30 octobre 2025 – La ministre des Finances, Mouchka Al-Khaldi, a annoncé ce jeudi, lors d’une séance d’audition conjointe des commissions des finances des deux chambres du Parlement et du Conseil des régions, qu’il a été décidé, dans le cadre du budget de l’État pour l’année 2026, d’ouvrir des postes de recrutement dans la fonction publique, notamment pour les titulaires de diplômes universitaires au chômage depuis longtemps.
Le nombre de postes ouverts s’élève à 22 523, répartis sur plusieurs spécialités.
Des nuages parfois denses accompagnés de pluies éparses sont attendus ce mercredi sur les régions du Nord, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM). Ces précipitations seront temporairement orageuses sur les zones côtières nordiques.
Temps variable sur le reste du territoire
Le temps restera passagèrement nuageux sur les autres régions du pays. Le vent, de secteur Ouest, soufflera faiblement à modérément mais pourra se renforcer sous l’effet des orages, atteignant ou dépassant les 60 km/h sous forme de rafales.
Mer peu agitée, températures en légère baisse
La mer sera peu agitée à localement agitée le long des côtes Est. Les températures maximales varieront entre 24 et 29 °C, tandis qu’elles atteindront environ 22 °C dans les hauteurs de l’Ouest.
Ces conditions marquent la poursuite d’un temps automnal variable, typique de la période de transition entre saisons.
ENNAKL Automobiles a présenté trois nouveaux modèles Audi, dont deux 100 % électriques sur le marché tunisien. L’événement marque une nouvelle étape dans la stratégie du constructeur allemand, qui mise sur l’innovation durable et la mobilité propre.
Une offensive électrique pour Audi en Tunisie
Les véhicules dévoilés incarnent le virage électrique d’Audi. Le design, la performance et l’autonomie figurent au cœur de cette nouvelle gamme, pensée pour répondre aux attentes des clients tunisiens. ENNAKL Automobiles met en avant la combinaison entre confort premium et technologie de pointe.
Technologie et autonomie au centre de l’expérience
Les nouveaux modèles électriques se distinguent par leur autonomie étendue et leurs systèmes d’assistance intelligents. Audi met l’accent sur la fiabilité et la simplicité d’utilisation, deux critères essentiels pour favoriser l’adoption de la mobilité électrique dans le pays.
Un engagement durable affirmé
Avec cette initiative, ENNAKL Automobiles confirme son engagement en faveur de la mobilité durable et de la réduction des émissions. Audi s’inscrit dans une stratégie globale d’électrification.
Parmi les grandes figures de la médecine moderne, Élie Metchnikoff occupe une place à part. Longtemps avant que l’on parle de microbiote intestinal, de probiotiques ou d’immunité innée, ce biologiste visionnaire avait déjà posé les bases d’un domaine qui sauvera des millions de vies : l’immunologie.
Un chercheur guidé par la curiosité… et l’impatience de comprendre
Né en 1845 en Ukraine alors partie de l’Empire russe, Ilia Ilitch Metchnikoff s’est très tôt passionné pour les sciences naturelles. Après des études en zoologie, il multiplie les expériences, souvent audacieuses. À seulement 28 ans, il obtient une chaire de professeur, mais ses convictions scientifiques dérangent l’académie conservatrice de son époque.
Il quitte alors la Russie en quête d’un environnement plus favorable à l’innovation.
C’est finalement à l’Institut Pasteur à Paris, en 1888, qu’il trouve refuge et reconnaissance. Là, aux côtés de Louis Pasteur, il entame des travaux qui bouleverseront la compréhension des infections.
La phagocytose : la révélation qui a tout changé
En observant de simples larves d’étoiles de mer, Metchnikoff remarque des cellules capables d’englober et de digérer des particules indésirables. Il tient alors la preuve que nos organismes disposent de soldats internes.
« Défendre la vie fait partie des fonctions naturelles du corps. »
Ces cellules sont aujourd’hui bien connues : les macrophages et les phagocytes.
Metchnikoff vient de décrire l’immunité innée, notre première ligne de défense contre les microbes.
En 1908, il reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine pour ces travaux, partagé avec Paul Ehrlich, autre géant de l’immunologie naissante.
Le premier à comprendre l’importance du microbiote
Metchnikoff ne s’arrête pas à l’étude des cellules immunitaires. Observant que certains peuples ruraux vivant longtemps consomment beaucoup de lait fermenté, il émet une hypothèse révolutionnaire :
Les bonnes bactéries intestinales participent à la santé et à la longévité.
Il recommande ainsi le yaourt comme aliment santé — une intuition confirmée… un siècle plus tard. Son intérêt pour le vieillissement, qu’il associait à une “intoxication intestinale”, fait de lui un précurseur de la gérontologie moderne.
Une vision humaniste de la médecine
Élie Metchnikoff ne voyait pas l’immunité comme un simple processus biologique. Selon lui, défendre l’organisme, c’était protéger la vie dans ce qu’elle a de fondamental. Son approche globale — reliant environnement, alimentation et santé — résonne fortement avec les enjeux actuels.
Héritage : dans chaque vaccin, dans chaque défense immunitaire
Aujourd’hui, lorsque l’on étudie les macrophages, lorsqu’on combat une infection, lorsqu’on promeut un microbiote équilibré, c’est une part du génie de Metchnikoff qui s’exprime.
La Banque mondiale s’attend à une baisse marquée des prix des matières premières d’ici 2026, au point d’atteindre leur plus bas niveau depuis six ans. En clair, le monde consommera moins, produira plus — et les marchés s’ajustent. Le ralentissement de la demande en Chine, la prudence des États-Unis et le trop-plein de pétrole venu du Golfe, du Brésil et du Texas pèsent sur les cours.
Pour les pays importateurs, c’est une bouffée d’air frais. En Europe, la facture énergétique devrait s’alléger, les entreprises retrouver un peu de marge et les ménages, un peu de répit face à l’inflation. Une parenthèse de calme après des années de flambée des prix.
Mais de l’autre côté du globe, la perspective est moins souriante. Pour le Nigeria, l’Angola ou le Chili, dont les budgets dépendent largement des exportations de pétrole, de cuivre ou de cobalt, la baisse des cours rime avec manque à gagner. Moins de recettes publiques, plus de dettes, et une fragilité accrue face à la volatilité du dollar.
Derrière ces chiffres se cache un paradoxe : si la baisse des prix soulage les consommateurs, elle risque aussi de freiner les investissements dans les énergies vertes. Car quand le pétrole redevient bon marché, la transition climatique perd un peu de son urgence économique.
2026 pourrait donc ressembler à un drôle d’équilibre : une planète qui respire mieux, mais où certains peinent à reprendre souffle.
À lire avant de chuchoter… “Bruits & Chuchotements” est une rubrique confidentielle du WMC. Elle ne relate pas l’actualité officielle, mais ce qui s’en dit en marge, dans les cercles économiques, diplomatiques et financiers. On y trouve des informations vérifiées, des indiscrétions crédibles et des scénarios plausibles, issus de sources et signaux faibles soigneusement recoupés. Rien n’y est affirmé, tout y est observé, interprété et mis en perspective. Ce qui se murmure ici n’est pas l’actualité… mais ce qui pourrait bien la précéder.
Tunisie
1⃣ Réduction des subventions énergétiques
Le projet de loi de finances 2026 dévoile une réduction des subventions énergétiques à 4 993 millions de dinars, contre 5 719 millions en 2025, soit un allégement budgétaire d’environ 726 millions. Le Gouvernement vise à alléger la pression sur la dépense publique.
2⃣ Réforme des entreprises publiques
Une enveloppe de 100 millions de dinars est désormais allouée à la réforme des entreprises publiques dans le projet de loi de finances 2026. Signal d’une volonté de rationalisation après des années de performances médiocres des sociétés d’État.
3⃣ Alerte macro-financière
Un rapport publié par Deloitte alerte sur de fortes vulnérabilités macro-financières en Tunisie : faiblesse des réserves, endettement élevé, dépendance accrue aux financements externes. Le constat est clair : la marge de manœuvre se réduit.
International
1⃣ Matières premières en repli
La Banque mondiale prévoit que les prix mondiaux des matières premières descendent à leur plus bas niveau en six ans d’ici 2026, dans un contexte de demande affaiblie et de surplus pétrolier.
2⃣ L’Europe séduit Pékin
La Slovénie s’apprête à émettre pour la première fois des “panda bonds” libellés en renminbi, pour diversifier ses sources de financement et renforcer ses liens avec la Chine. Une manœuvre discrète mais symbolique.
3⃣ Les marchés sous tension
À Wall Street, le rallye alimenté par l’IA gagne de l’ampleur. Les indices asiatiques et américains progressent, mais certains traders s’interrogent : sommes-nous à l’aube d’une correction brutale ?
International imaginaire
1⃣ Gazoduc discret au Sahel
Un accord confidentiel entre un pays du Sahel et un consortium chinois viserait la création d’un gazoduc liquéfié destiné à sécuriser une nouvelle voie énergétique vers l’Europe.
2⃣ IA sous-marine
Une start-up de la baie de San Francisco, “DeepSwarm”, aurait proposé à un fonds souverain du Golfe le développement d’un réseau sous-marin d’IA quantique destiné à contrôler les flux de données régionales.
3⃣ Alliance minière invisible
Trois nations productrices de métaux stratégiques envisageraient de créer un indice commun de prix sur blockchain pour imposer de nouvelles conditions aux industriels occidentaux.
Lors d’un grand événement organisé le vendredi 24 octobre 2025, la Société ENNAKL Automobiles a dévoilé trois nouveaux modèles Audi destinés au marché tunisien, dont la très attendue Audi Q6 Sportback e-tron. Ce lancement confirme la stratégie d’Audi visant à proposer une gamme complète de véhicules électriques alliant luxe, performance et innovation technologique.
Design : puissance et élégance réunies
La Q6 Sportback e-tron se distingue par sa silhouette de coupé sportif, avec un toit incliné vers l’arrière qui lui confère un style dynamique tout en conservant la robustesse d’un SUV.
Son design aérodynamique a été soigneusement étudié pour réduire la résistance à l’air, améliorant ainsi l’efficacité énergétique et l’autonomie.
Les feux arrière OLED numériques permettent une signature lumineuse personnalisable, combinant esthétique et sécurité.
Plateforme PPE et performances
Reposant sur la plateforme Premium Platform Electric (PPE) développée conjointement avec Porsche — la même que celle de l’A6 e-tron, la Q6 Sportback e-tron offre des performances remarquables :
Autonomie dépassant 600 km (WLTP) selon les versions.
Puissance maximale estimée à 469 ch, assurant un comportement sportif et une accélération vigoureuse.
Architecture 800 volts permettant une recharge ultra-rapide en moins de 30 minutes, gage d’une mobilité électrique sans contrainte.
Intérieur et technologies embarquées
L’habitacle traduit la vision « Future Inside » d’Audi :
Écrans panoramiques incurvés pour une expérience immersive.
Système MMI de dernière génération, intégrant l’intelligence artificielle et les aides avancées à la conduite.
Matériaux recyclés et durables, témoignant de l’engagement écologique de la marque.
Commercialisation et prix
La nouvelle Audi Q6 Sportback e-tron sera disponible dans tous les espaces Audi en Tunisie à partir du 25 octobre 2025, au prix de 289 000 dinars tunisiens.
Avec ce SUV coupé 100 % électrique, Audi réaffirme son ambition : associer prestige, innovation et durabilité dans une nouvelle ère de mobilité haut de gamme.
Lors d’une cérémonie organisée le vendredi 24 octobre 2025 dans la banlieue nord de Tunis, la Société ENNAKL Automobiles a dévoilé trois nouveaux modèles Audi, dont la nouvelle Audi A6 Sportback e-tron, véritable icône de la berline électrique haut de gamme.
Ce modèle marque une étape majeure pour la marque aux quatre anneaux, combinant héritage esthétique, efficience aérodynamique et mobilité durable.
Performance électrique et autonomie
Basée sur la plateforme PPE (Premium Platform Electric), développée conjointement par Audi et Porsche, l’A6 Sportback e-tron offre des performances de haut niveau et une autonomie remarquable atteignant environ 700 km (norme WLTP) selon les versions.
Les déclinaisons les plus puissantes disposent d’une transmission intégrale avec deux moteurs électriques totalisant jusqu’à 470 ch (350 kW), permettant un 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes.
Recharge ultra-rapide et technologie 800 V
Grâce à son architecture 800 volts, la berline prend en charge la recharge ultra-rapide.
Design et aérodynamisme
L’A6 Sportback e-tron adopte une silhouette coupé avec un toit fuyant et des lignes fluides qui améliorent la performance aérodynamique.
Elle est équipée des phares Digital Matrix LED, capables de projeter des animations ou des signaux de sécurité sur la chaussée.
Habitacle et technologie
L’intérieur associe raffinement et modernité : finitions haut de gamme, écrans OLED immersifs, système d’info-divertissement évolué et instrumentation numérique Audi Virtual Cockpit.
La majorité des versions intègrent le système Quattro, garantissant stabilité et confort de conduite optimal.
Commercialisation et prix
La nouvelle Audi A6 Sportback e-tron sera disponible en Tunisie à partir du 25 octobre 2025, à un prix de lancement d’environ 269 000 dinars tunisiens.
Avec ce modèle, Audi confirme son positionnement dans le segment premium électrique, alliant design, innovation et durabilité.
Lors d’une cérémonie de lancement organisée le vendredi 24 octobre 2025 dans la banlieue nord de Tunis, la Société ENNAKL Automobiles a dévoilé trois nouveaux modèles Audi représentant « l’avenir de la conduite », dont la vedette : la nouvelle Audi A5 Berline, une berline sportive alliant élégance et performance.
Design et finitions
L’A5 Berline incarne le langage de design emblématique d’Audi : lignes nettes et aérodynamiques, calandre Singleframe imposante, phares LED Matrix effilés et une allure sportive sans renoncer au raffinement.
Son habitacle met l’accent sur la qualité des matériaux, le confort et la technologie : finitions haut de gamme, double écran tactile et Audi Virtual Cockpit personnalisable.
Performance et technologie
Bien que non électrique – contrairement aux nouveaux modèles Q6 et A6 e-tron présentés simultanément – la berline A5 bénéficie d’une motorisation mild-hybrid essence-électrique offrant un équilibre entre puissance et efficacité énergétique.
Elle est disponible avec le système de transmission intégrale Quattro, garantissant stabilité et maîtrise sur toutes les routes, ainsi que plusieurs assistances numériques à la conduite.
Commercialisation en Tunisie
La commercialisation de la nouvelle Audi A5 Berline débute le 25 octobre 2025 en Tunisie, au prix de 259 000 dinars tunisiens.
Avec ce modèle, Audi confirme sa stratégie visant à proposer une gamme complète alliant innovation technologique et élégance intemporelle dans le segment des berlines premium.
En Algérie, la journée du mardi 28 octobre 2025 a été marquée par des mouvements diplomatiques à la Présidence, des annonces économiques dans l’aérien et les assurances, et des sujets de société liés aux mineurs non accompagnés.
Diplomatie : six nouveaux ambassadeurs accrédités
Le président Abdelmadjid Tebboune a reçu les lettres de créance de six nouveaux ambassadeurs lors d’une cérémonie à Alger. Cette étape formalise leur prise de fonctions auprès des institutions algériennes.
Économie : Air Algérie élargit son réseau
Air Algérie a officialisé deux nouvelles liaisons internationales : Guangzhou (Chine), première rotation opérée le 27 octobre, et Rotterdam (Pays-Bas), mise en service le 28 octobre. Objectif : connecter davantage l’Algérie aux hubs asiatique et européen.
Finances : rôle des intermédiaires et cap sur 2028
Le gouvernement met en avant les intermédiaires non bancaires comme levier de diversification du financement de l’économie. Parallèlement, le secteur des assurances projette une montée en puissance : la compagnie CAAR vise un chiffre d’affaires > 20 milliards DA en 2028.
Société : mineurs non accompagnés, dossier suivi
Dans le dossier des mineurs migrants non accompagnés recensés aux Baléares, la justice espagnole examine une demande de rapatriement de sept mineurs. Sujet suivi par la presse algérienne au titre des enjeux de protection de l’enfance et de coopération judiciaire.
L’actualité au Maroc a été marquée par des mouvements économiques (fintech, transport aérien, coopération énergétique), des annonces d’infrastructures liées au Mondial 2030 et un éclairage de Bank Al-Maghrib sur la protection sociale.
Économie – Fintech, tourisme et coopération
Cash Plus vers la Bourse. Le spécialiste des services financiers a finalisé son dossier auprès de l’AMMC en vue d’une IPO. Publication indiquée à 17h10 (modifiée 18h34) le 28/10.
Atlanta–Marrakech inaugurée. Le premier vol direct Delta Air Lines a atterri à Marrakech-Menara dimanche ; les reprises presse locales confirment l’ouverture de la ligne (3 fréquences hebdo prévues).
Qatar–Maroc : investissements énergie/commerces. La Chambre de commerce du Qatar et la FENELEC ont tenu une réunion à Doha pour renforcer les partenariats privés, notamment en renouvelables.
Infrastructures & 2030
Réseau ferré : cap sur l’extension. Le ministre du Transport a réaffirmé l’actualisation du réseau avant 2030 et l’acquisition de 168 trains (dont grande vitesse).
Société & politiques publiques
Protection sociale : 85% couverts, reste à charge élevé. Une étude de Bank Al-Maghrib plaide pour une évaluation plus large des impacts sociaux et macroéconomiques de l’architecture actuelle.
Le pays fait face à un besoin accru de cohésion entre pouvoirs publics, acteurs économiques et société civile alors que se profilent d’importants défis en matière d’emploi, d’investissement et de gouvernance.
« Renforcer la cohésion » : appel du chef de l’État
Kaïs Saïed a réuni, lundi 27 octobre 2025, plusieurs ministres et hauts responsables à la présidence du palais de Carthage. Il a insisté sur la nécessité d’un « réalignement de l’action publique et une cohésion accrue entre les structures de l’État ».
Cette déclaration intervient dans un contexte de fragilité économique et de fortes attentes sociales.
L’investissement privé reste atone
Selon un rapport du Banque mondiale pour la région MENA-AP, la croissance du PIB tunisien pour 2025 est estimée à 2,6 % — soit une hausse de 0,7 point par rapport à la précédente prévision.
Cependant, l’investissement (public + privé) est estimé autour de 16 % du PIB pour la période 2020-2024, contre 19,3 % en 2016.
Ces chiffres montrent que la Tunisie reste dans une phase de relance difficile.
Logement et perspectives sociales
Un projet du ministère de l’Équipement prévoit la mise à disposition de 1 000 unités en location-accession pour 2026. Cette mesure vise à soulager le marché de l’habitat et répondre à des attentes citoyennes fortes en matière d’accès au logement.
En bref
L’appel officiel à un meilleur « alignement » des institutions se combine avec des indicateurs économiques encourageants mais encore insuffisants pour créer une dynamique forte. La relance passe autant par la stabilisation macro-économique que par une réponse sociale visible pour éviter un fossé grandissant entre promesses et réalités.
Tunis, 28 octobre 2025 — La ministre des Finances, Méchkat Salama El Khaldi, a rappelé ce mardi que le taux de croissance a été de 3,2 % au cours du deuxième trimestre de l’année 2025.
Intervenant lors d’une séance conjointe des commissions des finances et du budget à l’Assemblée des représentants du peuple et au Conseil national des régions et des districts, la ministre a également indiqué que le taux de chômage a reculé à 15,3 %, contre 15,7 % au premier trimestre.
Cette réunion était consacrée au suivi de l’exécution du budget de l’État pour l’exercice 2025, jusqu’à la fin du mois d’août.
Tunis, 28 octobre 2025 — Le poulet reste le roi des tables tunisiennes. Ibrahim Nafzaoui, président de la chambre nationale des commerçants de volailles, l’a rappelé ce mardi dans l’émission Le Rue tunisienne sur ExpressFM: « près de 90 % des Tunisiens consomment de la volaille, chaque jour ou presque ». Un chiffre qui en dit long sur la place centrale de ce produit dans le quotidien du pays.
15 000 tonnes par mois pour nourrir la demande
Selon Nafzaoui, la consommation nationale de poulet oscille entre 350 et 450 tonnes par jour. Pour suivre le rythme, il faut produire environ 15 000 tonnes par mois. Ce mois-ci, la production a atteint plus de 14 000 tonnes, un niveau jugé satisfaisant, même si un léger manque de dinde a été observé. Le responsable se veut rassurant : « tout reviendra à la normale le mois prochain ».
Des prix à géométrie variable
Mais sur les étals, les prix racontent une autre histoire. Nafzaoui a reconnu une envolée du prix des viandes blanches dans les points de vente non encadrés, où le kilo peut atteindre 11,500 dinars. L’escalope de dinde, lui, peut grimpe jusqu’à 17 dinars.
En revanche, dans les circuits organisés, les prix restent dans la fourchette officielle de 8,500 dinars le kilo. L’appel du président est clair : « n’achetez pas dans les marchés anarchiques ».
Le poulet sous pression avant les fêtes
Le secteur se prépare déjà pour le Nouvel An et le mois de Ramadan, deux périodes de forte consommation. Nafzaoui promet une offre abondante et des prix maîtrisés, malgré la tension actuelle sur les coûts.
Mais sur les réseaux sociaux, le ton monte : entre hausse du carburant, marges floues et spéculations, beaucoup s’interrogent — le poulet du peuple va-t-il, lui aussi, devenir un produit de luxe ?
Tunis, octobre 2025 — À l’approche des fêtes, le poulet rôti, plat emblématique des tables tunisiennes, voit ses prix s’envoler. Ibrahim Nafzi, président de la chambre nationale des commerçants de volailles, a alerté sur Radio ExpressFM sur une hausse prochaine, évoquant une combinaison de facteurs économiques et saisonniers.
Des coûts en hausse sur toute la chaîne
Le prix du poulet est poussé à la hausse par l’augmentation du coût des aliments pour volailles, du carburant et des frais de transport. Ces charges, cumulées à la demande élevée de fin d’année, créent une pression sur les prix de détail.
Les commerçants affirment faire face à une équation difficile : préserver leurs marges sans perdre leur clientèle. « Les coûts augmentent chaque semaine, mais nous ne pouvons pas répercuter intégralement la hausse », confie un vendeur du centre de Tunis [à vérifier].
Une inquiétude croissante dans les foyers
Sur les marchés et les réseaux sociaux, les réactions se multiplient. Pour de nombreuses familles, le poulet rôti représente un symbole de convivialité accessible. « Le poulet rôti, c’est le plat du peuple. Si même ça devient inaccessible, que nous reste-t-il ? », témoigne une mère de famille.
Cette perception traduit une inquiétude plus large liée au pouvoir d’achat. Les consommateurs redoutent que d’autres produits de base suivent la même tendance à l’approche des fêtes.
Un débat relancé sur la régulation
La flambée des prix du poulet met en évidence la fragilité de la chaîne d’approvisionnement et la dépendance aux intrants importés. Plusieurs voix appellent à des mesures temporaires de soutien, voire à un encadrement des marges.
La question de la souveraineté alimentaire et du rôle de l’État dans la régulation des prix refait surface. Les autorités sont invitées à arbitrer entre protection du consommateur et viabilité du secteur avicole.
Le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages, Ahmed Beltaïeb, a affirmé mardi 28 octobre 2025 sur ExpressFM, que le secteur touristique en Tunisie connaît cette année une évolution notable, marquée par une hausse de la satisfaction des visiteurs et une stabilisation des prix.
Des indicateurs positifs de satisfaction
Invité de l’émission Le Boulevard tunisien, Ahmed Beltaïeb a indiqué que la saison touristique 2025 s’annonce bien meilleure que celle de l’an passé. Le taux moyen de satisfaction des touristes a atteint 7 sur 10, contre 6,5 sur 10 auparavant. Un résultat jugé encourageant malgré certaines lacunes encore présentes dans les services proposés.
De nouveaux marchés à conquérir
Le responsable a souligné la nécessité d’ouvrir des lignes aériennes directes vers de nouveaux marchés, notamment la Chine. Selon lui, la Tunisie dispose d’un potentiel touristique riche et diversifié. L’île de Djerba, « porte du désert », illustre cette diversité et pourrait permettre au pays de dépasser le modèle de la seule offre balnéaire.
Diversification et promotion du tourisme durable
Ahmed Beltaïeb a également évoqué la préparation de la deuxième édition du Salon mondial des oasis et du désert, prévue en décembre. Plus de 70 pays devraient y participer. Cette manifestation, a-t-il précisé, vise à promouvoir la durabilité du secteur et à encourager une activité touristique répartie sur l’ensemble de l’année.
L’expérience du visiteur avant les chiffres
En conclusion, le président de la Fédération a insisté sur l’importance de la satisfaction des visiteurs : « Les chiffres ne sont pas une fin en soi, l’essentiel est que le touriste se sente heureux et à l’aise avec les services offerts.»
En bref
Le secteur touristique tunisien enregistre une amélioration notable en 2025.
Le taux de satisfaction des touristes atteint 7 sur 10.
De nouveaux marchés, notamment la Chine, sont ciblés pour diversifier les arrivées.
La Tunisie met en avant Djerba et le sud comme pôles de tourisme alternatif.
Le Salon mondial des oasis et du désert réunira plus de 70 pays début décembre.
L’objectif affiché : privilégier la qualité de l’expérience touristique.
La nuit de samedi à dimanche a arraché la Turquie à un sommeil fragile. À Malatya, dans l’Est, la terre a recommencé à gronder, cette fois dans un rugissement de magnitude 6,2. Ce n’est pas qu’une statistique ; c’est le bruit terrifiant des plafonds qui cèdent, le craquement sinistre des murs, et l’onde de choc qui jette des familles hors de chez elles. Une fois de plus, la Turquie a ressenti la morsure cruelle de sa propre vulnérabilité.
Dans l’obscurité, les scènes poignantes se sont multipliées. Des pères, des mères, des voisins, le cœur battant à tout rompre, n’ont pas attendu les secours officiels. Les images relayées sur les réseaux sociaux sont déchirantes : des gens, le visage poudré de poussière, creusant à mains nues dans les décombres, mus par une adrénaline désespérée. Autour, une foule silencieuse se tenait massée dans les rues, le regard suppliant accroché à chaque pierre déplacée, espérant un signe de vie.
De l’Ouest à l’Est, de vibrant Istanbul à Ankara, une même onde de choc, celle-là d’humanité, a traversé le pays. L’AFAD a immédiatement déployé ses équipes, mais l’élan de solidarité a été encore plus rapide. Ce sont les bénévoles, les associations de quartier, les citoyens ordinaires qui se sont levés en masse pour prêter main-forte, portant l’esprit indomptable de la nation.
Ce nouveau coup de semonce arrive un an et demi après le désastre indicible de février 2023, qui avait laissé une cicatrice béante de plus de 50 000 âmes perdues. Depuis, les promesses politiques d’une reconstruction rigoureuse, d’une vigilance accrue sur les normes antisismiques, ont été martelées. Mais sur le terrain, le désenchantement est palpable. La colère gronde sourdement chez ceux qui voient la reconstruction traîner, chez ceux qui craignent que l’argent et les amitiés passent avant la sécurité des fondations.
Malgré la douleur réveillée, la résilience turque est une force qui impressionne et inspire. Face à l’adversité, le réflexe communautaire est immédiat. Des collectes de dons s’organisent spontanément sur les places publiques, les mosquées s’ouvrent, non pas seulement pour la prière, mais pour offrir un toit, un bol de soupe et une chaleur humaine aux sinistrés. Le Président Erdoğan a reconnu cet « esprit d’unité », promettant que l’État ne laisserait personne au bord du chemin.
Au-delà des destructions matérielles, ce séisme est un rappel brutal : la Turquie vit avec le deuil de 2023 à fleur de peau. Il ne s’agit pas juste de reconstruire des murs, mais de panser des âmes. Ce tremblement de terre rappelle au pays — et au monde — que les cicatrices sont toujours ouvertes et que, sur cette terre posée sur l’une des failles les plus actives de la planète, la sécurité sismique est un combat de chaque instant, un vœu pour chaque lever de soleil.
Au Maroc, la semaine qui s’achève est marquée par une série de signaux forts, conjuguant dynamisme et enjeux : un affermissement économique, des orientations diplomatiques sensibles, des mutations sociales et un regain culturel. Voici les cinq grandes tendances à retenir.
Un bond industriel et logistique confirmé
Le Maroc enregistre cette semaine un nouvel investissement industriel d’envergure : la mise en service de deux lignes de production à l’usine de Coca‑Cola à Nouaceur, près de Casablanca, pour un montant de plus de 300 millions de dirhams, témoignant de la confiance des groupes internationaux dans le pays.
Parallèlement, le développement du port de Nador West Med et l’accélération des zones industrielles logistiques dans l’Oriental confirment le Maroc dans sa trajectoire vers un rôle de hub régional.
Ces mouvements renforcent la diversification de l’économie marocaine et le recentrage vers l’export, la logistique, et l’industrie, au-delà des traditionnels secteurs du tourisme et de l’agriculture.
Diplomatie et enjeux géopolitiques : cap sur le Sahara et les États-Unis
Sur le plan diplomatique, le Maroc voit un regain d’attention de la part des États-Unis sur le dossier du Sahara occidental, avec le conseiller spécial américain aux affaires arabes et africaines affirmant un optimisme quant à une « solution finale » sur la base du plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.
Cette ouverture marque un tournant potentiel pour Rabat, qui entend renforcer sa position sur ce dossier central de sa politique étrangère. L’impact politique interne pourrait être notable, avec à la clé une consolidation du rôle marocain dans la région et un message adressé aux partenaires européens et africains.
Société : connectivité aérienne et mobilité internationale
La connectivité internationale du Maroc se renforce : une nouvelle liaison directe inaugurée entre Delta Air Lines (Atlanta) et Marrakech met en exergue l’ouverture américaine sur le royaume et le caractère stratégique du tourisme et de l’investissement transatlantique.
Cette avancée reflète aussi un enjeu social de mobilité accrue pour les citoyens marocains et l’attractivité internationale de certaines villes du pays.
Culture & patrimoine : textile, mode et rayonnement international
Le Maroc se positionne de nouveau sur la scène de la mode et du textile à l’international, comme en témoigne la préparation du salon « Maroc in Mode 2025 », qui accueille notamment une délégation américaine et renforce le rôle du royaume dans les chaînes mondiales de valeur du textile.
Ce mouvement culturel-économique porte un double signal : celui d’un capital culturel marocain capable d’exporter, et celui d’une industrie qui se modernise, se valorise et se rapproche des standards mondiaux.
Gouvernance publique et défi de l’efficacité budgétaire
Enfin, le débat autour de la gestion publique refait surface : selon des experts, tels que l’économiste El Mehdi Fakir, le véritable défi du budget 2026 ne réside pas tant dans l’augmentation des moyens que dans « dépenser mieux ».
Ce questionnement reflète une prise de conscience accrue de la nécessité d’efficacité dans la dépense publique et de rendement des politiques publiques au service du citoyen, plus que de la seule croissance.
L’actualité algérienne de la semaine oscille entre ouverture économique, tensions médiatiques et effervescence culturelle. L’État renforce sa présence économique en Afrique tout en cherchant à contrôler son récit interne. La société civile, quant à elle, continue de s’exprimer par la culture et les réseaux, signes d’une Algérie en recomposition lente mais constante.
Médias et liberté de la presse : entre soutien étatique et crispation croissante
Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a réaffirmé la volonté du gouvernement de soutenir les médias nationaux tout en renforçant le cadre légal de la profession. Les mesures annoncées visent à moderniser les rédactions publiques et à encourager la production locale.
Cependant, cette communication officielle intervient dans un contexte de tension médiatique, signalé par Reporters sans frontières (RSF), qui alerte sur une dégradation des libertés journalistiques et plusieurs cas de poursuites.
Cette dualité — soutien structurel d’un côté, contraintes judiciaires de l’autre — nourrit un débat récurrent sur la place de la presse indépendante en Algérie.
L’économie algérienne s’ouvre davantage vers l’Afrique
Sur le plan économique, Alger poursuit une stratégie d’ouverture vers le commerce interafricain. Le ministère du Commerce a intensifié ses démarches pour faciliter les exportations agricoles et renforcer la présence algérienne sur les marchés subsahariens.
Ces mesures s’inscrivent dans le prolongement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et traduisent une volonté de diversification économique au-delà des hydrocarbures.
Selon plusieurs observateurs, cette dynamique pourrait faire de l’Algérie un acteur logistique et énergétique central du continent.
Marché des devises : stabilité relative après des semaines d’instabilité
Le marché parallèle des devises à Alger, Oran et Tizi-Ouzou a connu une accalmie. Le taux de l’euro reste proche de 26 100 dinars pour 100 euros, après une période de hausse marquée début octobre.
Cette stabilisation traduit une demande modérée en devises, liée à la baisse saisonnière des voyages et à l’augmentation des contrôles officiels.
Les économistes estiment toutefois que la dualité entre taux officiel et parallèle demeure un frein à la transparence du système financier.
Société et culture : une mémoire en mouvement
Sur le front culturel, la production algérienne se distingue cette semaine par la préparation d’un film historique sur l’Émir Abdelkader, figure fondatrice de la résistance nationale.
Parallèlement, le décès d’une icône de la chanson targuie a suscité une vive émotion dans le Sud du pays, révélant la richesse et la diversité du patrimoine musical algérien.
Festivals, expositions et projets de restauration patrimoniale témoignent d’une vitalité culturelle en progression, soutenue par les institutions publiques et les créateurs indépendants.
Tendances sociétales : entre continuité et aspiration au changement
Dans l’espace social, les débats en ligne ont porté sur le pouvoir d’achat, la situation de la jeunesse diplômée et la question migratoire.
Sur X (Twitter) et Facebook, les hashtags #JeunesseAlgérienne et #EmploiDominant ont généré des milliers d’interactions.
Cette expression numérique traduit une prise de parole citoyenne plus affirmée, marquée par un besoin d’écoute et de perspectives nouvelles.