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Secteur bancaire : Le CBF réagit à l’appel à la grève et appelle à la responsabilité

Le Conseil Bancaire et Financier (CBF) a publié, le 30 octobre 2025, un communiqué en réaction à l’appel à la grève sectorielle des 3 et 4 novembre lancé par la Fédération Générale des Banques et des Institutions Financières. L’instance rappelle son engagement à appliquer les augmentations salariales prévues par la loi de finances 2026, tout en soulignant que le mouvement annoncé est jugé prématuré et non justifié au regard des engagements déjà pris. Le CBF appelle à privilégier l’intérêt général et à préserver la continuité du service bancaire.

CBFSuite à l’annonce faite par la Fédération Générale des Banques et des Institutions Financières en date du 20 octobre 2025 concernant la tenue d’une grève sectorielle les 3 et 4 novembre 2025, le Conseil Bancaire et Financier (CBF) précise ce qui suit :

1️⃣ Le Conseil Bancaire et Financier réaffirme son engagement à appliquer l’augmentation des salaires déjà approuvée dans le cadre des dispositions de la loi de finances pour l’année 2026, notamment l’article 15, dont la promulgation est en attente de publication au Journal officiel de la République tunisienne.

2️⃣ Le Conseil souligne son attachement constant à accorder la priorité à l’amélioration des conditions de travail de l’ensemble des employés et au renforcement de leur pouvoir d’achat, que ce soit à travers les augmentations salariales, les primes ou autres avantages, estimant que le capital humain constitue le principal pilier de la pérennité et du développement des institutions.

3️⃣ Le secteur bancaire et financier est considéré comme un pilier essentiel de l’économie nationale.

Le Conseil estime donc que l’appel à la grève n’a pas de justification économique ou sociale et qu’il pourrait porter préjudice aux intérêts des particuliers, des entreprises et des institutions financières concernées.

Il appelle à privilégier l’intérêt général, à redoubler d’efforts et à renforcer l’esprit de solidarité et de responsabilité collective.

4️⃣ Le Conseil rappelle que le droit de grève fait partie des droits fondamentaux garantis par la loi.

Cependant, il considère que l’appel à la grève sectorielle des 3 et 4 novembre 2025 est prématuré et injustifié, dans la mesure où le Conseil s’est déjà engagé à appliquer les augmentations de salaires dans le cadre de la loi de finances 2026.

5️⃣ Le Conseil insiste sur la nécessité de respecter les dispositions légales et les procédures en vigueur concernant le recours à la grève.

Enfin, le Conseil exprime sa confiance dans le sens des responsabilités de l’ensemble des employés du secteur bancaire et financier, ainsi que dans leur attachement à leurs institutions, à la continuité du service public et à la préservation des intérêts des clients.

(Texte du communiqué traduit de l’arabe)

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Tunisie : un milliard de dinars réservé aux augmentations salariales dans le budget 2026

Tunisie : un milliard de dinars réservé aux augmentations salariales dans le budget 2026

Le ministère des Finances a prévu une enveloppe d’un milliard de dinars pour la hausse des salaires dans la fonction publique et le secteur public dans le cadre du budget de l’année 2026, estimé à 52,56 milliards de dinars, soit une augmentation de 7,3 % par rapport à 2025. Les dépenses, quant à elles, atteindront […]

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Budget 2026 : 25,3 milliards de dinars pour les salaires, une hausse de 3,6%

Le gouvernement tunisien prévoit d’allouer 25 267 millions de dinars (MD) aux dépenses salariales en 2026, contre 24 389 MD en 2025, soit une augmentation de 3,6%, selon le rapport du ministère des Finances relatif au projet de loi de finances. Cette enveloppe représente environ 13,4% du PIB, un taux légèrement inférieur à celui estimé pour 2025 (14,1%).

Une hausse soutenue par la régularisation de milliers d’emplois

Cette progression s’explique principalement par la mise en œuvre d’un programme national de régularisation et de recrutement concernant 51 878 postes, dont 22 523 nouveaux prévus en 2026.

Les principaux bénéficiaires sont les ouvriers des chantiers (près de 12 942 régularisations), les enseignants suppléants du primaire, du collège et du lycée (13 837 postes), les titulaires de licences appliquées (2 601 postes), les professeurs d’éducation physique (1 066 postes), et les docteurs intégrés dans divers ministères (1 350 postes, dont 740 à l’Enseignement supérieur).

Le rapport précise également qu’une enveloppe supplémentaire est réservée pour couvrir l’impact financier du nouveau programme d’augmentations salariales dans le secteur public, étalé sur la période 2026–2028.

Rationalisation et redéploiement en parallèle

Malgré cette hausse, le gouvernement entend poursuivre ses efforts de rationalisation des salaires. Le ministère des Finances évoque notamment la poursuite des programmes de redéploiement des ressources humaines, destinés à optimiser la répartition du personnel dans la fonction publique et à contenir la croissance de la masse salariale à moyen terme.

Cette stratégie vise à maintenir la stabilité budgétaire tout en répondant aux engagements sociaux pris dans plusieurs secteurs jugés prioritaires, notamment l’éducation et la santé.

Selon le projet de loi de finances pour l’année 2026, transmis par le gouvernement à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), les recettes de l’État sont fixées à 52,56 milliards de dinars et les dépenses à 63,57 milliards de dinars.

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La catastrophe de Gabès marque la fin d’un modèle économique

Le désastre écologique et sanitaire de Gabès et de nombreux autres sites industriels dégradés par de mauvais choix d’activités polluantes et non créatrices d’emplois suffisamment rémunérateurs car nécessitant une main d’œuvre inférieure à ce qu’offre le pays, ont fait de nombreuses zones industrielles tunisiennes des cimetières d’entreprises ou carrément pour les citoyens en raison d’un environnement sérieusement dégradé ou carrément morbide. Ce désastre est aussi le signe de la fin d’un modèle économique qui a montré ses limites et ses nocivités.

Elyes Kasri *

Lorsqu’on parle de la nécessité de changement de modèle économique en Tunisie, ce n’est pas en termes éthiques pour chasser les incompétents, véreux et corrompus présumés coupables de déviance et d’abus de situation et de pouvoir, mais plutôt pour se débarrasser du régime hybride et oxymorique social-libéral de la deuxième moitié du siècle dernier qui présentait la Tunisie comme un site d’activités économiques et d’investissement extérieur «low skills-low wages» soit à compétences basses et salaires bas.

D’où la prolifération des mécanismes étatiques de compensation directe et indirecte avec une bureaucratie disproportionnée et les tentacules du syndicalisme infiltrées partout y compris dans les institutions de souveraineté avec tous les errements et abus constatés au cours de la décennie noire.

Erosion de la compétitivité et marginalisation internationale

Au cours des années 80 du siècle dernier, l’état social-libéral a commencé à montrer de sérieux signes d’anachronisme et l’économie était à bout de souffle à la faveur de l’émergence de l’Asie en tant que site de production low cost en même temps que l’augmentation des attentes sociales et salariales de la main d’œuvre tunisienne qui avait commencé à voir ses rangs renforcés par des compétences issues de l’éducation bourguibienne qui refusaient le paradigme low skills-low wages.

Ben Ali a cru répondre au besoin de changement et de passage de l’économie et de l’administration à un stade supérieur de désengagement de l’Etat et de libération de l’initiative mais a fini par avoir peur du changement qui risquait à ses yeux de l’entraîner avec lui et n’a pas résisté à la tentation de la manipulation et de népotisme suscitée par les programmes de désengagement de l’Etat et de privatisation du secteur public.

Le détournement de l’Europe, principal partenaire économique et investisseur étranger en Tunisie, vers l’Europe de l’est à la suite de la chute du mur de Berlin et les errements de la diplomatie tunisienne qui n’a pas su négocier avec suffisamment de tact et de vision ce virage géostratégique, ont accéléré le processus d’érosion de la compétitivité et de marginalisation internationale de la Tunisie.

L’engouement international suscité par la pseudo «révolution de la liberté et de la dignité» ou plus romantiquement «la révolution du jasmin» n’a été qu’un bref intermède éphémère et sans effet palpable car la réalité bureaucratique et socio-économique était restée figée malgré les nombreux slogans de «start up economy» ou «invest in democracy» pour révéler un environnement des affaires en dégradation continue et même, à certains égards, accélérée.

Le désastre écologique et sanitaire de Gabès et de nombreux autres sites industriels dégradés par de mauvais choix d’activités polluantes et non créatrices d’emplois suffisamment rémunérateurs car nécessitant une main d’œuvre inférieure à ce qu’offre la Tunisie (l’exode de dizaines de milliers d’ingénieurs n’en est qu’un symptôme), ont fait de nombreuses zones industrielles tunisiennes des cimetières d’entreprises ou carrément pour les citoyens tunisiens en raison d’un environnement sérieusement dégradé ou carrément morbide.

Inertie et résistance au changement

Le paradoxe de la Tunisie, c’est une volonté de changement brouillée et contrecarrée par la mainmise de l’administration et de quelques familles sur l’économie profitant du statu quo et représentant un formidable facteur d’inertie et de résistance au changement.

La classe politique n’a malheureusement pas été au rendez-vous car motivée par les attributs du pouvoir et non par un changement rationnel, durable et inclusif.

Comment faire sauter ce verrou et instaurer le changement vers une économie innovante et vibrante avec des coûts socio-économiques tolérables pour instaurer une dynamique d’innovation, d’entrepreneuriat et d’équité sociale durable et inclusive ?

Telle sera la question à laquelle devra répondre tout candidat à la direction du pays et non pas un quelconque tour de passe-passe idéologique ou sentimental pour nous entraîner vers l’inconnu ou nous faire revenir à un passé qui a montré ses limites et son anachronisme.

Malheureusement, l’offre politique de tout bord ne semble pas répondre depuis un quart de siècle, de manière suffisamment rationnelle et convaincante, à cette exigence fondamentale et existentielle, dans une Tunisie considérée comme l’ombre d’elle-même et des fois, peut être avec un brin d’exagération, comme une embarcation en perdition à la merci des courants et des vents, surtout ceux en provenance de l’ouest dont l’histoire regorge de souvenirs douloureux : de l’antiquité avec la destruction de Carthage à la vague rampante de la colonisation française, et plus récemment, les réseaux de contrebande et de terrorisme rejoints par les vagues de migrants en provenance d’Afrique subsaharienne.

* Ancien ambassadeur.

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UGTT – Secteur privé : « La hausse salariale est un droit, pas une faveur »

Le département du secteur privé de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a réaffirmé, lundi 1er septembre 2025, son attachement aux droits professionnels et sociaux des travailleurs. Cette déclaration a été publiée dans un communiqué à l’issue d’une réunion tenue le 28 août.

L’UGTT a tenu le gouvernement ainsi que l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) pour responsables du blocage de la révision des conventions collectives dans le secteur privé, notamment celles relatives à l’augmentation des salaires et à l’amélioration des conditions de travail.

Dans un contexte marqué par la flambée des prix et la précarisation croissante de l’emploi dans le secteur privé, le syndicat a insisté sur le fait que la hausse des salaires constitue un droit pour les travailleurs et non une faveur. Il a, par ailleurs, mis en garde contre les répercussions d’une politique de tergiversation sur le climat social du pays.

Lire aussi : Marche syndicale à Tunis : L’UGTT dénonce « une situation au bord de l’explosion »

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