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Kaïs Saïed : bientôt des mesures à l’aune des attentes du peuple

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi 27 octobre, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri.

Le chef de l’Etat a mis l’accent, lors de cette audience, sur la nécessité de réaliser un surcroît de cohérence au niveau de l’action gouvernementale et de plusieurs services publics de l’Etat. Il a rappelé que les services publics sont là pour servir le citoyen, indique un communiqué.

Tout en soulignant que le pays vit aujourd’hui une étape décisive de son histoire, le président Saïed a promis de décréter des mesures qui seront à l’aune des attentes du peuple tunisien.

 

La consécration du rôle social de l’État est un choix irréversible, réaffirmant l’engagement à ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir aux « victimes » d’un système qui s’est évertué par le passé à appauvrir le pays et à semer la discorde et la division entre les différentes franges du peuple tunisien. 

 

Dans ce contexte, il a souligné que la consécration du rôle social de l’État est un choix irréversible, réaffirmant l’engagement à ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir aux « victimes » d’un système qui s’est évertué par le passé à appauvrir le pays et à semer la discorde et la division entre les différentes franges du peuple tunisien.

Le président Saïed a en outre réaffirmé l’engagement à récupérer les fonds spoliés du peuple tunisien. Mettant en garde par là même ceux qui ont choisi volontiers d’être à la solde des milieux colonialistes qu’ils seront tenus pour responsables.

L’Etat ne doit pas être gouverné à travers le cyberespace

Le chef de l’Etat a par ailleurs souligné que l’État ne peut être gouverné à travers le cyberespace. Rappelant ainsi que le peuple tunisien, viscéralement attaché à sa souveraineté, n’a de cesse de faire preuve de conscience élevée et de solidarité face aux campagnes prépayées de désinformation et de discrédit visant le pays.

 

Situation dans les régions

Sur un autre plan, le président Saïed a affirmé qu’il suit de près la situation dans les différentes régions du pays, affirmant que plusieurs études effectuées à l’initiative des citoyens de ces régions, dont celles réalisés sur la situation environnementale de Gabès, constituent une source de fierté pour le pays.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour faire part de sa pleine et entière solidarité avec les revendications et les aspirations exprimées par les habitants de Gabès, leur rendant hommage pour leur dévouement, leur esprit d’initiative ainsi que leur engagement à mettre en échec les tentatives visant à semer la discorde.

La Tunisie restera à jamais unie, a assuré le chef de l’Etat, promettant chaque citoyen où qu’il se trouve d’œuvrer sans relâche à garantir ses droits légitimes à la liberté, à un emploi décent, à la dignité nationale et à un environnement sain et propre. 

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Marokko – Modernisierung des Stadtbusverkehrs schreitet voran: Erste 1.000 Fahrzeuge auf dem Weg in 29 Städte

NahverkehrEin landesweites Investitionsprogramm soll den öffentlichen Nahverkehr in marokkanischen Ballungsräumen effizienter, verlässlicher und umweltfreundlicher gestalten. Erste Lieferungen markieren den Beginn einer umfassenden Verkehrsoffensive. Casablanca – Rund 1.000 neue Busse werden Ende Oktober und Anfang November 2025 an 29 marokkanische Städte ausgeliefert. Dies markiert den Auftakt des nationalen Programms zur Modernisierung des öffentlichen Stadtbusverkehrs für den […]

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Séparer l’économie de l’architecture revient à la mort

Dans la vie d’un pays — et plus encore d’une cité —, il y a ce qu’on voit et ce qu’on sent. Les murs, les places, les toits : ce sont les signes visibles. Mais l’atmosphère, la densité, la manière dont la pierre respire — voilà ce qu’on ne mesure pas, et pourtant ce qui dit tout.

 

L’architecture est le mercure du thermomètre : elle indique la température morale, la tension sociale, la santé d’une économie. Une jauge de tout — et parfois du rien.

À voir notre production architecturale, on comprend que ce n’est pas l’économie qui fait l’architecture, c’est l’architecture qui révèle l’économie. Quand le bâti trahit la pensée, c’est que le pays dépense sans édifier, investit sans incarner.

Le PIB, les graphiques, les indicateurs — tout cela est du langage pour les aveugles. Quand, sur la peau, apparaissent des boutons, ce ne sont pas les analyses qui font le diagnostic : c’est le corps lui-même qui parle. Et le corps d’une nation, c’est sa ville.

L’architecture n’est pas les architectes

Ne confondons pas : l’architecture n’est pas les architectes. Loin de là. Les architectes, eux, sont pris — parfois piégés — dans les logiques économiques. Ils doivent vivre, nourrir leurs familles, payer leurs charges. Et cela ne fait pas d’eux des coupables.

Ne soyons ni idéalistes, ni hypocrites. Mais surtout, ne plaçons pas notre confort — celui des critiques, des décideurs, des commentateurs — au-dessus de celui des créateurs réels de ce pays. Ce sont eux qui, malgré la régression économique, tentent encore d’élever des formes, de préserver un peu de dignité dans la matière.

L’architecture souffre avec eux — parce que l’économie ne bâtit plus, elle administre.

Quand l’économie se fige, la ville se tait

L’économie, la culture, le social et la politique ne sont pas dans une relation linéaire ni binaire. Ils forment un système vivant, un mouvement d’interdépendance où chaque domaine respire par les autres.

De leur mise en synergie naît un résultat dynamique — une trace : l’architecture. Elle n’est pas seulement un produit final, mais le témoin d’une énergie collective, d’un équilibre fragile entre forces matérielles et spirituelles.

Intégrer, c’est cela : prendre le résultat (output), le replacer en situation (input), et relancer un nouveau cycle. C’est ce qui fait tourner la machine du développement, non comme un engrenage mécanique, mais comme une respiration : penser, faire, habiter, recommencer.

Quand cette boucle se rompt, le pays entre en rétention : les bâtiments s’élèvent sans pensée, les chiffres circulent sans sens, et la ville devient un corps sans souffle.

La mort à éviter

La mort, ici, n’est pas celle des hommes — c’est celle du lien. Quand l’économie oublie la culture, quand le social se détache du politique, quand l’architecture devient simple décor, le pays cesse de respirer.

Ce n’est pas un effondrement soudain, c’est une lente asphyxie : les murs tiennent encore debout, mais l’esprit s’est retiré. On continue de bâtir, mais sans bâtir le sens.

La mort à éviter, c’est celle-là — celle où l’on confond le produit et le geste, l’apparence et la trace, la dépense et la création.

Une société ne meurt pas d’un manque de richesse, mais d’un excès de séparation. Quand elle isole ses forces au lieu de les relier, elle transforme son développement en maladie chronique.

Réunir l’économie, la culture, le social et la politique dans un même souffle, c’est redonner à l’architecture sa fonction d’âme collective. Car bâtir, c’est encore le plus sûr moyen de se souvenir qu’on vit.

 

Je ne défends pas l’économie.

Je ne défends pas l’architecture.

Je défends mon pays.

 

———————————

— Ilyes Bellagha
Architecte ITAAUT – Chercheur indépendant
Temple du Sens – Éditions des Architectes Citoyens.

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Tunisie–Nigéria : vers un nouveau partenariat culturel et artistique

La Tunisie et le Nigéria ont entamé des discussions en vue de renforcer leur coopération bilatérale dans le secteur culturel et artistique, a indiqué lundi le ministère des Affaires culturelles.

Une réunion préparatoire s’est tenue au siège du ministère, en présence de la chargée d’affaires à l’ambassade du Nigéria en Tunisie, Belinda Elfo Lawrence, et du directeur général du Corps d’aide technique nigérian (Nigerian Technical Aid Corps – NTAC), Yusuf Buba Yakub. Créée en 1987, la NTAC est une organisation gouvernementale nigériane qui œuvre pour la promotion de la coopération Sud-Sud.

La rencontre a notamment porté sur les perspectives de coopération dans les domaines de l’audiovisuel, de la restauration et de la valorisation du patrimoine matériel et immatériel. Selon le ministère, la partie nigériane a proposé la mise en place d’un programme de coopération technique et culturelle entre les deux pays, dont les détails seront définis ultérieurement par les services de la coopération internationale.

Le Nigéria, pays anglophone d’Afrique de l’Ouest, est connu pour sa diversité linguistique et culturelle ainsi que pour la vitalité de son industrie culturelle, notamment la musique et le cinéma.

Souvent appelé « Nollywood », le cinéma nigérian est l’une des plus grandes industries cinématographiques du monde – aux côtés de Hollywood, aux États-Unis, et de Bollywood, en Inde.

Né dans les années 1990, Nollywood produit des œuvres cinématographiques contemporaines, avec des récits enracinés dans la culture et la société nigérianes.

Avec TAP

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Marokko – Schärfere Wahlgesetze gegen Korruption und Desinformation

Parlament MarokkoEin neuer Gesetzesentwurf verschärft die Regeln für die Parlamentswahlen 2026 und sieht harte Strafen für verurteilte Amtsträger sowie die Verbreitung falscher Nachrichten vor. Rabat – Marokko bereitet sich mit einer umfassenden Wahlrechtsreform auf die anstehenden Parlamentswahlen 2026 vor. Ein kürzlich vom Ministerrat unter dem Vorsitz von König Mohammed VI. verabschiedeter Entwurf eines Organgesetzes zur Wahl […]

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Tunisie-France : une délégation d’affaires à Paris pour dynamiser la coopération bilatérale

Une délégation tunisienne de haut niveau conduite par le président de l’UTICA, Samir Majoul, effectuera une visite à Paris, en France, les 28 et 29 octobre 2025, à l’invitation du réseau des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCE). Elle participera, à cette occasion, aux Rencontres d’affaires Tunisie-France 2025, organisées le 28 octobre par Business France.

D’après l’UTICA, la délégation tunisienne effectuera également, le 29 octobre, une visite au « Valeo Mobility Tech Center », centre d’innovation et de développement de l’équipementier automobile Valeo. Ce centre, axé sur la mobilité connectée, autonome et électrifiée, présentera à la délégation tunisienne les évolutions technologiques de la voiture de demain.

Avec 11,5 milliards d’euros d’échanges commerciaux bilatéraux en 2024, 1 600 entreprises françaises implantées en Tunisie et 168 000 emplois générés, la France demeure le premier partenaire économique de la Tunisie. Les investissements directs français ont atteint 190 millions d’euros, soit près de 30 % des IDE reçus par la Tunisie.

Ce partenariat s’appuie sur la compétence industrielle tunisienne, la qualité de sa formation technique et la dynamique d’intégration aux chaînes de valeur françaises, qui font de la Tunisie un hub de production et d’innovation au service des économies des deux pays.

La Tunisie s’est imposée en 2024 comme le premier investisseur africain en France, avec 18 projets ayant créé plus de 240 emplois, notamment dans les secteurs du numérique, de l’agroalimentaire et des énergies renouvelables. Cette tendance confirme la montée en puissance d’entreprises tunisiennes innovantes, capables d’investir, de produire et de rayonner à l’international, souligne l’UTICA.

Avec TAP

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Marokko – Elektromobilität steht im Fokus der Mobilitätswende

ElektromobilitätDas Königreich setzt auf E-Mobilität, lokale Wertschöpfung und internationale Wettbewerbsfähigkeit – große Konzerne investieren Milliarden in Batterien und neue Technologien. Rabat – Marokko beschleunigt seine Transformation zur Elektromobilität und positioniert sich zunehmend als wichtiger Akteur im internationalen Automobilsektor. Laut einem Bericht von Finances News Hebdo verfolgt das Land das Ziel, seine Wettbewerbsfähigkeit zu steigern, neue […]

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Marokko – Flughäfen verzeichnen neue Rekordzahlen im laufenden Jahr

FlughafenDer anhaltende Aufschwung im Luft- und Hafenverkehr unterstreicht die wachsende Bedeutung Marokkos als Wirtschafts- und Reisedestination. Aktuelle Zahlen der DEPF zeigen ein starkes Wachstum in nahezu allen Verkehrssektoren. Rabat – Der Passagierverkehr an den Flughäfen Marokkos hat in den ersten acht Monaten des Jahres 2025 einen neuen Höchststand erreicht. Laut der Direction des Études et […]

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Une délégation de l’UTICA à Paris … pour un nouvel élan économique et industriel franco-tunisien

Une délégation tunisienne de haut niveau conduite par Samir Majoul, président de l’UTICA, participera, mardi 28 octobre 2025,  à cette occasion aux « Rencontres d’Affaires Tunisie-France 2025 », organisées par Business France.

Il s’agit de deux jours de rencontres et d’échanges économiques de haut niveau placés sous le signe de la confiance, de l’innovation et de la croissance partagée. Un partenariat majeur considéré comme un important pilier de la coopération économique euroméditerranéenne.

Au passage, le président de l’UTICA a déclaré : « Ces rencontres témoignent de la profondeur et de la solidité du partenariat économique franco-tunisien. Nos entreprises sont des acteurs clés de l’intégration méditerranéenne et créent de la valeur des deux côtés de la Méditerranée ».

Des chiffres et des lettres

Avec 11,5 milliards d’euros d’échanges commerciaux bilatéraux en 2024, 1 600 entreprises françaises implantées en Tunisie et 168 000 emplois générés, la France demeure le premier partenaire économique de la Tunisie, faut-il le rappeler.

Les investissements directs français ont atteint 190 millions d’euros, soit près de 30 % des IDE reçus par la Tunisie. Ce partenariat s’appuie sur la compétence industrielle tunisienne, la qualité de sa formation technique et la dynamique d’intégration aux chaînes de valeur françaises qui font de la Tunisie un hub de production et d’innovation au service des économies des deux pays.

Des investissements tunisiens en France en progression

Fait marquant, la Tunisie s’est imposée en 2024 comme le premier investisseur africain en France, avec 18 projets ayant créé plus de 240 emplois, notamment dans les secteurs du numérique, de l’agro-industrie et des énergies renouvelables.

Cette tendance confirme la montée en puissance d’entreprises tunisiennes innovantes, capables d’investir, de produire et de rayonner à l’international.

Un programme de rencontres de haut niveau

Sous la conduite de Samir Majoul, président de l’UTICA, et de Alexandre Ratle, président de la Commission Sud-Méditerranée des CCE et président du Comité Tunisie des CCE, la délégation de l’UTICA bénéficie d’un programme d’exception.

A cette occasion, il a affirmé : « Les entreprises françaises sont engagées en Tunisie depuis des décennies : elles investissent, innovent, forment et créent de l’emploi. Ce partenariat dépasse la simple logique commerciale. Nous construisons ensemble un espace méditerranéen de prospérité partagée, au service du développement, de la stabilité et de l’avenir de notre jeunesse ».

Au cours de la journée de mardi 28 octobre sont organisées les « RENCONTRES D’AFFAIRES TUNISIE FRANCE » à Business France en présence de Anne Gueguen, ambassadrice de France en Tunisie, et de Dhia Khaled, ambassadeur de Tunisie en France, et de plusieurs opérateurs économiques de premier plan.

En soirée, un dîner en présence de Nicolas Forissier, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, est donné, Place de la Concorde dans l’hôtel particulier de l’Automobile club de France, par les CCE et en présence de sa présidente, Sophie Sidos, et de personnalités importantes du monde économique et institutionnel français.

Pour la deuxième journée, mercredi 29 octobre, le programme prévoit une visite du Valeo Mobility Tech Center au cœur des mobilités du futur. Ce centre d’innovation et de développement, axé sur la mobilité connectée, autonome et électrifiée, présentera les évolutions technologiques de la voiture de demain.

Ensuite, déjeuner à l’Assemblée nationale à l’invitation du député et vice-président du Groupe d’amitié France/Tunisie, Karim Ben Cheikh, suivi d’une session « Questions au Gouvernement » au sein de l’Hémicycle de l’Assemblée, puis visite des magnifiques espaces privés du Palais Bourbon.

D’après communiqué

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Cybersécurité proactive : le nouveau levier de performance des DSI et RSSI

Alors que s’ouvre à Tunis la 11ème édition du Forum International des DSI, les dirigeants IT africains se réunissent autour d’un enjeu central : conjuguer innovation et sécurité numérique dans un monde où les menaces évoluent plus vite que les technologies. Sur un continent en pleine transformation numérique, la cybersécurité se réfléchit sous sa forme proactive et s’impose comme un moteur de performance et de compétitivité.

Un nouveau rôle stratégique pour les DSI

Longtemps perçue comme une fonction défensive, la cybersécurité a changé de dimension. Les DSI et RSSI ne se contentent plus de protéger leurs systèmes : ils doivent anticiper, détecter et neutraliser les menaces avant qu’elles ne perturbent la continuité des activités de leur organisation. Cette mutation reflète une évolution culturelle majeure.

« Anticiper, en termes de cybersécurité, repose sur la maitrise de son environnement IT, tout autant que celui des métiers. L’objectif est de détecter les signaux faibles et d’intégrer la prévention dans la stratégie globale de l’entreprise ». C’est ce qu’explique Benoît Grunemwald, expert en cybersécurité chez ESET Afrique Francophone. « Cette approche permet non seulement de maitriser ses risques, mais d’assurer la continuité opérationnelle de l’organisation. »

Avec la généralisation des applications et de l’usage du cloud, la montée en puissance du télétravail et l’hybridation des infrastructures, les entreprises africaines se trouvent face à une surface d’exposition sans précédent. Dans ce contexte, la cybersécurité ne peut pas être abordée d’un point de vue technique. Elle doit être prise en compte dans la gouvernance générale de l’organisation.

De la sécurité à la confiance numérique

Facteur clef de différenciation, la performance passe désormais par la confiance numérique. Les entreprises qui parviennent à sécuriser leurs données et leurs échanges, inspirent davantage leurs clients, partenaires et investisseurs. À l’inverse, une faille ou une attaque fragilise durablement la crédibilité.

Ainsi, adopter une posture proactive permet de transformer la sécurité en avantage compétitif. En anticipant les risques, les DSI garantissent la stabilité de leur environnement, améliorent la productivité des équipes et créent les conditions d’une innovation sereine. La cybersécurité devient ainsi un vecteur de confiance, de fiabilité et de performance durable.

Une approche intégrée : technologie, culture et anticipation

La cybersécurité proactive ne se limite pas à la mise en œuvre d’outils technologiques. Elle suppose une approche globale intégrant la sensibilisation, la formation et la collaboration entre tous les acteurs de l’entreprise. Pour Benoît Grunemwald, « la technologie seule ne suffit pas. La clé réside dans la combinaison entre des outils performants, l’intelligence humaine et une véritable culture de la vigilance. L’objectif étant la robustesse. »
Cette vision holistique ouvre la voie à une cybersécurité intégrée à l’objectif global de performance de l’organisation. Elle place l’humain au cœur de la défense numérique et fait de la prévention un réflexe collectif.

Anticiper pour avancer

Le Forum DSI 2025 de Tunis, où la résilience numérique figurera parmi les thèmes majeurs, la question de la cybersécurité proactive prend une résonance particulière. Les DSI savent qu’ils doivent désormais passer de la réaction à l’anticipation. En agissant avant la crise, ils protègent non seulement les systèmes, mais aussi la réputation, la confiance et la performance de leur entreprise.
L’Afrique numérique se construira sur cette capacité à transformer la vigilance en force et la prévention en opportunité. C’est là que se jouera, dans les années à venir, la véritable compétitivité du continent.

D’après communiqué

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De la vision à l’action : l’ONU célèbre 80 ans d’impact mondial avec un guide pratique

Une cérémonie marquant le 80eème anniversaire de l’Organisation des Nations unies (ONU) a été l’occasion, vendredi 24 à Tunis, de présenter un nouveau guide pratique du système opérationnel des Nations unies, intitulé « The UN at Country Level : A Practical Guide to the United Nations Operational System ».

Présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, la cérémonie s’est tenue au siège de l’Académie diplomatique internationale de Tunis. Et ce, en présence de la coordinatrice résidente des Nations unies en Tunisie, de l’ambassadeur de Suisse à Tunis, de chefs de missions diplomatiques, de représentants d’organisations onusiennes et internationales, ainsi que de hauts responsables.

Publié par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) de la Suisse, cet ouvrage de près de 140 pages se veut un instrument de transparence et de compréhension du système opérationnel de l’ONU au niveau des pays. Il vise à démystifier le fonctionnement opérationnel de l’organisation en décrivant la manière dont ses agences, fonds et programmes interagissent sur le terrain.

Structuré en dix chapitres pouvant être lus indépendamment, le guide couvre de manière accessible les mandats de l’ONU en matière de paix, de droits humains et de développement durable. Ainsi que son système opérationnel, son implantation selon les contextes nationaux, ses mécanismes de financement et la conception de ses programmes pays.

Destiné aux diplomates, aux responsables gouvernementaux, aux partenaires internationaux, aux universitaires et aux acteurs de la société civile, il arrive à un moment crucial où la réforme du système des Nations Unies et le renforcement de la cohérence entre ses piliers sont au cœur des débats internationaux.

Pour la Tunisie, cet ouvrage constitue un outil précieux pour mieux comprendre la structure, la coordination et le financement de la présence onusienne dans le pays, renforcer le dialogue entre le gouvernement, les agences de l’ONU et les partenaires internationaux, et mieux aligner les efforts nationaux avec l’Agenda 2030 ainsi qu’avec les objectifs de cohérence entre développement, action humanitaire et paix.

En offrant une vue d’ensemble systémique et accessible du fonctionnement de l’ONU sur le terrain, ce guide, disponible en ligne sur le site understandingtheun.org, sera régulièrement mis à jour. Il ne s’agit pas d’un document juridique, mais d’un outil pédagogique visant à rendre le système onusien plus accessible et transparent.

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Marokko – Neuer Rechtsrahmen für Eigenstromerzeugung stärkt dezentrale Energiewende

SolarenergieDas Königreich vollzieht einen wichtigen Schritt in Richtung Energieautonomie. Mit neuen Regelungen will die Regierung Eigenproduktion, Speicherung und Verkauf von Strom vereinfachen – und so Bürger, Unternehmen und Industrie stärker in die Energiewende einbinden. Rabat – Der marokkanische Regierungsrat hat am vergangenen Donnerstag nahezu unauffällig den Entwurf des Dekrets Nr. 2.25.100 verabschiedet, das die Eigenstromerzeugung […]

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Marokko – Ausbau der öffentlichen Gesundheitsversorgung bei Kritik der Bürger

Versorgungszentrum49 neue Gesundheitszentren sollen Zugang und Qualität verbessern – Regierung verweist auf Reformprogramm, während gesellschaftliche Kritik anhält Rabat – Das marokkanische Gesundheitsministerium hat die Eröffnung von 49 neuen Gesundheitszentren in neun Regionen des Landes bekannt gegeben. Laut dem Ministerium für Gesundheit und Sozialschutz ist die Inbetriebnahme dieser Einrichtungen Teil der landesweiten Strategie zur Modernisierung des […]

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Algerien – Staatlicher Gas- u- Ölkonzern Sonatrach bekommt neuen Chef

SonatrachErfahrener Manager soll Algeriens wichtigste Einnahmequelle strategisch modernisieren und interne Spannungen bei Sonatrach abbauen. Algier – In Algier hat der algerische Energieminister Mohamed Arkab am Sonntag Noureddine Daoudi offiziell als neuen Vorstandsvorsitzenden des staatlichen Öl- und Gaskonzerns Sonatrach eingesetzt. Damit löst Daoudi seinen Vorgänger Rachid Hachichi ab, der seit Oktober 2023 im Amt war. Die […]

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Marokko – Verbraucherpreise bleiben im September weitgehend stabil

InflationTrotz leichter Anstiege bei einzelnen Lebensmitteln zeigt sich die Inflation in Marokko weiterhin gedämpft – regionale Unterschiede verdeutlichen jedoch unterschiedliche Dynamiken im Land. Rabat – Laut dem marokkanischen Hohen Kommissariat für Planung (HCP) ist der Verbraucherpreisindex (VPI) im September 2025 im Vergleich zum Vormonat um 0,2 % gestiegen. Diese Entwicklung geht sowohl auf einen Anstieg […]

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Terres rares: La Chine bouleverse la donne

Si le pétrole était la ressource star qui alimentait le monde au siècle dernier, les terres rares lui ont volé la vedette en devenant l’élément central et indispensable sur lequel reposent l’économie mondiale et la transition énergétique d’aujourd’hui. Ces métaux sont essentiels à la fabrication des véhicules électriques, des éoliennes, du matériel high-tech, des satellites et même des missiles.

Avec environ 69% de l’extraction et 91% du raffinage des terres rares, la Chine dispose du plein pouvoir sur les chaines d’approvisionnement, selon l’Agence internationale de l’énergie. L’économie américaine, fortement dépendante de ces inputs, bien qu’elle en soit le deuxième pays producteur, ne représente que 14% de part du marché de ces métaux.

L’annonce le 9 octobre des autorités chinoises de renforcer les contrôles à l’exportation des terres rares, a été une véritable bombe pour les pays importateurs. La réplique de l’administration américaine d’instaurer des tarifs douaniers supplémentaires sur les produits chinois de 100% a aggravé le choc et a fait plonger les indices boursiers de Wall Street, provoquant ainsi la faillite de plusieurs investisseurs dans le domaine technologique.

Cette manœuvre chinoise peut traduire un double objectif, à la fois de court et de long terme. D’une part, Pékin utilise ces métaux pour s’affirmer dans la guerre commerciale et renforcer son pouvoir de négociation contre Washington, lors de leur éventuelle rencontre au sommet de l’APEC. D’autre part, en limitant ses exportations de terres rares, la Chine pourrait accélérer le développement de sa puissance militaire plus rapidement que les États-Unis et garantir de ce fait sa suprématie technologique et militaire pour les années à venir. Dans cette nouvelle guerre des Titans, où les terres rares constituent le principal fuel, l’Afrique, riche en ces métaux, est de nouveau convoitée par les pays qui veulent se libérer de la dépendance chinoise.

Ce continent, fortement exposé aux vulnérabilités sociales et aux risques climatiques, se retrouve une fois de plus confronté à un dilemme : se contenter de la simple extraction de ces matériaux rares, reproduisant ainsi la malédiction passée des ressources naturelles pour sombrer davantage dans les méandres de la pauvreté et de la dépendance économique, ou plutôt, investir dans le raffinage et transformer cette nouvelle manne en un levier de prospérité durable !?

Par Lamia Jaidane-Mazigh

Cette analyse est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 930 du 22 octobre au 5 novembre 2025 

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Conseil ministériel : mesures urgentes pour soutenir la filière oléicole

La cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzeri a présidé samedi au Palais du gouvernement à la Kasbah une réunion du Conseil ministériel restreint consacrée aux mesures pour assurer la réussite de la campagne oléicole 2025-2026.

Le Conseil a souligné l’importance de mobiliser la main-d’œuvre et d’accorder la priorité aux petits exploitants pour qu’ils bénéficient des subventions de l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) destinées à l’acquisition d’équipements de récolte, indique un communiqué de la présidence du gouvernement.

Le Conseil a chargé l’Office national de l’huile (ONH) de mettre en œuvre un programme de stockage de 100 à 150 mille tonnes d’huile d’olive auprès des opérateurs du secteur, si nécessaire, pour une période de trois mois. Le gouvernement octroiera une prime de stockage et une subvention supplémentaire aux agriculteurs.

Restructuration des dettes des huileries

Le Conseil a confié à la Banque centrale de Tunisie la mission d’intervenir auprès des établissements bancaires pour restructurer les dettes des propriétaires de huileries qui ont rencontré d’importantes difficultés financières durant la saison écoulée.

Les banques publiques et privées devront accompagner les petits producteurs en leur fournissant les financements nécessaires tout au long de cette campagne, depuis la récolte et le stockage jusqu’à la transformation, la commercialisation et l’exportation.

Promotion de la consommation locale

Le Conseil a décidé d’encourager la consommation intérieure d’huile d’olive en réduisant les marges bénéficiaires que les grandes surfaces appliquent. Il a également chargé l’ONH de commercialiser des quantités d’huile d’olive conditionnée à des prix abordables.

Conquête de nouveaux marchés à l’export

Le gouvernement augmentera le volume des exportations vers les marchés traditionnels et définira une stratégie de communication et de promotion pour conquérir de nouveaux marchés extérieurs. Il améliorera aussi les accords commerciaux que la Tunisie a conclus avec ses partenaires économiques.

Étude stratégique et restructuration de l’ONH

Dans une optique de bonne gouvernance du secteur de l’huile d’olive, le Conseil a décidé d’élaborer une étude stratégique sur les perspectives de développement de la filière oléicole en matière de production, de financement, de valorisation et d’exportation. Il mettra également en place un plan de restructuration de l’ONH.

Les priorités de la cheffe du gouvernement

Lors de l’ouverture des travaux du Conseil, la cheffe du gouvernement a souligné la nécessité d’assurer le bon déroulement de la saison à toutes ses étapes : de la récolte et du stockage à la transformation, la commercialisation et l’exportation. Elle a insisté sur la préservation de la qualité de l’huile, l’augmentation du volume des exportations, notamment d’huile conditionnée, et l’attention particulière à la consommation locale et à la maîtrise des prix.

Elle a également réaffirmé la volonté de la Tunisie de diversifier ses marchés d’exportation, notamment vers l’Amérique latine et l’Asie, tout en encourageant le conditionnement local de l’huile d’olive.

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Tunisie – Santé: si vous êtes atteint d’une maladie courante, ceci vous concerne

Le syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie a décidé, à l’issue de son assemblée générale extraordinaire tenue samedi 25 octobre, de ne pas renouveler la convention relative à la partie payante pour l’année 2026 dans sa forme actuelle avec la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), et de suspendre l’application de la formule du tiers payant pour les maladies courantes à compter du lundi 27 octobre prochain.

Dans un communiqué publié à l’issue de son assemblée plénière extraordinaire, le syndicat a confirmé que ces décisions ont été prises en raison de la violation continue des principes fondamentaux de l’accord actuel, et du non-respect continu des clauses de l’accord conclu entre les deux parties.

A rappeler que le syndicat avait précédemment annoncé l’annulation de la décision de suspendre la formule de prise en charge des maladies courantes, dont la mise en œuvre était prévue à partir du 1er octobre 2025.

Cette décision a été prise, selon le syndicat, à la suite d’une série de réunions avec les différentes parties prenantes du secteur de la santé et des médicaments, et « dans le souci de créer les conditions propices à la réussite des réformes structurelles du secteur ».

Le syndicat appelle les parties concernées à respecter leurs engagements et à les traduire en mesures concrètes pour sauver le secteur, soulignant la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des réformes nécessaires pour garantir la pérennité du service pharmaceutique et protéger le droit des citoyens à l’accès aux médicaments.

Il est à rappeler que la convention sectorielle entre les pharmacies privées et la CNAM a été renouvelée pour un an et prolongée du 1er janvier au 31 décembre 2025.

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MALDI-TOF, l’arme high-tech de la Tunisie contre les maladies infectieuses

Dans le cadre des efforts visant à développer les laboratoires d’analyses médicales, le ministère de la Santé a introduit une technologie moderne appelée MALDI-TOF. Cette technologie permet d’identifier le type de bactéries ou de champignons en quelques minutes seulement, au lieu de plusieurs heures ou jours.

Selon un communiqué du ministère de la Santé, cinq hôpitaux ont été équipés de cette nouvelle technologie, à savoir l’hôpital Rabta et l’hôpital Charles Nicolle à Tunis, l’hôpital Farhat Hached à Sousse, l’hôpital Habib Bourguiba à Sfax et le laboratoire de référence de la tuberculose à l’Ariana.

Le département de la Santé ajoute que cette nouvelle technologie permettra aux médecins de diagnostiquer les cas avec précision et de choisir le médicament approprié, ce qui contribuera à réduire l’utilisation abusive d’antibiotiques et à lutter contre la résistance des bactéries aux médicaments.

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