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Angelina Jolie crée un village pour les enfants orphelins de Gaza

L’actrice et militante humanitaire Angelina Jolie a annoncé la création d’un village destiné à accueillir les enfants orphelins de Gaza, victimes du conflit en cours. Ce projet ambitieux, mené en collaboration avec plusieurs organisations humanitaires internationales, vise à offrir un refuge sûr, ainsi qu’un accès à l’éducation, aux soins de santé et au soutien psychologique […]

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Tunisie | Libération de l’activiste Ghassen Boughdiri

La Coordination de l’action commune pour la Palestine a annoncé, dans un communiqué publié tard dans la nuit du vendredi 25 octobre 2025, la libération de l’activiste Ghassen Boughdiri, qui avait été arrêté en pleine rue, quelques heures auparavant, par des policiers en civil, lors d’une marche de protestation en solidarité avec les revendications des habitants de Gabès à un environnement moins pollué.

Selon le communiqué, Ghassen Boughdiri a été interrogé pendant plusieurs heures avant d’être relâché. Il a cependant été convoqué pour comparaître, lundi 27 octobre, à 10 heures, devant le juge d’instruction auprès du tribunal de première instance de Tunis.

Selon des sources, on reprocherait à Ghassen Boughdiri certains actes jugés violents lors de sit-in de protestation devant l’ambassade des Etats-Unis en Tunisie, pour dénoncer le soutien de Washington à Israël et appeler à la fin du génocide des Palestiniens à Gaza.  Ses partisan ont dénoncé son arrestation, y voyant «une atteinte au droit de manifester ».

L. B.

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Plan d’annexion de la Cisjordanie : même Washington s’y oppose !

Tollé général contre l’approbation de la Knesset, mercredi 22 octobre en lecture préliminaire, de deux projets de loi visant à étendre la souveraineté israélienne sur la Cisjordanie occupée.

 

Nul doute que le ballon d’essai lancé récemment par la droite et l’extrême droite israélienne était destiné à tester la réaction des Américains. Mais l’indignation internationale, notamment aux États-Unis et dans le monde arabe, aura contraint les dirigeants Israéliens à adopter un profil bas en attendant un timing plus propice.

En effet, en dépit de l’avertissement du président américain Donald Trump, pourtant un allié inconditionnel de l’État hébreu, lequel s’est prononcé clairement contre toute annexion de la Cisjordanie par Israël : « Je ne permettrai pas à Israël d’annexer la Cisjordanie », a-t-il déclaré aux journalistes à la Maison Blanche… «Non, je ne le permettrai pas. Cela n’arrivera pas ». Et en pleine visite mercredi 22 octobre du vice-président J.D. Vance à Tel-Aviv, la Knesset s’est penchée sur l’examen de deux projets de loi visant à étendre la souveraineté israélienne en Cisjordanie occupée.

 

Un pas vers l’annexion de la Cisjordanie

Ainsi, le premier texte – proposé par Avigdor Lieberman, le chef du parti nationaliste Israël Beiteinou (opposition), visant à étendre la souveraineté israélienne à Maalé Adumim, une colonie de plus de 40 000 habitants située juste à l’est de Jérusalem – a été adopté par 32 députés contre 9.

Le second projet de loi, proposé par le député d’extrême droite Avi Maoz, également dans l’opposition, visant également à appliquer la souveraineté israélienne sur l’ensemble de la Cisjordanie, a été adopté en lecture préliminaire par 25 députés pour et 24 contre.

Selon les médias israéliens, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou aurait ordonné aux députés de son parti de s’abstenir pendant les votes. Le Likoud a qualifié les votes de « provocation de l’opposition visant à nuire à nos relations avec les États-Unis et aux grandes réalisations d’Israël dans la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par le Hamas».

Faut-il rappeler qu’Israël a approuvé en août dernier un projet clé de construction de 3 400 logements en Cisjordanie, dénoncé par l’ONU. Car baptisé E1, ce projet couperait de facto la Cisjordanie en deux et empêcherait définitivement la création d’un éventuel État palestinien.

À noter également que quelque trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie, aux côtés d’environ 500 000 Israéliens installés dans des colonies que l’ONU juge illégales au regard du droit international. Sachant que la colonisation de la Cisjordanie s’est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite, depuis 1967. Rien que ces derniers mois, plusieurs ministres israéliens d’extrême droite ont appelé ouvertement à l’annexion de la Cisjordanie.

 

J.D. Vance : « Très stupide »

Réaction outragée du vice-président J.D. Vance au terme de sa visite en Israël, dans le cadre d’une initiative diplomatique américaine visant à maintenir le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur le 10 octobre : « La politique de l’administration Trump est que la Cisjordanie ne sera pas annexée par Israël, cela continuera d’être notre politique. Si c’était un coup politique, c’était un coup politique très stupide, et je le prends personnellement comme une insulte ».

Plus diplomatique était la réaction du secrétaire d’État américain Marco Rubio, lequel a averti mercredi qu’Israël « menaçait » l’accord de cessez-le-feu à Gaza proposé par le président Donald Trump. « Je pense que le président s’est assuré que nous ne pouvons pas soutenir ce projet pour le moment. Et nous pensons que cela menace même l’accord de paix », a déclaré le chef de la diplomatie américaine aux journalistes avant son départ pour Israël.

En effet, Trump a déclaré dans une entrevue accordée au magazine américain Time, le 15 octobre, cinq jours après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qu’« Israël perdrait tout le soutien des États-Unis si cela se produisait », affirmant que « cela n’arrivera pas. Cela n’arrivera pas parce que j’ai donné ma parole aux pays arabes ».

Or, « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent », rappelle cyniquement Henri Queuille, homme politique français de la IIIe et IVe République !

 

« Violation du droit international »

Le monde arabe n’est pas en reste. Le ministère qatari des Affaires étrangères a dénoncé les projets de loi israéliens, les qualifiant d’« atteinte flagrante aux droits historiques du peuple palestinien et de violation flagrante du droit international et des résolutions de l’ONU ».

Pour sa part, le ministère saoudien des Affaires étrangères a exprimé « le rejet total par le royaume de toutes les violations de la colonisation et de l’expansionnisme perpétrées par les autorités d’occupation israéliennes ».

Le ministère koweïtien des Affaires étrangères a également publié une déclaration dénonçant la mesure israélienne « dans les termes les plus fermes », la qualifiant de « violation flagrante du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, en particulier la résolution 2234, qui condamne la colonisation israélienne et affirme son illégalité ».

Même son de cloche de la part de Hamas, le mouvement islamiste a rejeté les projets de loi israéliens, qualifiant de « nulles et non avenues » les tentatives israéliennes d’annexion de la Cisjordanie occupée.

« Les tentatives effrénées de l’occupation d’annexer la Cisjordanie sont illégales et invalides. Elles ne changent rien au fait que la Cisjordanie est une terre palestinienne au regard de l’histoire, du droit international et de l’avis consultatif de 2024 de la Cour internationale de Justice », lit-on dans un communiqué.

Un simple lapsus ?

Au final, il est permis de penser que face au tollé général soulevé par la dernière manœuvre israélienne visant à mettre la main sur la Cisjordanie occupée, le gouvernement Netanyahou ronge son frein en attendant le moment propice pour relancer cette perfide manœuvre avec l’aval des Américains. D’ailleurs, n’est-il pas curieux de constater que le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a déclaré que « le président s’est assuré que nous ne pouvons pas soutenir ce projet pour le moment ».

Pour le moment ? Laisse-t-il entendre que, pour sauver le cessez-le-feu à Gaza, le moment n’est pas opportun à l’heure actuelle pour Tel-Aviv de soulever cette question. En attendant des jours meilleurs ? Nuance.

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Les corps des Palestiniens morts sous la torture israélienne «parlent»

Les reportages diffusés ces dernières semaines par les médias occidentaux étaient consacrés aux détenus israéliens libérés de la bande de Gaza, à leurs conditions de détention, à la détresse de leurs familles durant leur captivité et aux conséquences physiques et psychologiques de cette détention. Pour «équilibrer», ils montraient à peine, à la toute fin des reportages, un bus de prisonniers palestiniens libérés mais sans s’attarder sur l’information. Ce que ces ex-prisonniers ont enduré ne les intéresse pas. S’agissant des Palestiniens qui ont été capturés, séquestrés de manière extrajudiciaire et morts sous la torture, c’est quasiment l’omerta. (Photo non datée de 2023 fournie par un lanceur d’alerte montrant des prisonniers palestiniens capturés dans la bande de Gaza au centre de détention de Sde Teiman).

Imed Bahri

Dans une enquête réalisée par Lorenzo Tondo et Seham Tantash, The Guardian révèle qu’au moins 135 corps mutilés de Palestiniens renvoyés par Israël à Gaza étaient ceux de détenus torturés et exécutés de manière extrajudiciaire. 

Docteur Munir Al-Barsh, directeur général du ministère de la Santé et porte-parole de l’hôpital Nasser de Khan Younis, où les corps ont été examinés, a déclaré qu’un document trouvé à l’intérieur de chaque sac mortuaire indiquait que les corps provenaient tous de la base militaire de Sde Teiman, dans le désert du Néguev, où les détenus palestiniens étaient enfermés dans des cages, les yeux bandés, menottés, attachés à des lits d’hôpital et contraints de porter des couches, selon des photos et des témoignages publiés par le journal britannique l’année dernière.

Al-Barsh a déclaré: «Les informations figurant sur les documents retrouvés à l’intérieur des sacs mortuaires sont rédigées en hébreu et indiquent clairement que les corps étaient détenus à Sde Teiman. Les documents montrent également que des tests ADN y ont été effectués sur certains d’entre eux».

L’année dernière, l’armée israélienne a ouvert une enquête criminelle, toujours en cours, sur la mort de 36 prisonniers détenus à Sde Teiman. L’existence de ce camp qui s’apparente plus à un bagne a été révélée en mai 2024, nous avons à l’époque consacré un article à cette révélation intitulé ‘‘CNN lève le voile sur une prison secrète israélienne dans le désert du Néguev’’

Dans le cadre de la trêve négociée par les États-Unis à Gaza, le Hamas a restitué les corps de certains prisonniers tués pendant la guerre. Israël a jusqu’à présent restitué les corps de 150 Palestiniens tués après du 7 octobre 2023.

Exécutions sommaires et tortures systématiques

Des photos des corps palestiniens consultées par The Guardian, qui ne peuvent être publiées en raison de leur nature horrible, montrent de nombreuses victimes les yeux bandés et les mains liées derrière le dos. Une photo montre également une corde nouée autour du cou d’un homme. Des médecins de Khan Younis ont déclaré que les examens officiels et les observations sur le terrain indiquent clairement qu’Israël a commis des meurtres, des exécutions sommaires et des actes de torture systématiques contre de nombreux Palestiniens. 

Les responsables de la santé ont déclaré que les constatations documentées comprenaient des signes évidents de tirs directs à bout portant et des corps écrasés sous les roues des chars israéliens.

Iyad Barhoum, directeur administratif du complexe médical Nasser, a déclaré que les corps n’étaient pas nommés mais seulement marqués de symboles et montrant qu’une partie du processus d’identification avait commencé.

S’il existe des preuves irréfutables que de nombreux Palestiniens ont été exécutés, il est extrêmement difficile de déterminer où les victimes ont été tuées.

Sde Teiman est un centre de stockage de corps récupérés à Gaza mais c’est aussi un camp de détention tristement célèbre pour la mort de prisonniers. Les militants des droits humains exigent une enquête afin de déterminer si des personnes y ont été tuées et, si oui, combien. Le corps de Mahmoud Ismail Shabat, 34 ans, originaire du nord de Gaza, présentait des traces de chute, les jambes écrasées sous les chenilles des chars, indiquant qu’il a été tué ou blessé à Gaza et que son corps a ensuite été transféré à Sde Teiman.

«Ce qui nous a le plus blessés, c’est qu’il avait les mains liées et que son corps portait des traces évidentes de tortures», a déclaré son frère, Rami, qui a identifié le corps de son frère grâce à une cicatrice due à une précédente opération à la tête. «Où est le monde? Tous nos prisonniers sont revenus torturés et brisés», a déclaré la mère de Shabat.

Certains médecins palestiniens affirment que le fait que de nombreux corps aient été bandés et ligotés indique qu’ils ont été torturés puis tués pendant leur détention à Sde Teiman, où, selon les médias israéliens et les témoignages de gardiens de prison lanceurs d’alerte, Israël détient environ 1 500 corps de Palestiniens de Gaza.

«Vous mourrez des centaines de fois»

Un lanceur d’alerte a indiqué au Guardian qu’il a été témoin des conditions de détention à Sde Teiman : «J’ai vu un patient de Gaza amené avec une blessure par balle au thorax gauche. Il avait également les yeux bandés, les mains menottées et était nu à son arrivée aux urgences. Un autre patient, blessé par balle à la jambe droite est arrivé à mon hôpital dans des circonstances similaires».

Un autre lanceur d’alerte avait précédemment décrit comment les patients, tous originaires de Gaza, étaient menottés à leur lit. Ils portaient tous des couches et avaient les yeux bandés. «On lui a dit que certains patients venaient d’hôpitaux de Gaza. Il s’agissait de patients capturés par l’armée israélienne alors qu’ils recevaient des soins et amenés ici. Leurs membres avaient été amputés et leurs blessures étaient infectées. Ils gémissaient de douleur», a-t-il raconté.

Selon le même lanceur d’alerte, l’armée n’avait aucune preuve que les détenus étaient tous membres du Hamas et que certains prisonniers demandaient à plusieurs reprises la raison de leur présence en prison. Il dit, il dit avoir appris que la main d’un détenu avait été amputée parce que son poignet attaché était gangrené.

Shadi Abu Sido, journaliste palestinien de Gaza qui travaillait pour le journal Palestine Today, a été libéré après 20 mois de détention à Sde Teiman et dans une autre prison israélienne. Il a déclaré avoir été arrêté à l’hôpital Al-Shifa le 18 mars 2024.

Dans une interview vidéo diffusée sur Instagram par la chaîne turque TRT, il a déclaré : «Ils m’ont déshabillé pendant 10 heures dans le froid. J’ai été ensuite transféré à Sde Teiman où j’ai été détenu pendant 100 jours, menotté et les yeux bandés. Beaucoup sont morts en détention, d’autres ont perdu la raison. Certains ont été amputés et ont subi des agressions sexuelles et physiques. Ils ont amené des chiens pour nous uriner dessus. Lorsque j’ai demandé pourquoi j’avais été arrêté, ils ont répondu: ‘‘Nous avons tué tous les journalistes. Ils sont morts une fois. Mais nous vous avons amenés ici et vous mourrez des centaines de fois’’».

Naji Abbas, directeur du département des prisonniers et détenus de Médecins pour les droits de l’homme, a déclaré : «Les traces de torture et de mauvais traitements constatées sur les corps des Palestiniens récemment renvoyés par Israël à Gaza sont horribles mais malheureusement peu surprenantes».

Ces conclusions confirment les constatations de l’organisation depuis deux ans concernant les conditions de détention notamment au camp de Sde Teiman où les Palestiniens sont soumis à la torture et aux exécutions systématiques de la part des soldats et des gardiens de prison.

L’organisation a indiqué : «Le nombre sans précédent de Palestiniens morts en détention, les preuves documentées de décès résultant de la torture et de négligences médicales, et maintenant les conclusions concernant les corps restitués, ne laissent aucun doute sur la nécessité urgente d’une enquête internationale indépendante afin de traduire en justice les responsables en Israël».

The Guardian a montré des photos des corps à un médecin israélien qui a également été témoin du traitement des prisonniers à l’hôpital de campagne de Sde Teiman. Ce dernier, qui a requis l’anonymat, a déclaré que l’une des images «montre que l’homme était probablement menotté avec des câbles en plastique et qu’une décoloration des bras et des mains au niveau des câbles en plastique indique probablement des modifications de la circulation sanguine dues à des contraintes excessives. Il pourrait s’agir d’une personne blessée et capturée (et décédée ensuite en détention israélienne), ou décédée des suites de blessures subies après sa capture».

Docteur Morris Tidball-Binns, médecin légiste et rapporteur spécial des Nations Unies, a commenté : «Une assistance médico-légale indépendante et impartiale devrait être sollicitée pour soutenir les efforts d’examen et d’identification des morts».

Contactée par The Guardian au sujet des allégations de torture, l’armée israélienne a indiqué avoir demandé à l’administration pénitentiaire israélienne d’enquêter. Mais celle-ci n’a pas répondu.

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Tunisie: Les avocats réclament une loi criminalisant la normalisation

Tunisie: Les avocats réclament une loi criminalisant la normalisation

Le bâtonnier des avocats tunisiens, Boubaker Ben Thabet, a déclaré, vendredi, que « la position du Conseil de l’Ordre des avocats de Tunisie est ferme et soutient tous les efforts visant à promulguer une loi criminalisant la normalisation », soulignant que l’Ordre mettra tout en œuvre pour « mobiliser les forces en faveur de cette […]

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Déminage à Ghaza : l’opération pourrait durer 20 à 30 ans

Déminage à Ghaza : l’opération pourrait durer 20 à 30 ans

L’expert en neutralisation des explosifs et munitions auprès de l’organisation humanitaire “Humanité et Inclusion”, Nick Orr, a décrit jeudi la bande de Ghaza comme un “champ de mines à ciel ouvert”, soulignant que l’opération de déminage des munitions non explosées pourrait prendre entre 20 et 30 ans. Une base de données de l’ONU a montré […]

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Erdogan dénonce les violations israéliennes du cessez-le-feu à Gaza

Malgré les annonces de trêve début octobre, Israël poursuit ses frappes sur la bande de Gaza. De la Turquie à l’Europe, plusieurs voix exigent la fin des attaques et un véritable cessez-le-feu.

Le 24 octobre 2025, le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé les États-Unis et leurs alliés à faire pression sur Israël pour qu’il respecte enfin les engagements de cessez-le-feu conclus sous médiation du Qatar et de l’Égypte.
S’exprimant à bord de son avion présidentiel, de retour d’Oman, il a dénoncé des violations répétées et accusé Israël de « piétiner le droit international ».

« Gaza est un test pour le monde musulman. Si nous échouons, c’est notre humanité qui échoue », a-t-il déclaré, promettant que la Turquie était prête à soutenir toute initiative visant à stabiliser le territoire.

Depuis l’annonce d’un accord de trêve le 4 octobre, la situation n’a cessé de se détériorer.
Le 6 octobre, de nouvelles frappes israéliennes ont visé le nord de Gaza.
Le 12 octobre, des bombardements ont touché Khan Younès et Deir el-Balah, faisant plusieurs dizaines de morts parmi les civils.
Le 15 octobre, l’armée israélienne a élargi ses opérations au centre du territoire, invoquant la présence de combattants du Hamas.

Le 18 octobre, les Nations unies ont tiré la sonnette d’alarme : plus de 70 % des hôpitaux de Gaza sont désormais hors service, faute de carburant et de matériel.
Le 23 octobre, le Bureau de coordination humanitaire de l’ONU (OCHA) a signalé que plus de 68 000 Palestiniens ont été tués depuis le début du conflit, selon le ministère de la Santé de Gaza.
Les convois humanitaires, bloqués à Rafah, n’ont toujours pas reçu l’autorisation d’entrer dans l’enclave.

Lors du Conseil européen des 24 et 25 octobre, les dirigeants de l’Union européenne ont appelé à une désescalade immédiate et à un accès humanitaire sans entraves.
Le président français Emmanuel Macron a, lui aussi, demandé « un cessez-le-feu durable » et la protection des civils, tout en maintenant la ligne diplomatique d’un « soutien au droit d’Israël à se défendre ».

Les ONG présentes à Gaza décrivent un territoire « exsangue, sans électricité ni eau », où les familles dorment sous les décombres dans un silence presque total du monde.

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Erdogan annonce un « consensus » avec Trump sur le cessez-le-feu à Gaza et la solution à deux États

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Gaza : l’UNRWA exige l’ouverture immédiate des points de passage pour l’aide humanitaire

Gaza : l’UNRWA exige l’ouverture immédiate des points de passage pour l’aide humanitaire

L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), a souligné, mercredi, l’urgence de l’ouverture de tous les points de passage dans la bande de Gaza, pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire à la population de l’enclave, ravagée par le génocide sioniste depuis octobre 2023. “L’aide […]

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Taoufiq Abou Naïm, nouvel homme fort du Hamas à Gaza

Très peu connu du grand public, Taoufiq Abou Naïm est aujourd’hui pressenti pour prendre la tête du Hamas à Gaza. Le chef des forces de sécurité du Hamas a fait toute sa carrière au sein du mouvement palestinien mais il doit son ascension à son ami Yahya Sinwar qu’il a rencontré sur les bancs de l’université islamique de Gaza et dont il sera le compagnon de captivité dans les geôles israéliennes. C’est en 2017, quand Sinwar prend la tête du Hamas dans la bande de Gaza qu’Abou Naïm se voit catapulté à la tête du puissant appareil sécuritaire du mouvement qui tient d’une main de fer le territoire palestinien. 

Imed Bahri

Le journal Israel Hayom s’est intéressé à Tawfiq Abou Naïm qui est décrit comme un dirigeant politiquement expérimenté et impitoyable, disciple de Cheikh Ahmed Yassine et proche collaborateur de Yahya Sinwar. Le journal souligne qu’il est bien placé pour diriger le Mouvement de résistance islamique (Hamas) dans la bande de Gaza. 

Dans son article, Shachar Kleiman rapporte qu’Abou Naïm avait fait allusion à l’opération Déluge d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023 des mois avant qu’elle ne survienne et affirme qu’aujourd’hui, après l’élimination de la plupart des dirigeants du Hamas, son premier grand test a déjà commencé.

Une figure emblématique

Moins d’un mois avant l’opération Bordure protectrice, Abou Naïm –figure emblématique de la direction du Hamas à Gaza et, selon le journal israélien, l’un des hommes les plus puissants de la bande de Gaza– était l’orateur principal d’un rassemblement organisé dans le camp de réfugiés de Bureij en soutien aux prisonniers palestiniens incarcérés en Israël.

Celui qui est devenu l’un des principaux candidats pour diriger Gaza aujourd’hui avait déclaré à l’époque: «La résistance palestinienne place les prisonniers au cœur de ses priorités. Ce rassemblement de masse vise à soutenir nos prisonniers dans les prisons de l’occupation et à signaler que leur libération n’est qu’une question de temps»

Selon Israel Hayom, 4 000 prisonniers palestiniens ont été libérés dans le cadre de trois accords d’échange, contre 255 détenus israéliens. Cependant, quatre des prisonniers les plus importants du Hamas sont restés incarcérés en Israël : Ibrahim Hamed, Hassan Salameh (qui dirigeait les Brigades Ezzedine Al-Qassam en Cisjordanie, à ne pas confondre avec son homonyme Ali Hassan Salameh alias le prince rouge chef du groupe Septembre noir tué par le Mossad en 1979), Abdullah Barghouti (commandant au sein des Brigades Ezzedine Al-Qassem, à ne pas confondre avec l’autre prisonnier Marwan Barghouti qui appartient au Fatah) et Abbas al-Sayed.

Selon le journal israélien, ces quatre personnes étaient des candidats potentiels à la succession de Yahya Sinwar mais leur absence a laissé un vide à la tête du mouvement. Cependant, ils n’étaient pas les seuls candidats qualifiés. Tawfiq Abu Naïm, 63 ans, né dans le camp de réfugiés de Bureij et faisant partie des prisonniers libérés lors de l’accord de 2011 concernant Gilad Shalit, était également en lice.

Enfant, il a été témoin de la guerre de 1967 et a ensuite confié ses souvenirs à un médecin français. Il a étudié à l’Université islamique de Gaza -il y a obtenu une licence en charia puis un doctorat- et c’est là qu’il a rencontré Sinwar.

En 1983, il rejoint la cellule locale des Frères musulmans et devient disciple du cheikh Ahmed Yassine. Avec Sinwar et Rawhi Mushtaha, il rejoint l’appareil Al-Majd, spécialisé dans l’élimination des collaborateurs. Emprisonné par Israël, il y apprend l’hébreu et tente de s’évader avec Sinwar, mais échoue, selon le journal.

Vingt ans plus tard, Abou Naïm retourne à Gaza et occupe plusieurs postes administratifs au sein du gouvernement du Hamas, notamment la gestion des familles des personnes tuées et emprisonnées, et l’intégration des réfugiés syriens. Il coordonne également avec d’autres organisations. Peu après, il est promu à l’un des plus hauts postes du mouvement.

Sous Sinwar, Abou Naïm est chargé de la sécurité intérieure, de la police et des renseignements. Il noue des relations étroites avec les services de renseignement égyptiens, notamment avec Ahmed Abdel Khaleq, responsable du dossier palestinien. Il coordonne avec lui l’établissement de points de contrôle à la frontière entre Gaza et le Sinaï, renforçant ainsi sa position au Caire. En 2017, Abou Naïm a survécu à une tentative d’assassinat. Selon le journal, un salafiste aurait placé un engin explosif dans sa voiture lors d’une visite du camp de réfugiés de Nuseirat, le blessant légèrement. Il est resté à ce poste jusqu’en 2021, date à laquelle il a voulu se présenter aux élections du Conseil législatif palestinien, annulées par le président palestinien Mahmoud Abbas.

Abou Naïm a ensuite repris la direction de la Fondation Waad, qui s’occupe des affaires des prisonniers. En mars 2023, il a déclaré au journal Filastin que les jours à venir seraient décisifs et qu’il menaçait d’une escalade de la violence dans les prisons israéliennes, notamment pendant le Ramadan. Israel Hayom précise qu’après l’opération du 7 octobre 2023, il a disparu de la circulation. 

Le jour d’après

Avec l’élimination des hauts dirigeants du Hamas durant la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza, Abou Naïm a été invité à reprendre des postes de direction alors que seul Mahmoud Al-Zahar restait en vie parmi les membres du bureau politique à Gaza après que les autres ont été tués ou ont fui la bande de Gaza 

Aujourd’hui, comme le rapporte Israel Hayom, Abou Naïm, en coopération avec les dirigeants de l’aile militaire, joue un rôle crucial dans l’élaboration du «jour d’après» dans la bande de Gaza. Cela pourrait s’expliquer par son expérience politique personnelle, qui lui permet de gérer les affaires en coulisses, même si un comité administratif technocratique est formé.

L’appareil sécuritaire mis en place par Abou Naïm est actuellement utilisé pour réprimer les personnes soupçonnées de collaboration avec Israël, comme lors des affrontements qui ont éclaté dans le quartier de Sabra avec une «milice locale» appartenant à la famille Dughmush accusée par le Hamas de collaborer avec Israël.

Le journal souligne que d’autres groupes armés accusés par le Hamas de collaborer avec Israël demeurent en position de force, citant notamment Ashraf al-Mansi à Beit Lahia, qui a annoncé que ses forces sont toujours actives, Hussam Al-Astal à Khan Younis et Yasser Abou Shabab à Rafah.

Israel Hayom conclut que ces groupes échappent à la première phase du plan du président américain Donald Trump, soulignant que le véritable défi débutera lors de la deuxième phase, lorsque les forces internationales entreront dans la bande de Gaza pour garantir un cessez-le-feu. Cela placera Tawfiq Abu Naim devant son plus grand défi.

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Gaza : la 401ᵉ brigade blindée israélienne accusée du meurtre de la petite Hind Rajab

Gaza : la 401ᵉ brigade blindée israélienne accusée du meurtre de la petite Hind Rajab

Le drame de la petite Hind Rajab, tuée à Gaza, continue de susciter l’indignation internationale. Son appel désespéré, resté sans réponse, avait bouleversé le monde entier et révélé la brutalité de l’occupation sioniste. Une enquête approfondie menée par le journaliste Tamer Al-Mishal pour Al Jazeera a permis de retracer les circonstances de ce crime atroce. […]

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La sinistre plaisanterie des accords de paix avec Israël

On le sait depuis qu’Israël existe, la signature d’accords de cessez-le-feu avec ce pays, est une sinistre plaisanterie. L’entité sioniste, depuis sa création, a toujours utilisé la guerre pour s’approprier les terres de ses voisins, et les accords de paix pour consolider ses acquisitions par la force et mettre la main sur d’autres terres sous forme d’extension des colonies existantes et de création de nouvelles. L’histoire retiendra que les accords d’Oslo sont l’un des pires pièges dans lequel sont tombés les Palestiniens.

Il en est de même des accords de cessez-le-feu qu’Israël signe avec ses voisins, accords qu’il viole systématiquement. Les parties palestiniennes ou libanaises qui ont signé de multiples accords de cessez-le-feu avec l’Etat sioniste savent pertinemment que celui-ci ne les respectera pas. Mais elles les signent quand même parce que la pression militaire d’Israël ne leur laisse guère le choix.

L’exemple le plus récent est l’accord signé en grande pompe à Charm el Cheikh en présence de 20 chefs d’Etat et de gouvernement. Les génocidaires de Tel-Aviv ont repris dès le lendemain les bombardements sous les prétextes ridicules que le Hamas n’a pas livré tous les cadavres des otages morts et qu’il refuse encore de rendre les armes…

Mais l’exemple le plus édifiant est celui du Liban. Depuis l’invasion de 1982 par Sharon, des dizaines de cessez-le-feu ont été signés entre l’entité sioniste et la résistance libanaise qu’Israël, profitant de sa force aérienne et de la faiblesse de défenses anti-aériennes du Liban, a toujours violés.

Le dernier accord de cessez-le-feu conclu le 27 novembre 2024 a été violé près de 6000 fois par Israël qui continue de tuer quasi-quotidiennement des citoyens libanais et de détruire leur maison. Sans parler de l’annexion de cinq régions du Liban d’où il était censé se retirer complètement selon l’accord.

Pourtant l’exécution de cet accord est « garantie » par les Etats-Unis et la France qui n’ont pas dénoncé une seule fois les 6000 violations. Les qualifiant tout au plus d’ « opérations antiterroristes visant à désarmer le Hezbollah ».

Le Hezbollah, fortement affaibli par la décapitation de sa hiérarchie et la violence des bombardements israéliens, se trouve dans un état d’impuissance telle qu’il se contente de pointer des doigts accusateurs vers les dirigeants libanais qui « reçoivent les ordres de Washington ».

Les accusations de Hezbollah sont loin d’être infondées quand on voit le nombre de navettes effectuées par Tom Barrack, l’envoyé de Trump au Liban et en Syrie. Le même Barrack qui, dans une conférence de presse à Beyrouth, s’adressa aux journalistes libanais en ces termes : « Si vous n’arrêtez pas de vous comporter comme des animaux, je quitterai les lieux. » A part les journalistes qui ont exprimé leur grande indignation, aucun responsable de l’Etat libanais n’a osé dénoncer l’arrogance et l’impudence de l’envoyé spécial américain.

Mais l’impudence et l’arrogance de Tom Barrack vis-à-vis des journalistes libanais ne sont rien en comparaison de ce qu’il vient de déclarer concernant le déchainement démoniaque des génocidaires de Tel-Aviv dans la région et du peu de cas qu’ils font du tracé des frontières : « Israël ira où il veut, quand il veut et fera ce qu’il veut pour protéger ses citoyens et ses frontières afin que le 7 octobre ne se reproduise jamais », dit-il!

Si l’Amérique n’est capable de produire que des « diplomates » de cet acabit, la paix dans la région continuera d’être un vœu pieux pour la région en général et pour les voisins immédiats d’Israël en particulier.

Il va sans dire que Tom Barrack n’est pas un décideur, mais un simple rouage dans le système, un pion chargé de délivrer partout où il va le message de l’Etat profond américain et du Lobby sioniste. Pour ces vrais décideurs de la politique étrangère américaine, quiconque parle de génocide à Gaza est un antisémite. Quiconque résiste à l’expansionnisme territorial et au colonialisme israéliens est un terroriste. Et Israël n’attaque pas ses voisins et ne viole pas les cessez-le-feu, mais combat le terrorisme.

Ce sont ces absurdités tragiques qui constituent la base de la politique américaine dans la région et continuent de provoquer les malheurs aux proportions bibliques de ses peuples.

Cependant, une lueur d’espoir pointe progressivement dans l’horizon noir du Moyen-Orient. De nombreux sondages aux Etats-Unis montrent un changement significatif et assidu dans l’attitude de l’opinion publique américaine. En effet, la majorité des démocrates se sont détournés d’Israël et soutiennent le peuple palestinien et sa légitime lutte pour la liberté. L’un des sondages les plus révélateurs a été réalisé par l’Institut Gallup en mars 2025. Il a révélé que 59 % des électeurs démocrates se disent davantage solidaires des Palestiniens; tandis que seulement 21 % se disent solidaires d’Israël.

Un fait particulièrement préoccupant pour Israël est l’érosion de sa base de soutien : les jeunes dans les milieux évangélistes et, plus largement, au sein de parti républicain ne cachent plus leur choc face aux horreurs commises par Israël avec le soutien de leur pays. Les sondages ont révélé un important changement d’attitude envers Israël, notamment parmi les jeunes électeurs républicains. Une enquête menée par le ‘’Critical Issues Poll’’ de l’Université du Maryland en août 2025 a révélé que seulement 24 % des électeurs républicains âgés de 18 à 34 ans déclaraient sympathiser davantage avec les Israéliens qu’avec les Palestiniens.

Une lueur d’espoir qu’Israël et ses agents dans l’Etat profond américain, le Lobby israélien et le Main Stream Media des deux côtés de l’Atlantique tentent désespérément, mais vainement, d’éteindre.

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Gaza : plus de 20 000 étudiants palestiniens tombés en martyrs depuis octobre 2023

Gaza : plus de 20 000 étudiants palestiniens tombés en martyrs depuis octobre 2023

Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a déclaré, mardi, que 20 058 étudiants sont tombés en martyrs et 31 139 ont été blessés depuis le début de l’agression sioniste à partir du 7 octobre 2023 contre la bande de Gaza et la Cisjordanie, a rapporté l’Agence de presse palestinienne WAFA. Le ministère a […]

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Trump dément avoir demandé à Israël de reprendre les combats à Gaza

Trump dément avoir demandé à Israël de reprendre les combats à Gaza

Le président américain Donald Trump a affirmé, lundi 20 octobre 2025, qu’il n’avait pas demandé à Israël de reprendre les hostilités dans la bande de Gaza, tout en promettant de « mettre fin au mouvement Hamas » si celui-ci violait l’accord de cessez-le-feu en vigueur. Lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre […]

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Netanyahou : “Nous avons largué 153 tonnes de bombes sur Gaza, la mission n’est pas terminée”

Netanyahou : “Nous avons largué 153 tonnes de bombes sur Gaza, la mission n’est pas terminée”

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a affirmé, lors d’un discours à la Knesset, que la « mission sacrée » d’Israël dans le conflit avec le Hamas n’est pas achevée et que le pays ne « se reposera pas » tant que le mouvement ne sera pas entièrement neutralisé. Il a également déclaré que l’armée […]

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ONU : la Tunisie réaffirme son engagement pour les droits de l’homme et l’égalité à la 80ᵉ session de la Troisième Commission

La Tunisie souligné, lors des travaux de la 80ᵉ session de la Troisième Commission (affaires sociales, humanitaires et culturelles) de l’Assemblée générale des Nations unies, son attachement indéfectible aux droits de l’homme et à l’égalité, appelant à placer ces valeurs au cœur de l’action multilatérale.

Pour la Tunisie, le 80ᵉ anniversaire de la création de l’ONU constitue une occasion de renforcer la coopération internationale et de consolider la solidarité entre les peuples en faveur d’un développement juste et inclusif, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

La Tunisie a en outre fait part de son soutien au droit au développement, considéré comme le fondement de la justice et du progrès, ainsi que de son engagement à poursuivre les efforts nationaux visant à autonomiser les femmes et les filles et à renforcer leur participation à la vie publique, dans le cadre d’une vision basée sur la justice sociale et la dignité humaine.

Par ailleurs, la Tunisie a exprimé, dans sa déclaration, sa solidarité totale avec le peuple palestinien face à la tragédie humanitaire dans la bande de Gaza, appelant la communauté internationale à assumer sa responsabilité pour garantir la pérennité du cessez-le-feu, lever le blocus imposé par l’entité sioniste et accélérer l’acheminement de l’aide humanitaire.

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Crise à Gaza : l’aide humanitaire bloquée après la libération des otages israéliens…

Crise à Gaza : l’aide humanitaire bloquée après la libération des otages israéliens…

Selon la chaîne publique israélienne KAN, le gouvernement israélien a décidé, sur recommandation de l’armée, de suspendre jusqu’à nouvel ordre l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza. Cette décision remet en question l’un des points essentiels de la première phase du cessez-le-feu, entrée en vigueur le 10 octobre, qui prévoyait l’entrée quotidienne d’environ […]

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Cessez-le-feu fragilisé : Israël bombarde Rafah

Les forces de l’occupation ont mené des raids sur Rafah, au sud de la bande de Gaza, sous prétexte de répondre à une violation du cessez-le-feu, selon la chaîne israélienne Channel 14.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré samedi que le poste-frontière de Rafah, entre la bande de Gaza et l’Égypte, resterait fermé jusqu’à nouvel ordre, et que sa réouverture dépendrait de la remise par le mouvement palestinien de résistance Hamas des corps des otages décédés. Pendant ce temps, les deux parties ont continué à s’accuser mutuellement d’avoir violé l’accord de cessez-le-feu.

Cette déclaration de Netanyahou est intervenue après que l’ambassade de Palestine au Caire a annoncé la réouverture du passage de Rafah à partir de ce lundi « afin de permettre aux Palestiniens résidant en République arabe d’Égypte et souhaitant retourner dans la bande de Gaza de voyager ».

Depuis plusieurs jours, le gouvernement israélien et le mouvement Hamas échangent des accusations de violation de l’accord de cessez-le-feu, négocié avec la médiation des États-Unis.

Le département d’État américain a indiqué tard samedi avoir reçu « des informations crédibles faisant état d’une violation imminente de l’accord de cessez-le-feu par le Hamas contre les habitants de Gaza ».

Il a ajouté que l’attaque prévue contre des civils palestiniens constituerait « une violation directe et grave de l’accord de cessez-le-feu ».

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Palestine | Epopée tragique d’une dépossession centenaire

À travers une plume acérée et une documentation rigoureuse, Rachad Antonius (1) nous invite, dans son livre ‘‘La conquête de la Palestine. De Balfour à Gaza’’ à parcourir le long chemin de croix de la Palestine, depuis l’ambition coloniale de la Déclaration Balfour jusqu’à l’enfer de Gaza. Son ouvrage, aussi dense qu’implacable, se lit comme une fresque historique où s’entremêlent conquête, résistance et silence complice des nations.

Abdelhamid Larguèche *

Rachad Antonius structure son récit en trois actes, comme les mouvements d’une symphonie funèbre

– L’ensemencement (1917-1948) : sous le regard bienveillant de l’Empire britannique, le projet sioniste prend racine. Le Mandat et la Déclaration Balfour deviennent les outils juridiques d’une colonisation naissante, tandis que les institutions sionistes préparent l’avènement d’un État juif sur une terre peuplée.

– L’effraction (1948-1993) : en 1948, la Nakba – la Catastrophe – scelle le destin de centaines de milliers de Palestiniens chassés de leurs foyers. La guerre de 1967 parachève cette mainmise, étendant l’occupation à la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est. Le territoire palestinien se fragmente, la colonisation s’installe.

– Le leurre (1993-2023) : les accords d’Oslo, présentés comme l’aube d’une paix possible, deviennent en réalité le paravent d’une annexion décomplexée. Derrière le langage diplomatique, les colonies prospèrent, le mur s’élève, Gaza étouffe.

Les forces de l’ouvrage

Ce qui frappe, à la lecture, c’est la puissance de la démonstration. Antonius ne se contente pas de raconter; il prouve, cite, archive. Il s’appuie sur les travaux d’historiens israéliens – Ilan Pappé, Benny Morris – pour déconstruire le récit officiel. Chaque affirmation est étayée, chaque phase décortiquée avec une clarté pédagogique rare.

Son analyse de la «colonisation territoriale et démographique» est particulièrement saisissante. Il montre comment, depuis plus d’un siècle, s’opère une lente mais inexorable transformation du paysage humain et géographique de la Palestine.

La «dénonciation de l’apartheid» israélien est tout aussi percutante. Check-points, routes réservées aux colons, lois discriminatoires : Antonius décrit un système où deux peuples vivent sous deux régimes distincts, l’un privilégié, l’autre assiégé.

Enfin, son chapitre sur la «guerre de Gaza (2023)»  est d’une actualité brûlante. Il y voit l’aboutissement logique d’un processus génocidaire, où la violence n’est plus un moyen, mais une fin.

Un livre-miroir

‘‘La Conquête de la Palestine’’ est plus qu’un livre d’histoire : c’est un miroir tendu à l’Occident. Antonius y interroge sa complicité, son silence, la facilité à accepter le récit du plus fort. Il met en lumière la «confusion savamment entretenue entre antisionisme et antisémitisme», instrumentalisée pour réduire au silence toute critique.

Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui refusent l’amnésie organisée et la pensée unique. Il est une clé pour comprendre un conflit trop souvent résumé à des «cycles de violence», alors qu’il s’agit d’une «guerre d’occupation et de résistance», dont les racines plongent dans l’histoire coloniale européenne.

Rachad Antonius signe ici un essai majeur, courageux et nécessaire. Par sa rigueur, son style et sa force argumentaire, ‘‘La Conquête de la Palestine’’ s’impose comme une référence pour quiconque cherche à percer le voile des apparences et à saisir les soubassements d’un drame qui continue de déchirer le monde.

* Historien.

1) Rachad Antonius, professeur associé à l’université de l’UQAM, est un sociologue du monde contemporain, il sera l’hôte de l’Académie Tunisienne Beit al-Hikma où il présentera, le lundi 20 octobre 2025, son ouvrage sur la conquête de la Palestine.

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