Tunis, 28 octobre 2025 — La ministre des Finances, Méchkat Salama El Khaldi, a rappelé ce mardi que le taux de croissance a été de 3,2 % au cours du deuxième trimestre de l’année 2025.
Intervenant lors d’une séance conjointe des commissions des finances et du budget à l’Assemblée des représentants du peuple et au Conseil national des régions et des districts, la ministre a également indiqué que le taux de chômage a reculé à 15,3 %, contre 15,7 % au premier trimestre.
Cette réunion était consacrée au suivi de l’exécution du budget de l’État pour l’exercice 2025, jusqu’à la fin du mois d’août.
Tunis, 28 octobre 2025 — Le poulet reste le roi des tables tunisiennes. Ibrahim Nafzaoui, président de la chambre nationale des commerçants de volailles, l’a rappelé ce mardi dans l’émission Le Rue tunisienne sur ExpressFM: « près de 90 % des Tunisiens consomment de la volaille, chaque jour ou presque ». Un chiffre qui en dit long sur la place centrale de ce produit dans le quotidien du pays.
15 000 tonnes par mois pour nourrir la demande
Selon Nafzaoui, la consommation nationale de poulet oscille entre 350 et 450 tonnes par jour. Pour suivre le rythme, il faut produire environ 15 000 tonnes par mois. Ce mois-ci, la production a atteint plus de 14 000 tonnes, un niveau jugé satisfaisant, même si un léger manque de dinde a été observé. Le responsable se veut rassurant : « tout reviendra à la normale le mois prochain ».
Des prix à géométrie variable
Mais sur les étals, les prix racontent une autre histoire. Nafzaoui a reconnu une envolée du prix des viandes blanches dans les points de vente non encadrés, où le kilo peut atteindre 11,500 dinars. L’escalope de dinde, lui, peut grimpe jusqu’à 17 dinars.
En revanche, dans les circuits organisés, les prix restent dans la fourchette officielle de 8,500 dinars le kilo. L’appel du président est clair : « n’achetez pas dans les marchés anarchiques ».
Le poulet sous pression avant les fêtes
Le secteur se prépare déjà pour le Nouvel An et le mois de Ramadan, deux périodes de forte consommation. Nafzaoui promet une offre abondante et des prix maîtrisés, malgré la tension actuelle sur les coûts.
Mais sur les réseaux sociaux, le ton monte : entre hausse du carburant, marges floues et spéculations, beaucoup s’interrogent — le poulet du peuple va-t-il, lui aussi, devenir un produit de luxe ?
Tunis, octobre 2025 — À l’approche des fêtes, le poulet rôti, plat emblématique des tables tunisiennes, voit ses prix s’envoler. Ibrahim Nafzi, président de la chambre nationale des commerçants de volailles, a alerté sur Radio ExpressFM sur une hausse prochaine, évoquant une combinaison de facteurs économiques et saisonniers.
Des coûts en hausse sur toute la chaîne
Le prix du poulet est poussé à la hausse par l’augmentation du coût des aliments pour volailles, du carburant et des frais de transport. Ces charges, cumulées à la demande élevée de fin d’année, créent une pression sur les prix de détail.
Les commerçants affirment faire face à une équation difficile : préserver leurs marges sans perdre leur clientèle. « Les coûts augmentent chaque semaine, mais nous ne pouvons pas répercuter intégralement la hausse », confie un vendeur du centre de Tunis [à vérifier].
Une inquiétude croissante dans les foyers
Sur les marchés et les réseaux sociaux, les réactions se multiplient. Pour de nombreuses familles, le poulet rôti représente un symbole de convivialité accessible. « Le poulet rôti, c’est le plat du peuple. Si même ça devient inaccessible, que nous reste-t-il ? », témoigne une mère de famille.
Cette perception traduit une inquiétude plus large liée au pouvoir d’achat. Les consommateurs redoutent que d’autres produits de base suivent la même tendance à l’approche des fêtes.
Un débat relancé sur la régulation
La flambée des prix du poulet met en évidence la fragilité de la chaîne d’approvisionnement et la dépendance aux intrants importés. Plusieurs voix appellent à des mesures temporaires de soutien, voire à un encadrement des marges.
La question de la souveraineté alimentaire et du rôle de l’État dans la régulation des prix refait surface. Les autorités sont invitées à arbitrer entre protection du consommateur et viabilité du secteur avicole.
Le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages, Ahmed Beltaïeb, a affirmé mardi 28 octobre 2025 sur ExpressFM, que le secteur touristique en Tunisie connaît cette année une évolution notable, marquée par une hausse de la satisfaction des visiteurs et une stabilisation des prix.
Des indicateurs positifs de satisfaction
Invité de l’émission Le Boulevard tunisien, Ahmed Beltaïeb a indiqué que la saison touristique 2025 s’annonce bien meilleure que celle de l’an passé. Le taux moyen de satisfaction des touristes a atteint 7 sur 10, contre 6,5 sur 10 auparavant. Un résultat jugé encourageant malgré certaines lacunes encore présentes dans les services proposés.
De nouveaux marchés à conquérir
Le responsable a souligné la nécessité d’ouvrir des lignes aériennes directes vers de nouveaux marchés, notamment la Chine. Selon lui, la Tunisie dispose d’un potentiel touristique riche et diversifié. L’île de Djerba, « porte du désert », illustre cette diversité et pourrait permettre au pays de dépasser le modèle de la seule offre balnéaire.
Diversification et promotion du tourisme durable
Ahmed Beltaïeb a également évoqué la préparation de la deuxième édition du Salon mondial des oasis et du désert, prévue en décembre. Plus de 70 pays devraient y participer. Cette manifestation, a-t-il précisé, vise à promouvoir la durabilité du secteur et à encourager une activité touristique répartie sur l’ensemble de l’année.
L’expérience du visiteur avant les chiffres
En conclusion, le président de la Fédération a insisté sur l’importance de la satisfaction des visiteurs : « Les chiffres ne sont pas une fin en soi, l’essentiel est que le touriste se sente heureux et à l’aise avec les services offerts.»
En bref
Le secteur touristique tunisien enregistre une amélioration notable en 2025.
Le taux de satisfaction des touristes atteint 7 sur 10.
De nouveaux marchés, notamment la Chine, sont ciblés pour diversifier les arrivées.
La Tunisie met en avant Djerba et le sud comme pôles de tourisme alternatif.
Le Salon mondial des oasis et du désert réunira plus de 70 pays début décembre.
L’objectif affiché : privilégier la qualité de l’expérience touristique.
La nuit de samedi à dimanche a arraché la Turquie à un sommeil fragile. À Malatya, dans l’Est, la terre a recommencé à gronder, cette fois dans un rugissement de magnitude 6,2. Ce n’est pas qu’une statistique ; c’est le bruit terrifiant des plafonds qui cèdent, le craquement sinistre des murs, et l’onde de choc qui jette des familles hors de chez elles. Une fois de plus, la Turquie a ressenti la morsure cruelle de sa propre vulnérabilité.
Dans l’obscurité, les scènes poignantes se sont multipliées. Des pères, des mères, des voisins, le cœur battant à tout rompre, n’ont pas attendu les secours officiels. Les images relayées sur les réseaux sociaux sont déchirantes : des gens, le visage poudré de poussière, creusant à mains nues dans les décombres, mus par une adrénaline désespérée. Autour, une foule silencieuse se tenait massée dans les rues, le regard suppliant accroché à chaque pierre déplacée, espérant un signe de vie.
De l’Ouest à l’Est, de vibrant Istanbul à Ankara, une même onde de choc, celle-là d’humanité, a traversé le pays. L’AFAD a immédiatement déployé ses équipes, mais l’élan de solidarité a été encore plus rapide. Ce sont les bénévoles, les associations de quartier, les citoyens ordinaires qui se sont levés en masse pour prêter main-forte, portant l’esprit indomptable de la nation.
Ce nouveau coup de semonce arrive un an et demi après le désastre indicible de février 2023, qui avait laissé une cicatrice béante de plus de 50 000 âmes perdues. Depuis, les promesses politiques d’une reconstruction rigoureuse, d’une vigilance accrue sur les normes antisismiques, ont été martelées. Mais sur le terrain, le désenchantement est palpable. La colère gronde sourdement chez ceux qui voient la reconstruction traîner, chez ceux qui craignent que l’argent et les amitiés passent avant la sécurité des fondations.
Malgré la douleur réveillée, la résilience turque est une force qui impressionne et inspire. Face à l’adversité, le réflexe communautaire est immédiat. Des collectes de dons s’organisent spontanément sur les places publiques, les mosquées s’ouvrent, non pas seulement pour la prière, mais pour offrir un toit, un bol de soupe et une chaleur humaine aux sinistrés. Le Président Erdoğan a reconnu cet « esprit d’unité », promettant que l’État ne laisserait personne au bord du chemin.
Au-delà des destructions matérielles, ce séisme est un rappel brutal : la Turquie vit avec le deuil de 2023 à fleur de peau. Il ne s’agit pas juste de reconstruire des murs, mais de panser des âmes. Ce tremblement de terre rappelle au pays — et au monde — que les cicatrices sont toujours ouvertes et que, sur cette terre posée sur l’une des failles les plus actives de la planète, la sécurité sismique est un combat de chaque instant, un vœu pour chaque lever de soleil.
Au Maroc, la semaine qui s’achève est marquée par une série de signaux forts, conjuguant dynamisme et enjeux : un affermissement économique, des orientations diplomatiques sensibles, des mutations sociales et un regain culturel. Voici les cinq grandes tendances à retenir.
Un bond industriel et logistique confirmé
Le Maroc enregistre cette semaine un nouvel investissement industriel d’envergure : la mise en service de deux lignes de production à l’usine de Coca‑Cola à Nouaceur, près de Casablanca, pour un montant de plus de 300 millions de dirhams, témoignant de la confiance des groupes internationaux dans le pays.
Parallèlement, le développement du port de Nador West Med et l’accélération des zones industrielles logistiques dans l’Oriental confirment le Maroc dans sa trajectoire vers un rôle de hub régional.
Ces mouvements renforcent la diversification de l’économie marocaine et le recentrage vers l’export, la logistique, et l’industrie, au-delà des traditionnels secteurs du tourisme et de l’agriculture.
Diplomatie et enjeux géopolitiques : cap sur le Sahara et les États-Unis
Sur le plan diplomatique, le Maroc voit un regain d’attention de la part des États-Unis sur le dossier du Sahara occidental, avec le conseiller spécial américain aux affaires arabes et africaines affirmant un optimisme quant à une « solution finale » sur la base du plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.
Cette ouverture marque un tournant potentiel pour Rabat, qui entend renforcer sa position sur ce dossier central de sa politique étrangère. L’impact politique interne pourrait être notable, avec à la clé une consolidation du rôle marocain dans la région et un message adressé aux partenaires européens et africains.
Société : connectivité aérienne et mobilité internationale
La connectivité internationale du Maroc se renforce : une nouvelle liaison directe inaugurée entre Delta Air Lines (Atlanta) et Marrakech met en exergue l’ouverture américaine sur le royaume et le caractère stratégique du tourisme et de l’investissement transatlantique.
Cette avancée reflète aussi un enjeu social de mobilité accrue pour les citoyens marocains et l’attractivité internationale de certaines villes du pays.
Culture & patrimoine : textile, mode et rayonnement international
Le Maroc se positionne de nouveau sur la scène de la mode et du textile à l’international, comme en témoigne la préparation du salon « Maroc in Mode 2025 », qui accueille notamment une délégation américaine et renforce le rôle du royaume dans les chaînes mondiales de valeur du textile.
Ce mouvement culturel-économique porte un double signal : celui d’un capital culturel marocain capable d’exporter, et celui d’une industrie qui se modernise, se valorise et se rapproche des standards mondiaux.
Gouvernance publique et défi de l’efficacité budgétaire
Enfin, le débat autour de la gestion publique refait surface : selon des experts, tels que l’économiste El Mehdi Fakir, le véritable défi du budget 2026 ne réside pas tant dans l’augmentation des moyens que dans « dépenser mieux ».
Ce questionnement reflète une prise de conscience accrue de la nécessité d’efficacité dans la dépense publique et de rendement des politiques publiques au service du citoyen, plus que de la seule croissance.
L’actualité algérienne de la semaine oscille entre ouverture économique, tensions médiatiques et effervescence culturelle. L’État renforce sa présence économique en Afrique tout en cherchant à contrôler son récit interne. La société civile, quant à elle, continue de s’exprimer par la culture et les réseaux, signes d’une Algérie en recomposition lente mais constante.
Médias et liberté de la presse : entre soutien étatique et crispation croissante
Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a réaffirmé la volonté du gouvernement de soutenir les médias nationaux tout en renforçant le cadre légal de la profession. Les mesures annoncées visent à moderniser les rédactions publiques et à encourager la production locale.
Cependant, cette communication officielle intervient dans un contexte de tension médiatique, signalé par Reporters sans frontières (RSF), qui alerte sur une dégradation des libertés journalistiques et plusieurs cas de poursuites.
Cette dualité — soutien structurel d’un côté, contraintes judiciaires de l’autre — nourrit un débat récurrent sur la place de la presse indépendante en Algérie.
L’économie algérienne s’ouvre davantage vers l’Afrique
Sur le plan économique, Alger poursuit une stratégie d’ouverture vers le commerce interafricain. Le ministère du Commerce a intensifié ses démarches pour faciliter les exportations agricoles et renforcer la présence algérienne sur les marchés subsahariens.
Ces mesures s’inscrivent dans le prolongement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et traduisent une volonté de diversification économique au-delà des hydrocarbures.
Selon plusieurs observateurs, cette dynamique pourrait faire de l’Algérie un acteur logistique et énergétique central du continent.
Marché des devises : stabilité relative après des semaines d’instabilité
Le marché parallèle des devises à Alger, Oran et Tizi-Ouzou a connu une accalmie. Le taux de l’euro reste proche de 26 100 dinars pour 100 euros, après une période de hausse marquée début octobre.
Cette stabilisation traduit une demande modérée en devises, liée à la baisse saisonnière des voyages et à l’augmentation des contrôles officiels.
Les économistes estiment toutefois que la dualité entre taux officiel et parallèle demeure un frein à la transparence du système financier.
Société et culture : une mémoire en mouvement
Sur le front culturel, la production algérienne se distingue cette semaine par la préparation d’un film historique sur l’Émir Abdelkader, figure fondatrice de la résistance nationale.
Parallèlement, le décès d’une icône de la chanson targuie a suscité une vive émotion dans le Sud du pays, révélant la richesse et la diversité du patrimoine musical algérien.
Festivals, expositions et projets de restauration patrimoniale témoignent d’une vitalité culturelle en progression, soutenue par les institutions publiques et les créateurs indépendants.
Tendances sociétales : entre continuité et aspiration au changement
Dans l’espace social, les débats en ligne ont porté sur le pouvoir d’achat, la situation de la jeunesse diplômée et la question migratoire.
Sur X (Twitter) et Facebook, les hashtags #JeunesseAlgérienne et #EmploiDominant ont généré des milliers d’interactions.
Cette expression numérique traduit une prise de parole citoyenne plus affirmée, marquée par un besoin d’écoute et de perspectives nouvelles.
Dans la course à la mairie de New York, l’assemblée générale semble basculer. Zohran Mamdani, jeune député d’État autodécrit « socialiste démocrate », occupe désormais la tête des sondages à environ 45 % des intentions de vote pour le scrutin général du 4 novembre 2025.
Ses principaux adversaires sont Andrew Cuomo, ancien gouverneur devenu candidat indépendant, estimé à près de 30 %, et Curtis Sliwa, candidat républicain à environ 15-20 %.
La campagne de Mamdani capitalise sur la crise du coût de la vie à New York : logements hors de prix, transports publics saturés, garde d’enfants coûteuse. Il propose des mesures audacieuses telles que le gel des loyers, les bus gratuits et la garde d’enfants universelle, financées par une taxation accrue des plus riches et des grandes entreprises.
Cette orientation met en lumière un virage vers une gauche progressiste forte, qui surprend une classe politique démocrate traditionnelle comme un signal de renouvellement.
Pour sa part, l’opposition reproche à Mamdani son inexpérience à la tête d’une mégapole, ses prises de position « socialistes » et certaines affaires personnelles remontant à ses anciens tweets ou à son statut de locataire d’un logement à loyer stabilisé.
Au-delà de la course à la mairie, l’élection est scrutée comme un baromètre national avant les midterms de 2026. Le soutien tardif de Hakeem Jeffries, chef des démocrates à la Chambre des représentants, envers Mamdani, illustre la tension entre l’aile progressiste et l’appareil traditionnel du parti.
Un autre élément clé : le vote anticipé. À New York, le vote en avance – qui a commencé le 25 octobre – enregistre une participation beaucoup plus forte que lors d’élections précédentes.
Ainsi, l’élection de New York ne se limite pas à des enjeux municipaux : elle cristallise les questions de leadership, d’identité politique et de participation citoyenne dans une Amérique en mutation. Le 4 novembre pourrait symboliser une nouvelle ère pour la plus grosse ville américaine.
Le président argentin Javier Milei a remporté une victoire politique majeure à l’occasion des élections de mi-mandat, confirmant sa position dominante sur l’échiquier national et renforçant la légitimité de son programme économique radical. Moins d’un an après son arrivée à la Casa Rosada, le chef de l’État libertarien, souvent qualifié de « disrupteur » de la politique argentine, a vu son mouvement La Libertad Avanza (LLA) s’imposer dans plusieurs provinces clés et au Sénat, où il gagne en influence.
Ce scrutin, observé de près par les marchés internationaux et les partenaires régionaux, marque une étape cruciale dans la tentative de Milei de transformer en profondeur l’économie argentine. Son agenda — privatisations massives, réduction du rôle de l’État, dérégulation du travail et libéralisation du commerce — continue de diviser une société déjà fragilisée par des années d’inflation chronique et de dévaluation monétaire.
Alors que l’inflation annuelle dépasse encore 130 %, les premières mesures du président ont suscité des tensions, notamment dans la fonction publique et les milieux syndicaux. Mais les résultats des urnes montrent que le pari populiste et anti-système de Milei conserve une forte traction dans une large partie de l’électorat, lassée des alternances péronistes et conservatrices sans effet tangible sur leur quotidien.
Une victoire interprétée comme un plébiscite
Pour ses partisans, cette victoire constitue un mandat clair pour poursuivre les réformes économiques sans compromis. Les dirigeants du LLA y voient la preuve que les Argentins « veulent tourner la page du déclin » et accepter les sacrifices nécessaires à un redressement durable. Plusieurs médias locaux, comme La Nación et Clarín, soulignent que le président bénéficie encore d’un capital politique inhabituellement élevé à ce stade de son mandat.
À l’inverse, les syndicats et la gauche dénoncent une « dérive autoritaire » et une politique « socialement brutale ». Des manifestations ont eu lieu à Buenos Aires et Córdoba dans les heures suivant l’annonce des résultats, les opposants accusant Milei de vouloir « marchandiser » les services publics essentiels, notamment la santé et l’éducation.
Un signal fort pour l’Amérique latine
La réémergence d’une droite ultralibérale en Argentine résonne au-delà de ses frontières. Dans la région, le phénomène Milei est perçu comme le symptôme d’un réalignement politique. Son discours antisystème, mêlant conservatisme culturel et dérégulation économique, trouve un écho auprès de mouvements émergents au Brésil, au Chili et au Paraguay.
Les États-Unis et les institutions financières internationales, dont le Fonds Monétaire International (FMI), suivent de près l’évolution de la situation. Le gouvernement argentin, toujours en négociation avec le FMI pour restructurer une dette de plus de 40 milliards USD, espère que cette victoire renforcera sa capacité à imposer un plan d’austérité « crédible ».
Vers une recomposition du paysage politique
Sur le plan interne, cette consolidation du pouvoir de Milei ouvre une nouvelle phase de confrontation entre exécutif et institutions. Ses détracteurs au Congrès redoutent une concentration excessive du pouvoir, tandis que ses soutiens y voient la condition nécessaire pour « rompre avec l’immobilisme ».
Pour beaucoup d’observateurs, le résultat des mi-mandats ne clôt pas le débat : il ne fait que l’amplifier. L’Argentine, laboratoire de populismes successifs, teste une fois encore la capacité d’un dirigeant atypique à transformer une crise structurelle en opportunité politique. Reste à savoir combien de temps le souffle de cette révolution économique tiendra face aux réalités sociales d’un pays en quête d’équilibre.
En Tunisie, les signes de redressement économique se multiplient tandis que le champ culturel et sociétal affiche des fractures et des dynamiques de changement (édition en crise, retours d’expatriation, diplomatie renouvelée). Le politique-stratégique reste à surveiller, notamment avec l’ouverture diplomatique vers l’Iran.
Redressement confirmé de l’économie tunisienne
Synthèse : L’économie tunisienne enregistre une croissance de 2,4 % au 1er semestre 2025. La baisse de l’inflation en septembre et un accroissement des réserves en devises sont également observés.
Dynamique : en hausse Hashtags/Keywords : #Tunisie #Économie #Croissance
Crise dans le secteur du livre tunisien
Synthèse : Le secteur de l’édition tunisienne fait état d’une crise profonde, l’Union des éditeurs tunisiens annonçant la suspension de sa participation à un salon national en signe de protestation.
Dynamique : en hausse (alerte) Hashtags/Keywords : #Tunisie #Culture #Édition
Diplomatie tunisienne : rapprochement avec l’Iran sous observation
Synthèse : La suppression des visas pour les Iraniens et l’ouverture d’une ligne aérienne entre la Tunisie et l’Iran soulèvent des questions stratégiques, notamment vis-à-vis de partenaires occidentaux.
Société tunisienne : retour de l’expatriée et choc culturel
Synthèse : Des Tunisiennes rentrées au pays après des années à l’étranger témoignent d’un sentiment de « jugement social » et d’aliénation, illustrant les tensions entre attentes familiales/traditionnelles et réalités globalisées.
Dynamique : en hausse Hashtags/Keywords : #Tunisie #Société #Expatriation
Vie culturelle active à Tunis : salons, congrès et événements 2025
Synthèse : Le calendrier des salons, foires et congrès en Tunisie pour 2025 est publié, révélant une dynamique forte de l’événementiel culturel et de networking dans le pays.
Dynamique : en hausse Hashtags/Keywords : #Tunisie #Culture #Événementiel
La veille de ces dernières 48 h montre un virage fort vers l’économie et l’investissement (train luxe Arabie Saoudite, réforme Argentine), un usage accru des réseaux sociaux comme baromètre de l’actualité (#Milei, #Turk), et des tensions diplomatiques géopolitiques toujours vives (Chine-USA, Libye-Turquie, Turquie-Israël). Dans la région Afrique du Nord/Monde arabe, les thématiques de liberté de la presse et de redéfinition géopolitique maritime gagnent en visibilité.
Dévoilement du train ultra-luxe « Dream of the Desert » en Arabie Saoudite
Synthèse : Le projet, déjà cité mondialement, mobilise aussi l’attention dans le monde arabe comme signe d’une transformation économique régionale.
Dynamique : en hausse Hashtags/Keywords : #ArabieSaoudite #TrainLuxe #Vision2030 | tourisme, luxe MENA, diversification Vu sur : Arab News
Détention du journaliste soudanais Muammar Ibrahim à El-Fasher (Soudan)
Synthèse : Le journaliste a été arrêté lors d’un reportage sur la situation à El-Fasher, ravivant le débat sur la liberté de la presse au Soudan.
Dynamique : en hausse Hashtags/Keywords : #Soudan #LibertéDePresse #ElFasher | conflit, droits humains, journalisme Vu sur : Al Jazeera
Coopération et tensions maritimes entre la Libye et la Turquie : zone économique exclusive et ressources
Synthèse : Un nouvel accord libyen-turc, suivi d’une réaction d’Égypte, marque une phase de redéfinition des frontières maritimes en Méditerranée.
Dynamique : émergent Hashtags/Keywords : #Libye #Turquie #ZEELibye | énergie, géopolitique méditerranéenne, EEZ Vu sur : Wikipedia
Sujets liés à l’actualité politique régionale sous-médiatisés mais en mouvement : exemple Turquie/Israël
Synthèse : La Turquie est dans la ligne de mire diplomatique alors que l’annonce de non-acceptation de forces turques dans une future mission à Gaza relance les tensions.
Dynamique : en hausse Hashtags/Keywords : #Turquie #Israël #Gaza | Moyen-Orient, diplomatie, sécurité Vu sur : Reuters Middle East
Tendance tourisme & culture au Maghreb/MENA : croissance de l’industrie musicale
Synthèse : Une étude révèle que la région MENA connait une croissance forte de son industrie musicale (+22,8 % en 2024) ; même si l’étude date de quelques mois, le sujet reste cité dans les débats culturels régionaux.
Dynamique : en hausse (mais légèrement moins immédiate) Hashtags/Keywords : #MENA #Musique #IndustrieCulturelle | culture, économie créative, jeunesse Vu sur : IFPI / BeatPortal
Victoire de Javier Milei aux élections de mi-mandat en Argentine
Synthèse : Le président argentin Milei et son parti La Libertad Avanza affichent une large victoire, renforçant son agenda économique radical.
Contexte : Une surprise politique qui relance le débat sur les réformes économiques en cours. Dynamique : en pic Hashtags/Keywords : #Argentina #Milei #midterms | économie, libertarianisme, réforme Vu sur : The New Arab, Al Jazeera, X/Twitter trends
Inauguration du train ultra-luxe « Dream of the Desert » en Arabie Saoudite
Synthèse : Le Royaume dévoile le design de ce train de haut standing dans le cadre du forum FII9 à Riyad, symbole d’un repositionnement vers le tourisme luxe.
Contexte : Projet dans la stratégie « Vision 2030 ». Dynamique : en hausse Hashtags/Keywords : #SaudiArabia #LuxuryTourism #DreamOfTheDesert | transport, investissement, tourisme Vu sur : Arab News, LuxuryTrainClub
Tensions diplomatiques Chine-États-Unis sur terres rares et tarifs
Synthèse : Des discussions entre Washington et Pékin évoquent une pause tarifaire sur certains produits stratégiques, reflétant l’enjeu croissant des matières premières critiques.
Contexte : Rivalité technologique et économique sino-américaine. Dynamique : en hausse Hashtags/Keywords : #China #USA #RareEarths | géoéconomie, technologie, chaîne-d’approvisionnement Vu sur : Reuters world news
Regain d’attention sur la guerre russo-ukrainienne et les préparatifs européens
Synthèse : Les experts affirment que l’Europe manque de coordination face à ce qu’ils perçoivent comme une phase de préparation de la Russie à un nouveau conflit ouvert.
Contexte : Guerre en Ukraine toujours au cœur de l’actualité internationale. Dynamique : en hausse Hashtags/Keywords : #UkraineWar #Russia #EuropeSecurity | défense, OTAN, géopolitique Vu sur : Al Jazeera, Reuters
Croissance visible des plateformes sociales/trends via X (Twitter)
Synthèse : Les hashtags #Milei et #Turk figurent parmi les plus tweetés aux États-Unis (3,6 M et 3,4 M tweets respectivement) ce jour, montrant l’influence croissante des réseaux en temps réel.
Contexte : Les réseaux sociaux jouent un rôle amplificateur des actualités. Dynamique : en pic Hashtags/Keywords : #X #TwitterTrends #SocialMedia | viralité, data sociale, tendances Vu sur : Trends24/X
Le temps sera partiellement nuageux sur la plupart des régions du pays, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM). Par endroits, les nuages deviendront plus denses, notamment sur les zones côtières et le Sud.
Vent fort et tourbillons de sable au Sud
Le vent soufflera du secteur Nord sur le Nord et le Centre, et du secteur Est sur le Sud. Il sera fort à proximité des côtes et dans les régions méridionales, où des tourbillons de sable pourront se former localement. Ces phénomènes réduiront la visibilité horizontale, prévient l’INM. Sur le reste du pays, le vent restera d’intensité modérée.
Mer agitée et baisse des températures
La mer sera très agitée à localement houleuse, rendant la navigation difficile. Les températures maximales oscilleront entre 17 et 22 degrés sur le Nord et les zones montagneuses, et entre 23 et 29 degrés sur les autres régions. L’extrême Sud enregistrera des valeurs plus élevées, pouvant atteindre 34 degrés.
Conditions à surveiller
Les prévisions appellent à la prudence, notamment pour les usagers de la route dans les zones affectées par la poussière et pour les activités maritimes exposées au vent fort. L’évolution du ciel partiellement nuageux pourrait se poursuivre au cours des prochaines 24 heures, selon les tendances observées.
Le temps restera globalement peu nuageux ce dimanche sur la plupart des régions, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM). En fin de journée, des nuages plus denses apparaîtront sur le Nord-ouest et le Centre-ouest, annonçant quelques pluies éparses dans la nuit sur l’extrême Nord-ouest.
Vent changeant et mer agitée
Le vent soufflera d’abord du secteur Sud-ouest avant de tourner au Nord sur les régions septentrionales et centrales. Il sera relativement fort à localement fort près des côtes et sur les hauteurs, et modéré à relativement fort ailleurs. Ces conditions entraîneront une mer agitée dans le Golfe de Gabès, et peu agitée à agitée sur le reste du littoral, devenant très agitée en fin de journée au Nord.
Températures en légère hausse
Les températures afficheront une légère hausse. Les maximales atteindront entre 32 et 37 degrés dans la majorité des régions et avoisineront 29 degrés sur les hauteurs.
En un moment sans précédent, la Société ENNAKL Automobiles a annoncé, lors d’une soirée événement du vendredi 24 octobre 2025, le lancement de trois nouveaux modèles innovants de la marque allemande premium Audi sur le marché tunisien.
L’annonce a été faite lors d’une cérémonie officielle d’envergure organisée dans la banlieue nord de la capitale, en présence d’un large public, médias, dirigeants et amateurs de la marque aux quatre anneaux.
Trois icônes Audi pour l’avenir de la conduite
La liste des nouveaux modèles dévoilés comprend trois véhicules représentant une avancée majeure dans le domaine de la mobilité électrique et haut de gamme :
Audi Q6 Sportback e-tron : une incarnation de l’avenir électrique dans la catégorie des SUV coupés, alliant performance sportive et technologie de pointe.
Audi A6 Sportback e-tron : une berline sportive électrique qui redéfinit le concept de luxe et d’efficacité.
Audi A5 Berline : un modèle qui reflète l’élégance et le design contemporain caractéristiques d’Audi.
60 ans de leadership et de partenariat
Dans son allocution prononcée en marge de la cérémonie, Anouar Ben Ammar, Directeur Général de la Société ENNAKL Automobiles, a souligné la profondeur des liens historiques entre la société et la marque Audi. Il a rappelé que l’entreprise a été fondée en 1965, parallèlement au lancement des marques Volkswagen et Audi en Tunisie.
Anouar Ben Ammar, CEO d’ENNAKL, a déclaré :
« Quand nous disons qu’Audi a soixante ans de présence en Tunisie, cela signifie qu’une génération avant nous l’a conduite, et la nôtre aussi. Aujourd’hui, à travers ces nouveaux modèles, notre rôle est d’ouvrir la voie aux générations futures pour qu’elles vivent à leur tour l’expérience de conduite Audi, afin que la marque reste au sommet de la modernité et de la technologie. »
Une réalisation sans précédent
Anouar Ben Ammar a exprimé sa grande fierté pour cette réalisation inédite, marquant pour la première fois dans l’histoire de la Société — et en Tunisie — le lancement simultané de trois nouveaux modèles lors d’une même soirée.
Il a également rappelé qu’il s’agissait du cinquième événement organisé cette année par la société pour la présentation de nouveaux véhicules, un fait qui illustre la richesse et la diversité des marques représentées par ENNAKL, reconnue pour sa signature unique alliant design innovant, technologie de pointe et performance.
Le lancement de cette nouvelle gamme Audi ne constitue pas seulement un ajout au marché tunisien, mais confirme l’engagement de la Société à offrir les dernières avancées de l’industrie automobile mondiale, tout en permettant au consommateur tunisien de vivre dès aujourd’hui l’expérience de la conduite du futur.