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Covid-19 : le vaccin à ARNm aurait un effet bénéfique insoupçonné

Et si le vaccin contre le COVID-19 recelait un atout thérapeutique insoupçonné ? C’est ce que suggère une récente étude américaine, qui met en lumière un effet secondaire inattendu – et potentiellement positif – chez certains patients atteints de cancers avancés par exemple.

Selon des chercheurs, les vaccins à ARNm pourraient déclencher une activation inhabituelle du système immunitaire, le « réveillant » temporairement chez des patients dont les défenses étaient affaiblies par la maladie.

« C’est le genre de réponse que nous espérons obtenir avec un traitement expérimental, mais que nous observons rarement », explique le professeur Duane Mitchell, directeur du UF Clinical and Translational Science Institute à l’Université de Floride, cité dans l’étude en question.

Fait notable : cet effet ne semble pas être reproduit avec d’autres vaccins, tel que celui de la grippe.

L’ARN messager, une technologie pleine de promesses

On rappelle que ce n’est pas la première fois que les vaccins à ARNm suscitent l’intérêt du monde de l’oncologie. En effet, depuis plusieurs années, des chercheurs de l’Université de Floride et du MD Anderson Cancer Center explorent leur capacité à stimuler la réponse immunitaire contre les tumeurs.

Des travaux antérieurs, menés sur des modèles murins, avaient déjà montré qu’un vaccin à ARNm non spécifique pouvait ralentir la croissance de certaines tumeurs, simplement en provoquant une activation intense du système immunitaire.

Vers de nouvelles pistes thérapeutiques ?

Ces observations, encore préliminaires, explique-t-on, ouvrent néanmoins des perspectives prometteuses. Si elles se confirment, elles pourraient orienter la recherche vers de nouvelles stratégies d’immunothérapie fondées sur la technologie de l’ARN messager – bien au-delà de la lutte contre les virus du Covid-19.

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CNUCED 16 : La Via Campesina plaide pour un cadre commercial fondé sur la souveraineté alimentaire

Lors de la 16ᵉ Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED 16), le mouvement paysan international dénommé “La Via Campesina“ a appelé à la mise en place d’un nouveau cadre commercial mondial fondé sur les principes de la souveraineté alimentaire.

Intervenant le 23 octobre 2025 à Genève, au sein d’une session ouverte aux mouvements sociaux et à la société civile, Pierre Mason, représentant de La Via Campesina, a exhorté les États membres à réorienter le commerce international vers le développement humain, la justice sociale et la durabilité environnementale, indique le mouvement dans communiqué.

« Le commerce ne doit plus viser la seule maximisation de la valeur d’échange, mais garantir le droit à l’alimentation et la souveraineté des peuples », a-t-il déclaré.

Un plaidoyer pour refonder les règles du commerce mondial

La Via Campesina affirme que « le modèle de libéralisation dominant a aggravé les inégalités et fragilisé les paysans et petits producteurs, en limitant la capacité des gouvernements à soutenir leurs agricultures locales ». Dans ce contexte, le mouvement propose de replacer la CNUCED au cœur des discussions sur la gouvernance économique mondiale, estimant que son mandat historique, à savoir « promouvoir un développement équitable », en fait « le forum légitime pour repenser les normes commerciales ».

Ce plaidoyer s’inscrit dans la continuité du Nouvel ordre économique international (NOEI), élaboré par la CNUCED dans les années 1970, qui visait à faire du commerce un instrument de développement plutôt qu’un outil de domination. « Cependant, rappelle La Via Campesina, cette vision a été affaiblie par les politiques d’ajustement structurel et les réformes néolibérales imposées aux pays du Sud dans les décennies suivantes ».

Un appel à l’action dans un contexte de crise mondiale

Face à l’impasse actuelle du système commercial multilatéral, notamment au sein de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), le mouvement estime que la « CNUCED doit redevenir un espace de renouveau du multilatéralisme ».

Pour ce faire, La Via Campesina propose sept axes pour réformer les règles du commerce international :

  1. Ancrer les échanges dans les droits humains, notamment les droits des paysans, des peuples autochtones et les droits économiques, sociaux et culturels.
  2. Reconnaître le droit des pays à définir leurs politiques alimentaires et agricoles, en lien avec la FAO, le CSA et le FIDA.
  3. Favoriser les chaînes d’approvisionnement régionales afin de renforcer la production locale et stabiliser les marchés.
  4. Soutenir les petits producteurs par des prix justes, des revenus garantis et une transparence accrue.
  5. Interdire le dumping, les subventions à l’exportation et la spéculation sur les denrées alimentaires.
  6. Réduire la dépendance aux monnaies dominantes et rejeter les dettes et sanctions unilatérales.
  7. Empêcher l’accaparement des terres et des ressources naturelles, en garantissant un contrôle collectif par les communautés locales.

Pour un commerce au service des peuples et de la planète

« L’alimentation n’est pas une marchandise comme les autres, mais un droit humain fondamental », a rappelé Pierre Mason, soulignant l’urgence de réformer les règles du commerce international pour protéger les producteurs, les écosystèmes et le droit à l’alimentation pour tous.

In fine, La Via Campesina plaide pour que « la CNUCED assume pleinement son rôle historique pour refonder un système commercial plus juste, au service de la souveraineté alimentaire mondiale et de la survie de la planète ».

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CNUCED 16 : Un Consensus historique pour un nouvel ordre économique mondial plus juste

 

170 pays ont approuvé le « Consensus de Genève » lors de la 16ᵉ Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED 16), tenue dans cette ville suisse (Genève) du 20 au 23 octobre 2025. Cet accord marque une étape majeure vers la construction d’un ordre économique mondial plus équitable et durable.

Réunissant un nombre record de délégations – dont 80 ministres du Commerce et de l’Economie -, la conférence s’est articulée autour du thème de la transformation économique durable. Le texte adopté réaffirme l’engagement des 195 États membres en faveur d’un système commercial multilatéral ouvert et fondé sur des règles, tout en traçant une feuille de route pour relancer l’investissement productif, renforcer les capacités numériques et promouvoir le commerce des services, détaille le La Vérité.

Lire aussi : CNUCED 16 : tracer les voies d’un développement résilient et durable

L’un des points les plus débattus fut la question de la dette des pays vulnérables. Les participants ont soutenu la création d’un Forum des emprunteurs, destiné à donner davantage de poids à la voix des pays en développement dans les discussions internationales sur la dette.

Dans son message de clôture, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué le rôle « vital » de la CNUCED dans l’accompagnement des économies émergentes.

Quant à la Secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan, elle a qualifié cette conférence de « moment de renouveau » pour l’organisation, soulignant que le multilatéralisme reste non seulement nécessaire, mais possible.

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Afrique – Meilleurs taux de pénétration de l’assurance : Tunisie … peut mieux faire !

Malgré les progrès enregistrés ces dernières années, les taux de pénétration de l’assurance demeurent faibles sur le continent africain. La prépondérance de l’économie informelle, le faible pouvoir d’achat des ménages et la couverture encore limitée des réseaux de distribution freinent l’expansion du secteur.

C’est ce qu’il ressort du rapport annuel 2024 de l’Organisation des assurances africaines (OAA), publié le 20 octobre 2025. Rapport dans lequel l’Afrique du Sud et la Namibie conservent leur avance en matière de pénétration de l’assurance.

Ainsi, avec un taux de pénétration de 11,54 %, l’Afrique du Sud reste non seulement le leader continental, mais figure également parmi les pays les plus assurés au monde.

Quant à la Namibie, elle se classe au second rang avec un ratio de 7,41 %. Confirmant ainsi la solidité de son marché et la maturité de son cadre réglementaire, explique l’OAA. Ces deux nations sont du reste les seules du continent à dépasser la moyenne mondiale, qui est estimée à 6,8 %.

En troisième position, on retrouve l’île Maurice. Elle se distingue avec un taux de 4,97 %, portée par un environnement économique stable et un secteur financier sophistiqué, relève le rapport.

De son côté, avec un taux 2,8 %, la Tunisie occupe la 6ème place du classement. Autrement dit, notre pays pourrait augmenter le taux de pénétration de l’assurance.

Par contre, explique l’OAA dans son rapport, la plupart des pays africains affichent des niveaux de pénétration très bas. Ils sont la conséquence directe « de la faible inclusion financière, de la prédominance du secteur informel et de la méfiance persistante vis-à-vis des produits d’assurance ».

Ces disparités illustrent les obstacles structurels auxquels le secteur fait face. Mais elles révèlent également un potentiel de croissance considérable à mesure que les économies se formalisent et que les revenus progressent.

Les insurtech changent la donne

Face à ces défis, une nouvelle génération d’acteurs numériques, appelés « insurtech », s’imposent comme catalyseurs de transformation. Ces jeunes entreprises repensent les modèles classiques de distribution en misant sur des offres de micro-assurance accessibles via mobile, avec adhésion instantanée et paiement à l’usage.

En effet, leur approche, centrée sur la simplicité et la flexibilité, permet d’atteindre des segments de populations jusque-là délaissés, notamment les travailleurs informels et les populations à faibles revenus.

Des initiatives comme Turaco, basée au Kenya et déjà active en Ouganda et au Nigeria, illustrent bien cette tendance. La startup collabore avec des plateformes numériques et des employeurs pour proposer une assurance-santé abordable.

Idem pour Paula, autre insurtech kényane, qui mise sur l’assurance indicielle pour protéger les petits agriculteurs contre les aléas climatiques, sécheresses, inondations ou invasions de parasites. Et ce, tout en leur offrant des outils de gestion des risques.

L’innovation au service de la résilience

Bien que souvent limitées en ressources, ces insurtech exploitent les avancées du numérique – intelligence artificielle (IA), blockchain, Internet des objets (IoT) et drones – pour affiner la segmentation, évaluer les risques et personnaliser les produits selon les besoins réels des assurés.

En redéfinissant les règles du jeu, elles contribuent à rendre l’assurance plus inclusive, plus flexible et mieux adaptée aux réalités africaines.

Voici le Top 10 des pays africains affichant les meilleurs taux de pénétration de l’assurance en 2024 :

1- Afrique du Sud (11,54%);

2- Namibie (7,41 %);

3- Maurice (4,97 %);

4- Maroc (4,10 %);

5- Botswana (2,46 %);

6- Tunisie (2,28 %);

7- Kenya (2,25 %);

8- Eswatini (2,23 %);

9- Zambie (1,32 %);

10- Zimbabwe (0,2 %).;

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Déjà 9 millions de visiteurs en Tunisie

Mohamed Mehdi Hlaoui, directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (Ontt), a affirmé que quelque 9 millions de touristes ont visé la Tunisie, entre le 1er janvier et le 20 octobre 2025. Ce qui constitue une progression de 9,2 % par rapport à la même période de 2024.

Cette augmentation concerne essentiellement les touristes européens (près de 11 %), plus précisément les marchés français, polonais et britannique. Par contre, le marché allemand rencontre quelques difficultés.

Pour atteindre l’objectif de 11 millions de visiteurs, M. Hlaoui assure que l’office poursuit ses efforts, en mettant l’accent sur la qualité, la diversification de l’offre et le développement du tourisme culturel, écologique, sportif et de bien-être.

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KAAT 2025 : l’alliance du savoir et du partenariat

La Koica Alumni Association of Tunisia (KAAT) a tenu, à l’École nationale d’administration (ENA), sa rencontre annuelle 2025. Un rendez-vous placé sous le signe du partage de savoirs, de la coopération et de l’amitié tuniso-coréenne.

L’ouverture officielle a été marquée par les allocutions de Khaoula LAABIDI, directrice générale de l’ENA, Ilwoo NAM, directrice du Bureau de la KOICA en Tunisie, et IKRAM BEN ZAIED, présidente de la KAAT.

Dans son mot de bienvenue, Mme NAM a salué la vitalité du réseau des anciens boursiers tunisiens, rappelant que « la KAAT constitue un pilier essentiel pour la promotion des valeurs de coopération, de développement et d’amitié entre la République de Corée et la Tunisie ». Elle a réaffirmé la volonté de la KOICA de poursuivre son soutien aux initiatives tunisiennes en matière de partage de connaissances et de renforcement des capacités institutionnelles.

De son côté, Mme BEN ZAIED a exprimé sa gratitude envers la direction générale de l’ENA pour son appui constant, ainsi qu’à la KOICA pour son accompagnement continu. Elle a également souligné la diversité des activités menées par la KAAT en 2025, marquée par des actions à fort impact, notamment des :

  • Séminaires de partage de connaissances dans les domaines de la gouvernance et du numérique.
  • Projets solidaires visant à renforcer la cohésion au sein du réseau des anciens boursiers,
  • Initiatives culturelles et éducatives, illustrant l’engagement de la KAAT à faire vivre les valeurs d’échange et de coopération.

Ces actions traduisent la mission de l’association : valoriser l’expérience coréenne au service du développement public tunisien et contribuer activement au rapprochement entre les deux pays.

Parmi les éminents invités ayant honoré l’événement de leur présence figuraient les anciens ambassadeurs de la Tunisie en République de Corée, à savoir Moncef BAATI et Mustapha KHAMMARI, ainsi que Lobna ZOGHLAMI, directrice générale de la Formation et du perfectionnement à la présidence du gouvernement.

 

Partage de connaissances et échanges culturels

La première partie de la rencontre a mis en avant le partage d’expériences.

Issam BARHOUMI, ingénieur informatique à la présidence du gouvernement et bénéficiaire du programme Capacity Building on E-Training Management for Civil Servants in Tunisia (2025), mis en œuvre dans le cadre du programme CIAT (Capacity Improvement & Advancement for Tomorrow) de la KOICA, a fait une intervention sur la digitalisation de la formation et la gestion des plateformes d’e-learning.

Son témoignage a été enrichi par un échange avec Olfa LOUIHICHI, représentant la Direction générale de la Formation et du perfectionnement à la Présidence du Gouvernement, autour de la participation tunisienne aux programmes de formation de la KOICA et de l’intégration des acquis dans les politiques publiques de développement des compétences.

L’aspect culturel a ensuite été célébré à travers une prestation artistique des étudiants de l’Institut Bourguiba des Langues Vivantes, qui ont interprété une chanson coréenne, symbole d’unité et d’amitié. Ce moment a illustré la dimension humaine et culturelle qui lie les deux nations, renforcée par la présence de volontaires coréens de la KOICA au sein de l’Institut.

Assemblée générale et perspectives

La seconde partie de la journée a été consacrée à l’Assemblée générale de la KAAT, présidée par Mme Ikram BEN ZAIED.

Les membres ont adopté le rapport moral et financier, actualisé le règlement intérieur, et validé le programme d’activités pour 2026, qui s’annonce riche en projets conjoints et en nouvelles collaborations avec les institutions partenaires tunisiennes et coréennes.

Les échanges ont mis en évidence la volonté commune de renforcer le rôle de la KAAT en tant que plateforme dynamique de coopération, de partage et de valorisation de l’expertise tunisienne issue des formations de la KOICA.

L’événement s’est conclu sur une note d’optimisme et d’engagement, réaffirmant la mission de la KAAT : bâtir, dans un esprit de solidarité et de coopération, un avenir prometteur au service du développement des deux nations.

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Ilwoo Nam : « La capacité de la Tunisie à intégrer les cultures diverses a contribué à son ouverture et à sa diversité »

À l’occasion de  l’Assemblée générale annuelle de la KOICA Alumni Association of Tunisia (KAAT), qui se tient ce jeudi 23 octobre 2025, la nouvelle directrice-pays de la KOICA, Ilwoo NAM, a bien voulu accorder une interview exclusive à leconomistemaghrebin.com. Elle explique notamment l’ambition de la KOICA de poursuivre et de dynamiser davantage la coopération entre la Tunisie et la République de Corée.  

Entretien.

Pourriez-vous nous expliquer comment a débuté votre lien avec la KOICA ? Pourriez-vous également partager brièvement une expérience marquante vécue au sein de l’Agence ?

 

Bonjour, je m’appelle Ilwoo Nam et je suis la nouvelle directrice-pays du bureau de la KOICA en Tunisie. J’ai toujours eu un vif intérêt pour les cultures étrangères, ce qui m’a amenée à choisir comme spécialité universitaire la langue et la littérature anglaises.

Après avoir participé à un programme d’échange universitaire au Canada, j’ai décidé de prendre une année de césure afin d’apprendre une autre langue étrangère. J’ai séjourné au Mexique et voyagé à travers plusieurs pays d’Amérique latine, me laissant profondément captiver par le charme unique des pays en développement.

Cette expérience m’a inspiré le souhait de travailler un jour dans un pays en développement, ce qui m’a finalement conduite à rejoindre la KOICA. J’ai intégré l’Agence à la fin de l’année 2009 et j’y ai depuis consacré l’ensemble de ma carrière.

Mon premier poste à la KOICA, durant mon stage, fut au Département des Programmes de formation, où j’assurais l’appui aux stagiaires invités en Corée.

J’ai également participé à une formation spécifique pour la Tunisie et j’ai été impressionnée par l’attention avec laquelle l’ambassade de Tunisie en Corée accompagnait ses stagiaires.

Après mon recrutement officiel, j’ai débuté à la Division Amérique latine. Par la suite, j’ai servi au Bureau du Vietnam, à l’Équipe Asie du Sud-Est 1 (Cambodge, Laos, Myanmar), à l’Équipe Asie du Sud-Est 2 (Indonésie, Philippines), à l’Équipe Eurasie, et à l’Équipe Moyen-Orient, acquérant ainsi une expérience variée principalement dans les régions asiatiques.

 

Pourriez-vous partager le contexte ou les circonstances particulières ayant conduit à votre nomination en tant que directrice du Bureau de la KOICA en Tunisie ?

Avant même d’intégrer la KOICA, j’avais étudié l’espagnol et le français dans l’espoir de travailler dans un contexte où je pourrais les mettre en pratique.

Toutefois, j’ai principalement exercé mes fonctions en Asie. Bien qu’il s’agisse de ma première affectation en Afrique du Nord, cette région a toujours suscité un vif intérêt chez moi. Plus récemment, j’ai également exercé les fonctions de cheffe de l’Équipe Moyen-Orient, supervisant la région du Levant (Palestine, Jordanie, Irak). Ce rôle m’a permis de découvrir la sphère culturelle arabe interconnectée, qui s’étend jusqu’au Maghreb, et a renforcé mon intérêt pour cette aire géographique.

Les anciennes directrices et anciens directeurs du Bureau en Tunisie ont toutes et tous exprimé un avis très favorable à l’égard du pays. En particulier, on m’a souvent confié que « les Tunisiens sont chaleureux et bienveillants ». Ce qui m’a inspiré un sentiment de sympathie et d’anticipation avant même mon arrivée.

Nouvelle directrice pays de la KOICA en Tunisie

Je crois que la capacité de la Tunisie à intégrer les cultures diverses de l’Afrique, de l’Europe et du Moyen-Orient a contribué à son ouverture et à sa diversité — des moteurs essentiels de la force du pays. Comme la Corée et la Tunisie se trouvent toutes deux dans une situation où le développement doit passer par l’ouverture et la coopération avec d’autres nations, j’espère contribuer au développement des deux pays en partageant des expériences à travers les programmes de coopération de la KOICA.

 

 

Quelles ont été vos premières impressions ou attentes au début de votre mission en Tunisie ?

Les premières choses qui m’ont marquée ont été la lumière intense du soleil et la gentillesse des gens. J’avais entendu à plusieurs reprises parler de la puissance du soleil méditerranéen, mais le vivre en personne était une tout autre expérience. Les personnes que j’ai rencontrées, que ce soit dans un cadre professionnel ou dans la vie quotidienne, ont toujours été aimables et accueillantes. Ce qui m’a laissé une impression chaleureuse.

Je crois que la capacité de la Tunisie à intégrer les cultures diverses de l’Afrique, de l’Europe et du Moyen-Orient a contribué à son ouverture et à sa diversité — des moteurs essentiels de la force du pays. Comme la Corée et la Tunisie se trouvent toutes deux dans une situation où le développement doit passer par l’ouverture et la coopération avec d’autres nations, j’espère contribuer au développement des deux pays en partageant des expériences à travers les programmes de coopération de la KOICA.

 

Quels sont, sous votre direction, les principaux axes prioritaires pour le Bureau de la KOICA en Tunisie ?

La Tunisie est un pays de premier plan dans la région du Maghreb. Nous mettons actuellement en œuvre diverses activités de coopération triangulaire, notamment des programmes de formation dans le domaine des marchés publics, et nous préparons d’autres projets en nous appuyant sur l’expertise accumulée de la KOICA en matière de gouvernement électronique et de développement numérique. En m’appuyant sur les réalisations de mes prédécesseurs, je souhaite étendre cette expérience non seulement dans la région, mais aussi au-delà.

Au cours des deux dernières années, nous avons identifié de nouveaux projets agricoles en réponse au changement climatique. Grâce à mon prédécesseur, qui a mis en place un système permettant la diversification, nous visons à préparer minutieusement les nouveaux projets prévus pour 2026 dès leur phase de planification initiale. D’ici la fin de l’année, nous prévoyons de réaliser une étude de planification de projets et de consulter le ministère tunisien de l’Agriculture ainsi que d’autres institutions concernées, dans le but d’élaborer un plan concret.

 

La Tunisie étant un producteur d’huile d’olive reconnu à l’échelle mondiale, je pense que si la KOICA peut servir de pont pour relier ce secteur à la Corée, cela pourrait devenir un projet très porteur de sens.

 

Dans les domaines de la formation professionnelle et de la création d’emplois, j’espère également explorer de nouvelles possibilités au-delà des projets déjà en cours. En collaborant avec le pays partenaire et les organisations internationales, nous aspirons à développer de nouvelles initiatives dans ces domaines.

Par ailleurs, nous veillerons à ce que les volontaires de la KOICA, actifs sur le terrain, puissent exercer leur mission en toute sécurité et efficacité.

Nous prévoyons également de participer activement aux discussions sur les besoins en matière de déploiement de volontaires. Étant convaincue que ces volontaires jouent un rôle important dans la promotion de la culture coréenne, je souhaite créer un environnement dans lequel ils pourront pleinement exprimer leurs compétences.

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LDC Uefa 2025/2026 (J3) : Sporting contre Marseille

L’Olympique de Marseille effectue un déplacement difficile à Lisbonne pour y rencontrer le Sporting en match comptant pour la 3e journée de la Ligue des champions Uefa 2025-2026.

La retransmission du match sera exclusivement sur Canal+ (mais on peut le visionner sur le lien streaming livekoora.info) à partir de 20h00 (heure de Tunisie).

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LDC Uefa 2025/2026 (J3) : Chelsea reçoit Ajax

Déplacement périlleux pour l’Ajax Amsterdam, ce mercredi 22 octobre, sur le terrain de Chelsea pour une rencontre comptant pour la 3e journée de la Ligue des champions d’Europe.

La rencontre Chelsea-Ajax sera diffusée en direct à 20h00 (heure tunisienne) sur Canal+ Live Foot, ainsi que sur le lien streaming.

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LDC Uefa 2025/2026 (J3) : où regarder Monaco-Tottenham ?

Avec seulement 1 point au compteur sur 6 possibles, Monaco est déjà sous pression à la réception des Londoniens de Tottenham, ce mercredi 22 octobre 2025.

Ce match, qui compte pour la 3e journée de la Ligue des champions Uefa 2025-2026, sera diffusé en direct sur Canal+ Foot à 20h00 (heure tunisienne).

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LDC Uefa 2025/2026 (J3) : où regarder Francfort vs Liverpool ?

Battus lors de la 2e journée de la Ligue des champions en Turquie, les Reds se déplacent en Allemagne pour rencontrer Francfort pour cette 3e journée, avec obligation de résultat.

Le match Francfort-Liverpool sera diffusé en direct sur Canal+ Live 4 à partir de 20h00 (heure de Tunisie).

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LDC Uefa 2025/2026 (J3) : qui diffusera RMA-Juventus ?

Victorieux poussif lors des deux premières journées de la Ligue des champions 2025-2026 face à des équipes de moyen calibre, le Real Madrid s’attaque à un gros morceau aujourd’hui en recevant la Juventus de Turin au Santiago-Bernabéu.

La rencontre est à suivre sur Canal+ Sport et sur le lien streaming livekoora.info à partir de 20h00 (heure de Tunisie).

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En 2025, l’inclusion financière en perte de vitesse (étude)

L’inclusion financière, qui s’était améliorée à l’échelle mondiale au cours des deux dernières années, a atteint un plateau en 2025, selon le dernier indice mondial d’inclusion financière (l’indice) de Principal Financial Group. Ces résultats marquent un tournant, l’incertitude économique étant due à l’évolution de la dynamique commerciale mondiale et des tensions géopolitiques. Ce qui pousse les entreprises à prendre des mesures en faveur de l’inclusion financière, telles que des rémunérations flexibles ou des prestations d’assurance et de retraite plus généreuses.

 

En réponse, les données montrent que les gouvernements et les systèmes financiers interviennent pour faire progresser l’inclusion financière.

 

L’indice, qui en est à sa quatrième année, est réalisé par le Centre for Economics and Business Research (CEBR) et Principal Asset Management, examinant comment les gouvernements, les systèmes financiers et les employeurs favorisent une plus grande inclusion financière sur 42 marchés.

 

Le rapport fournit une évaluation complète et comparative de l’inclusion financière à l’échelle mondiale, classant les marchés sur une base relative en plus d’une note absolue.

 

Ainsi, Singapour se classe comme le marché le plus inclusif au monde sur le plan financier, une position qu’il occupe depuis le lancement de l’indice.

 

« Les marchés financiers sont intervenus alors que les employeurs ont vu leur capacité à fournir un soutien régresser. Cette année, l’indice met en évidence la manière dont la culture financière crée un cercle vertueux, permettant aux ménages de mieux gérer leur endettement. Ce qui leur libère des fonds pour épargner en vue de la retraite et saisir des opportunités commerciales ». C’est ce qu’a déclaré Kamal Bhatia, président-directeur général de Principal Asset Management.

 

Il poursuit en ces termes : « Au cours d’une année marquée par des chocs géopolitiques et des conditions de financement plus strictes, les marchés dotés d’une meilleure éducation financière et d’un accès facilité par la technologie ont mieux réussi à protéger les familles du stress lié à l’endettement. Ces gains se traduisent par une résilience au niveau national, favorisant la croissance, l’investissement et la stabilité. Tandis que les marchés qui s’appuient sur des approches plus traditionnelles de soutien aux employeurs risquent de prendre du retard à mesure que le rythme de l’innovation financière se divise en deux ».

Principales conclusions de l’étude

Le score global d’inclusion financière mondiale s’élève à 49,4 sur 100, soit une légère baisse de 0,2 point par rapport à 2024.

    • Ce score est nettement supérieur à celui de 41,7 enregistré lors du lancement de l’indice en 2022. En 2025, 20 marchés ont enregistré une amélioration annuelle de leur score, tandis que 19 marchés analysés ont connu une baisse.

Le soutien des employeurs a ralenti à l’échelle mondiale, le score mondial ayant baissé de 0,6 point.

    • Trente-cinq marchés (83 %) ont enregistré une baisse de leur score en matière de soutien des employeurs. Ce qui suggère fortement que les risques géopolitiques et commerciaux ont eu un impact sur la confiance des entreprises, les amenant à adopter des approches plus conservatrices en matière d’avantages sociaux et d’initiatives de rémunération flexible.

Face au recul des employeurs, les gouvernements et les systèmes financiers ont intensifié leurs efforts pour améliorer l’accès aux produits et services financiers et leur compréhension.

    • À l’échelle mondiale, le score du soutien gouvernemental a augmenté de 0,6 point, progressant dans toutes les grandes régions. Alors que dans les régions plus riches d’Amérique du Nord, d’Europe et du Moyen-Orient, le score du système financier a également augmenté. 35 marchés ont enregistré des améliorations d’une année sur l’autre pour le score du gouvernement et/ou celui du système financier.

Une modélisation détaillée montre qu’une meilleure éducation financière se traduit par une meilleure gestion de la dette des ménages et une baisse des coûts d’emprunt.

    • Une amélioration de 1 % du niveau d’éducation financière est associée à une réduction de 2,8 % des défauts de paiement sur les prêts aux ménages et à une réduction de 6,7 % du ratio dette/revenu des ménages. Cela a un effet positif perceptible sur le PIB à long terme.

Depuis le lancement de l’indice, les marchés qui ont le plus amélioré leurs scores en matière d’inclusion financière sont ceux qui ont réussi à numériser leurs systèmes financiers grâce à des investissements dans les paiements instantanés et l’open banking.

    • L’Argentine, la Corée du Sud, le Brésil, la Thaïlande et Singapour, qui ont enregistré les plus fortes progressions de l’indice, ont procédé à des réformes phares de leur infrastructure financière numérique.

Les États du Golfe du Moyen-Orient ont enregistré la plus forte augmentation d’une année sur l’autre dans le pilier du système financier, grâce à la technologie financière et à la transformation numérique.

    • Les Émirats arabes unis ont enregistré la plus forte progression dans ce pilier (cinq places et 3,9 points), suivis par l’Arabie saoudite (quatre places et 1,8 point).

 

« Les chocs géopolitiques et les vents contraires économiques remodèlent l’inclusion financière. Les efforts menés par les employeurs perdent de leur élan. Tandis que les gouvernements et les systèmes financiers prennent le relais. Pour soutenir les progrès, nous avons besoin d’une meilleure éducation financière, d’institutions résilientes et de partenariats équilibrés », estime pour sa part Pushpin Singh, économiste en chef au Centre for Economics and Business Research.

 

Les États-Unis affichent des améliorations en matière d’inclusion financière globale malgré des vents contraires sur le plan économique

Les États-Unis ont enregistré une légère augmentation de leur score en matière d’inclusion financière. Tandis que leur classement est resté inchangé à la septième place. Les améliorations ont été principalement dues à un léger rebond du soutien au système financier, notamment grâce à des gains dans les scores sous-jacents relatifs à la présence, et à la qualité des technologies financières, aux droits de protection des emprunteurs et des prêteurs, et à l’accès au crédit, en particulier à l’essor des systèmes de prêt privés.

 

Si l’élargissement de l’accès au crédit et aux outils financiers a favorisé la hausse du score des États-Unis, les données suggèrent que le contexte économique plus difficile a constitué un obstacle à des progrès plus importants. L’accès au crédit a stagné et les indicateurs favorisant la croissance des petites et moyennes entreprises ont reculé, reflétant une disponibilité réduite des financements, due aux inquiétudes et à la confusion entourant les politiques et les fonctions.

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LDC UEFA (J3) : Villarreal contre Man City

Les Espagnols de Villarreal reçoivent Manchester City de l’Espagnol Pep Guardiola pour la 3e journée de la Ligue des Champions d’Europe, mardi 21 octobre 2025.

Le match est à suivre sur les antennes de la chaîne BeIN Sports et sur le lien streaming livekoora.info à partir de 20 heures (heure tunisienne) ce mardi 21 octobre 2025.

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LDC Uefa (J3) : Arsenal reçoit Atlético Madrid

Après avoir gagné les deux premières journées de Ligue des champions d’Europe, Arsenal reçoit Atlético Madrid, ce mardi 21 octobre 2025 en match comptant pour la 3ème journée.

La rencontre est à suivre sur BeIN Sports et sur le lien streaming livekoora.info à 20 heures (heure tunisienne).

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LDC UEFA (J3) : sur quelle chaine et à quelle heure suivre Newcastle contre Benfica ?

Le mythique club portugais Benfica Lisbonne se déplace chez les Anglais de Magpies, ce 21 octobre dans le cadre de la 3ème journée de la Ligue des Champions de l’UEFA.

La rencontre sera diffusée sur la chaîne BeIN Sports et sur le lien streaming livekoora.info à partir 20 heures (heure tunisienne).

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Corée du Sud : un lance-flammes artisanal anti-cafard fait une victime humaine

Une Sud-coréenne âgée d’une vingtaine d’années a provoqué, lundi 20 octobre 2025, un incendie meurtrier en tentant de tuer un cafard avec un lance-flammes artisanal. C’est ce que rapporte BBC.

 

Malheureusement par cet acte, qui s’est déroulé dans la ville d’Osan, la jeune femme a provoqué le décès de sa voisine – chinoise – et en a blessé huit autres personnes. « Ce qui devait être une simple chasse au cafard s’est transformé en tragédie ».

 

Explication des faits. Selon police d’Osan, …« la jeune femme aurait voulu brûler l’animal à l’aide d’un briquet et d’un spray inflammable. Une technique dangereuse, popularisée sur les réseaux sociaux, où des internautes exhibent leurs méthodes extrêmes pour se débarrasser des nuisibles ».

 

Conséquence, la manœuvre a viré au cauchemar, puisque que « l’appartement a rapidement pris feu et les flammes se sont propagées à plusieurs étages au sein de l’immeuble », selon cnews.fr.

 

Comme quoi, comme on dit, il ne faut tenter d’imiter tout ce que vous voyer à la télé, surtout les trucs des réseaux sociaux.

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LDC UEFA (J3) : où regarder Barcelone-Olympiakos ?

Battu lors de la deuxième journée par le Paris Saint-Germain, Barcelone reçoit les Grecs d’Olympiakos, mardi 21 octobre pour la troisième journée de la Ligue des Champions d’Europe et tenter de se relancer.

Le match est à suivre sur les antennes de BeIN Sports et sur le lien streaming livekoora.info à partir de 17h45 (heure tunisienne).

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