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Tensions avec la CNAM : Les pharmaciens décident de suspendre le tiers payant

Le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) a tranché. Réunis en assemblée générale extraordinaire ce samedi, les pharmaciens ont décidé de ne pas renouveler la convention liant la profession à la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) pour l’année 2026, dans sa forme actuelle. En conséquence, ils suspendront à partir du lundi 27 octobre l’application de la formule du tiers payant pour les maladies courantes.

Un climat de rupture après des mois de tensions

Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, le syndicat justifie cette décision par la violation continue des principes fondamentaux de la convention et le non-respect des clauses de l’accord signé avec la CNAM.

Les pharmaciens estiment que la situation est devenue insoutenable et que la convention, prorogée jusqu’à la fin de 2025, ne peut être maintenue sans réformes de fond.

Le SPOT rappelle qu’il avait reporté en octobre la suspension du tiers payant, initialement prévue le 1er octobre 2025, après une série de concertations avec les autorités sanitaires et les partenaires du secteur. Cette trêve visait à favoriser la mise en œuvre de réformes structurelles promises par le gouvernement, mais restées sans effet concret selon le syndicat.

Appel à sauver le service pharmaceutique

Le syndicat appelle désormais toutes les parties concernées – CNAM, ministère de la Santé et partenaires institutionnels – à honorer leurs engagements et à les traduire en mesures tangibles. Il met en garde contre la dégradation du service pharmaceutique, évoquant la nécessité urgente de sauver un secteur en crise et de garantir aux citoyens un accès équitable aux médicaments.

La convention sectorielle entre les pharmacies privées et la CNAM, signée pour un an, devait prendre fin le 31 décembre 2025. Son avenir dépendra désormais de nouvelles négociations autour d’un cadre plus équitable pour la profession.

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Taekwondo : Mohamed Khalil Jendoubi sur le toit du monde

Nouvel exploit pour le taekwondo tunisien : Mohamed Khalil Jendoubi a décroché, ce samedi à Nanjing (Chine), la médaille d’or mondiale dans la catégorie des -63 kg, après une finale maîtrisée face à l’Iranien Ali Haj Mousaei. Déjà double médaillé olympique, le jeune champion confirme sa stature internationale en offrant à la Tunisie un nouveau titre planétaire.

Une ascension sans faute jusqu’à l’or

Avant de triompher en finale, Jendoubi avait réalisé un parcours exemplaire. Il s’était imposé successivement face au Surinamais Bendjino Maisedjan (2-0 ; 16-3 / 15-3), au Russe Maksim Osin (2-0 ; 10-9 / 4-1), au Hongrois Omar Gergely (2-0 ; 13-1 / 11-10) et au Kazakh Samirkhan Ababakirov (2-1 ; 6-4 / 4-2 / 3-11) en quart de finale.

Le Tunisien s’était ensuite retrouvé qualifié directement pour la finale, son adversaire potentiel des demi-finales, le Jordanien Mahmoud Al-Taraira, ayant bénéficié d’une victoire médicale sur un joueur chinois blessé. Selon le règlement de la Fédération mondiale de taekwondo (WT), un athlète déclaré vainqueur par décision médicale est dispensé du combat suivant pour raisons de santé, ce qui a propulsé Jendoubi directement en finale.

Un palmarès déjà légendaire

À seulement 23 ans, Mohamed Khalil Jendoubi continue d’écrire l’histoire du sport tunisien. Après l’argent olympique de Tokyo 2020 (reporté à 2021) et le bronze de Paris 2024, le champion originaire de La Marsa s’offre son premier titre mondial. Ce sacre le place parmi les meilleurs taekwondoïstes de sa génération et confirme la constance de ses performances depuis près d’une décennie.

Les autres résultats tunisiens

Dans la même compétition, la Tunisienne Ikram Dhahri s’est arrêtée en 32es de finale. Après une victoire convaincante face à la Hongkongaise Lam Siu Wai (2-0 ; 8-0 / 3-0), elle a été éliminée par la numéro deux mondiale taïwanaise Luo Yu-Yun (ou Liu Yu-Yun), sur le score de (0-0 / 2-4).

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Les avoirs en devises dépassent les 25 milliards de dinars : un record symbolique pour la BCT

Les réserves en devises de la Tunisie ont franchi la barre des 25 milliards de dinars à la date du 24 octobre 2025, soit l’équivalent de 107 jours d’importation, selon les derniers indicateurs monétaires publiés par la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Une progression d’environ 2% par rapport à la même période de 2024, confirmant un léger redressement des équilibres extérieurs du pays.

Une amélioration portée par les transferts et le tourisme

Cette hausse des avoirs en devises est attribuée à la hausse des revenus du travail de 7,6%, atteignant près de 7 milliards de dinars, ainsi qu’à la bonne performance du secteur touristique, dont les recettes ont augmenté de 7,8%, à 6,7 milliards de dinars au 20 octobre 2025. Ces deux moteurs continuent de constituer des sources vitales de devises pour l’économie nationale.

Allégement de la charge de la dette extérieure

La BCT a également relevé une baisse de 14% des services de la dette extérieure, estimés à 10,8 milliards de dinars sur la période, un repli qui allège la pression sur les réserves.

Dans le même temps, le volume global du refinancement bancaire a reculé de 7,7%, passant à 11,7 milliards de dinars contre 12,7 milliards un an auparavant, témoignant d’un resserrement progressif des besoins de liquidité.

À l’inverse, le marché interbancaire a connu une activité soutenue, avec une hausse de 60,5% des transactions, atteignant environ 4,1 milliards de dinars. Ce dynamisme reflète une meilleure circulation de la liquidité entre les établissements bancaires et un certain regain de confiance dans le système financier.

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Boule lyonnaise – Mondiaux 2025 : Deux médailles de bronze pour la Tunisie

La Tunisie s’est illustrée aux championnats du monde U23 de boule lyonnaise disputés à Mersin, en Turquie, en décrochant deux médailles de bronze grâce à Oussama Balti, brillant en individuel comme en double avec son compatriote Raed Karoui.

Une performance prometteuse à Mersin

Lors de la demi-finale de l’épreuve individuelle, Oussama Balti s’est incliné face au Monténégrin Gracija Stiapcevic (0-13), après un parcours solide marqué par des victoires convaincantes sur le Hondurien Jose Fernando Sanchez (13-4) et le Croate Lovro Sipex (13-12) en phase de groupes, puis sur le Slovène Jaka Stremfel (10-9) en quart de finale. Cette performance lui a valu une médaille de bronze, la deuxième du tournoi pour la Tunisie.

Quelques heures plus tôt, Balti avait déjà décroché une première médaille avec son coéquipier Raed Karoui dans l’épreuve du double. Le tandem tunisien s’est arrêté en demi-finale, battu par le duo croate Filip Claric et Lovro Sipek (2-13), après un excellent parcours dans la compétition.

Une génération montante

La participation tunisienne, portée par de jeunes talents, confirme la vitalité de la boule lyonnaise dans le pays. En catégorie U18, Yahia Sellami a également défendu les couleurs nationales mais s’est arrêté en quart de finale de l’épreuve du combiné.

Ces résultats marquent une belle moisson pour la délégation tunisienne, qui repart de Mersin avec deux médailles de bronze et la promesse d’une relève compétitive sur la scène mondiale.

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Complot contre la sûreté de l’Etat : L’audience d’appel fixée au 27 octobre

Le comité de défense des dirigeants politiques détenus dans le cadre de l’affaire dite de « complot contre la sûreté de l’État » a annoncé que l’audience d’appel aura lieu lundi 27 octobre, à distance et sans la présence physique des accusés.

Selon le communiqué publié vendredi, les avocats dénoncent une décision « précipitée et opaque » : la date de l’audience n’aurait été inscrite au registre qu’à 14 heures le jour même, empêchant la défense d’en informer les détenus lors de leurs visites en prison. Le comité y voit la continuité de « manœuvres procédurales » déjà constatées lors du procès en première instance.

Les charges retenues contre les accusés portent notamment sur l’attentat à la sécurité intérieure et extérieure de l’État, la constitution d’une entente terroriste, l’acte prémédité visant à changer la forme du gouvernement ou incitation à la violence entre citoyens.

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Tunisie : La paralysie du secteur énergétique fait chuter les exportations de 34%

Les exportations tunisiennes d’énergie ont reculé de 34% à fin septembre 2025, selon une note de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE). L’organisation tire la sonnette d’alarme sur une crise énergétique structurelle, marquée par l’effondrement de la production nationale de pétrole et de gaz, et une dépendance croissante aux importations.

Un effondrement de la production nationale

La note intitulée « Importations : les dessous d’un trend contrasté » dresse un constat préoccupant : la production quotidienne de pétrole est passée de 77 000 barils en 2010 à seulement 27 000 barils en 2025. Cette chute drastique traduit, selon l’IACE, « une dégradation pluriannuelle et continue » du secteur.

L’institut souligne que même les espoirs placés dans le champ gazier de Nawara, longtemps présenté comme une bouffée d’oxygène pour l’économie tunisienne, se sont « bien volatilisés ». Les chiffres le confirment : la production de pétrole de Nawara a reculé de 47%, passant de 54,2 Ktep à fin août 2024 à 28,7 Ktep en août 2025. La production de gaz naturel a elle aussi chuté de 25%, pour s’établir à 169 Ktep.

Un déficit commercial énergétique toujours lourd

Cette paralysie du secteur continue de peser lourdement sur le déficit commercial, dont la part liée à l’énergie représente désormais 48%. Sans la baisse des cours mondiaux, la situation aurait été encore plus critique. En effet, le prix moyen du baril de pétrole a diminué de 84 dollars à 72 dollars entre juin 2024 et juin 2025, soit une baisse de 15%, atténuant partiellement la facture énergétique.

Grâce à cet essoufflement des prix, les importations de produits énergétiques ont légèrement reculé de 11,8% à fin septembre 2025, alors qu’elles avaient bondi de 14,5% sur la même période un an plus tôt.

Une alerte sur la dépendance énergétique du pays

Pour l’IACE, ces indicateurs traduisent une crise systémique : chute des capacités de production, sous-investissement dans la prospection, lenteur des réformes et désengagement progressif des investisseurs étrangers. L’institut estime qu’un nouveau modèle énergétique s’impose, fondé sur la diversification des sources et le développement des énergies renouvelables.

« Sans une refonte profonde de la gouvernance du secteur, la Tunisie continuera à importer la majorité de ses besoins énergétiques », avertit le rapport.

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Tunisair lève 25,2 MD sur le marché obligataire

La compagnie aérienne nationale Tunisair a annoncé avoir levé 25,2 millions de dinars dans le cadre de son emprunt obligataire “Tunisair 2025-1”, une opération clôturée le 17 octobre, selon le Conseil du marché financier (CMF).

Une levée de fonds en deçà du plafond prévu

L’opération, ouverte le 6 octobre 2025, portait sur un montant maximum de 30 millions de dinars, mais les souscriptions ont atteint 25,2 MD, soit 84% du montant initialement visé. Cette émission obligataire a été réalisée sans appel public à l’épargne, une formule privilégiée pour les investisseurs institutionnels et partenaires financiers de l’entreprise.

Stabiliser les finances du transporteur national

Tunisair a précisé que cette levée de fonds vise à renforcer ses ressources financières et à soutenir ses engagements dans un contexte marqué par une conjoncture économique difficile et une forte pression sur le secteur aérien.

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L’opération s’inscrit dans le plan de redressement financier engagé par la compagnie, confrontée depuis plusieurs années à un endettement élevé, à la baisse de la rentabilité et à des défis opérationnels persistants.

Une compagnie en quête de relance durable

Malgré la reprise progressive du trafic aérien après la pandémie, Tunisair continue de faire face à des difficultés structurelles : flotte vieillissante, retards de vols récurrents et coûts d’exploitation élevés.

Les autorités publiques, principales actionnaires, ont réitéré leur engagement à accompagner la restructuration de l’entreprise, notamment à travers une recapitalisation partielle et la mise en œuvre d’un programme de modernisation visant à restaurer la compétitivité du pavillon national.

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La Chine voit en la Tunisie une passerelle stratégique vers l’Afrique

L’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Li, a affirmé que la Tunisie occupe une position stratégique unique pour investir dans le continent africain. Il a salué le potentiel industriel et le capital humain du pays, considérés comme des atouts majeurs pour renforcer la coopération sino-africaine.

Dans une interview accordée à l’agence TAP, Wan Li est revenu sur la visite du président Kaïs Saïed à Pékin en mai 2024, un moment qu’il a décrit comme un tournant dans les relations bilatérales. Cette visite s’était conclue par la signature d’un partenariat stratégique entre les deux pays, marquant une volonté d’approfondir la coopération politique, économique et technologique, précisant que :

« Les deux parties ont haussé la confiance politique mutuelle à un niveau élevé et se sont engagées à accélérer la mise en œuvre des accords conclus ».

Vers une coopération trilatérale Tunisie–Chine–Afrique

L’ambassadeur a souligné que Pékin souhaite désormais aller plus loin en associant la Tunisie à ses initiatives africaines. « La Chine est prête à travailler avec la Tunisie pour développer des coopérations avec d’autres pays africains et explorer les perspectives d’une coopération trilatérale », a-t-il déclaré.

Cette approche s’inscrit dans la continuité du Forum Tunisie–Chine–Afrique sur le développement médical, prévu pour novembre prochain à Tunis. Cet événement se veut un modèle de collaboration entre la Chine et l’Afrique, s’appuyant sur l’expertise tunisienne dans le domaine de la santé et la volonté commune de promouvoir des partenariats durables dans les secteurs sociaux et technologiques.

Un avenir commun à construire

Pour Wan Li, la modernisation est un objectif partagé par la Chine et l’Afrique, représentant plus de 2,8 milliards de personnes aspirant à un avenir meilleur. Il a insisté sur le fait que « le développement de la Chine contribue à celui de l’Afrique », et qu’il s’agit d’un moteur de prospérité mutuelle fondé sur la solidarité et les bénéfices partagés.

« Le développement de la Chine a toujours été bien accueilli par les peuples africains, car il favorise une croissance commune et un partenariat équilibré », a-t-il ajouté.

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Gabès : Des habitants manifestent pour une ville sans pollution

Des dizaines d’habitants se sont rassemblés devant le siège du gouvernorat pour exiger des mesures urgentes contre la pollution industrielle qui empoisonne leur quotidien. Ce mouvement s’inscrit dans une mobilisation citoyenne croissante, alors que la justice a reporté au 13 novembre l’examen du recours visant à suspendre l’activité du Groupe chimique tunisien (GCT), principal accusé de la dégradation environnementale de la région.

Une colère populaire persistante

Les manifestants, venus de différents quartiers de Gabès et des zones voisines, ont brandi des pancartes proclamant : « Sauvez Gabès ! », « Non au phosphogypse ! » et « Nous voulons respirer ! ». Ils dénoncent le rejet continu dans la mer de substances toxiques issues du traitement du phosphate par le GCT, notamment le phosphogypse, un déchet industriel lourdement chargé en produits chimiques.

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Un dossier désormais entre les mains de la justice

Le bras de fer entre la société civile et le Groupe chimique tunisien a pris une tournure judiciaire. Le tribunal de première instance de Gabès devait examiner un recours en référé demandant la suspension immédiate de l’activité du complexe industriel, mais l’audience a été reportée au 13 novembre à la demande des avocats des plaignants.

Ce report, perçu par certains militants comme une « manœuvre dilatoire », retarde encore l’espoir d’une décision contraignante pour l’entreprise. « Chaque jour de plus, c’est des tonnes de déchets supplémentaires déversées dans notre mer », dénonce un membre de l’association Stop Pollution.

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Les derniers rassemblements n’ont pas été sans heurts. Six manifestants interpellés lors des protestations précédentes ont comparu devant la chambre correctionnelle : deux ont écopé d’une amende de 500 dinars, tandis que les dossiers des quatre autres ont été reportés au 3 décembre. D’autres affaires impliquant des jeunes, dont des mineurs, restent pendantes.

Malgré ces poursuites, la mobilisation ne faiblit pas. Les habitants affirment qu’ils continueront à descendre dans la rue jusqu’à obtenir la fermeture des unités les plus polluantes du GCT.

Une lutte pour la survie environnementale

Gabès est la seule ville au monde où une oasis côtoie un complexe industriel chimique. Ce paradoxe symbolise l’urgence écologique que vivent ses habitants : une biodiversité menacée, une mer étouffée par les déchets et une santé publique fragilisée.

Les associations locales et plusieurs experts en environnement appellent à une transition vers un modèle de développement durable, reposant sur la dépollution, la valorisation des ressources naturelles et la création d’emplois verts.

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Affaire Abir Moussi : Le tribunal reporte l’audience

La Chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a décidé, ce vendredi 24 octobre 2025, de reporter à une date ultérieure le procès de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, poursuivie dans l’affaire dite du « bureau d’ordre » de la présidence de la République. La défense a, comme annoncé, boycotté cette audience, dénonçant un dossier à « forte charge politique ».

Abir Moussi est poursuivie en vertu de l’article 72 du Code pénal tunisien, qui réprime la tentative de changer le régime de l’État, un chef d’accusation passible de la peine capitale. Cette disposition, rarement appliquée, a suscité de vives critiques parmi les défenseurs de la présidente du PDL, qui jugent les faits reprochés sans fondement pénal.

L’affaire remonte à 2023, lorsque la dirigeante du parti s’était rendue au bureau d’ordre de la présidence de la République pour déposer des recours administratifs. Ce geste est depuis interprété par l’accusation comme une atteinte à la sûreté de l’État.

Lors d’une conférence de presse tenue plus tôt dans la semaine, Me Ali Béjaoui, membre du collectif de défense, a dénoncé une « instrumentalisation de la justice » et une « procédure inique ».

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Tunisie-Pologne : Une délégation économique tunisienne à Varsovie

Une délégation économique tunisienne s’est rendue, les 21 et 22 octobre 2025, à Varsovie et à Skierniewice, pour participer au premier Forum économique tuniso-polonais et explorer de nouvelles perspectives de coopération commerciale et industrielle entre les deux pays.

Un forum pour rapprocher les entreprises des deux pays

Organisé par l’ambassade de Tunisie à Varsovie, la Chambre de commerce de Varsovie (WIG) et la Chambre de commerce et d’industrie de Tunisie (CCIT), le forum a réuni des représentants d’entreprises tunisiennes et polonaises issues de secteurs variés : textile, agroalimentaire, technologies de l’information, composants automobiles, cosmétiques, industrie pharmaceutique et services.

Des rencontres B2B, des présentations institutionnelles et des sessions de networking ont permis d’identifier plusieurs opportunités de partenariats concrets.

Une première mission tunisienne à Varsovie

Conduite par Moncef Ben Jomâa, président de la CCIT, la délégation tunisienne comptait l’ambassadeur de Tunisie à Varsovie, Taoufik Chebbi, ainsi que des représentants du CEPEX, de la FIPA et de l’ONTT.

Selon l’ambassade de Tunisie, cette initiative constitue la première mission d’affaires tunisienne organisée à Varsovie et s’inscrit dans une stratégie de relance des échanges économiques et d’exploration de nouveaux marchés en Europe centrale.

Le deuxième jour, la délégation a visité la ville de Skierniewice, dans la région de Łódź, où elle a rencontré le vice-président de la voïvodie, Piotr Wojtysiak. Les échanges ont porté sur la coopération agricole, la recherche scientifique et les industries stratégiques.

La mission a également visité l’entreprise VEFI, spécialisée dans les solutions d’emballage et les systèmes agricoles innovants, ainsi que l’Institut national de recherche horticole (InHort), afin d’explorer des synergies en matière de recherche et de transfert technologique.

Une coopération en plein essor

Cette mission économique marque une étape importante dans la consolidation des relations tuniso-polonaises. Elle ouvre la voie à des projets concrets entre opérateurs privés et institutions publiques, notamment dans les domaines de l’agriculture durable, de la recherche et des industries à forte valeur ajoutée.

Lire aussi : Tunisie : Rencontres diplomatiques avec l’ONU, la Pologne et Madagascar

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Financements étrangers suspects : Refus de libération pour Abdelkrim Slimane

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès du tribunal de première instance de Tunis a décidé, ce vendredi 24 octobre 2025, de rejeter la demande de libération déposée en faveur d’Abdelkrim Slimane, président de l’association « Namaâ Tounes » et ancien cadre du mouvement Ennahdha. L’audience a été reportée à une date ultérieure.

Des poursuites pour blanchiment d’argent et financement étranger

Cette décision intervient après le renvoi de l’affaire par la chambre d’accusation de la cour d’appel de Tunis devant la juridiction criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière.

Abdelkrim Slimane comparaît avec deux autres accusés en détention et plusieurs en liberté. Ils sont poursuivis pour des faits de blanchiment d’argent et de réception de financements étrangers suspects et non déclarés, dans le cadre des activités de l’association « Namaâ Tounes ».

L’association « Namaâ Tounes » dans le collimateur de la justice

L’association « Namaâ Tounes » fait l’objet d’enquêtes depuis 2022 pour des soupçons de transferts financiers d’origine étrangère non justifiée. Ces fonds auraient servi, selon les premières investigations, à des activités politiques liées au mouvement Ennahdha.

L’enquête a été ouverte à la suite de rapports transmis par la Commission tunisienne d’analyse financière et la Banque centrale sur des transactions jugées opaques.

La chambre criminelle poursuivra l’examen de l’affaire lors de la prochaine audience, au cours de laquelle d’autres accusés et témoins seront entendus avant que le tribunal ne statue sur les responsabilités pénales.

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Acheter une voiture en Tunisie, c’est payer 50% de taxes

Le marché automobile tunisien affiche une nette reprise, mais les consommateurs restent lourdement pénalisés par une fiscalité parmi les plus élevées du monde. Selon Anouar Ben Ammar, directeur général d’une agence de vente automobile, jusqu’à 50% du prix d’un véhicule neuf correspond aux taxes et impôts imposés par l’État.

Invité de l’émission Midi Eco ce jeudi, Ben Ammar a indiqué que près de 70 000 véhicules ont été immatriculés en Tunisie à la fin septembre 2025 — dont 47 300 voitures neuves et 22 000 réenregistrements. Ces chiffres marquent une hausse notable par rapport à 2024, où seulement 57 000 véhicules avaient été enregistrés à la même période.

Cette progression reflète, selon lui, une demande soutenue malgré la flambée des prix et la complexité du régime fiscal appliqué au secteur automobile.

Un fardeau fiscal qui pèse sur les acheteurs

Ben Ammar a détaillé la composition du prix d’un véhicule en Tunisie : « La moitié du montant payé par le client correspond à des taxes », a-t-il affirmé, citant notamment le droit de consommation, la TVA et l’impôt sur les sociétés.

« Pour une voiture coûtant 100 000 dinars, au moins 50 000 dinars vont directement au fisc ».

Cette pression fiscale, jugée « excessive » par les professionnels, freine l’accès à la voiture neuve et alimente le marché parallèle et les importations d’occasion.

Le régime FCR, une brèche qui inquiète les concessionnaires

Le responsable a également tiré la sonnette d’alarme face à la hausse des importations de véhicules d’occasion sous le régime FCR (Franchise douanière pour les Tunisiens résidant à l’étranger).

Ces voitures, a-t-il rappelé, ne sont pas soumises aux mêmes conditions fiscales ni réglementaires que celles vendues localement, ce qui crée une distorsion de concurrence au détriment des concessionnaires tunisiens.

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Les Nations Unies continueront à soutenir la Tunisie dans ses priorités de développement

En visite à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), la coordinatrice résidente des Nations Unies en Tunisie, Rana Taha, a réaffirmé jeudi l’engagement constant de l’ONU à accompagner la Tunisie dans ses projets de développement et à renforcer les partenariats en cours avec les institutions nationales.

Trois axes pour la coopération jusqu’en 2030

Selon la responsable onusienne, la stratégie d’action de l’ONU en Tunisie à l’horizon 2030 repose sur trois piliers essentiels :

  • Investir dans le capital humain, à travers des programmes touchant à l’éducation, la santé et la formation.
  • Promouvoir une économie inclusive, génératrice d’opportunités pour tous, tout en consolidant la justice sociale, un domaine dans lequel « la Tunisie est pionnière », a-t-elle souligné.
  • Faire face aux changements climatiques, en favorisant une vision de développement durable intégrant la conscience des risques environnementaux et la protection de la société.

Rana Taha a également insisté sur la nécessité d’une meilleure coordination avec le Parlement tunisien, saluant les progrès enregistrés en matière d’action parlementaire. Elle a exprimé la volonté des agences onusiennes de mobiliser davantage de partenaires et de bailleurs de fonds pour concrétiser les projets engagés.

L’Assemblée prône la continuité du partenariat

De son côté, le président de l’ARP, Brahim Bouderbala, a réaffirmé l’importance que la Tunisie accorde à sa coopération avec les institutions onusiennes. Il a mis en avant la volonté du pays de poursuivre les programmes conjoints, notamment dans les domaines économique, social et environnemental, et d’ancrer cette coopération dans les principes de bonne gouvernance et de transparence.

Bouderbala a également évoqué la coopération déjà établie entre le Parlement et plusieurs agences de l’ONU, telles que le PNUD, ONU Femmes et ONU-Habitat, qu’il souhaite renforcer pour soutenir le développement du travail parlementaire et la modernisation institutionnelle.

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Des enseignants suppléants exclus du recrutement annoncent un sit-in à la Kasbah

Un groupe d’enseignants et de professeurs suppléants dont les noms n’ont pas été retenus dans la deuxième vague de recrutements au ministère de l’Éducation a annoncé un sit-in de protestation, prévu le lundi 27 octobre devant le siège du gouvernement à la Kasbah. Leur revendication : être inclus dans la promotion concernée par le décret présidentiel n°21 de 2025.

Des enseignants exclus malgré des années de service

Selon Chaima Naffati, coordinatrice du groupe, environ 110 suppléants de l’enseignement primaire et secondaire, issus de différentes régions, sont concernés. Ils affirment avoir travaillé entre 2006 et 2024, avec des salaires versés régulièrement, remplissant ainsi toutes les conditions légales et administratives exigées pour une régularisation, rapporte l’agence TAP.

Pourtant, leurs noms n’apparaissent pas dans la base de données numérique du ministère, bien qu’ils figurent dans la version papier officielle, a-t-elle précisé.

Un sit-in pouvant évoluer vers une grève de la faim

Les enseignants affirment que le mouvement sera ouvert et pourrait se transformer en grève de la faim si le ministère de l’Éducation ne réagit pas rapidement.

« Les délais légaux pour l’application du décret présidentiel expirent en janvier 2026. Au-delà, nous perdrons notre droit au recrutement », a averti Naffati, dénonçant le silence prolongé des autorités malgré plusieurs démarches engagées depuis janvier dernier auprès des délégations régionales de l’éducation.

Des tensions persistantes autour du recrutement

Cette contestation s’inscrit dans un contexte social tendu au sein du secteur éducatif, où plusieurs catégories de contractuels et de suppléants réclament depuis des mois la régularisation de leur statut professionnel. Le ministère de l’Éducation n’a pas encore réagi officiellement à cette nouvelle mobilisation.

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Tunisie : La dette extérieure de l’État en baisse, mais l’endettement global repart à la hausse

Le volume de la dette extérieure tunisienne a connu une baisse marquée en 2024, passant de 66 874 millions de dinars (MD) en 2023 à 62 539 MD. Selon le rapport du ministère des Finances relatif au projet de budget de l’État pour 2026, cette tendance devrait se poursuivre pour atteindre 56 971 MD en 2025 puis 56 486 MD en 2026.

Une dette extérieure en recul, mais une dette globale en hausse

Malgré la réduction du recours à l’endettement extérieur, le volume total de la dette publique continuera d’augmenter. Il devrait atteindre 156 704 MD à la fin de 2026, contre 145 032 MD en 2025, soit une hausse de 11 672 MD.

Cette progression s’explique principalement par le financement du déficit budgétaire (estimé à 11 015 MD) et par l’impact défavorable des taux de change (650 MD), précise le rapport.

Un léger repli du ratio dette/PIB

En proportion du Produit Intérieur Brut (PIB), la dette de l’État devrait représenter 83,41% en 2026, contre 84,02% en 2025 et 84,9% en 2024. Cette baisse relative traduit une stabilisation de l’endettement rapporté à la croissance économique attendue pour les deux prochaines années.

Sensibilité élevée aux fluctuations des devises

Le ministère des Finances souligne la forte sensibilité de la dette aux variations du dinar. Une hausse de 1 % des taux de change des principales devises étrangères entraînerait une augmentation du volume de la dette d’environ 593 MD, soit 0,32 % du PIB.

Les prévisions de financement extérieur pour 2025-2026 reposent sur des hypothèses prudentes : une hausse de 0,01 dinar pour le dollar et l’euro, et de 0,1 dinar pour 1 000 yens japonais.

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Gabès : Le recours pour suspendre l’activité du Groupe chimique reporté au 13 novembre

Le tribunal de première instance de Gabès a décidé de reporter au 13 novembre prochain l’examen du recours en référé visant à suspendre l’activité du Groupe chimique tunisien (GCT) dans la région, au cœur d’une vive contestation environnementale.

Selon Me Mounir Addouni, président de la section régionale de l’Ordre des avocats, le report a été accordé à la demande des défenseurs, qui ont sollicité un délai supplémentaire pour préparer leurs plaidoiries, rapporte l’agence TAP.

Le recours, déposé le 17 octobre, réclame la suspension immédiate des activités polluantes du complexe industriel de Gabès, accusé depuis des années de provoquer une dégradation sévère de l’environnement et de nuire à la santé des habitants.

Un climat social sous tension

Ce dossier judiciaire s’inscrit dans un contexte de mobilisation croissante. Ces derniers jours, plusieurs manifestations ont eu lieu devant le siège du gouvernorat, où des citoyens et militants écologistes ont réclamé l’arrêt définitif des unités polluantes du GCT.

Parallèlement, six personnes interpellées lors de ces mouvements de protestation ont comparu mercredi devant la chambre correctionnelle. Deux d’entre elles ont écopé d’une amende de 500 dinars, tandis que les quatre autres dossiers ont été renvoyés au 3 décembre, les intéressés restant en liberté.

D’autres procédures en cours

D’après Me Addouni, quatre autres personnes, dont trois mineurs, ont été présentées devant le juge d’instruction et laissées en liberté. Trois autres prévenus comparaîtront mercredi prochain, accusés de participation à un rassemblement non autorisé susceptible de troubler l’ordre public.

D’autres personnes, placées en garde à vue ou en comparution immédiate, doivent encore être entendues par le parquet.

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Orange Tunisie : la 15ᵉ édition du Summer Challenge célèbre l’innovation durable des jeunes talents

La cérémonie de clôture de la 15ᵉ édition du Orange Summer Challenge (OSC) s’est tenue ce mercredi au Théâtre des Jeunes Créateurs à la Cité de la Culture. L’événement, organisé par le réseau Orange Digital Centers en Afrique et au Moyen-Orient, met en lumière les jeunes talents tunisiens engagés dans la technologie et l’innovation durable.

Startup4Good : transformer des idées en solutions concrètes

Placée sous le thème « Startup4Good : des solutions durables portées par les talents de demain », cette édition a réuni 25 stagiaires encadrant 4 porteurs de projets, avec pour objectif de convertir des idées novatrices en solutions technologiques concrètes.

Pendant trois mois, les participants ont bénéficié d’un coaching intensif, assuré par l’Orange Developer Center, le FabLab Solidaire EL FabSpace Lac, ainsi que les partenaires AWS, META, Dar Blockchain & The Hashgraph Association et le PNUD. Plus de 50 sessions de formation et de mentorat ont été dispensées sur des thématiques clés telles que l’intelligence artificielle, le cloud computing et la gestion financière.

Quatre projets à fort impact environnemental et sociétal

Les jeunes talents ont développé des solutions innovantes dans les secteurs environnement, économie circulaire, agriculture et gestion de l’eau :

  • AlgaePool : production locale de spiruline via des unités modulaires fabriquées à partir de containers recyclés.
  • Valbio Déchets Composites : transformation de déchets plastiques et agricoles en granulés écologiques et filaments 3D.
  • Bean Back : revalorisation du marc de café pour des usages en cosmétique, agriculture et agroalimentaire.
  • WEDTECT – DripIn : système intelligent basé sur l’IA et le cloud pour détecter les fuites d’eau et optimiser la gestion des ressources hydriques.

Plus de 300 participants, issus du monde académique, professionnel et médiatique, ont assisté aux présentations et voté en direct pour élire l’équipe la plus convaincante.

Des prix pour stimuler l’innovation et la montée en compétences

Les lauréats de l’édition 2025 ont été récompensés par Orange Tunisie :

  • 1er prix – WEDTECT : 7000 DT
  • 2ᵉ prix – Bean Back : 5000 DT
  • 3ᵉ prix – AlgaePool : 3000 DT
  • 4ᵉ prix – Valbio Déchets Composites : 2000 DT

Ces équipes représenteront la Tunisie lors de la finale internationale du OSC, aux côtés des gagnants de 14 autres pays du réseau Orange Digital Center, avec un soutien financier et un accompagnement personnalisé pour concrétiser leurs projets à grande échelle.

Orange Summer Challenge : un tremplin pour les talents

Créé en 2010, le Orange Summer Challenge est un programme de stage d’été sous forme de compétition, offrant aux jeunes participants la possibilité de développer leurs compétences techniques, entrepreneuriales et soft skills, tout en apportant des solutions technologiques aux enjeux sociétaux.

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Tunisie-Japon : Un doctorat binational pour former les ingénieurs du futur

L’Université de Tunis El Manar et l’Université japonaise des communications électroniques (UEC-Tokyo) viennent de franchir une étape majeure dans la coopération scientifique tuniso-japonaise. Un accord signé mercredi prévoit la création du premier doctorat professionnel conjoint en ingénierie électronique et industrielle, une première en Tunisie.

Une alliance académique pour l’innovation appliquée

Lors de la cérémonie de signature tenue à Tunis, en présence de plusieurs responsables universitaires, les deux institutions ont officialisé leur partenariat dans le domaine du génie des communications électroniques.

Ce programme doctoral, conçu sur un modèle professionnalisant, permettra à chaque doctorant d’être encadré à la fois par des chercheurs tunisiens et japonais, tout en collaborant avec une entreprise partenaire.

Selon Moez Chafra, président de l’Université de Tunis El Manar, cet accord a pour objectif de renforcer la recherche appliquée et de favoriser le transfert technologique vers l’industrie tunisienne, notamment dans les secteurs de l’électronique, des télécommunications et de l’ingénierie des systèmes.

Un écosystème académique tourné vers l’international

Dans le même contexte, M. Chafra a annoncé la signature prochaine d’un accord de coopération avec la République populaire de Chine, ainsi que la préparation de nouveaux partenariats avec l’Union européenne, les États-Unis et le Canada.

L’Université de Tunis El Manar, déjà reconnue comme la première université nationale et maghrébine, figure à la 41ᵉ place au niveau arabe selon le classement QS 2025. Elle regroupe 15 établissements universitaires, 109 laboratoires de recherche et deux pôles d’excellence : l’Institut Pasteur de Tunis et l’Institut de la recherche agronomique.

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