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Russie : séisme de magnitude 6,0 au large de la côte est du Kamtchatka

Un tremblement de terre de magnitude 6,0 a eu lieu au large de la côte est du Kamtchatka mardi à 03H45 GMT, a annoncé le Centre allemand de recherche en géosciences (GFZ).

L’épicentre du séisme, survenu à une profondeur de 10km, a initialement été localisé par 52,33 degrés de latitude nord et 160,17 degrés de longitude est.

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La Chine lance la première usine au monde de voitures volantes

Une société chinoise a inauguré, lundi à Guangzhou, dans le sud de la Chine, la production d’essai dans la première usine dédiée à la fabrication en série de voitures volantes, marquant une avancée majeure dans l’industrie des transports urbains du futur.

L’usine, qui s’étend sur une superficie de 120 000 mètres carrés dans le district de Huangpu, a déjà assemblé son premier module d’aéronef électrique détachable, un élément clé du véhicule modulaire baptisé « Land Aircraft Carrier ».

Ce site est conçu pour produire jusqu’à 10 000 unités par an, avec une capacité initiale de 5 000 véhicules. Une fois en régime de croisière, l’usine pourra assembler un appareil toutes les 30 minutes.

L’entreprise XPENG AEROHT, filiale du constructeur automobile XPENG spécialisée dans les véhicules aériens, a annoncé avoir déjà reçu près de 5 000 commandes depuis la présentation de son prototype. Elle prévoit de lancer la production en série et les premières livraisons dès 2026.

Le véhicule combine un module terrestre à six roues, surnommé « vaisseau-mère », et un aéronef électrique à décollage et atterrissage vertical (eVTOL), capable de se détacher pour effectuer des vols autonomes. Ce modèle innovant offre des modes de vol automatique et manuel, avec une planification intelligente des trajets et un décollage et atterrissage entièrement automatisés.

Mesurant environ 5,5 mètres de long, il peut circuler sur les routes publiques avec un simple permis de conduire standard et se garer dans des espaces classiques, facilitant ainsi son intégration dans les infrastructures existantes.

L’émergence de ce type de véhicule intervient dans un contexte où l’industrie de la mobilité aérienne urbaine (UAM) connaît une croissance rapide, plusieurs entreprises à travers le monde cherchant à intégrer les aéronefs dans les réseaux de transport urbains.

Ces véhicules, destinés à désengorger les villes et à réduire les trajets terrestres, pourraient transformer en profondeur la manière dont les citadins se déplacent, même si des défis réglementaires et technologiques subsistent avant leur adoption à grande échelle.

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Justice fiscale : pourquoi l’impôt sur la fortune ne suffit pas ?

L’impôt sur la fortune, qui vise une catégorie sociale bien déterminée, « ne traduit pas réellement le principe d’équité fiscale », a estimé le conseiller fiscal et membre de l’Union arabe des experts en fiscalité, Mohamed Salah Ayari.

Selon lui, « pour parvenir à une véritable équité, il faut d’abord répartir la charge fiscale sur le plus grand nombre de contribuables ».

Dans une interview accordée à l’agence TAP, Ayari a précisé que l’article 50 du projet de loi de finances 2026, relatif à l’« impôt sur la fortune », abroge et remplace les dispositions de l’article 23 du décret-loi n°2022-79 du 22 décembre 2022 portant loi de finances pour l’année 2023.

Cette disposition, censée concrétiser l’équité fiscale à travers l’élargissement du champ d’application de l’impôt sur la fortune selon un régime progressif, reste selon lui « théorique ».

Conformément à l’article 50, un impôt sur la fortune des personnes physiques est dû au 1er janvier de chaque année, incluant les biens immobiliers et mobiliers, y compris ceux appartenant à leurs enfants mineurs à charge.

Le taux d’imposition est fixé à 0,5 % pour les fortunes comprises entre 3 et 5 millions de dinars, et à 1 % pour celles dépassant les 5 millions de dinars.

L’article prévoit également l’élargissement du champ d’application de cet impôt : il ne concerne plus uniquement les biens immobiliers, mais aussi les fonds de commerce, les biens mobiliers sous toutes leurs formes, les dépôts bancaires et postaux, ainsi que les valeurs mobilières et les capitaux mobiliers.

Sont exclus de cet impôt la résidence principale du redevable, le mobilier qui s’y trouve, les biens immobiliers à usage professionnel, les fonds de commerce effectivement exploités, ainsi que les véhicules de tourisme dont la puissance fiscale ne dépasse pas 12 chevaux.

Une équité fiscale encore illusoire

« L’impôt sur la fortune, censé garantir l’équité fiscale, n’y parvient pas réellement », a insisté Ayari, estimant que la véritable justice fiscale passe d’abord par une meilleure répartition de la charge entre les contribuables.

Il a cité l’exemple des salariés, soumis à une retenue à la source obligatoire sur leurs revenus, alors que « d’autres catégories, notamment les commerçants, artisans ou prestataires de services, exploitent les failles du système pour échapper à l’impôt ».

Selon lui, « en 2025, l’impôt sur le revenu a été estimé à 12,7 milliards de dinars, dont 8,7 milliards proviennent des retenues à la source sur les salaires ». Ainsi, les salariés supportent environ 70 % de l’impôt sur le revenu, contre seulement 30 % pour les autres activités économiques.

Renforcer le contrôle fiscal et la digitalisation

Pour instaurer une véritable justice fiscale, l’expert recommande de lutter plus efficacement contre l’évasion fiscale par l’élargissement du champ d’application de l’impôt et le renforcement du contrôle fiscal.

« Actuellement, les agents de vérification approfondie sont environ 2 200, ce qui représente un taux de contrôle de 2,5 %, très inférieur à la moyenne internationale située entre 8 % et 10 % », a-t-il souligné.

Il a par ailleurs mis l’accent sur la digitalisation, « un outil essentiel pour identifier les sources de revenus et les fortunes réelles des redevables, afin que chacun contribue à la mesure de ses moyens ».

« Une fois les ressources budgétaires renforcées, il sera alors possible de réduire les taux d’imposition des salariés et des ménages à revenu moyen ou faible, sans déséquilibrer le budget de l’État », a conclu Ayari.

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Météo : Pluies éparses et orages attendus sur plusieurs régions

Le temps sera, ce mardi, marqué par des passages nuageux parfois denses avec des pluies éparses et temporairement orageuses sur le sud-est dans la matinée, avant de concerner progressivement d’autres régions au cours de la journée, selon l’Institut national de la météorologie (INM).

Dans l’après-midi, les nuages se renforceront sur les zones ouest du centre et du sud, accompagnés de pluies localement orageuses.

Le vent soufflera du secteur nord sur le nord et le centre, et du secteur est sur le sud, assez fort près des côtes est et faible à modéré ailleurs. Il pourra dépasser les 60 km/h en rafales lors des passages orageux.

La mer sera agitée au nord et forte le long des autres côtes.

Les températures resteront relativement stables, avec des maximales comprises entre 21 et 26 °C et avoisinant les 19 °C sur les hauteurs.

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Kairouan : la piscine municipale renaît après huit ans de fermeture

Huit ans après sa fermeture, la piscine municipale de Kairouan, connue sous le nom de « Habib Alouini », s’apprête à renaître.

Les travaux de réhabilitation, lancés en juillet dernier, avancent lentement mais sûrement, redonnant espoir aux habitants de voir revivre ce lieu emblématique du sport et du loisir, dans une ville où les espaces publics se font rares.

Selon Hammadi Abdallah, secrétaire général de la municipalité de Kairouan, les interventions en cours visent une restauration complète de la structure. Elles portent sur la consolidation des deux bassins, la rénovation de la toiture, le renouvellement du système de filtration de l’eau, la réfection des vestiaires, la mise à niveau des réseaux électriques et hydrauliques ainsi que le carrelage des espaces intérieurs et extérieurs.

Objectif : rendre au site toute sa fonctionnalité et garantir la sécurité des futurs usagers.
Inaugurée en 1986 et fermée en 2017 pour cause de dégradation avancée, la piscine « Habib Alouini » a marqué plusieurs générations de Kairouanais. Beaucoup y ont appris à nager, certains s’y sont distingués dans des compétitions nationales et internationales.

Mais au-delà du sport, ce lieu représentait un véritable espace social, un refuge pour de nombreux jeunes dans une région enclavée, éloignée de la mer et dépourvue de lieux de loisirs collectifs.

Pour les habitants, sa réouverture symbolise bien plus qu’un simple projet sportif : elle incarne un souffle nouveau pour une ville en quête de vitalité et d’équilibre social.

Le projet, financé par le ministère de la Jeunesse et des Sports à hauteur de 3,175 millions de dinars pour la première tranche, a toutefois connu de nombreux retards.

La première entreprise adjudicataire avait accumulé les lenteurs et les manquements techniques, conduisant les autorités à résilier le contrat et à ouvrir une enquête administrative.

Une nouvelle entreprise a été désignée après négociation directe, mais l’avancement demeure modeste : « Le taux de réalisation ne dépasse pas 15 % », précise Naceur Heidoussi, chef du projet.

La poursuite des travaux dépend désormais de l’approbation d’un avenant technique concernant le couloir de la piscine, dont les structures présentent des fissures et des infiltrations nécessitant une réfection urgente pour garantir la sécurité des baigneurs.

Parallèlement, la municipalité prévoit d’aménager le vaste espace extérieur attenant à la piscine. Des terrains de basket-ball, de handball et d’autres disciplines pourraient y voir le jour, transformant le site en un véritable complexe sportif et familial.

Unique dans tout le gouvernorat, la piscine municipale de Kairouan pourrait ainsi redevenir, d’ici peu, un lieu de rencontre, d’entraînement et de détente, renouant avec sa vocation première : être un espace de vie, d’espoir et de cohésion sociale.

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Tunisie : Hausse de 13 % du budget de La Défense en 2026

Une séance d’audition commune s’est tenue lundi à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), en présence du ministre de la Défense Khaled Shili. Cette réunion a rassemblé la commission de la défense, de la sécurité et des forces armées de l’ARP, ainsi que la commission du règlement intérieur, de l’immunité et des questions juridiques relevant du Conseil national des régions et des districts (CNRD).

Selon un communiqué de l’ARP, Khaled Shili a indiqué que le budget du ministère de la Défense pour l’année 2026 devrait enregistrer une hausse de 13 % par rapport à l’exercice en cours.
Il a rappelé qu’une stratégie décennale (2020-2030) a été mise en œuvre pour renforcer la préparation des forces armées face aux risques potentiels et pour optimiser leur contribution aux activités civiles et militaires.

La séance a également permis d’examiner les principaux axes du projet de budget de la Défense pour 2026, fondé sur une vision à l’horizon 2030, selon laquelle l’armée nationale devra être capable d’anticiper les menaces et de remplir pleinement les missions qui lui sont assignées par la loi.
Les députés ont, par ailleurs, soulevé plusieurs questions relatives au service militaire, au rôle de l’armée dans le développement national et à la répartition des ressources budgétaires.

En réponse, le ministre a apporté plusieurs éclaircissements qui seront intégrés dans le rapport final relatif au budget du ministère de la Défense pour l’exercice 2026.

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Banques mixtes et créances classées : le gouvernement prépare des réformes pour 2026

Le gouvernement prévoit, pour l’année 2026, d’examiner le dossier des banques mixtes ainsi que celui des créances classées, dans le cadre des politiques financières et du financement de l’économie.
Ces orientations figurent dans le projet de budget économique 2026, alors que le gouvernement s’apprête à débattre du budget de l’État pour la même année.
Selon le document, les efforts seront axés sur le renforcement du rôle du secteur bancaire dans la mobilisation des financements nécessaires, tout en préservant la stabilité de ses fondations financières.
Le gouvernement compte adopter des programmes de restructuration des banques mixtes et de la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME), tout en œuvrant au développement des services de la Société tunisienne de garantie (SOTUGAR), afin de soutenir le financement des projets d’investissement et des PME.
Les actions prévues portent également sur le renforcement du contrôle des établissements bancaires, la mise en œuvre de la stratégie d’examen des créances classées et le suivi des plans stratégiques de réforme des banques.
Ces mesures s’inscrivent dans la continuité des initiatives engagées en 2025 pour encadrer le secteur bancaire, préserver sa stabilité et améliorer sa réponse aux besoins des opérateurs économiques, dans un contexte marqué par la hausse des créances et le ralentissement de l’activité de crédit observés ces deux dernières années.
En 2025, la Banque centrale de Tunisie a publié deux circulaires majeures :
• La Circulaire n°1/2025, relative aux mécanismes de couverture des risques bancaires et à la prévention de toute dégradation de la qualité des actifs.
• La Circulaire n°2/2025, encadrant la distribution des dividendes afin de renforcer les fonds propres des établissements financiers.

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Une délégation tunisienne à Pékin pour renforcer ses capacités de négociation commerciale

Une délégation tunisienne multisectorielle a pris part activement à la Conférence internationale sur le développement des capacités de négociation des accords de libre-échange, tenue à Pékin du 21 octobre au 4 novembre 2025. Cet événement s’inscrit dans le cadre du renforcement de la diplomatie économique de la Tunisie.

Placée sous l’égide du ministère chinois du Commerce, cette conférence, dédiée aux pays africains, visait à consolider leurs compétences en matière de négociations commerciales internationales.

Accompagnée par l’ambassade de Tunisie à Pékin, la délégation tunisienne a profité de cette occasion pour valoriser les atouts économiques du pays auprès des acteurs économiques et institutionnels chinois. Elle a notamment mis en avant les mécanismes incitatifs destinés aux investisseurs étrangers et la position géostratégique de la Tunisie, présentée comme une plateforme idéale d’accès aux marchés africains, arabes et européens.

Composée de représentants des ministères des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, de l’Économie et de la Planification, des Finances (Douanes), du Commerce et du Développement des exportations, ainsi que de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, la délégation a incarné une approche gouvernementale intégrée et coordonnée.
Outre les sessions plénières, les représentants tunisiens ont participé à plusieurs ateliers de travail et effectué des visites de terrain. Ces échanges ont permis de présenter la vision tunisienne pour un renforcement durable de la coopération économique et commerciale avec la Chine, ouvrant la voie à de nouveaux partenariats stratégiques.

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Etudes de Master: le collège d’Europe offre des bourses d’études pour l’année 2026/2027

La Direction Générale de la Coopération Internationale, relevant du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a annoncé dans un communiqué l’ouverture des candidatures pour des bourses de niveau Master au Collège d’Europe, au titre de l’année universitaire 2026-2027.

Ces bourses sont destinées aux étudiants des pays voisins de l’Union Européenne, dont la Tunisie, pour l’obtention de bourses d’études de Master dans la spécialité des Études Européennes. Elles visent spécifiquement les étudiants dans les domaines juridique, économique et financier.

Les étudiants souhaitant postuler à cette bourse doivent soumettre leur candidature avant le 14 janvier 2026 via le site web du ministère.

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Justice transitionnelle: le procès d’anciens directeurs et responsables du ministère de l’Intérieur reporté

Ce lundi 3 novembre 2025, la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de Justice Transitionnelle du Tribunal de première instance de Tunis a reporté l’examen de l’affaire relative aux événements de la Révolution à El Kram Ouest au 29 décembre prochain.

Il est à noter que l’enquête dans le dossier de cette affaire a impliqué un certain nombre d’anciens directeurs et responsables du ministère de l’Intérieur, dont :

Rafik Haj Kacem, ancien ministre de la Défense

Ahmed Friâa, ancien ministre de l’Intérieur

Ali Seriati, ancien directeur de la Sécurité présidentielle

L’ancien directeur général des unités d’intervention

L’ancien directeur général de la Sécurité publique

L’ancien directeur général de la Sûreté nationale

Les événements de la Révolution à El Kram Ouest se sont déroulés le 13 janvier 2011.

Pour rappel, la chambre en charge de l’affaire avait mené une série d’auditions auparavant, notamment celle de Lotfi Zouari, qui était le directeur général de la Sécurité publique à cette période, concernant ces événements qui ont marqué la région d’El Kram Ouest dans la capitale.

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Les déchets de construction seront recyclés dans les routes tunisiennes à partir de 2026

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a annoncé qu’à partir de l’année prochaine, l’utilisation des déchets de construction sera rendue obligatoire dans les projets routiers en Tunisie.
Intervenant lors d’une séance d’audition conjointe entre la Commission de la planification stratégique, du développement durable, du transport, des infrastructures et de l’aménagement urbain à l’Assemblée des représentants du peuple, et la Commission des plans de développement et des grands projets au Conseil national des régions et des districts, le ministre a précisé que cette mesure vise à valoriser les déchets issus du secteur du bâtiment, en coordination avec le ministère de l’Environnement.
Les matériaux recyclés seront progressivement intégrés dans les futurs chantiers routiers, sur la base d’études techniques confirmant leur qualité et leur fiabilité. Une phase pilote est actuellement en cours d’évaluation sur plusieurs projets expérimentaux.
Selon Salah Zouari, cette démarche pourrait devenir une obligation dans les cahiers des charges dès 2026, les matériaux recyclés représentant jusqu’à 20 % des matières premières utilisées dans certains projets.

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Trafic de stupéfiants en milieu scolaire: plusieurs éléments dangereux arrêtés

Aujourd’hui, le chef du poste de la Sûreté nationale d’Ezzahrouni et ses agents ont réussi à arrêter quatre éléments criminels dangereux spécialisés dans le trafic de drogues en milieu scolaire dans la région d’Ezzahrouni.

Des quantités importantes de stupéfiants ont été saisies.

Après consultation du ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis 2, il a été ordonné de les placer en garde à vue et de dresser un procès-verbal à cet effet.

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Abdelkrim Bennani à La Presse : « Un rôle secondaire peut marquer durablement les esprits »

Abdelkrim Bennani est actuellement à l’affiche du film «Jad» où il incarne «Moncef», un rôle secondaire mais d’une grande intensité. En parallèle, il multiplie les projets sur les planches, confirmant ainsi sa place parmi les figures marquantes de la scène théâtrale tunisienne. Cet acteur, qui a débuté sa carrière après 50 ans, connaît aujourd’hui un succès remarquable. Retour sur ses rôles, ses choix artistiques et un parcours inspirant, dans cette interview.

La Presse — Le personnage que vous avez incarné est montré comme répugnant même dans son apparence.

Est-il écrit et interprété de manière réaliste ou caricaturale ? C’est un profil très courant. On peut le croiser à l’hôpital, dans les administrations, dans la rue… Il est partout.

Son comportement s’explique par son background. Moncef est un opportuniste qui exploite les personnes en détresse dans les couloirs de la mort.

En réalité, il profite des failles du système. J’ai beaucoup travaillé sur le langage corporel pour le rendre crasseux, plein de défauts à la fois extérieurement et intérieurement.

D’ailleurs, c’est le seul rôle attribué par casting dans le film. Jamil Najjar avait une vision très claire du personnage grâce à son expérience d’acteur.

C’est ce qui nous a aidés à le rendre crédible à l’écran. Pensez-vous que l’impact d’un rôle dépend de l’étendue qu’il occupe dans le scénario ? Dans le film « Jad », les protagonistes ne se croisent jamais directement.

C’est Moncef qui fait le lien entre eux. Il se situe au cœur des grands événements, comme une charnière. Ce n’est donc pas la taille du rôle qui compte le plus, mais le jeu et la qualité de l’écriture du personnage. Un rôle secondaire peut bouleverser un récit et marquer durablement les esprits.

D’ailleurs, les plus grands festivals internationaux récompensent souvent les meilleurs seconds rôles. Quels ont été les retours à propos de votre prestation dans «Jad»? J’ai reçu de nombreux messages de félicitations.

Ce succès tient autant à mon interprétation qu’à la qualité du travail de Jamil Najjar dans l’écriture et la direction.

Un artiste a toujours besoin de cette reconnaissance. Ce n’est pas une question d’ego, mais une manière de se ressourcer.

J’ai même été surpris, lors d’une projection, de découvrir qu’un jeune de 15 ans suivait tous mes rôles jusqu’à mes apparitions publicitaires ! Cela me motive énormément, tout en me rappelant la responsabilité que cela implique.

Le producteur nous a également accompagnés durant le tournage, rectifiant certains détails pour rester au plus près de la réalité. Sa réaction à la fin du tournage m’a profondément ému.

J’ai joué des scènes qu’il avait vécues lui-même et cela a ravivé chez lui des souvenirs douloureux. Ce fut donc une expérience poignante sur le plan humain, surtout que les recettes du film contribueront à soutenir les hôpitaux publics.

Comment rester au même niveau, voire progresser ? Pour un acteur ayant commencé sa carrière après 50 ans, on me demande souvent si c’est une success story et si je me vois bientôt sous les projecteurs. Le problème, c’est que le nombre de productions est limité.

Le choix reste restreint, non pas à cause d’un manque de qualité mais de quantité. Je dois donc choisir mes futurs rôles avec plus de soin. J’aimerais également participer à des productions à l’échelle arabe.

Pensez-vous que le cinéma tunisien est en progrès ? Oui. Une nouvelle dynamique s’installe ces dernières années, notamment grâce au groupe Goubantini.

On devient cinéaste en tournant, en accumulant des expériences. Il faut suffisamment de productions pour bâtir un savoir-faire solide et atteindre le niveau espéré.

Tout cela se construit pierre par pierre avec les efforts de nombreux intervenants. Cependant, notre dépendance des subventions freine le développement.

De plus, le nombre réduit de salles bien équipées techniquement reste un obstacle majeur. On ne peut pas avancer avec les anciennes habitudes.

Il nous faut des investisseurs privés et des lois adaptées. Le producteur de «Jad» a d’ailleurs annoncé son intention de se lancer dans un nouveau long-métrage.

C’est cette concurrence qui tire la qualité vers le haut. Les critiques doivent aussi être constructives, valoriser les points positifs et aider à progresser.

En plus de vos rôles au cinéma et à la télévision, vous êtes très présent sur scène. Vous jouez actuellement deux pièces: «Binomi S+1», une comédie, et  «La Cloche », d’un registre tout différent.

Peut-on vous définir comme un homme de théâtre avant tout ? J’ai débuté au théâtre en 2018 avec Taoufik Jebali. J’étais alors cadre de banque et je me suis reconverti en acteur peu avant la retraite.

Les expériences se sont ensuite enchaînées. J’ai suivi plusieurs ateliers de formation avec des maîtres comme Atef Ben Hassine, Habib Sellami et Brahim Letaïef.

Ce que je fais aujourd’hui est le couronnement de ces années de travail. «Binomi S+1» est une satire. La plupart des comédiens viennent d’El Teatro qui a longtemps été ma zone de confort.

Je cherche aujourd’hui à diversifier mes expériences, à jouer avec des acteurs issus d’autres écoles. Je suis honoré que le Théâtre national tunisien ait renouvelé sa confiance en moi pour une seconde collaboration. C’est un nouveau défi à chaque fois.

Vous avez même participé à des tournées estivales avec «Danse céleste» et «Binomi S+1». Comment jugez-vous la réception du public ? Pour Binomi S+1, un grand travail de communication a été réalisé par la production.

Après deux ans d’efforts, ce succès nous a permis de jouer au Festival de Carthage. Pour d’autres pièces, il nous est arrivé de jouer à guichets fermés, mais aussi devant un public restreint.

Je pense que le problème vient d’un manque de promotion. Il faudrait une stratégie médiatique tout au long de l’année pour fidéliser le public et ne pas se contenter de la saison des festivals. Autrement, le vide sera occupé par la médiocrité.

Amal BOU OUNI

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29 éléments terroristes déférés devant la chambre criminelle spécialisée

La chambre d’accusation spécialisée dans l’examen des affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a décidé de déférer 29 éléments terroristes dangereux de la brigade terroriste « Ajnad al-Khilafa » (Les Soldats du Califat) devant le tribunal de la chambre criminelle spécialisée dans l’examen des affaires de terrorisme près le Tribunal de première instance de Tunis. Ils y seront jugés dans le cadre d’une affaire liée au ciblage d’unités militaires et à des vols commis dans les maisons de certains citoyens à Kasserine pour obtenir des provisions.

De plus, la chambre d’accusation a rejeté toutes les demandes de libération conditionnelle.

Parmi les accusés figurent deux dangereux éléments terroristes impliqués dans la fabrication et la pose de mines sur les monts Chaambi et Mghila, ainsi que dans l’égorgement de bergers.

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Liste noire pour le Hajj : quelles maladies peuvent vous empêcher de partir ?

Les autorités saoudiennes ont établi une liste de maladies qui interdisent à leurs porteurs d’effectuer le pèlerinage à La Mecque, a déclaré Anis Mezoughi, chargé de la direction générale du pèlerinage et de la Omra.
Sont concernés les fidèles souffrant d’une insuffisance d’un organe vital — notamment rénal, cardiaque ou hépatique —, de maladies pulmonaires chroniques, de troubles neurologiques ou psychiatriques graves altérant la conscience ou la mobilité, ainsi que des maladies liées à la vieillesse accompagnées de démence. Les femmes enceintes au cours des trois derniers mois de grossesse, ou présentant une grossesse à risque à tout stade, ne sont également pas autorisées à accomplir le Hajj.

Les autorités saoudiennes excluent en outre les personnes atteintes de maladies infectieuses actives pouvant menacer la santé publique dans les rassemblements, ainsi que les malades du cancer en traitement par chimiothérapie.
Anis Mezoughi a précisé, dans une déclaration à Diwan FM, que chaque pèlerin devra présenter un certificat médical attestant l’absence de ces affections, condition préalable à l’obtention du visa. La Tunisie, comme les autres pays, devra donc délivrer cette attestation aux futurs pèlerins.

La vaccination contre la méningite à méningocoque tétravalente est obligatoire, a-t-il ajouté. Concernant la Covid-19, les autorités saoudiennes recommandent d’avoir reçu au moins une dose de vaccin pour la saison 2025-2026, ou deux doses administrées entre 2021 et 2024. Les non-vaccinés devront présenter un test PCR négatif.
Le responsable a par ailleurs indiqué que le ministère tunisien de la Santé procède actuellement aux examens médicaux des candidats au pèlerinage, du 6 octobre au 6 novembre 2025, précisant qu’il s’agit de la seule instance habilitée à déterminer l’aptitude des pèlerins. Le ministère impose également d’autres critères afin de garantir que les participants soient en bonne santé avant leur départ vers les Lieux saints.

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Un des piliers de la dynamique nationale : Le sport tunisien nécessiteune réforme généralisée

Recevant, le 31 octobre dernier, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, le Chef de l’Etat a mis l’accent sur deux thèmes principaux, notamment l’état des infrastructures sportives en Tunisie, plus particulièrement le projet de réaménagement de la Cité olympique d’El Menzah dont les travaux devraient débuter à l’orée de l’année prochaine, et la réforme des structures sportives.

La Presse — Le second point discuté concerne, surtout, les structures sportives, un secteur qui nécessite, selon le communiqué de la Présidence de la République, une purge au sein du secteur qui souffre d’une situation hybride dans la mesure où le système est loin de favoriser un professionnalisme structuré tout en délaissant un amateurisme pouvant être bénéfique à  ceux qui souhaitent le pratiquer avec un esprit sain, sachant qu’un projet de loi organique relatif aux structures sportives est, actuellement, en préparation pour remédier à cette situation.

En outre, les observateurs et les experts sont convaincus qu’il faut écouter les appels réitérés quant à la nécessité de mettre un terme aux pratiques de courtage, certes en vigueur dans de nombreux championnats étrangers, mais qui, dans le cas d’espèce, se sont transformées, exemples concrets dans bon nombre de tractations, en des recrutements fictifs.

D’ailleurs, plusieurs joueurs étrangers se déplacent chez nous sous de faux arguments prétendant la passation de tests et autres examens médicaux avant de retourner dans leurs pays d’origine, après la remise, souvent, d’importantes sommes d’argent empochées par leur agent intermédiaire, plus connus sous l’appellation à connotation péjorative de “samsara”.  

De plus, le Président de la République a été franc et direct, en appelant les choses par leur nom, en précisant qu’il s’agit de pratiques nuisibles à la réputation du sport tunisien, en général dans la mesure où ces pratiques peuvent être qualifiées de “criminelles” et dont les auteurs doivent assumer, obligatoirement, leurs responsabilités.

Or, si ces agissements sont assez répandus dans les sports collectifs, plus particulièrement le football, d’autres disciplines ne cessent d’enregistrer l’émergence de grands champions qui ont réalisé de notables performances en dépit des moyens limités, ce qui augure autres réussites en vue de confirmer l’excellence des résultats et de porter haut l’étendard tunisien.

Peut-on parler, d’ores et déjà, que l’adage évoquant la “participation pour la simple participation” n’est plus de mise ? Pourquoi pas surtout si on fournit le soutien matériel nécessaire et l’encadrement technique et moral adéquats aux sports individuels, on est en droit d’espérer une meilleure présence de nos sportifs, notamment les élites, lors des compétitions régionales et internationales.

Il est utile de noter que les connaisseurs sont unanimes à mettre au banc des accusés certaines “pages facebook” tenues par des supporters ainsi que certains plateaux radio-télévisés qui attisent les tensions et jettent de l’huile sur le feu par le biais de bon nombre d’analystes et autres “chroniqueurs”. encourageant le régionalisme.

Pour revenir au dossier du stade d’El Menzah, la rencontre avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, a été une belle opportunité pour souligner le fait que ledit stade doit conserver son identité et son architecture historique, tout en y intégrant les équipements les plus modernes.

En définitive, la réforme du secteur du sport s’impose plus que jamais afin de l’assainir, et ce, aussi bien concernant la gestion des clubs, des fédérations ou le recrutement des joueurs étrangers, un domaine où les réseaux d’intermédiaires et de spéculateurs, jouent un rôle très nocif, alors que le sport tunisien, en général, devrait être basé sur la transparence, le mérite et la vocation patriotique tout en veillant à ce que “chaque compétition soit un motif de fierté nationale”.

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Tunisie : 13 gouvernorats concernés par le projet DEPOLMED pour la modernisation des réseaux d’assainissement

Le ministre de l’Environnement, Habib Obeid, a présidé, dans la matinée du lundi 3 novembre 2025, la réunion du comité de pilotage du projet “DEPOLMED”, consacrée à l’examen de l’état d’avancement du programme national d’assainissement.

Ont pris part à la rencontre Abdelmajid Bettaïeb, président-directeur général de l’Office national de l’assainissement (ONAS), ainsi que des représentants de l’Union européenne, de la Banque européenne d’investissement (BEI) et de l’Agence française de développement (AFD), partenaires techniques et financiers du projet.

Des cadres des ministères de l’Économie et de la Planification et du ministère de l’Environnement étaient également présents.

Ce projet d’envergure concerne 13 gouvernorats : Tunis, Ben Arous, Ariana, Manouba, Nabeul, Sousse, Monastir, Kairouan, Mahdia, Gabès, Tozeur, Médenine et Tataouine.

Il vise à améliorer les infrastructures d’assainissement, à renforcer la qualité de vie des citoyens et à préserver les ressources en eau.

Le projet “DEPOLMED” comprend principalement : La réhabilitation des réseaux d’assainissement sur 193 km, avec 15 000 boîtes de branchement et 21 stations de pompage ; L’extension du réseau sur 157 km supplémentaires, permettant le raccordement de 9 700 logements et la construction de 11 stations de pompage ; La réhabilitation et l’extension de la station d’épuration d’Oued Meliane (Ben Arous), d’une capacité de 90 000 m³/jour ; La modernisation de la station d’épuration de Sousse Nord/Sousse Hamdoun 2, avec une capacité de 36 000 m³/jour ; La réhabilitation de la station d’épuration d’El Jedida (Ariana), d’une capacité de 15 000 m³/jour ; Le raccordement de la ville de Sidi Thabet (Ariana) au réseau national d’assainissement.

Le ministre a souligné à cette occasion l’importance stratégique du projet “DEPOLMED” pour la Tunisie, en mettant l’accent sur l’engagement du ministère et de ses partenaires à accélérer la réalisation des travaux et à garantir une gestion durable et efficace des eaux usées au service du développement régional.

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Le ministère de l’Équipement lance 37 nouveaux projets d’infrastructure à travers le pays

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a annoncé que le budget des dépenses d’engagement de son département pour l’année 2026 s’élève à 2,218 milliards de dinars, dont 2,026 milliards seront consacrés aux dépenses de développement, représentant 93 % du total.

Cette annonce a été faite lundi 3 novembre 2025 lors d’une séance conjointe de la Commission de la planification stratégique du Parlement et de la Commission des plans de développement du Conseil national des régions et des districts, consacrée à l’examen du budget du ministère.

Le ministre a précisé que les dépenses de paiement sont estimées à 2,150 milliards de dinars, dont 1,958 milliard dédiés aux projets de développement, soit 91 % du total des paiements.

Salah Zouari a également indiqué que l’année 2026 marquera le démarrage de 37 nouveaux projets d’une valeur globale de 2,9 milliards de dinars, en plus de 79 projets actuellement en cours de réalisation, dont le coût total avoisine 4,12 milliards de dinars.

Parmi les nouveaux chantiers programmés, le ministre a cité la construction de sept ponts répartis sur six gouvernorats (Manouba, Siliana, Bizerte, Mahdia, Sfax et Kairouan) pour un montant de 30 millions de dinars.

Il a également annoncé le lancement d’un vaste programme d’entretien périodique du réseau routier classé, portant sur 716 kilomètres de routes à travers toutes les régions du pays, pour un coût de 150 millions de dinars.

En outre, Salah Zouari a révélé la création prochaine d’une Agence nationale de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, soulignant que les procédures d’approbation de la version finale du projet de révision du Code de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme sont en voie d’achèvement.

Ce texte sera bientôt promulgué sous forme de loi, a-t-il précisé.

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Cinq joyaux du patrimoine tunisien à découvrir selon le magazine GEO

Carrefour des civilisations, la Tunisie regorge de trésors archéologiques et culturels qui racontent plus de trois millénaires d’histoire.

Le magazine GEO, publication française de référence en matière de géographie, de voyage et de patrimoine, a récemment mis à l’honneur cinq sites majeurs du pays dans un article intitulé “5 sites historiques à ne pas manquer en Tunisie”.

À travers ces lieux, c’est toute la richesse d’un territoire à la croisée du monde méditerranéen et africain qui se dévoile. Créé en 1979, GEO est un magazine mensuel reconnu pour la qualité de ses reportages photographiques et de ses enquêtes de terrain.

Présent dans plus de 20 pays, il se distingue par son approche humaniste du voyage et sa mise en valeur des patrimoines matériels et immatériels.

En consacrant un dossier spécial à la Tunisie, GEO rappelle l’importance du pays dans le patrimoine universel et souligne la nécessité de préserver ses joyaux historiques.

El Jem, le Colisée africain
Symbole de la puissance romaine en Afrique, l’amphithéâtre d’El Jem, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, impressionne par ses proportions grandioses.

Construit au IIIᵉ siècle, il pouvait accueillir près de 30 000 spectateurs venus assister aux jeux du cirque. Aujourd’hui, sa silhouette majestueuse domine toujours la plaine du Sahel, témoignant du génie architectural antique.

Dougga, la cité suspendue dans le temps
Plus au nord, Dougga (l’ancienne Thugga) offre l’un des ensembles romains les mieux conservés du Maghreb. Temples, théâtre, forums et thermes se dressent dans un décor de collines verdoyantes.

Pour GEO, ce site « évoque à la fois la grandeur passée et la sérénité d’une cité oubliée ». Classé lui aussi à l’UNESCO, Dougga incarne l’alliance rare entre patrimoine et nature.

Carthage, berceau d’empires
Aux portes de Tunis, Carthage raconte les fastes d’une métropole fondée par les Phéniciens, détruite puis reconstruite par Rome.

De Byrsa à la mer, ses vestiges — thermes, ports puniques, villas et musées — retracent l’une des plus fascinantes épopées de la Méditerranée antique. GEO rappelle que « la mémoire de Carthage reste l’un des piliers de l’identité tunisienne ».


Kairouan, la lumière spirituelle du Maghreb
Fondée au VIIᵉ siècle, Kairouan est considérée comme la première ville sainte du Maghreb.

Sa Grande Mosquée, chef-d’œuvre d’architecture islamique, témoigne du rayonnement spirituel et intellectuel de la Tunisie médiévale.

Inscrite au patrimoine mondial depuis 1988, la cité séduit aussi par sa médina et son artisanat traditionnel. GEO la décrit comme « un lieu de foi et de culture où le temps semble suspendu ».

Bulla Regia, les villas sous terre
Moins connue du grand public, Bulla Regia, au nord-ouest du pays, réserve une surprise architecturale unique : ses maisons romaines à étages souterrains, conçues pour échapper à la chaleur estivale.

Mosaïques, colonnes et jardins enfouis rappellent la vie raffinée des élites locales. Un site d’une ingéniosité étonnante, mis en avant par GEO pour son authenticité et sa singularité.

À travers ces cinq lieux emblématiques, GEO célèbre une Tunisie multiple (romaine, punique, islamique) et souligne la nécessité de préserver ce patrimoine exceptionnel face au temps et à l’urbanisation.

Ces sites, déjà inscrits dans les circuits touristiques, attirent chaque année des milliers de visiteurs, curieux de remonter le fil d’une histoire qui relie l’Afrique, l’Orient et l’Occident.

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