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Le Sahara occidental revient au Maroc | Juste retour de l’Histoire

Enfin, le Conseil de sécurité des Nations Unies, sous l’impulsion du président américain Donald Trump, a mis fin, par la résolution 2797 (2025), adoptée vendredi 31 octobre 2025, à la fiction subversive et corrosive pour le continent africain et surtout pour le Maghreb de la prétendue République arabe sahraouie démocratique (RASD).

Elyes Kasri *

Dorénavant, la solution pacifique du conflit du Sahara Occidental au regard du droit international et l’exercice du peuple sahraoui à l’autodétermination seront dans le cadre d’une autonomie dont les modalités restent à déterminer sous la souveraineté marocaine pendant le mandat prorogé d’un an de l’opération onusienne de maintien de la paix Minurso.

La non-participation algérienne au vote en dépit de son statut de membre non permanent du conseil de sécurité et l’abstention de la Chine et de la Russie, membres permanents et soutiens traditionnels de l’Algérie, sont révélatrices du changement profond introduit par cette nouvelle résolution du conseil de sécurité qui ne manquera pas de faire des vagues à l’intérieur du régime algérien qui a bâti au cours du dernier demi-siècle sa légitimité sur les deux affaires de Palestine et du Sahara Occidental qui ont fini par le marginaliser à l’intérieur et à l’international.

Marginalisation de l’Algérie

En dépit des difficultés auxquelles fait face le continent africain, le Maghreb reste, malgré toutes ses richesses, la sous-région la plus dysfonctionnelle et la moins intégrée du continent.

Les territoires et les hydrocarbures spoliés à tous les voisins de l’Algérie auront permis à la clique de la Mouradia de déstabiliser le continent et en particulier son voisinage maghrébin et sahélien pendant un demi-siècle avant que le monde entier ne se rende enfin compte que cette affaire présentée d’une manière grandiloquente et abusive comme un dossier de décolonisation est en fait une feuille de vigne d’un régime à la légitimité chancelante d’un pays fruit d’un recel territorial colonial au détriment de tous ses voisins y compris la Tunisie dont certains citoyens frappés par le virus de «khawakhawite» persistent contre toute logique à glorifier avec une obséquiosité suspecte la prétendue grande sœur qui a pourtant spolié plus de 20 000 kilomètres de leur territoire national avec d’appréciables richesses énergétiques, hydriques et minérales.

Les adeptes de «winou el pétrole» finiront-ils un jour par prendre conscience que le pétrole et le gaz qui nous sont servis au compte-goutte et notre eau qui est détournée avec une volonté évidente d’asservissement gagneraient à être revendiqués et que tant que ces territoires et richesses n’auront pas été récupérés, il serait illusoire de prétendre que la Tunisie est totalement indépendante et exerce sa pleine souveraineté sur l’intégralité de son territoire national.

Des concessions injustifiées et inutiles

Les Bourguibistes authentiques ou de circonstance gagneraient pour leur part à méditer le discours du leader Habib Bourguiba du 5 février 1959 sur les droits historiques de la Tunisie sur le Sahara bien avant qu’il ne soit amoindri par la maladie, les combines de cour et le traumatisme de l’attaque terroriste de Gafsa en janvier 1980 concoctée par nos voisins et (faux) frères libyens et algériens.

Ceux qui se donnaient l’illusion que les concessions territoriales à un régime algérien peu reconnaissant des sacrifices faits par la Tunisie pour son indépendance allaient donner à la Tunisie l’amitié et le respect de ce régime ainsi que le développement et la prospérité devront sérieusement se remettre en question.

Nous avons tous un devoir de mémoire ainsi que de préservation et de passation d’un patrimoine territorial légitime aux générations futures.

Le pétrole et la précieuse eau qui se fait de plus en plus rare se trouvent à l’ouest (le fleuve Medjerda asséché à force de détournements et de barrages du côté algérien et les réserves souterraines de la nappe de l’albien, la plus grande nappe d’eau souterraine du monde, pompées à satiété du côté algérien).

Avons-nous le droit et l’autorité morale d’y renoncer ?

A chacun de procéder à son examen de conscience.

* Ancien ambassadeur.

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La Route de la Grenade passe par Sidi Bou Saïd

En pleine saison de la grenade, le village de Sidi Bou Said, au nord de Tunis, accueille l’événement «Romena Tour à Testour : saveurs, savoir-faire et circuit découverte», les 7, 8 et 9 novembre 2025, au hub créatif du Palais Ennajma Ezzahra, un événement à la fois commercial, culinaire et touristique.

Dans un contexte de recherche de nouvelles expériences touristiques durables et authentiques, la valorisation de la grenade à Testour à travers un événement promotionnel et expérientiel constitue une opportunité de renforcer l’attractivité de cette région du nord-ouest de la Tunisie.

«Romena Tour à Sidi Bou Said» vise à connecter les membres de la Route de la Grenade avec les acteurs du tourisme et les opérateurs de circuits touristiques, et de promouvoir ce nouveau concept auprès du grand public.

Au programme des trois journées : ateliers culinaires, démonstrations de préparation de produits dérivés de grenade (confiture ou gelée, rechta hlowa aux arilles séchés de grenade…), rencontres professionnelles pour favoriser les échanges entre acteurs clés de la filière, menus thématiques, expositions-ventes de produits d’artisanat, dégustations et brunchs à base de produits dérivés de grenade, présentation de recettes innovantes et traditionnelles… Le but étant de valoriser la grenade comme produit identitaire et vecteur d’expériences touristiques durables.

L. B.

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L’emballage circulaire et durable aux Packaging Days 2025

Les Packaging Days se tiendront les 27 et 28 novembre 2025 à Tunis, sous le thème «Innover pour un emballage circulaire et durable». Elles sont organisées par le Centre technique de l’emballage et du conditionnement (Packtec), sous l’égide du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie.

L’événement s’inscrit dans la Stratégie nationale de l’industrie et de l’innovation à l’horizon 2035, qui favorise la transition vers une économie circulaire, la durabilité, et la compétitivité industrielle. Il vise à promouvoir des solutions innovantes pour un emballage responsable, respectueux de l’environnement, tout en répondant aux exigences économiques et aux attentes des consommateurs.

Considéré comme le rendez-vous incontournable pour tous les opérateurs africains, arabes et méditerranéens, ce symposium vise à informer les industriels et les divers opérateurs économiques des évolutions en matière d’emballage et d’impression et de présenter les stratégies et les perspectives de développement.

Les Packaging Days s’articuleront autour de trois sessions thématiques et d’un espace networking : 1- Économie circulaire et matériaux d’emballage : solutions innovantes, recyclables et biodégradables pour une production responsable ; 2- Impression et emballage de luxe : tendances design, impression de précision, différenciation et durabilité ; 3- Sécurité alimentaire, emballage pharmaceutique et traçabilité : normes, réglementation, digitalisation et compétitivité régionale.

Pour les décideurs du secteur de l’emballage et de l’imprimerie, ces journées seront une occasion d’échanges sur l’état de la recherche et du développement dans le domaine des matériaux, des systèmes d’emballage, du design et de l’impression, et ce en relation avec les contraintes réglementaires et environnementales qui régissent le secteur.

Les Packaging Days 2025 accueilleront des experts locaux et internationaux de haut niveau issus d’institutions techniques, de centres de recherche et d’organisations mondiales de référence dans les domaines du packaging, de la durabilité et de l’impression.

Ces journées offriront ainsi des réponses à des préoccupations majeures auxquelles font face les entreprises fabricantes et utilisatrices d’emballages, à savoir comment investir dans l’innovation packaging, assurer la rentabilité économique, optimiser le couple emballage/produit et assurer le confort des consommateurs sans mettre en péril l’environnement.

Ces journées aideront ainsi à repenser les pratiques industrielles, anticiper les mutations du marché et bâtir ensemble les solutions circulaires de demain.

Communiqué.

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Grève des banques en Tunisie | Injustifiée, inacceptable, nuisible…

La grève du secteur bancaire prévue pour les 3 et 4 novembre 2025 apparaît comme une erreur stratégique majeure, dénuée de fondement social ou économique, et une faute morale. Ce mouvement injustifié met l’économie tunisienne en otage au moment où elle peine à se remettre sur pied…

Leith Lakhoua *

Alors que la Tunisie tente de retrouver son souffle économique, le spectre d’une nouvelle paralysie se profile. L’appel à la grève lancé dans le secteur bancaire et financier pour les 3 et 4 novembre 2025 suscite de vives réactions. Le Conseil bancaire et financier (CBF) a réagi fermement ce jeudi 30 octobre, qualifiant ce mouvement de «non justifié et inacceptable».

Dans son communiqué, le Conseil rappelle que les augmentations de salaires réclamées par les syndicats sont déjà prévues dans la loi de finances 2026, et plus précisément dans son article 15. Ces hausses seront appliquées dès la publication de la loi au Journal officiel. Autrement dit, les revendications salariales ont trouvé leur place dans un cadre légal clair, et rien ne justifie un recours à la grève.

Appel à la responsabilité

Le Conseil insiste par ailleurs sur son engagement à améliorer les conditions de travail des employés du secteur et à soutenir leur pouvoir d’achat, rappelant que le capital humain constitue la pierre angulaire de la stabilité et du développement du système financier national.

Mais derrière ce bras de fer syndical, c’est toute l’économie tunisienne qui risque d’en faire les frais. Le secteur bancaire et financier, vital pour la circulation monétaire et la confiance économique, ne peut se permettre une interruption de ses activités. Les pertes prévues sont colossales : près de 350 millions de dinars par jour selon les estimations, en comptant la richesse créée par les banques et les pertes de productivité directes et indirectes.

En réalité, cette grève apparaît comme une erreur stratégique majeure, dénuée de fondement social ou économique. Au lieu de servir les intérêts des employés, elle risque d’affaiblir les institutions financières et de nuire aux particuliers comme aux entreprises. Une attitude jugée d’autant plus incompréhensible que le dialogue social est en cours et que les engagements patronaux sont déjà actés.

On joue avec le feu

Certains observateurs n’hésitent pas à comparer cette situation à celle de 2017, lorsque la Tunisie, en pleine tourmente économique, avait dû chercher un compromis douloureux avec le FMI pour éviter la dérive. Reproduire ce scénario en 2025, dans un contexte international tout aussi incertain, serait une faute historique.

Le CBF appelle ainsi à la responsabilité et à la solidarité nationale, exhortant les employés à mesurer la portée de leurs actes. Dans un pays où la confiance économique reste fragile, faire grève sans motif valable revient à jouer avec le feu.

La Tunisie n’a pas besoin d’un nouveau blocage, mais d’une relance concertée. Et dans cette équation, la raison doit enfin l’emporter sur la démagogie.

* Consultant en logistique et organisation industrielle.

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Bourse de Tunis | Croissance solide au cours des 9 premiers mois de 2025

D’après les données publiées par la Bourse de Tunis dans son dernier rapport sur la performance des sociétés cotées au 30 septembre 2025, les entreprises du marché tunisien ont continué d’afficher une dynamique positive au cours des neuf premiers mois de 2025, malgré un contexte économique toujours fragile.

Le chiffre d’affaires cumulé total a atteint 18,5 milliards de dinars, en hausse de 5,7 % par rapport à la même période en 2024. Cette croissance est soutenue par la majorité des sociétés cotées, dont 81 % font état d’une activité accrue.

Cette amélioration se reflète également dans la performance du marché. L’indice Tunindex a bondi de 24,62 %, tandis que le Tunindex20 a enregistré une performance encore plus remarquable de 26,43 %, portée par une forte dynamique dans plusieurs secteurs clés.

Le secteur financier demeure le principal moteur de croissance, avec un chiffre d’affaires total de 7,3 milliards de dinars, soit une hausse de 5,3 %. Les banques, piliers de ce segment, ont enregistré une croissance de 4,7 %, portée par les solides performances d’établissements tels que Biat (+9,7 %) et BNA (+8,9 %).

Les compagnies d’assurance ont suivi une tendance similaire, avec un chiffre d’affaires en hausse de 7,3 %, soutenu par l’augmentation des primes émises.

Dans le secteur des biens de consommation, les grands groupes agroalimentaires comme Délice, Poulina et SFBT ont continué de jouer un rôle clé dans l’économie nationale. Leur chiffre d’affaires cumulé a progressé de 4,3 %, reflétant une demande intérieure soutenue malgré la pression exercée sur le pouvoir d’achat des ménages.

Le secteur de la distribution s’est distingué par une croissance de 13,2 % de son chiffre d’affaires, portée par la forte performance de la distribution de détail et automobile, témoignant d’une reprise de la consommation et d’une amélioration des conditions d’approvisionnement.

Le secteur technologique, bien que plus modeste, a affiché la plus forte croissance de chiffre d’affaires (+22,9 %), soulignant l’émergence progressive de nouveaux moteurs de croissance au sein de l’économie tunisienne.

Certaines entreprises ont enregistré une croissance remarquable, notamment : Tuninvest Sicar (+171,6 %) ; STA (+54,1 %) ; Artes (+39,3 %) ; New Body Line (+34,9 %).

À l’inverse, d’autres ont connu des conditions plus difficiles : Simpar (-78,5 %); Eurocycles (-13,1 %); Carthage Cement (-11,8 %); Stip (-11 %)

Ces variations mettent en évidence les contrastes sectoriels et l’impact direct des conditions de marché sur les différentes chaînes de valeur de l’économie.

L.B.

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Belavia va lancer des vols charters vers la Tunisie en 2026

La compagnie aérienne biélorusse Belavia prévoit de lancer des vols charters vers la Tunisie, la Jordanie et la Thaïlande en 2026. Ce sera une occasion pour développer les flux touristiques entre la Biélorussie et ces pays.

En 2025, Belavia a inauguré des liaisons vers l’île de Hainan (Chine), Phu Quoc (Vietnam) et le Sri Lanka, grâce à l’acquisition d’avions long-courriers. Les vols vers Oman ont également repris, a déclaré le directeur général de Belavia, Igor Cherginets, lors d’une conférence de presse, le 29 octobre 2025, selon l’agence BelTA.

La compagnie prévoit de reprendre ses vols vers Almaty le 18 décembre, à raison de deux vols par semaine, et vers la Thaïlande début janvier.

En 2026, Belavia prévoit de lancer des vols charters directs vers la Jordanie (en mars) et vers la Tunisie (en mai).

 I. B.

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48 travailleurs indiens se disent bloqués en Tunisie

48 travailleurs migrants indiens originaires des districts de Giridih, Bokaro et Hazaribagh, dans l’État du Jharkhand, sont bloqués en Tunisie depuis trois mois dans des conditions extrêmement difficiles. Ils demandent l’intervention de leur gouvernement indien pour leur retour en toute sécurité, rapporte ce vendredi 31 octobre 2025 New Indian Express.

Dans un message vidéo, ils ont indiqué que leurs salaires n’ont pas été versés depuis six mois et qu’ils souffrent de la faim, faute de nourriture. Ils implorent le gouvernement indien d’intervenir rapidement pour leur rapatriement et le versement de leurs arriérés de salaire.

Selon ces travailleurs migrants, on leur avait promis un emploi salarié, mais une fois arrivés en Tunisie, ils ont découvert qu’il s’agissait d’un travail contractuel.

De plus, on leur avait indiqué qu’ils ne travailleraient que huit heures par jour, mais on les a obligés à travailler plus de douze heures quotidiennement.

«Quand nous avons protesté, ils ont commencé à nous menacer de nous emprisonner et de nous empêcher de rentrer chez nous», a déclaré l’un d’eux, Amardeep Choudhary, affirmant avoir été escroqués par Prem Power Constructions, entreprise spécialisée dans les travaux d’installation électrique basée à New Delhi.

«Nous voulons rentrer chez nous coûte que coûte, mais l’entreprise nous en empêche», ont-ils déclaré dans le même message vidéo, en affirmant également ne pas être correctement rémunérés.

I. B.

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La Ftusa met en place le constat numérique des accidents

La Fédération tunisienne des sociétés d’assurances (FTUSA) vient de lancer la première application mobile de constat numérique des accidents de la route, baptisée E-Constat, franchissant ainsi une nouvelle étape dans la numérisation du secteur de l’assurance.

Le directeur exécutif de la Ftusa, Hatem Amira, a indiqué dans ‘‘Ahla Sbeh’’ sur Mosaïque, ce vendredi 30 octobre 2025, que cette initiative représente une étape importante vers la modernisation des services d’assurance et l’instauration d’une nouvelle culture numérique dans la relation entre le citoyen et les compagnies d’assurance.

Il a ajouté que l’objectif principal est de faciliter la déclaration des accidents et de rapprocher le traitement des dossiers d’une approche moderne, rapide et fiable.

Ainsi, à partir du samedi 1er novembre 2025, les automobilistes pourront désormais déclarer leurs accidents directement depuis leurs smartphones, sans recourir aux formulaires papier traditionnels, le but étant de simplifier les démarches administratives, de réduire les délais de traitement et de limiter les litiges entre conducteurs sur les lieux des accidents.

L’application E-Constat, qui sera disponible dès demain sur Google Play et Apple App Store, permettra aux usagers de photographier l’accident, de localiser précisément le lieu grâce à la géolocalisation, et de saisir les informations des parties concernées.

Les conducteurs peuvent également joindre des photos et un schéma numérique de l’accident avant de transmettre l’ensemble du dossier directement à leur compagnie d’assurance.

L.B.

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Théâtre | ‘‘9’’ de Moez Guediri ou la survie de l’être

La pièce ‘‘9’’, nouvelle création du metteur en scène et dramaturge Moez Guediri, sera présentée le dimanche 2 novembre 2025 à 17h à l’Auditorium du Palais du Théâtre Halfaouine, dans le cadre du Festival national du théâtre tunisien à Tozeur.

Produite par Arts de la Distribution – Le Rio (Tunis) avec la participation du ministère des Affaires culturelles, la pièce s’impose comme une méditation scénique sur la survie et la résistance à la disparition.

Signé par Haythem Moumni, le texte plonge le spectateur dans un monde éteint, déserté par la vie. Un homme y subsiste, seul, figé au milieu des ruines, refusant la fatalité. Pour continuer à exister, il a dû se délester d’une part de lui-même : son âme, détachée, erre désormais à ses côtés comme un double spectral. Autour de lui, le silence s’épaissit, la mort veille, et commence alors une confrontation intime où chaque mot devient une trace, chaque geste un sursaut d’humanité.

Entre la chair et l’esprit, la pièce installe un dialogue philosophique et sensoriel : celui de la fin, inévitable mais toujours différée. La mise en scène de Moez Guediri déploie une esthétique épurée, soutenue par la lumière subtile de Sabri Atrous et Yazid Belhedi, la musique envoûtante de Don Pac, et les costumes de Yosra Mzoughi. Le décor, signé Ahmed et Younes El Ajmi, évoque un univers suspendu, entre ruine et éternité.

Le trio d’interprètes — Meriem Ben Hmida, Haythem Moumni et Marouane Missaoui — porte le texte avec intensité, entre intériorité et tension dramatique.

‘‘9’’ est au programme de la 3e édition du Festival national du théâtre tunisien, organisée du 24 octobre au 8 novembre 2025 à Tozeur, sous le thème «Saisons de la création». L’événement, soutenu par le Théâtre national tunisien, la Fondation Abdelwaheb Ben Ayed pour la Création Théâtrale, et le Centre des arts dramatiques et scéniques de Tozeur, met en lumière les nouvelles écritures scéniques du pays.

D. G.

Réservations.

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 Selon Me Dilou, le procès de Me Ahmed Souab a duré 7 minutes

Selon l’un de ses avocats Me Samir Dilou, qui l’a noté dans un post Facebook, ce matin, vendredi 31 octobre 2025, le procès de Me Ahmed Souab, ancien membre du comité de défense des accusés dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’État, devant la Chambre criminelle spécialisée dans l’examen des affaires terroristes près le Tribunal de première instance de Tunis, a duré à peine 7 minutes, le juge devant prononcer le verdict en fin de séance.

«Il ne reste plus dans le dictionnaire des mots susceptibles de qualifier la médiocrité de la scène et l’absurdité de ce qui s’y est passé», a écrit Me Dilou. Et d’ajouter : «Me Ahmed Souab a protesté contre les conditions d’un procès qui a duré 3 minutes, et il a été arrêté et jugé lui-même à distance, sans audience ni plaidoyers ni avocats.»

L’examen du procès de l’ancien juge administratif, qui s’est déroulé en son absence, a duré 7 minutes, juste la durée de l’intervention du bâtonnier Boubaker Ben Thabet pour rejeter l’examen de l’affaire à distance, a rapporté Me Dilou. «’’La séance est levée pour délibération et proclamation du verdict’’, a lancé le juge à la hâte et d’une voix à peine audible», a-t-il conclu son poste.  

Rappelons que Me avait été placé en garde à vue, en avril dernier, dans le cadre d’une enquête ouverte pour des «faits à caractère terroriste» et ce après la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux où on le voit devant la Maison de l’avocat, à Tunis, lancer aux journalistes : «Les juges ont le couteau sous la gorge», en faisant un geste sur son cou. Il croyait défendre ses anciens collègues, mais sa métaphore a été interprétée, par ces derniers, comme une menace. Me Souab affirme qu’il voulait dire que les juges étaient sous pression…

L. B.

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Décès à Bizerte du grand linguiste Louis-Jean Calvet

Louis-Jean Calvet est parti le 29 octobre 2025, dans le pays qui l’a vu naître le 5 juin 1942, la Tunisie, et où il souhaitait être enterré.

Pionnier de la sociolinguistique française, son travail a marqué et influencé la réflexion de nombre de chercheuses et de chercheurs à travers le monde. Après avoir enseigné à l’université René Descartes-Sorbonne, créé le Laboratoire de sociolinguistique et la revue Plurilinguismes dans cette même université, il a poursuivi ses activités à l’université d’Aix-en-Provence jusqu’à sa retraite. Une retraite qui n’a pas mis de terme à ses activités, bien au contraire.

Défricheur, érudit, chercheur infatigable, ayant continuellement un ouvrage en cours, une conférence à donner, un avion à prendre, il nous laisse un héritage intellectuel considérable dans de nombreux domaines. Spécialiste de la chanson française, il connaissait ce monde de l’intérieur, y comptait des amis proches et a produit plusieurs biographies d’auteurs. Les nombreux hommages qui lui ont été rendus (colloques, ouvrages, BD) et son autobiographie témoignent de son œuvre.

Comme bien d’autres, j’ai eu la chance de me former à ses côtés, sous son regard exigeant, mais avec une grande liberté. Avec lui, la sociolinguistique était riche, ouverte, multiple, jamais surplombante, tout comme sa façon d’être sur les terrains qu’il explorait et où il aimait embarquer des étudiant.es et des collègues, à Paris, Canton, Dakar, Ziguinchor, Niamey, La Nouvelle-Orléans, Bamako, Libreville, en Amazonie brésilienne ou ailleurs. Travailler sans relâche, toujours plus, encore mieux, avec passion, avec le plaisir de la découverte et tant de moments conviviaux…

Il a su créer une famille de cœur, une famille sans frontières, formée de ses ancien.nes étudiant.es, de chercheur.es, d’erivain.es, de musicien.nes… J’ai eu le privilège de partager son amitié et de découvrir de multiples facettes de cet homme complexe et exceptionnel.

Le départ de Louis-Jean laisse un grand vide dans le monde de la recherche et chez ses proches. Comme me l’ont dit celles et ceux avec qui j’ai échangé ce matin, pour beaucoup d’entre nous c’est une partie de notre histoire qui s’en va, une page qui se tourne. En 2022, il intitulait son autobiographie «Tant mieux si la route est longue», j’aime à penser qu’elle se prolongera par les pistes que nous emprunterons encore ou croiserons quelquefois. *

Michelle Auzanneau

* Fin octobre 2024, Louis-Jean Calvet avait réuni autour de lui et de son œuvre une grande communauté de sociolinguistes, toutes et tous venu.es des 4 continents, fêter les cinquante ans de son ouvrage « Linguistique et colonialisme ».

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Djerba Music Land nominé pour les Heavent Festival Awards 2025

Le festival Djerba Music Land vient d’être nominé aux Heavent Festival Awards, l’une des plus prestigieuses distinctions européennes dédiées aux grands événements musicaux.

Cette nomination consacre le travail et la créativité des équipes de Tunisia Music Land, organisatrice de ce festival créé en 2016, et confirme la place de Djerba sur la carte des destinations clubbing majeures dans le bassin méditerranéen.

Les Heavent Festival Awards récompensent chaque année les événements musicaux les plus marquants dans différentes catégories. Les festivals sélectionnés défendent leur candidature devant un jury d’experts lors d’une présentation de six minutes, avant la délibération finale.

Le Djerba Music Land concourra dans la catégorie «Best International Festival – Capacité de 5 000 à 15 000 personnes par jour», face à des manifestations musicales identiques organisées notamment en Roumanie et au Maroc.

«Cette nomination est une formidable reconnaissance du travail accompli tout au long de ces dix éditions. Nous sommes fiers de représenter Djerba et de porter haut les couleurs de notre île, véritable fief de ce festival qui ne cesse de grandir», déclare Mohamed Jerad, fondateur du Djerba Music Land et directeur général de Tunisia Music Land.

La cérémonie de remise des trophées se tiendra le 5 novembre 2025 à Paris. Au total, 14 distinctions seront décernées, évaluées selon 7 critères de performance : intégration RSE, production et logistique, programmation, retombées médiatiques et économiques, services aux festivaliers, espace partenaires, ainsi qu’innovation et créativité.

Le jury, composé de 14 personnalités du monde de l’événementiel, réunit des professionnels du marketing, des représentants de grandes marques sponsors, un haut fonctionnaire du ministère français de la Culture, ainsi que des dirigeants du Heavent Festival Awards.

Événement incontournable de l’été sur l’île, le Djerba Music Land attire chaque année plusieurs milliers de festivaliers. Devenu une véritable vitrine du clubbing international, il accueille des DJ de renom tout en offrant une scène d’expression aux talents locaux, contribuant ainsi chaque été à la vitalité culturelle et musicale insulaire.

Au-delà de sa dimension artistique, le festival constitue un levier économique majeur pour l’île, stimulant l’activité touristique et hôtelière grâce à l’afflux de festivaliers venus de tout le pays.

Lors de sa 10ᵉ édition, tenue en août 2025 sur le site du Grand Casino, le Djerba Music Land a renforcé son engagement social avec la création du Djerba Music Land Market, un espace dédié à la valorisation de l’artisanat local. Ce marché a réuni des artisans et créateurs de la région proposant vêtements, bijoux, accessoires, sacs et objets d’art uniques. À travers cette initiative, le festival affirme sa volonté de faire rayonner les savoir-faire djerbiens et de faire profiter d’autres acteurs économiques des retombées positives de l’événement, tout en enrichissant l’expérience culturelle et humaine de ses visiteurs.

Sur le plan artistique, chaque édition du Djerba Music Land se distingue par une évolution constante, tant sur le plan créatif que technique. Le festival accueille des DJ de renommée internationale tout en mettant un point d’honneur à valoriser la jeune scène tunisienne. En offrant à ces talents émergents une véritable plateforme d’expression et de visibilité, l’événement contribue activement à leur développement professionnel, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités sur la scène musicale nationale et internationale.

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La maintenance préventive, un enjeu économique majeur pour la Tunisie

Les incidents récents au sein du Groupe chimique tunisien (GCT) à Gabès illustrent bien les conséquences d’une maintenance déficiente : pannes prolongées, absence d’étanchéité des produits chimiques, arrêts non planifiés ayant entraîné des millions de dinars de pertes directes et indirectes, et des impacts environnementaux et sociaux importants. Cela démontre que le coût de la non-maintenance dépasse largement celui de la maintenance planifiée. (Photos d’équipements défectueux du GCT à Gabès publiées sur la page Facebook de la présidence de la république).

Taoufik Halila * & Mohamed Férid Herelli **

Il est à noter que ce sujet fait l’objet actuellement d’une réflexion au niveau de l’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT) pour contribuer à la mise en valeur de la maintenance préventive à travers des mesures concrètes qui seront proposées au gouvernement et dont les objectifs s’orientent vers :

1- la sauvegarde de notre tissu économique en général et industriel en particulier;

2- le développement des nouvelles compétences dans la gestion de la maintenance préventive avec un savoir-faire confirmé;

3/ faire de la Tunisie un exemple dans la sauvegarde de ses infrastructures en général et de son milieu industriel et environnemental en particulier exportable dans plusieurs pays amis africains et autres.

Par ailleurs, nous regrettons en tant qu’ingénieurs tunisiens membres de l’OIT que le milieu industriel public ou privé national ne donne pas d’importance aux sujets à valeur ajoutée publiés dans nos journaux électroniques soit par nonchalance ou manque de tradition de lecture afin de chercher les innovations et les adapter à notre besoin et à notre milieu socio-économique.

Dans ce contexte, nous les référons à notre article publié le 21 mars 2024 dans Kapitalis et qui s’intitule «Comment améliorer la maintenance en Tunisie ?»

* Président de la chambre nationale des intégrateurs des réseaux télécoms (Cnirt -Utica) et conseiller du doyen de l’OIT.

** Ancien DG du Cetime; expert, consultant en développement industriel et conseiller du doyen de l’OIT.

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Projet Lomjti pour une alimentation scolaire saine et équilibrée

La cérémonie de clôture du projet Lomjti, qui œuvre à la promotion d’une alimentation scolaire saine et équilibrée, aura lieu les 1er et 2 novembre 2025, au palais Ennejma Ezzahra, à Sidi Bou Saïd.

Lancé par l’association Balades Solidaires en décembre 2023 avec l’appui du Programme alimentaire mondial (Pam) et l’Union européenne (UE), dans le cadre du programme Adapt, Lomjti établit des liens entre agriculture durable et consommation responsable. Il vise l’autonomisation économique des femmes en milieu rural, l’innovation et la durabilité de l’alimentation scolaire et surtout l’impact d’une alimentation saine et équilibrée sur la santé et la scolarité des élèves.

La cérémonie de clôture, qui se tiendra sous le thème : «Lomjti X balades culinaires : Cultivons l’avenir – De la terre à l’école», réunira décideurs, acteurs de terrain et spécialistes pour échanger sur les moyens de pérenniser l’expérience pilote de Lomjti.

L’association Balades Solidaires profitera de l’occasion pour exposer des produits du terroir de 12 régions.

Au programme, également, un atelier de tressage, des démonstrations culinaires avec à la clé une dégustation de variétés de couscous autochtone et un défilé écologique de sensibilisation à la santé alimentaire.

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Forum | L’IA redessine les contours du leadership numérique

Tunis a accueilli les 29 et 30 octobre 2025 la 11e édition du Forum international DSI, sous le thème «Réinventer le rôle du directeur des systèmes d’information à l’ère de l’intelligence artificielle» (IA).

Organisée par le Club DSI Tunisie en partenariat avec plusieurs institutions nationales, régionales et internationales, cette édition a réuni un panel d’experts et de spécialistes en transformation numérique, cybersécurité, IA et management stratégique. Elle a enregistré la participation de centaines de professionnels venant de 25 pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie, soulignant la dimension internationale croissante de ce forum, devenu une plateforme majeure pour le dialogue sur l’avenir de la technologie en Afrique et dans le monde arabe.

L’édition 2025 s’est distinguée par son programme ciblé et la diversité de ses thématiques, ouvrant un débat approfondi sur le nouveau rôle du DSI au sein des organisations modernes. Ce rôle ne se limite plus à la gestion des infrastructures techniques mais s’est transformé en une fonction stratégique et de leadership, touchant au cœur de la prise de décision économique et sociale. La transformation numérique mondiale impose de redéfinir le DSI comme leader du changement, architecte de la vision digitale et prospecteur de l’avenir de l’organisation à l’ère de l’IA.

L’IA comme outil de décision

Le programme du forum comprenait des sessions plénières et des ateliers spécialisés abordant des questions clés telles que la gouvernance des données et la gestion des risques numériques face à la montée des menaces cybernétiques, les défis de l’IA dans les organisations et son rôle dans la prise de décision stratégique, la transformation vers des entreprises intelligentes utilisant les données massives et l’intelligence analytique pour améliorer la performance et la productivité, ainsi que des discussions approfondies sur l’éthique de l’IA et ses dimensions humaines et juridiques dépassant l’aspect technique.

Plus de vingt intervenants internationaux venant de France, Côte d’Ivoire, Sénégal, Cameroun, Algérie et Maroc ont participé, ainsi que de grandes institutions internationales présentant leurs dernières expériences en matière de transformation numérique. De plus, plusieurs start-ups tunisiennes ont présenté des solutions innovantes en IA, analyse de données et cybersécurité, illustrant la vitalité de l’écosystème numérique tunisien.

Les discussions ont également mis l’accent sur le concept de leadership numérique à l’ère de l’IA, soulignant la nécessité de préparer les DSI à utiliser l’IA comme outil de décision et d’amélioration de l’efficacité tout en préservant la dimension humaine. Les intervenants ont convenu que l’IA ne peut remplacer l’homme, mais qu’elle l’encourage à évoluer et à repenser le sens du leadership dans un environnement où la machine est partenaire de réflexion et d’analyse. Le plus grand défi consiste à trouver un équilibre entre rapidité technologique et responsabilité éthique afin de garantir que l’humain reste au cœur du processus numérique.

Le forum a également offert un espace ouvert à l’innovation et à la coopération, rassemblant 43 start-ups et entrepreneurs avec de grandes institutions. Les jeunes participants de Tunisie et d’autres pays africains ont présenté des projets pionniers dans l’analyse de données et l’IA appliquée, offrant de réelles opportunités de réseautage, d’échange de connaissances et de création de partenariats.

Des sessions de dialogue ont été organisées entre représentants des secteurs public et privé pour examiner les moyens de financer les projets de transformation numérique et faciliter l’intégration des jeunes talents dans l’économie numérique.

L’enjeu de la souveraineté numérique

Au-delà de l’aspect technique, le forum a favorisé les discussions intellectuelles sur la culture numérique et la construction d’une conscience collective adaptée aux exigences de l’ère de l’IA. Plusieurs intervenants ont abordé la souveraineté numérique comme un enjeu majeur pour les pays africains cherchant à atteindre l’indépendance dans la production, le stockage et le traitement des données. Dans ce cadre, il a été souligné que la transformation numérique est autant un projet civilisationnel que technologique, et que son succès nécessite une vision globale englobant l’éducation, la législation et la réflexion éthique, et pas seulement le développement des systèmes.

Les travaux du forum se sont clôturés par une session finale présentant une série de recommandations constituant une feuille de route pour la prochaine phase, parmi lesquelles : investir dans la formation des DSI en IA, analyse de données et gestion du changement ; établir des cadres législatifs régissant l’usage de l’IA, garantissant la transparence et la protection des données personnelles ; encourager la coopération entre les institutions tunisiennes et africaines pour développer des logiciels locaux et construire des infrastructures numériques indépendantes ; soutenir la recherche scientifique et l’enseignement supérieur dans les domaines des données massives et de la cybersécurité en lien avec le marché du travail ; et intégrer l’éthique de l’IA dans les programmes de formation et les stratégies institutionnelles afin d’assurer une utilisation responsable de la technologie.

Le Club DSI Tunisie a annoncé que la prochaine édition du forum se tiendra à Hammamet en 2026 et sera en anglais, dans le but d’élargir l’ouverture internationale et de renforcer la présence du forum sur la scène mondiale, en faisant un point de rencontre international pour les experts et les penseurs de la transformation numérique et de l’IA.

Communiqué.

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Me Ben Thabet | La loi tunisienne n’interdit pas le financement extérieur des associations  

Le bâtonnier Boubaker Ben Thabet a déclaré que la loi tunisienne permet aux associations de recevoir des financements extérieurs. Si cela pose problème, il revient au gouvernement de proposer un amendement de la loi sur les associations et de le faire adopter par l’Assemblée.

Me Ben Thabet, qui commentait, ce jeudi 30 octobre 2025, dans l’émission ‘‘60 Minutes’’ sur Diwan FM, la suspension pour un mois des activités du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES et de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), a appelé au respect de l’action des associations et de la société civile.

Le bâtonnier a affirmé que les pouvoirs publics n’ont pas les moyens d’encadrer toutes les énergies existantes dans les domaines de l’emploi, de la jeunesse, de la culture, de l’éducation et du sport, et encore moins de financer toutes les associations opérant dans ces secteurs, lesquelles, a-t-il rappelé, viennent en appoint de l’action publique.

Rappelons que l’Ordre national des avocats tunisiens (Onat) avait mis en garde, dans un communiqué publié mercredi 28 octobre, contre une «dérive dangereuse vers une remise en cause de l’indépendance et de la liberté de la société civile, pilier essentiel de la vie démocratique et contre-pouvoir chargé de surveiller les autorités publiques, de défendre les droits des citoyennes et des citoyens, et de soutenir les efforts de l’État pour garantir les droits, dans le respect de l’État de droit et en dehors de toute instrumentalisation politique».

L. B.

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Fitch Ratings souligne l’environnement difficile des banques tunisiennes  

Les banques tunisiennes continuent d’évoluer dans un environnement difficile, marqué par une inflation élevée, une croissance économique atone et des taux d’intérêt élevés, a indiqué l’agence de notation américaine Fitch Ratings.

En effet, la croissance du crédit (0,6 % sur les cinq premiers mois de 2025) traduit à la fois une demande de financement modérée et une forte absorption des ressources par l’État, réduisant ainsi l’accès des autres secteurs économiques aux crédits, a expliqué l’agence dans une analyse publiée mardi 28 octobre 2025.

A rappeler qu’en septembre 2025, Fitch Ratings a relevé la note souveraine de la Tunisie à «B-» avec perspective stable. Toutefois, cette amélioration ne devrait pas se traduire par une amélioration significative des conditions d’exploitation des banques, malgré la révision à la hausse de la note de l’environnement opérationnel, explique l’agence de notation.

Le taux des créances douteuses (NPL) du secteur a atteint 14,7 % fin mars 2025, soit le plus haut niveau depuis quatre ans (contre 13,1 % fin 2021). Une part importante de ces créances correspond toutefois à des actifs hérités de périodes antérieures, ce qui laisse entrevoir un potentiel de réduction substantielle du ratio de NPL à moyen et long termes, précise l’agence.

La rentabilité du secteur demeure modeste, avec un rendement moyen des capitaux propres (ROE) de 10,6 % sur la période 2022–T1 2025.

Au premier semestre 2025, le résultat net cumulé des dix principales banques a progressé de 13 % en glissement annuel, mais cette évolution a été pondérée par la hausse du coût du risque (+21 %) et par une augmentation des charges d’exploitation (+8 %).

Les conditions de liquidité restent satisfaisantes et devraient être maintenues en 2026. Les dépôts de la clientèle, principale source de financement des banques, ont progressé de 3 % sur les cinq premiers mois de 2025 (contre 10 % en 2024), tandis que les encours de crédit n’ont augmenté que de 0,6 %. Le refinancement auprès de la Banque centrale de Tunisie (BCT) représentait 5 % du passif sectoriel à fin mai 2025.

Les conditions de liquidité favorables devraient se maintenir, soutenant une augmentation progressive de l’exposition des banques à la dette souveraine en 2026, estime la même source, précisant que cette tendance est soutenue par une faible demande de crédit privé et des rendements ajustés du risque attractifs sur les titres publics.

D’après Tap.

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Baisse des recettes d’exportation de l’huile d’olive tunisienne

Les recettes d’exportation d’huile d’olive de la Tunisie ont atteint 3 599,1 millions de dinars (environ 1 090 millions d’euros) du début de la campagne 2024/2025 à fin septembre 2025, soit une baisse de 28,4 % par rapport à la même période de la campagne précédente (2023/2024), selon les données publiées par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri).

La même source indique que les exportations d’huile d’olive conditionnée ne représentent que 21,4 % des recettes totales.

Le prix moyen de l’huile d’olive en septembre 2025 a diminué de 46,2% par rapport au même mois de la campagne précédente, oscillant entre 9,28 dinars/kg (2,81 euros/kg) et 17,9 dinars/kg (5,42 euros/kg) selon la catégorie.

Les volumes exportés au cours des onze premiers mois de la campagne 2024/2025 se sont élevés à 268 600 tonnes, soit une hausse de 41,3 % par rapport à la même période de la campagne précédente.

L’huile d’olive conditionnée représentait 15,1 % des exportations, tandis que les 84,9 % restants étaient exportés en vrac. L’Onagri a ainsi constaté une augmentation de la part des exportations d’huile d’olive conditionnée par rapport à la même période de la saison précédente, où elle s’élevait à 13,9 %. L’huile d’olive extra vierge représentait à elle seule 77,7 % des exportations totales.

Le marché européen (UE) a absorbé la plus grande part, représentant 58 % des exportations totales, suivi par l’Amérique du Nord (26,3 %) et l’Afrique (seulement 9,4 %).

L’Espagne était le principal importateur d’huile d’olive tunisienne, représentant 26,7 % des exportations, suivie par l’Italie (26,4 %) et les États-Unis (19,3 %).

Fin septembre 2025, environ 50 900 tonnes d’huile d’olive biologique avaient été exportées, pour une valeur de 714 millions de dinars. Cependant, l’huile d’olive biologique conditionnée ne représentait que 6,3 % du volume total d’huile d’olive biologique exportée.

Le prix moyen de l’huile d’olive biologique s’élevait à 14,02 dinars/kg (4,24 euros/kg), avec une fourchette de 13,81 dinars/kg (4,18 euros/kg) pour l’huile en vrac et de 17,06 dinars/kg (5,16 euros/kg) pour l’huile conditionnée. Au cours de la même période, l’Italie était le principal importateur d’huile d’olive biologique tunisienne, avec une part de 51,1 % des quantités exportées au cours des onze premiers mois de la saison 2024/2025, suivie par l’Espagne (20,8 %) et les États-Unis (17 %).

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La Tunisie et l’éternel combat contre le gaspillage alimentaire

Cela fait des années que nos chers ministres nous rebattent les oreilles par la nécessité de mettre en œuvre une stratégie nationale pour réduire le gaspillage alimentaire. Les ministres se succèdent à un rythme de plus en plus rapide et les mêmes paroles sont répétées à l’envi sans que l’on commence à voir ne fut-ce que les prémices de cette stratégie. C’est comme si l’on cherche à nous endormir en nous faisant admettre que la rareté de certains produits et la hausse vertigineuse des prix sont dues, non pas à la mauvaise gouvernance des autorités publiques, mais à nos mauvais comportements, nous autres consommateurs.   

Toujours prêt à nous servir du réchauffé, le ministère du Commerce et du Développement des exportations a cru pouvoir nous annoncer, encore une fois, comme si cela ne l’avait pas été déjà fait plusieurs fois auparavant, le lancement (sic !) des travaux relatifs à la «Stratégie nationale de réduction du gaspillage alimentaire en Tunisie». Et on est censé s’en féliciter et même applaudir, alors qu’on est presque certain qu’il y aura, dans un an ou deux ou trois, un nouveau lancement des mêmes travaux pour la réalisation de la même «stratégie» qui ne verra peut-être jamais le jour ou qu’une fois mise sur papier, elle restera dans les tiroirs de ces chers ronds de cuir de l’administration publique.

Comme on est encore aux préliminaires, le ministre Samir Abid nous a appris, lors d’une réunion au siège de son ministère, que ladite stratégie sera élaborée en collaboration avec l’Institut national de la consommation (INC) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), sous la supervision d’un comité de pilotage réunissant les ministères concernés, les organismes administratifs et les organisations de la société civile.

Le gaspillage alimentaire représente un grave défi social, économique et environnemental, engendrant des pertes importantes pour l’économie nationale, l’épuisement des ressources naturelles et une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, a souligné M. Abid, en insistant sur la nécessité de développer de nouvelles approches et de nouveaux mécanismes grâce à une stratégie globale, appuyée par un plan d’action concret et un plan de communication inclusif visant à sensibiliser tous les groupes sociaux, tout en utilisant des outils de communication modernes.

Le ministre a également exprimé l’espoir que cette initiative contribuera à modifier les comportements liés au gaspillage alimentaire, du niveau des ménages à celui de la communauté au sens large, en le transformant en une préoccupation économique, sociale et environnementale fondamentale, intégrée aux pratiques quotidiennes.

I. B.

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