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Le “Djerba Music Land” en lice pour les Heavent Festival Awards 2025

Une reconnaissance internationale pour le festival emblématique de l’île des rêves.

 

Le festival Djerba Music Land vient d’être nominé aux Heavent Festival Awards, l’une des plus prestigieuses distinctions européennes dédiées aux grands événements musicaux.

Cette nomination consacre le travail et la créativité des équipes de Tunisia Music Land, organisatrice de ce festival créé en 2016, et confirme la place de Djerba sur la carte des destinations clubbing majeures dans le bassin méditerranéen.

Les Heavent Festival Awards récompensent chaque année les événements musicaux les plus marquants dans différentes catégories. Les festivals sélectionnés défendent leur candidature devant un jury d’experts lors d’une présentation de six minutes, avant la délibération finale.

Le Djerba Music Land concourra dans la catégorie « Best International Festival – Capacité de 5 000 à 15 000 personnes par jour », face à des manifestations musicales identiques organisées notamment en Roumanie et au Maroc.

« Cette nomination est une formidable reconnaissance du travail accompli tout au long de ces dix éditions. Nous sommes fiers de représenter Djerba et de porter haut les couleurs de notre île, véritable fief de ce festival qui ne cesse de grandir », déclare Mohamed Jerad, fondateur du Djerba Music Land et directeur général de Tunisia Music Land.

La cérémonie de remise des trophées se tiendra le 5 novembre 2025 à Paris. Au total, 14 distinctions seront décernées, évaluées selon 7 critères de performance : intégration RSE, production et logistique, programmation, retombées médiatiques et économiques, services aux festivaliers, espace partenaires, ainsi qu’innovation et créativité.

Le jury, composé de 14 personnalités du monde de l’événementiel, réunit des professionnels du marketing, des représentants de grandes marques sponsors, un haut fonctionnaire du ministère français de la Culture, ainsi que des dirigeants du Heavent Festival Awards.

Événement incontournable de l’été sur l’île, le Djerba Music Land attire chaque année plusieurs milliers de festivaliers. Devenu une véritable vitrine du clubbing international, il accueille des DJ de renom tout en offrant une scène d’expression aux talents locaux, contribuant ainsi chaque été à la vitalité culturelle et musicale insulaire.

Au-delà de sa dimension artistique, le festival constitue un levier économique majeur pour l’île, stimulant l’activité touristique et hôtelière grâce à l’afflux de festivaliers venus de tout le pays.

Lors de sa 10ᵉ édition, tenue en août 2025 sur le site du Grand Casino, le Djerba Music Land a renforcé son engagement social avec la création du Djerba Music Land Market, un espace dédié à la valorisation de l’artisanat local. Ce marché a réuni des artisans et créateurs de la région proposant vêtements, bijoux, accessoires, sacs et objets d’art uniques. À travers cette initiative, le festival affirme sa volonté de faire rayonner les savoir-faire djerbiens et de faire profiter d’autres acteurs économiques des retombées positives de l’événement, tout en enrichissant l’expérience culturelle et humaine de ses visiteurs.

Sur le plan artistique, chaque édition du Djerba Music Land se distingue par une évolution constante, tant sur le plan créatif que technique. Le festival accueille des DJ de renommée internationale tout en mettant un point d’honneur à valoriser la jeune scène tunisienne. En offrant à ces talents émergents une véritable plateforme d’expression et de visibilité, l’événement contribue activement à leur développement professionnel, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités sur la scène musicale nationale et internationale.

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FIX’N’GO lance une application mobile innovante pour les automobilistes

FIX’N’GO, leader de l’entretien automobile rapide en Tunisie, annonce le lancement officiel de sa nouvelle application mobile « MYFIXNGO ».

Cette application se présente comme un véritable carnet d’entretien digital pour les propriétaires de véhicules particuliers et les flottes et comprend un ensemble de fonctionnalités permettant aux conducteurs de gérer l’entretien de leur véhicule en toute simplicité générant un gain de temps appréciable.

« A travers cette nouvelle application, FIX’N’GO innove et se rapproche encore plus de ses clients pour leur offrir de nouveaux services connectés et modernes dans le cadre de sa stratégie d’amélioration continue de ses prestations », a déclaré à cette occasion M. Wissem Ammar, Directeur d’Exploitation de FIX’N’GO.

 

« A travers cette nouvelle application, FIX’N’GO innove et se rapproche encore plus de ses clients pour leur offrir de nouveaux services connectés et modernes dans le cadre de sa stratégie d’amélioration continue de ses prestations », a déclaré à cette occasion M. Wissem Ammar, Directeur d’Exploitation de FIX’N’GO.

L’application MYFIXNGO permet par ailleurs de bénéficier d’une large panoplie de services allant de l’établissement du planning d’entretien constructeur (selon la marque, le modèle et le kilométrage du véhicule) à la possibilité de demander un devis en ligne tout en prenant un rendez-vous pour son véhicule. Ceci outre la possibilité de mémoriser et suivre l’historique des interventions.

Les clients et automobilistes y trouveront par ailleurs les offres et les promotions régulièrement proposées.

L’application inclut de même la géolocalisation des différents centres FIX’N’GO situés à Jbel Jloud, Boumhel, Mnihla, la Soukra, le Kram et depuis peu la station Agil sur la GP9 Tunis-La Marsa.

FIX’N’GO confirme à travers ce nouveau service son adaptation aux nouvelles attentes de ses clients et partenaires et sa stratégie de développement continu.

S’appuyant sur plus de 20 ans d’expérience et sur un engagement qualité reconnu, FIX’N’GO a bâti une solide réputation grâce à sa capacité à allier rapidité, qualité et accessibilité.

Certifiée ISO 9001 depuis 2005, l’entreprise place la satisfaction client au cœur de sa stratégie, une approche qui lui a valu la confiance de milliers de particuliers et d’entreprises, tous secteurs confondus.

 

Certifiée ISO 9001 depuis 2005, l’entreprise place la satisfaction client au cœur de sa stratégie, une approche qui lui a valu la confiance de milliers de particuliers et d’entreprises, tous secteurs confondus.

Avec chaque intervention, FIX’N’GO propose un contrôle préventif gratuit comprenant plus de 59 points de vérification couvrant les principaux organes du véhicule. Cette démarche vise à garantir la sécurité, la fiabilité et la longévité de chaque voiture qui passe dans ses ateliers. Grâce à ce diagnostic complet, les techniciens peuvent anticiper d’éventuelles anomalies et conseiller le client sur les entretiens préventifs à prévoir, évitant ainsi des pannes coûteuses à long terme.

 

Vidange, pneumatique, électricité, freinage, changement de batterie ainsi que climatisation et diagnostic électronique constituent les principaux services offerts en concordance avec les besoins des véhicules modernes et garantissent une prise en charge rapide, transparente et fiable.

 

De grandes flottes professionnelles, incluant véhicules de tourisme et utilitaires, choisissent chaque jour l’enseigne FIX’N’GO pour leur entretien régulier et leurs interventions techniques.

Vidange, pneumatique, électricité, freinage, changement de batterie ainsi que climatisation et diagnostic électronique constituent les principaux services offerts en concordance avec les besoins des véhicules modernes et garantissent une prise en charge rapide, transparente et fiable.

Il est à rappeler que la facture pour chaque intervention réalisée est une garantie des pièces et main d’œuvre offerte aux clients.

Le personnel qualifié est formé pour accueillir et conseiller chaque client avec professionnalisme et attention.

Pour télécharger l’application : https://bit.ly/3JthxAo

 

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Europe-Afrique francophone : état des lieux et attentes en cybersécurité des PME

Le dernier rapport de Kaspersky intitulé « Cybersécurité des PME : comprendre les failles, combler les manques, identifier l’essentiel » révèle que 26 % des responsables informatiques européens déclarent que les cadres exécutifs de leur entreprise ne saisissent pas le réel intérêt commercial de la cybersécurité. Cette divergence souligne une fracture structurelle entre les priorités affichées lors des conseils d’administration et la réalité des besoins en matière de dispositifs de cybersécurité.

Dans les équipes de sécurité des entreprises européennes, la pression opérationnelle est omniprésente et toutes les personnes en charge doivent mettre les bouchées doubles. En effet, pour près d’un tiers (31 %) des responsables informatiques, le suivi des menaces potentielles est un travail à plein temps.

De plus, ils sont un sur cinq (20 %) à se sentir submergés par le nombre d’alertes, peinant à faire le distinguo entre les incidents critiques et les signaux parasites. Pour ne rien arranger, 18 % des répondants déclarent passer plus de temps à résoudre des problèmes liés à des outils défectueux; plutôt qu’à se défendre contre des menaces réelles et à lutter contre les cyberattaques.

 

Lire aussi — Le Forum international sur la cybersécurité 2025 s’ouvre à Riyad

Le constat est clair : les efforts déployés sont importants, mais leur impact reste limité. Autre ombre au tableau, 18 % des responsables interrogés trouvent que les solutions de sécurité ralentissent les flux de travail ou la production. D’ailleurs, ces obstacles opérationnels se traduisent déjà par des atteintes aux activités commerciales.

Lutte contre les cybermenaces, lutte pour se faire entendre : même combat ?

Les menaces qui ciblent les entreprises sont protéiformes, Dans les entreprises européennes, les portes dérobées (24 %), les chevaux de Troie (17 %) et les downloader « not-a-virus » (16 %) sont les plus répandus. Elles sont également de plus en plus régulières et de plus en plus massives.

A titre d’exemple, en septembre, la cyberattaque qu’a subi Jaguar Land Rover a contraint l’entreprise à mettre en pause ses activités pendant près d’un mois, équivalent à une perte d’environ 57 millions d’euros par semaine.

Les chiffres alarment et pourtant, les lacunes des cadres dirigeants en matière de prise de décision liées à la défense augmentent l’exposition des entreprises et de leurs actifs. En effet, plus d’un quart (26 %) des responsables informatiques interrogés affirment que leurs homologues du comité de direction ne comprennent pas pleinement la dimension stratégique de la cybersécurité, freinant les initiatives visant à améliorer les dispositifs de défense. 21 % d’entre eux s’inquiètent de la pénurie de spécialistes qualifiés, conduisant la plupart des PME à s’appuyer sur leurs équipes IT généralistes (35 %) ou sur des experts en cybersécurité intégrés à ces équipes (25 %). Seules 29 % des entreprises sondées disposent d’une équipe dédiée à la cybersécurité. Et à peine 7 % confient cette mission à des partenaires externes directement impliqués dans la conception et la gestion de leur sécurité.

Paradoxalement, en interne, la satisfaction est élevée :

  • 76 % se disent satisfaits des experts cybersécurité intégrés;
  • 72 % de leurs départements IT dans leur ensemble;
  • Et 81 % de leurs équipes de cybersécurité internes, signe d’un écart de perception entre la performance perçue et l’exposition réelle aux risques.

Afrique du Nord, Centrale et de l’Ouest : état des lieux et organisation

Au-delà de l’Europe, l’étude met en lumière des tendances marquées dans plusieurs pays d’Afrique francophone. Le manque de sensibilisation à la cybersécurité parmi les dirigeants apparaît le plus fortement en Tunisie, où 47 % des décideurs sont jugés insuffisamment sensibilisés; contre 28 % dans l’ensemble de la région.

Le Cameroun se distingue par le plus grand manque de personnel qualifié, avec 33 % des répondants qui pointent cette pénurie, contre 24 % en moyenne.

Le Sénégal signale la plus forte exposition à un flot d’alertes de sécurité, à 30 % contre 23 % dans l’ensemble. Tandis que la Tunisie est aussi le pays où l’absence d’une plateforme fiable et abordable est la plus souvent citée, à 32 % contre 24 % en moyenne.

Lire également — CyberIA versus Cybersécurité classique : la nouvelle frontière de la protection numérique

Les attentes en matière d’accompagnement varient sensiblement selon les marchés. Les formations de sensibilisation durables et à long terme trouvent le plus d’écho au Maroc, citées par 33 % des répondants contre 26 % en moyenne.

Dans le même temps, 30 % des PME marocaines souhaitent que leur partenaire idéal agisse comme une équipe d’experts externes disponible à toute heure. Au Cameroun, la responsabilité de la cybersécurité revient le plus souvent à l’équipe informatique générale, pour 45 % des entreprises contre 37 % en moyenne. Alors qu’en Tunisie, les organisations sont plus susceptibles de disposer d’une équipe dédiée à la cybersécurité, à 42 % contre 30 % en moyenne.

En Côte d’Ivoire, 35 % des PME s’appuient sur des équipes internes et 20 % sur des partenaires externes, un taux plus de deux fois supérieur à la moyenne régionale de 9 %.

Ce que les PME attendent de leur partenaire

Les critères de choix d’un partenaire de confiance reflètent également des priorités locales. Au Cameroun, 43 % des PME attendent avant tout l’élaboration d’une stratégie à long terme et sur mesure, contre 36 % en moyenne, et 45 % valorisent la mise en place d’une sécurité de fond qui ne ralentit pas l’activité, contre 32 % en moyenne.

Au Sénégal, les outils automatisés capables de répondre instantanément aux incidents sont jugés essentiels par 45 % des répondants, contre 26 % en moyenne, alors que la formation arrive en dernier, à 15 % contre 26 % en moyenne.

Le recours à une équipe d’experts externes disponible en continu séduit 40 % des PME en Côte d’Ivoire et 30 % au Maroc, pour une moyenne régionale de 24 %.

En Tunisie, les interventions directes lors d’incidents sont davantage valorisées, à 30 % contre 25 % en moyenne.

Les explications en langage clair résonnent particulièrement au Cameroun, à 27 % contre 19 % en moyenne.

Enfin, le Sénégal à 30 % et la Tunisie à 28 % recherchent plus souvent un conseiller ou un partenaire de confiance, contre 19 % en moyenne. Le Sénégal affichant aussi une préférence plus marquée pour un spécialiste externe opérant comme une ressource interne, à 25 % contre 15 % en moyenne.

Ces résultats confirment qu’une approche unique ne suffit pas. Les PME d’Afrique du Nord, centrale et de l’Ouest expriment des attentes précises en matière de compétences, de disponibilité, d’automatisation et de pédagogie. L’accompagnement doit donc s’adapter à chaque contexte national pour réduire l’exposition aux risques tout en protégeant la continuité d’activité.

« Ce qui frappe, ce n’est pas le manque d’outils, mais le manque de cohérence. Les signaux d’alerte arrivent plus vite que les décisions ne sont prises… », commente Tony Audoin, Head of Channel de Kaspersky France.

Le rapport « Cybersécurité des PME : comprendre les failles, combler les manques, identifier l’essentiel » est disponible en intégralité ici.

Avec communiqué

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ONU-Habitat, IRD et AFD unissent leurs forces pour des villes tunisiennes durables et inclusives

À l’occasion de la Journée mondiale des villes, l’ONU-Habitat Tunisie, l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et l’Agence française de développement (AFD) organisent, à l’Institut français de Tunis, une journée d’échanges et de célébration placée sur le thème « Vivre en ville, agir sur la ville », vendredi 31 octobre 2025, de 11h à 22h. L’événement s’inscrit dans le cadre de l’Octobre urbain, initiative mondiale portée par l’ONU-Habitat pour promouvoir un développement urbain durable, inclusif et résilient.

 

À la suite de la journée inaugurale du 31 octobre, une exposition sera accessible au public du 1er au 12 novembre 2025, à l’Institut français de Tunisie.

Cette journée rassemblera un large éventail de participants : représentants d’institutions publiques; chercheurs; collectivités locales; associations; urbanistes et étudiants. Et ce, autour des enjeux de durabilité et d’adaptation des villes tunisiennes et méditerranéennes. Le programme combinera tables rondes thématiques, exposition immersive et performances artistiques, pour explorer ensemble les voies d’un urbanisme plus durable et participatif.

« Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables » est le 11ème des 17 objectifs de développement durable (ODD) adoptés en 2015 par l’Assemblée générale des Nations unies.

La thématique « Villes et communautés durables », correspondant à cet objectif n°11, constitue le cœur de la Journée mondiale des villes, célébrée chaque année le 31 octobre à travers le monde. Cette journée mettra en lumière les initiatives innovantes et collaboratives qui contribuent à relever les défis des villes contemporaines, où les questions de logement, d’emploi, de mobilité, d’accès aux services, de culture et de qualité de l’environnement sont repensées dans une perspective inclusive et durable.

Cette année en Tunisie, ONU-Habitat, l’IRD, l’AFD et l’Institut français de Tunisie s’associeront pour célébrer cette journée dédiée à la ville tunisienne où résident plus de 7,4 millions d’habitants.

 

Penser, vivre et agir sur la ville

 

  • Des tables rondes pour penser la ville autrement

 

Des tables rondes thématiques réunissant acteurs publics, experts, chercheurs, associations, étudiants et partenaires institutionnels, offriront un espace d’échanges et de dialogue ouvert sur les enjeux et les solutions concrètes pour des villes tunisiennes plus durables, résilientes et solidaires. Elles aborderont quatre thématiques structurantes pour le développement urbain en Tunisie : (i) Gérer l’eau et l’assainissement; (ii) Intégrer les risques dans la planification; (iii) Penser le patrimoine; (iv) Planifier de façon inclusive.

 

  • Une exposition immersive sur la ville tunisienne

 

Une exposition placée sur le signe de la co-conception et du dialogue entre différents acteurs mettra en lumière les initiatives concrètes menées pour relever les grands défis de la ville tunisienne contemporaine. « Vivre en ville, agir sur la ville en Tunisie » est le fruit d’un travail collaboratif alliant recherche scientifique, actions de développement, analyse, diagnostic et réalisation d’opérations concrètes.

L’exposition s’articulera en deux grandes séquences : « Vivre en ville » mettra en lumière le quotidien des citadins et citadines, leurs besoins, leurs pratiques, leur engagement et leur créativité. « Agir en ville » montre les programmes innovants portés par les institutions partenaires pour construire des villes plus inclusives et durables. En guise de transition, l’exposition mettra l’accent sur les ateliers collaboratifs et les projets de laboratoire vivant comme vecteurs de solutions aux défis de la ville d’aujourd’hui afin de mieux penser la ville de demain.

 

  • Une performance théâtrale fera vivre autrement les questions urbaines à travers la lecture et la mise en scène de textes originaux sur la ville tunisienne

 

En Tunisie, la croissance urbaine rapide, particulièrement concentrée sur le littoral, entraîne des défis majeurs : pression foncière, gestion des déchets, accès à l’eau, conservation du patrimoine et vulnérabilité face aux changements climatiques. Ces enjeux nécessitent des politiques urbaines basées sur la connaissance, la coopération et l’innovation. La célébration de la Journée mondiale des villes vise à renforcer cette dynamique, en favorisant le dialogue entre acteurs locaux et internationaux engagés dans la mise en œuvre de l’ODD n°11.

 

Le Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) soutient les gouvernements et collectivités dans la planification urbaine durable, la résilience climatique et l’inclusion sociale. En Tunisie, ONU-Habitat œuvre à la mise en réseau des acteurs de l’urbain, à la valorisation des solutions locales et à la sensibilisation des citoyens aux enjeux environnementaux.

 

L’Institut de recherche pour le développement (IRD) soutient des programmes de recherche et des actions de valorisation et de formation menés en partenariat avec des institutions scientifiques et opérationnelles tunisiennes. Et ce, afin de répondre aux défis du développement durable, en mobilisant toute la diversité des disciplines, dans des domaines variés (ville, eau et assainissement, agrosystèmes, érosion littorale, conditions de vie, pratiques sociales, biotechnologies, santé, etc.). Gilles Pecassou, directeur général délégué de l’IRD, est attendu à Tunis à l’occasion de cette journée pour montrer l’engagement de l’institut auprès de ses partenaires tunisiens.

 

L’Agence française de développement (AFD), aux côtés de l’État tunisien et des collectivités locales, accompagne depuis 1992 des projets qui cherchent à réinventer la ville. L’AFD œuvre à renforcer l’attractivité et la qualité de vie dans les quartiers populaires et les centres anciens et à appuyer les collectivités dans leur stratégie de développement local.

 

À travers cette journée conçue et organisée pour l’ensemble des habitants, ONU-Habitat en Tunisie, l’IRD et l’AFD invitent à réfléchir à l’importance de la collaboration, du travail participatif et du dialogue, conditions essentielles à la transition vers des solutions urbaines durables.

 

Les institutions organisatrices ambitionnent de faire de cette initiative un rendez-vous annuel, contribuant à la diffusion des bonnes pratiques, à faire reconnaître les expériences et les expertises tunisiennes et à consolider l’alliance pour des villes tunisiennes plus vertes, inclusives et résilientes.

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Projet de budget 2026 : l’ARP et le CNRD se penchent sur le CSPM

L’examen du budget du Conseil supérieur provisoire de la magistrature pour l’année 2026 a été au centre d’une séance d’audition commune organisée, mercredi 29 octobre, au Palais du Bardo, entre la commission de la législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et la commission de l’immunité et des questions juridiques relevant du Conseil national des régions et des districts (CNRD).

Selon un communiqué publié par les deux chambres du parlement, la séance a été l’occasion de donner un aperçu des axes clés du projet de budget du Conseil.

Dans ce contexte, le premier vice-président du Conseil de la magistrature a affirmé que les prévisions budgétaires de 2026 ont été établies sur la base du bilan des exercices budgétaires de 2023 et 2024 ainsi que sur les résultats de l’exécution du budget pour le 1e semestre de 2025.

Il a ajouté que le budget proposé au titre de l’année 2026 a été revu à la baisse comparativement à l’année précédente, grâce à la « rationalisation des dépenses de gestion ».

Au cours du débat, les interventions des députés des deux chambres législatives ont porté sur les raisons du « blocage et du piétinement » du Conseil supérieur provisoire de la magistrature.

Le « caractère provisoire » a été également évoqué par les députés qui ont appelé à la nécessité de mettre en place un Conseil supérieur « permanent » de la magistrature capable d’exercer les prérogatives qui lui sont dévolues en matière de garantie du bon fonctionnement et de l’indépendance de la justice et de la consécration d’une justice diligente.

Toujours dans le cadre de cette séance, les députés ont évoqué des problèmes liés à la longueur des procédures judiciaires et à la paralysie du mouvement judiciaire et l’instabilité qui en résulte pour les magistrats.

Ils ont outre passé en revue les entraves liées à la mise en œuvre du programme de digitalisation du système judiciaire et son impact sur la qualité des services fournis aux justiciables.

En réponse aux questions des députés, le premier vice-président du Conseil supérieur provisoire de la magistrature a expliqué que les postes vacants au sein du Conseil de la magistrature de l’ordre judiciaire et de la magistrature de l’ordre financier ont largement porté atteinte au fonctionnement de cette institution.

En ce qui concerne le statut « provisoire » du Conseil, le premier vice-président a expliqué que la mise en place d’un Conseil supérieur de la magistrature doit se faire selon une « approche participative » impliquant les différentes parties prenantes. Et ce, conformément à la spécificité des missions qui lui sont confiées afin de consacrer l’indépendance de la magistrature et de moderniser le système judiciaire.

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Innover pour nourrir demain : KOICA et la Tunisie misent sur l’agriculture intelligente

L’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) entamera, en 2026, un projet de coopération sur le long terme, avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la pêche. Il sera axé sur l’amélioration de la productivité agricole et la résilience du secteur face aux changements climatiques; et ce, à travers l’agriculture intelligente. Avec un budget qui s’élève à 13,5 millions USD sous forme de don et qui s’étalera sur la période 2026-2031

Le changement climatique constitue un défi majeur pour la Tunisie, où la température moyenne a augmenté de 1,4 °C au cours du siècle dernier et devrait croître de 1,6 à 2,7 °C supplémentaires d’ici 2050. Ces changements ont touché directement l’agriculture tunisienne par la baisse des rendements, la diminution des superficies cultivables et la pénurie d’eau due à la sécheresse et à la surexploitation des nappes.

Dans ce contexte, le bureau de la KOICA en Tunisie a intégré l’agriculture adaptée aux changements climatiques comme un secteur clé dans sa stratégie d’intervention en Tunisie. Durant la période allant du 13 au 24 octobre, et suite à une étude préliminaire menée en janvier 2025, une étude approfondie a été réalisée pour finaliser les composantes du projet de coopération entre la KOICA et le ministère de l’Agriculture tunisien visant à améliorer la productivité agricole face aux changements climatiques.

Le projet se concentrera sur le renforcement des capacités politiques et techniques en termes de productivité agricole et la vulgarisation des nouvelles technologies dans les pratiques de production.

Pour cela, trois fermes pilotes seront établies, exploitées et surveillées dans les régions de Mateur (Bizerte), El Alam (Kairouan) et Takelssa (Nabeul). Le choix de ces trois sites a été fait en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture et les responsables des fermes OTD dans ces trois régions.

Ainsi, chaque site pilote couvrira des superficies entre 35 et 50 ha avec un accent sur les céréales et les oliviers, en identifiant des solutions qui s’adaptent au contexte tunisien pour les besoins d’irrigation et d’amélioration des semences.

Ce projet introduira également des technologies d’irrigation intelligentes et des systèmes durables de surveillance des eaux souterraines afin d’optimiser l’utilisation de cette source et de renforcer la gestion de l’eau d’irrigation dans chaque ferme.

Par ailleurs, des bâtiments administratifs et techniques polyvalents seront construits pour améliorer les opérations agricoles et favoriser les échanges avec les petits agriculteurs des environs.

Durant cette mission, plusieurs réunions ont été tenu avec plusieurs institutions tels que le Ministère de l’Agriculture, l’IRESA (Institution de la Recherche et de l’enseignement supérieur agricoles), l’AVFA (Agence de la vulgarisation et de la formation agricoles, l’OTD (Office des terres domaniales), la coopération italienne (AICS) avec des visites de terrain des sites pilotes proposés pour ce projet.

A travers la mise en œuvre réussie de ce projet, la KOICA vise à obtenir des résultats concrets qui serviront de base à l’extension de la coopération dans le secteur agricole tunisien.

L’agence coréenne reste résolument engagée à soutenir le gouvernement tunisien dans divers domaines tels que l’administration électronique, l’emploi des jeunes et des femmes, la bonne gouvernance, les programmes de bénévolat et les initiatives de formation et de bourses d’études.

Avec communiqué

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Cybersécurité : protéger nos enfants, c’est protéger le futur (Hemissi)

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a souligné, mercredi 29 octobre à Ben Arous, que la protection des enfants dans l’espace cybernétique constitue un impératif stratégique pour la préservation des générations futures.

Lors de la clôture du premier Forum national sur la protection des enfants en ligne, organisé au complexe culturel et de la jeunesse de Ben Arous sur le thème, Hemissi a appelé à une vigilance accrue face à la montée des risques numériques dans un contexte marqué par la généralisation des usages connectés et l’essor rapide de l’intelligence artificielle..

Il a insisté sur l’importance de coordonner les efforts des différents acteurs institutionnels et sociétaux afin de prévenir les dérives susceptibles d’affecter l’identité, les comportements et les repères culturels des nouvelles générations.

De son côté, le directeur général de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCS), Yassine Jemil, a précisé que l’agence déploie des programmes de sensibilisation et de formation destinés aux intervenants éducatifs, médiatiques et institutionnels, en vue de consolider la culture de la cybersécurité et de promouvoir un usage responsable des technologies numériques.

Il a souligné, à cet égard, la nécessité d’instaurer un dialogue permanent avec les enfants, de développer leur esprit critique face aux contenus numériques et de mettre en place un dispositif intégré de contrôle parental alliant outils technologiques, accompagnement éducatif et suivi psychologique.

Les travaux du forum ont permis d’examiner plusieurs axes prioritaires, notamment la sécurité numérique dans les établissements scolaires, la prévention de la violence et de l’exploitation en ligne, ainsi que le rôle des médias et des structures éducatives dans le renforcement de la culture numérique et de la protection des mineurs dans l’espace cybernétique.

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BVMT : les sociétés cotées dopent leurs revenus à 18,5 milliards de dinars

Le revenu global des sociétés cotées a évolué de 5,7% sur les 9 premiers mois de l’année 2025, par rapport à la même période de 2024, pour atteindre 18,5 milliards de dinars, d’après la note sur l’ »Evolution des revenus des sociétés cotées au 30 septembre 2025″ publiée, mercredi 29 octobre, par la Bourse de Tunis.

81% des sociétés qui ont publié leurs indicateurs, soit 58 sur 72, ont amélioré leurs revenus cumulés par rapport à la même période de l’année précédente. La part des 20 sociétés qui composent le Tunindex20 dans le revenu global s’élève à 12 milliards de dinars (ou 65 % du revenu global), en hausse de 3,8% par rapport à la même période de l’année écoulée.

Secteur bancaire: un PNB cumulé de 5,470 milliards de dinars

Concernant le secteur bancaire, le produit net bancaire (PNB) cumulé des 12 banques cotées a atteint 5,470 milliards de dinars, durant les 9 premiers mois de l’année 2025, en progression de 4,7 % par rapport à la même période 2024.

De son côté, le revenu net de Leasing cumulé des 7 sociétés de leasing cotées a augmenté de 7,1 %, à 439 MDT. Le secteur financier a notamment profité de l’évolution de l’activité des 7 compagnies d’assurances cotées qui ont émis des primes pour un montant global de 1 376 MDT contre 1 282 MDT, soit une progression de 7,3 %. Dans son ensemble, le secteur financier, a progressé de 5,3 % avec un revenu global de 7 322 MDT.

Concernant le secteur des Biens de Consommation, le revenu global des trois grands groupes opérant dans l’agroalimentaire (Délice Holding, Poulina Group Holding et la SFBT) a progressé de 4,3 %, à 4 818 MDT. Dans le même sillage, le chiffre d’affaires global cumulé des quatre concessionnaires automobiles (hors UADH) a évolué de 26,2% au 30 septembre 2025 pour se situer à 1 116 MDT.

S’agissant du secteur des Services aux Consommateurs, le chiffre d’affaires global de deux enseignes de la grande distribution cotées en Bourse s’est amélioré de 13,4% à 1 491 MDT.

En général les neufs secteurs, ont réalisé des performances positives. Les meilleures performances reviennent au secteur « Technologie » avec 22,9 % et au secteur « Services aux consommateurs » avec 13,2 %.

Sur les 11 sous-secteurs (hors Médias), huit ont marqué des performances positives. Les meilleures reviennent aux sous-secteurs Distribution (13,2 %), Chimie (8,5 %) et Assurances (7,3 %).

Les plus fortes hausses de revenus ont été réalisées par TUNINVEST SICAR (+171,6 %), STA (+54,1 %), ARTES (+39,3 %) et NEW BODY LINE (+34,9 %).

Les plus fortes baisses de revenus ont été enregistrées par des entreprises qui appartiennent à différents secteurs SIMPAR (-78,5 %), EUROCYCLES (-13,1 %), CARTHAGE CEMENT (-11,8 %) et STIP (-11 %).

Evolution du TUNINDEX de 24,62 %

Le TUNINDEX, indice de référence de la Bourse de Tunis, a enregistré une progression de 24,62 %, au 30 septembre 2025, contre une hausse de 13,77 % durant la même période de 2024.

L’indice TUNINDEX20 a affiché, durant la même période, la même tendance avec une hausse de 26,43 % contre une progression de 15,71 % durant la même période de l’année 2024.

Dix des douze indices sectoriels publiés par la Bourse de Tunis ont enregistré des performances positives à la clôture du troisième trimestre 2025. Les meilleures performances ont concerné l’indice « Services aux Consommateurs » avec 54,42 %, l’indice « Distribution » avec 54,42 % et celui des « Services Financiers » avec 39,65 %. En revanche, l’indice « Bâtiment et Matériaux de Construction » a baissé de 4,94 % et celui des « Industries » de 1,61 %.

Au 20 octobre 2025, date butoir règlementaire, 41 sociétés cotées ont communiqué leurs indicateurs d’activités du 3ème trimestre 2025, ce qui représente 55% de la Cote. Au 28 octobre 2025, ce nombre est passé à 72, soit 96% de la Cote. À ce jour, trois sociétés n’ont pas publié leurs indicateurs : AETECH, TUNISIAR et UADH.

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Budget 2026 : premiers débats sur les enjeux sociaux et de développement

La commission des services et du développement social, relevant du Conseil national des régions et des districts (CNRD), a tenu mercredi une réunion  préparatoire consacrée à l’examen des missions qui lui sont attribuées dans le cadre du projet de budget de l’état pour l’année 2026, selon un communiqué du Conseil.

Au cours de cette réunion, les participants ont débattu des missions du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle et de la stratégie du ministère qui vise à assurer l’adéquation entre la formation et les exigences du marché de l’emploi, à renforcer l’inclusion économique effective et durable aux demandeurs d’emploi, à promouvoir l’initiative privée et l’entrepreneuriat, à favoriser le placement à l’étranger et à organiser la migration professionnelle et la gouvernance du numérique.

Les discussions ont également porté sur les lignes de financement pour les petites et moyennes entreprises, le soutien aux promoteurs et aux sociétés communautaires, et la comparaison entre le budget de la mission de l’emploi et de la formation professionnelle en 2025 et celui de l’année 2026.

A cette occasion, les députés ont souligné l’importance de bien se préparer pour réussir le travail conjoint avec l’assemblée des représentants du peuple (ARP) dans le cadre des débats sur les missions attribuées à cette commission dans le projet de budget de l’état pour l’année 2026.

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Tunisie – Météo : forte baisse des températures, mercredi soir

Le ciel sera partiellement nuageux sur la plupart des régions à densément nuageux sur le nord, en fin de la nuit, selon les prévisions de l’INM, mercredi 29 courant.

Le vent soufflera de secteur sud sur le nord et le centre et de secteur est sur le sud, relativement fort prés des côtes et faible à modéré sur le reste des régions. La mer sera agitée à très agitée au nord et dans le golfe de Gabès.

Les températures maximales seront comprises, la nuit, entre 14 et 20 degrés, atteignant 22 degrés dans l’extrême sud.

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Les pharmaciens en alerte face à une possible réforme du remboursement des médicaments

Le syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) appelle, dans un communiqué publié mardi 28 octobre, les pharmaciens et les assurés sociaux affiliés au régime de soins « médecin de famille » à acheter les médicaments destinés à traiter les maladies ordinaires auprès des pharmacies, en bénéficiant du remboursement des frais des médicaments, conformément aux procédures en vigueur par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM)

La CNAM a annoncé, dans son communiqué, que les affiliés au régime de soins privés peuvent bénéficier du remboursement des frais d’achat des médicaments pour les maladies ordinaires, conformément aux procédures en vigueur.

Elle a également souligné la poursuite du système « tiers payant » avec les pharmaciens n’ayant pas adhéré à la décision du SPOT en date du 25 octobre dernier, concernant le non renouvellement de l’accord pour l’année 2026 avec la CNAM et la suspension de son application pour les maladies ordinaires à compter du 27 octobre.

La CNAM estime que cette décision unilatérale n’a pas respecté les procédures et les délais légaux et contractuels prévus par l’accord sectoriel.

Dans ce contexte, le SPOT a appelé à la poursuite du système « tiers payant » et au remboursement des frais des médicaments pour les maladies ordinaires, en attendant la régularisation des problématiques en suspens par voies juridiques et institutionnelles.

Le syndicat a précisé que le pharmacien tunisien a accompli, ces dernières années, son devoir national et professionnel de manière satisfaisante et assumé à titre individuel, les conséquences des manquements de la caisse, pour garantir l’accès des citoyens aux médicaments.

Il convient de rappeler que le SPOT a décidé, à l’issue de son assemblée générale  extraordinaire du 25 octobre dernier, de ne pas renouveler l’accord relatif au tiers payant avec la CNAM pour l’année 2026 et de suspendre le système tiers payant pour les maladies ordinaires à compter du lundi 27 octobre.

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Grippe saisonnière : la Tunisie renforce son bouclier sanitaire

Le Comité technique de prévention contre la grippe saisonnière et les infections respiratoires aiguës a passé en revue la situation épidémiologique en Tunisie et à l’échelle mondiale. Et notamment en ce qui concerne la grippe saisonnière, la grippe importée et la grippe aviaire.

Les membres du Comité ont convenu de renforcer les dispositifs de surveillance et d’alerte précoce au niveau des hôpitaux et des laboratoires. Tout en élargissant les campagnes de vaccination, en particulier au profit des groupes les plus vulnérables.

Réunie sous la présidence du ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, le Comité a également recommandé la formation du personnel médical et paramédical au diagnostic rapide et à la réponse sur le terrain.

Selon un communiqué, publié mardi par le ministère de la Santé, le Comité a souligné l’importance des actions de sensibilisation axées sur la prévention, notamment le lavage régulier des mains, le port du masque en cas de symptômes et l’évitement des espaces surpeuplés.

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Taïeb Rached condamné à 30 ans de prison

La première chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès du Tribunal de première instance de Tunis a rendu, dans la nuit du lundi, un verdict sévère dans une affaire de corruption impliquant plusieurs personnalités. L’ancien président de la Cour de cassation, Taïeb Rached, a été condamné à 30 ans de prison et à une amende de 4,8 milliards de dinars. Deux autres juges révoqués, Abderrazak Yahouri et Marouane Tlili, ont été condamnés chacun à 20 ans de prison.

Les hommes d’affaires Nejib Ismail et Fethi Jenayah ont également été condamnés respectivement à 27 et 30 ans de prison, avec des amendes très lourdes, tenant lieu de confiscations. D’autres personnes impliquées ont reçu des peines de prison et des amendes variant selon leur rôle dans l’affaire.

En outre, Taïeb Rached, Fethi Jenayah, Abderrazak Yahouri et Marouane Tlili ont été condamnés à verser à l’État tunisien 935 millions de dinars à titre de réparation du préjudice matériel causé.

Cette décision fait suite à la confirmation, par la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis, de la clôture de l’instruction et du renvoi de l’ancien président de la Cour de cassation devant la justice pour corruption, enrichissement illicite et abus de fonction. Ce verdict marque un tournant important dans la lutte contre la corruption au sein des institutions judiciaires tunisiennes.

Avec TAP

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Paris a abrité, mardi 28 octobre, les « Rencontres d’Affaires Tunisie 2025 »

Paris a abrité, mardi 28 octobre, les « Rencontres d’Affaires Tunisie 2025 », un événement consacré au renforcement des échanges et des investissements entre la Tunisie et la France, à l’initiative de Business France.

La rencontre a réuni un large éventail d’acteurs économiques et institutionnels, représentant notamment la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA – Tunisia), l’Union tunisienne de l’industrie et du commerce (UTICA), la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF), la Tunisian automotive association (TAA), Bpifrance, ainsi que les Conseillers du commerce extérieur de la France, indique un communiqué publié par la CDC.

Dans ce contexte, des séances thématiques ont permis d’explorer les opportunités de coopération dans plusieurs secteurs stratégiques dont les industries mécaniques et électriques, les composants automobiles et aéronautiques, le numérique et l’intelligence artificielle, les énergies renouvelables, la formation, la logistique, les industries pharmaceutiques et le tourisme.

Ces discussions ont mis en lumière les synergies possibles entre les entreprises tunisiennes et françaises dans des domaines à fort potentiel d’innovation et de croissance durable.

En parallèle, des rencontres institutionnelles et B2B ont permis aux opérateurs économiques et aux entreprises tuniso-françaises d’échanger autour des moyens de consolider les investissements existants et d’initier de nouveaux projets.

Lors du panel intitulé « La diaspora, moteur du co-développement entrepreneurial France–Tunisie », la Directrice Générale de la Caisse des Dépôts et Consignations, Nejia Gharbi, est intervenue pour présenter le projet DIASDEV, une initiative innovante dédiée aux Tunisiens résidant à l’étranger (TRE).

Les Rencontres d’Affaires Tunisie 2025 s’inscrivent dans une dynamique de co-développement économique entre la Tunisie et la France, fondée sur la confiance, la complémentarité et l’innovation.

Avec TAP

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Mechkat Salama El Khaldi se félicite du recul du chômage à 15,3%

Méchkat Salama El Khaldi, ministre des Finances, qui s’exprimait lors d’une séance d’audition conjointe des commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD, ce 28 octobre, a souligné que le taux de croissance a été de 3,2 % au cours du deuxième trimestre de l’année 2025.

La ministre a aussi indiqué que le taux de chômage a reculé à 15,3 %, contre 15,7 % au cours des six premiers mois de l’année en cours.

A noter que cette séance d’adition était consacrée au suivi de l’exécution du budget de l’État pour l’exercice 2025, jusqu’à la fin du mois d’août.

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Bronchiolite : les recommandations du ministère de la Santé

Le ministère de la Santé lance un appel aux parents à prendre des mesures préventives pour protéger les nourrissons de la bronchiolite. A savoir, une infection virale respiratoire aiguë qui se propage en automne et en hiver.

Dans un communiqué publié mardi 28 octobre 2025, le ministère souligne que la prévention de la bronchiolite commence par une hygiène quotidienne rigoureuse. Entre autres se laver soigneusement les mains à l’eau et au savon avant de toucher le nourrisson, après avoir changé sa couche ou l’avoir nourri; et ce, afin d’éviter la transmission de l’infection.

Il recommande également d’éviter de s’approcher du nourrisson en cas de maladie dans la famille. Mais aussi de se couvrir la bouche et le nez en cas de toux ou d’éternuement. Tout en évitant de l’emmener dans des lieux clos et bondés tels que les marchés et les centres commerciaux; en particulier pendant les périodes de propagation des rhumes.

Par ailleurs, le ministère de la Santé insiste sur l’importance de ne pas partager les objets personnels de l’enfant, tels que les tétines, les biberons et les jouets, avec d’autres enfants. De même que la nécessité d’aérer les maisons quotidiennement pendant au moins 10 minutes par jour. Tout en s’abstenant complètement de fumer à proximité des nourrissons.

En outre, le ministère de la Santé confirme que l’allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois représente le moyen le plus efficace de protection des enfants contre les infections. Il appelle aussi à respecter les dates de vaccination, car elles offrent une protection contre les maladies qui affaiblissent le système immunitaire des enfants.

De plus, il conseille de fournir des quantités suffisantes de lait et de liquides au nourrisson. Ainsi que de veiller à la propreté de son nez en utilisant une solution saline si nécessaire. Puis de consulter immédiatement un médecin, en cas de difficultés respiratoires, d’essoufflement ou de fièvre.

Dans son communiqué, le ministère a mis en garde contre l’utilisation de médicaments ou de plantes médicinales contre la bronchiolite sans consulter un médecin.

Enfin, il souligne que la prévention quotidienne simple reste le meilleur moyen de protéger les enfants contre les complications graves pouvant nécessiter une hospitalisation.

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L’État voit vert : des recettes en plein essor pour 2025 et 2026

Les recettes du budget de l’Etat au titre de l’exercice 2025 devraient enregistrer une hausse de 4,4 %; et ce, en comparaison avec les résultats de l’année précédente. Elles atteindraient 49 090 millions de dinars (MDT); contre des prévisions préliminaires de 50 028 MDT.

Le ministère de Finances explique cette hausse par l’augmentation prévue des recettes fiscales de l’année 2025 de 6,6 %, pour atteindre 44 523 MDT par rapport à l’année 2024. Et contre des prévisions préliminaires de 45 249 MDT, compte tenu de l’évolution des impôts directs et indirects, selon le projet du budget de l’Etat 2026.

S’agissant des recettes du budget de l’Etat de 2026, elles devront augmenter de 52 560 MDT, soit une hausse de 7,1 % ou 3 470 MDT, en comparaison avec les prévisions de 2025.

Les ressources propres représentent 66 % du total des ressources de l’Etat au titre de l’année 2026.

Répartition des recettes du budget

Les recettes du budget 2026 se répartissent entre des recettes fiscales de 47 773 MDT, représentant 90,9 % des recettes du budget, ainsi que des recettes non fiscales de 4 437 MDT, représentant 8,4 % des recettes du budget, en plus des dons de l’ordre de 350 MDT, qui représentent 0,7 % des recettes du budget.

Revenant aux prévisions de l’année 2025, les recettes non fiscales devraient atteindre 4 217 MDT, contre 4 632 MDT enregistrés en 2024. Soit une baisse de 15 MDT.

Baisse du déficit du budget de l’Etat

Compte tenu des résultats prévus d’exécution des ressources et des dépenses du budget de l’année 2025, le déficit du budget de l’Etat devrait s’élever, sans les dons et les revenus de confiscation, à 9 641 MDT; contre 10 150 MDT prévus dans la loi de finances initiale de 2025.

De ce fait, le budget de l’Etat de 2025 atteindra 76 632 MDT; contre 78 231 MDT prévus dans la loi de finances 2025. Il sera financé par des ressources propres de 49 090 MDT, des ressources d’endettement et une trésorerie nette de 27 542 MDT.

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Kaïs Saïed : bientôt des mesures à l’aune des attentes du peuple

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi 27 octobre, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri.

Le chef de l’Etat a mis l’accent, lors de cette audience, sur la nécessité de réaliser un surcroît de cohérence au niveau de l’action gouvernementale et de plusieurs services publics de l’Etat. Il a rappelé que les services publics sont là pour servir le citoyen, indique un communiqué.

Tout en soulignant que le pays vit aujourd’hui une étape décisive de son histoire, le président Saïed a promis de décréter des mesures qui seront à l’aune des attentes du peuple tunisien.

 

La consécration du rôle social de l’État est un choix irréversible, réaffirmant l’engagement à ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir aux « victimes » d’un système qui s’est évertué par le passé à appauvrir le pays et à semer la discorde et la division entre les différentes franges du peuple tunisien. 

 

Dans ce contexte, il a souligné que la consécration du rôle social de l’État est un choix irréversible, réaffirmant l’engagement à ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir aux « victimes » d’un système qui s’est évertué par le passé à appauvrir le pays et à semer la discorde et la division entre les différentes franges du peuple tunisien.

Le président Saïed a en outre réaffirmé l’engagement à récupérer les fonds spoliés du peuple tunisien. Mettant en garde par là même ceux qui ont choisi volontiers d’être à la solde des milieux colonialistes qu’ils seront tenus pour responsables.

L’Etat ne doit pas être gouverné à travers le cyberespace

Le chef de l’Etat a par ailleurs souligné que l’État ne peut être gouverné à travers le cyberespace. Rappelant ainsi que le peuple tunisien, viscéralement attaché à sa souveraineté, n’a de cesse de faire preuve de conscience élevée et de solidarité face aux campagnes prépayées de désinformation et de discrédit visant le pays.

 

Situation dans les régions

Sur un autre plan, le président Saïed a affirmé qu’il suit de près la situation dans les différentes régions du pays, affirmant que plusieurs études effectuées à l’initiative des citoyens de ces régions, dont celles réalisés sur la situation environnementale de Gabès, constituent une source de fierté pour le pays.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour faire part de sa pleine et entière solidarité avec les revendications et les aspirations exprimées par les habitants de Gabès, leur rendant hommage pour leur dévouement, leur esprit d’initiative ainsi que leur engagement à mettre en échec les tentatives visant à semer la discorde.

La Tunisie restera à jamais unie, a assuré le chef de l’Etat, promettant chaque citoyen où qu’il se trouve d’œuvrer sans relâche à garantir ses droits légitimes à la liberté, à un emploi décent, à la dignité nationale et à un environnement sain et propre. 

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Séparer l’économie de l’architecture revient à la mort

Dans la vie d’un pays — et plus encore d’une cité —, il y a ce qu’on voit et ce qu’on sent. Les murs, les places, les toits : ce sont les signes visibles. Mais l’atmosphère, la densité, la manière dont la pierre respire — voilà ce qu’on ne mesure pas, et pourtant ce qui dit tout.

 

L’architecture est le mercure du thermomètre : elle indique la température morale, la tension sociale, la santé d’une économie. Une jauge de tout — et parfois du rien.

À voir notre production architecturale, on comprend que ce n’est pas l’économie qui fait l’architecture, c’est l’architecture qui révèle l’économie. Quand le bâti trahit la pensée, c’est que le pays dépense sans édifier, investit sans incarner.

Le PIB, les graphiques, les indicateurs — tout cela est du langage pour les aveugles. Quand, sur la peau, apparaissent des boutons, ce ne sont pas les analyses qui font le diagnostic : c’est le corps lui-même qui parle. Et le corps d’une nation, c’est sa ville.

L’architecture n’est pas les architectes

Ne confondons pas : l’architecture n’est pas les architectes. Loin de là. Les architectes, eux, sont pris — parfois piégés — dans les logiques économiques. Ils doivent vivre, nourrir leurs familles, payer leurs charges. Et cela ne fait pas d’eux des coupables.

Ne soyons ni idéalistes, ni hypocrites. Mais surtout, ne plaçons pas notre confort — celui des critiques, des décideurs, des commentateurs — au-dessus de celui des créateurs réels de ce pays. Ce sont eux qui, malgré la régression économique, tentent encore d’élever des formes, de préserver un peu de dignité dans la matière.

L’architecture souffre avec eux — parce que l’économie ne bâtit plus, elle administre.

Quand l’économie se fige, la ville se tait

L’économie, la culture, le social et la politique ne sont pas dans une relation linéaire ni binaire. Ils forment un système vivant, un mouvement d’interdépendance où chaque domaine respire par les autres.

De leur mise en synergie naît un résultat dynamique — une trace : l’architecture. Elle n’est pas seulement un produit final, mais le témoin d’une énergie collective, d’un équilibre fragile entre forces matérielles et spirituelles.

Intégrer, c’est cela : prendre le résultat (output), le replacer en situation (input), et relancer un nouveau cycle. C’est ce qui fait tourner la machine du développement, non comme un engrenage mécanique, mais comme une respiration : penser, faire, habiter, recommencer.

Quand cette boucle se rompt, le pays entre en rétention : les bâtiments s’élèvent sans pensée, les chiffres circulent sans sens, et la ville devient un corps sans souffle.

La mort à éviter

La mort, ici, n’est pas celle des hommes — c’est celle du lien. Quand l’économie oublie la culture, quand le social se détache du politique, quand l’architecture devient simple décor, le pays cesse de respirer.

Ce n’est pas un effondrement soudain, c’est une lente asphyxie : les murs tiennent encore debout, mais l’esprit s’est retiré. On continue de bâtir, mais sans bâtir le sens.

La mort à éviter, c’est celle-là — celle où l’on confond le produit et le geste, l’apparence et la trace, la dépense et la création.

Une société ne meurt pas d’un manque de richesse, mais d’un excès de séparation. Quand elle isole ses forces au lieu de les relier, elle transforme son développement en maladie chronique.

Réunir l’économie, la culture, le social et la politique dans un même souffle, c’est redonner à l’architecture sa fonction d’âme collective. Car bâtir, c’est encore le plus sûr moyen de se souvenir qu’on vit.

 

Je ne défends pas l’économie.

Je ne défends pas l’architecture.

Je défends mon pays.

 

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— Ilyes Bellagha
Architecte ITAAUT – Chercheur indépendant
Temple du Sens – Éditions des Architectes Citoyens.

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