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La BCE garde le cap : stabilité des taux et économie résistante

La Banque centrale européenne (BCE) a décidé jeudi de conserver ses taux directeurs à leurs niveaux actuels, confirmant sa troisième pause consécutive dans son cycle d’assouplissement monétaire. L’institution estime que l’économie de la zone euro reste robuste et que l’inflation se maintient proche de son objectif de 2 %.

La Banque centrale européenne a annoncé jeudi 30 octobre le maintien de ses taux directeurs inchangés, le taux de dépôt demeurant à 2,0 % et celui du refinancement à 2,15 %, une décision conforme aux attentes des marchés, rapporte BBC. Cette stabilité marque la troisième pause consécutive de la BCE après celles de juillet et septembre; alors que les investisseurs misent encore sur une possible dernière baisse dans les mois à venir.

Dans un communiqué, la BCE affirme se trouver dans une « bonne position » : l’inflation, mesurée à 2,2 % sur un an, reste proche de la cible fixée à 2 %, tandis que la croissance économique du bloc monétaire continue de se maintenir à un niveau jugé satisfaisant, ajoute la même source.

L’institution basée à Francfort souligne toutefois que sa politique monétaire reste adaptée pour faire face à d’éventuels chocs inflationnistes et réaffirme sa volonté de s’appuyer sur les données économiques pour orienter ses prochaines décisions, sans engagement préalable.

« L’inflation reste proche de l’objectif à moyen terme de 2 % et l’économie a continué de croître malgré un environnement mondial difficile », indique la BCE dans son communiqué.

Les récents chiffres publiés par Eurostat confirment une croissance du PIB plus forte qu’attendu au troisième trimestre, réduisant la pression sur la BCE pour une nouvelle baisse de taux. Malgré les tensions commerciales et les droits de douane américains, la résilience économique de la zone euro semble convaincre Francfort de maintenir le cap actuel.

Enfin, un sondage Reuters révèle qu’une majorité d’économistes anticipent une stabilité des taux au moins jusqu’à la fin de 2026. Les marchés européens ont peu réagi à la décision, jugée largement anticipée.

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La Fed baisse ses taux d’intérêt de 25 points de base

La Réserve fédérale (Fed) a abaissé mercredi 29 octobre ses taux d’intérêt de 25 points de base, confirmant les estimations des analystes. La Banque centrale américaine poursuit ainsi sa politique monétaire d’assouplissement entamée en septembre dernier, lorsqu’elle a procédé à sa première réduction – également de 25 points de base – depuis décembre dernier.

Avec sa dernière décision, la Fed porte ses taux d’intérêt dans une fourchette de 3,75 % à 4 %. Parallèlement, elle indique aux marchés qu’elle continue de privilégier la consolidation du marché du travail observée ces derniers mois plutôt que l’inflation. Laquelle demeure nettement supérieure à son objectif officiel de 2 %. Il est à rappeler que la Fed poursuit un double objectif : le plein emploi et une inflation de 2 % à moyen terme.

Notons que les dernières données sur l’inflation – publiées avec un retard important dû à la paralysie des services gouvernementaux – ont révélé que l’indice annuel des prix à la consommation s’établissait à 3 % en septembre.

Dans sa déclaration, le Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale indique que les indicateurs disponibles suggèrent que l’activité économique se développe à un rythme modéré. La croissance de l’emploi a ralenti cette année et le taux de chômage a augmenté, bien qu’il soit resté faible jusqu’en août.

La Commission vise le plein emploi et une inflation de 2 % à long terme. L’incertitude quant aux perspectives économiques demeure élevée. Elle dit suivre de près les risques liés à son double mandat et estime que les risques pesant sur l’emploi se sont accrus ces derniers mois.

 

Le cycle de resserrement quantitatif touche à sa fin

La Commission a simultanément annoncé avoir décidé de finaliser la réduction de son portefeuille de titres détenus le 1er décembre, achevant ainsi le cycle de resserrement quantitatif.

Elle s’engage à soutenir le plein emploi et à ramener l’inflation à son objectif de 2 %. Pour déterminer l’orientation appropriée de sa politique monétaire, elle continuera de suivre l’incidence des nouvelles informations sur les perspectives économiques. Et se tient prête à ajuster son orientation, le cas échéant, si des risques susceptibles d’entraver la réalisation de ses objectifs apparaissent. Ses analyses tiendront compte d’un large éventail d’informations, notamment des indicateurs relatifs à la situation du marché du travail, aux pressions inflationnistes et aux anticipations d’inflation, ainsi qu’à l’évolution de la situation financière et internationale.

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Fitch Ratings souligne l’environnement difficile des banques tunisiennes  

Les banques tunisiennes continuent d’évoluer dans un environnement difficile, marqué par une inflation élevée, une croissance économique atone et des taux d’intérêt élevés, a indiqué l’agence de notation américaine Fitch Ratings.

En effet, la croissance du crédit (0,6 % sur les cinq premiers mois de 2025) traduit à la fois une demande de financement modérée et une forte absorption des ressources par l’État, réduisant ainsi l’accès des autres secteurs économiques aux crédits, a expliqué l’agence dans une analyse publiée mardi 28 octobre 2025.

A rappeler qu’en septembre 2025, Fitch Ratings a relevé la note souveraine de la Tunisie à «B-» avec perspective stable. Toutefois, cette amélioration ne devrait pas se traduire par une amélioration significative des conditions d’exploitation des banques, malgré la révision à la hausse de la note de l’environnement opérationnel, explique l’agence de notation.

Le taux des créances douteuses (NPL) du secteur a atteint 14,7 % fin mars 2025, soit le plus haut niveau depuis quatre ans (contre 13,1 % fin 2021). Une part importante de ces créances correspond toutefois à des actifs hérités de périodes antérieures, ce qui laisse entrevoir un potentiel de réduction substantielle du ratio de NPL à moyen et long termes, précise l’agence.

La rentabilité du secteur demeure modeste, avec un rendement moyen des capitaux propres (ROE) de 10,6 % sur la période 2022–T1 2025.

Au premier semestre 2025, le résultat net cumulé des dix principales banques a progressé de 13 % en glissement annuel, mais cette évolution a été pondérée par la hausse du coût du risque (+21 %) et par une augmentation des charges d’exploitation (+8 %).

Les conditions de liquidité restent satisfaisantes et devraient être maintenues en 2026. Les dépôts de la clientèle, principale source de financement des banques, ont progressé de 3 % sur les cinq premiers mois de 2025 (contre 10 % en 2024), tandis que les encours de crédit n’ont augmenté que de 0,6 %. Le refinancement auprès de la Banque centrale de Tunisie (BCT) représentait 5 % du passif sectoriel à fin mai 2025.

Les conditions de liquidité favorables devraient se maintenir, soutenant une augmentation progressive de l’exposition des banques à la dette souveraine en 2026, estime la même source, précisant que cette tendance est soutenue par une faible demande de crédit privé et des rendements ajustés du risque attractifs sur les titres publics.

D’après Tap.

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Quels scénarios d’évolution des taux d’intérêt de la BCE ?

Les marchés estiment qu’il y a peu de chances, autour de 2%, que la BCE baisse de nouveau ses taux d’intérêt en octobre. La prochaine réunion de la Banque à Florence se déroulant les 29 et 30 octobre. Entre-temps, le taux d’intérêt Euribor à trois mois évolue régulièrement dans une fourchette étroite, depuis un mois et demi, entre 2 et 2,033%. Il est devenu un plancher durant cette période, conformément aux attentes du marché, rapporte Euro Interbank Offered Rate (*).

Le fait que le taux d’intérêt Euribor soit « fixé » à ces niveaux depuis le 9 septembre offre aux banques une base de tarification stable et leur permet également de stabiliser plus facilement leurs revenus d’intérêts à des niveaux légèrement supérieurs. La marge d’intérêt pondérée moyenne au deuxième trimestre s’est établie à 2,3%. Au troisième trimestre, elle s’est stabilisée à un niveau bas et ne baisse plus. Au contraire, depuis le 10 septembre, l’Euribor a gagné du terrain (plage 2%-2,033%). Tandis que du 11 juin au 9 septembre, la fluctuation était comprise entre 1,94% et 2,04%, selon le média. Rappelons que cette année, la BCE a abaissé ses taux d’intérêt de 100 points de base (1%), dont quatre baisses anticipées de 0,25% réalisées avant avril. Quatre autres baisses de taux ont été réalisées en 2024, également de 100 points de base. Ramenant ainsi les taux d’intérêt à 50% de leur pic de 4% en septembre 2023.

En théorie, cela signifie qu’une partie importante des baisses de taux d’intérêt a été répercutée sur le marché. Mais les turbulences liées aux politiques tarifaires affectant l’Europe n’ont pas aidé à absorber pleinement l’impact positif de cette politique, comme l’ont également identifié les analystes de la BCE.

Les marchés s’attendent désormais avec une quasi-certitude à ce que la BCE ne modifie pas ses taux d’intérêt lors des réunions restantes de 2025. Ils anticipent un statu quo en octobre avec une probabilité de 98%. Tandis que les chances de maintien des taux en décembre sont de 92%.

Cependant, les marchés accordent des chances relativement meilleures à la BCE pour qu’elle baisse une fois de plus ses taux d’intérêt d’ici juin 2026. Aussi, il y a encore une fois plus de chances qu’ils restent inchangés (environ 65%) qu’ils soient réduits de 25 points de base supplémentaires.

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(*) Les taux Euribor sont les taux d’intérêt moyens auxquels environ un grand groupe des banques européennes se consentent des prêts en euros. Plusieurs échéances sont d’application, allant de 1 semaine à 12 mois.

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