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De la vision à l’action : l’ONU célèbre 80 ans d’impact mondial avec un guide pratique

Une cérémonie marquant le 80eème anniversaire de l’Organisation des Nations unies (ONU) a été l’occasion, vendredi 24 à Tunis, de présenter un nouveau guide pratique du système opérationnel des Nations unies, intitulé « The UN at Country Level : A Practical Guide to the United Nations Operational System ».

Présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, la cérémonie s’est tenue au siège de l’Académie diplomatique internationale de Tunis. Et ce, en présence de la coordinatrice résidente des Nations unies en Tunisie, de l’ambassadeur de Suisse à Tunis, de chefs de missions diplomatiques, de représentants d’organisations onusiennes et internationales, ainsi que de hauts responsables.

Publié par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) de la Suisse, cet ouvrage de près de 140 pages se veut un instrument de transparence et de compréhension du système opérationnel de l’ONU au niveau des pays. Il vise à démystifier le fonctionnement opérationnel de l’organisation en décrivant la manière dont ses agences, fonds et programmes interagissent sur le terrain.

Structuré en dix chapitres pouvant être lus indépendamment, le guide couvre de manière accessible les mandats de l’ONU en matière de paix, de droits humains et de développement durable. Ainsi que son système opérationnel, son implantation selon les contextes nationaux, ses mécanismes de financement et la conception de ses programmes pays.

Destiné aux diplomates, aux responsables gouvernementaux, aux partenaires internationaux, aux universitaires et aux acteurs de la société civile, il arrive à un moment crucial où la réforme du système des Nations Unies et le renforcement de la cohérence entre ses piliers sont au cœur des débats internationaux.

Pour la Tunisie, cet ouvrage constitue un outil précieux pour mieux comprendre la structure, la coordination et le financement de la présence onusienne dans le pays, renforcer le dialogue entre le gouvernement, les agences de l’ONU et les partenaires internationaux, et mieux aligner les efforts nationaux avec l’Agenda 2030 ainsi qu’avec les objectifs de cohérence entre développement, action humanitaire et paix.

En offrant une vue d’ensemble systémique et accessible du fonctionnement de l’ONU sur le terrain, ce guide, disponible en ligne sur le site understandingtheun.org, sera régulièrement mis à jour. Il ne s’agit pas d’un document juridique, mais d’un outil pédagogique visant à rendre le système onusien plus accessible et transparent.

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Relance de la croissance : La Tunisie améliore sa visibilité à l’international

EconomieAprès avoir enregistré une croissance nulle en 2023 et subi, depuis, un embargo financier international de fait après le refus du FMI et ses alliés d’accorder à la Tunisie des facilités de paiement, l’économie tunisienne a commencé, en 2025, à se ressaisir et à améliorer sa visibilité dans le monde financier. A preuve,  deux récentes bonnes nouvelles méritent qu’on s’y attarde.

La première concerne l’amélioration en septembre 2025, du rating souverain. L’Agence de notation internationale Fitch Ratings a relevé la note de « CCC+ » à « B- » avec une perspective stable. L’Agence a justifié cette amélioration relative puisque le défaut de paiement demeure, par plusieurs facteurs : meilleure position extérieure du pays, caractérisée par une baisse du déficit courant,  résilience des investissements directs étrangers (IDE) et des décaissements de partenaires internationaux.

« La Tunisie a surpris les observateurs en enregistrant une croissance de 3,2 % au deuxième trimestre, un chiffre supérieur aux anticipations des institutions financières. »

La Banque mondiale révise ses prévisions et l’explique

La deuxième, la plus importante à notre avis, a trait à la révision à la hausse, de ses prévisions de croissance du PIB réel pour la Tunisie à 2,6% en 2025 (+0,7%)par rapport à ses estimations d’avril 2025 (1,9%).

Dans son rapport  économique sur le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Afghanistan et le Pakistan (MENAAP), publié, le 7 octobre 2025, la Banque mondiale a expliqué sa décision par trois facteurs positifs exogènes et internes qui ont prévalu en 2025 :

  • des conditions climatiques favorables (une année pluvieuse),
  • une détente des prix mondiaux (baisse des prix des matières premières et denrées alimentaires)
  • maintien d’une politique monétaire restrictive (réduction drastique des importations).

Dan le détail, cette amélioration de la croissance serait soutenue par les apports et performances de quatre secteurs :

  • l’agriculture, notamment, des filières céréalières (1, 8 million de tonnes environ sur des besoins totaux de 3,3 millions de tonnes)  et oléicole (production record estimée à 340 mille tonnes),
  • le regain du secteur de la construction (travaux publics et bâtiment…),
  • le tourisme (plus de 10 millions de touristes attendus),
  • les transferts des tunisiens résidents à l’étranger (estimés à 7 milliards de dinars environ).

Malgré cette révision, la Banque mondiale demeure sceptique quant à la relance de l’économie tunisienne et le justifie. D’après l’institution de Bretton woods, l’économie tunisienne reste moins dynamique que la moyenne d’Afrique du nord où la croissance devrait dépasser 3,5% en moyenne sur la période 2025-2026.

« L’agence Fitch a amélioré la note de la Tunisie, soulignant une meilleure position extérieure et la résilience des IDE. »

 

Pour la Banque mondiale, les réformes structurelles en matière d’équité fiscale, de gouvernance, d’entreprises publiques et de concurrence demeurent indispensables pour renforcer durablement la croissance.

Le point de vue des experts

Interpellé, par la radio privée, Jawhara FM,  sur les tenants et aboutissants de cette révision, l’universitaire et économiste Ridha Chkoundali, a expliqué que « cette révision est due au fait que la Tunisie a réalisé, au deuxième trimestre, un taux supérieur aux attentes, atteignant 3,2 % ».

“C’était une surprise, même pour les experts économiques », a-t-il dit. L’universitaire a rappelé que, pour atteindre le taux de croissance de 3,2 % prévu pour l’année 2025, la Tunisie devrait enregistrer un taux de croissance, durant le second semestre, supérieur ou égal à 4 %, ce qui reste difficile” selon lui.

« Entre relèvement de note et meilleure croissance prévue, la Tunisie retrouve une place plus visible sur la scène financière. »

 

Et l’économiste d’ajouter : « Pour atteindre le taux de croissance prévu par la BM, soit 2,6 %, et qui demeure très optimiste, il faut que quatre secteurs majeurs se réveillent : le phosphate, la construction, l’agriculture et le tourisme ».

Par delà le point de vue des uns et des autres, nous pensons que l’amélioration du rating souverain tunisien et la révision par la Banque mondiale des prévisions de croissance du PIB réel pour la Tunisie à 2,6% en 2025 (+0,7%), constituent, à priori,  de bonnes nouvelles, voire une bonne publicité pour la Tunisie dans le monde financier international. N’oublions que la Tunisie,  en enregistrant une croissance nulle en 2023 revient de loin. A bon entendeur.

ABOU SARRA

EN BREF

  • Fitch Ratings relève la note de la Tunisie à B- avec perspective stable.
  • La Banque mondiale prévoit une croissance de 2,6 % du PIB en 2025.
  • Reprise soutenue par l’agriculture, le tourisme, la construction et les transferts.
  • Les réformes structurelles restent indispensables pour une relance durable.
  • Deux signaux positifs qui redonnent confiance aux partenaires internationaux.

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Le poème du dimanche | ‘‘Narcisse’’ d’Ovide

Né en 43 avant J.-C. à Sulmone, près de Rome, Ovide est un poète majeur de la latinité. Il est célèbre pour ses « Métamorphoses ».

Rejetant la proximité avec les différents pouvoirs politiques, il développe d’abord, le thème de l’amour, qui le rend célèbre, très jeune, puis projette d’écrire une œuvre qui cherche à retracer le parcours de la création du monde jusqu’à son époque. Il composera ainsi les Métamorphoses en 12000 vers, où sont réunies 231 histoires, en 15 livres.

Le mythe, comme récit imaginaire, donne aux Métamorphoses une force poétique, revisitée à travers les siècles par divers poètes et auteurs qui sont allés sur ses traces.

Exilé en Mer noire, à la fin de sa vie, pour une raison inconnue, pris de désespoir, il écrit des poèmes pleins de mélancolie, Les Tristes, Les Pontiques. Il meurt en 18 après J.-C.

Tahar Bekri

Il était une source limpide aux eaux brillantes et argentées, que ni les bergers, ni les chèvres qui paissent sur la montagne, ni nul autre bétail n’avait jamais approchée, que n’avait troublée, nul oiseau, nulle bête sauvage, nul rameau tombé d’un arbre. Elle était entourée de gazon qu’entretenait la proximité de l’eau : et la forêt empêchait le soleil de jamais réchauffer ces lieux. C’est là que l’enfant, fatigué par l’ardeur de la chasse et par la chaleur, vint s’étendre, attiré par l’aspect du lieu et par la source. Mais, tandis qu’il tente d’apaiser sa soif, une autre soif grandit en lui. Pendant qu’il boit, séduit par l’image de sa beauté qu’il aperçoit, il s’éprend d’un reflet sans consistance, il prend pour un corps ce qui n’est qu’une ombre. Il reste en extase devant lui-même, et, sans bouger, le visage fixe, absorbé dans ce spectacle, il semble une statue faite de marbre de Paros. Il contemple, couché sur le sol, deux astres, ses propres yeux, et ses cheveux, dignes de Bacchus, dignes aussi d’Apollon, ses joues imberbes, son cou d’ivoire, sa bouche charmante, et la rougeur qui colore la blancheur de neige de son teint. Il admire tout ce par quoi il inspire l’admiration. Il se désire, dans son ignorance, lui-même. Ses louanges, c’est lui-même qu’il les décerne. Les ardeurs qu’il ressent, c’est lui qui les inspire. Il est l’aliment du feu qu’il allume. A combien de reprises il prodigua de vains baisers à l’onde trompeuse ! Que de fois, pour saisir le cou aperçu, il plongea dans l’eau ses bras, sans les refermer sur soi. Que voit-il donc ? Il l’ignore; mais ce qu’il voit l’embrase, et la même erreur qui abuse ses yeux excite leur convoitise. Crédule enfant, à quoi bon ces vains efforts pour saisir une fugitive apparence? L’objet de ton désir n’existe pas ! Celui de ton amour, détourne-toi et tu le feras disparaître. Cette ombre que tu vois, c’est le reflet de ton image. Elle n’est rien par elle-même, c’est avec toi qu’elle est apparue, quelle persiste, et ton départ la dissiperait, si tu avais le courage de partir!

Mais ni le souci de Cérès, ni celui du repos ne peut l’arracher de là, étendu dans l’herbe épaisse, il contemple, sans en rassasier ses regards, la mensongère image, et par ses propres yeux se fait lui-même l’artisan de sa perte.

Les Métamorphoses, Livre III (traduction de Joseph Chamonard, ‘‘Etonnants classiques’’, GF Flammarion).

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La sinistre plaisanterie des accords de paix avec Israël

On le sait depuis qu’Israël existe, la signature d’accords de cessez-le-feu avec ce pays, est une sinistre plaisanterie. L’entité sioniste, depuis sa création, a toujours utilisé la guerre pour s’approprier les terres de ses voisins, et les accords de paix pour consolider ses acquisitions par la force et mettre la main sur d’autres terres sous forme d’extension des colonies existantes et de création de nouvelles. L’histoire retiendra que les accords d’Oslo sont l’un des pires pièges dans lequel sont tombés les Palestiniens.

Il en est de même des accords de cessez-le-feu qu’Israël signe avec ses voisins, accords qu’il viole systématiquement. Les parties palestiniennes ou libanaises qui ont signé de multiples accords de cessez-le-feu avec l’Etat sioniste savent pertinemment que celui-ci ne les respectera pas. Mais elles les signent quand même parce que la pression militaire d’Israël ne leur laisse guère le choix.

L’exemple le plus récent est l’accord signé en grande pompe à Charm el Cheikh en présence de 20 chefs d’Etat et de gouvernement. Les génocidaires de Tel-Aviv ont repris dès le lendemain les bombardements sous les prétextes ridicules que le Hamas n’a pas livré tous les cadavres des otages morts et qu’il refuse encore de rendre les armes…

Mais l’exemple le plus édifiant est celui du Liban. Depuis l’invasion de 1982 par Sharon, des dizaines de cessez-le-feu ont été signés entre l’entité sioniste et la résistance libanaise qu’Israël, profitant de sa force aérienne et de la faiblesse de défenses anti-aériennes du Liban, a toujours violés.

Le dernier accord de cessez-le-feu conclu le 27 novembre 2024 a été violé près de 6000 fois par Israël qui continue de tuer quasi-quotidiennement des citoyens libanais et de détruire leur maison. Sans parler de l’annexion de cinq régions du Liban d’où il était censé se retirer complètement selon l’accord.

Pourtant l’exécution de cet accord est « garantie » par les Etats-Unis et la France qui n’ont pas dénoncé une seule fois les 6000 violations. Les qualifiant tout au plus d’ « opérations antiterroristes visant à désarmer le Hezbollah ».

Le Hezbollah, fortement affaibli par la décapitation de sa hiérarchie et la violence des bombardements israéliens, se trouve dans un état d’impuissance telle qu’il se contente de pointer des doigts accusateurs vers les dirigeants libanais qui « reçoivent les ordres de Washington ».

Les accusations de Hezbollah sont loin d’être infondées quand on voit le nombre de navettes effectuées par Tom Barrack, l’envoyé de Trump au Liban et en Syrie. Le même Barrack qui, dans une conférence de presse à Beyrouth, s’adressa aux journalistes libanais en ces termes : « Si vous n’arrêtez pas de vous comporter comme des animaux, je quitterai les lieux. » A part les journalistes qui ont exprimé leur grande indignation, aucun responsable de l’Etat libanais n’a osé dénoncer l’arrogance et l’impudence de l’envoyé spécial américain.

Mais l’impudence et l’arrogance de Tom Barrack vis-à-vis des journalistes libanais ne sont rien en comparaison de ce qu’il vient de déclarer concernant le déchainement démoniaque des génocidaires de Tel-Aviv dans la région et du peu de cas qu’ils font du tracé des frontières : « Israël ira où il veut, quand il veut et fera ce qu’il veut pour protéger ses citoyens et ses frontières afin que le 7 octobre ne se reproduise jamais », dit-il!

Si l’Amérique n’est capable de produire que des « diplomates » de cet acabit, la paix dans la région continuera d’être un vœu pieux pour la région en général et pour les voisins immédiats d’Israël en particulier.

Il va sans dire que Tom Barrack n’est pas un décideur, mais un simple rouage dans le système, un pion chargé de délivrer partout où il va le message de l’Etat profond américain et du Lobby sioniste. Pour ces vrais décideurs de la politique étrangère américaine, quiconque parle de génocide à Gaza est un antisémite. Quiconque résiste à l’expansionnisme territorial et au colonialisme israéliens est un terroriste. Et Israël n’attaque pas ses voisins et ne viole pas les cessez-le-feu, mais combat le terrorisme.

Ce sont ces absurdités tragiques qui constituent la base de la politique américaine dans la région et continuent de provoquer les malheurs aux proportions bibliques de ses peuples.

Cependant, une lueur d’espoir pointe progressivement dans l’horizon noir du Moyen-Orient. De nombreux sondages aux Etats-Unis montrent un changement significatif et assidu dans l’attitude de l’opinion publique américaine. En effet, la majorité des démocrates se sont détournés d’Israël et soutiennent le peuple palestinien et sa légitime lutte pour la liberté. L’un des sondages les plus révélateurs a été réalisé par l’Institut Gallup en mars 2025. Il a révélé que 59 % des électeurs démocrates se disent davantage solidaires des Palestiniens; tandis que seulement 21 % se disent solidaires d’Israël.

Un fait particulièrement préoccupant pour Israël est l’érosion de sa base de soutien : les jeunes dans les milieux évangélistes et, plus largement, au sein de parti républicain ne cachent plus leur choc face aux horreurs commises par Israël avec le soutien de leur pays. Les sondages ont révélé un important changement d’attitude envers Israël, notamment parmi les jeunes électeurs républicains. Une enquête menée par le ‘’Critical Issues Poll’’ de l’Université du Maryland en août 2025 a révélé que seulement 24 % des électeurs républicains âgés de 18 à 34 ans déclaraient sympathiser davantage avec les Israéliens qu’avec les Palestiniens.

Une lueur d’espoir qu’Israël et ses agents dans l’Etat profond américain, le Lobby israélien et le Main Stream Media des deux côtés de l’Atlantique tentent désespérément, mais vainement, d’éteindre.

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Report du procès de Mustapha Djemali et Abderrazek Krimi

Six travailleurs humanitaires travaillant pour le Conseil tunisien pour les réfugiés (CTR), une organisation humanitaire qui a collaboré avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour examiner les demandes d’asile en Tunisie, sont accusés d’avoir facilité l’entrée clandestine de migrants dans en Tunisie, point de transit essentiel pour ceux qui cherchent à rejoindre l’Europe. Ils ont comparu devant le jeudi 16 octobre 2025 devant le tribunal de première instance de Tunis.

Des groupes de défense des droits humains tunisiens et internationaux ont condamné le procès, affirmant qu’il criminalisait l’aide aux réfugiés et aux migrants.

Parmi les accusés figurent le directeur de la CTR, Mustapha Djemali, un ressortissant tuniso-suisse de 81 ans, et le chef de projet, l’universitaire Abderrazek Krimi, tous deux détenus depuis plus d’un an et demi dans l’attente de leur procès.

Quatre autres employés ont été inculpés dans cette affaire, mais n’ont pas été placés en détention. Ils sont tous accusés d’«hébergement» de migrants et d’«aide à l’entrée illégale» en Tunisie, selon un avocat.

La défense a demandé le report du procès et l’audition du HCR, ainsi que la libération provisoire de Djemali et Krimi, leur détention provisoire ayant dépassé la limite légale de 14 mois.

Le juge a cependant rejeté les deux dernières demandes et décidé de reporter le procès au 24 novembre prochain, sachant que Djemali souffre de graves problèmes de santé, selon sa fille, Yusra. Il peut à peine se tenir debout, a-t-elle dit, ajoutant : «C’est dur de le voir comme ça.»

La famille a indiqué que les accusations initiales de fraude et de blanchiment d’argent contre Djemali avaient été abandonnées.

Les accusés ont été arrêtés en mai 2024 avec une douzaine de travailleurs humanitaires, dont des membres de l’association française Terre d’Asile et de l’organisation antiraciste Mnemty, qui attendent leur procès.

Djemali et Krimi «ont été arrêtés uniquement en raison de leur travail humanitaire légitime», a déclaré Antonia Mulvey, directrice de Legal Action Worldwide, basée à Genève, citée par New Arab.

I. B.

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Féminicide à Sousse : Un mari étrangle son épouse et tente de maquillr son crime en suicide

Un nouveau drame a frappé la région de Bouhsina, dans le gouvernorat de Sousse, où une femme a été mortellement étranglée par son époux, lundi dernier.

L’association Aswat Nissa a dénoncé ce nouveau féminicide; en affirmant que le mari a étranglé sa femme avant de tenter de maquiller son acte atroce en suicide, « une manœuvre odieuse visant à masquer son féminicide ».

Aswat Nissa dénonce « le silence de l’État » en affirmant que ce nouveau drame n’est pas un fait isolé, mais un « signal d’alarme retentissant qui souligne, une fois de plus, l’échec criant des politiques publiques en matière de lutte contre les violences faites aux femmes ».

La même source estime qu’il existe un écart entre les textes de loi existants, notamment la loi 58 relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et leur application concrète sur le terrain.

« Il est impératif que les autorités tunisiennes cessent d’adopter une posture de simple spectateurs », souligne Aswat Nissa, qui appelle à des mesures concrètes et immédiates à commencer par une tolérance zéro avec une accélération des enquêtes et des jugements, et l’application de peines exemplaires.

Y. N.

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Soudan | Des mercenaires colombiens forment des enfants-soldats

Selon une enquête du journal britannique The Guardian, des centaines de mercenaires colombiens sont impliqués dans la guerre en cours au Soudan, combattant aux côtés des Forces de soutien rapide dirigés par Mohamed Hamdan Dogolo dans le cadre de la guerre civile qui les oppose à l’armée soudanaise. Ces mercenaires entraînent aussi des enfants soudanais au combat, dans l’un des épisodes les plus tragiques de cet interminable conflit depuis son déclenchement il y a plus de deux ans.

Imed Bahri

Le Guardian rapporte que des photographies de ces enfants soldats ont été prises dans le camp de Zamzam, le plus grand où sont parqués les déplacés du Soudan.

L’un des mercenaires colombiens, utilisant le pseudonyme de Carlos, a déclaré s’être rendu au Soudan début 2025 après avoir signé un contrat mensuel de 2 600 dollars par l’intermédiaire d’agents de sécurité soupçonnés d’être liés à un pays de la région.

Après une série de voyages à travers l’Europe, l’Éthiopie et la Somalie, il est arrivé à Nyala, capitale de l’État du Darfour-Sud, devenue une plaque tournante pour les mercenaires colombiens travaillant pour les Forces de soutien rapide.

«La guerre, c’est du business»

«La guerre, c’est du business», déclare Carlos, ajoutant que la première mission des mercenaires colombiens consiste à former des recrues soudanaises dont la plupart étaient des enfants qui n’avaient jamais porté d’armes auparavant. Il  ajoute : «Nous leur avons appris à utiliser des fusils, des mitrailleuses et des lance-roquettes avant de les envoyer au front. Nous les avons entraînés à mourir».

Comble du cynisme, il décrit l’expérience comme horrible et folle tout en précisant: «Malheureusement, c’est la guerre!». Le Colombien participe à une entreprise criminelle mais fait semblant de déplorer la situation ! 

Selon l’enquête du journal britannique, l’unité militaire à laquelle Carlos était affecté a finalement été envoyée dans la ville assiégée d’El- Fasher, décrit comme le pire champ de bataille du Soudan et le dernier grand bastion militaire dans la région du Darfour occidental. 

Aucune aide humanitaire n’est parvenue à El- Fasher, capitale de l’État du Darfour-Nord, depuis près de 18 mois, tandis que les Nations Unies confirment que des centaines de milliers de personnes vivent dans des conditions de quasi-famine, les enfants se nourrissant de criquets et de fourrage pour survivre.

La pire crise humanitaire au monde

Cela s’inscrit dans le contexte d’une guerre qui a coûté la vie à quelque 150 000 personnes et contraint 13 millions de personnes à fuir, dans ce qui est décrit comme la pire crise humanitaire et de déplacement au monde.

Carlos, qui a quitté le service militaire de son pays il y a plus de cinq ans, a partagé des photos et des vidéos avec le Guardian et le journal colombien La Silla Vacia, montrant des mercenaires colombiens entraînant des recrues soudanaises ou sur des positions de combat au Darfour.

Une image montre des adolescents tenant des fusils et souriant à la caméra, tandis que d’autres images montrent des tirs nourris dans des quartiers détruits d’El-Fasher, avec des mercenaires parlant en espagnol de leurs camarades blessés.

Le président colombien Gustavo Petro a décrit le phénomène du mercenariat comme «un commerce qui transforme les hommes en marchandises pour tuer», s’engageant à l’interdire. Il a toutefois reconnu que les conditions économiques et sociales des soldats retraités les rendent vulnérables aux tentations financières.

L’armée colombienne contraint ses soldats professionnels à prendre leur retraite vers 40 ans, avec de maigres pensions et des opportunités de développement professionnel limitées, les poussant à rejoindre des sociétés de sécurité privées.

Elizabeth Dickinson, analyste principale pour la Colombie à l’International Crisis Group, confirme que ces entreprises ne se limitent plus aux retraités, elles recrutent désormais des soldats encore en activité dans les zones pauvres, leur offrant des milliers de dollars par mois via des applications comme WhatsApp.

Le Guardian attribue le phénomène du mercenariat au long conflit interne en Colombie qui a laissé un excédent de combattants expérimentés dont beaucoup ont été formés par l’armée américaine. Ce pays d’Amérique du Sud est l’un des plus grands exportateurs de mercenaires.

Selon le Guardian, Carlos a récemment quitté le Soudan en raison de problèmes de salaire, affirmant que 30 de ses collègues étaient partis avec lui mais en même temps, des avions arrivaient avec de nouveaux mercenaires pour les remplacer.  Il reconnaît toutefois que son travail de mercenaire n’est ni légal ni honorable, ajoutant: «Nous y allons pour l’argent, rien de plus».

Bien que le phénomène des mercenaires ait disparu des champs de bataille mondiaux pendant la majeure partie du XXe siècle, le journal britannique confirme qu’il a commencé à faire un retour rapide au cours du siècle actuel.

Une sombre résurgence

Sean Mavity, expert américain en mercenaires, déclare: «C’est le plus vieux métier du monde. Nous revenons à une époque proche du Moyen Âge où les riches pouvaient posséder des armées privées et se comporter comme des superpuissances». Il ajoute que le recours aux mercenaires offre aux États un «déni plausible» qui leur permet de contourner le droit international et d’échapper à la responsabilité des violations. «Lorsque des mercenaires sont capturés ou tués, ils peuvent tout simplement être désavoués», précise-t-il. 

Au cœur de cette sombre résurgence, le Soudan est aujourd’hui devenu une arène tragique où commerce et sang se croisent, où les guerres deviennent des entreprises rentables et où les enfants deviennent du carburant.

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Israël lance une campagne pour manipuler la Génération Z

Incontestablement, les jeunes incarnent la catégorie qui s’oppose le plus au génocide que perpètre Israël à Gaza depuis deux ans et ils le font vigoureusement partout dans le monde y compris aux États-Unis (pays dont le soutien est vital pour l’État hébreu) aussi bien dans les manifestations, sur les campus universitaires ou encore sur les réseaux sociaux. Soucieux de ne pas perdre la bataille de l’opinion publique et inquiet que les générations américaines montantes ne deviennent anti-israéliennes, le ministère israélien des Affaires étrangères a lancé une campagne d’envergure avec pour cible principale la génération Z (personnes nées entre 1997 et 2012). Et ce dans le cadre de la «Hasbara», un terme qui renvoie aux stratégies de communication et de propagande de l’État d’Israël à destination de l’étranger.

Imed Bahri

Ynet (journal électronique relevant du journal israélien Yediot Aharonot) a révélé que le ministère israélien des Affaires étrangères avait lancé l’une de ses plus importantes campagnes de diplomatie publique aux États-Unis depuis le début de la guerre à Gaza, en y allouant un budget colossal. 

Dans leur enquête, Daniel Edelson et Raphael Kahan affirment que le ministère des Affaires étrangères a alloué un budget d’environ un demi-million de shekels (145 millions de dollars) à une campagne visant à influencer l’opinion publique américaine. Le groupe cible de la campagne est principalement la jeune génération, dite Génération Z, par l’intermédiaire des entreprises américaines, des influenceurs actifs sur les réseaux sociaux et des technologies d’intelligence artificielle telles que ChatGPT.

Le terme Génération Z désigne les personnes nées entre le milieu des années 1990 et le début de la deuxième décennie du XXIe siècle. Selon le Pew Research Center, cette période s’étend généralement de 1997 à 2012.

Manipulation des contenus numériques

Des documents soumis au ministère américain de la Justice en vertu de la loi sur l’enregistrement des agents étrangers (Fara) ont révélé les détails de la campagne. D’après Ynet, Israël a passé un contrat avec la société américaine Clock Tower, dirigée par Brad Parscale, ancien directeur de campagne du président Donald Trump. 

Brad Parscale est actuellement stratège en chef du Salem Media Group, un réseau médiatique chrétien conservateur qui possède des stations de radio à travers les États-Unis. En avril, il a annoncé que Donald Trump Jr. et Lara Trump étaient devenus les actionnaires majoritaires de sa société.

Selon l’enquête, la campagne sera mise en œuvre en collaboration avec Havas Media par l’intermédiaire du bureau de la publicité du gouvernement israélien. Elle se concentrera fortement sur le contenu numérique, plus de 80% du contenu étant dédié à la génération Z sur des plateformes telles que TikTok, Instagram, YouTube et les podcasts.

Cette campagne intervient dans un contexte de déclin du soutien public à Israël aux États-Unis, en particulier chez les jeunes. Un sondage Gallup de juillet a montré que seulement 9% des Américains âgés de 18 à 34 ans soutiennent les opérations militaires israéliennes à Gaza.

Un autre sondage réalisé par le ministère israélien des Affaires étrangères a révélé que 47% des Américains pensent qu’Israël commet un génocide. La campagne s’est donc fixé un objectif de portée inhabituel, estimé à 50 millions d’impressions de contenu mensuelles.

Influencer les systèmes d’IA générative

L’un des aspects les plus controversés de la campagne est la tentative d’influencer la réponse des systèmes d’IA générative, tels que ChatGPT, Gemini et Grok. L’entreprise vise à créer du contenu en ligne capable d’influencer les données utilisées, ce qui pourrait influencer la manière dont les questions liées à Israël sont présentées ou formulées.

Clock Tower prévoit de produire du contenu et des sites web spécifiquement conçus pour fournir des «résultats cadrés» dans les conversations d’IA, grâce à une nouvelle approche appelée optimisation des moteurs de recherche (Geo). Cette approche est similaire aux pratiques d’optimisation des moteurs de recherche (Seo) mais vise à influencer les réponses des modèles d’IA en agissant sur leurs ressources d’entraînement.

«Tout comme le Seo cartographie les emplacements qui façonnent les résultats de recherche, le Geo cartographie les sources qui influencent les réponses de l’IA», a déclaré Gadi Evron, PDG de l’entreprise israélienne de cybersécurité Nostec.

Selon certains experts, ce domaine en est encore à ses balbutiements mais ils s’attendent à ce qu’il ait un impact significatif sur la façon dont l’IA interagit avec les utilisateurs à l’avenir. «C’est un domaine nouveau», précise Gadi Evron qui ajoute: «Certains l’appellent Geo pour intelligence de nouvelle génération mais la terminologie est encore en évolution».

Soutien aux influenceurs pro-israéliens

Outre la campagne de Clock Tower, Israël a lancé un autre projet, le «Projet Esther» pour soutenir les influenceurs américains qui publient du contenu pro-israélien. Ces influenceurs sont financés par le gouvernement israélien dans le cadre d’un projet comprenant des contrats pouvant atteindre 900 000 dollars avec l’entreprise israélienne Bridges Partners.

La première phase du projet consiste à recruter cinq à six influenceurs, chacun devant publier 25 à 30 publications par mois. Le projet s’étendra ensuite aux influenceurs israéliens et aux entreprises américaines qui recevront des dizaines, voire des centaines de milliers de dollars pour leurs contributions.

Avant cette campagne, Israël avait signé un contrat avec une agence de relations publiques américaine liée au Parti démocrate qui exploitait ce qui était décrit comme une usine à trolls pour diffuser des messages pro-israéliens. Cependant, l’agence a résilié le contrat dans des circonstances mystérieuses, précisant seulement que le travail avait été interrompu.

Selon Ynet, cette campagne numérique a culminé avec une rencontre entre Netanyahu et plusieurs influenceurs pro-israéliens au consulat israélien à New York. Netanyahu a souligné l’importance des réseaux sociaux dans la bataille médiatique d’Israël, les décrivant comme le «huitième front» de la guerre, aux côtés des fronts militaire, politique et économique.

Parmi les participants figuraient Lizzy Savetsky, très active depuis le début de la guerre; l’homme d’affaires Ari Ackerman, petit-fils du magnat israélo-américain Meshulam Riklis et le créateur numérique Zach Sage Fox, connu pour produire des vidéos pro-israéliennes.

Le chef du gouvernement israélien déclaré que les réseaux sociaux sont l’arme la plus importante aujourd’hui et qu’Israël doit coopérer avec des personnalités comme le milliardaire américain Elon Musk et investir dans TikTok pour «assurer la victoire dans l’arène la plus importante».

L’enquête indique que cette rencontre entre Netanyahu et les influenceurs a suscité une large controverse. Certains y ont vu une tentative délicate de soutenir le discours israélien, tandis que d’autres y ont vu un mépris pour les souffrances des familles de détenus israéliens à Gaza qui manifestaient devant le consulat pendant la rencontre.

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Gaza ou l’éternel retour des Palestiniens

La défense civile de Gaza a affirmé vendredi 10 octobre 2025 que près de 200 000 personnes étaient revenues dans le nord du territoire palestinien depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Fabuleux peuple palestinien, magnifique Gaza, qui plie mais ne rompt pas. Détruite, rasée, assassinée mais restée debout, digne et fière pour avoir tenu en échec l’ignoble machine de guerre du raciste et corrompu Benjamin Netanyahu, maître d’œuvre du génocide des Palestiniens.

Abdelaziz Dahmani

Heureux jour, le vendredi 10 octobre 2025, cessez-le-feu ou paix «provisoire» (car rien n’est durable ou définitif avec l’Etat d’Israël), le peuple palestinien, et notamment celui de Gaza, respire de bonheur, après 730 jours au cours desquels il a connu toutes les horribles facettes de l’enfer sur terre…

Admirables Palestiniens, exceptionnels, réduits à toutes les misères, exposés à tout instant à la faim, à la soif et à la mort, ils sont restés debout, réduits à la mendicité, sans toit, ni travail, ni de quoi manger, ni médecin pour se soigner, ni école pour les enfants…, mais debout et fiers. Même si les seuls chemins permis aux survivants sont ceux des cimetières collectifs, avec juste des numéros plantés dans le sable, pour désigner leurs morts.

Israël, devenu, encore plus raciste, plus sanguinaire, voulait réduire Gaza à rien, à la disparition même de l’Histoire, de son passé, de sa culture et de son identité. Cette ville millénaire, Israël voulait la réduire en poussière. Ce dessein, qui a germé dans la tête pourrie de Itamar Ben G’vir et autres monstres sionistes, n’a pu être réalisé… Car le peuple palestinien reste grand et admirable de courage, de dignité, d’honneur.

Ce peuple de Palestine et, surtout, de Gaza, réduit à presque à rien, n’a pas mis en échec seulement Israël. Il a mis en échec aussi les soutiens occidentaux de cet Etat factice et belliqueux qui sème la haine et la mort au Moyen-Orient depuis 1948. Ces soi-disant puissances occidentales qui croient avoir droit de vie et de mort sur le reste de l’humanité. Et à leur tête un Donald Trump plus déconcertant que jamais, qui, après avoir armé Israël et attisé la violence dans la bande de Gaza, se veut, aujourd’hui, maître de cérémonie d’une improbable paix. 

La déportation des Palestiniens est une «ligne rouge»

En réalité, c’est Trump que le peuple de Gaza a mis en échec. Rappelez-vous, les débiles déclarations du président américain, lors de son intronisation à la tête des États Unis, en janvier de cette année, lorsqu’il a formé le vœu de déporter les deux millions de Gazaouis vers l’Egypte et la Jordanie, de vider Gaza de sa population et d’y construire une Riviera sur la côte orientale de la Méditerranée, une sorte de club de riches, son jardin privé, son parcours de golf… Mais les Gazaouis lui ont résisté et n’ont pas abandonné leur terre, et là, il faudrait aussi rendre hommage à l’Egypte, qui a fait de la déportation des Palestiniens une «ligne rouge»

On ne le dira jamais assez, mais dans cette affaire de Gaza, c’est le fasciste Netanyahu qui a subi son plus grand échec politique en n’atteignant aucun de ses objectifs, malgré l’ampleur inégalée des massacres et des destructions infligés aux Palestiniens et à son propre peuple.

Souvenez-vous, après le drame du 7 octobre 2023, Netanyahu s’est donné pour mission de briser le Hamas en peu de temps et libérer aussi rapidement les otages israéliens. Que s’est passé ? Deux ans après, le Hamas est certes fortement secoué, affaibli, muselé, mais il n’a pas été battu et n’a pas rendu les armes. Et la résistance palestinienne, avec ou sans le Hamas, restera toujours debout.  

La leçon d’abnégation et de résilience du peuple palestinien

Avec les inhumaines destructions qu’il a provoquées, Israël s’est vengé d’une façon ignoble sur les Palestiniens, simples citoyens, assassinant plus de 20 000 bébés et enfants. Et par un retour de manivelle, il a rendu la cause de la libération de la Palestine visible dans le monde entier. Et a fait d’Israël un pays hors-la-loi, banni, haï et stigmatisé lors des innombrables et immenses manifestations propalestiniennes dans le monde entier et, surtout, dans les pays occidentaux, principaux alliés de l’Etat hébreu, où le drapeau palestinien n’a jamais été aussi visible dans les rues.

Certes, Gaza est détruite par la force brutale et la haine destructrice d’un Etat voyou, aujourd’hui mis au ban de l’humanité. Mais Gaza est toujours debout et son peuple, admirable de courage, donne une leçon d’abnégation et de résilience au reste du monde, y compris à nos régimes arabes, riches et moins riches, soumis à leurs maîtres occidentaux, repliés sur leurs médiocres problèmes internes et empêchant leurs peuples de respirer…

Un dernier mot : avant le 7 octobre 2023, la cause palestinienne était presque morte et enterrée… La voilà aujourd’hui plus vivante que jamais, malgré les malheurs et les destructions… Et c’est l’ignoble Netanyahu, aveuglément soutenu par les extrémistes juifs, qui met aujourd’hui l’existence d’Israël en danger, en tout cas dans la conscience des hommes justes !

* Journaliste.

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Gaza : Vingt agences humanitaires pressent l’ONU d’intervenir pour stopper le génocide

Plus de vingt agences humanitaires internationales ont adressé une lettre urgente aux Nations Unies et aux chefs d’État du monde entier, réclamant une intervention immédiate pour mettre fin à l’agression génocidaire menée par Israël dans la bande de Gaza.

Les signataires s’appuient sur le rapport de la Commission d’enquête internationale indépendante des Nations Unies, qui a conclu que quatre des cinq actes constitutifs du génocide, tels que définis par la Convention de 1948, ont été commis à Gaza.

Une situation qualifiée d’inédite et meurtrière

La lettre affirme que l’actuelle offensive constitue l’épisode le plus meurtrier de l’histoire de l’enclave palestinienne. Elle met en garde contre un risque d’anéantissement total de la vie à Gaza, en raison de l’intensification des bombardements et du blocus imposé par les forces israéliennes.

Les agences dénoncent également la militarisation du système d’assistance, rappelant que des milliers de personnes ont perdu la vie simplement en tentant d’accéder à de la nourriture ou à de l’eau. Elles demandent aux gouvernements d’agir de toute urgence pour mettre fin à la violence et à l’occupation.

Cet appel intervient alors que l’armée israélienne poursuit ses raids et bombardements massifs sur la ville de Gaza, aggravant encore le bilan humain et la crise humanitaire.

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Cinéma mondial : plus de 1 200 professionnels lancent un boycott culturel contre des institutions israéliennes

Depuis Gaza, où la guerre se poursuit avec une intensité dramatique, la voix des cinéastes palestiniens a trouvé un écho puissant à l’international. En réponse à leur appel, l’organisation Film Workers for Palestine a publié un texte d’engagement qui a déjà rassemblé plus de 1 200 signataires dans le monde du cinéma et de la télévision. Ce mouvement, intitulé « Les travailleurs du cinéma s’engagent à mettre fin à la complicité », réunit des stars mondiales, des réalisateurs primés et des professionnels de toutes les branches de l’industrie, dans ce qui s’annonce comme l’une des mobilisations artistiques les plus importantes contre la politique de l’État israélien.

Un front de stars et de figures reconnues

Le poids de cette déclaration réside dans la stature de ceux qui la signent. Parmi eux figurent des lauréats d’Oscars, de BAFTA, d’Emmys et de Palmes d’or. Susan Sarandon, actrice oscarisée et militante de longue date, s’est associée au texte, tout comme l’Espagnol Javier Bardem, dont l’engagement politique est connu. Tilda Swinton et Olivia Colman, deux comédiennes britanniques parmi les plus respectées, y ont apposé leur nom, aux côtés de Mark Ruffalo, acteur et militant écologique.

La mobilisation touche également le monde arabe et européen avec des personnalités comme Tahar Rahim, acteur français d’origine algérienne installé à Hollywood, Dhafer L’Abidine, acteur tunisien au parcours international, ou encore l’humoriste et présentateur égyptien Bassem Youssef, devenu l’une des voix critiques les plus suivies dans le monde anglo-saxon. Beatrice Dalle, figure incontournable du cinéma français, ainsi que l’Irlandais Liam Cunningham, célèbre pour son rôle dans Game of Thrones, participent eux aussi à ce mouvement. S’y ajoutent les réalisateurs Yorgos Lanthimos et Aki Kaurismäki, dont la carrière internationale et la reconnaissance critique renforcent la portée symbolique de cette mobilisation.

Le texte intégral de l’engagement

Au centre de cette mobilisation se trouve un texte clair et sans équivoque, dont voici la teneur:

LES TRAVAILLEURS DU CINÉMA S’ENGAGENT À METTRE FIN À LA COMPLICITÉ

En tant que cinéastes, acteurs, professionnels et institutions de l’industrie du cinéma, nous reconnaissons le pouvoir que le cinéma a à façonner les perceptions. En cette période de crise urgente, où nombre de nos gouvernements continuent de permettre le carnage à Gaza, nous devons tout mettre en œuvre afin de lutter contre la complicité avec cette horreur sans fin.

La Cour internationale de Justice, la plus haute juridiction du monde, a jugé qu’il existait un risque plausible de génocide à Gaza et que l’occupation et l’apartheid israéliens contre les Palestiniens sont illégaux. Défendre l’égalité, la justice, et la liberté pour tous est un devoir moral profond que nul d’entre nous ne peut ignorer. Nous devons donc dénoncer dès maintenant les préjudices causés au peuple palestinien.

Nous répondons à l’appel des cinéastes palestiniens, qui ont exhorté l’industrie cinématographique internationale à refuser le silence, le racisme et la déshumanisation, et à « faire tout ce qui est humainement possible » pour mettre fin à la complicité dans leur oppression.

Inspirés par les cinéastes unis contre l’apartheid qui ont refusé de projeter leurs films dans l’Afrique du Sud de l’apartheid, nous nous engageons à ne pas projeter de films, à ne pas apparaître dans des institutions cinématographiques israéliennes, ni à ne pas collaborer avec elles (y compris les festivals, les cinémas, les chaînes de télévision et les sociétés de production) impliquées dans le génocide et l’apartheid contre le peuple palestinien.

Un boycott ciblé et assumé

Le texte précise que le boycott concerne les institutions, festivals, chaînes et sociétés de production liées à l’État israélien et accusées de tirer bénéfice de ses politiques. Des événements comme le Festival du film de Jérusalem, directement soutenu par le gouvernement israélien, sont cités comme exemples d’institutions jugées complices.

L’objectif est de dénoncer le rôle de certaines structures culturelles qui participeraient, selon les signataires, à la normalisation ou à la justification des violences contre le peuple palestinien.

Une filiation historique avec les luttes contre l’apartheid

La déclaration revendique explicitement l’héritage du boycott culturel contre l’Afrique du Sud dans les années 1980. À l’époque, des artistes majeurs comme Martin Scorsese et Jonathan Demme avaient fondé Filmmakers United Against Apartheid et convaincu de nombreux acteurs de l’industrie de refuser toute distribution dans un pays régi par un système raciste et ségrégationniste.

Les signataires de 2025 entendent réactiver ce précédent historique : faire du cinéma non seulement un espace artistique, mais aussi un levier moral et politique.

Une mobilisation qui dépasse les frontières

Au-delà des grandes stars, cette déclaration est également portée par des producteurs, des critiques, des scénaristes, des techniciens, confirmant que la solidarité n’est pas l’affaire exclusive des célébrités. Elle traduit l’idée que le cinéma, dans son ensemble, est impliqué dans la construction des récits collectifs et qu’il doit assumer ses responsabilités face à une situation jugée intolérable.

Une invitation à agir

Le mouvement est ouvert. Film Workers for Palestine invite les professionnels du cinéma, de toutes disciplines et de tous pays, à apposer leur signature. Le texte et le formulaire de soutien sont accessibles en ligne :

👉 https://filmworkersforpalestine.org/#endingcomplicity

Cette mobilisation met en évidence le rôle du cinéma comme outil de responsabilité sociale et éthique. Elle interroge les pratiques institutionnelles, la portée morale des décisions artistiques et l’impact des alliances internationales. Plus qu’un geste de solidarité, elle ouvre un espace de débat sur la manière dont les industries culturelles peuvent influencer les consciences et contribuer à la lutte contre l’oppression. Elle rappelle que le cinéma, en tant qu’institution globale, n’est jamais isolé de la réalité sociale et politique, et qu’il peut devenir un levier concret pour transformer les pratiques et encourager une réflexion collective sur la justice et l’équité.

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Vingt-cinq pays réclament l’arrêt immédiat de la guerre à Gaza

Vingt-cinq États, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et le Japon, ont publié ce lundi 21 juillet une déclaration commune appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. Ce communiqué, rédigé par les ministres des Affaires étrangères, dénonce la gravité de la situation humanitaire et critique la gestion de l’aide par Israël. Les signataires espèrent faire pression par voie diplomatique pour mettre fin à un conflit qui dure depuis plus de 21 mois.

Une aide humanitaire jugée inefficace et dangereuse

Les pays dénoncent le modèle de distribution d’aide mis en place par Israël, en particulier la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis. Selon eux, ce système alimente l’instabilité, prive les civils de leur dignité et expose la population à de graves risques. Depuis fin mai, l’ONU a recensé 875 morts parmi les Palestiniens tentant d’accéder à l’aide, dont 674 à proximité des sites de la GHF.

Le communiqué juge « inacceptable » le refus du gouvernement israélien de garantir l’acheminement de l’aide essentielle. La population de Gaza, soumise à un blocus strict, se trouve aujourd’hui au bord de la famine.

Lire aussi : A Gaza, « l’humanité a échoué » : Le Roi de Belgique sort de sa réserve

Appels à la libération des otages et à l’arrêt de la colonisation

Le texte appelle également à la libération des otages détenus par le Hamas. Les signataires condamnent leur captivité, qualifiée de « cruelle ». Ils s’opposent en outre à toute modification du territoire ou de la démographie dans les zones palestiniennes occupées, et demandent la fin immédiate de la colonisation.

Outre les pays mentionnés, la liste des signataires comprend notamment l’Australie, la Norvège, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, la Suisse, la Suède, la Pologne et la Nouvelle-Zélande. Tous plaident pour une solution politique et le respect du droit international humanitaire.

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Hyundai lance en Tunisie son nouveau Tucson Hybride restylé

Alpha Hyundai Motor, représentant officiel de la marque Hyundai en Tunisie, annonce la commercialisation du tout nouveau Tucson Hybride restylé, un modèle innovant qui vient enrichir sa gamme de SUV primés à l’échelle internationale. Ce véhicule combine puissance, design audacieux et technologies de pointe pour offrir une expérience de conduite unique.

Doté d’une puissance fiscale de 9 CV et d’une puissance réelle de 230 chevaux DIN, le nouveau Tucson Hybride se distingue par son allure moderne et ses équipements haut de gamme, conjuguant performance et raffinement.

Un habitacle entièrement repensé

L’intérieur du Tucson a été repensé de fond en comble pour offrir une ambiance résolument futuriste. Le point fort de ce nouveau design est son tableau de bord incurvé digital TFT LCD de 12,3 pouces, qui offre au conducteur une interface moderne, intuitive et immersive.

Le confort n’est pas en reste : l’habitacle se pare de sièges en cuir, d’un tableau de bord également revêtu de cuir, et d’un système audio premium signé BOSE, pour une qualité sonore optimale. Le système multimédia comprend un écran tactile TFT LCD couleur de 12,3 pouces, compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, complété par un chargeur sans fil.

Des technologies de sécurité avancées

Le Tucson Hybride intègre les dernières innovations en matière de sécurité. Il est équipé d’une caméra à 360°, d’un détecteur d’angles morts et d’un système de détection d’obstacles à l’avant. Deux nouvelles aides à la conduite viennent renforcer la sécurité :

  • L’Assistance au Suivi de Voie (LKA), qui corrige activement la trajectoire du véhicule,
  • Le Maintien dans la Voie (LFA), qui ajuste la direction pour maintenir le véhicule au centre de sa voie.

À cela s’ajoutent un toit ouvrant panoramique, des jantes en aluminium de 19 pouces, un éclairage Full LED à l’avant, ainsi que des feux de route intelligents.

Une solution hybride économique et durable

Le nouveau Tucson Hybride allie élégance, performance et engagement environnemental grâce à sa motorisation hybride de dernière génération, conçue pour réduire la consommation de carburant et les émissions polluantes.

Il est proposé avec une garantie de 5 ans ou 100.000 km, preuve de la fiabilité reconnue de la marque. Disponible dès maintenant à partir de 185.000 dinars, le Tucson Hybride offre une nouvelle manière de conduire : moderne, responsable et technologique.

Pour plus d’informations, visitez le site officiel https://hyundai.com.tn ou contactez Hyundai Tunisie au 70 130 600.

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Orange Cruises Tunisie propose des croisières à bord du MSC Seaside au départ de la Goulette

Un voyage All Inclusive à bord d’un véritable village flottant, avec parc d’attractions, animations et casino: voilà ce que propose Orange Cruises Tunisie à bord du paquebot MSC Seaside à partir du 1er mai 2025.

Orange Cruises Tunisie, membre du groupe maltais Orange Travel group, annonce un programme de croisières pour les Tunisiens à bord du paquebot MSC Seaside à partir du 1er mai et jusqu’au 31 juillet 2025. L’agence de voyage spécialisée dans les croisières depuis 2011 propose un voyage vers des villes italiennes, espagnoles et françaises.

Pendant une semaine (8 jours et 7 nuits), les voyageurs commenceront leur périple le jeudi avec un départ du terminal des croisières de la Goulette. La première escale se fera à Palerme en Italie, suivie d’une deuxième le samedi à Naples. Puis, une troisième escale s’effectuera à Livourne avec une excursion à Florence pour profiter de la beauté de la ville. La quatrième journée, le navire s’arrêtera à Marseille en France pour continuer après vers Barcelone en Espagne. Le mercredi sera une journée en mer pour les croisiéristes avant de revenir le jeudi au port de la Goulette.

Navire Seaside

Oranges Cruises Tunisie promet un voyage plein de découvertes à bord du Seaside. Celui-ci est l’un des navires géants de MSC. Il mesure 323 mètres de long et peut accueillir jusqu’à 5179 passagers. Il dispose de 4 piscines dont une spectaculaire à débordement avec vue sur mer. Les passagers pourront opter pour des cabines intérieures ou extérieures. Il faut toutefois préciser que 70% des cabines disposent de balcons.

Le MSC Seaside se caractérise par son design mélangeant espaces intérieurs et extérieurs pour rester connecter à la mer. Le pont 8 est bordé d’une promenade unique en bord de mer, le long de laquelle s’alignent des lieux où manger, savourer une boisson, faire des achats, nager ou encore prendre un bain de soleil. Les deux passerelles en verre et les ascenseurs panoramiques offrent également de superbes vues. Alliant confort et style, l’hébergement à bord du MSC Seaside propose des suites de luxe avec bains à remous et des cabines communicantes pour les familles et les groupes.

Tarifs

La grille tarifaire commence à partir de 3800 dinars par personne pour la cabine intérieure et 4800 dinars par personne pour la cabine avec balcon. Néanmoins, les familles nombreuses ou les groupes qui voyagent ensemble pourront profiter de tarifs préférentiels sur la deuxième cabine à un prix de 3000 dinars par personne, que ce soit pour la cabine intérieure ou avec balcon.

Restauration  et buffet

Pour les amateurs de gastronomie, ceux-ci auront une variété de choix proposée par les 11 restaurants à bord et 19 bars et lounges pour satisfaire toutes les envies culinaires avec des plats variés et savoureux. Ils pourront de même profiter de la vue spectaculaire sur l’océan pendant les repas.

Divertissement

Le MSC Seaside propose un grand choix de divertissements : un théâtre high-tech, des pistes de bowling, un parc aquatique interactif à plusieurs étages disposant de 5 toboggans aquatiques, un sentier d’aventure et un espace AquaPlay conçu pour les enfants de petits âges. Il dispose également d’aires de jeux colorées pour enfants.

Saloua Bouattour, directrice d’Orange Cruises Tunisie, a expliqué que le prix inclut la croisière en pension complète, les taxes portuaires et les frais des services à bord. Les extras à bord sont les boissons, les excursions, l’internet, le spa, le casino, etc. Elle a déclaré que son agence est actuellement en négociations avec ses partenaires pour offrir l’excursion de Florence lors de l’escale à Livourne gratuitement aux voyageurs tunisiens.

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