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Le projet de protection du littoral de Bizerte fait débat

Pour la société civile, la situation du projet de protection du littoral de Bizerte contre l’érosion et la submersion marine n’est pas assez claire et certains de ses aspects posent problème. Aussi un débat regroupant les responsables publics, le bureau d’études et l’entreprise en charge du projet, d’un côté, et la société civile représentée par les associations environnementales de la région de l’autre, s’impose-t-il avec urgence puisque les travaux vont démarrer incessamment. (Ph. La corniche de Bizerte rongée par les vagues).

Abderrahman Ben Gaid Hassine *

Vendredi 24 octobre 2025, l’entreprise titulaire de la première tranche du marché de protection du littoral de Bizerte entama l’installation du chantier avec pour mission la réalisation des ouvrages en enrochement et en acropodes. Le rechargement artificiel des plages et l’exécution de la digue en gradin feront l’objet d’une deuxième tranche dont la date n’est pas annoncée faute de financement.

S’adressant à l’agence Tap, le 10 septembre dernier, le directeur général par intérim de l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (Apal) a fait savoir que le budget total alloué à cette opération est de 60 millions de dinars. Or, ce même projet, tel que présenté à l’occasion de la journée d’information organisée par l’Apal le 10 avril dernier au siège du gouvernorat, était estimé à 113 millions de dinars et comportait, entre autres, une digue en gradin de 1100 mètres linéaires de longueur entre Ras Blat et La Belle Plage qui, d’après la dernière déclaration de Mehdi Belhaj, semble avoir été exclue du projet.

Après dix-huit mois d’un appel d’offres déclaré infructueux, revoilà le projet refaire surface avec, cette fois-ci, des rebondissements qui laissent pantois et qui en disent long sur la façon dont est géré un marché public d’une telle importance.  

Sur le plan de la communication et nonobstant la dernière déclaration de son directeur général, l’Apal n’a fourni aucune information officielle sur le projet laissant dans l’expectative et dans le doute une société civile qui ne cesse de suivre avec préoccupation la dégradation de la côte balnéaire de la Corniche depuis Ras Blat jusqu’à l’embouchure d’Oued Harraga. 

Une deuxième phase en quête de financement

Lors de la journée d’information du 10 avril dernier, le directeur général de l’Apal a fait savoir que l’agence dispose d’une enveloppe de 40 millions de dinars de quoi financer la première phase du projet qui portera sur l’exécution les ouvrages en enrochement.

Quant à l’exécution du reste du projet à savoir la digue en gradin et le rechargement artificiel, celle-ci fera l’objet d’une deuxième phase sans en indiquer la date et la source de financement qui s’élèverait à environ 70 millions de dinars.

L’achèvement complet du projet est donc tributaire d’un nouvel organisme bailleur de fond autre que la banque allemande KfW qui a financé à hauteur de 75% la première phase.

L’arrêt du projet au niveau de la première tranche sans digue en gradin et sans rechargement artificiel est donc probable.

Une estimation en dent de scie

Initialement estimé à 24 millions de dinars, le projet présenté par l’Apal à la société civile le 10 avril dernier et tel qu’il figure dans la version définitive de l’avant-projet détaillé est passé à 113 MD pour rechuter, six mois après, à 60 MD selon le haut responsable de l’agence alors que le chargé de presse du gouvernorat annonce, à l’occasion de l’installation du chantier, une enveloppe totale d’environ 90 MD.

Un projet ingénieusement étudié et approuvé par un comité de pilotage interministériel ne doit pas connaître de pareil tâtonnement synonyme de légèreté au niveau de sa gestion technique et financière. D’ailleurs, nombreux sont les projets publics qui ont tourné au vinaigre pour des incohérences au niveau des études et des estimations et qui ont finalement pris le long chemin des palais de justice.

Evoquant les projets bloqués ou en difficulté, le Chef de l’Etat ne cesse d’émettre ses directives pour la relance de ces projets et surtout mettre fin à ce fléau qui pèse sur l’économie du pays. Au vu des derniers rebondissements, le projet de protection du littoral de Bizerte risque de connaître ce sort. Anticiper sur un tel risque pour s’en prémunir, tel est l’objectif de la présente publication.

Intégrer la dynamique naturelle du littoral

Alors que les experts les plus avertis, réalisant que plus sont dures les solutions préconisées, plus est cinglante la riposte de la nature, ont fini par infléchir leur tendance en optant pour des solutions douces dont l’approche est plus environnementale, nous voilà aujourd’hui à Bizerte entrer en guerre avec cette nature croyant pouvoir lui imposer un nouveau tracé de la ligne de côte tout en tournant le dos à la dynamique naturelle du littoral qui, depuis la nuit des temps, ne cesse de façonner les estrans, d’apporter et d’emporter les sédiments des plages et des fonds.

S’il est vrai que les solutions égoïstes dites «dures» (épis, digues, brise-lames, etc.) sont parvenues à fixer temporairement le trait de côte d’un rivage, il n’en demeure pas moins vrai que ces solutions ont toujours provoqué l’érosion voire la disparition des plages adjacentes.

Pour ne citer que cet exemple, les deux épis en enrochement implantés au sud de la marina d’El Kantaoui en 1990 ont provoqué l’érosion de la plage de Sousse nord située à l’aval de la dérive littorale. Les intervenants ont chanté victoire alors qu’ils n’ont fait que translater le phénomène d’érosion d’une bande littorale vers une autre bande autrefois stable.

Les récents travaux de démantèlement des brise-lames de Hammam-Lif et du cavalier en enrochement de Rafraf sont également des exemples qui traduisent l’inadéquation des stratégies de protection à la dynamique naturelle de nos littoraux.

A Bizerte, à l’instar de Sousse nord, les 3 épis géants projetés et qui s’apparentent beaucoup plus à des jetées portuaires qu’à des ouvrages balnéaires, provoqueront inévitablement l’érosion des plages de Sidi Salem jusqu’ici stables du point de vue sédimentaire.

Que l’Apal sache que les riverains, résidents et hôteliers accepteraient très mal la protection des plages de la Corniche sur le compte des fameuses plages balnéaires de Sidi Salem.

Recours à la modélisation physique

Pour la corniche de Bizerte, le bureau d’études a programmé des essais sur des modèles réduits (3 épis, un cavalier et une digue en gradin) dans le but de prédire le comportement de ces ouvrages dans leur environnement physique et d’évaluer leurs performances en termes de protection et de durabilité.

Ces essais qui s’opèrent dans un canal et dans une cuve à houle peuvent conduire à d’éventuelle optimisation du projet voire même le rejet pur et simple des ouvrages de défense préconisées c’est pourquoi il faut toujours inclure ces essais dans la phase étude du projet c’est-à-dire avant le lancement de l’appel d’offres pour le choix d’une entreprise de travaux.

Or, dans le cas de Bizerte, ces essais sur modèles réduits ont été confiés à l’entreprise adjudicataire ce qui signifie, sans aucune ambiguïté, que le marché des travaux est conclu alors que la fiabilité de la stratégie de défense n’est pas encore confirmée. Des questions s’imposent alors :

  • Quel serait le sort du projet si les résultats de la modélisation physique ne sont pas probants et que la stratégie de protection testée s’avère inadaptée au site ?
  • L’ordre de service de commencer les travaux étant déjà donné à l’entreprise, va-t-on autoriser cette dernière à entamer les travaux d’enrochement avant la conclusion des essais de la modélisation physique, lesquels essais peuvent durer 6 mois ?
  • L’Apal fera-t-elle fi des résultats de ces essais pour maintenir le chantier en activité et éviter la procédure complexe de résiliation du contrat des travaux ?

Impact des ouvrages sur l’environnement côtier

Le marché d’étude passé entre l’Apal et le bureau concepteur prévoit la réalisation de l’étude d’impact du projet sur l’environnement. Or et à la date de l’appel d’offres infructueux de mars de l’année dernière, cette étude n’a pas été réalisée. Un manquement qui nous renvoie au rôle du comité de pilotage du projet qui doit, entre autres, vérifier la conformité de la procédure d’exécution des marchés d’étude et de travaux.

Aujourd’hui, la société civile demande à être informée des résultats de l’étude d’impact des nouveaux ouvrages sur l’environnement côtier ainsi que l’impact du transport des produits de carrière sur l’infrastructure routière de la ville. Cette étude doit mettre l’accent sur l’impact de l’épi en Y N°1 du côté de oued Harraga sur la stabilité des plages de Sidi Salem situées à l’aval de la dérive littorale. A défaut de cette étude, la société civile serait amenée à l’exiger par les moyens légaux dont elle dispose avant l’exécution des ouvrages en enrochement d’autant plus que le bureau d’études a été déjà payé pour cette mission.

Parcours des camions à bennes

D’après l’entreprise des travaux, les camions à bennes chargés de produits de carrière emprunteront la route littorale longeant la côte de la Corniche depuis Ras Blat jusqu’à l’ancien hôtel démoli Le Nador dont le terrain abrite l’installation du chantier. Sachant que la fourniture du chantier en tout-venant et en roches nécessiterait environs vingt mille voyages, le parcours tracé par l’entreprise, à notre humble avis, n’est pas le meilleur pour les raisons suivantes :

  • La route littorale étant très animée non seulement pendant les périodes estivales mais à longueur de l’année, le passage des camions peut provoquer davantage d’encombrement, de désagrément et de risque.
  • Cette route qui vient de subir du fait de la tempête de novembre 2019 les effets de franchissement de la houle peut s’avérer incapable de supporter sans déformation la charge dynamique des camions à bennes dont le poids total peut atteindre 60 tonnes. La direction régionale de l’Equipement a certainement son mot à dire à ce sujet.
  • La nouvelle route communément appelée Kayass Jedid qui est beaucoup moins chargée et structurellement plus résistante que la route littorale n’est-elle pas mieux indiquée pour contenir le trafic des camions du chantier ?

Sable de rechargement : une cubature à revoir

La quantité de sable de rechargement des 2890 mètres linéaires de plages de la corniche a été estimée à 900 000 mètres cubes soit 1,6 millions de tonnes nécessitant le recours à 45 000 voyages par camions à bennes. Si l’on se base sur la ration d’un mètre cube de sable par un mètre carré de plage (ration tirée de l’opération de rechargement de la plage de Hammamet ville en 2024) et en admettant que la largeur de la plage est de 50 mètres, la quantité de sable de rechargement des plages de la corniche serait de 145 000 mètres cubes. De ce fait, les 900 000 mètres cubes figurant dans la version finale de l’APD sont extrêmement exagérés. Une quantité sextuplée qui constitue une des causes du renchérissement anormal du projet.

Des jetées portuaires dans une plage balnéaire

Pour piéger le sable provenant de la dérive littorale et fixer le sable de rechargement, le bureau d’étude a préconisé 3 épis géants dont la côte d’arase est à plus de 4 mètres au-dessus du niveau de la mer et dont la longueur totale est de 1630 mètres linéaires.

Avec une longueur et une section pareille, il ne s’agit plus d’ouvrages balnéaires mais de véritables jetées portuaires dotés de phares et de bittes d’amarrage pour bateaux à leurs musoirs. Au sujet de cette conception, le bureau d’études doit nous dire pourquoi il n’a pas préconisé des épis plongeants (moitié émergeants, moitié immergés) qui sont beaucoup moins encombrants et automatiquement moins chers à l’instar de ce qui a été réalisé à Rafraf et à Soliman?

Ces épis surdimensionnés, en plus qu’ils auront de graves effets collatéraux notamment au niveau du blocage des sédiments qui allaient alimenter les plages de Sidi Salem, vont couper avec la continuité naturelle et habituelle des plages depuis Ras Blat à la jetée nord de l’avant-port de Bizerte puisque les 3 épis couperont le passage d’un tronçon à l’autre.

Utilité d’un cavalier et de ganivelles

A Rafraf, l’Apal a procédé au démantèlement d’un cavalier en enrochement longeant une partie du rivage reprochant à l’ouvrage d’être la source de nuisance et d’érosion. A Bizerte, le même bureau d’études préconise le même ouvrage mais de dimensions beaucoup plus importantes moyennant l’enrochement de 590 mètres linéaires de plage. Ce tronçon de côte balnéaire artificialisé par la digue deviendra, à coup sûr, impropre à la baignade et provoquera davantage d’érosion du fait de la réflexion de la houle sur l’ouvrage.

D’un autre côté, l’on se demande sur l’utilité des 600 mètres de ganivelles à implanter du côté de Sidi Salem dans le but de fixer les dunes alors que les dunes à fixer n’existent pas.

Pour la société civile de Bizerte, la situation du projet n’est pas assez claire, c’est pourquoi un débat regroupant l’Apal, le bureau d’études et l’entreprise d’un côté et la société civile représentée par les associations environnementales de la région de l’autre, s’impose avec urgence puisque les travaux vont démarrer incessamment.

A tout bon entendeur salut !

* Ancien Ingénieur CTMCCV.

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Eau, source de vie et de maladies graves !

Le but de cet article est d’expliquer que l’eau que nous consommons au quotidien contient des particules chimiques que les stations d’épuration publiques ne peuvent en aucun cas éliminer au cours du processus de traitement. L’eau qui coule du robinet claire et limpide contient hélas des particules chimiques non visibles à l’œil nu que seul un laboratoire peut détecter. Le but est aussi d’expliquer les moyens disponibles pour garantir le meilleur traitement possible de l’eau potable pour préserver la santé des consommateurs. (Ph. Station de traitement de l’eau de la Sonede).

Habib Glenza

Déjà, au milieu du 19e siècle, Louis Pasteur disait qu’«en buvant de l’eau, nous buvons 80% de nos maladies». A cette époque, l’eau contenait des microbes et des bactéries. Aujourd’hui, elle est contaminée par des particules chimiques nocives sur notre santé (nitrates, pesticides, herbicides, médicaments, détergents, solvants, colorants, etc.). Tous ces ingrédientsdissous dans l’eau contiennent des métaux lourds cancérigènes tels que le cadmium, l’arsenic, le plomb, le zinc, l’aluminium qui peuvent à la longue provoquer de graves maladies incurables voire le cancer. 

La qualité de l’eau diffère d’un pays à un autre selon sa vocation industrielle ou agricole ou les deux à la fois.

Le corps humain est constitué à 70 % d’eau dont l’importance est vitale pour la dissolution des aliments et leur acheminement vers les cellules; l’absorption des aliments par les intestins et nutrition des cellules; l’élimination des produits métaboliques nocifs; la participation aux réactions biochimiques; la régulation de la température; l’humidification des muqueuses, des articulations, du globe oculaire.

Pour garder son équilibre en eau, l’être humain a besoin de boire 1 à 2,5 litres d’eau par jour en raison de la perte d’eau due à son activité physique (transpiration), d’où l’importance de boire une eau saine 

D’où nous vient l’eau que nous consommons ? 

Captée dans les nappes souterraines et les rivières, maintenue dans de grandes réserves d’eau ou des barrages, l’eau naturelle n’est cependant pas potable. Elle doit subir différents traitements durant son long chemin avant d’être consommée.

L’eau est un produit vivant d’une puissance fantastique. Son goût et son aspect varient en fonction des minéraux et des éléments biologiques et microbiologiques (terre, algues, feuilles, etc.) rencontrés lors de son trajet dans le milieu naturel.

Altération de la qualité de l’eau

L’odeur de l’eau et sa saveur peuvent également être altérées par les processus de traitement et de distribution. Mais c’est surtout sa composition qui peut provoquer des réactions de notre organisme (allergies, altérations de la peau et des cheveux, etc.) et rendre inopérants nos appareils ménagers (machines à laver, lave-vaisselle, fers-à-repasser et autres). 

Les avancées techniques permettent aujourd’hui de repérer des polluants émergents et micropolluants qui n’étaient autrefois pas décelables. Il s’agit, pour la plupart, de résidus de médicament issus des rejets humains et animaux ou de déchets d’hydrocarbures et de plastiques. 

Plus de 3 000 polluants sont aujourd’hui répertoriés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Rechercher tous les polluants est pratiquement impossible ! Plus de 900 molécules de pesticides et d’herbicides sont homologuées et 90 % des rivières contaminées par les pesticides et les herbicides dus à la pratique de l’agriculture intensive depuis les années 1960. L’eau de pluie devient acide en contact du gaz carbonique présent dans l’air, 50 % des rivières, lacs, barrages et nappes d’eau souterraines sont également pollués. Et pour ne rien arranger, 20% des espèces de poissons d’eau douce menacées de disparition 

Traitement de l’eau potable

Avant de parvenir à nos robinets, l’eau, provenant de plusieurs sources superficielles (barrages, lacs, fleuves) est traitée dans des usines publiques de traitement de l’eau. Le traitement de l’eau passe par 4 étapes successives : la sédimentation, la coagulation, la filtration mécanique, et la désinfection.

La coagulation se fait à l’aide du sulfate de fer et d’aluminium, tandis que pour la désinfection, on emploie le chlore. Par conséquent, l’eau potable contient du chlore et de l’aluminium nocifs, qui provoquent différentes maladies telles que la maladie d’Alzheimer, le cancer du foie, des intestins et de la prostate.

Les filtres mécaniquesmontés sur un réseau hydrique ne servent qu’à retenir les corps solides en suspension dans l’eau tels que les particules de sable, boue et autres matières. Les microbes, bactéries, virus et tous les métaux lourds dissous dans l’eau passent à travers un filtre mécanique. 

Les adoucisseurs d’eau ne retiennent pas les microbes, les virus, les bactéries et les métaux lourds. Seul l’emploi de filtre à osmose inverse ou d’un système de filtration incluant une lampe à rayon UV (ultra-violet) peut y aider.

Les systèmes de traitement

Le principe du système de filtration à osmose inverse RO consiste à ne faire passer, par les pores du filtre, que les molécules d’eau pure (H2O) qui sont infiniment minuscules par rapport à tous les corps dissous dans l’eau. Ce système coûteux, nécessite un entretien systématique et le remplacement du filtre à osmose inverse tous les six mois en plus du remplacement des filtres mécaniques. Les pertes d’eau dues à ce type de filtration ne sont pas négligeables.

Il s’agit d’un système de filtration d’eau innovant, qui garantit une eau propre, cristalline, saine et délicieuse.

Quatre niveaux de filtration éliminent les contaminants, améliorent la qualité et assurent la sécurité de votre famille.

Le principe de la filtration de l’eau incluant une lampe UVconsiste à tuer tous les microbes, les bactéries et les virus dissous dans l’eau. Les deux modèles de filtration de l’eau possèdent chacun un filtre à charbon actif pour la neutralisation du chlore et l’amélioration du goût de l’eau. La filtration de l’eau à l’aide d’une lampe UV est le meilleur moyen pour les hôtels, les maisons d’hôtes, les restaurants, les pâtisseries et les fabriques de glaces

Ces deux moyens de traitement de l’eau potable sont disponibles sur le marché.

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Rapport sur les carences du système carcéral tunisien

L’association Intersections pour les droits et les libertés a publié, le 28 octobre 2025, un nouveau rapport en arabe intitulé : «Derrière les remparts : rapport sur la torture, les mauvais traitements et l’abandon médical au cœur du système pénitentiaire tunisien».

Le rapport détaille les atteintes dont sont victimes les personnes privées de liberté dans les centres de détention et les prisons durant la période allant de 2015 à 2025.

Il passe en revue ces atteintes ayant touché des citoyens, des activistes de la société civile et des acteurs politiques et met en lumière 24 cas allant de l’abandon médical à la torture en passant par les mauvais traitements, sans oublier les cas de morts suspectes à l’intérieur des centres de détention et des prisons.      

L’association s’est basée sur différentes sources, notamment des rencontres avec des victimes, leurs avocats et leurs familles, ainsi qu’avec des experts et des représentants d’organisations spécialisées.

Le rapport a également puisé dans la base documentaire et la banque de données dont dispose l’association Intersections, ainsi que dans les rapports diffusés par des organisations nationales et internationales, les articles de presse et les publications des plateformes d’information électroniques.

Le rapport décortique le système carcéral tunisien et son degré de conformité au système juridique tunisien et aux normes internationales dans ce domaine, ainsi qu’aux droits des personnes privées de liberté.

Les auteurs terminent par une série de recommandations visant à améliorer le système carcéral tunisien et qui sont adressées au pouvoir exécutif, au pouvoir judiciaire et à la société civile. Le but étant de garantir le respect des droits des prisonniers tels que spécifiés par les législations internationales.

L. B.

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Ania Mezaguer et les violences du monde du travail

Avec ‘‘Rassa Morra’’ (éditions El Qobia, Tiksraine, Algérie, 2024, 227 pages), Ania Mezaguer écrit contre le silence. Ce premier roman, à la fois intime et frontal, plonge dans la réalité d’un monde professionnel où les luttes de pouvoir se dissimulent derrière les sourires convenus. À travers Aziyadé, directrice des ressources humaines dans une multinationale, l’auteure expose sans fard les tensions, les humiliations et les injustices que vivent nombre de cadres, surtout des femmes, dans des milieux où la loyauté se paie souvent par l’isolement.

Djamal Guettala

Ania Mezaguer ne décrit pas un univers qu’elle imagine : elle en vient. DRH encore aujourd’hui, elle a vu, entendu et ressenti ces violences insidieuses qui abîment les consciences et réduisent les êtres au silence. ‘‘Rassa Morra’’ devient ainsi bien plus qu’un roman : un témoignage transformé en acte littéraire. Chaque chapitre respire la colère lucide de celle qui veut comprendre, non pour juger, mais pour dire ce que tant d’autres taisent.

Race amère

Le titre, ‘‘Rassa Morra’’, n’est pas choisi au hasard. L’expression, héritée d’une parole paternelle, signifie littéralement «race amère». Elle résonne comme une métaphore d’un monde professionnel devenu champ de manœuvres, où la trahison se confond avec la stratégie. Ce mot populaire, presque brutal, condense toute la charge émotionnelle du livre : l’amertume des rapports humains, la déception face à l’injustice, mais aussi la dignité de ceux qui refusent de renoncer à leurs valeurs.

Ce qui frappe dans ‘‘Rassa Morra’’, c’est la précision du regard. Ania Mezaguer écrit avec le souci du détail vrai : les réunions stériles, les silences pesants, les rivalités qui gangrènent la cohésion. Sous sa plume, l’entreprise devient une scène où se joue un drame humain universel : celui de la quête de reconnaissance et du besoin de sens. Elle y aborde aussi la question de l’expatriation, souvent perçue comme un échange de compétences, mais qui, dans la réalité, révèle parfois d’autres logiques : préservation de privilèges, absence de transmission, domination symbolique.

Le mal-être au travail

Son écriture, fluide et tendue, porte une sincérité rare. Sans effet de style, mais avec une justesse presque clinique, elle décortique la mécanique du mal-être au travail et l’absurdité d’un système où l’humain devient accessoire. Pourtant, à travers la désillusion, on lit aussi une force : celle des femmes qui avancent, qui tiennent, qui se reconstruisent. ‘‘Rassa Morra’’ est une œuvre de résistance: celle de la parole, du courage et de la mémoire des humiliations transformées en lumière.

Le roman est disponible en librairie et sur le site Les Libraires.

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Mehdi Jomaa | «L’Afrique représente l’un des plus grands potentiels d’avenir»

On l’a presque oublié, mais il se rappelle à notre souvenir à travers les conférences internationales : l’ancien Premier ministre Mehdi Jomaa fait parler de lui dix ans après avoir quitté le Palais de la Kasbah… en Afrique.  

S’exprimant cette semaine au Pro Content Studio de Devex Impact House en marge des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, à New York, l’ancien Premier ministre tunisien s’est dit «optimiste quant aux perspectives économiques de l’Afrique».

«La jeunesse et le capital humain de l’Afrique sont essentiels pour transformer ses défis économiques en opportunités, à condition que les dirigeants renforcent la gouvernance et établissent des partenariats stratégiques», a-t-il déclaré.

Dans ses propos rapportés par Devex.com, M. Jomaa a déclaré que les défis du continent – ​​de la création d’emplois à la gouvernance – s’accompagnent d’immenses opportunités, portées par sa population jeune et son vivier de talents croissant.

«L’Afrique représente l’un des plus grands potentiels d’avenir», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «Nous enregistrons la plus forte croissance démographique, les plus grands besoins, et l’écart avec les pays développés est énorme, mais cela signifie que le continent offre de nombreuses opportunités.»

Il est tout de même désolant de constater que les anciens hauts responsables tunisiens restent rarement au pays après la fin de leur mandat. S’ils ne sont pas, comme c’est souvent le cas, contraints d’aller voir si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. L’expérience qu’ils acquièrent en matière de gouvernance et de gestion des affaires publiques ne servent malheureusement pas à leurs compatriotes. Mais si les autres en profitent, c’est tant pis pour nous. Ne s’en est-on pas délibérément privés nous mêmes ?

Il faut dire que, nous autres Tunisiens, sommes très forts dans l’art de détruire les idoles que nous fabriquons nous-mêmes. Toutes les idoles, les unes après les autres… A qui sera le tour ?

L. B.  

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Des équipements médicaux italiens pour des hôpitaux tunisiens

Dans le cadre du Programme d’appui à la balance des paiements de la Tunisie, financé par un crédit d’aide de la Coopération italienne, des appels d’offres seront lancés avant la fin de 2025 par différentes administrations publiques tunisiennes. Ils seront réservés aux entreprises italiennes et porteront sur des biens et services d’origine italienne.

Ces appels d’offres concerneront : 1- la fourniture d’équipements médicaux pour le laboratoire de simulation de l’unité de médecine expérimentale et le comité d’innovation en biotechnologie relevant de la Faculté de médecine de Tunis; 2- la fourniture d’équipements médicaux pour le renforcement du service de chirurgie générale de l’Hôpital La Rabta de Tunis; et 3- la fourniture d’équipements médicaux pour le service de néonatalogie de l’Hôpital Charles Nicolle de Tunis.   

Les avis d’appel d’offres détaillés seront publiés, en français, par l’autorité tunisienne compétente dans au moins un quotidien et sur le système de passation des marchés publics en ligne Tuneps, indique l’Agence italienne de coopération au développement à Tunis (AICS), qui a publié l’information lundi 27 octobre 2025 sur son site web.

Les appels d’offres seront également publiés par l’AICS, ainsi que par l’Agence pour la promotion à l’étranger et l’internationalisation des entreprises italiennes (Ice).

L. B.

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La politique meurtrière de l’UE en matière de migration  

Dans l’article que nous traduisons ci-dessous, le site spécialisé WSWS.ORG, organe du mouvement trotskyste international, soutient que «la politique meurtrière» de l’Union Européenne en matière de réfugiés a entraîné la noyade de 40 personnes lors d’un récent naufrage au large de la Tunisie. (Ph. Bruno Thevenin/AP)

Marianne Arens

Le naufrage au large des côtes tunisiennes le 22 octobre, qui a coûté la vie à au moins 40 personnes, dont des nourrissons, n’est pas un accident, mais un crime. L’Union européenne (UE) et ses gouvernements membres, dont la coalition berlinoise des chrétiens-démocrates (CDU/CSU) et du Parti social-démocrate (SPD), en sont responsables. Avec leur politique inhumaine en matière de réfugiés, ils acceptent consciemment de telles catastrophes.

Ce n’est pas un hasard si, le jour même où 40 réfugiés se sont noyés au large de la Tunisie au petit matin, le soir même, le chancelier Friedrich Merz (CDU) a une fois de plus qualifié les migrants à Berlin de «problèmes urbains». La tristement célèbre agence européenne Frontex s’est récemment vantée d’une baisse de 20 % des franchissements irréguliers de frontières au premier semestre 2025.

Des politiques meurtrières

Des responsables politiques tels que Merz à Berlin, le président Emmanuel Macron à Paris, le Premier ministre Keir Starmer à Londres et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à Bruxelles sont responsables des conditions véritablement meurtrières qui règnent aux frontières extérieures de l’Europe. À quoi ressemblent concrètement ces conditions ? La récente catastrophe au large de la Tunisie les met en lumière.

Au lieu de faire ce que font les voyageurs ordinaires – acheter un billet d’avion ou réserver un billet de bateau et atteindre l’Europe via les ports, les aéroports et les gares en quelques heures –, les gens ont d’abord été contraints de traverser le Sahara à pied. Ils devaient se méfier des gardes-frontières tunisiens, connus pour capturer des migrants et les abandonner dans le désert sans eau potable.

Les personnes concernées ont probablement versé des milliers d’euros à un réseau de passeurs ou à un trafiquant avant de pouvoir partir pour l’Italie. La côte au sud de Mahdia, autour de Salakta, est un point de départ important, car la distance entre cette ville et l’île italienne de Lampedusa n’est que d’environ 130 kilomètres.

Au milieu de la nuit du 21 au 22 octobre, les personnes ont embarqué sur un vieux bateau en bois, lourdement surchargé, avec environ 70 passagers. Le moteur, lui aussi, n’était pas à la hauteur de la mer agitée cette nuit-là.

Le bateau a chaviré peu après son départ, toujours dans les eaux tunisiennes, et des scènes horribles ont dû se dérouler. Ce n’est qu’aux premières heures du matin que les garde-côtes tunisiens sont arrivés sur les lieux de la catastrophe. Sur environ 70 personnes, ils n’ont pu en secourir que 30. Parmi les noyés se trouvaient des familles avec de jeunes enfants, et une source italienne a même signalé un nouveau-né parmi les victimes.

Des traversées plus risquées

Le porte-parole du tribunal de Mahdia, Walid Chaterbi, a confirmé que toutes les victimes et tous les survivants venaient de pays situés au sud du Sahara. Les autorités tunisiennes ont répondu en assurant qu’elles intensifiaient massivement leurs efforts pour empêcher les traversées.

C’est précisément pour cela que le gouvernement tunisien est payé par l’UE : empêcher l’immigration vers l’Europe. Quelques jours avant la catastrophe, l’UE a présenté à Bruxelles un nouveau pacte pour la Méditerranée, plaçant la coopération avec la Tunisie au cœur de ses préoccupations. Ce pacte doit être adopté en novembre, date à laquelle l’UE célèbrera le 30e  anniversaire du «processus de Barcelone» (Euromed), son partenariat avec ses voisins du sud de la Méditerranée.

Cependant, la fermeture des côtes nord-africaines ne fait qu’accroître la pression sur les migrants et les passeurs, les poussant à tenter des traversées toujours plus risquées et meurtrières.

Ainsi, la catastrophe du 22 octobre ajoute 40 morts supplémentaires au terrible bilan des «migrants disparus» de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Depuis 2014, l’OIM a recensé plus de 77 330 décès sur les routes migratoires à travers le monde. L’année 2024 a été marquée par un nouveau record tragique, avec près de 9 200 décès. Le nombre de cas non déclarés est élevé, car nombre de ces décès ne sont jamais signalés ni enregistrés.

Traduit de l’anglais.

Source : WSWS.org.  

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Conférence à Beit Al Hikma | Ecosystème d’innovation et transfert technologique

Le Pr Mohamed Dahmani Fathallah donnera une conférence sur le thème : «Ecosystème de l’innovation et du transfert de technologie. Le savoir comme levier de la souveraineté économique», le jeudi 30 octobre 2025, à 15h00, au siège de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts (Beït al-Hikma), à Carthage-Hannibal.

A l’heure où la puissance industrielle et les ressources naturelles ne suffisent plus à garantir l’indépendance des nations, la souveraineté économique repose, désormais, sur la maîtrise du savoir et des technologies, estime le Pr Mohamed Dahmani Fathallah, professeur de biotechnologie moléculaire et expert en biotechnologie de la santé, qui expliquera, au cours de sa conférence, comment un écosystème national d’innovation et de transfert de technologie peut devenir un véritable levier de souveraineté et de prospérité.

​Le conférencier cherche à familiariser le public avec les concepts de base de l’innovation et du transfert de technologie. Et le sensibiliser aussi à l’importance du savoir comme levier de la souveraineté et de la richesse dans le monde d’aujourd’hui.

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Trois Subsahariens condamnés pour meurtre à Bhar Lazreg  

La chambre criminelle auprès du Tribunal de première instance de Tunis a condamné, lundi 27 octobre 2025, trois Africains originaires de pays subsahariens à des peines allant de 10 à 20 ans de prison pour le meurtre de leur ami.

Selon Diwan FM qui a rapporté l’information, la victime a été tué au cours d’un rituel religieux dans une maison louée à Bhar Lazreg, près de La Marsa, au nord de Tunis. Il aurait été donné en offrande à une divinité païenne.  

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Le juge Taïeb Rached condamné à 30 ans de prison

L’ex-premier président de la Cour de Cassation, Taïeb Rached, a été condamné à 30 ans de prison. Ce verdict a été prononcé par la Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près le Tribunal de première instance de Tunis, rapporte Mosaïque ce mardi 28 octobre 2025.

De son côté, les hommes d’affaires Nejib Ben Ismail et Fathi Jenayeh ont écopé respectivement de 27 et 30 ans de prison. Un magistrat révoqué a été, à son tour, condamné à 20 ans de prison, ajoute Mosaïque.

Il est à rappeler que la Chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière près la Cour d’appel de Tunis a déféré ces quatre accusés devant la Chambre criminelle pour association de malfaiteurs, blanchiment d’argent, corruption, falsification, détention et usage de faux. 

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Cisjordanie | Mohammed Al-Hallaq assassiné à 9 ans sans aucune raison!

À l’instar de Gaza où des milliers d’enfants ont péri sous les bombes israéliennes, à cause de la famine ou furent tués par sang froid à l’instar de Hind Rajab ou de l’enfant Amir (nous avons relaté sa fin tragique dans l’article «Amir, l’ange de Gaza broyé par la machine génocidaire israélienne»), les enfants sont également délibérément assassinés en Cisjordanie sans aucune raison. 

Imed Bahri

Aveuglés par la haine et afin de semer la terreur dans la population palestinienne et traumatiser les enfants, des soldats israéliens assoiffés de sang et protégés par leur hiérarchie commettent des crimes dans l’impunité totale, brisent de jeunes vies et plongent des familles dans la souffrance la plus profonde. Sauf que ces familles palestiniennes, contrairement à celles des détenus israéliens à Gaza, leur détresse est passée sous silence. 

«Mohammed Al-Hallaq se tenait debout, les bras croisés, sans représenter une menace, lorsqu’un soldat israélien l’a abattu. Les soldats semblaient alors célébrer l’événement», c’est par ces mots que le journal israélien Haaretz a décrit la mort tragique de l’enfant dans la ville d’Al-Rihiya, au sud d’Al-Khalil (Hébron pour les Israéliens), le 16 juin dernier.

Les journalistes Gideon Levy et Alex Levac, qui ont publié, le 25 octobre, une enquête sur l’assassinat de l’enfant, ont rendu visite à la famille de Mohammed, âgé de 9 ans et scolarisé en quatrième année primaire. Ils ont décrit le profond chagrin de la mère et des membres de la famille, réunis autour du lit de leur fils. 

Le matin du 16 juin, Mohammed a quitté la maison avec sa sœur de 6 ans, élève en première année, pour l’école des filles voisine.

Comme d’habitude, il est allé la chercher à la fin des cours et est rentré chez lui. Il a fièrement présenté le nouveau sac à dos et la nouvelle trousse que lui et ses camarades avaient reçus du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).

Plus tard, il est sorti jouer dans le quartier et c’est là que tout va basculer. Des soldats israéliens ont lancé un raid sur la ville et ont tiré une salve de balles en l’air, effrayant les enfants qui jouaient au football sur le terrain de basket de l’école des filles voisine.

Un enfant abattu en pleine rue

Les enfants, paniqués, ont pris la fuite et Mohammed a également couru dans la rue et s’est posté près d’un mur, les bras croisés. Il a peut-être pensé qu’il était inutile de courir davantage car les soldats étaient loin et la rue était calme. Mais l’un des soldats a décidé de le tuer.

Selon des témoins oculaires interrogés par Haaretz, le soldat a pointé son arme sur Mohammed et a tiré une seule balle, l’atteignant à la cuisse droite et ressortant par la gauche, détruisant des vaisseaux sanguins et des organes vitaux.

Mohammed n’avait aucune chance de survie. Il avait à peine fait deux pas qu’il s’est effondré, a cessé de bouger et a été déclaré mort à l’hôpital.

Les médecins ont tenté de le réanimer et l’ont conduit d’urgence au bloc opératoire, mais il était trop tard.

Son père, Bahjat, 38 ans, était au travail le jour où son fils a été tué et a vu sur le groupe WhatsApp «Al-Rihiya» une vidéo de son fils transporté dans une voiture, la hanche en sang. À cet instant, il a compris que le sort de son fils était scellé. Il lui a fallu attendre trois heures avant de voir le corps.

Le soir même, un agent du Shin Bet a appelé l’oncle pour le mettre en garde, lui et sa famille, contre toute manifestation pendant les funérailles.

Tuer pour tuer

Les auteurs de l’article affirment que l’armée n’avait aucune raison de prendre d’assaut le village et encore moins de tuer un enfant. Ils soulignent que ce qui s’est passé démontre que ce qui est permis à Gaza l’est désormais en Cisjordanie : tuer pour tuer, sans même épargner les jeunes enfants.

Levy et Levac ont contacté l’armée pour demander si le soldat auteur du crime avait été arrêté pour interrogatoire et le bureau du porte-parole de Tsahal a fourni sa réponse habituelle toute prête: «L’incident est connu et fait l’objet d’une enquête de la part du procureur général militaire».

En vérité, l’assassin n’a même pas été interrogé. Le meurtre d’un jeune garçon comme Mohammed ne signifie rien pour l’armée israélienne et peut-être même rien pour le soldat qui a appuyé sur la détente, expliquent Levy et Levak.

La réponse du bureau du porte-parole de Tsahal signifie que l’affaire sera classée d’ici un an ou deux, faute d’intérêt, selon les auteurs, qui ont commenté : «Et qu’adviendra-t-il du soldat ? Se souviendra-t-il de l’enfant angélique qu’il a tué de sang-froid ? Se souviendra-t-il de lui lorsqu’il deviendra père d’un enfant du même âge ? Le garçon mort apparaîtra-t-il dans ses rêves ? ​​Dans ses cauchemars ? A-t-il la moindre idée de la catastrophe qu’il a infligée à cette pauvre famille ? Ou peut-être a-t-il déjà tout oublié ?»

Des témoins oculaires ont raconté aux journalistes que le soldat a levé les bras, manifestement joyeux, après avoir tiré, et que ses camarades ont partagé sa joie. Ils ont ensuite tiré des bombes lacrymogènes sur des habitants qui tentaient de secourir le garçon, avant de partir quelques minutes plus tard.

Aujourd’hui, la mère pleure dans la chambre de son fils, son autre fils adolescent est en deuil, et tout ce qu’elle souhaite, c’est que le soldat qui a tiré sur son fils soit puni. Ses enfants ne peuvent plus dormir dans leurs lits à côté de celui de Mohammed. «Ils ont peur», ont écrit Levy et Levac. Cette histoire tragique illustre comment les Palestiniens sont à la merci de soldats israéliens voyous qui ont droit de vie ou de mort sur eux. 

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Kaïs Saïed | «Les Tunisiens respireront bientôt un air pur»

Evoquant la crise environnementale qui alimente depuis près d’un mois la colère populaire à Gabès, en raison des rejets toxiques de l’usine du Groupe chimique tunisien (GCT), le président Kaïs Saïed a déclaré que «des solutions vont être mises en œuvre pour que chaque Tunisien puisse bientôt respirer un air pur, exempt de toute forme de pollution».

Le président, qui a fait cette déclaration lors de sa rencontre lundi 27 octobre 2025 au Palais de Carthage avec la Première ministre Sarra Zaâfrani Zenzeri, a assuré, selon le communiqué de la présidence, qu’il «suit en permanence la situation en Tunisie» et qu’il a «pris connaissance des études réalisées par les habitants de Gabès sur l’état de l’environnement dans leur ville», ajoutant qu’il «partage leurs souffrances et leurs aspirations et salue leur esprit d’initiative et leur sens du sacrifice, ainsi que leur unité et leur rejet de tous ceux qui cherchent à attiser les feux de la discorde», laissant entendre que les manifestations qui se poursuivent depuis le 27 septembre dernier contre l’aggravation de la pollution chimique à Gabès ne sont pas spontanées et qu’elles sont provoquées ou manipulées par de tierces parties qui cherchent à mettre l’Etat en difficulté.

Le chef de l’Etat a par ailleurs ajouté que «la Tunisie vit aujourd’hui une phase historique décisive» et que «les décisions qui sont en cours d’élaboration ne décevront pas les espérances et les attentes du peuple tunisien», sans donner plus de précisions sur la nature et la portée de ces décisions.

«Les services publics doivent tous être au service du citoyen et tous ceux qui causent des dysfonctionnements et des destructions devront rendre compte de leurs actes», a menacé une nouvelle fois le président, en dénonçant «les tentatives de semer le désordre et la suspicion, lesquelles, selon lui, sont alimentées par l’argent douteux de parties déjà démasquées», sans donner plus de précision sur l’identité de ces parties.

En ce qui concerne la situation à Gabès, les solutions promises tardent à être mises en œuvre et rien n’indique, pour l’instant, que la principale exigence des habitants, qui est le démantèlement des unités polluantes, sera satisfaite par les autorités publiques.

I. B.

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Affaire de complot | La défense dénonce des irrégularités  

L’examen de l’appel interjeté par des dizaines de personnalités de l’opposition contre leurs condamnations pour «complot contre l’État» a été ouvert lundi 27 octobre 2025 à Tunis, mais rapidement reporté au 17 novembre après que leurs avocats se soient plaints d’irrégularités.

Les avocats ont dénoncé des «violations de procédure» ​​dès le début de l’audience, les accusés n’ayant pas été présentés au tribunal, mais devant comparaître par visioconférence, le juge ayant rejeté à la fois la comparution des accusés et la mise en liberté provisoire demandée par leurs avocats.

Près de 40 personnes sont jugées pour «complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l’État» et «appartenance à un groupe terroriste».

Le groupe, initialement condamné en avril à des peines allant jusqu’à 74 ans de prison, comprend des figures de l’opposition, des avocats et des hommes d’affaires de renom.

Parmi eux figurent Issam Chebbi et Jawhar Ben Mbarek, membres de la coalition d’opposition du Front du salut national, Khayam Turki, Ridha Belhadj, Ghazi Chaouachi, Abdelhamid Jelassi, tous incarcérés depuis avril 2023, ainsi que la militante féministe Bochra Belhaj Hmida, qui avait quitté le pays avant son inculpation.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a déclaré en avril que le procès collectif était «entaché de violations du droit à un procès équitable et à une procédure régulière», ajoutant qu’il soulevait de «graves inquiétudes quant à des motivations politiques».

Pour le président Kaïs Saïed ces «commentaires et déclarations de parties étrangères » sont une «ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Tunisie ».

En juillet, un autre procès impliquant près d’une vingtaine de figures de l’opposition, également accusées de complot contre l’État, a condamné à de lourdes peines des accusés, dont Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste Ennahdha.

I. B.

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France | Éric Zemmour relance le jihad contre l’immigration

Le leader d’extrême droite française Éric Zemmour a saisi l’occasion du cambriolage spectaculaire du musée du Louvre pour relancer ses attaques contre les immigrés, et plus particulièrement contre la communauté algérienne en France. Une stratégie politique bien connue : transformer un fait divers en argument identitaire.

Djamal Guettala 

Le 20 octobre, quatre individus ont pénétré dans le musée parisien et dérobé huit bijoux de la couronne française, d’une valeur estimée à 88 millions d’euros. Selon les autorités, deux suspects ont été arrêtés : un jeune homme d’origine algérienne intercepté à l’aéroport Charles-de-Gaulle avant un vol pour Alger, et un autre de nationalité malienne arrêté près de la capitale.

Zemmour, qui dirige le parti Reconquête, n’a pas attendu les résultats de l’enquête pour instrumentaliser l’affaire. Sur France 3, il a déclaré: «L’immigration vole les joyaux de la couronne française.» Et sur la plateforme X (ex-Twitter), il a ajouté : «Voilà que l’Algérie entre en scène dans le cambriolage du Louvre. L’immigration vole nos trésors, notre civilisation. C’est le djihad quotidien.»

Vol de civilisation

Ces propos ont suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. De nombreux observateurs y voient une nouvelle tentative du polémiste de détourner le débat public et de nourrir la peur de l’étranger. Plusieurs commentateurs ont rappelé que Zemmour, déjà condamné à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale, recycle depuis des années le même discours : celui d’une France assiégée par ses anciens colonisés.

«C’est un réflexe pavlovien : dès qu’un suspect a un nom maghrébin, Zemmour y voit la preuve du déclin national», analyse un politologue parisien. «C’est une stratégie d’agitation plus qu’un projet politique», ajoute-t-il.

Les réactions ironiques n’ont pas manqué. Des internautes ont souligné que le Louvre conserve lui-même des milliers d’œuvres d’art pillées dans les colonies. «Parler de vol de civilisation quand les vitrines du Louvre exposent le butin de l’expansion coloniale relève de l’amnésie historique», a commenté un journaliste culturel.

Zemmour poursuit ainsi une ligne discursive où la haine devient le principal carburant électoral. Mais son audience s’effrite : selon les derniers sondages, Reconquête ne dépasserait plus les 5 % d’intentions de vote, loin derrière le Rassemblement national de Marine Le Pen, dont le discours anti-immigration apparaît désormais plus «acceptable».

Des suspects permanents

Dans les quartiers populaires, les propos du polémiste sont vécus comme une provocation de plus. «On est Français, on paie nos impôts, on vit ici, mais on reste désignés comme des suspects permanents», confie un jeune enseignant d’origine algérienne à Lyon.

L’affaire du Louvre, spectaculaire sur le plan policier, se transforme donc en nouvelle scène politique. Au lieu d’un débat sur la sécurité des musées ou les trafics internationaux d’art, la France assiste à la énième récupération d’un fait divers par une droite radicale en quête de visibilité et qui fait feu de tout bois.

La surenchère identitaire semble, cette fois encore, avoir éclipsé la complexité du réel. Et derrière les mots de Zemmour, c’est toujours la même rengaine : celle d’un passé colonial mal digéré et d’un présent incapable de penser l’égalité 

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Tunisie | Le CRLDHT dénonce «une véritable machine à détruire les associations»

Dans un communiqué publié le 27 octobre 2025 à propos des décisions de suspension d’activité frappant deux importantes organisations, le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’homme (CRLDHT) dénonce ce qu’il appelle «une véritable machine à détruire les associations», et y voit une «violation flagrante de l’article 37 de la Constitution de 2022 qui garantit la liberté d’association ainsi que du principe de proportionnalité consacré par le droit tunisien et les conventions internationales.»

Les deux organisations dont les activités ont été suspendues par les autorités pour une durée d’un mois sont l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) et le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES)  

«Sous couvert de ‘‘transparence’’ et de ‘‘contrôle des financements’’, les autorités multiplient les suspensions administratives arbitraires», note le CRLDHT qui indique que la décision de suspension d’activité a été signifié au FTDES, le 20 octobre 2025, «alors même que l’association concernée a fourni tous les documents exigés par l’administration» , notamment ceux relatifs à son financement.  

Tout en dénonçant «une violation manifeste du droit, un abus d’autorité et une atteinte grave à la liberté d’association», le CRLDHT déplore «une campagne agressive de dénigrement contre les associations recevant des soutiens des bailleurs de fonds étrangers», menée par les autorités depuis des mois. Or, explique encore le CRLDHT, «le financement étranger est explicitement autorisé par le décret-loi de 2011, sous réserve d’une simple déclaration à l’administration. Il ne constitue ni une infraction, ni une atteinte à la souveraineté nationale. Les associations qui reçoivent ces fonds agissent dans la transparence, selon des mécanismes de suivi et d’audit documentés.»

«Depuis plus d’une décennie, le FTDES documente les fractures sociales, la crise environnementale, la détresse des marginalisés.  Il travaille sur les dimensions de la souffrance sociale, statistiques et chiffres à l’appui et donne voix aux invisibles», rappelle le CRLDHT, qui appelle à «la levée immédiate de toutes les suspensions administratives arbitraires et à la fin de la campagne de stigmatisation visant les associations indépendantes», tout en demandant au Tribunal administratif de faire respecter le droit et de rappeler que la liberté d’association ne se suspend pas par décret.

L.B.

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Loisirs créatifs | Un antidote au stress, à la dépression et au vieillissement

Consacrer du temps à un hobby contribue à stimuler le bien-être et la créativité. La seule difficulté (apparente) est de trouver le bon hobby. Et, le seul moyen est d’expérimenter, d’essayer de nouvelles choses et de garder l’esprit ouvert à toutes les possibilités.

«Hobby» est le terme anglais qui désigne un passe-temps ou une passion. Il doit s’agir d’une activité totalement libre d’obligations, d’engagements et de routines, de la vie quotidienne, de la famille, du travail, de l’école et des amitiés. Elle doit nous projeter dans une dimension plus intime et privée, remplie uniquement de joie et de satisfaction.

Ajoutez à cela les propriétés apaisantes de l’huile de CBD naturelle et vous aurez le combo parfait pour plus de bien-être et de relaxation.

Loisirs, mémoire et déclin mental

Les adultes qui lisent, jouent à des jeux vidéo, font de la poterie et pratiquent d’autres loisirs créatifs au quotidien présentent un risque de perte de mémoire réduit de 30 à 50 % par rapport à ceux qui ne pratiquent pas ces activités. Même ceux qui participent à des activités sociales et s’adonnent à un loisir créatif présentent un risque de perte de mémoire réduit de 40 %.

Cependant, ceux qui passent de nombreuses heures à regarder la télévision courent un risque accru de problèmes de mémoire.

Si vous aimez la peinture, la sculpture sur bois, la couture ou tout simplement les jeux vidéo, continuez à pratiquer vos loisirs, même en vieillissant. Cela préservera votre jeunesse cérébrale et réduira de moitié le risque de déclin mental.

C’est ce que démontre une étude américaine menée à la Mayo Clinic de Rochester et publiée dans la revue Neurology. Les chercheurs ont suivi près de 300 personnes de plus de 80 ans pendant quatre ans afin d’enregistrer l’apparition éventuelle d’un déclin cognitif au fil du temps (ce qui a été constaté chez 121 d’entre elles).

Il a été demandé à tous les participants s’ils pratiquaient déjà des activités artistiques et manuelles et s’ils continuaient à s’y adonner. Des informations ont également été recueillies sur leur utilisation de l’ordinateur et leurs relations sociales.

En corrélant les activités pratiquées avec le degré de déclin ressenti, il est apparu que les activités artistiques réduisaient le risque de déclin mental de 73 %. Les activités manuelles, en revanche, réduisaient le risque de moitié (-45 %). De même, l’utilisation de l’ordinateur (-53 %) et les interactions sociales (-55 %) réduisaient également le risque.

Voyons quelques exemples de loisirs

Cultiver un hobby est bon pour votre santé et votre esprit. La seule difficulté (apparente) est de trouver le bon hobby. Et, le seul moyen est d’expérimenter, d’essayer de nouvelles choses et de garder l’esprit ouvert à toutes les possibilités.

L’automne et l’hiver sont les meilleures périodes pour commencer vos recherches. Nous avons sélectionné quelques options intéressantes.

Sport

Pratiquer une activité physique adaptée à son état de santé est un loisir qui garantit des bienfaits importants pour son bien-être.

Le simple fait de prendre l’habitude de marcher procure du plaisir, de la détente et de la santé.

Lecture

La lecture est bonne pour notre cerveau à tout âge.

Si vous êtes grand-parent ou oncle, le plus beau cadeau que vous puissiez offrir à vos petits-enfants, même les plus petits, est de lire avec eux. Lire des contes ou des histoires à voix haute est bénéfique autant pour les plus petits que pour le lecteur, que ce soit maman, papa, grands-parents ou oncles et tantes.

Photographie

La photographie est un autre passe-temps créatif et amusant, et elle peut aussi être productive. Avec un appareil photo, on peut voir le monde sous un autre angle. C’est une façon de commencer à observer différemment ce qui nous entoure, avec détachement, presque contemplatif.

Déplaçons notre regard vers l’extérieur, loin de nous-mêmes. Fusionnons notre âme avec le monde extérieur. Mieux, nous capturons le monde extérieur avec notre moi intérieur. La photographie peut entraîner l’esprit à maintenir une attitude positive. Elle nous encourage à sortir de chez nous, à voyager et à nous promener, à la recherche constante de nouveaux sujets.

Crochet

Ce n’est plus considéré comme une activité de grand-mère, mais un passe-temps tendance et une technique que beaucoup souhaitent apprendre. Les vêtements et accessoires crochetés ont gagné en popularité, défilant même sur les podiums et rencontrant un succès phénoménal. C’est aussi un passe-temps très relaxant. Bien sûr, il faut garder à l’esprit qu’apprendre et perfectionner cette technique demande beaucoup de patience.

Le crochet est en fait un loisir qui ne s’apprend que par la pratique et l’expérimentation. La satisfaction de pouvoir créer quelque chose de ses propres mains est immense. C’est à la fois beau et gratifiant de travailler avec un fil, de le regarder pousser et de créer quelque chose à partir de rien.

Scrapbooking

Pour ceux qui recherchent un loisir tendance, le scrapbooking est l’activité idéale. Le terme scrapbooking vient de la fusion des mots anglais «scrap», qui signifie «morceau» ou «découpe», et «book», qui signifie «livre».

Le scrapbooking est une méthode de préservation d’une mémoire historique sous forme de photographies contenues dans des albums décorés manuellement.

Il n’y a pas de véritables règles pour le scrapbooking, c’est un passe-temps né d’un amour pour le monde du papier, des cartes, des invitations, des cadeaux de fête, des albums et bien plus encore.

Musique

La musique est sans doute l’un des passe-temps les plus bénéfiques pour la santé. Écouter de la musique soulage le stress, l’anxiété et apaise l’esprit. Elle réduit le taux de cortisol, l’hormone du stress. Le tout avec quelques gouttes d’huile de CBD JustBob et vous voilà parée pour profiter pleinement!

Jouer d’un instrument de musique favorise l’expression personnelle et soulage les tensions. Certains rythmes et sons sont associés à des états méditatifs et à la stimulation des ondes cérébrales lentes.

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Etoile du Sahel | Zoubaier Baya jette l’éponge

Le match de l’Etoile sportive du Sahel (ESS) hier, dimanche 26 octobre 2025, contre Nairobi United, n’était pas le plus mauvais que le club de Sousse a joué depuis le début de la saison, mais la perte finale à la loterie des tirs au but a eu l’effet d’une onde de choc chez les supporters et poussé le président Zoubaier Baya à présenter sa démission.

L’Etoile a en effet réussi à inscrire ses deux buts de retard sur le match du deuxième tour préliminaire aller de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), le second à la 97e minute de la rencontre. Et alors que les «Etoilés» commençaient à y croire vraiment, la perte aux tirs au but (6-7) a eu l’effet d’une douche froide. Et pour cause : l’espoir de voir l’équipe sortir du tunnel après un début de saison catastrophique qui l’a vue se morfondre dans les profondeurs du classement de la Ligue 1 de football, s’est quelque peu évaporé. Il va falloir remobiliser les joueurs et les aider à remonter une nouvelle fois la pente. Ce ne sera pas une sinécure.

C’est ce qui semble avoir décidé le président Zoubaier Baya à présenter officiellement sa démission, ce lundi matin, auprès du secrétariat général du club de Sousse. Outre les mauvais résultats, la situation financière difficile du club et l’absence de perspective de redressement semblent l’avoir convaincu qu’il n’a plus grand-chose à lui donner et que son départ pourrait peut-être susciter des vocations et des ambitions dans l’entourage des «Etoilés».  

Le bureau directeur est actuellement en réunion au siège du club afin d’examiner la nouvelle situation et de prendre les mesures nécessaires pour le sortir de la crise, d’autant que le rythme des rencontres va s’accélérer au cours de la prochaine période et dans toutes les sections. Ce qui nécessitera des décisions d’urgence à court terme, ainsi qu’une feuille de route à moyen terme pour redresser les finances du club et le remettre sur les rails du succès.   

I. B.

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Dr Faouzi Addad | «Le rire est bon pour le cœur»

Dr Faouzi Addad, professeur de cardiologie, n’a peut-être pas encore prescrit le rire pour ses patients, mais il ne saurait pas tarder à le faire. «Et si le rire devait être prescrit par les cardiologues ? », s’interroge-t-il dans le poste Facebook que nous reproduisons ci-dessous, et où il semble conseiller le rire aux cardiaques.

Une étude brésilienne a comparé deux groupes de patients coronariens : pendant trois mois, le premier regardait chaque semaine deux programmes comiques d’une heure, tandis que le second visionnait des documentaires sérieux.

Les résultats sont étonnants : les patients du groupe «rire» ont présenté une meilleure santé cardiovasculaire, avec une élasticité artérielle accrue, une meilleure performance cardiaque (augmentation du débit cardiaque) et une diminution des marqueurs inflammatoires, responsables de nombreux accidents cardiovasculaires.

Le rire agit comme un antidote naturel au stress, réduisant significativement le cortisol et stimulant la libération d’endorphines.

Déjà, en 2009, une étude avait montré que 15 minutes de rire amélioraient la fonction endothéliale de 20 % !

Ce bénéfice est lié à l’activation du système parasympathique, qui favorise une baisse de la fréquence cardiaque, une diminution de la pression artérielle et moins de troubles du rythme grâce à une meilleure variabilité cardiaque.

En somme, le rire est un véritable cardioprotecteur, sans effets secondaires, au rapport bénéfice/risque exceptionnel.

Si les enfants rient près de 400 fois par jour, les adultes ne le font guère plus d’une dizaine…

Alors, malgré les temps difficiles, trouvons le temps de rire : devant un film comique, un spectacle ou tout simplement entre amis, ou en famille en partageant des histoires drôles.

Rire à la vie, c’est détendre ses artères et protéger son cœur.

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Tunisie | Le Parti des Travailleurs dénonce «l’instrumentalisation de la justice»

Le Parti des Travailleurs (gauche radicale) a une nouvelle fois dénoncé les «pseudo procès comme celui dit de complot contre la sûreté de l’Etat», qui sera examiné en appel, et à distance, sans la présence des accusés, dans un communiqué publié ce lundi 27 octobre 2025, à Tunis, et cité par Diwan.

Le parti a aussi dénoncé «l’instrumentalisation de la justice pour liquider ses adversaires politiques», selon ses termes, en appelant «les forces démocratiques et progressistes à intensifier le combat pour la suppression des décrets répressifs qui portent atteinte à la liberté d’expression (décret 54) et pour l’indépendance de la justice (décret 35), ainsi que pour la levée des pressions sur les médias et l’activisme partisan et associatif».

Dans ce contexte, le Parti des Travailleurs a souligné la nécessité de mettre fin à la suspension des activités de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), à la criminalisation des protestations sociales et aux poursuites judiciaires contre les participants au mouvement contre la pollution à Gabès et pour «le démantèlement des unités de la mort», par allusion aux usines d’engrais chimiques du Groupe chimique tunisien (GCT), qui émettent des gaz toxiques dans l’air et des rejets chimiques (phosphogypse) dans la mer.

L. B.

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