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Omra : l’OTIC alerte sur les abus des intermédiaires non agréés et appelle à renforcer le contrôle

L’Organisation Tunisienne pour Informer le Consommateur (OTIC) a exprimé, lundi, sa profonde préoccupation face aux manquements et abus des intermédiaires non agréés dans le secteur de la Omra (petit pèlerinage).

D’après l’organisation, ces intermédiaires non agréés font de fausses promesses conduisant souvent à des litiges liés à l’hébergement, au transport et à la qualité des services. L’absence de contrats écrits affaiblit les garanties des pèlerins en cas de litige et ouvre la voie à l’absence de reddition de comptes.

Les principales réclamations recueillies par l’OTIC, au cours des saisons écoulées, concernent le changement de logement ou sa mauvaise qualité, l’augmentation non autorisée des prix, la mauvaise coordination en matière de transports et de déplacements, l’absence d’assurance ou la couverture insuffisante, le mauvais traitement et le retard de la restitution des passeports.

L’OTIC a, également, souligné qu’une grande partie de ces plaintes concernent des agences auxquelles des avertissements ont déjà été adressées, ce qui impose un renforcement des mécanismes de contrôle.

L’organisation a, ainsi, appelé à respecter les lois en vigueur et les obligations légales des agences de voyages à travers la rédaction de contrats clairs et détaillés, indiquant le prix final et tous les services, le respect du contenu du contrat, en particulier en matière d’hébergement, de transport, d’assurance et de délais et l’information écrite du pèlerin de tout changement, avec garantie du droit de refus et de remboursement.

Ces obligations concernent également la garantie d’une couverture d’assurance complète par une institution agréée, la garantie d’un accompagnement qualifié tout au long du voyage, l’enregistrement des plaintes et la réponse écrite à celles-ci dans des délais raisonnables et la responsabilité juridique totale en cas de manquement avéré.

L’organisation a, aussi, recommandé de mettre en place des clauses pénales explicites afin de garantir les droits des pèlerins et invité les structures de contrôle à mettre en place une plateforme numérique unique pour le signalement et le suivi immédiat des réclamations, et la communication des résolutions dans des délais transparents et connus.

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Hausse des prix : l’OTIC alerte sur les viandes rouges et les services internet

Hausse des prix : l’OTIC alerte sur les viandes rouges et les services internet

L’Organisation tunisienne d’orientation du consommateur (OTIC) a dénoncé, lundi, la flambée excessive des prix des viandes rouges, en dépit de l’existence de tarifs plafonds fixés par les autorités. Elle a appelé à l’instauration de prix réglementés, accompagnés de contrôles renforcés. Dans un communiqué, l’OTIC a constaté que le kilo de viande ovine locale est vendu […]

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Tunisie : L’OTIC alerte sur les défaillances du système d’assurance maladie

L’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (OTIC) a tiré la sonnette d’alarme, lundi 22 septembre 2025, sur les dysfonctionnements majeurs du système de sécurité sociale en Tunisie. Délais excessifs de remboursement, plafonds inadaptés et manque de transparence dans la tarification médicale pèsent lourdement sur les assurés et menacent l’accès équitable aux soins.

Des assurés sociaux étranglés

Selon l’OTIC, les assurés tunisiens supportent directement entre 38% et 40% des dépenses de santé, bien au-delà du seuil de 25% recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le salaire minimum garanti dans l’industrie, fixé à 566,512 dinars par mois, rend le plafond actuel de remboursement « injuste » face à l’augmentation continue du prix des traitements.

Les délais de remboursement dépassent dans de nombreux cas cinq mois, alors que plus de 3 millions de demandes sont déposées chaque année, dont la majorité concerne plus d’un million de malades chroniques. Ces lenteurs administratives, qualifiées d’« injustifiées », aggravent la détérioration de l’état de santé des patients contraints de reporter ou d’abandonner leurs soins.

Des plafonds inadaptés et une tarification opaque

L’OTIC relève que les plafonds de couverture n’évoluent pas au rythme de l’inflation, ce qui oblige les assurés à assumer de lourdes dépenses après seulement quelques mois de traitement.

Par ailleurs, l’organisation dénonce un manque de transparence dans la tarification des cliniques et cabinets privés, qui ne publient pas leurs tarifs malgré l’obligation légale, exposant ainsi les patients à des « factures surprises ». Certains établissements ne respecteraient même pas les tarifs de référence de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).

Abus révélés par la Cour des comptes

Le 32ᵉ rapport annuel de la Cour des comptes a mis en évidence de graves abus : marges bénéficiaires excessives atteignant parfois 300% sur certains produits médicaux, et hausses illégales de prix de médicaments avec des marges allant de 26% à 160%, au lieu des 10% autorisés.

Pour l’OTIC, ces pratiques constituent une « violation flagrante » du droit constitutionnel à la santé, garanti par l’article 38 de la Constitution tunisienne.

Les réformes réclamées par l’OTIC

Face à cette situation, l’organisation appelle à fixer un délai maximal de 15 jours pour le traitement et le remboursement des dossiers ; à réviser régulièrement le plafond annuel de couverture en fonction du salaire minimum, du pouvoir d’achat et de l’inflation ; à élargir la liste des maladies graves et chroniques prises en charge ; et à accélérer la généralisation de la carte électronique « Labess », destinée à fluidifier les procédures.

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Tunisie : Flambée record des prix de la viande et hausse des tarifs internet, alerte l’OTIC

Lundi 22 septembre 2025, l’Organisation Tunisienne pour Informer le Consommateur (OTIC) a dénoncé une hausse excessive des prix de la viande rouge et des services internet, soulignant l’impact direct sur le pouvoir d’achat des ménages tunisiens.

Viande rouge : des prix qui s’envolent malgré des coûts en baisse

Selon l’OTIC, les prix de la viande rouge atteignent des niveaux record, alors même que les coûts de production ont reculé. Cette situation crée, selon l’organisation, un décalage injustifié qui pénalise le consommateur et accentue la pression sur son budget alimentaire.

En effet, le prix de l’agneau a dépassé la barre symbolique des 60 dinars le kilo dans certaines régions. Cette envolée s’explique par une équation implacable : sécheresse persistante, effondrement de la production locale et spéculation.

L’État tente d’y répondre par la régulation et l’importation, mais est-ce vraiment la solution ?

Internet : tarifs en hausse et qualité en baisse

L’organisation a également fustigé la multiplication des révisions tarifaires à la hausse pour les services internet, dénonçant parallèlement une détérioration de la qualité. Pour l’OTIC, les consommateurs tunisiens subissent une double peine : payer plus pour un service moins performant.

L’OTOC a alerté, depuis le 3 septembre, sur la détérioration constante de la qualité des services internet et télécoms. Elle réclame l’intervention immédiate des autorités de tutelle et de l’Instance Nationale des Télécommunications (INT) pour protéger les consommateurs et faire respecter les engagements contractuels des fournisseurs.

Selon l’OTIC, les principaux fournisseurs d’accès à Internet ignorent les plaintes des consommateurs et continuent de commercialiser des offres trompeuses, déconnectées de la réalité technique.

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