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Huile d’olive : la Tunisie vise les 500.000 tonnes pour 2025

La campagne oléicole 2025 s’annonce exceptionnelle. Le pays pourrait franchir le seuil symbolique des 500.000 tonnes de production, selon les prévisions dévoilées ce dimanche par Fethi Ben Khelifa, représentant de l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche. À elle seule, la région de Sfax devrait contribuer à hauteur de 100.000 tonnes, consolidant ainsi sa position de leader national.

Dans une intervention radiophonique sur les ondes de la Radio nationale, au sein de l’émission « Youm Saïd », le syndicaliste a détaillé les atouts qui devraient permettre d’optimiser cette manne agricole. Il a notamment évoqué la mobilisation des instances étatiques de l’Office national de l’huile aux établissements bancaires, en passant par le ministère du Commerce  dont les directives visent à encadrer efficacement la saison. Par ailleurs, une mission du Centre de promotion des exportations a récemment prospecté des marchés asiatiques pour diversifier les débouchés commerciaux.

Un contexte international favorable

Sur le plan mondial, la production d’huile d’olive devrait enregistrer un recul de l’ordre de 10 %, chutant de 3 millions à 2,7 millions de tonnes. Cette contraction de l’offre mondiale représente une opportunité stratégique pour les producteurs tunisiens, qui pourraient écouler leurs stocks à des tarifs avantageux et générer ainsi des revenus substantiels en devises. L’ensemble de la filière  agriculteurs, transformateurs, propriétaires d’huileries et exportateurs  devrait en tirer profit.

Ben Khelifa a toutefois insisté sur plusieurs défis logistiques à relever. La main-d’œuvre pour la récolte doit être disponible en quantité suffisante, tandis que les conditions de transport des travailleurs saisonniers doivent garantir sécurité et respect de la dignité humaine.

Diversification et valorisation : les axes stratégiques

Une récente journée d’étude consacrée au secteur oléicole a formulé plusieurs recommandations structurantes. Parmi elles : le développement d’infrastructures de stockage, l’exploration de nouveaux marchés au-delà de l’espace européen traditionnel l’Asie étant particulièrement ciblée  et le renforcement du conditionnement pour améliorer l’image du produit tunisien. Les participants ont également plaidé pour une intensification de la recherche scientifique, notamment dans les domaines des biotechnologies médicales, alimentaires et aromatiques. L’objectif : exploiter le potentiel thérapeutique et nutritionnel de l’huile d’olive en développant des applications pharmaceutiques et cosmétiques.

Sensibiliser le consommateur local

Le porte-parole syndical a appelé les ministères du Commerce, du Développement des exportations et de la Santé à orchestrer des campagnes de communication auprès du public tunisien. L’enjeu : promouvoir la consommation nationale d’huile d’olive en s’appuyant sur l’expertise de nutritionnistes, professionnels de santé et sociologues.

Fethi Ben Khelifa a par ailleurs suggéré de réaffecter les fonds publics actuellement dédiés à l’importation d’huiles végétales vers le soutien de la filière oléicole nationale. Il a rappelé que la Tunisie dispose désormais d’une production locale d’huiles végétales notamment l’huile de colza  qui se classe en deuxième position derrière l’huile d’olive en termes de qualité nutritionnelle.

 

 

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La FAO unit les entreprises tunisiennes pour une agriculture plus forte face au climat 

Les 8 et 9 octobre 2025, la FAO organise en Tunisie un atelier dédié à un enjeu crucial: aider l’agriculture tunisienne à s’adapter au changement climatique. L’objectif était clair: mobiliser le secteur privé pour qu’il devienne un acteur clé dans la construction d’une agriculture plus durable et résiliente.
 
Durant ces deux jours, des entreprises agricoles, institutions publiques et organisations internationales échangent leurs idées pour créer un réseau d’acteurs privés engagés. Ensemble, ils ont élaboré un plan d’action concret, un guide sur les partenariats public-privé et une plateforme d’analyse des investissements climatiques.
 
L’idée est de renforcer les compétences, partager les bonnes pratiques et faciliter l’accès au financement vert pour les entreprises agricoles. Ce réseau mise aussi sur une approche adaptée à chaque région, tenant compte des besoins des communautés rurales.
 
Pour la FAO, impliquer le secteur privé est une étape essentielle pour faire réussir la stratégie nationale tunisienne de lutte contre le changement climatique. Grâce à cette mobilisation, la Tunisie espère accélérer la transition vers une agriculture plus durable, économe en ressources et inclusive.

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