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Bourse de Tunis : le Tunindex gagne 24,6 % à fin septembre 2025

L’indice de référence de la Bourse de Tunis, le Tunindex, a terminé le troisième trimestre 2025 sur une progression de 24,62 %, selon les données publiées par la place financière. À la même période de 2024, l’indice affichait une hausse de 13,77 %, traduisant une accélération marquée du marché tunisien sur un an.

Tunindex20 en forte hausse

L’indice Tunindex20, regroupant les vingt plus grandes capitalisations, a suivi la même tendance haussière. Il a enregistré une performance de 26,43 % à fin septembre 2025, contre 15,71 % à la même période de 2024. Cette évolution reflète une progression soutenue des valeurs phares de la cote tunisienne.

Dix secteurs dans le vert

Sur les douze indices sectoriels suivis par la Bourse de Tunis, dix ont clôturé le troisième trimestre sur des performances positives. Les meilleures hausses ont concerné le secteur des Services aux consommateurs et celui de la Distribution, chacun en progression de 54,42 %, ainsi que le secteur des Services financiers, en hausse de 39,65 %.

Bâtiment et industries en repli

Deux secteurs ont toutefois affiché des résultats négatifs. L’indice du Bâtiment et Matériaux de construction a reculé de 4,94 %, tandis que l’indice des Industries a enregistré une baisse de 1,61 %. Ces replis modèrent légèrement la performance globale du marché, restée néanmoins largement orientée à la hausse sur les neuf premiers mois de l’année.

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Des chercheurs montrent qu’un fœtus peut déjà reconnaître une langue étrangère avant la naissance

Peut-on commencer à se familiariser avec une nouvelle langue… avant même d’être né? Une équipe de chercheuses en neuropsychologie vient de montrer que oui: faire entendre à un fœtus une langue étrangère quelques semaines durant la grossesse suffirait à moduler ses réseaux cérébraux du langage. Dès les premières heures de vie, le traitement de la langue étrangère à laquelle il a été soumis suivrait le même patron que le traitement de sa langue maternelle, alors qu’une langue avec laquelle le nouveau-né n’aurait jamais été en contact serait traitée différemment dans son cerveau.

Cette étude a bénéficié d’une subvention du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada. Elle a fait l’objet d’un article scientifique dans la revue Communications Biology dont les auteures principales sont Andréanne René et Laura Caron-Desrochers, doctorantes en psychologie à la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal, dirigées par la professeure Anne Gallagher.

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Tunisie : trois échéances fiscales à connaître pour novembre 2025

La Direction générale des impôts a fixé trois échéances fiscales pour le mois de novembre 2025, concernant les personnes physiques et morales, afin de respecter les obligations déclaratives et de paiement.

Dates clés à retenir

  • 17 novembre 2025 : dépôt de la déclaration mensuelle pour les personnes physiques.

  • 20 novembre 2025 : date limite pour les personnes morales soumises au système de télédéclaration et de télépaiement.

  • 28 novembre 2025 : dépôt des déclarations pour les personnes morales non soumises à la télédéclaration.

Recommandations de la Direction générale des impôts

La Direction générale des impôts rappelle que ces dates représentent la fin des délais légaux pour le dépôt des déclarations. Elle recommande toutefois aux contribuables de s’acquitter de leurs obligations avant ces échéances afin d’éviter :

  • les files d’attente dans les bureaux des recettes des finances,

  • et la surcharge du système informatique.

Ces mesures visent à fluidifier le processus fiscal et à garantir le respect des délais légaux, tout en offrant un meilleur service aux contribuables.

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Formation professionnelle en Tunisie : 1,06 milliard de dinars alloués en 2026

Le budget du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle pour l’année 2026 est estimé à environ 1, 06 milliard de dinars, contre 1, 01 milliard de dinars en 2025, soit une hausse de 5%, a annoncé, vendredi, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Riadh Chaouad au cours d’une séance conjointe au parlement entre la commission de l’éducation, de la formation professionnelle, de la recherche scientifique, de la jeunesse et des sports à l’assemblée des représentants du peuple (ARP) et la commission des services et du développement social au conseil national des régions et des districts.

Le budget de 2026 est réparti entre les dépenses salariales (463 286 millions de dinars) les dépenses de gestion (50 370 millions de dinars) et les dépenses d’intervention (546 560 millions de dinars) alors que 3,9 millions de dinars sont réservés à l’investissement, contre 8,9 millions de dinars en 2025.

Le ministre de l’emploi a souligné que l’enveloppe budgétaire prend en compte les priorités nationales pour soutenir le marché de l’emploi et améliorer l’employabilité.

Une enveloppe de 494 324 millions de dinars a été allouée au programme de formation professionnelle, 383 159 millions de dinars au programme de l’emploi, 161 300 millions de dinars au programme de développement de l’initiative privée et 15 117 millions de dinars au programme de leadership.

Le ministre de l’emploi a passé en revue les réalisations accomplies par le ministère en 2025, relevant l’augmentation des offres de formation pour la session de septembre 2025 soit 23 705 postes de formation, avec l’acceptation d’environ 21 mille nouveaux apprenants d’ici la fin de l’année.

Le ministère a généralisé la formation au niveau de la certification de compétence en 2025, créé de nouvelles spécialités telles que la spécialité  “accompagnant de vie” et mis à jour 30 programmes de formation, mise à part l’élaboration d’un nouveau concept pour les centres de jeunes filles rurales, a-t-il affirmé.

Il a ajouté que son département a élaboré un projet de code de conduite national pour les  compétences et les certifications en vue d’établir un système de reconnaissance mutuelle des certificats et de créer une base de données actualisée pour la formation professionnelle au profit des demandeurs de formation, des employeurs, professionnels et formateurs.

Le ministère est parvenu à satisfaire les demandes d’inscription dans les filières de formation professionnelle, avec un taux de 84 pc dans les filières de l’agence tunisiennes de formation professionnelle en 2025, contre 73,4 pc en 2024, a-t-il relevé.

Il a également noté une légère diminution du taux de décrochage dans les centres de formation, qui est passé à 16% en 2025, contre 16,8 pc en 2024, avec un objectif de le réduire à 15,5%.

Concernant la formation continue et les promotions, Chaouad a indiqué que le nombre d’entreprises économiques bénéficiant des mécanismes de formation continue a atteint environ 3 mille en 2025, contre 2600 en 2024, avec un objectif d’atteindre 3 230 entreprises au cours de l’année prochaine.

Evoquant les orientations du budget de la mission du ministère de l’emploi pour l’année 2026, le ministre a souligné que les efforts seront axés sur la mise en œuvre des projets d’infrastructure pour les centres de formation professionnelle, la poursuite du programme de réhabilitation des centres de formation et la mise en œuvre du programme de recrutement pour les formateurs.

Le ministre a souligné l’engagement de son département à améliorer l’employabilité pour les demandeurs d’emploi et le taux d’intégration dans le cadre du contrat d’insertion à la vie professionnelle.

Il a annoncé la mise en oeuvre prochainement d’un mécanisme de veille et d’anticipation des métiers et d’un programme d’accompagnement ciblant certaines catégories, tels que les sans emploi, les ouvrières agricoles et les personnes handicapées.

Chaouad a passé en revue les différentes mesures décidées en faveur de la dynamisation de ce secteur, l’amélioration des prestations des intermédiaires et la numérisation des bureaux de l’emploi.

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L’ambassade d’Allemagne à Tunis lance « FACIL », une nouvelle plateforme numérique pour les demandes de visa

L’ambassade d’Allemagne en Tunisie a annoncé le lancement d’un nouveau système électronique baptisé « FACIL », destiné à moderniser la gestion des demandes de visa et des affaires consulaires. Ce dispositif vise à simplifier les démarches administratives et à renforcer la rapidité du traitement des requêtes des citoyens tunisiens.

Fin des anciens canaux de contact

Entré en vigueur cette semaine, FACIL remplace définitivement les anciennes adresses électroniques info@tunis.diplo.de et visa@tunis.diplo.de, désormais désactivées. Toutes les demandes doivent être soumises via les formulaires en ligne disponibles sur le site officiel de l’ambassade.
Les liens sont accessibles selon la langue et la nature de la requête :

Des formulaires trilingues et une gestion automatisée

Les formulaires peuvent être remplis en allemand, français ou anglais, mais pas en arabe, précise l’ambassade, invoquant un manque de ressources linguistiques pour le traitement de ces demandes.

Grâce à ce système numérique, chaque message est désormais redirigé automatiquement vers le service compétent, garantissant un traitement plus rapide et un suivi structuré. FACIL s’inscrit dans la stratégie de numérisation des services consulaires allemands, conforme aux standards internationaux en matière d’efficacité et de transparence.

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Une étude espagnole révèle que la pollution affecte la maturation du cerveau des nouveau-nés

Les bébés dont les mères ont été exposées à la pollution de l’air pendant la grossesse, présentent une maturation cérébrale plus lente, selon une nouvelle étude. Asthmes, allergies, cancers, maladies cardiovasculaires…. De nombreux travaux ont mis en lumière les méfaits de la pollution sur la santé. Mais son impact semble néfaste dès les premiers jours de vie.

Une étude, menée par des chercheurs de l’Hôpital del Mar (Espagne) et de Barcelona Institute for Global Health, montre que l’exposition maternelle à la pollution atmosphérique pendant la grossesse est associée à un ralentissement de la maturation cérébrale des nouveau-nés.

Pour comprendre l’impact des polluants atmosphériques sur les nourrissons, l’équipe a suivi des femmes enceintes de la région de Barcelone. Les niveaux de polluants atmosphériques auxquels elles ont été exposées pendant leur grossesse ont été surveillés. Après l’accouchement, 132 nouveau-nés ont été sélectionnés et ont subi une IRM avant leur premier mois de vie. Cet examen avait pour but d’évaluer leur degré de maturation cérébrale grâce à leur myélinisation. C’est-à-dire la formation d’une gaine de myéline autour des fibres nerveuses durant le développement du cerveau.

L’analyse des données recueillies révèle une corrélation claire entre une exposition maternelle accrue aux particules PM2,5 pendant la grossesse et une myélinisation cérébrale plus faible chez les nourrissons.

“La pollution atmosphérique, et plus particulièrement les PM2,5, est associée à des altérations du processus de myélinisation, un mécanisme fondamental de la maturation cérébrale. Il est donc essentiel de continuer à contrôler les niveaux de pollution et d’étudier comment ce ralentissement peut affecter le développement cérébral ultérieur des enfants”, explique dans un communiqué Gerard Martínez-Vilavella, chercheur à l’unité d’IRM du service de radiologie de l’hôpital del Mar et auteur de l’étude.

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Santé mondiale : plus de 3 milliards de personnes touchées par des affections neurologiques, selon l’OMS

Aujourd’hui, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a rappelé avec inquiétude que moins d’un tiers des pays du monde disposent d’une politique nationale pour faire face au fardeau de plus en plus lourd que représentent les troubles neurologiques, responsables de plus de 11 millions de décès dans le monde chaque année.

Le nouveau Rapport de situation sur la santé neurologique dans le monde, publié aujourd’hui par l’OMS, révèle que les affections neurologiques touchent désormais plus de 40 % de la population mondiale, soit plus de 3 milliards de personnes.

En 2021, les dix principales affections neurologiques responsables de décès et de handicaps étaient les accidents vasculaires cérébraux, l’encéphalopathie néonatale, la migraine, la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence, la neuropathie diabétique, la méningite, l’épilepsie idiopathique, les complications neurologiques liées à la prématurité, les troubles du spectre autistique et les cancers du système nerveux.

En dépit de la lourde charge que représentent ces maladies, les pays à faible revenu comptent 80 fois moins de neurologues que les pays à revenu élevé. De nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire ne disposent pas de plans nationaux, de moyens budgétaires et de personnel dans ce domaine. L’OMS appelle à la mise en œuvre urgente d’une action mondiale coordonnée, fondée sur des données probantes, pour faire de la santé cérébrale une priorité et élargir l’accès aux soins neurologiques.

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Cancer du sein : une équipe allemande améliore l’efficacité du tamoxifène grâce au Z-endoxifène

Une équipe de chercheurs allemands a révélé la possibilité d’améliorer l’efficacité du médicament traditionnel « tamoxifène » en l’associant à un complément connu sous le nom de « Z-endoxifène », ce qui pourrait représenter une avancée médicale significative pour les femmes qui ne réagissent pas bien au traitement actuel.

Il est à noter que Le « tamoxifène » est l’un des principaux médicaments utilisés dans le traitement du cancer du sein hormonalement dépendant.. Toutefois, son efficacité diminue chez environ un tiers des patientes en raison de la diminution des niveaux de l’enzyme « CYP2D6 », qui est responsable de la conversion du médicament en sa forme active dans le corps.

L’étude, publiée dans la revue « Clinical Cancer Research », spécialisée dans la recherche oncologique, a précisé que l’administration du médicament « Z-endoxifène » en complément aide à surmonter cet obstacle biochimique et à renforcer l’efficacité du traitement chez les femmes qui souffrent d’une faible transformation médicamenteuse.

L’étude a impliqué 235 femmes au stade précoce de la maladie, avec un groupe recevant uniquement du « tamoxifène » et un autre recevant le traitement combiné avec « Z-endoxifène ». Les résultats ont montré que les niveaux du médicament actif dans le sang étaient similaires dans les deux groupes, avec des effets secondaires légers et comparables.

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Tunisie : création d’une instance nationale pour garantir l’accès équitable aux médicaments

Le ministre de la santé Mustafa Ferjani a annoncé vendredi, le lancement d’une instance nationale chargée de garantir aux patients l’accès équitable aux médicaments dans toutes les spécialités médicales, en particulier pour les maladies graves.

Le ministre a indiqué dans une déclaration aux médias, en marge de la deuxième journée du troisième congrès national de l’association tunisienne de pharmacologie( ATP) ayant pour thème  “systèmes de prise en charge et remboursement des médicaments en Tunisie”, que cette instance sera chargée d’élaborer des protocoles de traitement unifiés dans diverses spécialités médicales pour mettre à la disposition des patients des traitements efficaces, sans gaspiller l’argent public.

Le ministre a souligné que le lancement de cette instance s’inscrit dans le droit fil de la politique du ministère de la Santé, qui vise à renforcer la gouvernance et la rationalisation des médicaments en Tunisie et à fournir les médicaments modernes aux patients et ce, en collaboration avec les structures médicales et sanitaires.

Dans ce contexte, Ferjani a précisé que le ministère se penche actuellement sur l’élaboration d’une loi régissant le secteur des compléments alimentaires, tant en matière d’utilisation que de promotion, en vue de réglementer ce secteur non organisé.

Par ailleurs, il a souligné l’importance de ce congrès qui a réuni un nombre d’intervenants dans le secteur de la santé en Tunisie, tels que les médecins spécialistes, les pharmaciens, les fabricants de médicaments et les structures de santé en vue d’aboutir à un ensemble de recommandations en matière d’organisation du secteur des médicaments en Tunisie.

De son coté, le président de l’Association tunisienne de pharmacologie, Dr Riadh Daghfous a affirmé que la Tunisie s’emploie à fournir tous les médicaments aux patients en assurant le remboursement des frais, “néanmoins leur coût élevé est un obstacle majeur à l’accès aux traitements”, selon ses propos.

“En raison des faibles ressources de l’état, il est nécessaire de rationaliser l’utilisation des médicaments modernes et coûteux” a-t-il relevé, soulignant la nécessité de former des médecins spécialistes dans le domaine des sciences pharmaceutiques en vue d’évaluer la compatibilité du profil génétique des patients avec les différents types de médicaments.

Pour sa part, le professeur en pharmacologie Anis Glouz a indiqué que le système de santé en Tunisie doit faire prévaloir l’intérêt supérieur du patient, afin qu’il bénéficie d’un traitement de qualité, tant au niveau du diagnostic que de la prescription des médicaments.

Il a précisé que la Tunisie dispose de compétences scientifiques aptes à effectuer des recherches sur tous les médicaments disponibles sur le marché national et international et d’en sélectionner les plus efficaces, en vue de préserver les équilibres financiers.

A noter que le troisième congrès national de l’association tunisienne de pharmacologie, dont les travaux se sont ouverts hier jeudi, a comporté une première journée de formation destinée aux médecins spécialistes et aux pharmaciens dans le secteur des sciences pharmaceutiques.

La deuxième journée a été consacrée aux conférences scientifiques, aux débat et ateliers sur les sciences pharmaceutiques et les systèmes de prise en charge avec la participation de spécialistes de Tunisie et de pays étrangers.

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Parlement arabe au Caire : la Tunisie réaffirme son soutien au peuple palestinien

La délégation parlementaire tunisienne a pris part aux travaux de la session plénière du Parlement arabe tenue au Caire du 28 au 30 octobre 2025.

Selon un communiqué, la délégation est composée d’Aymen Nacra, vice-président de la commission des affaires étrangères, politiques et de la sécurité nationale, d’Aymen Boughediri, membre de la commission des affaires législatives, juridiques et des droits de l’homme, de Maher Ktari, membre de la commission des affaires économiques et financières, et de Mohamed Yahyaoui, membre de la commission des affaires sociales, éducatives, culturelles, de la femme et de la jeunesse.

Dans leurs interventions, les représentants tunisiens ont réaffirmé la position constante de la Tunisie en faveur des causes arabes, notamment son soutien inconditionnel au peuple palestinien dans sa lutte pour la libération et l’établissement de son État indépendant, avec Al Qods pour capitale.

Ils ont fermement condamné l’escalade de la violence dans la bande de Gaza et dénoncé les crimes de guerre commis sionistes contre les civils.

Les parlementaires tunisiens ont pris part aux réunions préparatoires du bureau du Parlement arabe, consacrées à la planification des travaux des commissions et à la session plénière.

Les quatre commissions permanentes ont examiné divers dossiers relatifs aux développements politiques, économiques et sociaux dans le monde arabe et aux moyens de renforcer la coopération interparlementaire.

La commission des affaires économiques a notamment débattu du budget 2026 du Parlement arabe et de la préparation d’une conférence régionale sur la réduction du gaspillage alimentaire, tandis que la commission législative a examiné une vision arabe commune pour la protection du consommateur et la promotion du droit international humanitaire.

La délégation tunisienne a également participé à un atelier sur la réduction du gaspillage alimentaire, organisé en collaboration avec la Ligue des États arabes, la FAO et l’ESCWA, dans le cadre des efforts visant à renforcer la sécurité alimentaire dans la région.

La session plénière, tenue jeudi au siège de la Ligue arabe, a été marquée par l’adoption des rapports des commissions permanentes et par un débat sur la situation au Moyen-Orient.

Les parlementaires arabes ont condamné les ingérences étrangères et réaffirmé la nécessité d’une action arabe commune pour surmonter les crises régionales.

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Marathon COMAR Tunis-Carthage 2025 : une édition sportive, solidaire et écoresponsable

La capitale tunisienne se prépare à accueillir la 38e édition du Marathon COMAR de Tunis-Carthage, prévue le dimanche 30 novembre 2025. Placé sous le haut patronage du ministère de la Jeunesse et des Sports et organisé en collaboration avec la Fédération tunisienne d’athlétisme (FTA), l’événement s’annonce comme un grand rendez-vous populaire, festif et ouvert à tous les amateurs de course à pied.

Un programme pour tous les niveaux

Pour cette édition 2025, le marathon proposera plusieurs formules adaptées à tous les profils de coureurs. Le Marathon (42,195 km) s’adresse aux athlètes en quête de performance, tandis que le Semi-marathon (21,1 km) offrira un défi intermédiaire. La Course Pour Tous (5 km) permettra aux familles et aux débutants de participer à la fête, alors que le Kids Marathon, destiné aux enfants de 7 à 14 ans, encouragera les plus jeunes à découvrir le plaisir du running.
La journée se conclura par une cérémonie de remise des prix récompensant les efforts des participants.

Sport, santé et rayonnement international

Au-delà de la compétition, le Marathon COMAR poursuit une double ambition : promouvoir le sport-santé et renforcer sa dimension internationale. L’événement attire chaque année davantage de coureurs venant du Maghreb, d’Europe et d’autres régions, consolidant la place de Tunis parmi les capitales sportives de la région.

Un dispositif médical renforcé

La sécurité des participants reste une priorité majeure. L’organisation a prévu un dispositif médical complet comprenant des postes de secours tous les 5 km, une flotte d’ambulances et de motos médicales, ainsi que des antennes fixes aux points de départ et d’arrivée. Le chronométrage sera assuré par puces électroniques, garantissant la précision des résultats.

Un engagement écoresponsable

Fidèle à son esprit citoyen, le Marathon COMAR met aussi l’accent sur la durabilité. À travers l’opération « 1 dinar collecté = 1 arbre planté », les coureurs peuvent choisir un dossard solidaire, contribuant ainsi directement au reboisement et à la neutralité carbone.

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Cancer du sein chez l’homme : quels signes surveiller et quand consulter ?

La professeure Hanan Bouaziz, spécialiste en chirurgie oncologique à l’hôpital universitaire Salah Azaiez, a souligné que le cancer du sein chez les hommes est rare mais possible, précisant que 1 % des personnes atteintes de ce type de cancer sont des hommes.

La spécialiste a remarqué que les hommes atteints d’un cancer du sein ignorent souvent la masse apparente dans leur sein (d’autant plus qu’elle n’est pas douloureuse), pensant qu’il s’agit d’un furoncle, et se contentent d’appliquer des pommades locales dans l’espoir qu’elle disparaisse en quelques semaines, ce qui permet à la tumeur cancéreuse de se développer davantage, réduisant ainsi les chances de survie à cette maladie maligne.

Elle a ajouté qu’une autre catégorie d’hommes atteints d’un cancer du sein se rendent rapidement compte qu’ils sont atteints de cette maladie, mais qu’ils hésitent beaucoup avant de se soumettre à une opération pour retirer la tumeur cancéreuse, par honte et par crainte de la stigmatisation et du harcèlement dont ils pourraient être victimes.

La spécialiste a appelé les hommes à consulter immédiatement un médecin spécialisé en cas d’apparition de masse ou de changement de couleur ou de forme de la peau du sein ou du mamelon, précisant que l’apparition de ces symptômes ne signifie pas nécessairement qu’il s’agit d’un cancer du sein et qu’il peut s’agir d’une simple éruption cutanée, d’une inflammation, d’une maladie de la peau ou peut-être d’une tumeur bénigne.

La spécialiste a conclu qu’il était nécessaire de mettre l’accent, dans les campagnes de sensibilisation et d’information destinées aux hommes et aux femmes, sur le fait que le cancer du sein peut également toucher les hommes, soulignant que la majorité des hommes l’ignorent complètement et ne se soumettent pas à des examens réguliers comme les femmes pour le dépistage précoce du cancer du sein, ce qui complique la situation lorsque la maladie est découverte tardivement, selon son estimation.

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Hypertension : pourquoi viser une pression artérielle inférieure à 130/80 mmHg ?

Les organisations mondiales de santé recommandent de réduire l’objectif thérapeutique de la pression artérielle à moins de 130/80 mmHg chez les patients souffrant d’hypertension artérielle (HTA).

Des recommandations récentes émises notamment par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’American Heart Association ont souligné la nécessité de maintenir la pression artérielle à moins de 130/80 mmHg au lieu de 140/90 mmHg, selon la cardiologue Souad Antit.

Dans une déclaration à l’agence TAP, la spécialiste a souligné que l’année 2025 a vu des changements fondamentaux dans les recommandations mondiales en matière de santé concernant la HTA, avec un accent accru sur la prévention et le diagnostic précoce de cette maladie.

Elle a ajouté que l’Oms et l’American Heart Association ont classé une nouvelle catégorie de maladies liées à la HTA appelée « hypertension artérielle modérée » (entre 120 et 129 mm Hg, et moins de 80 mm Hg) afin de surveiller les personnes à haut risque avant même l’apparition de la maladie.

La spécialiste a insisté sur la nécessité de veiller à adopter un mode de vie sain et équilibré en pratiquant une activité physique et en réduisant la consommation de sel, afin de prévenir l’hypertension artérielle, tout en recourant à un traitement médicamenteux dès l’apparition des premiers symptômes de la maladie afin de garantir un contrôle rapide de la pression artérielle.

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Nvidia et la Corée : 260 000 GPU pour l’IA souveraine et l’industrie avancée

Le géant américain des puces Nvidia a annoncé vendredi un plan d’envergure pour déployer jusqu’à 260 000 unités de traitement graphique (GPU) en Corée du Sud, en collaboration avec le gouvernement et plusieurs entreprises majeures du pays. L’objectif est de construire des usines d’intelligence artificielle (IA) et de renforcer la position de la Corée comme centre mondial de calcul IA.

Partenariats stratégiques avec les acteurs industriels

Selon l’agence Yonhap, Samsung Electronics, SK Group, Hyundai Motor Group et Naver Cloud Corp. installeront leurs propres centres de calcul IA équipés des derniers GPU Blackwell de Nvidia. Chaque entreprise déploiera jusqu’à 50 000 GPU, à l’exception de Naver Cloud qui en installera 60 000, portant le total à 260 000 unités.

Le gouvernement coréen allouera jusqu’à 50 000 GPU supplémentaires pour la création d’une plateforme nationale d’“IA souveraine”, destinée à entraîner de grands modèles de langage (LLM) adaptés à la langue coréenne et à des applications industrielles.

Capacité de calcul et ambitions nationales

Cette initiative portera la capacité totale de GPU installés en Corée de 65 000 à plus de 300 000 unités, faisant du pays l’un des principaux centres mondiaux de calcul IA hors des États-Unis. Nvidia souligne que l’infrastructure basée sur l’architecture Blackwell permettra de renforcer la recherche en IA et les applications industrielles locales.

Usages industriels et applications spécifiques

  • Samsung utilisera sa nouvelle usine d’IA pour accélérer la fabrication de semi-conducteurs, via des simulations de jumeaux numériques et la robotique intelligente, avec les plateformes NeMo, CUDA-X et Omniverse de Nvidia.

  • Hyundai Motor emploiera ses 50 000 GPU pour l’entraînement de modèles IA destinés à la conduite autonome, à la robotique et aux usines intelligentes, dans le cadre d’un co-investissement d’environ 3 milliards de dollars avec le gouvernement sud-coréen.

  • Nvidia prévoit également de développer des réseaux d’accès radio 6G basés sur l’IA, ouvrant la voie à un système sans fil de nouvelle génération.

Rencontres stratégiques à Séoul

Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, arrivé jeudi en Corée, a rencontré les présidents de Hyundai Motor Group, Euisun Chung, et de Samsung Electronics, Lee Jae-yong, pour finaliser les collaborations. Les détails financiers des accords n’ont pas été rendus publics.

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Subventions culturelles : une plateforme 100 % en ligne pour plus de transparence et d’efficacité

Le ministère des affaires culturelles a organisé, hier jeudi en fin de journée, une rencontre presse pour présenter la nouvelle plateforme numérique destinée à la gestion des subventions dans le secteur culturel. Cette initiative, dédiée au soutien à la création à travers l’octroi d’une subvention 100 % en ligne, vise à moderniser les mécanismes de gestion des aides publiques et à renforcer les principes de transparence et de bonne gouvernance dans le secteur culturel.

Les porteurs de projets culturels, qu’il s’agisse de personnes physiques, d’associations ou de sociétés de production œuvrant dans différents domaines artistiques, peuvent désormais accéder à cette plateforme via le lien https://portail.mac-subventions.gov.tn.

Il s’agit d’un système électronique destiné à assurer le dépôt et le suivi du processus d’octroi et de décaissement des aides dans le domaine culturel, afin d’accroître la transparence et de centraliser le traitement des dossiers d’aide au sein de toutes les structures concernées, via une plateforme unique et unifiée qui couvre les différentes étapes d’attribution des financements publics.

Selon Slim Dargachi, directeur des services communs au ministère, ce projet vise à numériser l’ensemble des étapes du processus de subvention : du dépôt des dossiers à leur évaluation, en passant par l’attribution des aides, le suivi de la mise en œuvre des projets financés et l’élaboration des rapports y afférents. L’objectif est d’améliorer l’efficacité dans la gestion des ressources publiques et de simplifier les procédures pour les acteurs culturels.

Pour Samia Ben Chikha, directrice du service informatique, la plateforme, fruit d’un travail collectif entre plusieurs directions techniques du ministère et différents partenaires, constitue une étape importante dans la transition numérique du secteur culturel, en simplifiant les démarches, en unifiant les circuits administratifs et en offrant un espace unique pour le traitement des demandes. Conçue pour être entièrement numérique, la plateforme est compatible avec tous types d’appareils (ordinateurs, smartphones et tablettes) et disponible en arabe et en français afin de faciliter l’accès à l’ensemble des bénéficiaires.

Les utilisateurs peuvent créer un compte personnel, déposer leurs demandes en ligne sans se déplacer et suivre l’évolution de leur dossier à chaque étape via un espace privé proposant des notifications et des alertes en temps réel.

Plusieurs cadres du ministère ont souligné que cette plateforme vise essentiellement à accélérer le traitement des demandes, garantir la transparence et l’équité entre les candidats, améliorer la qualité des services administratifs dans le secteur culturel et renforcer l’efficacité de la gouvernance numérique. Elle permet également une interaction fluide entre l’administration et les candidats grâce à un système d’échange sécurisé de documents et de correspondances électroniques, garantissant la confidentialité des données.

Le projet a été réalisé en collaboration avec plusieurs organismes nationaux spécialisés, notamment ceux chargés de la certification électronique, l’Agence nationale de cybersécurité ainsi que le Centre national de l’informatique (CNI). La plateforme repose sur des technologies avancées de vérification électronique des identités, des numéros fiscaux et du Registre national des entreprises, assurant la fiabilité des informations fournies.

L’équipe en charge du projet a indiqué que des sessions de formation ont permis de former plus de 250 agents du ministère et de ses institutions rattachées à l’utilisation de la plateforme et au suivi des dossiers.

Opérationnelle depuis le 1er octobre 2025, la plateforme a déjà enregistré 75 comptes utilisateurs et 30 demandes de subvention déposées en ligne dans le cadre du programme d’aide à la production, au profit de la Direction des arts scéniques.

La plateforme offre également des outils d’analyse de données et de collecte de statistiques portant sur les catégories de subventions, les projets déposés et leur répartition par région ou discipline artistique. Ces instruments ouvrent de nouvelles perspectives pour la planification culturelle et permettent une orientation plus précise des financements publics selon des critères objectifs, tout en contribuant à raccourcir les délais d’examen des dossiers et d’attribution des aides et à consolider la confiance entre l’administration et les acteurs culturels.

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Tozeur : hausse de 15,2 % des nuitées touristiques en octobre avec le démarrage de la saison hivernale

Au gouvernorat de Tozeur, le nombre des réservations dans les unités hôtelières est en augmentation en cette période qui coïncide avec l’ouverture de la saison touristique hivernale et les vacances scolaires.

Selon le commissaire régional du Tourisme Adel Sbita, le nombre d’arrivées de touristes et de nuitées passées dans la région ont également augmenté notamment une hausse remarquable de 15,2% du nombre de nuitées passées au cours du mois d’octobre.

La même source a ajouté à l’Agence TAP que d’après les premières estimations, la tendance à la hausse des indicateurs touristiques se poursuit pour dépasser les chiffres enregistrés au cours de l’année écoulée dans la mesure où le nombre de nuitées devrait atteindre environ 200 mille nuitées d’ici la fin de l’année dans le gouvernorat de Tozeur.

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LA TUNISIE QUI GAGNE | Class Quiz : Comment Class Quiz rend l’éducation numérique accessible à tous

Ingénieure en mécatronique formée à l’ENISo, Sabrine Ibrahim a cofondé ENVAST, un laboratoire de solutions numériques, où est née Class Quiz en 2019. Depuis, elle consacre toute son énergie à ce projet éducatif qu’elle pilote aux côtés d’Achref Daouahi. Sans financement initial, mais avec une vision claire et une foi inébranlable dans le pouvoir du numérique au service de l’apprentissage, elle trace un chemin audacieux, accessible et profondément humain.

Entretien :

En lançant Class Quiz sans financement, vous avez misé sur la force d’une idée. Qu’est-ce qui vous a donné cette confiance ?

Class Quiz n’est pas né d’un coup de tête, mais d’une expérience préalable qui nous a permis de mieux comprendre les besoins du marché. Dès le lancement, nous avons fait le pari de vendre l’application rapidement. Et ce pari s’est révélé juste : près de mille téléchargements dès la première semaine. Ce fut pour nous la confirmation qu’un vrai besoin existait.

Pourquoi n’avez-vous pas cherché à effectuer des levées de fonds ?

En 2018, les opportunités de financement pour les projets au stade d’idée étaient rares. Nous avons donc choisi l’autofinancement, misant sur les premières ventes pour démontrer la viabilité du modèle. Ce choix nous a permis de garder le cap et de bâtir une base solide avant d’envisager l’entrée d’investisseurs.

Comment imaginez-vous l’enfant tunisien ou arabe de demain, interagissant avec le savoir à travers le numérique ?

L’enfant de demain aura accès à une infinité de ressources. Notre mission est de lui offrir un accompagnement personnalisé, adapté à son niveau, ses centres d’intérêt et son rythme. Le numérique doit devenir un levier d’épanouissement, non une source de distraction.

« Le numérique offre un accès infini au savoir. Notre mission est d’en faire un levier d’épanouissement, pas une source de distraction. »

Si vous aviez carte blanche pour transformer l’éducation en Tunisie, quelle serait votre première décision ?

Je commencerais par former les enseignants à l’usage d’outils numériques simples et accessibles. Cela leur permettrait de gagner du temps et de se recentrer sur l’essentiel : l’accompagnement humain des élèves.

Quel rêve vous anime pour Class Quiz dans cinq ans ?

Nous avons une ambition claire : faire de Class Quiz une référence régionale dans l’apprentissage ludique et accessible, en le déployant sur l’ensemble des marchés francophones, notamment en France et en Afrique.

Qu’aimeriez-vous transmettre aux jeunes filles qui vous regardent comme un modèle ?

Je veux leur dire de croire en elles, d’oser rêver grand et de persévérer. Peu importe d’où l’on vient, on peut accomplir de grandes choses avec du travail et de la détermination.

Dans un monde saturé d’applications, comment cultiver l’âme d’un projet éducatif?

Nous avons choisi de nous concentrer sur le primaire, socle de tout apprentissage. Grâce à la gamification, aux mascottes et à l’intelligence artificielle, nous proposons une expérience motivante, sans jamais perdre la dimension humaine.

« Je commencerais par former les enseignants aux outils numériques. C’est la clé pour recentrer leur rôle sur l’accompagnement humain. »

Si vous pouviez collaborer avec une figure mondiale de l’éducation ou de la tech, qui serait-ce et pourquoi ?

Duolingo. Nous partageons une même vision : rendre l’apprentissage ludique et accessible. Leur expertise en expérience utilisateur et en gamification nous inspire énormément.

Comment Class Quiz pourrait contribuer à réduire les fractures éducatives entre régions, langues ou milieux sociaux ?

Nous proposons un abonnement très abordable et des modes de paiement flexibles, y compris le paiement à la livraison. Grâce à des partenariats avec des fondations comme Orange, nous permettons à des écoles rurales d’accéder gratuitement à Class Quiz.

« Grâce à Class Quiz, l’erreur devient un jeu, un défi à relever. C’est ainsi que la confiance se reconstruit. »

 

Quelle est, selon vous, la plus belle réussite que Class Quiz ait permise chez un enfant ?

Nous avons transformé l’échec en opportunité. Lorsqu’un élève se trompe, il ne voit plus cela comme une faute, mais comme un défi à relever. Si un enfant garde confiance en lui et continue d’apprendre grâce à cela, alors c’est notre plus belle victoire.

Comptez-vous vous internationaliser ?

Oui, nous préparons activement notre expansion à l’international, en commençant par la France et les pays d’Afrique francophone.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Class Quiz, née en 2019 au sein d’ENVAST, propose un apprentissage ludique et accessible.
  • Sans financement initial, l’équipe a misé sur l’autofinancement et la preuve par les ventes.
  • L’application accompagne les enfants du primaire grâce à la gamification et à l’intelligence artificielle.
  • Class Quiz s’engage à réduire les inégalités éducatives, notamment en zones rurales.
  • L’objectif : devenir la référence francophone de l’éducation numérique en cinq ans.

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Santé : le président Saïed insiste sur la réalisation rapide de l’hôpital numérique et des établissements régionaux

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, jeudi, 30 octobre courant, au Palais de Carthage, le ministre de la santé, Mustapha Ferjani.

Selon un communiqué, la réunion a été l’occasion d’aborder le dossier de la mise en œuvre de plusieurs projets de santé publique, dont notamment, l’hôpital numérique, premier du genre en Tunisie.

Ce projet devra permettre d’instaurer un système de santé reposant sur les technologies modernes dans la perspective de fournir aux patients, notamment dans les régions intérieures et reculées, des services médicaux à distance permettant de les faire épargner les charges quotidiennes de déplacement et les frais de soins.

Désormais, les examens médicaux seront envoyés à cet hôpital numérique afin de  dresser un diagnostic médical et établir les prescriptions nécessaires selon l’état de santé des patients.

Le président de la République a par ailleurs mis l’accent sur la nécessité d’accélérer la réalisation et le parachèvement de la mise en œuvre de plusieurs établissements hospitaliers à Kairouan, Sbeitla, El Jem, Ghar Dimaou, Jemla, Makthar, Haffouz, Dahmani, Tala et autres villes tunisiennes, soulignant que le droit à la santé est un droit humain naturel qui doit être accessible, à pied d’égalité, à l’ensemble des citoyens où qu’ils se trouvent.

Tout en réaffirmant l’engagement à contrer les tentatives des cartels visant à entraver la réalisation de ces projets, le chef de l’État a plaidé en faveur de la mise  en place d’un nouveau système juridique dans le domaine médical permettant de garantir les droits des médecins, du corps paramédical et des ouvriers, estimant que que le système actuellement en vigueur est devenu “obsolète” et a conduit à des situations intolérables.

Il a, dans ce contexte, souligné qu’il n’est pas hasardeux de voir plusieurs pays, y compris ceux qui sont développés dans le domaine médical, faire appel aux compétences médicales tunisiennes et que des étudiants venant de pays étrangers optent pour la Tunisie en tant que destination privilégiée pour étudier la médecine dans ses différentes spécialités.

“Notre pays, fort de ses potentialités, de son histoire et des aspirations de son peuple, ne connaît pas l’impossible”, a fait savoir le chef de l’Etat, promettant de décréter des “mesures rapides” pour barrer la route à ceux qui ont pris coutume de jouer la duplicité et de colporter des allégations mensongères dans le dessein de faire troubler le peuple et de déstabiliser le pays.

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