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Reconstruction de l’Hôtel du Lac : Tunis réveille son icône du passé

Faire de l’Hôtel du Lac un symbole du renouveau urbain et touristique de Tunis, tel est l’engagement pris lors d’une séance de travail, tenue 27 octobre 2025, autour du projet relatif à ce repère architectural majeur de la capitale, a fait savoir, vendredi 31 octobre, l’Instance tunisienne de l’investissement (TIA).

La réunion a été présidée par la présidente de la TIA, Namia Ayadi, en présence du PDG de la Libyan Foreign Investment Company (LAFICO), El Hedi El Fitouri, propriétaire du site, ainsi que des représentants du cabinet du ministre du Tourisme.

Cette rencontre a permis de passer en revue l’état d’avancement du projet, d’échanger sur les prochaines étapes et de réaffirmer l’engagement commun pour faire de l’Hôtel du Lac un symbole du renouveau urbain et touristique de Tunis. Un investissement d’envergure est prévu pour transformer ce lieu emblématique en un modèle de valorisation du patrimoine et de dynamisation urbaine.

Aux côtés de la LAFICO et du ministère du Tourisme, la TIA, a, à cette occasion, réaffirmé sa détermination à accompagner ce projet au service de l’attractivité économique et touristique de la Tunisie.

L’hôtel du Lac est un ancien hôtel de style brutaliste comportant dix étages en forme de pyramide inversée. Il a été construit entre 1970 et 1973 selon les plans de l’architecte italien Raffaele Contigiani, à proximité immédiate du lac de Tunis.

Après des années d’abandon, la société libyenne Libyan Foreign Investment Company, le rachète et annonce sa démolition en mai 2013 dans la perspective d’ériger à sa place un hôtel de luxe. En février 2019, l’architecte et activiste Sami Aloulou (de l’association Édifices et Mémoires) a signalé l’approche des travaux de démolition et des voix se sont élevées depuis, appelant à sauver le bâtiment.

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Le marché boursier termine octobre sur une belle note d’optimisme

Le marché boursier a terminé le mois d’octobre sur une belle note d’optimisme. L’indice de référence a grapillé 0,5 % à 12 604 points, dans un volume de 7 MDT. Notons qu’aucune transaction de bloc n’a été réalisée sur la séance, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

LAND’OR a été la valeur vedette de la séance. L’action du fromager s’est offert la meilleure performance de la cote (+6 % à 10,840 D), tout en drainant le flux le plus élevé. En effet, la valeur a alimenté le marché avec des capitaux bien garnis de 1,9 MDT.

Le titre SMART TUNISIE a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action du leader de la distribution de l’IT en Tunisie a signé une avancée de 5,3 % à 18,000 D, dans un volume relativement limité de 221 mille dinars.

Le titre STIP a accusé la plus forte correction à la baisse de la séance. Sans faire l’objet de transactions, l’action de l’unique producteur de pneus en Tunisie a reculé de 4,5 % à 2,140 D.

Le titre HANNIBAL LEASE a, également, été mal orienté sur la séance. Dans de maigres échanges de 6 mille dinars, l’action du leaseur indépendant s’est délestée de 4,1 % à 7,190 D.

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Front de salut : appel à un procès équitable dans l’affaire du “complot contre l’État”

Le Front de salut national, coalition de l’opposition, a tenu vendredi devant le Théâtre municipal de Tunis son rassemblement périodique de protestation, réclamant la libération des personnes détenues dans l’affaire dite de “complot contre la sûreté de l’État” et la garantie d’un procès équitable lors de la phase d’appel.

Le sit-in, qui a réuni une vingtaine de participants, était dirigé par Imed Khemiri, responsable du mouvement Ennahdha et membre du Front, en l’absence du président Ahmed Néjib Chebbi, souffrant, a précisé Khemiri cité par l’agence TAP.

Le responsable a souligné que cette mobilisation vise à assurer la transparence du procès en appel, en demandant qu’il se déroule publiquement, en présence des avocats, médias, observateurs, familles et public, et que les accusés puissent y assister en personne.

Les manifestants ont également exprimé leur solidarité avec Jaouhar Ben M’barek (dirigeant du Front de salut national) et Sayed Ferjani (responsable du mouvement Ennahdha), en grève de la faim depuis quatre jours, selon Khemiri.

La semaine précédente, le Front de salut national avait alerté sur la dégradation de l’état de santé de plusieurs détenus, appelant à leur prise en charge médicale et à leur remise en liberté.

Le rassemblement, d’une durée d’environ 25 minutes, s’est déroulé dans le calme et sans incident.

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Tunisair : Baisse de 5,1 % du nombre des passagers transportés au 30 septembre 2025

Le nombre de passagers transportés par la compagnie Tunisair a baissé de 5,1 % au 30 septembre 2025 à 1 878 706 passagers. Cette baisse est due à des perturbations du programme de maintenance ayant impacté le nombre d’avions disponibles pour l’exploitation, d’après les indicateurs d’activité trimestriels de la compagnie publiés par la Bourse de Tunis.

L’analyse de l’activité de Tunisair au 30 septembre 2025, fait également ressortir une progression du taux de remplissage de 2,6 points au 3ème trimestre à 76,4 % (contre 73,8 % durant la même période de 2024) et de 3,2 points au 30 septembre 2025 soit 75,4 % au lieu de 72,2 % durant la même période de 2024.

On note également, une hausse du coefficient de chargement de 1 point durant le 3ème trimestre 2025 à 70,8 % et de 2 points au 30 septembre 2025 à 66,2 %.

Les revenus du transport se sont élevés à 1 283,085 millions de dinars (MDT) au 30 septembre 2025, contre 1 270,767 MDT au 30 septembre 2024. Ces revenus sont répartis à raison de 1 232,183 MDT pour l’activité régulière et supplémentaire, 22,014 MDT pour l’activité charter et pèlerinage et 28,89 MDT pour l’activité fret et poste. La part du marché de TUNISAIR a régressé à 20,4 % au 30 septembre 2025, contre 22,5 % à fin septembre de 2024.

S’agissant des charges, les indicateurs publiés par Tunisair révèlent une baisse des dépenses de carburant de 22,6 % au 3ème trimestre 2025 sous l’effet de la baisse du volume de 7,1 %, du prix du baril de 13,4 % et du taux de change de 5,4 %. Cette même tendance est affichée au 30 septembre 2025.

Tunisair a également enregistré une baisse de l’effectif de 11,4 % suite aux départs à la retraite et une diminution des redevances de leasing de 25 % suite à la clôture de 2 lignes de crédit.

La flotte Tunisair inscrite à l’AOC (Agrément d’Exploitation Aérienne) est composée de 19 avions. Par rapport au 3ème trimestre 2024, deux avions A320 dont les crédits ont été totalement remboursés par Tunisair sont devenus la propriété de la compagnie.

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Bourse de Tunis : le Tunindex clôture la semaine dans le vert

Le marché boursier a clôturé la semaine du 27 au 31 octobre 2025 sur une note positive, inscrivant une progression de 1% à 12604 points. Depuis le début de l’année, le TUNINDEX a affiché une performance louable de 27,4%, d’après l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

La semaine écoulée a été marquée par un rythme d’échanges assez soutenu, cumulant une enveloppe totale de 56,7 MDT, dont deux transactions de bloc sur le titre POULINA GROUP HOLDING de 3,6 MDT et une transaction de 24,4 MDT sur le titre BEST LEASE.

Le titre TUNINVEST s’est offert la meilleure performance de la semaine. Drainant un flux de 156 mille dinars sur la semaine, l’action de la société d’investissement s’est envolée de 24,4% à 20,370 D.

Le titre UBCI a figuré parmi les plus grands gagnants de la semaine. L’action de la filiale du groupe CARTE a affiché un rebond remarquable de 23,4% à 28,510 D. Sur la semaine, la valeur a drainé un volume réduit de 147 mille dinars.

BEST LEASE a été la valeur la plus dynamique de la semaine. L’action de l’unique leaseur islamique en Tunisie a particulièrement animé le marché, amassant un volume global de 24,4 MDT. Sur la semaine, le titre a pris +8,1% à 2,270 D.

Sans faire l’objet de transactions, le titre STIP s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du producteur de pneus en Tunisie a reculé de 16,1% à 2,140 D.

Le titre MAGASIN GENERAL s’est mal comporté sur la semaine. L’action du spécialiste de la grande distribution s’est effritée de 12,4% à 8,300 D dans des échanges limités de 40 000 dinars.

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« La résolution 1325 du Conseil de sécurité est un engagement moral et humanitaire à l’égard de la femme », dixit Mohamed Ali Nafti

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a affirmé que la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies sur les femmes, la paix et la sécurité n’est pas seulement un document diplomatique multilatéral, mais constitue également un engagement moral et humanitaire envers les femmes.

Dans son allocution prononcée, vendredi 31 octobre, à l’Académie diplomatique de Tunis, à l’occasion de la cérémonie d’annonce du deuxième Plan national de mise en œuvre de la résolution 1325, organisée conjointement avec la ministre de la Famille, Asma Jabri, le ministre a rappelé que « l’adoption de cette résolution en 2000 a marqué un moment historique ouvrant de nouvelles perspectives pour la promotion du rôle de la femme au sein du système international de paix et de sécurité ».

 

Le véritable défi consiste aujourd’hui à traduire les principes de la résolution en actions concrètes, a-t-il ajouté.

 

Malgré les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la résolution 1325, le chemin reste encore de longue haleine, a relevé le ministre, affirmant que le département des Affaires étrangères juge indispensable la poursuite des efforts visant à garantir aux femmes, en Tunisie et ailleurs, le droit à la protection et à la prévention, à renforcer leur accès aux postes de prise de décision et à assurer leur participation pleine et effective dans les processus de maintien de paix et de sécurité.

Le ministre a rappelé, à ce propos, le rôle joué par la diplomatie tunisienne en 2000 lorsqu’elle avait parrainé le projet de cette résolution lors de son adoption par le Conseil de sécurité, durant la période de son mandat (2000-2001).

Le ministre a fait remarquer que la commémoration du 25e anniversaire de l’adoption de la résolution 1325, ce 31 octobre 2025, intervient dans un contexte international critique, marqué par la multiplication des crises et des tensions, dont les femmes et les filles demeurent les principales victimes.

Ce contexte est, également, marqué  le recul des efforts internationaux visant à éradiquer la pauvreté et à promouvoir les droits socio-économiques des femmes, ainsi que l’émergence de nouveaux défis, tels que la violence en cybernétique, a-t-il ajouté.

Mohamed Ali Nafti a estimé que la situation en Palestine occupée constitue un test réel quant au respect par la communauté internationale du droit international, du droit international humanitaire et de la résolution 1325 et de ses textes complémentaires, qui interdisent le recours à la violence contre les femmes comme instrument de guerre.

À cet égard, il a réitéré l’appel de la Tunisie à garantir au peuple palestinien son droit à l’aide humanitaire, à exercer son droit à l’autodétermination et à établir son État indépendant et souverain sur l’ensemble du territoire palestinien.

Nous sommes, aujourd’hui, plus que jamais, appelés à réaffirmer notre attachement au respect du droit international et à unir nos efforts afin que la femme soit un acteur à part entière dans la construction de la paix, et non une simple victime des conflits, a-t-il soutenu.

Il a rappelé que la Tunisie a, depuis son indépendance, constitué un modèle arabe, islamique et africain exemplaire en matière de promotion des droits des femmes, grâce notamment au Code du statut personnel de 1956, aux réformes constitutionnelles et législatives successives, jusqu’à la Constitution de 2022 qui consacre explicitement le principe d’égalité et d’égalité des chances.

Enfin, le ministre a réaffirmé l’engagement de la diplomatie tunisienne à poursuivre ses efforts en faveur de la promotion du rôle des femmes tunisiennes, à s’impliquer activement dans les initiatives internationales visant à renforcer les droits des femmes partout dans le monde, et à soutenir leur participation à la consolidation de la paix et de la sécurité.

Pour rappel, la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée à l’unanimité le 31 octobre 2000, appelle le Conseil, les États membres et toutes les parties concernées à prendre les mesures nécessaires pour promouvoir la participation des femmes aux processus de décision et aux opérations de paix, à intégrer la dimension de genre dans la formation et les missions de maintien de la paix et  à protéger les femmes.

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17, 20 et 28 novembre, les trois échéances fiscales pour les contribuables tunisiens

La Direction générale des impôts a fixé trois échéances fiscales en novembre 2025 pour les personnes physiques et morales, avec des dates limites respectives aux 17, 20 et 28 novembre.

La première échéance concerne les personnes physiques, tenues de déposer leur déclaration mensuelle au plus tard le 17 novembre. Les personnes morales soumises au système de télédéclaration et de télépaiement disposent, quant à elles, jusqu’au 20 novembre pour remplir leur obligation.

Enfin, les personnes morales non soumises à ce système doivent déposer leur déclaration au plus tard le 28 novembre.

La Direction souligne que ces dates marquent la fin des délais légaux, mais recommande vivement aux contribuables de déposer leurs déclarations avant ces échéances afin d’éviter les affluences dans les recettes des finances et de limiter la surcharge du système informatique.

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Innovation et durabilité au cœur des Journées Packaging 2025

Le Centre technique de l’emballage et du conditionnement (Packtec) organisera, sous l’égide du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, les Journées Packaging 2025, les 27 et 28 novembre à Tunis, autour du thème « Innover pour un emballage circulaire et durable ».

Cet événement international, inscrit dans la stratégie nationale de l’industrie et de l’innovation à l’horizon 2035, a pour objectif de promouvoir des solutions d’emballage responsables et respectueuses de l’environnement, tout en répondant aux impératifs économiques et aux attentes des consommateurs.

Considérées comme un rendez-vous majeur pour les acteurs africains, arabes et méditerranéens du secteur, ces journées visent à informer les industriels sur les dernières évolutions en matière d’emballage et d’impression, ainsi qu’à présenter les nouvelles perspectives de développement.

Le programme s’articulera autour de trois sessions thématiques :

  1. Économie circulaire et matériaux d’emballage : solutions innovantes, recyclables et biodégradables.

  2. Impression et emballage de luxe : tendances design, impression de précision et durabilité.

  3. Sécurité alimentaire, emballage pharmaceutique et traçabilité : normes, réglementation et digitalisation.

Des experts locaux et internationaux issus d’institutions techniques, de centres de recherche et d’organisations mondiales interviendront pour partager leurs analyses et leurs expériences.

Source : communiqué

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À Tozeur, les indicateurs touristiques sont au vert

Le nombre des réservations dans les unités hôtelières dans le gouvernorat de Tozeur est en hausse en cette période qui coïncide avec l’ouverture de la saison touristique hivernale et les vacances scolaires.

Selon le commissaire régional au tourisme, Adel Sbita, le nombre d’arrivées de touristes et de nuitées passées dans les unités hôtelières de la région a également augmenté, notamment une hausse remarquable de 15,2% par rapport à celui du mois d’octobre 2024.

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L’obligation des caisses enregistreuses entre en vigueur le 1er novembre

 L’obligation d’installation de caisses enregistreuses entre en vigueur à partir de samedi 1er novembre 2025 pour certaines catégories de commerces. C’est ce qu’a révélé la Direction Générale des Impôts (DGI). La première catégorie concerne les personnes morales exerçant dans les restaurants touristiques classés, les salons de thé et les cafés de deuxième et troisième catégories.

Cette mesure, issue d’un arrêté de la ministre des Finances publié le 14 octobre au Journal officiel de la République tunisienne (JORT n°125), s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale et vise à instaurer une plus grande équité entre contribuables, a indiqué jeudi Sofiene Khorchani, analyste central à la Direction générale des impôts (DGI), à l’agence TAP.

Ainsi les caisses enregistreuses devront être conformes au cahier des charges approuvé par les autorités fiscales et fournies exclusivement par des prestataires agréés, dont la liste a été publiée jeudi sur la plateforme dédiée jibaya.tn. Ces appareils transmettront en temps réel les données de vente à une plateforme centrale entièrement développée par des ingénieurs tunisiens du Centre informatique du ministère des Finances (CIMF).

L’arrêté prévoit un déploiement progressif en quatre phases :

– 1er novembre 2025 : personnes morales exploitant des restaurants touristiques classés, salons de thé et cafés de 2e et 3e catégories;

– 1er juillet 2026 : autres personnes morales offrant des services de consommation sur place;

– 1er juillet 2027 : personnes physiques relevant du régime réel et soumises à une déclaration mensuelle;

– 1er juillet 2028 : toutes les autres personnes physiques concernées.

Selon l’arrêté, sont considérés comme établissements de consommation sur place ceux qui vendent des plats ou boissons prêts à consommer et permettent à leur clientèle de les consommer sur place. Et ce, conformément à l’article 59  du code de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de l’impôt sur les sociétés.

Par ailleurs, Sofiene Khorchani a rappelé que le processus d’adhésion est entièrement dématérialisé et a appelé les exploitants concernés à contacter sans délai les fournisseurs agréés pour adapter ou remplacer leurs équipements existants. Ce dispositif, en gestation depuis plus de cinq ans, vise à garantir la transparence, la sécurité et la fiabilité dans la collecte des recettes fiscales.

Avec TAP

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Protéger ceux qui soignent : Saïed promet un nouveau cadre juridique pour les médecins

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, jeudi 30 octobre courant, au Palais de Carthage, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani.

La question de la mise en œuvre du dossier de plusieurs projets de santé publique, dont la création d’un hôpital numérique, a été abordée lors de cette audience.

A rappeler que ce projet ambitionne d’instaurer un système de santé reposant sur les technologies modernes dans la perspective de fournir aux patients – en particulier ceux vivant dans les régions intérieures et reculées – des services médicaux à distance permettant de leur épargner les charges quotidiennes de déplacement et les frais de soins.

Ainsi, les examens médicaux seront envoyés à cet hôpital numérique afin de  dresser un diagnostic médical et établir les prescriptions nécessaires selon l’état de santé des patients.

Le chef de l’Etat a en outre mis l’accent sur la nécessité d’accélérer la réalisation et le parachèvement de plusieurs établissements hospitaliers à Kairouan, Sbeitla, El Jem, Ghar Dimaou, Jemla, Makthar, Haffouz, Dahmani, Tala et d’autres villes tunisiennes. Car, réaffirme Kaïs Saïed, le droit à la santé est un droit humain naturel qui doit être accessible à tous et sans distinction.

Le chef de l’État rappelle aussi l’engagement à contrer les tentatives des cartels visant à entraver la réalisation de ces projets. Il plaide dans cadre pour la mise en place d’un nouveau système juridique dans le domaine médical permettant de garantir les droits des médecins, du corps paramédical et des ouvriers. Tout en estimant que le système actuellement en vigueur est devenu « obsolète » et a conduit à des situations intolérables.

Les médecins vont adorer!

Il n’est pas hasardeux de voir plusieurs pays – y compris ceux qui sont développés dans le domaine médical, rappelle le président de la République – faire appel aux compétences médicales tunisiennes et que des étudiants venant de pays étrangers optent pour la Tunisie en tant que destination privilégiée pour étudier la médecine dans ses différentes spécialités.

« Notre pays, fort de ses potentialités, de son histoire et des aspirations de son peuple, ne connaît pas l’impossible », a fait savoir le chef de l’Etat, promettant de décréter des « mesures rapides » pour barrer la route à ceux qui ont pris coutume de jouer la duplicité et de colporter des allégations mensongères dans le dessein de troubler le peuple et de déstabiliser le pays.

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Le “Djerba Music Land” en lice pour les Heavent Festival Awards 2025

Une reconnaissance internationale pour le festival emblématique de l’île des rêves.

 

Le festival Djerba Music Land vient d’être nominé aux Heavent Festival Awards, l’une des plus prestigieuses distinctions européennes dédiées aux grands événements musicaux.

Cette nomination consacre le travail et la créativité des équipes de Tunisia Music Land, organisatrice de ce festival créé en 2016, et confirme la place de Djerba sur la carte des destinations clubbing majeures dans le bassin méditerranéen.

Les Heavent Festival Awards récompensent chaque année les événements musicaux les plus marquants dans différentes catégories. Les festivals sélectionnés défendent leur candidature devant un jury d’experts lors d’une présentation de six minutes, avant la délibération finale.

Le Djerba Music Land concourra dans la catégorie « Best International Festival – Capacité de 5 000 à 15 000 personnes par jour », face à des manifestations musicales identiques organisées notamment en Roumanie et au Maroc.

« Cette nomination est une formidable reconnaissance du travail accompli tout au long de ces dix éditions. Nous sommes fiers de représenter Djerba et de porter haut les couleurs de notre île, véritable fief de ce festival qui ne cesse de grandir », déclare Mohamed Jerad, fondateur du Djerba Music Land et directeur général de Tunisia Music Land.

La cérémonie de remise des trophées se tiendra le 5 novembre 2025 à Paris. Au total, 14 distinctions seront décernées, évaluées selon 7 critères de performance : intégration RSE, production et logistique, programmation, retombées médiatiques et économiques, services aux festivaliers, espace partenaires, ainsi qu’innovation et créativité.

Le jury, composé de 14 personnalités du monde de l’événementiel, réunit des professionnels du marketing, des représentants de grandes marques sponsors, un haut fonctionnaire du ministère français de la Culture, ainsi que des dirigeants du Heavent Festival Awards.

Événement incontournable de l’été sur l’île, le Djerba Music Land attire chaque année plusieurs milliers de festivaliers. Devenu une véritable vitrine du clubbing international, il accueille des DJ de renom tout en offrant une scène d’expression aux talents locaux, contribuant ainsi chaque été à la vitalité culturelle et musicale insulaire.

Au-delà de sa dimension artistique, le festival constitue un levier économique majeur pour l’île, stimulant l’activité touristique et hôtelière grâce à l’afflux de festivaliers venus de tout le pays.

Lors de sa 10ᵉ édition, tenue en août 2025 sur le site du Grand Casino, le Djerba Music Land a renforcé son engagement social avec la création du Djerba Music Land Market, un espace dédié à la valorisation de l’artisanat local. Ce marché a réuni des artisans et créateurs de la région proposant vêtements, bijoux, accessoires, sacs et objets d’art uniques. À travers cette initiative, le festival affirme sa volonté de faire rayonner les savoir-faire djerbiens et de faire profiter d’autres acteurs économiques des retombées positives de l’événement, tout en enrichissant l’expérience culturelle et humaine de ses visiteurs.

Sur le plan artistique, chaque édition du Djerba Music Land se distingue par une évolution constante, tant sur le plan créatif que technique. Le festival accueille des DJ de renommée internationale tout en mettant un point d’honneur à valoriser la jeune scène tunisienne. En offrant à ces talents émergents une véritable plateforme d’expression et de visibilité, l’événement contribue activement à leur développement professionnel, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités sur la scène musicale nationale et internationale.

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FIX’N’GO lance une application mobile innovante pour les automobilistes

FIX’N’GO, leader de l’entretien automobile rapide en Tunisie, annonce le lancement officiel de sa nouvelle application mobile « MYFIXNGO ».

Cette application se présente comme un véritable carnet d’entretien digital pour les propriétaires de véhicules particuliers et les flottes et comprend un ensemble de fonctionnalités permettant aux conducteurs de gérer l’entretien de leur véhicule en toute simplicité générant un gain de temps appréciable.

« A travers cette nouvelle application, FIX’N’GO innove et se rapproche encore plus de ses clients pour leur offrir de nouveaux services connectés et modernes dans le cadre de sa stratégie d’amélioration continue de ses prestations », a déclaré à cette occasion M. Wissem Ammar, Directeur d’Exploitation de FIX’N’GO.

 

« A travers cette nouvelle application, FIX’N’GO innove et se rapproche encore plus de ses clients pour leur offrir de nouveaux services connectés et modernes dans le cadre de sa stratégie d’amélioration continue de ses prestations », a déclaré à cette occasion M. Wissem Ammar, Directeur d’Exploitation de FIX’N’GO.

L’application MYFIXNGO permet par ailleurs de bénéficier d’une large panoplie de services allant de l’établissement du planning d’entretien constructeur (selon la marque, le modèle et le kilométrage du véhicule) à la possibilité de demander un devis en ligne tout en prenant un rendez-vous pour son véhicule. Ceci outre la possibilité de mémoriser et suivre l’historique des interventions.

Les clients et automobilistes y trouveront par ailleurs les offres et les promotions régulièrement proposées.

L’application inclut de même la géolocalisation des différents centres FIX’N’GO situés à Jbel Jloud, Boumhel, Mnihla, la Soukra, le Kram et depuis peu la station Agil sur la GP9 Tunis-La Marsa.

FIX’N’GO confirme à travers ce nouveau service son adaptation aux nouvelles attentes de ses clients et partenaires et sa stratégie de développement continu.

S’appuyant sur plus de 20 ans d’expérience et sur un engagement qualité reconnu, FIX’N’GO a bâti une solide réputation grâce à sa capacité à allier rapidité, qualité et accessibilité.

Certifiée ISO 9001 depuis 2005, l’entreprise place la satisfaction client au cœur de sa stratégie, une approche qui lui a valu la confiance de milliers de particuliers et d’entreprises, tous secteurs confondus.

 

Certifiée ISO 9001 depuis 2005, l’entreprise place la satisfaction client au cœur de sa stratégie, une approche qui lui a valu la confiance de milliers de particuliers et d’entreprises, tous secteurs confondus.

Avec chaque intervention, FIX’N’GO propose un contrôle préventif gratuit comprenant plus de 59 points de vérification couvrant les principaux organes du véhicule. Cette démarche vise à garantir la sécurité, la fiabilité et la longévité de chaque voiture qui passe dans ses ateliers. Grâce à ce diagnostic complet, les techniciens peuvent anticiper d’éventuelles anomalies et conseiller le client sur les entretiens préventifs à prévoir, évitant ainsi des pannes coûteuses à long terme.

 

Vidange, pneumatique, électricité, freinage, changement de batterie ainsi que climatisation et diagnostic électronique constituent les principaux services offerts en concordance avec les besoins des véhicules modernes et garantissent une prise en charge rapide, transparente et fiable.

 

De grandes flottes professionnelles, incluant véhicules de tourisme et utilitaires, choisissent chaque jour l’enseigne FIX’N’GO pour leur entretien régulier et leurs interventions techniques.

Vidange, pneumatique, électricité, freinage, changement de batterie ainsi que climatisation et diagnostic électronique constituent les principaux services offerts en concordance avec les besoins des véhicules modernes et garantissent une prise en charge rapide, transparente et fiable.

Il est à rappeler que la facture pour chaque intervention réalisée est une garantie des pièces et main d’œuvre offerte aux clients.

Le personnel qualifié est formé pour accueillir et conseiller chaque client avec professionnalisme et attention.

Pour télécharger l’application : https://bit.ly/3JthxAo

 

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Marokko – Finanzskandal um Union Marocaine des Banques weitet sich aus

DirhamErmittlungen im Fall der mutmaßlichen Veruntreuung von 260 Millionen Dirham in Tétouan führen zu Anhörungen hochrangiger Beamter und werfen Fragen zur Kontrolle im Bankensektor auf. Tanger – Der Finanzskandal um die Union Marocaine des Banques (UMB) zieht immer weitere Kreise. Das Berufungsgericht von Rabat hat laut einer Meldung von Al Akhbar seine Beratungen im Fall […]

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Algerien – UN-Sicherheitsrat tagt zu Sudan auf Antrag Algiers

AlgerienAuf Initiative Algeriens und mehrerer afrikanischer Staaten kommt der Sicherheitsrat der Vereinten Nationen zu einer Dringlichkeitssitzung zur Lage im Sudan zusammen. New York – Der Sicherheitsrat der Vereinten Nationen befasst sich am Donnerstag in New York mit der sich zuspitzenden Lage im Sudan. Die Sitzung wurde auf Antrag Algeriens sowie weiterer Staaten wie Sierra Leone, […]

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Marokko – UN-Abstimmung über MINURSO-Mandat wegen Sudan-Krise verschoben.

Vereinte NationenUN-Sicherheitsrat vertagt Entscheidung zur Westsahara – diplomatische Dynamik zwischen Rabat, Algier und europäischen Partnern nimmt zu New York – Die geplante Abstimmung des Sicherheitsrats der Vereinten Nationen über die Verlängerung des Mandats der UN-Mission in der Westsahara (MINURSO) wurde kurzfristig auf Freitag, den 31. Oktober 2025, verschoben. Ursprünglich sollte die Entscheidung am Donnerstagnachmittag (marokkanischer Zeit) […]

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Marokko – Baykar baut Drohnenfabrik in Benslimane aus

DrohnenIn Benslimane entsteht ein Werk, das Drohnen der nächsten Generation fertigen soll – Teil einer breiteren Initiative zur industriellen Souveränität. Casablanca – Die marokkanische Regierung und das türkische Unternehmen Baykar Technologies vertiefen ihre industrielle Zusammenarbeit im Verteidigungssektor. Wie das Nachrichtenportal Yabiladi berichtet, schreitet der Bau einer Drohnenproduktionsanlage in Benslimane, rund 50 Kilometer südlich von Rabat, […]

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Europe-Afrique francophone : état des lieux et attentes en cybersécurité des PME

Le dernier rapport de Kaspersky intitulé « Cybersécurité des PME : comprendre les failles, combler les manques, identifier l’essentiel » révèle que 26 % des responsables informatiques européens déclarent que les cadres exécutifs de leur entreprise ne saisissent pas le réel intérêt commercial de la cybersécurité. Cette divergence souligne une fracture structurelle entre les priorités affichées lors des conseils d’administration et la réalité des besoins en matière de dispositifs de cybersécurité.

Dans les équipes de sécurité des entreprises européennes, la pression opérationnelle est omniprésente et toutes les personnes en charge doivent mettre les bouchées doubles. En effet, pour près d’un tiers (31 %) des responsables informatiques, le suivi des menaces potentielles est un travail à plein temps.

De plus, ils sont un sur cinq (20 %) à se sentir submergés par le nombre d’alertes, peinant à faire le distinguo entre les incidents critiques et les signaux parasites. Pour ne rien arranger, 18 % des répondants déclarent passer plus de temps à résoudre des problèmes liés à des outils défectueux; plutôt qu’à se défendre contre des menaces réelles et à lutter contre les cyberattaques.

 

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Le constat est clair : les efforts déployés sont importants, mais leur impact reste limité. Autre ombre au tableau, 18 % des responsables interrogés trouvent que les solutions de sécurité ralentissent les flux de travail ou la production. D’ailleurs, ces obstacles opérationnels se traduisent déjà par des atteintes aux activités commerciales.

Lutte contre les cybermenaces, lutte pour se faire entendre : même combat ?

Les menaces qui ciblent les entreprises sont protéiformes, Dans les entreprises européennes, les portes dérobées (24 %), les chevaux de Troie (17 %) et les downloader « not-a-virus » (16 %) sont les plus répandus. Elles sont également de plus en plus régulières et de plus en plus massives.

A titre d’exemple, en septembre, la cyberattaque qu’a subi Jaguar Land Rover a contraint l’entreprise à mettre en pause ses activités pendant près d’un mois, équivalent à une perte d’environ 57 millions d’euros par semaine.

Les chiffres alarment et pourtant, les lacunes des cadres dirigeants en matière de prise de décision liées à la défense augmentent l’exposition des entreprises et de leurs actifs. En effet, plus d’un quart (26 %) des responsables informatiques interrogés affirment que leurs homologues du comité de direction ne comprennent pas pleinement la dimension stratégique de la cybersécurité, freinant les initiatives visant à améliorer les dispositifs de défense. 21 % d’entre eux s’inquiètent de la pénurie de spécialistes qualifiés, conduisant la plupart des PME à s’appuyer sur leurs équipes IT généralistes (35 %) ou sur des experts en cybersécurité intégrés à ces équipes (25 %). Seules 29 % des entreprises sondées disposent d’une équipe dédiée à la cybersécurité. Et à peine 7 % confient cette mission à des partenaires externes directement impliqués dans la conception et la gestion de leur sécurité.

Paradoxalement, en interne, la satisfaction est élevée :

  • 76 % se disent satisfaits des experts cybersécurité intégrés;
  • 72 % de leurs départements IT dans leur ensemble;
  • Et 81 % de leurs équipes de cybersécurité internes, signe d’un écart de perception entre la performance perçue et l’exposition réelle aux risques.

Afrique du Nord, Centrale et de l’Ouest : état des lieux et organisation

Au-delà de l’Europe, l’étude met en lumière des tendances marquées dans plusieurs pays d’Afrique francophone. Le manque de sensibilisation à la cybersécurité parmi les dirigeants apparaît le plus fortement en Tunisie, où 47 % des décideurs sont jugés insuffisamment sensibilisés; contre 28 % dans l’ensemble de la région.

Le Cameroun se distingue par le plus grand manque de personnel qualifié, avec 33 % des répondants qui pointent cette pénurie, contre 24 % en moyenne.

Le Sénégal signale la plus forte exposition à un flot d’alertes de sécurité, à 30 % contre 23 % dans l’ensemble. Tandis que la Tunisie est aussi le pays où l’absence d’une plateforme fiable et abordable est la plus souvent citée, à 32 % contre 24 % en moyenne.

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Les attentes en matière d’accompagnement varient sensiblement selon les marchés. Les formations de sensibilisation durables et à long terme trouvent le plus d’écho au Maroc, citées par 33 % des répondants contre 26 % en moyenne.

Dans le même temps, 30 % des PME marocaines souhaitent que leur partenaire idéal agisse comme une équipe d’experts externes disponible à toute heure. Au Cameroun, la responsabilité de la cybersécurité revient le plus souvent à l’équipe informatique générale, pour 45 % des entreprises contre 37 % en moyenne. Alors qu’en Tunisie, les organisations sont plus susceptibles de disposer d’une équipe dédiée à la cybersécurité, à 42 % contre 30 % en moyenne.

En Côte d’Ivoire, 35 % des PME s’appuient sur des équipes internes et 20 % sur des partenaires externes, un taux plus de deux fois supérieur à la moyenne régionale de 9 %.

Ce que les PME attendent de leur partenaire

Les critères de choix d’un partenaire de confiance reflètent également des priorités locales. Au Cameroun, 43 % des PME attendent avant tout l’élaboration d’une stratégie à long terme et sur mesure, contre 36 % en moyenne, et 45 % valorisent la mise en place d’une sécurité de fond qui ne ralentit pas l’activité, contre 32 % en moyenne.

Au Sénégal, les outils automatisés capables de répondre instantanément aux incidents sont jugés essentiels par 45 % des répondants, contre 26 % en moyenne, alors que la formation arrive en dernier, à 15 % contre 26 % en moyenne.

Le recours à une équipe d’experts externes disponible en continu séduit 40 % des PME en Côte d’Ivoire et 30 % au Maroc, pour une moyenne régionale de 24 %.

En Tunisie, les interventions directes lors d’incidents sont davantage valorisées, à 30 % contre 25 % en moyenne.

Les explications en langage clair résonnent particulièrement au Cameroun, à 27 % contre 19 % en moyenne.

Enfin, le Sénégal à 30 % et la Tunisie à 28 % recherchent plus souvent un conseiller ou un partenaire de confiance, contre 19 % en moyenne. Le Sénégal affichant aussi une préférence plus marquée pour un spécialiste externe opérant comme une ressource interne, à 25 % contre 15 % en moyenne.

Ces résultats confirment qu’une approche unique ne suffit pas. Les PME d’Afrique du Nord, centrale et de l’Ouest expriment des attentes précises en matière de compétences, de disponibilité, d’automatisation et de pédagogie. L’accompagnement doit donc s’adapter à chaque contexte national pour réduire l’exposition aux risques tout en protégeant la continuité d’activité.

« Ce qui frappe, ce n’est pas le manque d’outils, mais le manque de cohérence. Les signaux d’alerte arrivent plus vite que les décisions ne sont prises… », commente Tony Audoin, Head of Channel de Kaspersky France.

Le rapport « Cybersécurité des PME : comprendre les failles, combler les manques, identifier l’essentiel » est disponible en intégralité ici.

Avec communiqué

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ONU-Habitat, IRD et AFD unissent leurs forces pour des villes tunisiennes durables et inclusives

À l’occasion de la Journée mondiale des villes, l’ONU-Habitat Tunisie, l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et l’Agence française de développement (AFD) organisent, à l’Institut français de Tunis, une journée d’échanges et de célébration placée sur le thème « Vivre en ville, agir sur la ville », vendredi 31 octobre 2025, de 11h à 22h. L’événement s’inscrit dans le cadre de l’Octobre urbain, initiative mondiale portée par l’ONU-Habitat pour promouvoir un développement urbain durable, inclusif et résilient.

 

À la suite de la journée inaugurale du 31 octobre, une exposition sera accessible au public du 1er au 12 novembre 2025, à l’Institut français de Tunisie.

Cette journée rassemblera un large éventail de participants : représentants d’institutions publiques; chercheurs; collectivités locales; associations; urbanistes et étudiants. Et ce, autour des enjeux de durabilité et d’adaptation des villes tunisiennes et méditerranéennes. Le programme combinera tables rondes thématiques, exposition immersive et performances artistiques, pour explorer ensemble les voies d’un urbanisme plus durable et participatif.

« Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables » est le 11ème des 17 objectifs de développement durable (ODD) adoptés en 2015 par l’Assemblée générale des Nations unies.

La thématique « Villes et communautés durables », correspondant à cet objectif n°11, constitue le cœur de la Journée mondiale des villes, célébrée chaque année le 31 octobre à travers le monde. Cette journée mettra en lumière les initiatives innovantes et collaboratives qui contribuent à relever les défis des villes contemporaines, où les questions de logement, d’emploi, de mobilité, d’accès aux services, de culture et de qualité de l’environnement sont repensées dans une perspective inclusive et durable.

Cette année en Tunisie, ONU-Habitat, l’IRD, l’AFD et l’Institut français de Tunisie s’associeront pour célébrer cette journée dédiée à la ville tunisienne où résident plus de 7,4 millions d’habitants.

 

Penser, vivre et agir sur la ville

 

  • Des tables rondes pour penser la ville autrement

 

Des tables rondes thématiques réunissant acteurs publics, experts, chercheurs, associations, étudiants et partenaires institutionnels, offriront un espace d’échanges et de dialogue ouvert sur les enjeux et les solutions concrètes pour des villes tunisiennes plus durables, résilientes et solidaires. Elles aborderont quatre thématiques structurantes pour le développement urbain en Tunisie : (i) Gérer l’eau et l’assainissement; (ii) Intégrer les risques dans la planification; (iii) Penser le patrimoine; (iv) Planifier de façon inclusive.

 

  • Une exposition immersive sur la ville tunisienne

 

Une exposition placée sur le signe de la co-conception et du dialogue entre différents acteurs mettra en lumière les initiatives concrètes menées pour relever les grands défis de la ville tunisienne contemporaine. « Vivre en ville, agir sur la ville en Tunisie » est le fruit d’un travail collaboratif alliant recherche scientifique, actions de développement, analyse, diagnostic et réalisation d’opérations concrètes.

L’exposition s’articulera en deux grandes séquences : « Vivre en ville » mettra en lumière le quotidien des citadins et citadines, leurs besoins, leurs pratiques, leur engagement et leur créativité. « Agir en ville » montre les programmes innovants portés par les institutions partenaires pour construire des villes plus inclusives et durables. En guise de transition, l’exposition mettra l’accent sur les ateliers collaboratifs et les projets de laboratoire vivant comme vecteurs de solutions aux défis de la ville d’aujourd’hui afin de mieux penser la ville de demain.

 

  • Une performance théâtrale fera vivre autrement les questions urbaines à travers la lecture et la mise en scène de textes originaux sur la ville tunisienne

 

En Tunisie, la croissance urbaine rapide, particulièrement concentrée sur le littoral, entraîne des défis majeurs : pression foncière, gestion des déchets, accès à l’eau, conservation du patrimoine et vulnérabilité face aux changements climatiques. Ces enjeux nécessitent des politiques urbaines basées sur la connaissance, la coopération et l’innovation. La célébration de la Journée mondiale des villes vise à renforcer cette dynamique, en favorisant le dialogue entre acteurs locaux et internationaux engagés dans la mise en œuvre de l’ODD n°11.

 

Le Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) soutient les gouvernements et collectivités dans la planification urbaine durable, la résilience climatique et l’inclusion sociale. En Tunisie, ONU-Habitat œuvre à la mise en réseau des acteurs de l’urbain, à la valorisation des solutions locales et à la sensibilisation des citoyens aux enjeux environnementaux.

 

L’Institut de recherche pour le développement (IRD) soutient des programmes de recherche et des actions de valorisation et de formation menés en partenariat avec des institutions scientifiques et opérationnelles tunisiennes. Et ce, afin de répondre aux défis du développement durable, en mobilisant toute la diversité des disciplines, dans des domaines variés (ville, eau et assainissement, agrosystèmes, érosion littorale, conditions de vie, pratiques sociales, biotechnologies, santé, etc.). Gilles Pecassou, directeur général délégué de l’IRD, est attendu à Tunis à l’occasion de cette journée pour montrer l’engagement de l’institut auprès de ses partenaires tunisiens.

 

L’Agence française de développement (AFD), aux côtés de l’État tunisien et des collectivités locales, accompagne depuis 1992 des projets qui cherchent à réinventer la ville. L’AFD œuvre à renforcer l’attractivité et la qualité de vie dans les quartiers populaires et les centres anciens et à appuyer les collectivités dans leur stratégie de développement local.

 

À travers cette journée conçue et organisée pour l’ensemble des habitants, ONU-Habitat en Tunisie, l’IRD et l’AFD invitent à réfléchir à l’importance de la collaboration, du travail participatif et du dialogue, conditions essentielles à la transition vers des solutions urbaines durables.

 

Les institutions organisatrices ambitionnent de faire de cette initiative un rendez-vous annuel, contribuant à la diffusion des bonnes pratiques, à faire reconnaître les expériences et les expertises tunisiennes et à consolider l’alliance pour des villes tunisiennes plus vertes, inclusives et résilientes.

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