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Khaled Ben Yahia nommé entraîneur d’Al Ittihad SC (Libye)

Le club libyen Al Ittihad SC a officialisé, jeudi, la nomination du technicien tunisien Khaled Ben Yahia au poste d’entraîneur principal de son équipe première.

L’annonce a été publiée sur la page officielle du club tripolitain, qui a salué l’arrivée de son nouveau coach :

« Bienvenue, Khaled Ben Yahia ! Nous lui confions la direction technique de notre équipe, confiants en ses compétences et sa vaste expérience pour nous conduire vers la stabilité et les succès. Ensemble, nous ouvrons un nouveau chapitre de réussites. »

Ce message traduit la volonté du club d’entamer une nouvelle phase sportive sous la houlette d’un entraîneur reconnu dans la région maghrébine.

Un parcours riche en expériences

Âgé de 65 ans, Khaled Ben Yahia est une figure emblématique du football tunisien et maghrébin. Ancien défenseur international, il s’est illustré sous les couleurs de l’Espérance Sportive de Tunis, club avec lequel il a construit l’essentiel de sa carrière de joueur avant d’y revenir à plusieurs reprises comme entraîneur.

Sous sa direction, l’Espérance a remporté deux championnats de Tunisie et deux Coupes de Tunisie, confirmant son statut de bâtisseur et de formateur d’équipes compétitives.

Des succès confirmés à l’étranger

Avant de rejoindre Al Ittihad SC, Khaled Ben Yahia avait pris les rênes du Mouloudia Club d’Alger (MCA). Avec le club algérien, il a ajouté à son palmarès un titre de champion d’Algérie et la Supercoupe 2024, deux succès qui ont renforcé sa réputation de technicien expérimenté et méthodique.

Sa mission à Tripoli consistera désormais à stabiliser une formation ambitieuse, désireuse de retrouver le sommet du championnat libyen et de se distinguer sur la scène continentale.

Un nouvel élan pour Al Ittihad SC

Avec cette nomination, Al Ittihad SC cherche à consolider sa place parmi les grands clubs d’Afrique du Nord. En misant sur l’expérience de Ben Yahia, les dirigeants espèrent construire un projet durable, basé sur la rigueur et la continuité technique.

Le technicien tunisien s’apprête ainsi à ouvrir un nouveau chapitre de sa carrière, animé par le défi de reproduire ses succès passés dans un environnement footballistique en pleine reconstruction.

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TRENDS | Afrique du Nord & Monde arabe : Arabie Saoudite, Soudan, Libye, Turquie, industrie musicale

TRENDS MENALa veille de ces dernières 48 h montre un virage fort vers l’économie et l’investissement (train luxe Arabie Saoudite, réforme Argentine), un usage accru des réseaux sociaux comme baromètre de l’actualité (#Milei, #Turk), et des tensions diplomatiques géopolitiques toujours vives (Chine-USA, Libye-Turquie, Turquie-Israël). Dans la région Afrique du Nord/Monde arabe, les thématiques de liberté de la presse et de redéfinition géopolitique maritime gagnent en visibilité.

Dévoilement du train ultra-luxe « Dream of the Desert » en Arabie Saoudite
Synthèse : Le projet, déjà cité mondialement, mobilise aussi l’attention dans le monde arabe comme signe d’une transformation économique régionale.

Dynamique : en hausse
Hashtags/Keywords : #ArabieSaoudite #TrainLuxe #Vision2030 | tourisme, luxe MENA, diversification
Vu sur : Arab News

Détention du journaliste soudanais Muammar Ibrahim à El-Fasher (Soudan)
Synthèse : Le journaliste a été arrêté lors d’un reportage sur la situation à El-Fasher, ravivant le débat sur la liberté de la presse au Soudan.

Dynamique : en hausse
Hashtags/Keywords : #Soudan #LibertéDePresse #ElFasher | conflit, droits humains, journalisme
Vu sur : Al Jazeera

Coopération et tensions maritimes entre la Libye et la Turquie : zone économique exclusive et ressources
Synthèse : Un nouvel accord libyen-turc, suivi d’une réaction d’Égypte, marque une phase de redéfinition des frontières maritimes en Méditerranée.

Dynamique : émergent
Hashtags/Keywords : #Libye #Turquie #ZEELibye | énergie, géopolitique méditerranéenne, EEZ
Vu sur : Wikipedia

Sujets liés à l’actualité politique régionale sous-médiatisés mais en mouvement : exemple Turquie/Israël
Synthèse : La Turquie est dans la ligne de mire diplomatique alors que l’annonce de non-acceptation de forces turques dans une future mission à Gaza relance les tensions.

Dynamique : en hausse
Hashtags/Keywords : #Turquie #Israël #Gaza | Moyen-Orient, diplomatie, sécurité
Vu sur : Reuters Middle East

Tendance tourisme & culture au Maghreb/MENA : croissance de l’industrie musicale
Synthèse : Une étude révèle que la région MENA connait une croissance forte de son industrie musicale (+22,8 % en 2024) ; même si l’étude date de quelques mois, le sujet reste cité dans les débats culturels régionaux.

Dynamique : en hausse (mais légèrement moins immédiate)
Hashtags/Keywords : #MENA #Musique #IndustrieCulturelle | culture, économie créative, jeunesse
Vu sur : IFPI / BeatPortal

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Non, Sarkozy n’est pas innocent

L’ex-Président français Nicolas Sarkozy est en prison depuis le 21 octobre 2025. Il a été jugé coupable d’association de malfaiteurs en vue de préparer un délit de corruption, condamné à 5 ans de prison et incarcéré. Depuis son jugement, il crie son innocence, s’indigne, proteste et dénonce une justice partisane et politique, relayé en cela par les médias mainstream qui insistent sur l’affaiblissement de l’État de droit et soulignent les relaxations prononcées par le tribunal de Paris concernant trois chefs d’accusation à savoir la corruption passive, le recel de détournement de fonds publics et le financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007.

Salem Sahli *

Eu égard au caractère exceptionnel et historique de cet événement, j’ai pris la peine de lire l’intégralité du jugement du tribunal de Paris.

Voici les principaux points qui ont retenu mon attention et qui réfutent à mon sens l’affirmation que Sarkozy est innocent des crimes qui lui sont reprochés :

Financement illégal : le texte du jugement confirme l’arrivée d’argent libyen liquide au siège de campagne de Sarkozy, arguant que le caractère occulte du financement est précisément ce qui le rend difficile à prouver de manière parfaite. Il insiste sur le fait que le délit est la «tricherie avec la démocratie», et non l’enrichissement personnel.

Corruption : le document réfute l’idée que Sarkozy n’a rien à se reprocher car il n’aurait pas directement rencontré Abdellah Senoussi, responsable de la sécurité intérieure sous Kadhafi et son bras droit, comparant sa position à celle d’un chef d’entreprise donnant des ordres. En effet, un chef d’entreprise n’a pas besoin de livrer la drogue lui-même pour diriger un cartel. Sarkozy a été condamné comme «donneur d’ordre probable» de l’entente. Il rappelle que les actes, et non les personnes, sont jugés, soulignant la gravité des faits (entente avec un terroriste, financement occulte).

«C’est une attaque contre la France ! » : cette affirmation dont Sarkozy et ses sbires se gargarisent ne tient pas la route. «Attaquer la France», c’est négocier avec un terroriste condamné pour avoir tué 54 Français. «Défendre la France», c’est faire en sorte que nul ne soit au-dessus des lois. Ne pas oublier que la France a condamné M. Senoussi par contumace, en 1999, à la réclusion criminelle à perpétuité pour son rôle dans l’attentat du DC-10 d’UTA qui a coûté la vie à 170 passagers. 

«Les autres le font aussi» : la banalisation du crime par la comparaison «les autres le font aussi» est le premier pas vers l’impunité générale. En démocratie, on ne se compare pas aux pires, on juge les actes, pas les personnes. Et ici, les faits sont gravissimes : entente avec un terroriste et tentative de financement occulte.

«Sarkozy est victime d’une cabale médiatique» : les médias n’ont pas condamné Sarkozy. Les juges, oui. Et ils l’ont fait en le relaxant sur trois chefs d’accusation. Et confondre presse et justice, c’est brouiller les rôles essentiels d’une démocratie. Certes, Sarkozy a le droit de se défendre, mais se défendre, c’est contester les preuves en appel et non pas attaquer la justice, dire que les juges «haïssent la France» ou appeler à la défiance. On peut contester les preuves lors d’un procès sans pour autant s’en prendre aux institutions. Instrumentaliser le droit de se défendre pour saper la légitimité des institutions, c’est jouer avec le feu démocratique.

L’État de droit implique justement qu’un ancien président soit jugé comme n’importe quel citoyen. Sarkozy, garant de la Constitution, devrait le savoir mieux que quiconque. L’utilisation perfide des mots de la démocratie pour la miner de l’intérieur est un jeu dangereux, une manipulation sémantique qui peut mener aux coups d’État.

En définitive, la morale de cette histoire est que personne n’est au-dessus des lois, et que les tentatives d’instrumentaliser la politique, le patriotisme ou l’État de droit pour échapper à la justice constituent un danger pour la démocratie.

* Médecin.

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Poursuite des tragédies migratoires au large de la Tunisie

Les tragédies migratoires au départ de la Tunisie se suivent et se ressemblent, avec leurs lots de morts sans sépultures. Selon les données de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), depuis 2014, au moins 32 803 personnes sont mortes ou ont disparu sur la route migratoire de la Méditerranée centrale, entre les côtes tuniso-libyennes et celles de l’Italie. (Ph. Khaled-Nasraoui. Sauvetage de migrants par la garde maritime tunisienne).

Latif Belhedi

Au moins 40 migrants subsahariens, dont plusieurs nouveau-nés, ont perdu la vie après le naufrage de leur embarcation de fortune au large de Salakta, dans le gouvernorat de Mahdia. Il s’agit de la dernière tragédie en datedans ces eaux, près d’une semaine après une autre tragédie qui a coûté la vie à plus de 12 personnes dans cette zone maritime particulièrement dangereuse.

Environ 70 personnes étaient entassées à bord de cette petite embarcation surpeuplée. Selon Mosaïque, citant le porte-parole du tribunal de Mahdia, Walid Chatrbi, une trentaine de migrants avaient été secourus par les garde-côtes et le parquet tunisien a ouvert une enquête sur cet incident.

Des cercueils flottants

Les tragédies de ce genre sont souvent causées notamment par les conditions de mer difficiles, mais surtout par la mauvaise qualité des embarcations elles-mêmes fournies par les trafiquants d’êtres humains, des bateaux ou des navires le plus souvent instables, construits presque entièrement à partir de plaques de métal soudées à la hâte avant d’être lancés, à tel point qu’ils deviennent de véritables cercueils flottants.

La Tunisie, dont les côtes se trouvent par endroits à moins de 150 kilomètres de Lampedusa, avec la Libye voisine, a été l’un des principaux points de départ d’Afrique du Nord pour les migrants tentant de rejoindre l’Europe ces dernières années.

Selon l’agence italienne Ansa, au moins sept débarquements ont été enregistrés à Lampedusa ces dernières heures : trois au départ de Sfax et Sidi Mansour en Tunisie, et les autres de Zwara, Homs et Tripoli en Libye. Au total, 326 migrants sont arrivés sur l’île lors de ces sept débarquements – des Égyptiens, des Somaliens, des Bangladais et des Pakistanais –, dont les 17 personnes débarquées du navire Dattilo avec sept corps à bord, décédées lors du naufrage entre le 16 et le 17 octobre et repêchées ultérieurement.

L’argent des passeurs

En 2023, la Tunisie a signé un accord de 255 millions d’euros avec l’Union européenne (UE), dont près de la moitié a été consacrée à la lutte contre l’immigration clandestine, ce qui a entraîné une forte baisse des départs vers l’Italie. Depuis début 2025, selon le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), 55 976 personnes ont débarqué sur les côtes italiennes, soit une augmentation de 2% par rapport à l’année précédente, la grande majorité (49 792) en provenance de Libye et le reste (3 947) de Tunisie, rapporte l’AFP, citée par Ansa.

Début avril, les autorités tunisiennes ont commencé à démanteler les camps informels de migrants près de Sfax, qui abritaient environ 20 000 personnes. Fin mars, le président Kaïs Saied a appelé l’OIM à intensifier ses efforts pour assurer le «rapatriement volontaire» des migrants en situation irrégulière dans le pays.

Ces rapatriements se poursuivent à un rythme soutenu, mais les migrants rapatriés jusque-là représente un faible taux par rapport à ceux qui rêvent toujours de partir en Europe, survivent difficilement dans des conditions lamentables en attendant de ramasser la somme nécessaire pour payer les passeurs.

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Tunis et Tripoli s’accordent sur une feuille de route économique commune

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a reçu ce mercredi au Palais de la Kasbah le ministre libyen de l’Économie et du Commerce, Mohamed Al-Houij, dans le cadre d’une visite de travail consacrée au suivi des recommandations de la commission commerciale mixte tuniso-libyenne tenue à Tripoli en décembre 2024.

Lors de la rencontre, Sarra Zaâfrani Zenzri a réaffirmé la volonté de la Tunisie de renforcer ses liens économiques avec la Libye, tout en saluant les relations historiques et fraternelles entre les deux peuples. Elle a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les recommandations issues des précédentes réunions, afin de surmonter les obstacles et de consolider l’intégration économique entre les deux pays.

La cheffe du gouvernement a souligné l’importance d’une nouvelle dynamique économique, fondée sur une feuille de route conjointe visant à diversifier les échanges et à développer des partenariats stratégiques vers le marché africain, notamment à travers les opportunités offertes par le COMESA et la ZLECAf.

Position tunisienne sur la situation en Libye

Sur le plan politique, Sarra Zaâfrani Zenzri a rappelé la position de principe de la Tunisie : le règlement de la crise libyenne doit être exclusivement libyo-libyen, sans ingérence étrangère. Elle a souligné que la sécurité des deux pays est indissociable et que les défis communs nécessitent une action concertée pour préserver la stabilité régionale.

De son côté, Mohamed Al-Houij a exprimé la volonté de la Libye de hisser la coopération bilatérale à un niveau supérieur, en misant sur la complémentarité économique et la facilitation du commerce frontalier. Il a mis l’accent sur l’importance d’harmoniser les normes, de numériser les procédures administratives et de stimuler le secteur privé, afin de fluidifier les échanges et d’améliorer l’accès conjoint au marché africain.

Feuille de route et mécanisme de suivi

Le ministre tunisien du Commerce, Samir Abid, a présenté les résultats de la réunion technique tenue la veille, qui a permis d’aboutir à un accord sur l’unification des normes et la création d’un mécanisme permanent de suivi des échanges commerciaux.

Les deux parties se sont engagées à poursuivre un travail commun régulier pour concrétiser les objectifs fixés et donner un nouvel élan à la coopération tuniso-libyenne.

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Démantèlement d’un réseau international de trafic de stupéfiants entre la Libye et la Tunisie

Démantèlement d’un réseau international de trafic de stupéfiants entre la Libye et la Tunisie

La brigade centrale anti-stupéfiants de la section des recherches de la Garde nationale à Laouina a mis fin aux activités d’un réseau criminel opérant entre la Libye et la Tunisie. Cinq individus ont été arrêtés dans les gouvernorats de Sousse et Kairouan, lors d’une opération ayant permis la saisie d’un kilogramme de cocaïne. Les forces […]

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Tunisie-Libye: vers une collaboration économique renforcée

Lors d’une réunion ministérielle tuniso-libyenne, le ministre libyen de l’Économie, Mohamed Al-Hweij, a souligné l’importance de diversifier et d’intensifier les échanges commerciaux entre les deux pays. Il a évoqué la promotion mutuelle des produits tunisiens et libyens et la création de partenariats pour mieux exploiter les marchés africains ensemble. La Libye cherche à approfondir ses liens économiques avec la Tunisie, notamment dans les domaines du commerce, des investissements et du partenariat.

Cette coopération renforcée, selon Al-Hweij, nécessite des préparations adéquates pour les futures rencontres, ainsi que l’implication des secteurs privés, des chambres de commerce et des forums d’affaires tuniso-libyens. Ces acteurs sont essentiels pour dynamiser les relations économiques bilatérales et faire face aux défis actuels.

De son côté, le ministre tunisien du Commerce, Samir Abid, a insisté sur l’importance de suivre de près les progrès des échanges commerciaux. Il a également souligné la nécessité de lever les obstacles existants qui freinent le développement des relations économiques entre les deux pays.

Ainsi, la Tunisie et la Libye ont exprimé leur volonté commune de renforcer leur coopération économique pour établir une relation plus solide et durable, tout en identifiant et en surmontant les obstacles qui pourraient entraver ce partenariat.

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France | Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé

Ce mardi 21 octobre 2025 restera dans les annales de la Ve République française. L’ancien président Nicolas Sarkozy a été incarcéré à la prison de la Santé, à Paris, près d’un mois après sa condamnation à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans le dossier du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.

Djamal Guettala

L’ancien chef d’Etat a quitté son domicile à pied, main dans la main avec son épouse Carla Bruni. A l’appel de sa famille, une centaine de partisans se sont réunis devant sa demeure pour venir le soutenir. La foule l’a acclamé à sa sortie, scandant «Nicolas ! Nicolas !» ou «Libérez Nicolas !».

Une image inédite : celle d’un ex-chef d’État ouvrant lui-même la portière d’un véhicule officiel, direction la prison, où il est arrivé vers 10 heures locale, sous l’œil des caméras.

Un important dispositif de sécurité avait été mis en place et une cinquantaine de surveillants s’étaient réunis en début de matinée pour dénoncer la surpopulation carcérale.

Une demande de mise en liberté a été formulée par les avocats de l’ancien chef d’Etat dès son incarcération. La justice aura deux mois pour trancher, même si le délai devrait être plus court. «Quoi qu’il arrive», ce sera «trois semaines, un mois de détention», a estimé son avocat Christophe Ingrain

Le symbole de la prison de la Santé

Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris avait prononcé un jugement d’une sévérité rare : cinq ans ferme, dont trois assortis d’un mandat de dépôt provisoire. Sarkozy devient ainsi le premier président français de la Ve République à être incarcéré.

Il a été reconnu coupable d’avoir sciemment laissé ses collaborateurs rencontrer à Tripoli un dignitaire du régime de Mouammar Kadhafi pour discuter d’un financement occulte de sa campagne présidentielle de 2007. L’ancien chef de l’Etat a fait appel et se dit innocent.

Le choix de la prison de la Santé n’est pas anodin : c’est là que furent enfermés, jadis, les figures du grand banditisme, mais aussi des politiques condamnés pour corruption.

Sarkozy a été placé dans le quartier d’isolement, sous haute surveillance. Selon l’administration pénitentiaire, il bénéficiera de «conditions sécurisées adaptées à son statut», c’est-à-dire une cellule individuelle, des promenades séparées, et un régime de visites encadré.

Cette incarcération s’effectue malgré l’appel interjeté par ses avocats, puisque le tribunal a ordonné l’exécution immédiate de la peine.

Une onde de choc politique

Cette entrée en détention provoque un séisme dans la classe politique française. Les partisans de l’ancien président dénoncent un «acharnement judiciaire» et un «procès politique».

À l’inverse, une partie de l’opinion publique y voit la preuve que la justice peut atteindre les puissants, signe d’une démocratie capable de juger ses dirigeants.

Le contraste est saisissant entre l’homme qui fut le symbole du pouvoir fort et celui qui doit aujourd’hui répondre comme un citoyen ordinaire devant la loi.

L’affaire Sarkozy dépasse les frontières françaises. Dans les pays du Maghreb, notamment en Tunisie et en Algérie, où la relation franco-libyenne et le rôle de la France dans la chute de Kadhafi restent sensibles, cette incarcération réactive de nombreux débats.

Beaucoup y voient une «revanche posthume» de Kadhafi et le retour de la mémoire du «dossier libyen», marqué par les promesses financières et les complicités politiques entre Paris et Tripoli dans les années 2000.

Le cas Sarkozy rappelle aussi les affaires qui ont entaché d’autres dirigeants européens, de Silvio Berlusconi à Mariano Rajoy, témoignant d’un temps nouveau où la justice rattrape le pouvoir.

Un président déchu, une République éprouvée

L’image de Sarkozy entrant à la Santé restera celle d’une chute spectaculaire. Mais elle marque aussi un tournant : celui d’une justice française qui, après des décennies de prudence vis-à-vis des «grands», affirme désormais son indépendance.

Reste à savoir si cette page ouverte par la «détention Sarkozy» relèvera de la purge morale d’une démocratie ou du règlement de comptes d’un système qui se défend.

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Yokohama : La coopération tuniso-libyenne passée en revue en marge de la TICAD 9

En marge de la 9ᵉ Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), la cheffe du gouvernement tunisien, Sarra Zaâfarani Zenzri, a rencontré jeudi à Yokohama le président de la délégation libyenne et membre du Conseil présidentiel, Abdallah al-Lafi. Les deux responsables ont convenu de consolider la coopération bilatérale dans tous les domaines.

La réunion a permis de passer en revue plusieurs dossiers de coopération tuniso-libyenne, dans les domaines économique, sécuritaire et social. Les deux parties ont exprimé leur volonté commune de hisser le partenariat à un niveau stratégique, au service des intérêts mutuels des deux peuples.

Sarra Zaâfarani Zenzri et Abdallah al-Lafi se sont félicités des relations fraternelles entre Tunis et Tripoli, qualifiées d’« exemplaires », et ont affirmé leur détermination à élargir ce partenariat dans un esprit de solidarité et de complémentarité régionale.

La 9ᵉ édition de la TICAD se tient du 20 au 22 août au Centre de conférences de Yokohama, au Japon. Cet événement, qui réunit chefs d’État, gouvernements et organisations internationales, constitue une plateforme de dialogue et de partenariats en faveur du développement durable du continent africain.

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Tunisie – Libye : Quand on improvise une station de bus internationale !

Peut-on improviser une station de bus internationale ? En principe, la réponse devrait être négative et pourtant sous nos cieux pareille acrobatie est possible.

Près du parc de l’Espérance Sportive de Tunis, non loin de l’avenue Mohamed V, une station « sauvage » a vu le jour depuis plusieurs mois et semble durablement installée.

Chaque jour, des dizaines de bus en direction de la Libye y prennent leur départ sans qu’il n’y ait aucune indication sur l’existence d’une station.

Pas d’abribus, pas de bancs publics et naturellement pas de corbeilles pour les déchets de toutes sortes jetés à même la maigre pelouse.

Ne peut-on offrir mieux à nos visiteurs libyens ? Pourquoi ne pas installer cette station dans une partie du parking municipal voisin ? Pourquoi tous ces immondices sur la voie publique ? Est-ce pour donner raison à ceux qui disent que Tunis est devenue une poubelle à ciel ouvert ?

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Tunisie – Libye : Convergence de vues

Le président Kaïs Saïed a reçu, lundi 18 août 2025, son homologue libyen Mohamed Younes El-Manfi à Tunis. Une rencontre placée sous le signe du renforcement des relations bilatérales et de la sécurité commune, mais aussi de la solidarité avec la cause palestinienne face aux crimes de l’occupation.

Le chef de l’État tunisien a reçu son homologue libyen dès son arrivée à l’aéroport de Tunis-Carthage, avec les honneurs militaires, avant de tenir une séance de travail au palais présidentiel.

Les deux dirigeants ont réaffirmé la solidité des liens historiques unissant les peuples tunisien et libyen, ainsi que leur volonté commune de développer la coopération dans tous les domaines, en insistant sur l’importance d’accélérer les projets conjoints pour surmonter les difficultés actuelles.

Kaïs Saïed a souligné que la sécurité de la Tunisie est intrinsèquement liée à celle de la Libye, estimant que les défis communs doivent être relevés dans une approche coordonnée.

Le président tunisien a rappelé la position constante de son pays en faveur d’une solution « libyenne-libyenne », excluant toute ingérence étrangère et reconnaissant au peuple libyen le droit exclusif de décider de son avenir.

La rencontre a également abordé la situation en Palestine. Kaïs Saïed a dénoncé les crimes de guerre commis par l’occupation israélienne, évoquant les dizaines de milliers de victimes et la politique de famine imposée aux civils. Il a réitéré le soutien de la Tunisie au droit inaliénable du peuple palestinien à établir un État souverain avec Al Qods pour capitale.

La visite intervient dans un contexte régional marqué par l’instabilité persistante en Libye et l’escalade des violences à Gaza. Tunis et Tripoli, liées par des relations économiques, sociales et sécuritaires profondes, cherchent à coordonner davantage leurs positions face aux défis communs.

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Le président du Conseil libyen Mohamed Al-Manfi en visite officielle en Tunisie

La présidence tunisienne a annoncé que Mohamed Younes Al-Manfi, président du Conseil présidentiel libyen, effectue ce lundi 18 août 2025 une visite officielle en Tunisie. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations historiques et fraternelles entre les deux pays voisins.

Selon un communiqué publié par la Présidence de la République sur sa page officielle, le président du Conseil présidentiel libyen est attendu à Tunis pour une visite officielle. Aucune précision n’a encore été donnée sur le programme de la journée, mais les discussions devraient porter sur la coopération bilatérale et la consolidation des liens tuniso-libyens.

La présidence tunisienne a souligné le caractère fraternel et historique des relations entre la Tunisie et la Libye. Cette visite est perçue comme un nouveau signal de rapprochement entre les deux pays, dans un contexte régional où les dossiers de sécurité, de migration et d’économie sont au cœur des préoccupations.

La Tunisie et la Libye entretiennent des liens étroits, marqués par des échanges économiques et humains constants. La Libye reste l’un des premiers partenaires commerciaux de la Tunisie, tandis que Tunis accueille régulièrement des réunions de concertation politique et diplomatique pour accompagner la transition libyenne.

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La Tunisie ouvre un consulat général à Benghazi, en Libye

Un décret gouvernemental n°385 de l’année 2025, daté du 4 août 2025, a été publié au Journal officiel de la République tunisienne, portant sur la création d’un consulat général de la République tunisienne dans la ville de Benghazi, en Libye.

Cette décision, désormais officielle, prend effet dès sa publication au Journal officiel. Elle marque un tournant diplomatique important dans les relations tuniso-libyennes, en particulier avec l’Est libyen, dont Benghazi est la principale métropole.

L’ouverture de cette représentation consulaire vise à renforcer la présence diplomatique tunisienne en Libye, faciliter les démarches administratives des ressortissants tunisiens vivant ou travaillant dans cette région, et accompagner les entreprises tunisiennes qui cherchent à investir ou à opérer dans l’Est libyen.

Cette décision intervient également dans un contexte de stabilisation progressive en Libye, où les relations bilatérales avec la Tunisie se renforcent, tant sur le plan politique qu’économique.

Lire aussi : Mohamed Ali Nafti au Caire pour une réunion clé sur la crise libyenne

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Une offre libyenne de 70 milliards de dollars à Trump

En pleine recomposition des équilibres diplomatiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les États-Unis semblent vouloir marquer un retour économique fort en Libye. C’est du moins ce qu’a laissé entendre Massad Boulos, conseiller spécial du président américain Donald Trump pour les affaires africaines et moyen-orientales, lors de sa visite officielle à Tripoli le mercredi 23 juillet 2025.

Au terme de son entretien avec le chef du Gouvernement d’union nationale libyen, Abdelhamid Dbeibah, Boulos a qualifié la rencontre de « fructueuse » et a exprimé, dans un message publié sur la plateforme X, la volonté de Washington de « renforcer les accords commerciaux entre les deux pays ». Le conseiller a souligné la nécessité de restaurer le calme, prévenir les violences et relancer le dialogue politique dans le cadre d’une coopération bilatérale tournée vers la stabilité et la prospérité des deux peuples.


En coulisse, le Gouvernement d’union nationale a présenté aux États-Unis un vaste plan de partenariat économique d’une valeur estimée à 70 milliards de dollars, selon la plateforme officielle « Hokoometna ». Ce plan inclut des projets prêts à l’investissement dans des secteurs clés : énergie, mines, électricité, télécommunications et infrastructures. Objectif affiché : permettre une entrée directe, structurée et durable des capitaux américains sur le marché libyen.

Massad Boulos, qui s’est montré réceptif à cette proposition, a confirmé le soutien de l’administration Trump aux efforts de stabilisation de la Libye et son intérêt pour une coopération stratégique accrue avec le gouvernement en place.

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