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Zied Bakir | «La naturalisation, c’est une question de liberté plus que d’identité»

Candidat au Prix de la Littérature arabe 2025, Zied Bakir revient avec son nouveau roman ‘‘La Naturalisation’’ (Grasset, 2025), poursuivant avec humour et gravité sa réflexion sur l’exil, la mémoire et l’appartenance. L’auteur tunisien, déjà remarqué pour ‘‘On n’est jamais mieux que chez les autres’’ et ‘‘L’Amour des choses invisibles’’, explore ici les zones d’ombre de l’identité postcoloniale à travers Elyas, un narrateur tiraillé entre deux mondes, deux langues, deux fidélités. Sous une plume ironique et élégante, Bakir interroge les faux-semblants de l’intégration et la quête inépuisable d’une liberté intérieure.

Entretien réalisé par Djamal Guettala

Kapitalis : ‘‘La Naturalisation’’ s’ouvre sur une phrase à double tranchant : intime et politique à la fois. Pourquoi avoir choisi de relier la circoncision du narrateur à la fin de Bourguiba ?

Zied Bakir: Ma petite enfance a été marquée par ces deux évènements douloureux, deux amputations que l’on ressent dans sa chair — du moins la circoncision. Quant à la fin du règne de Bourguiba, j’en subirai les conséquences plus tard, ayant vécu sous la «douce dictature» de Ben Ali. Il y a un début dans la vie, celui d’un enfant anonyme, et une fin, celle du grand Bourguiba. Dans les deux cas, se mêlent violence et fatalité. Je voulais ancrer le narrateur dans une réalité culturelle et politique, montrer d’où il vient. Et puis, cette concomitance produit un effet comique : elle donne le ton du livre.

Ce titre, ‘‘La Naturalisation’’, sonne administratif. Pourtant, votre roman parle d’exil, de filiation, de langue, d’appartenance. Qu’est-ce que cela signifie vraiment, pour vous, «être naturalisé» ?

Pas grand-chose, en réalité. Au moment d’écrire ce livre, j’ai moi-même demandé la naturalisation, pour des raisons pratiques — la liberté de circuler, l’assurance vie, etc. Dans le roman, c’est un prétexte narratif, une porte d’entrée vers un itinéraire initiatique.

On peut y voir une métaphore ironique : contrairement aux animaux qu’on naturalise à leur mort, les immigrés le sont de leur vivant. Les premiers gardent l’apparence du vivant, les seconds celle de quelque chose qui a peut-être disparu… Mais arrêtons là les comparaisons — cela n’engage que moi (rire).

Elyas vit entre deux mondes, deux langues, deux fidélités. Quelle part de vous se glisse dans ce miroir ?

Elyas est un indifférent, presque un fumiste, affranchi des fictions identitaires. Il incarne une philosophie du non-agir, inspirée de Lao Tseu : être en phase avec le cours des évènements. Ce n’est pas un exilé tragique mais un observateur ironique. Elyas est un double littéraire, un miroir déformant. Son «exil» est surtout une quête de soi.

Vous mêlez réel et imaginaire avec liberté. Pourquoi faire dialoguer Bourguiba et Victoria Ocampo, rencontre pourtant fictive ?

Parce qu’elle aurait pu avoir lieu ! Tous deux partageaient la francophilie et une ambition démesurée. Cette scène me permettait surtout de souligner un paradoxe : Ocampo, argentine, aimait Drieu La Rochelle, collaborationniste notoire, tandis que Bourguiba, militant pour l’indépendance tunisienne, demeurait fidèle à la France. Ce contraste en dit long, surtout pour un lecteur français.

Le roman traverse Paris et Tunis, les années 1920 et 1987. Qu’est-ce qui relie ces deux moments-clés de l’histoire tunisienne ?

Ils dessinent une boucle : Bourguiba passe de la Sorbonne à Carthage, du rêve d’indépendance à la chute. Mon narrateur, lui, fuit la grandeur pour éviter la chute. Ces deux temporalités mettent en lumière l’héritage franco-tunisien et interrogent le rapport entre histoire personnelle et histoire nationale.

Votre écriture allie ironie douce et regard tragique. Est-ce votre manière d’aborder la gravité sans pathos ?

Oui. Parler de choses graves avec légèreté — et inversement — est un style que j’explore. L’ironie est un remède contre l’absurde. Comme le dit un proverbe tunisien : «Kothr el hamm y dhahak» — «trop de chagrin fait rire». Et s’il fallait un slogan, ce serait celui des Beatles : «Take a sad song and make it better». Tout est là.

Vous décrivez la nuit du 7 novembre 1987 avec une précision quasi cinématographique. Pourquoi revenir sur cet instant ?

Parce que c’est un moment fondateur de notre histoire. Une délivrance qui s’est transformée en dictature plus bête et dévastatrice que celle du «despote éclairé» Bourguiba.

En 2011, la révolution tunisienne a suscité la même illusion d’aube. Aujourd’hui, le constat est amer : nos pays semblent condamnés à faire un pas en avant, deux en arrière. J’interroge cette fatalité.

La langue française est à la fois arme et refuge dans votre roman. Comment vivez-vous cette dualité ?

Une langue appartient à ceux qui la parlent et l’enrichissent. L’«autre» n’existe pas : Romain Gary, Cioran, Assia Djebar, Kateb Yacine, François Cheng… tous ont fait du français une langue sans frontières. Habiter une terre, c’est d’abord habiter une langue. Et écrire, c’est habiter le monde.

L’exil, chez vous, semble apaisé. Est-ce une blessure ou une condition nécessaire à la création ?

Je parle plutôt d’«anti-exil». Je ne viens pas chercher refuge, ni remplacer, ni profiter (quoique !). J’avance, tout simplement. La naturalisation n’est pas une fin, mais un moyen d’être plus libre — et la liberté, c’est la condition première de la création.

Elyas dit qu’il faut «guérir de l’amour de Paris». Vous partagez cette idée ?

Oui, avec ironie. C’est une variation sur un vers de Mahmoud Darwich : «Comment guérir de l’amour de la Tunisie ?» Mon personnage aime Paris d’un amour non réciproque. Tout amour est illusion, parfois piège — mais nécessaire. Paris aussi vaut le détour.

Vos trois romans semblent liés par une même veine : mémoire et filiation. Une continuité assumée ?

Peut-être. J’écris toujours à partir du vécu et de l’observation. J’ai parfois peur d’écrire le même livre sous des formes différentes — mais peut-être faut-il se répéter pour être entendu.

Enfin, si un jeune lecteur tunisien ou maghrébin devait lire ‘‘La Naturalisation’’, qu’aimeriez-vous qu’il y trouve ?

Une liberté, avant tout. La lecture, comme l’écriture, est un exercice de liberté. Et si certains y trouvent aussi une mémoire, une leçon, ou même un sourire, ce sera déjà beaucoup.

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Sidi Bou Said : L’ancien palais de Ben Ali menace-t-il la stabilité de la colline ?

Délaissé depuis plusieurs années, quasiment abandonné, l’ancien palais bâti par Ben Ali ressemble de plus en plus à une maison hantée dont personne ne veut.

Malgré sa mise en vente, les candidats au rachat ne se seraient pas bousculés au portillon et la bâtisse continue d’attendre un hypothétique repreneur.

Une question se pose à propos de l’entretien de cet ancien palais. Non pas l’entretien du bâti mais la structure elle-même dont on dit qu’elle est fragilisée.

Selon le témoignage d’un spécialiste, cet édifice était régulièrement consolidé par des injections de béton. Toutefois ce travail de consolidation n’a pas été effectué depuis plusieurs années.

Cela pourrait-il avoir des conséquences sur la stabilité de la colline ? Selon le même spécialiste, la vigilance doit être de mise et les opérations de maintenance régulièrement effectuées.

A qui revient cette charge ? La municipalité de Sidi Bou Said a-t-elle les moyens de ce suivi ? Existe-t-il un danger réel qui pèserait sur ce versant de la colline de Sidi Bou Said ?

Autant de questions qui nécessitent des réponses documentées alors que le village de la banlieue nord aspire a un classement au patrimoine mondial de l’Unesco.

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Deux neveux de Ben Ali renvoyés devant la justice pour corruption financière

La justice tunisienne poursuit son travail de redevabilité concernant les dossiers de l’ère Ben Ali. La Chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès de la Cour d’appel de Tunis a décidé de renvoyer Douraid et Akram Bououina, neveux de l’ancien président défunt Zine El-Abidine Ben Ali, devant la chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis, rapporte Mosaique FM.

Les deux hommes sont poursuivis pour des infractions à caractère financier, liées à des soupçons d’enrichissement illicite et de malversations. Akram Bououina, actuellement en fuite, fait l’objet d’un mandat de dépôt émis par la Chambre d’accusation, qui a ordonné son incarcération à son retour sur le territoire ou lors de son arrestation.

Un dossier qui s’inscrit dans la continuité des affaires du régime Ben Ali

Depuis la révolution de 2011, plusieurs membres de la famille élargie de l’ancien président, ainsi que ses proches collaborateurs, ont été visés par des enquêtes judiciaires portant sur des détournements de fonds publics, des abus de pouvoir et des opérations financières suspectes. La famille Trabelsi, notamment, a fait l’objet de nombreux procès et condamnations.

L’affaire Bououina rappelle que la Tunisie n’a toujours pas tourné complètement la page des crimes économiques de l’ancien régime. Malgré la lenteur de certaines procédures, la justice tente de solder les comptes de l’ancien système et de répondre aux attentes de transparence et de reddition des comptes.

Lire aussi : Affaire Halima Ben Ali : Son avocate brise le silence

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Halima Ben Ali placée sous contrôle judiciaire en France : Que signifie cette mesure ?

La justice française a décidé de placer Halima Ben Ali, fille cadette de l’ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, sous contrôle judiciaire dans l’attente de l’examen de sa demande d’extradition vers la Tunisie, a rapporté l’Agence France-Presse.

Cette mesure judiciaire, qui se distingue de la détention provisoire, implique qu’Halima Ben Ali pourrait demeurer libre de ses mouvements mais sous certaines conditions fixées par le juge. Elle peut par exemple être contrainte de remettre son passeport, de se présenter régulièrement au commissariat, de ne pas quitter le territoire français ou encore de ne pas entrer en contact avec certaines personnes. L’objectif est d’assurer qu’elle reste à la disposition de la justice jusqu’à la décision finale sur son extradition, tout en évitant un placement en prison.

L’arrestation d’Halima Ben Ali, survenue le 30 septembre à Paris, fait suite à une demande des autorités tunisiennes qui souhaitent son extradition. La Tunisie l’accuse notamment d’enrichissement illicite et de détournement de fonds publics durant les années de règne de son père, chassé du pouvoir par la révolution de 2011.

Le dossier sera désormais examiné par la justice française, qui devra déterminer si les conditions légales sont réunies pour accéder à la demande tunisienne. Ce processus peut s’étaler sur plusieurs mois, avec la possibilité de recours.

Lire aussi : Halima Ben Ali arrêtée à Paris : une extradition demandée par Tunis

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Édito – Les fantômes de l’ancien régime ne cessent de hanter la Tunisie

L’arrestation en France de Halima Ben Ali, fille cadette de l’ancien président, sur demande des autorités tunisiennes, remet sur le devant de la scène une question que la Tunisie n’a jamais vraiment tranchée : celle de sa mémoire politique. Quinze ans après la chute du régime autoritaire de Zine El-Abidine Ben Ali, pourquoi ses fantômes continuent-ils d’occuper une place aussi pesante dans l’actualité ?

La justice transitionnelle, censée permettre à la société tunisienne de solder le passé, semble n’avoir été qu’une parenthèse inachevée. Institutions fragiles, querelles partisanes et calculs politiques ont vidé le processus de sa substance. Résultat : ni justice rendue aux victimes, ni véritable réconciliation nationale. L’ancien régime n’a pas été digéré, il a simplement été relégué dans un angle mort, prêt à resurgir à la faveur de chaque épisode judiciaire ou médiatique.

L’affaire Halima Ben Ali illustre cette persistance. Loin d’être un simple fait divers, elle révèle l’incapacité du pays à tourner la page. Chaque convocation, chaque arrestation, chaque procédure déclenche les mêmes débats, les mêmes clivages, comme si la Tunisie restait prisonnière d’un passé mal réglé. Cette incapacité à clore le dossier Ben Ali empêche de projeter l’avenir : comment reconstruire un État de droit solide quand l’ombre d’un régime déchu continue de planer sur la justice et la politique ?

Il ne s’agit pas de réclamer l’oubli, encore moins l’impunité. Mais il s’agit de s’interroger : pourquoi la Tunisie n’a-t-elle pas réussi à transformer le « plus jamais ça » de 2011 en un socle de mémoire collective partagée ?

En vérité, l’échec de la justice transitionnelle est aussi un échec politique. Faute d’un projet clair, les gouvernants successifs ont préféré instrumentaliser le dossier du passé à des fins de légitimation ou de diversion. On convoque le spectre Ben Ali quand il s’agit de se donner une posture morale, mais on évite soigneusement de bâtir une véritable politique de mémoire.

L’affaire Halima Ben Ali (qui avait seulement 17 ans lorsqu’elle a quitté le pays en 2011) devrait être un rappel. Non pas celui d’un feuilleton judiciaire qui s’ajoute aux innombrables dossiers en suspens, mais celui d’une responsabilité collective : faire enfin face à l’histoire, pour libérer l’avenir. Car tant que les fantômes de l’ancien régime continueront de hanter la Tunisie, le pays restera incapable d’écrire un nouveau chapitre.

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Affaire Halima Ben Ali : Son avocate brise le silence

Halima Ben Ali, fille cadette de l’ancien président Zine el-Abidine Ben Ali, a été arrêtée, hier mardi 30 septembre, en France à la demande des autorités tunisiennes. Elle a été présentée aujourdhui mercredi 1er octobre au parquet général pour la « notification de la demande d’arrestation provisoire » émise par la Tunisie, avant de comparaître devant le conseiller délégué pour statuer sur son éventuel placement sous écrou extraditionnel ou sous contrôle judiciaire, a ajouté la même source. La chambre de l’instruction de la cour d’appel, compétente en matière d’extradition, tiendra ultérieurement une audience sur le dossier.

Dans un communiqué à l’AFP, son avocate Samia Maktouf a dénoncé une « chasse à la femme déclenchée par la Tunisie, un acharnement sans précédent ». Selon elle, Halima Ben Ali fait l’objet d’une notice rouge d’Interpol émise par la Tunisie pour des accusations de détournements de fonds. « Ma cliente n’a jamais commis de crime ou de délit et a quitté la Tunisie alors qu’elle était encore mineure, à 17 ans. On cherche à se venger de l’ancien chef d’État, son père, à travers elle. Nous faisons entièrement confiance à la justice française pour faire triompher le droit », a-t-elle ajouté.

L’avocate a également rappelé que sa cliente avait déjà été arrêtée à la demande de la Tunisie en 2018 en Italie, mais qu’elle avait été libérée. Halima Ben Ali, qui vit et travaille à Dubaï, se trouvait à Paris pour un court séjour lorsqu’elle a été interpellée à l’aéroport en direction de son retour aux Émirats arabes unis. Me Maktouf a exprimé sa crainte d’un « lynchage » si son extradition vers la Tunisie était décidée. Elle a indiqué qu’un signalement serait adressé au ministre de l’Intérieur français concernant les conditions de l’interpellation, lors de laquelle une policière franco-tunisienne l’aurait publiquement qualifiée de « voleuse ».

L’arrestation survient plus de 14 ans après la fuite de Zine el-Abidine Ben Ali de Tunisie, le 14 janvier 2011, à la suite d’une révolte populaire déclenchée par l’immolation par le feu d’un vendeur ambulant à Sidi-Bouzid. L’ancien président avait quitté le pays accompagné de sa seconde épouse Leila Trabelsi et de leurs enfants, Halima et Mohamed Zine el-Abidine, pour un exil en Arabie Saoudite où il a passé les huit dernières années de sa vie.

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Halima Ben Ali arrêtée à Paris : une extradition demandée par Tunis

Halima Ben Ali, l’une des filles de l’ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, a été interpellée à Paris ce mardi 30 septembre 2025.

L’arrestation a été confirmée par une source judiciaire française, citée par l’Agence France-Presse (AFP), précisant qu’elle intervient dans le cadre d’une procédure de coopération judiciaire et fait suite à une demande d’arrestation provisoire émise par la Tunisie.

La Procédure : l’attente du motif exact

Selon la même source judiciaire rapportée par l’AFP, Halima Ben Ali sera présentée au parquet général dès demain (mercredi) pour la notification de cette demande tunisienne. Elle comparaîtra ensuite devant le conseiller délégué pour statuer sur son placement potentiel sous écrou extraditionnel ou sous contrôle judiciaire.

Toutefois, le motif exact du mandat d’arrêt international délivré par Tunis n’a pas été immédiatement communiqué.

Contexte : les poursuites pour corruption financière

Bien que le chef d’accusation précis motivant cette arrestation ne soit pas connu, cette démarche s’inscrit dans un contexte judiciaire plus large et bien établi.

Enquêtes en Tunisie : La famille Ben Ali et l’entourage Trabelsi font l’objet de multiples enquêtes et procès en Tunisie depuis 2011, principalement pour des accusations de détournement de fonds publics et de malversation financière. Halima Ben Ali a elle-même été ciblée par des poursuites, même si elle a bénéficié d’un non-lieu dans au moins une affaire spécifique liée à une concession automobile, le tribunal ayant jugé qu’elle était mineure au moment des faits.

Sanctions de l’UE : Elle figure également sur la liste des personnes faisant l’objet de sanctions de l’Union Européenne (gel des avoirs) pour être considérée comme responsable de l’appropriation illicite de fonds publics tunisiens (selon les documents officiels de l’UE, tels qu’EUR-Lex).

    L’arrestation est donc perçue comme la poursuite des efforts de la justice tunisienne pour faire rendre des comptes aux membres de l’ancien régime.

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