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Trump transforme le Nobel de Machado en hommage personnel

Fidèle à son style, Donald Trump a trouvé le moyen de ramener à lui le prix Nobel de la paix attribué vendredi à Maria Corina Machado, figure de l’opposition vénézuélienne récompensée pour son combat démocratique contre le régime de Nicolás Maduro.

Lors d’une conférence de presse à Washington, le président américain a affirmé que la lauréate l’avait appelé “pour lui dédier” la distinction.

“Elle m’a dit qu’elle l’acceptait en mon honneur, parce que je le mérite vraiment”, a lancé Trump, avant d’ajouter, non sans humour : “Je ne lui ai pas demandé de me le donner, mais elle aurait pu.”

Maria Corina Machado a bien confirmé un entretien téléphonique avec le président américain dans un entretien à El País, mais sans mentionner de dédicace.

À la Maison-Blanche, ces déclarations font grincer des dents : plusieurs conseillers dénoncent une récupération politique, tandis que Trump assure qu’il “continuera à sauver des vies et à conclure des accords de paix”.

Trump: "The person who actually got the Nobel Prize called today, called me, and said 'I'm accepting this in honor of you, because you really deserved it.' A really nice thing to do. I didn't say 'Then give it to me, though.'" pic.twitter.com/NsMY97IP2J

— Aaron Rupar (@atrupar) October 10, 2025

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Maria Corina Machado, prix Nobel de la paix 2025, symbole du courage démocratique

L’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado a reçu, vendredi 10 octobre, le prix Nobel de la paix 2025 pour son engagement en faveur d’une transition pacifique vers la démocratie dans son pays, dirigé depuis plus d’une décennie par Nicolas Maduro.

Ingénieure industrielle de formation, Maria Corina Machado, 58 ans, est devenue l’un des visages les plus emblématiques de l’opposition vénézuélienne. Ancienne députée de l’Assemblée nationale, elle s’est imposée comme la principale rivale de Nicolas Maduro, qu’elle accuse de mener le Venezuela « vers la ruine économique et morale ».

Fondatrice du mouvement Vente Venezuela, Machado milite depuis plus de vingt ans pour le retour à un État de droit, la fin de la corruption et des élections libres. Sa détermination lui a valu d’être plusieurs fois arrêtée, interdite d’exercer toute fonction publique et même empêchée de se présenter à la présidentielle de 2024, malgré une large victoire aux primaires de l’opposition.

En lui attribuant le Nobel, le Comité norvégien a salué « l’un des exemples les plus extraordinaires de courage civique en Amérique latine ». Selon son président Jørgen Watne Frydnes, Machado « incarne la lutte pacifique d’un peuple pour la liberté et la dignité face à l’oppression ».

Le comité souligne que son action s’inscrit dans une approche non violente, privilégiant le dialogue et les moyens démocratiques pour parvenir à un changement politique au Venezuela, pays plongé depuis des années dans une grave crise économique et humanitaire.

Ce prix Nobel envoie un signal clair au régime de Nicolas Maduro, régulièrement accusé de réprimer l’opposition et de truquer les élections. Pour de nombreux observateurs, cette distinction renforce la légitimité internationale de Machado et relance la pression diplomatique sur Caracas.

Dans un message publié sur les réseaux sociaux après l’annonce, Machado a dédié son prix « au peuple vénézuélien qui n’a jamais cessé de croire en la liberté ».

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Tunisie : L’UGTT propose Francesca Albanese au prix Nobel de la paix

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi a reçu, lundi 8 septembre 2025, Francesca Albanese, rapporteure spéciale de l’ONU sur les territoires palestiniens occupés, et a annoncé son soutien à sa candidature au prix Nobel de la paix.

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a rencontré Francesca Albanese, rapporteure spéciale des Nations-Unies sur les territoires palestiniens occupés, au siège de la centrale syndicale à Tunis.

Soutien à la candidature de Francesca Albanese au Nobel de la paix

Cette rencontre a été l’occasion pour l’UGTT de réaffirmer son engagement en faveur de la cause palestinienne et d’exprimer officiellement son soutien à la candidature de Francesca Albanese au prix Nobel de la paix.

La rapporteure a salué cette initiative et a remercié l’organisation syndicale pour son appui et pour sa solidarité constante avec le peuple palestinien.

Francesca Albanese, dont le travail est reconnu sur la scène internationale pour la défense des droits humains, a souligné l’importance de la mobilisation syndicale et citoyenne dans le combat pour la justice et l’autodétermination.

Noureddine Taboubi, de son côté, a rappelé la position de l’UGTT, fidèle à son rôle historique de défenseur des causes justes et universelles.

La centrale syndicale tunisienne, lauréate du prix Nobel de la paix en 2015 avec le Quartet du dialogue national, continue de s’impliquer dans les grandes causes internationales.

Ce soutien à Francesca Albanese s’inscrit dans la continuité d’un engagement affirmé pour la Palestine et pour la défense des droits des peuples.

Qui est Francesca Albanese ?

Francesca Albanese est l’auteure d’un rapport très critique, dans lequel elle met en cause le rôle de plusieurs multinationales qui, selon elle, soutiennent directement ou indirectement les activités militaires et la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens.

Elle y dénonce notamment des liens financiers avec l’armée israélienne et appelle à la responsabilité pénale internationale pour ceux qui alimentent, selon ses mots, « le système d’occupation et d’apartheid ».

Albanese soutient également les démarches engagées par la Cour pénale internationale (CPI) visant à poursuivre Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, pour crimes de guerre dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.

La juriste italienne, nommée en 2022 par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, est régulièrement ciblée par les milieux pro-israéliens, qui l’accusent de partialité. Ses rapports, documentés mais souvent virulents, l’ont propulsée au cœur de nombreuses polémiques, notamment après les bombardements israéliens sur Rafah et le siège prolongé de Gaza.

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