Chaussure tunisienne : un savoir-faire reconnu par les plus grandes marques internationales
L’industrie tunisienne de la chaussure, reconnue depuis des décennies par les plus grandes marques mondiales pour son savoir-faire, traverse une crise profonde. Wajdi Dhouib, président de la Chambre nationale des artisans du cuir et de la chaussure, tire la sonnette d’alarme : le secteur étouffe sous le poids d’une concurrence déloyale qui échappe à toute fiscalité. Intervenant sur les ondes de Diwan FM, M. Dhouib a rappelé que la Tunisie figure parmi les pionniers mondiaux de la chaussure depuis les années 1980. La qualité intrinsèque du produit tunisien demeure indéniable : les marques les plus prestigieuses de la planète continuent de s’appuyer sur la production locale. Le président de la Chambre balaie toute perception contraire et affirme avec conviction que la chaussure tunisienne possède toutes les capacités pour rivaliser avec les enseignes les plus renommées. Pourtant, ce patrimoine industriel fait face à une « équation impossible » engendrée par des pratiques frauduleuses qui gangrènent le marché. M. Dhouib pointe du doigt trois failles majeures. D’abord, les droits de douane acquittés par certains importateurs s’avèrent dérisoires. Ensuite, des chaussures franchissent les frontières sans s’acquitter d’aucune taxe. Enfin, les articles d’occasion inondent le marché tunisien dans les mêmes conditions d’opacité fiscale. Cette évasion fiscale généralisée sur les importations illégales place les producteurs nationaux dans une impasse. Privée d’un terrain de jeu équitable, la chaussure tunisienne se retrouve sans débouchés commerciaux face à une concurrence profondément faussée.
Enregistrer une conversation sans consentement : jusqu’à 5 ans de prison et 500 000 dinars d’amende L’enregistrement ou le filmage d’individus sans leur consentement préalable constitue une infraction à la législation tunisienne en matière de protection de la vie privée, passible de sanctions pénales. Me Anis Zine, avocat à la Cour de cassation, a détaillé le 2 novembre 2025 sur les ondes de Diwan FM le cadre juridique applicable à l’enregistrement non autorisé de conversations. La législation tunisienne prévoit des sanctions pénales pour ce type d’infraction. Les peines d’emprisonnement peuvent atteindre cinq ans. Des sanctions financières s’ajoutent aux peines privatives de liberté. Les amendes prévues pour cette infraction peuvent s’élever jusqu’à 500 000 dinars. L’avocat a également mentionné l’existence de peines complémentaires dans l’arsenal juridique applicable. Selon les explications de l’avocat, tout enregistrement d’image ou de voix nécessite une autorisation préalable de la personne concernée. L’absence de consentement rend l’acte illégal. L’intervenant a expliqué que la loi vise notamment à protéger les personnes qui pourraient se trouver en situation de vulnérabilité lors d’une conversation.L’infraction est caractérisée lorsque l’enregistrement est suivi d’une exploitation des propos captés. La publication ou l’utilisation ultérieure de ces enregistrements, quel que soit leur contenu, constitue une circonstance aggravante au regard de la législation sur la protection de la vie privée et des libertés individuelles. S.M
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