Séisme en Turquie : la peur renaît, la solidarité se renforce
La nuit de samedi à dimanche a arraché la Turquie à un sommeil fragile. À Malatya, dans l’Est, la terre a recommencé à gronder, cette fois dans un rugissement de magnitude 6,2. Ce n’est pas qu’une statistique ; c’est le bruit terrifiant des plafonds qui cèdent, le craquement sinistre des murs, et l’onde de choc qui jette des familles hors de chez elles. Une fois de plus, la Turquie a ressenti la morsure cruelle de sa propre vulnérabilité.
Dans l’obscurité, les scènes poignantes se sont multipliées. Des pères, des mères, des voisins, le cœur battant à tout rompre, n’ont pas attendu les secours officiels. Les images relayées sur les réseaux sociaux sont déchirantes : des gens, le visage poudré de poussière, creusant à mains nues dans les décombres, mus par une adrénaline désespérée. Autour, une foule silencieuse se tenait massée dans les rues, le regard suppliant accroché à chaque pierre déplacée, espérant un signe de vie.
De l’Ouest à l’Est, de vibrant Istanbul à Ankara, une même onde de choc, celle-là d’humanité, a traversé le pays. L’AFAD a immédiatement déployé ses équipes, mais l’élan de solidarité a été encore plus rapide. Ce sont les bénévoles, les associations de quartier, les citoyens ordinaires qui se sont levés en masse pour prêter main-forte, portant l’esprit indomptable de la nation.
Ce nouveau coup de semonce arrive un an et demi après le désastre indicible de février 2023, qui avait laissé une cicatrice béante de plus de 50 000 âmes perdues. Depuis, les promesses politiques d’une reconstruction rigoureuse, d’une vigilance accrue sur les normes antisismiques, ont été martelées. Mais sur le terrain, le désenchantement est palpable. La colère gronde sourdement chez ceux qui voient la reconstruction traîner, chez ceux qui craignent que l’argent et les amitiés passent avant la sécurité des fondations.
Malgré la douleur réveillée, la résilience turque est une force qui impressionne et inspire. Face à l’adversité, le réflexe communautaire est immédiat. Des collectes de dons s’organisent spontanément sur les places publiques, les mosquées s’ouvrent, non pas seulement pour la prière, mais pour offrir un toit, un bol de soupe et une chaleur humaine aux sinistrés. Le Président Erdoğan a reconnu cet « esprit d’unité », promettant que l’État ne laisserait personne au bord du chemin.
Au-delà des destructions matérielles, ce séisme est un rappel brutal : la Turquie vit avec le deuil de 2023 à fleur de peau. Il ne s’agit pas juste de reconstruire des murs, mais de panser des âmes. Ce tremblement de terre rappelle au pays — et au monde — que les cicatrices sont toujours ouvertes et que, sur cette terre posée sur l’une des failles les plus actives de la planète, la sécurité sismique est un combat de chaque instant, un vœu pour chaque lever de soleil.
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Au Maroc, la semaine qui s’achève est marquée par une série de signaux forts, conjuguant dynamisme et enjeux : un affermissement économique, des orientations diplomatiques sensibles, des mutations sociales et un regain culturel. Voici les cinq grandes tendances à retenir.
Dans la course à la mairie de New York, l’assemblée générale semble basculer. Zohran Mamdani, jeune député d’État autodécrit « socialiste démocrate », occupe désormais la tête des sondages à environ 45 % des intentions de vote pour le scrutin général du 4 novembre 2025.
Le président argentin Javier Milei a remporté une victoire politique majeure à l’occasion des élections de mi-mandat, confirmant sa position dominante sur l’échiquier national et renforçant la légitimité de son programme économique radical. Moins d’un an après son arrivée à la Casa Rosada, le chef de l’État libertarien, souvent qualifié de « disrupteur » de la politique argentine, a vu son mouvement La Libertad Avanza (LLA) s’imposer dans plusieurs provinces clés et au Sénat, où il gagne en influence.
En Tunisie, les signes de redressement économique se multiplient tandis que le champ culturel et sociétal affiche des fractures et des dynamiques de changement (édition en crise, retours d’expatriation, diplomatie renouvelée). Le politique-stratégique reste à surveiller, notamment avec l’ouverture diplomatique vers l’Iran.
La veille de ces dernières 48 h montre un virage fort vers l’économie et l’investissement (train luxe Arabie Saoudite, réforme Argentine), un usage accru des réseaux sociaux comme baromètre de l’actualité (#Milei, #Turk), et des tensions diplomatiques géopolitiques toujours vives (Chine-USA, Libye-Turquie, Turquie-Israël). Dans la région Afrique du Nord/Monde arabe, les thématiques de liberté de la presse et de redéfinition géopolitique maritime gagnent en visibilité.
Victoire de Javier Milei aux élections de mi-mandat en Argentine

En un moment sans précédent, la Société ENNAKL Automobiles a annoncé, lors d’une soirée événement du vendredi 24 octobre 2025, le lancement de trois nouveaux modèles innovants de la marque allemande premium Audi sur le marché tunisien.
La liste des nouveaux modèles dévoilés comprend trois véhicules représentant une avancée majeure dans le domaine de la mobilité électrique et haut de gamme :
Dans son allocution prononcée en marge de la cérémonie, Anouar Ben Ammar, Directeur Général de la Société