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Tunisie – Finances publiques : pas de loi de finances complémentaire en 2025, selon la ministre

La ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, a affirmé ce mardi 28 octobre 2025, lors d’une séance conjointe des commissions des Finances et du Budget à l’Assemblée des représentants du peuple et au Conseil national des régions et des districts, qu’il n’y aura pas de loi de finances complémentaire durant l’année en cours.

Elle a précisé que le déficit budgétaire, hors dons et recettes de confiscation, devrait atteindre 9 641 millions de dinars, soit 5,6 % du PIB actualisé, contre 10 150 millions de dinars (5,5 %) prévus dans la loi de finances initiale pour 2025, et 6,4 % enregistrés en 2024. Ce niveau, selon la ministre, reste conforme aux prévisions initiales, permettant d’éviter le recours à une loi de finances rectificative.

Échanges commerciaux et croissance

Michket Slama Khaldi a également indiqué que les échanges commerciaux ont connu, à fin septembre 2025, une stabilité des exportations et une hausse des importations de 5,4 %.

Par ailleurs, elle a souligné que la croissance économique a atteint 3,2 % au deuxième trimestre de l’année, tandis que le taux de chômage a reculé à 15,3 %, selon les données de l’Institut national de la statistique (INS).

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Cafés et restaurants sous surveillance : la Tunisie active son dispositif anti-fraude fiscale

À partir du 1er novembre 2025, les restaurants classés touristiques, salles de thé et cafés de 2ᵉ et 3ᵉ catégorie devront enregistrer leurs opérations de vente sur un appareil connecté à l’administration fiscale.

Ce dispositif, prévu par la loi depuis 2016 mais jamais appliqué, vise à limiter les fausses déclarations et à renforcer la transparence dans un secteur où la fraude reste importante.

Un système interconnecté pour suivre les ventes en temps réel

L’expert fiscal Mohamed Salah Ayari, invité lundi 28 octobre sur la Radio nationale, a expliqué que les nouveaux appareils seront installés par des fournisseurs agréés et reliés directement à la Direction générale des impôts.

« Chaque ticket émis sera automatiquement enregistré dans le système fiscal, permettant de connaître le chiffre d’affaires réel », a-t-il précisé.
Cette interconnexion permettra aux services fiscaux de suivre les transactions en temps réel et de détecter toute sous-déclaration.

Un déploiement progressif jusqu’en 2028

Selon Ayari, la mise en œuvre se fera par étapes, du 1ᵉʳ novembre 2025 au 1ᵉʳ juillet 2028, selon la taille et la catégorie des établissements.

Les autorités assurent que cette approche progressive permettra aux professionnels de s’adapter au système, tout en garantissant une traçabilité complète des ventes et recettes.

Un levier contre la fraude et pour la justice fiscale

L’expert souligne que cette réforme contribuera à réduire la fraude fiscale, à améliorer les recettes de l’État et à assurer davantage d’équité entre les contribuables.

« La justice fiscale commence par la transparence des revenus. Mais la réussite du dispositif dépendra aussi de la conscience citoyenne : chaque client doit exiger sa facture », a-t-il insisté.

Pour le ministère des Finances, cette mesure marque une étape clé vers la modernisation du contrôle fiscal et la digitalisation de l’économie réelle, après des années d’application différée.

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Crise à la CNAM : Kaïs Saïed tente de reprendre le contrôle d’un modèle social fissuré

Le même jour que l’annonce de la suspension du tiers payant par les pharmaciens, le chef de l’État a convoqué le ministre des Affaires sociales pour évoquer la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Derrière le ton institutionnel, un signal politique adressé à tout un système social en perte d’équilibre.

Lundi 27 octobre 2025, Kaïs Saïed a reçu au palais de Carthage le ministre des Affaires sociales, Issam Chebbi. Selon le communiqué de la présidence, la réunion a porté sur les fonds sociaux, en particulier sur la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Le chef de l’État y a réitéré la nécessité de rétablir l’équilibre de ces caisses, en élaborant une législation adaptée à leurs missions.

« Les fonds doivent retrouver leur équilibre et atteindre les objectifs pour lesquels ils ont été créés », souligne le texte.

CNAM – pharmaciens : La rupture

Ce message intervient alors que le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) a annoncé, le même jour, la suspension du tiers payant pour les maladies ordinaires.

Les pharmaciens dénoncent des retards de paiement de plusieurs mois et une CNAM incapable de respecter les termes de la convention en vigueur.

« Nous avons tenu jusqu’au bout, mais la CNAM a laissé tomber les malades », a déclaré Molka Moudir, présidente du syndicat.

Ce n’est pas la première fois que la CNAM traverse une telle zone de turbulence. Des tensions similaires avaient déjà éclaté en 2019, 2021 et 2023, à chaque fois autour des mêmes difficultés : retards de remboursement, déficit croissant et désaccords sur les conventions. Ces épisodes récurrents ont progressivement entamé la confiance entre la caisse et ses partenaires, nourrissant l’idée d’un système à bout de souffle.

Un avertissement présidentiel

La mention explicite de la CNAM dans le communiqué de Carthage n’est pas fortuite. En appelant à “rétablir l’équilibre des caisses sociales” et à “faire appliquer la loi”, Kaïs Saïed vise directement la caisse d’assurance maladie, mais aussi l’ensemble du dispositif social tunisien.

Le président entend rappeler que ces institutions, souvent gérées avec lenteur et opacité, doivent revenir à leur mission première : garantir la solidarité et la justice sociale.

L’avertissement dépasse donc le seul conflit entre la CNAM et les pharmaciens. Il s’inscrit dans une séquence politique plus large, amorcée depuis plusieurs mois : celle de la réforme du financement des caisses sociales.

Le projet de loi de finances 2026 prévoit de nouvelles taxes et contributions destinées à renforcer la CNAM, la CNSS et la CNRPS.
En mai déjà, le président évoquait la création d’un « nouveau modèle de financement » pour assurer leur pérennité.

Autrement dit, le Palais de Carthage ne parle pas d’un incident : il met en scène le début d’un redressement annoncé.

Un modèle social à la dérive

La CNAM n’est plus un simple organisme payeur.
Elle cristallise les contradictions d’un modèle social qui promet la couverture pour tous, mais ne parvient plus à la financer.
Cotisations insuffisantes, retards de transferts, dettes croisées entre institutions : le système craque de toutes parts.
Chaque nouvelle crise – pharmaciens, hôpitaux, prestataires – en révèle un pan supplémentaire.

En plaçant la CNAM au cœur de son discours, Kaïs Saïed cherche à rétablir l’autorité de l’État sur un champ miné par la défiance.
Mais sans réforme structurelle et sans ressources nouvelles, le volontarisme présidentiel risque de se heurter au mur budgétaire.

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Tunisie : plus de 380 000 touristes britanniques à fin octobre, un record depuis 2014

Le nombre de touristes britanniques ayant visité la Tunisie a atteint 380 000 visiteurs au 20 octobre 2025, marquant une progression de 42 % par rapport à 2024 et de près de 98 % par rapport à 2019, selon Fakhri Khalsi, représentant de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) à Londres.

Intervenant ce lundi 27 octobre sur les ondes de la radio nationale, M. Khalsi a souligné que « l’image de la Tunisie sur le marché britannique est très positive, notamment au cours des deux dernières années, où le touriste britannique est revenu en force vers la destination tunisienne ».

Vers un retour aux niveaux record de 2014

Selon les projections de l’ONTT, le nombre de visiteurs britanniques devrait dépasser les 425 000 d’ici la fin de l’année, un chiffre équivalent à celui enregistré en 2014, année de référence avant le déclin du marché britannique consécutif aux attentats de 2015.

Cette période avait marqué un retrait massif des tour-opérateurs et une suspension des vols directs, avant une reprise progressive à partir de 2018 grâce à l’amélioration de la sécurité et à la relance des campagnes de promotion menées par l’ONTT.

Dans le même contexte, 52 vols hebdomadaires sont programmés depuis le Royaume-Uni vers plusieurs aéroports tunisiens (Tunis-Carthage, Enfidha, Djerba) pour la saison hivernale 2025-2026, tandis que 78 vols par semaine seront assurés depuis 16 villes britanniques durant la saison estivale 2026.

M. Khalsi a ajouté que la Tunisie figure désormais parmi les 25 meilleures destinations touristiques mondiales, un classement qui la recommande notamment comme l’un des plus beaux sites de plongée d’Afrique du Nord.

Cette dynamique confirme le retour de confiance des voyageurs britanniques et le positionnement renouvelé de la Tunisie comme destination méditerranéenne sûre et attractive, soutenue par la reprise du trafic aérien et la présence de grands tour-opérateurs sur le marché britannique.

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Un vaccin contre la COVID pourrait aider à combattre le cancer : une piste médicale révolutionnaire

Des chercheurs américains ont observé un phénomène surprenant : les vaccins à ARNm utilisés contre la COVID-19 pourraient stimuler le système immunitaire de façon à aider l’organisme à attaquer certaines tumeurs cancéreuses. Les résultats, encore préliminaires, ouvrent une nouvelle voie dans la lutte contre le cancer.

Un effet inattendu observé après la vaccination

L’étude, publiée dans la revue Nature Biomedical Engineering (groupe Nature), a été menée conjointement par des chercheurs de l’Université de Floride (College of Medicine, Gainesville) et du MD Anderson Cancer Center de l’Université du Texas à Houston, deux institutions de référence mondiale dans la recherche sur le cancer.

« Ces vaccins produisent de puissantes réponses immunitaires anti-tumorales associées à des améliorations massives de la survie », explique le chercheur Brian Grippin, co-auteur de l’étude.

Les chercheurs ont également testé le principe sur des souris atteintes de tumeurs. En injectant le vaccin directement dans la tumeur, ils ont observé une réaction immunitaire accrue : les cellules dendritiques, chargées de détecter les anomalies, sont devenues plus actives et ont appelé les cellules T à la rescousse pour attaquer les cellules cancéreuses.

Comment cela fonctionne-t-il ?

Les vaccins à ARNm (comme ceux de Pfizer-BioNTech ou Moderna) entraînent le corps à reconnaître une protéine du virus — ici, la protéine « spike ».

Mais ce mécanisme pourrait aussi rendre le système immunitaire plus vigilant face aux cellules anormales, comme les tumeurs.
Autrement dit, le vaccin ne crée pas de nouvelles cellules tueuses, mais réveille les défenses existantes et les oriente mieux.

De l’espoir, mais pas encore de traitement miracle

Les chercheurs restent prudents :

  • Il ne s’agit pas d’un vaccin contre le cancer, mais d’un effet secondaire bénéfique observé dans certains cas.
  • Tous les patients ne réagissent pas de la même manière.
  • Les essais cliniques de phase III vont commencer pour confirmer les résultats avant toute application médicale.

« Ce n’est qu’un début, mais les implications sont extraordinaires : cela pourrait révolutionner tout le champ de la cancérologie », estime le Dr Elias Sayour, qui prépare un essai clinique élargi.

Un tournant possible pour la médecine

Si les résultats se confirment, ce type de vaccin pourrait devenir un adjuvant — un renfort de l’immunothérapie — et peut-être, à terme, un vaccin “universel” contre le cancer, capable de relancer les défenses immunitaires de tous les patients, sans traitement personnalisé.

Pour l’instant, cette découverte représente surtout un formidable espoir scientifique : celui de transformer une arme développée contre un virus mondial en outil thérapeutique contre l’une des plus grandes causes de mortalité au monde.

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Affaire des faux diplômes à Tunisair : prison ferme pour l’ex-PDG Khaled Chelly et un syndicaliste

La justice tunisienne a rendu son verdict dans l’affaire dite des faux diplômes à Tunisair.
La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné, vendredi soir, Khaled Chelly, ancien PDG de la compagnie nationale, à trois ans de prison, et Nejmeddine Mzoughi, ex-secrétaire général du syndicat de Tunisair, à quatre ans de prison, rapporte Mosaique Fm.

Le 31 juillet 2025, le juge d’instruction du même tribunal avait émis des mandats de dépôt contre les deux hommes, placés depuis en détention.
Khaled Chelly avait été arrêté le 30 juillet 2024, dans le cadre d’une enquête déclenchée après l’interpellation de Nejmeddine Mzoughi au poste frontalier de Ras Jedir, alors qu’il tentait de fuir vers la Libye.
Mzoughi figurait sur la liste des personnes recherchées pour falsification de diplômes, proxénétisme et corruption.

Le Parquet de Tunis a également ouvert une enquête judiciaire visant huit autres personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette affaire, centrée sur des recrutements frauduleux et l’usage de faux diplômes au sein de la compagnie publique.

Des soupçons anciens de corruption interne à Tunisair

Ce dossier s’inscrit dans une série d’affaires touchant la compagnie aérienne nationale, déjà secouée par plusieurs scandales de corruption administrative et financière.
En avril 2024, la justice avait émis des mandats de dépôt contre trois employés pour usage de faux diplômes dans des recrutements internes.

Lors d’une visite surprise à l’aéroport de Tunis-Carthage, le président Kaïs Saïed avait dénoncé publiquement des embauches illégales et des falsifications massives de diplômes, soulignant la nécessité de restaurer la transparence et la compétence au sein des entreprises publiques.

Les deux responsables sont accusés d’avoir abusé de leurs fonctions pour favoriser des recrutements frauduleux et obtenir des avantages indus, causant un préjudice à l’administration.

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Pont de Bizerte 2027 : la Chine appuie aussi la dépollution à Gabès

La Chine confirme la progression de ses projets en Tunisie : le pont de Bizerte devrait être prêt à l’exploitation à la mi-2027, tandis qu’une équipe technique chinoise est intervenue à Gabès pour appuyer les efforts de modernisation du complexe chimique et la lutte contre la pollution, a déclaré l’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Li, lors d’une interview accordée à l’agence TAP.

Le pont de Bizerte entre dans une phase décisive

L’ambassadeur a indiqué que 14 % des travaux de fondation du futur pont de Bizerte sont déjà achevés.
Confié à la société Sichuan Road and Bridge à la suite d’un appel d’offres international, le chantier progresse conformément au calendrier fixé avec les autorités tunisiennes, pour une mise en service prévue au second semestre 2027.

Les travaux de forage ont débuté en juillet dernier, et plusieurs cargaisons d’équipements et de matériaux chinois sont arrivées sur le site au cours des derniers mois.
Selon le diplomate, ce projet constitue « un modèle de coopération internationale », mobilisant à la fois des ingénieurs tunisiens et des experts chinois.

Une mission technique chinoise à Gabès pour diagnostiquer la pollution

En parallèle, la Chine apporte son soutien technique à la modernisation du complexe chimique de Gabès.
Une équipe spécialisée a été dépêchée cette semaine pour évaluer les conditions environnementales et proposer des solutions de traitement des émissions nocives, en réponse à une demande du gouvernement tunisien.

« L’État tunisien a sollicité l’aide de la Chine pour moderniser les unités de production et réduire les gaz nocifs », a expliqué Wan Li, rappelant que la Chine a elle-même connu de graves épisodes de pollution industrielle avant d’engager sa transition verte.

Le diplomate a rappelé les engagements de la Chine en matière d’environnement : réduction des émissions de carbone avant 2030, neutralité carbone avant 2060, et baisse de 11,6 % de la consommation énergétique par unité de PIB entre 2021 et 2024.
Ces progrès, selon lui, démontrent qu’il est possible de concilier développement industriel et protection de l’environnement.

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Israël peut-il vraiment annexer la Cisjordanie malgré le non américain ?

Israël veut aller plus loin que le droit. Le Parlement a voté deux projets de loi pour annexer la Cisjordanie, défiant les États-Unis, pourtant garants de son soutien militaire et diplomatique. Donald Trump a répliqué : « Israël ne fera rien avec la Cisjordanie ». Derrière ce veto, une vérité s’impose : Israël ne peut pas tout. Entre idéologie religieuse, calcul politique et dépendance stratégique, cette confrontation révèle une impasse vieille de cinquante ans — celle d’un État qui colonise sans jamais pouvoir annexer officiellement.

L’Amérique trace la ligne rouge

Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a inversé les rôles : après avoir reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël en 2018, il devient aujourd’hui le gardien du statu quo.
Son vice-président, JD Vance, présent à Jérusalem pour surveiller le fragile cessez-le-feu à Gaza, a qualifié le vote de la Knesset de « très mauvaise idée ».
Désormais, l’armée israélienne doit obtenir l’aval américain avant toute frappe dans l’enclave.

Cette situation inédite illustre la dépendance stratégique d’Israël : sans le feu vert de Washington, ni l’aide militaire ni la légitimité diplomatique ne peuvent être assurées.
Un paradoxe cruel pour un État qui revendique sa souveraineté, mais dont les frontières réelles se dessinent à Washington plus qu’à Jérusalem.

Entre promesse biblique et calcul politique

Pour les députés religieux, l’annexion est un devoir spirituel.
Le député Avi Maoz, auteur de la proposition, a invoqué « la terre que Dieu a donnée à Israël ».
Mais pour Netanyahu et son parti, ce zèle idéologique est un danger. En boycottant le vote, le Likoud a choisi la prudence : l’isolement diplomatique serait un prix trop lourd à payer alors que les États-Unis demeurent l’allié vital du pays.

Dans ce duel interne, Israël se regarde dans le miroir de sa propre contradiction : l’État biblique et l’État pragmatique se font face.

L’annexion rampante, elle, continue

Depuis 1967, la Cisjordanie vit sous une occupation progressive.
Près de 700 000 colons se sont installés dans plus de 250 implantations illégales, modifiant la carte du territoire palestinien.
Routes séparées, murs, checkpoints : chaque pierre posée renforce une annexion silencieuse.
Même sans loi, le fait accompli prévaut.

Ces nouvelles propositions de loi ne font qu’entériner une réalité déjà sur le terrain : la colonisation est devenue un mode de gouvernement.
Et chaque avancée parlementaire, même symbolique, prépare une prochaine normalisation de l’occupation.

Derrière les calculs diplomatiques, le peuple palestinien paie le prix du silence.
À Gaza, les trêves s’enchaînent sans reconstruire la paix.
En Cisjordanie, des familles entières sont expulsées, des terres confisquées, des maisons rasées au bulldozer.
Chaque checkpoint rappelle que la liberté de mouvement est un privilège, pas un droit.

Pour les Palestiniens, le veto américain n’est pas une victoire : c’est une pause dans la dépossession, un sursis avant la prochaine expansion.

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Énergie : Tunisie vise 50 % de renouvelables d’ici 2035 pour combler un déficit de 60 %

Face à un déficit énergétique estimé à 60 % fin 2024, la Tunisie tente de reprendre la main sur son avenir énergétique.
Intervenant ce vendredi 24 octobre 2025 sur les ondes de la Radio nationale, Abdelhamid Gannouni, directeur de l’efficacité énergétique dans le secteur des transports à l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Énergie (ANME), a dévoilé les grandes lignes de la stratégie nationale de maîtrise de l’énergie, qui trace une feuille de route ambitieuse : réduire la consommation d’énergie de 30 % d’ici 2030 et porter à 35 % la part des énergies renouvelables dans le mix électrique.

Selon Gannouni, de grands projets éoliens entreront en service avant 2030, complétant l’essor du solaire qui représente le pilier de cette transition. L’objectif affiché est clair : transformer le modèle énergétique tunisien pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles et contenir la demande nationale.
Mais cette ambition suppose des investissements lourds, une coordination intersectorielle et une véritable mutation dans les usages énergétiques du pays.

Horizon 2035 : un mix à moitié renouvelable

La stratégie se prolonge au-delà de 2030, avec une réduction visée de 37 % de la consommation énergétique d’ici 2035 et un mix électrique composé à 50 % d’énergies renouvelables. Un cap audacieux, qui impose d’accélérer la production locale et d’améliorer l’efficacité énergétique dans tous les secteurs.

Le transport, principal foyer de consommation

Le secteur des transports absorbe 56 % de la consommation nationale d’énergie, loin devant le bâtiment (27 %) et l’industrie (26 %). La moitié de cette énergie alimente les véhicules particuliers, souligne Gannouni, plaidant pour un investissement massif dans la mobilité électrique.
Sans une transition vers l’électrique et des politiques publiques incitatives, la dépendance pétrolière continuera de peser lourdement sur les équilibres économiques.

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Depuis Carthage, Kaïs Saïed salue « la conscience exemplaire » du peuple de Gabès

Devant la cheffe du gouvernement, le président fait de la mobilisation du Sud un signal de responsabilité nationale

Le palais de Carthage a servi lundi 21 octobre de cadre à une réunion entre le président Kaïs Saïed et la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri. Au centre des échanges : la situation à Gabès. Le chef de l’État a rendu hommage aux habitants qui se mobilisent pour « vivre dans un environnement sain », qualifiant la période actuelle de « moment de tri historique » pour le pays.

La veille, des dizaines de milliers de citoyens avaient défilé à Gabès à l’appel de l’UGTT et de la société civile pour dénoncer la pollution industrielle et exiger des solutions durables. Selon plusieurs estimations locales, entre 40 000 et 45 000 personnes ont participé à cette marche pacifique, qui a paralysé la région dans le cadre d’une grève générale largement suivie.
Pour Kaïs Saïed, cette mobilisation traduit « un sens élevé de responsabilité et de patriotisme ». Il a assuré suivre la situation « de jour comme de nuit » et exprimé sa solidarité avec les manifestants.

Daghbaji, symbole d’une résistance qui se prolonge

Le président a cité Mohamed Daghbaji, figure historique de la résistance nationale, évoquant « le courage et la fidélité » qui, selon lui, caractérisent aujourd’hui encore la population de Gabès. Par cette référence, il a voulu relier la lutte environnementale contemporaine à une tradition de résilience collective et d’attachement à la souveraineté.

Kaïs Saïed a rappelé que dès 2013, un plan avait été élaboré localement pour tenter de remédier à la pollution, soutenu par des travaux scientifiques. Il a insisté sur la nécessité d’appliquer ces solutions : « Le droit à un environnement sain est un droit naturel de chaque citoyen ».

Le chef de l’État a également dénoncé toute tentative d’instrumentaliser la colère des habitants à des fins politiques, tout en réaffirmant la primauté de la loi et de l’intérêt général. « La Tunisie n’est ni à vendre ni à louer », a-t-il lancé, dans une formule qu’il affectionne pour rappeler le caractère inaliénable de la souveraineté nationale.
Il a enfin salué la coopération entre citoyens et forces de sécurité, la qualifiant de « rempart contre toute déstabilisation ». Citant le poète Jarir, il a conclu sur une note d’optimisme :

« Ils ont prétendu tuer la volonté du peuple… mais réjouis-toi, ô Tunisie, de la longévité de ta résistance. »

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Tunisie : 29 tonnes de denrées et 4000 litres d’eau impropre saisis

Dans le cadre de ses campagnes de contrôle conjointes avec les forces de sécurité et les services municipaux, l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) a annoncé, ce matin, la saisie de plus de 29 tonnes de denrées alimentaires et près de 4000 litres d’eau impropre à la consommation dans plusieurs gouvernorats du pays.

Des saisies massives à Nabeul et Tunis

À Nabeul, les agents de la brigade mobile centrale ont intercepté 13,2 tonnes de produits alimentaires avariés, dont une importante quantité de courge rouge stockée dans des conditions déplorables : fermentation avancée, odeurs nauséabondes et traces de rongeurs et d’oiseaux. L’ensemble a été détruit et un procès-verbal judiciaire a été établi.

À Tunis, les contrôleurs ont mis la main sur 11,8 tonnes de produits alimentaires et 1000 litres d’eau. Parmi les saisies figurent 10 tonnes d’olives en saumure infestées de vers et de moisissures, 456 boîtes de harissa pourries, 120 kg d’épices contaminées par des insectes, et 1,5 tonne de poissons en état de décomposition. De l’eau de puits destinée à la vente sans autorisation ni analyses sanitaires a également été confisquée.

Ben Arous et Zaghouan : de la viande et des eaux stockées illégalement

Dans le gouvernorat de Ben Arous, les opérations conjointes avec la Garde nationale et la police municipale ont permis la saisie de 343,5 kg de denrées alimentaires et 3117 litres d’eau minérale exposée à la chaleur. Cinq procès-verbaux et trois avertissements écrits ont été émis à l’encontre des contrevenants.

À Zaghouan, les inspecteurs ont découvert de la viande avariée et du merguez entreposés dans un hangar à charbon, ainsi que des têtes d’agneaux issues d’abattage clandestin. Plusieurs commerces ont été fermés pour graves manquements aux règles d’hygiène.

Béja, Bizerte et Sidi Bouzid également concernés

Dans le nord-ouest, à Béja, une campagne de contrôle liée au Festival de la grenade de Testour a révélé la présence de 600 kg de fromages artisanaux contaminés et 100 kg de margarine stockée dans des récipients plastiques non alimentaires.

À Bizerte, 210 kg de pêches pourries ont été détruits après inspection des marchés hebdomadaires.

Enfin, à Sidi Bouzid, 260 kg de poissons transportés sans chaîne du froid ni certificat sanitaire ont été saisis et détruits sur ordre des autorités.

« La santé du consommateur est une priorité absolue ». L’INSSPA a réaffirmé dans son communiqué que les opérations de contrôle se poursuivront de manière régulière et renforcée sur tout le territoire, ajoutant que toute personne impliquée dans la commercialisation de produits alimentaires périmés ou contaminés sera traduite en justice.

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2700 T de déchets par jour : le Grand Tunis prépare quatre unités de valorisation

Submergé par 2700 tonnes de déchets ménagers et assimilés chaque jour, le Grand Tunis s’apprête à franchir un cap décisif.
Le ministère de l’Environnement a annoncé ce lundi la finalisation du cahier des charges et le lancement d’un appel à candidatures pour la création de quatre unités de valorisation des déchets couvrant les gouvernorats de Tunis, Ben Arous, l’Ariana et la Manouba.

Réunis autour du ministre Habib Obeid, les gouverneurs des quatre régions ont validé la vision nationale d’une gestion des déchets fondée sur la valorisation plutôt que sur l’enfouissement.
La zone concernée s’étend sur 2482 km², englobe 38 communes et compte près de 2,9 millions d’habitants, soit un quart de la population tunisienne.
Chaque habitant y produit en moyenne 0,9 kg de déchets par jour, pour un taux de collecte estimé à 85 %.
Mais seule une partie — environ 2300 tonnes par jour — atteint encore le centre d’enfouissement technique de Djebel Chakir, aujourd’hui saturé.

Le projet prévoit l’installation d’unités équipées de technologies de tri mécanisé, de recyclage et de valorisation organique (compostage ou méthanisation), afin de réduire le volume enfoui et de produire de l’énergie ou du compost agricole.
Selon Habib Obeid, cette initiative s’inscrit dans une approche “sociale, économique et verte”, articulée autour de la durabilité, de la création d’emplois locaux et de l’amélioration de la qualité de vie.

Les gouverneurs du Grand Tunis ont salué une démarche “attendue”, face à des décharges qui débordent et à des communes souvent démunies pour assurer une gestion continue.
Mais la réussite du projet dépendra de la transparence des procédures, de la rigueur dans la sélection des investisseurs et du suivi sur le terrain.

Ce programme s’intègre dans la Stratégie nationale 2035-2050 pour une économie circulaire tunisienne.
S’il est mené à bien, il pourrait transformer la manière dont le pays conçoit la propreté urbaine : passer d’une logique de crise à une politique de valorisation durable.
Un défi écologique et politique majeur, à la hauteur d’une métropole où l’équation des déchets est devenue celle de la gouvernance elle-même.

CARACTÉRISTIQUES DE LA ZONE

  • Quantité de DMA générée de 2700T/j ; seulement 2300T sont reçus journalièrement dans le centre d’enfouissement technique de Djebel Chakir.
  • Couvre 4 gouvernorats et 38 communes : Tunis, Ben Arous, Ariana et Manouba
  • 2482 Km² (presque 1,15 % de la superficie du pays)
  • 2,9 millions d’habitants (presque 25 % de la population du pays)
  • Un taux de génération moyen de DMA de 0,9 kg/jour/habitant.
  • Un taux d’efficacité de collecte de 85%

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Flottille pour Gaza : Le Portugal impose le coût du retour aux activistes

Le choix du gouvernement portugais de faire payer aux quatre citoyens ayant participé à la flottille pour Gaza leurs billets de retour depuis Israël a provoqué une vague d’indignation, tant au sein de la société civile qu’auprès des observateurs internationaux. Selon ABC.es, le ministère des Affaires étrangères avait initialement avancé le coût des vols pour des « raisons logistiques et pratiques », mais a ensuite demandé le remboursement aux intéressés, sans préciser le montant exact.

Cette décision contraste fortement avec la politique adoptée par d’autres pays européens. L’Espagne, par exemple, a affrété un avion militaire pour rapatrier ses 49 citoyens impliqués dans la flottille, tandis que la France a organisé le retour de 28 ressortissants interceptés par Israël. Même l’Allemagne et la Suède ont pris en charge le rapatriement de leurs citoyens, assurant une protection consulaire active.

Au Portugal, les activistes concernés, dont Mariana Mortágua, coordinatrice du Bloc de gauche, ont dénoncé un traitement indigne, affirmant que le gouvernement fait payer « le prix de l’aide humanitaire » à ceux qui tentent de répondre à une crise humanitaire internationale. « La destination était Gaza, pas Israël, où nous avons été emmenés illégalement », déplore Mortágua sur les réseaux sociaux.

Cette posture contraste avec celle de Madrid ou de Paris, où les gouvernements ont assumé leurs responsabilités face à des citoyens en détention à l’étranger. Le Portugal, en renvoyant la facture à ses propres citoyens, envoie un signal ambigu : le soutien logistique et humanitaire semble conditionné à la capacité individuelle des activistes à payer, plutôt qu’à la protection de ses ressortissants.

Dans un contexte où le rapatriement humanitaire devient un enjeu diplomatique, la décision portugaise interroge sur les priorités de l’État. Entre pragmatisme administratif et solidarité internationale, le Portugal semble ici choisir la première option, au risque de décrédibiliser sa politique extérieure et d’affaiblir la confiance des citoyens dans sa capacité à les protéger à l’étranger.

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Arrivée à Tunis du deuxième contingent tunisien de la Flottille Al Soumoud

Mercredi 8 octobre 2025, le deuxième groupe de Tunisiens ayant participé à la Flottille Al Soumoud est arrivé à l’aéroport international de Tunis-Carthage, après un long trajet via la Jordanie et la Turquie.

Ce contingent, composé de quinze personnes, a été accueilli par des centaines de citoyens et militants de tous âges. La foule brandissait des drapeaux tunisiens et palestiniens, ainsi que des portraits de prisonniers, scandant des slogans tels que : « La destination, c’est toujours Gaza ! » et « De la Tunisie à la Palestine, un seul peuple, une seule lutte ! »

La délégation tunisienne comprenait : Syrine Ghrairi, Fida Othmani, Mouheb Snoussi, Mazen Abdelaoui, Louay Cherni, Ghassen Klaï, Khalil Lahbibi, Achraf Khouja, Jihed Ferjani, Nabil Chennoufi, Mohamed Amine Hamzaoui, Yassine Gaïdi, Wael Naouar, Ghassen Henchiri et le député Mohamed Ali.

Rappelons que ces militants avaient été arrêtés début octobre par les forces israéliennes au large de Gaza, lors de la saisie de la Flottille Al Soumoud, qui visait à briser le blocus de la bande de Gaza. Tous avaient été transférés vers la prison de Ketziot, dans le désert du Néguev, avant d’être expulsés par vagues vers la Jordanie et la Turquie.

Le premier contingent tunisien, composé de dix militants, était déjà rentré à Tunis le 5 octobre, après un parcours similaire via la Turquie. Accueillis par une foule émue et de nombreux médias, ils avaient exprimé leur fierté d’avoir pris part à cette action humanitaire et de solidarité avec le peuple palestinien.

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Tunisie : Saber Ben Chouchane relaxé après sa condamnation à mort

L’affaire Saber Ben Chouchane, qui avait suscité une vague d’indignation, connaît un dénouement inattendu et rapide. Le quinquagénaire, âgé de 51 ans, a été relaxé par la justice tunisienne, quelques jours seulement après avoir été condamné à la peine capitale pour des publications sur Facebook jugées offensantes envers le président de la République, Kaïs Saïed. L’annonce a été faite ce matin par son avocat, Me Oussama Bouthalja, sur sa page Facebook, provoquant un immense soulagement parmi les défenseurs des droits de l’homme et de la liberté d’expression.

Le 1er octobre 2025, la Tunisie avait été secouée par l’annonce de la condamnation à mort de Saber Ben Chouchane par le tribunal militaire de première instance de Tunis. Chouchane, âgé de 51 ans, père de famille et sans emploi stable, avait publié sur Facebook des statuts et contenus contenant des critiques jugées offensantes à l’encontre du président Kaïs Saïed. La peine capitale avait été prononcée en vertu du Code de la Justice Militaire, une application qui avait suscité de vives interrogations sur la légitimité de recourir à la justice militaire pour juger un civil sur la base de ses opinions sur les réseaux sociaux. Ben Chouchane était en détention depuis le 24 janvier 2024 et avait déjà été poursuivi pour des motifs similaires.

Cette sentence, d’une sévérité extrême pour un délit d’opinion, avait immédiatement provoqué de vives réactions politiques et associatives. De nombreux partis politiques, organisations de la société civile et associations de défense des droits de l’homme avaient dénoncé une atteinte flagrante à la liberté d’expression, alertant sur la dérive des libertés individuelles et sur l’instrumentalisation de la justice à des fins de répression politique, dans un contexte post-juillet 2021 marqué par le coup de force du président Saïed.

La relaxe de Saber Ben Chouchane constitue un retournement judiciaire inattendu, mettant en lumière les tensions persistantes entre autorité et liberté d’expression en Tunisie, et offrant un répit symbolique à ceux qui s’inquiètent de l’avenir des droits fondamentaux dans le pays.

Lire aussi: Condamnation à mort pour des publications Facebook : Vives réactions politiques et associatives

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Saïed mise sur l’exportation de l’huile d’olive tunisienne vers l’Asie et l’Amérique du Sud

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu le ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche Maritime, M. Ezzeddine Ben Cheikh, le 6 octobre 2025 au palais de Carthage, selon un communiqué de la présidence.

Leur rencontre a porté sur la préparation de la récolte exceptionnelle des olives, avec une production record attendue grâce aux pluies favorables après plusieurs années de sécheresse.

Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de ne pas se limiter aux marchés traditionnels pour la commercialisation de l’huile d’olive tunisienne, notamment vers l’Asie et l’Amérique du Sud. Cette initiative, rappelons-le, intervient après l’imposition, en août 2025, de taxes douanières américaines sur certains produits tunisiens, dont l’huile d’olive.

Le président a également souligné l’importance de préparer le conditionnement de l’huile d’olive tunisienne pour l’exportation afin que le produit porte le nom de la Tunisie, renforçant ainsi sa visibilité et sa compétitivité sur les marchés internationaux.

Kaïs Saïed a rappelé que la sécurité alimentaire fait partie intégrante de la sécurité nationale, et a insisté sur l’accompagnement des petits agriculteurs à toutes les étapes : récolte, transformation et commercialisation.

Il a enfin évoqué la nécessité de renforcer les offices publics agricoles, dont certains ont décliné au fil des années, et de restaurer leur rôle stratégique dans le soutien à l’agriculture tunisienne.

Toujours fidèle à son leitmotiv anti-cartels, Kaïs Saïed a conclu :

« Le travail se poursuit pour que la Tunisie soit verte du nord au sud et de l’est à l’ouest, verte, libre de tous les cartels et de leurs alliés, et le meilleur remède reste la conscience de notre peuple et la réalisation de toutes ses attentes dans les plus brefs délais. »

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Washington suit de près la Flottille Sumud et la qualifie de provocation inutile

Le Département d’État américain a qualifié jeudi la mission de la Flottille mondiale Sumud dans la bande de Gaza de « provocation délibérée et inutile », soulignant le suivi attentif de la situation et la protection des citoyens américains présents à bord des navires interceptés par l’armée israélienne aux premières heures du matin.

« Nous suivons la situation de très près », a déclaré un porte-parole du département d’État à Europa Press, réitérant que le gouvernement américain prenait « très au sérieux » son engagement à protéger ses ressortissants impliqués. Le département, dirigé par Marco Rubio, a également rappelé la priorité de la mise en œuvre du « plan du président Trump pour mettre fin à la guerre », qu’il qualifie d’« occasion historique de parvenir à une paix durable ».

Interception et détention des militants

La flottille, composée de plus de 40 navires et d’environ 500 activistes, a été interceptée par la marine israélienne dans les eaux internationales au large de Gaza. Au total, 473 membres de la Flottille mondiale Sumud ont été détenus par les autorités israéliennes, dont 25 citoyens tunisiens, a précisé Sami Ben Ghazi, avocat et membre du comité juridique de soutien à la Flottille de la Liberté. Les détenus ont été transférés au port israélien d’Ashdod, où ils sont actuellement en cours de traitement avant un éventuel rapatriement vers leurs pays d’origine.

Cette interception a provoqué une vague de protestations internationales, avec des manifestations dans plusieurs pays, dont la France, l’Italie, la Belgique, l’Espagne, le Brésil, la Turquie et la Malaisie, dénonçant une violation du droit international et un acte d’intimidation envers les militants humanitaires.

Amnesty International a également dénoncé l’opération, la qualifiant de « provocation délibérée et inutile », estimant qu’elle illustre la détermination d’Israël à continuer de priver les Palestiniens de Gaza d’une aide humanitaire essentielle.

La situation reste donc tendue, avec des implications diplomatiques et humanitaires importantes, tandis que les États-Unis réaffirment leur engagement à suivre de très près l’évolution des événements et à protéger leurs citoyens impliqués.

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Maroc : La jeunesse en colère, trois morts et plus de 350 blessés

Les manifestations menées par les jeunes à travers le Maroc ont déjà fait trois morts et plus de 350 blessés, selon les médias officiels, illustrant l’intensité croissante d’un mouvement né de la frustration face aux choix gouvernementaux.

Le Premier ministre Aziz Ajanuch a confirmé ces décès jeudi. La police a précisé que deux des victimes ont été tuées lorsque les forces de l’ordre ont utilisé la force pour contenir des manifestants tentant de s’emparer d’armes dans un bâtiment policier près d’Agadir. Les circonstances entourant la mort de la troisième personne n’ont pas été détaillées par les autorités.

Des manifestations contre des priorités jugées injustes

Ces incidents surviennent dans un contexte de contestation générale contre la décision du gouvernement de prioriser la construction de stades pour la Coupe du Monde de la FIFA 2030 plutôt que d’améliorer les services publics et de répondre à la crise économique persistante.

Les slogans des manifestants reflètent clairement leur mécontentement : « Nous ne voulons pas de la Coupe du monde, la santé est la priorité » et « Les stades sont là, mais où sont les hôpitaux ? » sont scandés dans les rues, traduisant la colère d’une génération consciente des inégalités et de la fragilité des infrastructures de santé.

Les manifestants scandent :
« Nous ne voulons pas de la Coupe du monde, la santé est la priorité »
« Les stades sont là, mais où sont les hôpitaux ? »

Organisées via des plateformes numériques comme Discord, TikTok et Instagram, ces mobilisations ont rassemblé des jeunes dans plusieurs villes, dont Casablanca, Rabat, Salé et Agadir, où des affrontements avec les forces de l’ordre ont été rapportés.

Le collectif de jeunes à l’origine de ces manifestations, Génération, appelle à une réorientation des priorités nationales et à des réformes structurelles dans les secteurs de la santé et de l’éducation. La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation, alors que le gouvernement marocain tente de contenir la colère populaire tout en maintenant ses projets sportifs.

La série de décès et de blessures marque un tournant dans cette mobilisation, qui semble désormais prête à intensifier ses actions pour obtenir des réponses concrètes à ses revendications.

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Manchester : Attaque meurtrière devant une synagogue

Manchester, 2 octobre 2025 – Deux personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lors d’une attaque survenue ce matin devant la synagogue Heaton Park Hebrew Congregation, dans le quartier de Crumpsall, au nord de Manchester.

L’assaillant, identifié par la police comme Jihad al-Shamie, un Britannique de 35 ans d’origine syrienne, a percuté des piétons avec sa voiture avant de poignarder plusieurs personnes.

L’incident a eu lieu vers 9h30, pendant Yom Kippour, le jour le plus sacré du calendrier juif.

La police est intervenue immédiatement et a abattu l’assaillant à 9h38.

Quatre personnes ont été transportées à l’hôpital, dont deux sont décédées des suites de leurs blessures.

Les deux autres victimes sont dans un état grave mais stable.

Trois autres individus ont été arrêtés en lien avec l’attaque : deux hommes dans la trentaine et une femme dans la soixantaine, soupçonnés de préparation ou d’incitation à des actes terroristes.

La police britannique a qualifié l’incident de terroriste et mène une enquête pour déterminer d’éventuelles complicités.

Aucune revendication n’a été signalée à ce stade.

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a condamné l’attaque comme un acte “vile” ciblant les Juifs et le Royaume-Uni.

Il a annoncé le renforcement de la sécurité autour des synagogues et lieux communautaires à travers le pays.

Le roi Charles III a exprimé sa “tristesse et consternation” face à l’attaque.

La police a rappelé que les incidents de ce type restent rares au Royaume-Uni.

Lire aussi: Fusillade près d’un musée juif à Washington : Deux diplomates israéliens tués

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