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Trump accueilli en grande pompe à Tokyo : charme, pouvoir et diplomatie

Baseball, accords de coopération, soutien à sa nomination au Nobel… Tokyo n’a manqué aucune occasion de charmer Donald Trump lors de sa première rencontre, mardi 28 octobre, avec la nouvelle Première ministre japonaise, Sanae Takaichi.

La visite du président américain a été un test diplomatique important pour Takaichi, qui occupe ce poste depuis une semaine.

Les deux dirigeants ont immédiatement échangé des mots chaleureux. « Vous m’avez beaucoup impressionnée et inspirée », a déclaré Takaichi à Trump avant d’évoquer « un nouvel âge d’or pour l’alliance nippo-américaine ».

Selon la Maison Blanche, Takaichi a annoncé, lors de cette rencontre, son intention de nommer le dirigeant américain pour le prix Nobel de la paix.

Takaichi a salué également les efforts de Trump pour négocier un cessez-le-feu entre la Thaïlande et le Cambodge et son « succès sans précédent » avec l’accord de cessez-le-feu à Gaza.

La PM du Japon possède un atout dans sa manche : sa proximité avec l’ancien Premier ministre, Shinzo Abe, son mentor en politique, assassiné en 2022, avec qui Donald Trump entretenait une relation étroite durant son premier mandat…

Trump a également reçu en cadeau un club de golf ayant appartenu à l’ancien Premier ministre, ainsi qu’un sac de golf signé par le golfeur japonais Hideki Matsuyama, selon la Maison Blanche…

Augmentation des dépenses militaires

Le Japon, qui abrite environ 60 000 soldats américains, dépend fortement des États-Unis pour sa sécurité. Trump souhaite en retour que Tokyo paie beaucoup plus pour sa défense.

Takaichi a déjà pris l’initiative, en déclarant devant le Parlement, vendredi 24 octobre, qu’elle visait 2% du PIB pour les dépenses militaires à partir de l’exercice en cours, soit deux ans plus tôt que prévu.

Terres rares et investissements

Le Japon a signé lundi un accord-cadre avec les États-Unis pour « sécuriser » ses approvisionnements en terres rares et minéraux critiques, à un moment où la Chine restreint les exportations de ces matériaux clés.

L’accord prévoit une coopération accrue et une mobilisation de capitaux pour soutenir l’exploitation minière et la transformation dans les deux pays, avec des mesures à prendre « dans les six mois » pour soutenir les projets prioritaires.

Les deux pays ont également signé un accord de construction navale et dévoilé une liste de projets d’investissement japonais prévus aux États-Unis ou avec des entreprises américaines, pour un total de près de 550 milliards de dollars.

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Amazon fait le pari de l’IA au prix de 14 000 licenciements

Le géant américain du commerce en ligne, Amazon, vient d’annoncer la suppression de 14 000 emplois, sans préciser dans quelle partie du monde, mais évoquant une « réduction globale ».

« Les réductions que nous annonçons aujourd’hui font partie de nos efforts continus pour devenir encore plus robustes en réduisant davantage la bureaucratie, en supprimant des niveaux de gestion et en réaffectant des ressources », a déclaré Beth Galetti, vice-présidente des ressources humaines et de la technologie, dans un communiqué publié sur le site Web d’Amazon.

« Cela comprendra des réductions dans certains domaines et des embauches dans d’autres, mais cela entraînera une réduction globale d’environ 14 000 postes » dans les bureaux d’Amazon, a-t-elle poursuivi.

Le personnel aux États-Unis, au Canada et en Europe a été informé des licenciements, selon des publications internes de Slack consultées par Business Insider.

Ces licenciements sont les plus importants de l’entreprise depuis 2023, lorsque 27 000 emplois ont été supprimés dans le monde.

Depuis 2024, le géant technologique a engagé environ 40 milliards de dollars dans quatre projets de centres de données aux États-Unis, alors qu’il développe son infrastructure pour tenter de concurrencer OpenAI, Google, Microsoft, Meta et d’autres.

À rappeler que le sénateur Bernie Sanders, membre influent de la Commission sénatoriale américaine de la santé, de l’éducation, du travail et des retraites, a averti que la technologie était principalement utilisée pour accroître les profits des entreprises et concentrer la richesse. Il a pointé du doigt les dirigeants qui ont annoncé des investissements importants dans l’automatisation, parallèlement à des licenciements massifs et à d’autres mesures de réduction des coûts…

Les données du site de suivi Layoffs.fyi indiquent que près de 113 000 employés du secteur technologique ont été licenciés parmi 218 entreprises technologiques dans le monde cette année.

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Nigeria : Aliko Dangote veut produire 1,4 million de barils par jour en 2028

La plus grande raffinerie de pétrole d’Afrique, en l’occurrence « Raffinerie Dangote », adopte des plans ambitieux pour doubler sa capacité de raffinage. Et ce, afin de répondre à la demande intérieure croissante du Nigeria et de renforcer sa capacité d’exportation.

En effet, Aliko Dangote, propriétaire de la raffinerie du même nom, envisage d’ajouter une deuxième ligne de production d’une capacité de 750 000 barils par jour à la capacité de raffinage existante de l’installation de 650 000 barils par jour. Ce qui portera sa capacité totale à 1,4 million de barils/j.

La nouvelle ligne de production sera très flexible dans les types de pétrole brut qu’elle peut traiter, selon les estimations de la plateforme énergétique spécialisée ‘Energy’ publiées mardi 28 octobre.

Plans d’expansion

Aliko Dangote a déclaré à Argus Media qu’une deuxième ligne de production prévue pour la plus grande raffinerie de pétrole d’Afrique devrait entrer en service commercial d’ici 2028. Sa raffinerie vise à ajouter la nouvelle ligne au site de la raffinerie de Lagos.

Doubler la capacité de production de la raffinerie faisait partie de sa conception initiale. Cependant, l’entreprise a choisi d’évaluer les performances avant de s’engager dans une expansion.

« Une fois la deuxième ligne achevée, Dangote deviendra la plus grande raffinerie de pétrole au monde. Dépassant même la capacité de 1,2 million de barils par jour de la raffinerie de Jamnagar appartenant à l’indien Reliance », a poursuivi Dangote.

Il précise qu’un accord a été conclu avec une société spécialisée dans l’octroi de licences de technologie de raffinage le 26 octobre, sans révéler son identité.

Enfin, Dangote a précédemment déclaré que la plupart des opérations actuelles de la raffinerie sont concédées sous licence à la société d’ingénierie américaine Honeywell UOP. Laquelle développe des technologies pour les industries du raffinage, de la pétrochimie et du traitement du gaz.

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La Chine domine les nouveaux contrats de porte-conteneurs

Les chantiers navals occidentaux sont sceptiques quant au dernier rapport d’Alphaliner publié mardi 28 octobre, selon lequel la Chine détient 73,7 % de la construction mondiale de porte-conteneurs. Sur un carnet de commandes total de plus de 10 millions d’EVP, les chantiers navals chinois ont entrepris la construction de 7,36 millions d’EVP. Confirmant ainsi leur domination dans un secteur stratégique pour le commerce international.

Les chantiers navals sud-coréens suivent avec une part de 20,4 % (2,04 millions d’EVP). Tandis que les chantiers japonais maintiennent une part limitée de 4,3 % (430 000 EVP). Hormis le trio Chine-Corée-Japon, seuls 29 nouveaux navires sont en construction dans le reste du monde.

Ce tableau représente un changement radical par rapport à la composition actuelle de la flotte active. Sur les 32,7 millions d’EVP de tonnage mondial, 50,1 % ont été construits dans des chantiers navals coréens, 29,4 % en Chine et 9,9 % au Japon. Autrement dit, en moins d’une décennie, la Chine est passée de la deuxième place à la primauté absolue, détrônant progressivement la Corée du Sud, qui occupait depuis des décennies le premier rang.

L’essor de la Chine n’est pas un hasard. Il allie soutien de l’État, capacité de production massive, faibles coûts et planification stratégique de son industrie navale. Les chantiers navals chinois, tels que Yangzijiang Shipbuilding et Hudong-Zhonghua, sont devenus des centres technologiques de pointe, capables de concurrencer les groupes coréens traditionnels en termes de qualité et de rapidité de construction.

Washington a déjà réagi, accusant Pékin de fausser le marché de la construction navale, en imposant des taxes supplémentaires aux navires construits en Chine qui s’approchent des ports américains depuis le 14 octobre. Le gouvernement américain tente de freiner l’expansion chinoise. Mais les chiffres montrent que la part de la Chine ne devrait pas diminuer.

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Pesticides dans les assiettes des Français : les tomates importées pointées du doigt

Un rapport publié le 24 octobre par le magazine français Que Choisir a suscité une large polémique. Car il révèle des niveaux plus élevés de résidus de pesticides dans les tomates importées du Maroc et d’Espagne.

Le rapport, préparé par les journalistes Elsa Abdon et Cécile Lolasso, s’appuie sur une analyse de 174 échantillons de tomates collectés par les autorités françaises entre 2019 et 2022.

Les résultats ont montré que 80 % des tomates espagnoles et plus de la moitié des tomates marocaines contiennent des résidus de pesticides, contre environ 15 % dans les tomates françaises.

Ces données suscitent des inquiétudes. En effet, certains échantillons importés contiennent des produits chimiques qui peuvent être cancérigènes ou perturbateurs endocriniens. A savoir, des composés classés par l’Autorité européenne de sécurité des aliments parmi les plus dangereux.

Ainsi, 40 % des tomates marocaines et espagnoles contiennent ces substances toxiques; contre seulement 6 % des échantillons français, ajoute le rapport.

Les experts attribuent cette disparité à la forte dépendance aux pesticides de l’agriculture intensive du sud de la Méditerranée; et ce, pour répondre à la demande européenne, notamment en hiver. Le rapport alerte également sur le fait que ces pratiques épuisent les ressources en eau. De même qu’elles exposent les travailleurs agricoles à des risques sanitaires.

Le magazine souligne encore que les tomates portant le label « agriculture biologique » sont exemptes de ces résidus dangereux. Mais cela ne garantit pas nécessairement la durabilité des ressources, ni des conditions de travail équitables.

Dans ce contexte, les associations de défense de l’environnement et des consommateurs en France ont appelé à un contrôle plus strict des importations agricoles. Pour sa part, le magazine Que Choisir réclame une plus grande transparence sur les étiquettes des produits. Et ce, afin de clarifier le pays d’origine et les méthodes de transformation agricole.

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Corruption, cocaïne et terreur : la Belgique à l’épreuve d’un État parallèle

Le crime organisé est désormais une « puissance parallèle » en Belgique, qui défie la police et la justice, avertit un magistrat anversois.

La Belgique est en train de devenir un « narco-État » à mesure que les gangs de la drogue étendent leur influence sur la police et le système judiciaire. C’est l’avertissement d’un juge d’instruction dans une lettre anonyme publiée lundi 27 octobre sur le site officiel du système judiciaire belge.

Adressée à la commission de la Justice du Parlement belge, la lettre affirme que la situation à Anvers et dans toute la Belgique va au-delà d’une activité criminelle ordinaire. Décrivant une menace organisée capable de saper les institutions du pays.

« De vastes structures de type mafieux ont pris racine, devenant un pouvoir parallèle qui défie non seulement la police, mais aussi le pouvoir judiciaire ». C’est encore ce qu’on peut lire dans la lettre.

La lettre affirme que la Belgique présente désormais toutes les caractéristiques d’un narco-État. Avec notamment une vaste économie illégale, une corruption systémique et une violence croissante. Le trafic de drogue a créé une « économie de plusieurs milliards de dollars opérant en dehors des circuits officiels », indique l’auteur de la dite lettre.

En outre, le juge assure que la corruption et l’intimidation se répandent au sein des institutions belges. Ainsi, les travailleurs portuaires, les douaniers, les policiers et même le personnel pénitentiaire sont achetés ou contraints. Les réseaux de trafiquants de drogue exercent aussi leur contrôle par la torture, les enlèvements et les attentats à la bombe contre des domiciles privés.

D’ailleurs, certains membres du système judiciaire ont été contraints de vivre dans des maisons sécurisées sous protection policière pendant des mois. Et ce, en raison de menaces directes contre leur vie et celle de leur famille, souligne l’auteur.

De son côté, la ministre belge de la Justice, Annelies Verlinden, a déclaré, lundi 27 octobre à la chaîne VRT, que la situation décrite par le juge était « inacceptable ». Et elle s’est engagée à prendre des mesures pour augmenter le niveau de sécurité des travailleurs du système judiciaire.

Notons à cet égard que la Belgique est un point d’entrée majeur de la cocaïne en Europe, via le port d’Anvers (et le port relié d’Anvers-Bruges). A savoir, l’un des plus grands hubs maritimes d’Europe.

En effet, en 2024, les douaniers belges y ont intercepté 44 tonnes de cocaïne, contre 121 tonnes l’année précédente. Cependant, les autorités ont indiqué que cette baisse ne témoignait pas d’un progrès; mais plutôt d’une adaptation des tactiques des trafiquants. Ceux-ci fractionnent les cargaisons en lots plus petits pour échapper à la détection.

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L’Allemagne en perte de vitesse : un think tank tire la sonnette d’alarme

Le déclin économique de l’Allemagne devient « dramatique » après des années de stagnation du PIB et de tentatives infructueuses pour inverser la situation. Ainsi a averti lundi 27 octobre le directeur de l’Institut Ifo basé à Munich, l’un des principaux groupes de réflexion économiques européens.

Une nouvelle étude de l’institut montre que la production économique de l’Allemagne stagne depuis 2018. Les dépenses publiques consacrées aux retraites, aux écoles et aux infrastructures ont bondi de 25 % depuis 2015. Et les investissements des entreprises dans les machines et les usines sont tombés en dessous des niveaux de 2015.

Clemens Fuest, président de l’Ifo, constate l’état déplorable de l’économie. Il suggère que l’Allemagne est au bord de « l’italiennenische Verhaltnisse » – terme allemand pour « conditions italiennes » – et utilisé pour décrire la faiblesse économique chronique, la stagnation et l’inefficacité structurelle, longtemps associées à l’économie italienne.

L’analyste a déclaré que le ralentissement économique se fait déjà sentir par des « millions » d’Allemands ordinaires. Et ce, à travers la « baisse de leur niveau de vie ». Et il avertit que sans réforme rapide, le pays sera confronté à un ralentissement économique de 25 ans.

En outre, M. Fuest exhorte le gouvernement à élaborer un « plan de réforme global » d’ici six mois, incluant une réforme des retraites. Il appelle également à alléger les formalités administratives pour les petites et moyennes entreprises. Et ce, en supprimant les règles de documentation sur les émissions de CO2, les chaînes d’approvisionnement et le salaire minimum. Il précise qu’elles (les formalités administratives) engendrent des coûts supplémentaires sans valeur ajoutée. Leur suppression pourrait générer jusqu’à 146 milliards d’euros de gains économiques supplémentaires chaque année, soutient-il.

A rappeler que l’économie allemande s’est contractée en 2024, après un recul de 0,3 % en 2023, marquant la première baisse annuelle consécutive depuis le début des années 2000. La hausse des coûts de l’énergie, consécutive à la perte d’accès au gaz russe bon marché en raison des sanctions liées à l’Ukraine, a été imputée en grande partie à ce ralentissement.

Déjà en août, le chancelier Friedrich Merz admettait que l’économie traversait une « crise structurelle », de vastes secteurs n’étant « plus véritablement compétitifs ».

Au final, l’Ifo et le Fonds monétaire international (FMI) prévoient tous deux une croissance proche de zéro pour l’Allemagne cette année – environ 0,2 % – avec une activité économique globale stagnante.

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L’Afrique du Sud est sortie de la liste grise du GAFI, se félicite Ramaphosa

Le Groupe d’action financière (GAFI) a retiré Pretoria de sa « liste grise« , où il figurait depuis 2023 pour n’avoir pas réussi à freiner le blanchiment d’argent.

La sortie de l’Afrique du Sud de la liste grise du Groupe d’action financière, l’organisme mondial de surveillance du blanchiment de capitaux et du financement, du terrorisme (GAFI), montre que Pretoria intensifie sa lutte contre la corruption et d’autres crimes financiers, a déclaré, lundi 27 octobre, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.

« La sortie de notre pays de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) est de bon augure pour l’intégrité et la réputation de notre système financier, pour notre statut de destination d’investissement et pour l’économie dans son ensemble », a-t-il écrit.

Selon Cyril Ramaphosa, plus de deux ans après que le GAFI a identifié des lacunes qui ont rendu l’Afrique du Sud de plus en plus vulnérable aux crimes financiers, le dévouement d’une équipe multidisciplinaire dirigée par le Trésor national a abouti à la sortie officielle du pays de la liste grise.

« Dans sa déclaration, le GAFI a salué les progrès significatifs réalisés par l’Afrique du Sud dans l’amélioration de son régime de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, et a appelé à ce que ces améliorations soient maintenues », a-t- il déclaré.

Le GAFI a annoncé samedi 25 octobre que l’Afrique du Sud figurait parmi les quatre pays africains retirés de sa liste grise de pays faisant l’objet d’une « surveillance renforcée pour leurs lacunes en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme »…

Les autorités ont également été invitées à mieux exploiter les informations financières fournies par le Centre de renseignements financiers (CIF) et à améliorer l’application de l’approche fondée sur les risques par les entités assujetties et les autorités de contrôle.

La présidente du GAFI, Elisa de Anda Madrazo, a déclaré que la décision de radier l’Afrique du Sud de la liste reflétait les progrès significatifs réalisés par le pays dans le renforcement de l’intégrité et de la surveillance financières. « L’Afrique du Sud a perfectionné ses outils de détection du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme », a-t-elle expliqué.

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Des entreprises japonaises vont investir dans les infrastructures énergétiques américaines  

Le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a déclaré lundi 27 octobre que le plan d’investissement de 550 milliards de dollars du Japon aux États-Unis se concentrerait sur des secteurs tels que l’énergie et les pipelines. Lesquels sont fondamentaux pour la sécurité nationale et « ne présentent pratiquement aucun risque ».

Dans une interview publiée lundi dans le journal financier Nikkei, M. Lutnick a souligné que 10 à 12 entreprises japonaises opérant dans des secteurs tels que l’approvisionnement en électricité et la construction navale se préparent à explorer les opportunités d’investissement aux États-Unis. Le premier projet devant être identifié d’ici la fin de 2025. Il précise encore que les droits de douane sur les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques fabriqués au Japon resteront à 15 %.

A noter que le président Trump est à Tokyo pour une visite de trois jours, où il a déjà rencontré  la Première ministre Sanae Takaichi. A cet égard, soulignons que cette dernière était une grande amie de l’ancien Premier ministre japonais, Shinzo Abe, avec lequel il entretenait des relations étroites.

Ainsi, Mme Takaichi a souligné vouloir ouvrir « un nouvel âge d’or » des relations nippo-américaines. Au passage, les deux pays ont signé un accord-cadre pour « sécuriser » leurs approvisionnements de terres rares et minéraux critiques, rapporte France 24.

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Scope rétrograde la note des Etats-Unis à AA-

L’agence de notation européenne, Scope, a abaissé la note des Etats-Unis. Et ce, après plus de trois semaines de blocage qui ont conduit à un arrêt de certaines activités du gouvernement fédéral. 

La première économie mondiale est désormais notée AA- par Scope, l’agence de notation européenne. Soit trois crans en dessous de la note maximale. Scope avait averti que l’impasse au Congrès des Etats-Unis était un facteur dans la dégradation de la note de l’économie américaine, rapporte Bloomberg.

« La détérioration continue des finances publiques et l’affaiblissement des normes de gouvernance conduisent à la dégradation de la note », explique Scope. « L’affaiblissement des normes de gouvernance réduit la prévisibilité de la politique américaine, augmente le risque d’erreurs politiques et limite la capacité du Congrès à relever les défis budgétaires structurels du pays », poursuit-elle.

La notation de Scope est inférieure de deux crans à celles des autres agences de notation, Fitch Ratings, Moody’s Ratings et S&P Global Ratings. Ces quatre agences, ainsi que Morningstar DBRS, sont les cinq agences dont les notations sont utilisées par la Banque centrale européenne.

Les États-Unis ont perdu leur meilleure note auprès des cinq agences, suite à sa dégradation par Moody’s en mai.

Dernièrement, le Fonds monétaire international (FMI) a prévu que la dette publique américaine atteindrait 140 % du PIB d’ici quatre ans, soit une augmentation de 15 points de pourcentage par rapport à 2025. Cela signifie qu’elle serait désormais plus importante que celle de n’importe quel pays européen, même de l’Italie et de la Grèce.

Scope avait abaissé ses perspectives pour la note de crédit des États-Unis en 2023 et les a maintenues négatives depuis. Le 1er octobre, Eiko Sievert, analyste couvrant les États-Unis, a averti que l’impasse autour de la fermeture du gouvernement était « négative pour le crédit » et que, même si un défaut de paiement dû à des conflits politiques était peu probable, le risque augmentait.

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L’Equinor renforce ses investissements dans les hydrocarbures algériens

L’Algérie poursuit ses efforts pour attirer les investissements étrangers dans le secteur de l’énergie. Une société internationale de pétrole et de gaz norvégienne Equinor ayant exprimé son intérêt à accroître ses investissements dans le pays.

C’est ce qu’il ressort d’une réunion entre le ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, dimanche 26 octobre 2025, au siège du ministère, et le vice-président exécutif de l’exploration et de la production de la société norvégienne Equinor, Philippe Mathieu.

Le communiqué qui en est sorti précise que les deux parties ont souligné lors de la réunion l’importance de renforcer la coopération dans les domaines de la recherche, de l’exploration et de la production d’hydrocarbures. En plus de développer des projets conjoints entre la société pétrolière et gazière publique Sonatrach (Algérie) et Equinor. Notamment dans les champs d’In Salah et d’In Amenas, qui sont considérés comme des exemples marquants de partenariats techniques réussis.

M. Arkab a souligné que l’Algérie s’engage à offrir un environnement d’investissement stimulant qui assure la transparence et la compétitivité. Ce qui permet aux entreprises internationales d’étendre leur présence sur le marché algérien et de contribuer au développement du secteur des hydrocarbures, pilier fondamental de l’économie nationale.

Nouveaux horizons pour l’énergie propre et les investissements étrangers

La réunion a permis de discuter des futures opportunités de coopération entre les deux parties dans les domaines de l’énergie à faible émission de carbone et des technologies environnementales modernes, l’Algérie affirmant sa disposition à faciliter l’inclusion des entreprises internationales spécialisées dans les énergies renouvelables dans ses plans de transition énergétique.

Lors de cette réunion, le ministre algérien a fait une présentation détaillée du nouveau cadre juridique du secteur des hydrocarbures. Lequel comprend des incitations fiscales et procédurales visant à attirer davantage d’investissements. Et ce, notamment dans l’exploration, le développement des champs et la production de carburants à faibles émissions.

De son côté, Equinor a exprimé sa volonté d’élargir son partenariat avec l’Algérie pour inclure des projets de capture et de stockage du carbone (CSC) et la production de carburants propres et respectueux de l’environnement, conformément aux objectifs de développement durable et aux efforts visant à réduire l’empreinte carbone de l’industrie mondiale des carburants.

Philippe Mathieu, vice-président exécutif d’Equinor, a souligné que l’entreprise considère l’Algérie comme un environnement d’investissement stable, bien placé pour devenir un pôle énergétique régional.

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Trump augmente les tarifs douaniers sur le Canada de 10 % supplémentaires

Donald Trump a annoncé, via un message sur Truth Social, avoir augmenté les tarifs douaniers sur le Canada de 10 % au-delà du taux qu’il a déjà imposé. Et ce, à la suite d’une publicité « trompeuse » mettant en vedette Reagan.

Le post de Trump en détail :

« Le Canada a été pris en flagrant délit de diffusion d’une publicité trompeuse concernant le discours de Ronald Reagan sur les tarifs douaniers. La Fondation Reagan a déclaré avoir créé une campagne publicitaire utilisant des extraits audio et vidéo du président Ronald Reagan. Cette publicité déforme le discours présidentiel et le Canada n’a ni demandé ni obtenu l’autorisation d’utiliser et de modifier ces déclarations. La Fondation et l’Institut Ronald Reagan examinent actuellement leurs recours juridiques à ce sujet.

Le seul but de cette escroquerie était d’aider le Canada à obtenir la « sauvegarde » de la Cour suprême des États-Unis concernant les tarifs douaniers qu’il utilise depuis des années pour nuire aux États-Unis. Les États-Unis peuvent désormais se défendre contre les tarifs canadiens élevés et excessifs (et ceux du reste du monde !).

Ronald Reagan adorait les tarifs douaniers pour des raisons de sécurité nationale et économiques, mais le Canada a déclaré qu’il ne les aimait pas ! Leur publicité aurait dû être retirée immédiatement, mais ils l’ont laissée diffusée hier soir pendant les World Series, sachant pertinemment qu’il s’agissait d’une arnaque.

En raison de cette grave déformation des faits et de cette action hostile, j’augmente les tarifs douaniers imposés au Canada de 10 % par rapport au taux qu’il paie déjà ».

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Scott Bessent : « Nous avons conclu un accord-cadre avec la Chine »

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a déclaré qu’il avait conclu un « accord-cadre très substantiel » avec le vice-Premier ministre chinois, He Lifeng, qui empêcherait les droits de douane américains de 100 % sur les produits chinois et permettrait de reporter temporairement les contrôles sur les exportations de terres rares en provenance de Chine.

M. Bessent a déclaré le 26 octobre lors d’une interview accordée à l’émission « Meet the Press » sur NBC que l’accord conclu à Kuala Lumpur, en Malaisie, permettrait aux présidents Donald Trump et Xi Jinping de discuter d’une coopération commerciale plus approfondie jeudi 30 octobre 2025.

L’ordre du jour portera notamment sur un commerce plus équilibré entre les États-Unis et la Chine, les achats chinois de soja américain et d’autres produits agricoles, ainsi que la maîtrise de la crise du fentanyl aux États-Unis.

Interrogé sur la mise à exécution par les États-Unis de leur menace d’imposer des droits de douane de 100 % sur les produits chinois, Bessent a répondu : « Non, et je m’attends également à ce que nous obtenions une sorte de répit sur le contrôle des exportations de terres rares dont les Chinois avaient discuté ». Les conditions finales seraient arrêtées par Trump et Jinping.

Plus tôt, le chef de l’équipe de négociation commerciale de la Chine, Li Chenggang, avait déclaré que les responsables économiques de la Chine et des États-Unis étaient parvenus à un consensus initial sur une série de questions, notamment la prolongation de leur trêve commerciale, le fentanyl et les contrôles à l’exportation.

En marge du sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN)(ASEAN), Li Qiang (le Premier ministre) et He Lifeng se sont entretenus avec le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, et le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, sur la désescalade de la guerre commerciale.

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Législatives en Argentine : Milei déjoue tous les pronostics 

Le président ultralibéral argentin, Javier Milei, a salué la victoire écrasante de son parti aux élections de mi-mandat, dimanche 26 octobre, la qualifiant de « tournant ». Il s’est engagé à poursuivre sur la « voie des réformes ». Ces élections constituent « une confirmation du mandat que nous avons reçu en 2023 », a-t-il déclaré lors d’un discours devant ses partisans à Buenos Aires.

Avec 97 % des votes dépouillés, le parti La Libertad Avanza (La Liberté avance) a obtenu 40,7 % contre 31,6 % pour l’opposition péroniste. Contredisant ainsi de nombreux sondages qui prédisaient une élection serrée.

Le parti de Milei devrait presque tripler sa force parlementaire et, avec l’aide de ses alliés, ne permettra pas à l’opposition de passer outre ses vetos sur des lois qui, selon le président, menaceraient l’équilibre budgétaire.

Dans ce contexte, Milei souligne que La Libertad Avanza augmentera son nombre de députés de 37 à 101 (sur un total de 257) et son nombre de sénateurs de six à 20 (sur un total de 72). Il compte sur certaines figures de l’opposition pour conclure des accords de base sur les réformes.

 

Lire aussi: Argentine : Javier Milei dévoile ses réformes de « thérapie de choc »

 

A rappeler que les élections de mi-mandat en Argentine ont constitué un test pour Milei, car elles vont déterminer sa capacité à poursuivre ses réformes favorables au marché et ses politiques d’austérité drastiques durant la seconde moitié de son mandat. Pari réussi, puisque son parti a réussi à renforcer sa présence au Congrès, obtenir la confiance des marchés, surtout avec le soutien du président américain Donald Trump, qui a récemment promis un important plan de sauvetage pour l’économie argentine, mais avait menacé de reculer en cas de revers électoral pour son homologue.

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La nouvelle géopolitique des routes maritimes

La mondialisation n’est pas terminée, elle a simplement changé de forme. C’est ce qu’affirme Neil Shearing, économiste en chef chez Capital Economics, dans son récent article intitulé « Comment la géopolitique redessine les routes maritimes mondiales ». Selon lui, nous ne vivons pas la fin du libre-échange, mais sa transformation en un système à deux vitesses, centré sur les États-Unis et la Chine.

Les données le confirment. Le volume du commerce mondial reste proche de ses sommets historiques, les ports fonctionnent à pleine capacité et les transports ne se sont pas effondrés. Cependant, l’architecture qui soutient ces flux est en train de changer. Le monde ne se « démondialise » pas, il se fragmente en blocs géopolitiques, économiques et commerciaux.

La géopolitique joue désormais un rôle décisif. Ni Washington ni Pékin ne conçoivent de politiques basées sur l’efficacité économique, la sécurité, la domination technologique et la résilience des chaînes d’approvisionnement.

Il en résulte un transfert de la production vers des pays amis (friend-shoring) et une réaffectation des voies de navigation. Les industries stratégiques, telles que celles des puces électroniques, des batteries, des produits pharmaceutiques et des drones, reconstruisent leurs chaînes d’approvisionnement dans des régions comme l’Asie du Sud, l’Amérique centrale et l’Europe de l’Est.

Pour le transport maritime, cette évolution ne se traduit pas par une diminution des échanges commerciaux, mais par une transformation des échanges. De nouvelles routes devraient accroître la demande de transport, les trajets devenant plus longs et plus complexes. Un fret qui quittait auparavant Shanghai directement pour Los Angeles peut désormais transiter par des hubs intermédiaires comme Hanoï ou Mumbai, créant ainsi de nouvelles routes et de nouveaux besoins en flottes.

Parallèlement, les risques d’instabilité augmentent. Tensions politiques, sanctions, nouveaux tarifs douaniers ou ruptures imprévues peuvent bouleverser les flux du jour au lendemain. Les armateurs sont invités à s’adapter rapidement, à changer de destination et à accroître la flexibilité de leurs flottes.

L’ère de la mondialisation prévisible est révolue. Les échanges commerciaux continuent de se dérouler, mais désormais sous des conditions politiques. Les routes maritimes sont redessinées non seulement par le marché, mais aussi par les confrontations géopolitiques.

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États-Unis : l’inflation s’est élevée à 3 % en septembre

L’évolution de l’inflation aux États-Unis a montré des tendances mitigées en septembre dernier, la mesure étant légèrement meilleure que l’estimation moyenne des analystes à tous les niveaux. 

En particulier, à son niveau général, l’indice des prix à la consommation (IPC) a évolué en septembre à un rythme annuel de 3 % contre 2,9 % en août, alors que la prévision moyenne était une accélération à 3,1 %.

De même, sur une base mensuelle, les prix entre septembre et août ont augmenté à un rythme de 0,3 %, alors que la comparaison mensuelle précédente avait montré une augmentation de 0,4 %.

L’élément positif du rapport sur l’IPC réside dans sa mesure plus étroite de l’inflation dite de base, qui ne prend pas en compte la volatilité des prix de l’énergie et des denrées alimentaires et est donc considérée comme un indicateur plus informatif des tendances inflationnistes par les banques centrales.

Dans sa partie structurelle, l’IPC a ralenti de manière inattendue, quoique marginalement, à un taux de 3% par an contre 3,1 %, alors qu’on s’attendait à ce qu’il reste inchangé…

Dans la première réaction des marchés, les contrats à terme sur indices de Wall Street ont considérablement étendu les gains réalisés avant l’annonce des données, tandis que les rendements des obligations américaines ont changé de tendance, passant d’une « légère hausse » à une « baisse », alors que l’atténuation des pressions inflationnistes qui est devenue apparente ouvre la voie à des baisses des taux d’intérêt par la Fed.

Les contrats à terme sur le Dow Jones ont augmenté vendredi de 0,5 %, les contrats à terme sur le S&P 500 ont augmenté de 0,65 % et les contrats à terme sur le Nasdaq ont augmenté de 0,9 %, tandis que le rendement du Trésor américain à 10 ans a chuté de 2 points de base à 3,970 %.

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Les États-Unis ouvrent un nouveau front sur les tarifs douaniers contre la Chine 

L’administration Trump lance une enquête qui ouvre la porte à de nouveaux tarifs douaniers sur les produits chinois, augmentant les tensions à l’approche de la rencontre, peut-être jeudi 30 octobre, entre Donald Trump et Xi Jinping lors su sommet de l’ASEAN. 

Le représentant américain au commerce, Jamieson Greer, a annoncé vendredi 24 octobre le lancement d’une enquête pour déterminer si la Chine a respecté un accord commercial conclu en 2020 pendant le premier mandat du président Donald Trump.

L’enquête « examinera si la Chine a pleinement mis en œuvre ses engagements dans le cadre de l’accord de phase 1 , le fardeau ou la restriction sur le commerce américain résultant de tout manquement de la Chine à mettre en œuvre ses engagements, et quelles mesures, le cas échéant, devraient être prises en réponse », a déclaré Greer.

Cette décision menace d’aggraver les relations déjà tendues entre Washington et Pékin et pourrait servir de monnaie d’échange à Trump lors de sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping en Corée du Sud.

L’enquête est menée en vertu de l' »Article 301 » de la loi (américaine) sur le commerce de 1974, qui autorise le gouvernement américain à ajuster les importations en provenance de pays considérés comme se livrant à des pratiques commerciales déloyales. Ces enquêtes durent généralement plusieurs mois, mais servent de base juridique au président pour imposer unilatéralement des droits de douane.

L’accord commercial du premier mandat de Trump avec la Chine reposait en partie sur les promesses de Pékin d’augmenter ses achats de produits agricoles américains, source de nouvelles tensions cette année.

Il faut rappeler que les États-Unis et la Chine sont empêtrés dans une guerre commerciale depuis le retour de Trump au pouvoir, qui s’est enflammée ces dernières semaines malgré une « trêve » conclue par les deux pays pour permettre de nouvelles négociations, qui devrait se terminer à la mi-novembre.

Dans ce cadre, l’administration Trump a imposé à la Chine de nouvelles restrictions sur les exportations de technologies, tandis que la Chine a pris des mesures pour restreindre le flux de minéraux de terres rares essentiels – des métaux vitaux pour de nombreuses industries, notamment l’énergie, les semi-conducteurs et les transports. Ce qui a poussé Trump a menace à imposer un nouveau tarif de 100 % à compter du 1er novembre si la Chine ne recule pas sur la question des terres rares.

Pour sa part, la Chine a suspendu ses achats de soja en raison de la guerre commerciale avec les États-Unis, ce qui a fortement impacté les agriculteurs américains. Cependant, Trump a prédit qu’il parviendrait à un accord avec Xi Jinping, ce qui suscite des attentes croissantes quant à leur sommet tant attendu.

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Comment la Russie compte atténuer l’impact des sanctions américaines

La Russie s’attend à ce que les sanctions américaines portent un coup dur à son budget. Mais les responsables russes semblent confiants, selon Bloomberg, de pouvoir trouver des moyens d’atténuer l’impact.

Un responsable du Kremlin admet que les pertes sont inévitables, même si elles sont difficiles à quantifier à l’heure actuelle, car Washington a ciblé Rosneft et Lukoil. Mais selon lui, la Russie développera son propre réseau de négociants en pétrole et une flotte fantôme de pétroliers pour limiter l’impact économique.

A rappeler que les raffineries de pétrole indiennes se préparent à réduire drastiquement leurs importations de pétrole russe, ce qui, si cela se produisait, poserait un énorme défi à Moscou pour trouver des clients alternatifs.

La Russie dispose d’un mois pour se préparer avant que les restrictions n’entrent en vigueur et utilisera ce temps pour s’adapter à la nouvelle situation. Il espère cependant un changement de position du président américain Donald Trump, en fonction de l’avancement des négociations avec le Kremlin.

Les États-Unis accusent la Russie de « manquer d’engagement sérieux en faveur d’un processus de paix visant à mettre fin à la guerre en Ukraine ». Il s’agit des premières sanctions américaines majeures contre la Russie depuis le retour de Trump à la Maison Blanche en janvier dernier.

Les sanctions visent à limiter la capacité de la Russie à financer la guerre, dans un contexte de tensions croissantes sur son économie et de déficit budgétaire croissant. Avant même les dernières restrictions américaines, le gouvernement prévoyait que les recettes provenant des ventes de pétrole et de gaz, qui représentent près d’un quart du budget de l’État, chuteraient à leur plus bas niveau en quatre ans en 2025, en raison de la baisse des prix du brut et de l’appréciation du rouble…

Moscou a résisté à de multiples menaces pesant sur ses flux de pétrole depuis que Vladimir Poutine a ordonné l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Lorsque les acheteurs européens se sont retirés du commerce au début de la guerre, la Russie a rapidement augmenté ses approvisionnements vers l’Inde et la Chine, qui sont rapidement devenues le principal fournisseur de pétrole.

La décision américaine pourrait inciter Rosneft et Lukoil à vendre leur pétrole à des intermédiaires, qui à leur tour le revendraient à des acheteurs en Asie…

Même une réduction de 5 à 10 % des exportations de Lukoil et Rosneft pourrait coûter au budget jusqu’à 120 milliards de roubles (1,5 milliard de dollars) par mois, a déclaré Vladimir Chernov, analyste chez Freedom Finance Global.

« Les volumes d’exportation pourraient diminuer avec la restructuration de la chaîne d’approvisionnement, et les remises sont susceptibles de se creuser à nouveau », a noté Dmitry Polevoy, directeur des investissements chez Astra Asset Management, basé à Moscou. Cet impact pourrait être partiellement compensé par une hausse des prix mondiaux du pétrole et un affaiblissement du rouble russe, a-t-il ajouté.

« Pour l’instant, la situation budgétaire ne semble pas très préoccupante », a-t-il souligné. « Ce qui est plus inquiétant, c’est la baisse des prix du pétrole à moyen et long terme ».

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Grande-Bretagne : Reeves envisage d’augmenter l’impôt sur le revenu

La ministre britannique des Finances, Rachel Reeves, envisagerait d’augmenter l’impôt sur le revenu. Et ce, afin de réduire le déficit budgétaire qu’elle présentera en novembre. C’est ce que rapporte le journal The Guardian dans un article paru jeudi 23 octobre.

Citant des sources bien informées, le journal britannique The Guardian rapporte que Rachel Reeves serait en pourparlers sur la possibilité de rompre l’une des promesses électorales clés du Parti travailliste. A savoir : ne pas augmenter l’impôt sur le revenu.

Le journal assure que le cabinet économique du gouvernement britannique étudie diverses options. Comme par exemple l’augmentation du taux de base de l’impôt sur le revenu ou des modifications des seuils. Mais la décision finale n’a pas encore été prise.

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