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Tunisie–Chine : un accord académique renforce la coopération entre Tunis El Manar et Pékin

Un accord a été signé mercredi dernier entre l’Université Tunis El Manar et l’Université des études internationales de Pékin (République populaire de Chine) qui vise à promouvoir la coopération académique et de recherche entre les deux universités.

Cet accord a pour objectif d’instaurer des partenariats scientifiques facilitant l’échange des étudiants, des enseignants et du personnel, de lancer des projets communs, d’organiser des conférences scientifiques et de co-diriger les recherches, selon un communiqué publié par l’Université Tunis El Manar.

L’Université de Tunis El Manar s’emploie, à travers cette initiative à renforcer sa position sur la scène internationale et à élargir son réseau de partenaires dans les cinq continents.

Une séance de travail s’est tenue à cette occasion sous la présidence de Moez Chafra, président de l’Université de Tunis El Manar, en présence d’une délégation composée de représentants de l’Université chinoise.

L’accord a été signé au cours de cette réunion, qui a comporté également la présentation de la stratégie des deux Universités en matière de coopération internationale et l’examen des partenariats futurs.

La délégation chinoise est composée notamment du vice-président de l’Université des études internationales de Pékin, du vice-directeur du bureau de planification stratégique, et de la directrice adjointe du bureau de coopération internationale.

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Trump fait plier Pékin et New Delhi sur le pétrole russe

Les grandes compagnies pétrolières publiques chinoises ont suspendu leurs achats de pétrole russe transporté par mer. Et ce, à la suite des nouvelles sanctions imposées par Washington contre les géants russes Rosneft et Lukoil. C’est ce que rapportent plusieurs sources du secteur pétrolier.

Ces mesures américaines, adoptées en réponse à la guerre menée par Moscou en Ukraine, commencent déjà à redessiner la carte mondiale de l’énergie. En effet, les raffineries indiennes, premier client du brut russe, envisagent à leur tour de réduire drastiquement leurs importations afin d’éviter tout risque de représailles financières américaines.

Une baisse conjointe des achats chinois et indiens – les deux principaux débouchés du pétrole russe – pourrait considérablement affaiblir les revenus énergétiques de Moscou. Tout en provoquant une hausse des prix mondiaux du brut, les importateurs devant se tourner vers d’autres fournisseurs.

Ainsi, selon plusieurs sources, les entreprises publiques chinoises PetroChina, Sinopec, CNOOC et ZhenhuaOil auraient décidé de s’abstenir temporairement de tout nouvel achat de pétrole russe, en raison du risque de sanctions secondaires.

A cet égard, notons que la Chine importe environ 1,4 million de barils par jour de pétrole russe par voie maritime. Une grande partie étant achetée par des raffineurs privés indépendants – les fameuses « théières ». Les estimations pour les compagnies publiques varient toutefois : Vortexa Analytics prévoit moins de 250 000 barils/jour sur les neuf premiers mois de 2025; tandis qu’Energy Aspects avance environ 500 000 barils/jour.

Pour sa part, Unipec, filiale commerciale de Sinopec, aurait d’ailleurs interrompu ses achats dès la semaine dernière. Et ce, après que le Royaume-Uni a étendu ses sanctions à Rosneft, Lukoil, plusieurs navires de la « flotte fantôme » et même certaines entités chinoises, dont une grande raffinerie.

Avant l’annonce des sanctions, le brut ESPO pour livraison en novembre se négociait avec une prime de 1 dollar le baril par rapport au Brent ICE, contre 1,70 dollar au début d’octobre.

Par ailleurs, la Chine continue d’importer environ 900 000 barils par jour via ses oléoducs, volumes destinés à PetroChina qui, selon plusieurs négociants, ne serait que marginalement touchée par les sanctions.

Face à ces nouvelles restrictions, la Chine et l’Inde devraient renforcer leurs achats auprès d’autres producteurs, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine. Ce qui risque d’accentuer la pression haussière sur les cours du brut mondial.

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Terres rares : Bruxelles hausse le ton face à Pékin

La Commission européenne accueillera des représentants de la Chine à Bruxelles « dans les prochains jours ». Et ce, afin de trouver des « solutions urgentes » aux restrictions imposées par Pékin sur les exportations de terres rares.

Le commissaire européen au Commerce, Maros Šefčovič, a fait cette annonce lors d’une conférence de presse au Parlement européen. Et ce, après avoir discuté pendant deux heures avec son homologue chinois, Wang Wentao, de l’impact que cette mesure aura sur les entreprises européennes.

La Chine est le premier producteur mondial de terres rares, des matériaux essentiels aux secteurs de l’automobile, de l’énergie, de la défense et du numérique.

A cet égard, notons que l’Empire du Milieu a annoncé la mise en place de contrôles sur les exportations de technologies liées aux terres rares, au grand dam des États-Unis et de l’Europe.

L’Union européenne a déjà protesté publiquement contre les nouvelles restrictions. Tout en soulignant que de nombreuses entreprises européennes seront obligées d’arrêter leur production et que cela entraînera des problèmes économiques tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

D’ailleurs, lundi 20 octobre, le vice-président de la Commission, Stéphane Séjourné, a informé les dirigeants de filiales que l’UE prévoyait diverses initiatives. Avec notamment le recyclage des terres rares ou la création de centres communs d’achat et de stockage.

De son côté, le géant automobile Volkswagen met en garde contre des arrêts de production en raison de la perturbation des puces Nexperia. L’entreprise estime que des interruptions temporaires de production surviendraient. Citant à cet égard les restrictions à l’exportation imposées par la Chine sur les semi-conducteurs fabriqués par Nexperia. Cette mise à jour intervient peu de temps après que l’Association allemande de l’industrie automobile (VDA), le principal lobby de l’industrie automobile du pays, a déclaré que le conflit sino-néerlandais concernant Nexperia pourrait conduire à « d’importantes restrictions de production dans un avenir proche » si l’interruption de l’approvisionnement en puces ne peut pas être résolue rapidement.

Un porte-parole de Volkswagen a déclaré à CNBC par courrier électronique que même si Nexperia n’est pas un fournisseur direct de la société, certaines de ses pièces sont utilisées dans ses composants de véhicules, qui sont fournis par les fournisseurs directs de Volkswagen.

« Toutefois, compte tenu de l’évolution des circonstances, des effets à court terme sur la production ne peuvent être exclus », a-t-il ajouté.

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Hausse du nombre de touristes chinois en Tunisie : A quand une liaison aérienne directe avec Pékin ?

Entre janvier et juillet 2025, la Tunisie a accueilli environ 27 700 touristes chinois, soit une hausse de 15,3 % par rapport à la même période de 2024. Si ce chiffre témoigne de l’attractivité croissante de la destination tunisienne, l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) à Pékin insiste sur la nécessité de vols directs pour dynamiser davantage le secteur.

Une forte progression malgré les obstacles

Dans une déclaration accordée à l’agence TAP, le représentant de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) à Pékin, Anouar Chetoui. a souligné l’importance de mettre en place des liaisons aériennes directes afin de dynamiser davantage le secteur.

« Le nombre de touristes en provenance de Chine vers la Tunisie a enregistré, durant le mois de juillet 2025, une hausse de 30,9 % par rapport au même mois de l’année précédente, et ce malgré les difficultés de déplacement, liées à l’absence de liaison aérienne directe. »

Les touristes chinois doivent actuellement transiter par le Moyen-Orient, la Turquie ou l’Égypte pour rejoindre la Tunisie, ce qui complique les déplacements et limite le potentiel de croissance.

Les destinations et préférences des touristes chinois

Le profil type du touriste chinois combine séjours prolongés, découverte culturelle et activités de loisir, avec des attentes personnalisées. Selon Chetoui :

« Les Chinois apprécient particulièrement Carthage, Hammamet pour ses plages, Kairouan et Sidi Bou Saïd, ainsi que les circuits dans le désert, balades à dos de chameau, gastronomie locale, détente et artisanat tunisien. »

Ces visiteurs valorisent également les produits traditionnels tunisiens, tels que céramiques, tapis, cuirs, bijoux, ainsi que l’huile d’olive et les dattes.

Lignes aériennes directes : un levier stratégique

Pour Chetoui, la mise en place d’une ligne aérienne directe entre Tunis et Pékin serait déterminante :

« En l’absence de vol direct, les touristes chinois doivent passer par plusieurs destinations intermédiaires. La mise en place de vols directs permettrait de promouvoir efficacement le tourisme tunisien vers cette destination. »

Une relation bilatérale en pleine croissance

2025 marque le 61e anniversaire des relations diplomatiques tuniso-chinoises, établies en 1964. La visite du président Kaïs Saïed en Chine en mai-juin 2024 a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération, notamment dans le secteur touristique.

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