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Tom Ashwanden : « La Tunisie dispose d’un potentiel scientifique remarquable »

L’École nationale d’ingénieurs de Tunis accueillait, ce mercredi 29 octobre 2025, la deuxième édition du Forum de l’Université. Elle est organisée en partenariat avec l’Université Tunis El Manar et l’Union européenne. Tom Ashwanden, chef de la Coopération à la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, y a défendu la nécessité de concilier excellence académique et pertinence socio-économique dans la recherche scientifique.

Le Forum de l’Université, lancé en 2023 avec une première édition consacrée à l’employabilité, se veut un espace de dialogue entre le monde académique, les entreprises, la société civile et les décideurs. Cette année, les participants sont invités à réfléchir au thème : « La recherche scientifique : excellence ou pertinence ». Un dilemme que Tom Ashwanden juge stratégique pour les universités et chercheurs tunisiens comme européens.

« Comment concilier l’excellence académique, souvent guidée par la curiosité scientifique et la rigueur disciplinaire, avec la pertinence socio-économique qui permet à la recherche de répondre aux besoins concrets de la société, de l’industrie et du développement durable », interroge le responsable européen dans son allocution d’ouverture.

Pour illustrer son propos, Tom Ashwanden a évoqué son expérience personnelle à Montpellier, dans le sud de la France, où il a côtoyé des chercheurs tunisiens travaillant sur les problématiques de l’eau. Il souligne que ces scientifiques tunisiens possèdent une approche appliquée qui contraste avec le caractère plus théorique de la recherche européenne sur les mêmes sujets. Les défis hydriques actuels de la Tunisie préfigurent ceux que connaîtra le sud de la France, a-t-il souligné, rendant ces échanges méditerranéens particulièrement féconds.

Un potentiel scientifique reconnu

Tom Ashwanden a salué le potentiel scientifique de la Tunisie et la reconnaissance dont bénéficient ses chercheurs au niveau international. Il a rappelé que le pays figure parmi les plus performants du voisinage de l’Union européenne dans le programme Horizon Europe, avec plusieurs dizaines de projets financés portant sur des thématiques variées comme la santé, l’énergie, le numérique et la durabilité.

La coopération entre l’Union européenne et la Tunisie dans le domaine de la science, de la recherche et de l’innovation s’étend sur plus de vingt ans, depuis la signature d’un accord scientifique et technologique en 2003. Elle s’est renforcée avec l’association pleine et entière de la Tunisie à Horizon Europe et le lancement du programme Erasmus Plus 2021-2027. Parmi les initiatives structurantes, le responsable a cité le projet SOAFI (Science with and for the Youth) et le Programme d’appui au secteur de l’éducation.

Un levier de développement

« La recherche scientifique ne doit pas être perçue comme un luxe mais comme un levier de développement et de souveraineté », a affirmé Tom Ashwanden. Dans un contexte mondial marqué par les transitions numérique, énergétique et écologique, il estime que les pays investissant dans la connaissance sont ceux qui bâtissent leur indépendance et leur résilience.

Le chef de la Coopération souligne donc l’importance de ce forum pour identifier les verrous qui freinent l’efficacité du système national de recherche. Mais aussi pour valoriser les initiatives réussies et formuler des recommandations partagées entre chercheurs, décideurs et acteurs économiques.

Par ailleurs, il a rendu hommage à l’Université Tunis El Manar pour son rôle moteur dans la production scientifique nationale et la formation des générations de chercheurs et d’ingénieurs. De même qu’à l’École nationale d’ingénieurs de Tunis qui incarne, selon lui, l’alliance entre rigueur scientifique et ouverture sur le monde socio-économique.

Tom Ashwanden conclut en appelant à un écosystème de recherche cohérent, reposant sur une gouvernance claire, un financement stable, des passerelles solides entre universités et entreprises et une reconnaissance du rôle des chercheurs comme acteurs du progrès. L’Union européenne, assure-t-il, restera aux côtés de la Tunisie dans cette démarche, convaincue que la science et le savoir constituent des biens communs et des leviers essentiels de prospérité partagée.

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L’Institut Supérieur de Biotechnologie de Béja obtient la certification ISO 14001:2015

L’Institut Supérieur de Biotechnologie de Béja (ISBB) est devenu le premier établissement d’enseignement supérieur en Tunisie à obtenir la certification ISO 14001:2015 pour son système de management environnemental (SME).

Cette accréditation nationale couronne les efforts continus de l’institut pour intégrer les principes de durabilité environnementale dans ses activités d’enseignement et de recherche.

Fondé en 2012 et placé sous la tutelle de l’Université de Jendouba, l’ISBB, qui accueille environ 550 étudiants, renforce ainsi son engagement en faveur de l’excellence et de l’innovation scientifique.

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Tunisie – Université : Tollé après l’interdiction des pantalons déchirés et des jupes courtes

Un vent de contestation souffle sur les bancs de l’université. Les facultés de droit et des sciences économiques de Tunis ont publié un communiqué commun interdisant le port des pantalons déchirés, des jupes courtes ainsi que l’usage excessif de produits cosmétiques. Une décision qui, loin de passer inaperçue, a suscité une vague d’indignation parmi les étudiants.

Dans leur communiqué, les deux facultés stipulent que :

  • les pantalons déchirés et les jupes courtes sont désormais proscrits dans l’enceinte universitaire ;
  • l’usage jugé « excessif » de produits cosmétiques est également interdit.

Aucune définition précise n’a toutefois été fournie concernant ce qui constitue un « usage excessif », laissant place à de multiples interprétations.

Cette décision a été perçue par de nombreux étudiants comme une atteinte directe à leurs libertés personnelles et à leur droit à s’habiller et s’exprimer librement.
Certains y voient également une mesure discriminatoire et arbitraire, ciblant plus particulièrement les étudiantes et imposant des normes esthétiques subjectives.

Flou juridique et contestations

Plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer le manque de fondement légal d’une telle mesure, rappelant que le cadre juridique actuel garantit la liberté vestimentaire et la liberté d’expression.

Des organisations étudiantes appellent déjà à contester ce règlement, estimant qu’il outrepasse les compétences de l’administration universitaire.

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Tunisie : Mohamed Laabidi intègre finalement la Faculté de médecine

Le spécialiste en embryologie, Dr Hatem Ghazal, (ayant soulevé la question de la manipulation des choix de l’orientation universitaire au Kef) a affirmé que l’élève Mohamed Abidi a finalement été orienté vers la Faculté de médecine de Monastir, après une vague de solidarité suscitée par son affectation initiale à la Faculté des lettres de Kairouan, en dépit de son excellence au baccalauréat.

Dr Ghazal a également indiqué que l’orientation des autres élèves concernés a été rectifiée, à la suite de la découverte d’un soupçon de piratage du système d’orientation universitaire.

Par ailleurs, le ministère public a ordonné l’ouverture d’enquêtes sur les signalements reçus, et le dossier a été confié à la cinquième brigade centrale chargée des crimes informatiques à El Aouina.

De son côté, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’était engagé à ouvrir une enquête administrative approfondie pour faire toute la lumière sur les manipulations et les intrusions ayant visé la plateforme d’orientation universitaire.

Un élan de solidarité nationale

Le cas de Mohamed Abidi a suscité une vive émotion sur les réseaux sociaux, où le jeune homme a publié un message de gratitude à l’égard de tous ceux qui ont soutenu sa cause : citoyens, médias, et responsables. « Ce droit, je ne l’ai pas perdu parce que je l’ai demandé », a-t-il écrit, ému, saluant l’élan de solidarité nationale.


Cet incident soulève des questions fondamentales sur la sécurisation des plateformes numériques publiques, en particulier lors de procédures aussi sensibles que l’orientation universitaire. La confiance dans le système repose sur la garantie que les choix des élèves ne puissent être altérés, que ce soit par négligence, erreur ou acte malveillant.

Lire aussi : Tunisie – Orientation universitaire : Un scandale entache le processus au Kef

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