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Tunisie – Santé: si vous êtes atteint d’une maladie courante, ceci vous concerne

Le syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie a décidé, à l’issue de son assemblée générale extraordinaire tenue samedi 25 octobre, de ne pas renouveler la convention relative à la partie payante pour l’année 2026 dans sa forme actuelle avec la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), et de suspendre l’application de la formule du tiers payant pour les maladies courantes à compter du lundi 27 octobre prochain.

Dans un communiqué publié à l’issue de son assemblée plénière extraordinaire, le syndicat a confirmé que ces décisions ont été prises en raison de la violation continue des principes fondamentaux de l’accord actuel, et du non-respect continu des clauses de l’accord conclu entre les deux parties.

A rappeler que le syndicat avait précédemment annoncé l’annulation de la décision de suspendre la formule de prise en charge des maladies courantes, dont la mise en œuvre était prévue à partir du 1er octobre 2025.

Cette décision a été prise, selon le syndicat, à la suite d’une série de réunions avec les différentes parties prenantes du secteur de la santé et des médicaments, et « dans le souci de créer les conditions propices à la réussite des réformes structurelles du secteur ».

Le syndicat appelle les parties concernées à respecter leurs engagements et à les traduire en mesures concrètes pour sauver le secteur, soulignant la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des réformes nécessaires pour garantir la pérennité du service pharmaceutique et protéger le droit des citoyens à l’accès aux médicaments.

Il est à rappeler que la convention sectorielle entre les pharmacies privées et la CNAM a été renouvelée pour un an et prolongée du 1er janvier au 31 décembre 2025.

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MALDI-TOF, l’arme high-tech de la Tunisie contre les maladies infectieuses

Dans le cadre des efforts visant à développer les laboratoires d’analyses médicales, le ministère de la Santé a introduit une technologie moderne appelée MALDI-TOF. Cette technologie permet d’identifier le type de bactéries ou de champignons en quelques minutes seulement, au lieu de plusieurs heures ou jours.

Selon un communiqué du ministère de la Santé, cinq hôpitaux ont été équipés de cette nouvelle technologie, à savoir l’hôpital Rabta et l’hôpital Charles Nicolle à Tunis, l’hôpital Farhat Hached à Sousse, l’hôpital Habib Bourguiba à Sfax et le laboratoire de référence de la tuberculose à l’Ariana.

Le département de la Santé ajoute que cette nouvelle technologie permettra aux médecins de diagnostiquer les cas avec précision et de choisir le médicament approprié, ce qui contribuera à réduire l’utilisation abusive d’antibiotiques et à lutter contre la résistance des bactéries aux médicaments.

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BCT – Les avoirs en devises s’élèvent à plus de 25 milliards de dinars

Les avoirs nets en devises ont légèrement progressé de près de 2 %, à la date du 24 octobre 2025, pour s’élever à plus de 25 milliards de dinars (l’équivalent de 107 jours d’importation), en comparaison avec la même période de l’année 2024. C’est ce qui ressort des indicateurs monétaires et financiers, publiés dans la soirée de vendredi 24 octobre, par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Cette amélioration des réserves en devises est essentiellement due à la hausse des revenus du travail de 7,6 %, à près de 7 milliards de dinars, et des recettes touristiques de 7,8 %, à 6,7 milliards de dinars, du 20 octobre 2025.

Les services de la dette extérieurs se sont situés à 10,8 milliards de dinars (soit en baisse de 14% par rapport à la même période de l’année 2024).

La BCT fait également état de la régression du volume global du refinancement de 7,7 %, à 11,7 milliards de dinars, depuis le début de l’année jusqu’au 24 octobre, contre 12,7 milliards de dinars, une année auparavant.

En revanche, le total des transactions interbancaires ont enregistré une hausse de 60,5 %, à environ 4,1 milliards de dinars, au cours de la même période.

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Tunisie : quand la résilience économique déjoue les pronostics (Rapport)

Au cours des premiers mois de l’année 2025, l’économie tunisienne a fait preuve de résilience face aux différents chocs externes. Plusieurs indicateurs en témoignent, notamment l’amélioration des taux de croissance, la baisse de l’inflation et la révision de la notation souveraine du pays. C’est ce qu’indique le ministère des Finances dans un rapport sur le projet de budget de l’État pour l’année 2026,

L’économie tunisienne a en effet, réussi à enregistrer des résultats globalement positifs pour la majorité des indicateurs, au cours des premiers mois de l’année 2025, ce qui incite à poursuivre les efforts pour trouver des solutions afin de stimuler les secteurs les moins performants.

Une croissance de l’économie de 2,4 %

L’économie tunisienne a enregistré une croissance de 2,4 %, au cours du premier semestre de 2025, précise la même source.

Au cours du deuxième trimestre de 2025, les estimations issues des comptes nationaux trimestriels montrent que le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières, a enregistré une croissance de 3,2 % sur un an. En glissement trimestriel, c’est-à-dire par rapport au premier trimestre de l’année 2025, le PIB en a enregistré une hausse de 1,8 %.

La valeur ajoutée du secteur agricole a évolué de 9,8 % en glissement annuel au cours du deuxième trimestre de 2025. Il a contribué à hauteur de 0,84 % au taux de croissance de 3,2 % enregistré au cours du deuxième trimestre de 2025.

Le secteur des services a maintenu un rythme d’activité positif au cours du deuxième trimestre de 2025. Sa valeur ajoutée a connu une croissance de 1,9 %.

En glissement annuel, la valeur ajoutée des activités industrielles a augmenté de 3,4 % au cours du deuxième trimestre de l’année en cours.

Baisse de l’inflation en septembre 2025

Le taux d’inflation a baissé, en septembre 2025, pour atteindre 5 % contre 5,2 % le mois précédent. Ce recul s’explique, essentiellement, par le ralentissement du rythme d’évolution des prix du groupe des produits alimentaires (5,7 % en septembre 2025 contre 5,9 % en août 2025), des prix du groupe des loisirs et de la culture (4,6 % en septembre 2025 contre 5,4 % en août 2025) et des prix du groupe des services de restauration, cafés et hôtels (10,1 % en septembre 2025 contre 10,6% en août 2025).

Les prix du groupe des services de transport ont également chuté de 3,1 % en septembre 2025 contre 3,6 % en août 2025.

Cette tendance baissière observée dans le taux d’inflation mensuel depuis les premiers mois de l’année 2025 constitue un facteur clé qui a permis à la politique monétaire de revoir le taux d’intérêt directeur.

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a ainsi réduit son taux d’intérêt à 7,5 % en mars 2025, pour la première fois après une série d’augmentations au cours de la période 2022-2024.

Accroissement du déficit commercial

A fin août 2025, les échanges commerciaux ont connu un léger recul en termes d’exportations de 0,3 %, tandis que les importations ont augmenté de 4,8 %.

Cet écart a conduit à l’accroissement du déficit commercial, qui a atteint 14,640 milliards de dinars contre 11,925 milliards de dinars au cours de la même période de l’année 2024.

Le déficit de la balance commerciale hors énergie s’est réduit à 7,492 milliards de dinars.

Selon les secteurs, les exportations ont enregistré une hausse dans le secteur mines, phosphates et dérivés de 11,9 %) et le secteur des industries mécaniques et électriques de 6,7 %.

En revanche, elles ont baissé dans le secteur de l’énergie (-39 %) sous l’effet de la diminution des ventes des produits raffinés (504,2 MDT contre 1,323,2 milliards de dinars), ainsi que le secteur des industries agro-alimentaires (-16,2 %) à la suite de la baisse de la valeur des ventes de l’huile d’olive (2702,4 MDT).

Les importations des biens d’équipement ont enregistré quant elles une augmentation de 17,4 % et des matières premières et demi-produits de 7,5%. Par contre, les importations des produits énergétiques ont enregistré une baisse de 13,8 % et les produits alimentaires de 3,9 %.

Selon les données du ministère des Finances, les recettes provenant du tourisme ont augmenté à la fin du mois de septembre 2025, par rapport à la même période de l’année 2024, pour s’établir à environ 6,264 milliards de dinars.

Pour leur part, les transferts des Tunisiens résidents à l’étranger (TRE) ont poursuivi leur tendance haussière pour atteindre, au 30 septembre 2025, 6,486 milliards de dinars, enregistrant ainsi une augmentation de 8,1 % par rapport à la même période de l’année précédente.

De même, les avoirs nets en devises ont également enregistré une croissance notable, au 23 octobre 2025, atteignant 107 jours d’importation, selon les statistiques de la BCT.

A fin septembre 2025, le taux de change du dinar tunisien par rapport au dollar et à l’euro a enregistré une amélioration respectivement de 2,8 % et 0,5 % par rapport à la même période de l’année 2024.

Amélioration de la note souveraine de la Tunisie

Les résultats économiques de l’année 2025 ont eu un impact positif sur la note souveraine de la Tunisie, d’autant plus que les agences de notation mondiales ont révisé la note attribuée au pays en raison du maintien du contrôle du déficit courant, des réserves de devises disponibles et de la réduction du déficit budgétaire.

Selon le rapport, ces indicateurs ont permis de réduire les risques liés au service de la dette publique et ont renforcé la confiance dans l’économie tunisienne. Il est à rappeler que l’agence de notation Moody’s a relevé, en février 2025, la note de la Tunisie de Caa2 à Caa1 avec des perspectives stables.

L’agence japonaise de notation “Rating and Investment Information” (R&I) a révisé, le 22 août 2025,  la perspective de notation de la Tunisie (notation de l’émetteur en devises étrangères) de négative (B-) à stable.

De son côté, l’agence de notation américaine « Fitch Ratings » a relevé, en septembre 2025, la note de défaut émetteur (IDR) à long terme, en devises et en monnaie locale de la Tunisie à «B- » contre « CCC+ » auparavant , avec une perspective stable.

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Taekwondo : le Tunisien Mohamed Khalil Jendoubi est le nouveau champion du monde des -63 kg

Le taekwondoïste tunisien Mohamed Khalil Jendoubi a remporté la médaille d’or dans la catégorie des – 63 kg lors des Championnats du monde en cours en Chine, en battant en finale l’Iranien Ali Haj Mousaei.

Jendoubi avait préalablement éliminé sur son parcours le Kazakh Samirkhan Ababakirov 2-1 (6-4 / 4-2 / 3-11), en quart de finale, le Hongrois Omar Gergely 2-0 (13-1 / 11-10), le Russe Maksim Osin 2-0 (10-9 / 4-1) et le Surinamais Bendjino Maisedjan 2-0 (16-3 / 15-3).

A rappeler que Mohamed Khalil Jendoubi comptait déjà à son palmarès deux médailles olympiques dans la catégorie des moins de 58 kg : une d’argent aux Jeux de Tokyo 2020 (reportés à 2021) et une de bronze aux Jeux de Paris 2024.

En revanche, la Tunisienne Ikram Dhahri a vu son parcours stoppé en 32es, en éliminant la joueuse de Hong Kong Lam Siu Wai par 2 sets à 0 (8-0 / 3-0), mais s’inclinant en 32es de finale face à la numéro deux mondiale de Taïwan-Chine, Luo Yu- Yun (ou Liu Yu-Yun), sur le score de (0-0 / 2-4).

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La Chine voudrait faire de la Tunisie son hub stratégique en Afrique

« La Tunisie représente une porte stratégique pour investir dans le continent africain en raison de sa position géographique inédite, de son niveau élevé d’instruction et de sa base industrielle solide ». Les propos sont ceux de Wan Li, ambassadeur de Chine à Tunis, vendredi 24 octobre, lors d’une interview avec l’agence TAP.

Le diplomate chinois rappelle la visite du président de la République, Kaïs Saïed, en Chine, en mai 2024, au cours de laquelle Tunisiens et Chinois avaient annoncé l’établissement d’un « partenariat stratégique et avaient haussé la confiance politique mutuelle à un niveau élevé, afin de renforcer la coopération dans tous les domaines et d’accélérer la mise en œuvre des accords conclus entre les deux pays dans un délai bref ».

Il a expliqué en outre que « la Chine est prête à travailler avec la Tunisie en vue de mettre en place des coopérations avec les autres pays africains et de discuter de la coopération trilatérale ». À noter que les deux pays accueilleront en novembre prochain le « Forum Tunisie-Chine-Afrique sur le développement médical », qui est un modèle de coopération avec l’Afrique en s’appuyant sur l’excellence de la Tunisie dans le domaine de la santé.

La modernisation, selon ses dires, est un dessein commun auquel aspirent plus de 2,8 milliards de personnes en Chine et en Afrique, et c’est aussi un processus crucial afin de construire une communauté sino-africaine orientée vers un avenir commun dans tous les domaines.

« Le développement de la Chine contribue au développement de l’Afrique pour réaliser des bénéfices mutuels et une prospérité commune, lequel développement a été largement accueilli par les peuples africains », a-t-il rappelé.

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Tunisair lève 25,2 MDT sur le marché obligataire

Tunisair a annoncé, vendredi 24 octobre, avoir levé 25,2 millions de dinars (MDT) sur le marché obligataire.

D’après un communiqué publié sur le site du Conseil du marché financier (CMF), les souscriptions à l’emprunt obligataire « Tunisair 2025-1 » émis sans recours à l’Appel public à l’épargne pour un montant de 30 MDT, ouvertes le 6 octobre 2025, ont été clôturées le 17 courant pour un montant de 25, 2 MDT.

Cette émission visait « à renforcer les ressources financières de la compagnie et à soutenir ses engagements financiers », d’après le transporteur national.

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Maintenance aérienne : Tunisair attend encore l’argent promis par l’État

Le ministère du Transport indique que Tunisair n’a pas encore reçu la totalité du montant alloué lors du conseil ministériel du 31 janvier 2025 pour financer le programme de maintenance, qui constitue le plus important programme de l’histoire de la compagnie en termes de budget requis.

 Répondant à une question écrite adressée par un député, le ministère indique que l’absence des financements nécessaires est l’origine du retard accusé dans la concrétisation du programme de maintenance.

Toutefois, Tunisair a financé à hauteur de 106 millions de dinars une partie importante de ce programme de maintenance à partir de ses propres ressources, au détriment de ses engagements financiers.

Il fait savoir que dans le cadre du programme de restructuration 2026-2030 de la compagnie, la flotte sera renforcée de huit appareils, permettant ainsi d’augmenter l’offre de la compagnie, d’améliorer la disponibilité opérationnelle de la flotte et de garantir la qualité de la cabine.

Pour ce qui du programme de maintenance des appareils, le taux d’avancement du programme a atteint 55% entre septembre 2024 et septembre 2025.

Concernant l’extension de l’aéroport international de Tunis-Carthage, le projet est actuellement en examen par le Comité technique des mégaprojets du ministère du Transport et sera soumis à la commission des mégaprojets à la présidence du gouvernement pour approbation.

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Le paradoxe économique : la souveraineté vs la prospérité

Entre souveraineté proclamée et dépendance assumée, l’économie moderne se cherche un sens. Le paradoxe est simple : exister librement ou prospérer sous tutelle. Mais la vraie richesse d’un pays ne réside ni dans sa monnaie ni dans ses taux : elle tient à cette force tranquille – savoir qui l’on est, avant de savoir ce que l’on vaut.

La liberté a un prix, et parfois c’est celui du manque

Chaque nation moderne semble placée devant une équation insoluble : être souveraine ou prospère. La première exige l’indépendance – politique, énergétique, alimentaire, technologique – tandis que la seconde suppose l’interdépendance et la circulation mondiale des capitaux, des biens et des idées. Entre ces deux pôles, les États se débattent, comme s’il fallait choisir entre dignité et confort.

 

Mais le vrai drame n’est peut-être pas dans ce choix. Il est dans la manière dont on a réduit la souveraineté à une stratégie et la prospérité à une statistique.

L’indépendance économique : une illusion noble

Tous les pays du monde se proclament souverains – ils le signent, ils l’affirment, ils le répètent dans les discours et les constitutions. Mais cette souveraineté proclamée ne dit rien de la souveraineté vécue.

Pour les peuples, la souveraineté n’est pas une clause diplomatique : c’est une question de pain. Tant qu’un citoyen dépend de l’étranger pour se nourrir, se soigner ou se loger, sa liberté reste théorique. Certains diront que c’est une vision réductrice – qu’on ne peut réduire la souveraineté à l’estomac. Mais la faim, elle, ne connaît pas la philosophie : elle commande, elle soumet, elle abaisse.

 

La dépendance alimentaire ou économique n’est pas seulement un manque matériel ; c’est une soumission silencieuse, une violence institutionnalisée. L’homme qui a faim n’a pas le temps d’être citoyen, et celui qui mendie son pain finit par douter de sa propre dignité.

 

La dépendance alimentaire ou économique n’est pas seulement un manque matériel ; c’est une soumission silencieuse, une violence institutionnalisée. L’homme qui a faim n’a pas le temps d’être citoyen, et celui qui mendie son pain finit par douter de sa propre dignité.

 

Ainsi, la souveraineté véritable ne se mesure pas au drapeau hissé sur le palais présidentiel, mais à la capacité du peuple à vivre sans craindre de manquer. La souveraineté, avant d’être une politique, est une éthique : celle de ne pas faire de la survie le prix de la loyauté.

La prospérité : dépendance consentie et piège doré

La prospérité suppose des alliances, des échanges, parfois des concessions. Les chaînes de valeur mondiales ont permis des gains de productivité inédits, mais elles ont aussi créé des dépendances invisibles.

Celui qui importe son blé, son énergie ou ses circuits imprimés n’est pas libre – il est riche de la liberté des autres. La prospérité devient alors une cage dorée : brillante, confortable, mais verrouillée de l’extérieur.

Sous couvert d’ouverture, on se rend indispensable aux autres tout en les laissant indispensables à soi. La dépendance se maquille en modernité. Et plus on croit avancer dans la mondialisation, plus on s’éloigne du centre de gravité : celui de notre propre économie intérieure.

 

Celui qui importe son blé, son énergie ou ses circuits imprimés n’est pas libre – il est riche de la liberté des autres. La prospérité devient alors une cage dorée : brillante, confortable, mais verrouillée de l’extérieur.

Le paradoxe comme condition moderne

On dit souvent que notre époque assiste à la mort de l’éthique. Mais cette mort est une illusion – une invention commode pour ceux qui veulent que l’obéissance remplace la conscience.

L’éthique ne disparaît pas : elle se fragmente. Chacun, chaque groupe, chaque nation façonne la sienne. Ce que l’on appelle crise morale n’est peut-être que la coexistence de fidélités contradictoires : une fidélité à soi qui refuse la compromission, et une infidélité à l’autre perçue comme condition de survie.

En termes moins durs, c’est le signe d’une identité lucide, ni prête à se soumettre ni disposée à se laisser absorber. Entre l’intégration forcée et l’isolement orgueilleux se tient une ligne étroite : celle de la dignité.

Le vrai paradoxe moderne n’est donc pas économique, mais moral. Il réside dans la tentative de concilier la cohérence intérieure avec la coexistence extérieure – de rester soi sans devenir contre l’autre.

 

Le vrai paradoxe moderne n’est donc pas économique, mais moral. Il réside dans la tentative de concilier la cohérence intérieure avec la coexistence extérieure – de rester soi sans devenir contre l’autre.

 

Vers une économie du sens

L’économie n’est pas un salaire. Le salaire, c’est la traduction comptable de la valeur d’un être – comme si exister devait passer par une fiche de paie.

Travailler pour exister : voilà le drame moderne. Nous avons inversé le sens des choses. Ce n’est plus le travail qui exprime l’existence, c’est l’existence qui doit se justifier par le travail.

Travailler pour exister : voilà le drame moderne. Nous avons inversé le sens des choses. Ce n’est plus le travail qui exprime l’existence, c’est l’existence qui doit se justifier par le travail.

 

L’économie du salaire a fait de chacun une cellule comptable : utile s’il produit, inutile s’il s’arrête. Mais un peuple n’est pas un tableau Excel, et une nation n’est pas un bilan trimestriel.

Une économie du sens commence lorsque le travail redevient un geste de contribution, non une condition de survie. Elle ne nie pas la valeur, mais elle refuse la marchandisation du vivre. Elle redonne à l’acte de produire une signification, celle d’habiter le monde ensemble, et non d’y survivre séparément.

 

L’économie d’un pays ne tient pas seulement à ses taux, à ses bilans ou à ses partenariats. Elle tient, ou devrait tenir, à une force tranquille : celle de savoir qui nous sommes.

Le juste milieu du courage

L’économie d’un pays ne tient pas seulement à ses taux, à ses bilans ou à ses partenariats. Elle tient, ou devrait tenir, à une force tranquille : celle de savoir qui nous sommes.

Dans la sphère géoéconomique, cette question n’est pas métaphysique : c’est une boussole. Elle détermine qui nous connectera, et qui ne nous connectera pas. Elle agit comme un clignotant dans la circulation mondiale – un signal pour le FMI, la Banque mondiale, les marchés, mais surtout, une résonance intérieure plus qu’un indice extérieur. Car une nation qui sait qui elle est ne cède pas sa trajectoire aux modèles importés. Elle échange sans se vendre, elle s’ouvre sans se dissoudre. La souveraineté n’est pas alors une posture politique, mais une cohérence, une fidélité à ce qu’on ne peut pas acheter : la dignité, la mémoire, et la liberté de se définir soi-même.

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Ilyes Bellagha
Architecte ITAAUT – Chercheur indépendant
Fondateur du collectif Architectes Citoyens
📧 bellagha_ilyes@yahoo.fr

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La BH Bank confirme le maintien de sa certification AML 30000

Considérée comme l’une des premières banques à s’être pleinement engagée dans l’effort national et international pour la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, la BH BANK s’est vue confirmer sa certification AML 30000 décernée en 2024 par l’organisme français COFICERT.

Cette nouvelle reconnaissance renforce la position et l’image de marque de la BH BANK en tant qu’acteur responsable et engagé dans la prévention des risques LAB/FT, ainsi que dans l’économie du pays. De même qu’elle l’encourage à poursuivre sa dynamique d’amélioration continue.

Elle réaffirme l’engagement sans faille et l’appui stratégique du Conseil d’Administration de la Banque, la Direction Générale et le Staff Managérial ainsi que les efforts soutenus de l’ensemble des équipes métiers et techniques dans la maitrise des risques LAB/FT.

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Un vent d’optimisme : la hausse des importations signale un regain d’activité économique

L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) a estimé que la hausse des importations des produits d’équipement de 22,1 %, à fin septembre 2025 (+1,2 % en 2024) et des produits intermédiaires de 5,4 %, durant la même période (-4,4 % en 2024), peut être expliquée par « l’augmentation de besoin en intrants nécessaires à la production », ce qui constitue « un signal prometteur de l’amélioration de la croissance économique de la Tunisie ».

« L’évolution de ces intrants traduit bien un passage d’une logique d’autosuffisance à une logique d’interdépendance où les importations sont à la fois un atout stratégique et un levier pour dynamiser les exportations», selon dans une note publiée jeudi, par l’IACE sous l’intitulé « Importations : les dessous d’un trend contrasté ».

L’Institut a fait état, de l’amélioration des indicateurs du secteur minier, notant que «la CPG ambitionne de porter la production à 5 millions de tonnes d’ici la fin de l’année». « Une reprise durable de la production du phosphate introduirait un soulagement significatif au solde commercial et pourrait même pallier le manque à gagner dû à d’éventuelles baisses du prix de l’huile d’olive…, la croissance soutenue de ce secteur à grand potentiel ne peut être espérée sans résoudre les tensions sociales, les problèmes de transport de la marchandise et les retombées écologiques qui font ravage dans les régions».

En fait, l’IACE a souligné que l’économie tunisienne, portée par la hausse des importations de biens d’équipement et la reprise du secteur minier « semble retrouver un souffle productif, malgré une vulnérabilité persistante aux aléas de la demande mondiale ».

Toutefois, l’Institut a appelé à la prudence car cet optimisme demeure fragile, étant donné qu’ «il pourrait rapidement s’éclipser si les vents de la conjoncture favorable se retournaient et si les prérequis d’une reprise pérenne ne sont pas satisfaits ».

Partant, il a considéré qu’il est impératif « d’accorder au secteur agricole l’importance qui lui est due, et d’accélérer la transition énergétique », afin de «garantir une performance durable».

Pour rappel, le déficit de la balance commerciale s’est encore creusé pour atteindre 16,728 milliards de dinars, au cours des neuf premiers mois de l’année 2025, contre 13,497 milliards durant la même période de 2024».

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Affaire du Groupe chimique : le procès en référé renvoyé au 13 novembre

Le tribunal de première instance de Gabès a décidé, jeudi, de reporter au 13 novembre prochain l’examen du recours en référé visant à suspendre l’activité de production du Groupe chimique tunisien (GCT) dans la région.

Selon Me Mounir Addouni, président de la section régionale de l’Ordre des avocats, ce report a été prononcé à la demande des avocats. Lesquels ont sollicité un délai supplémentaire pour la préparation de leurs plaidoiries. En effet, le 17 octobre, une plainte en référé avait été déposée pour réclamer la suspension immédiate des activités des unités polluantes du GCT à Gabès. Cette action en justice s’inscrit dans un contexte de forte mobilisation sociale, marquée par des manifestations devant le siège du gouvernorat appelant à l’arrêt définitif des activités de l’entreprise.

En outre, Me Addouni a indiqué que six personnes placées en garde à vue pour leur participation aux mouvements de protestation à Gabès ont comparu mercredi 22 octobre devant la chambre correctionnelle. Deux d’entre elles ont été condamnées à une amende de 500 dinars chacune. Tandis que l’audience concernant les quatre autres a été reportée au 3 décembre. Ces dernières comparaîtront en état de liberté.

Par ailleurs, quatre autres personnes, dont trois mineurs, ont été présentées devant le juge d’instruction et ont été maintenues en liberté. Trois individus supplémentaires doivent comparaître mercredi prochain devant la chambre correctionnelle pour participation à un rassemblement sur la voie publique jugé susceptible de troubler l’ordre public.

Toujours dans l’affaire du GCT, d’autres personnes, actuellement en garde à vue ou en comparution immédiate, devraient prochainement être présentées devant le parquet, a précisé Me Addouni.

Avec TAP

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Dépister tôt, agir vite : la prévention du cancer du sein au cœur d’une campagne nationale engageante

Des affiches et des campagnes sur les routes, dans les centres commerciaux, à la radio et sur les réseaux sociaux. Elles incitent les femmes à adopter le geste de l’autopalpation, un acte simple de prévention du cancer du sein.

La Société Tunisienne d’Oncologie Médicale (STOM) et Roche Tunisie s’associent pour accompagner, informer et encourager le dépistage du cancer du sein. A ce titre, des experts interviendront. De même que des témoignages sincères seront recueillis et une caravane itinérante passera notamment à Tunis et Testour, lors du Festival de la Grenade.

Pour leur part, Asma Messai, Directrice Générale par intérim de Roche Tunisie, et le Pr. Mehdi Balti, Président de la STOM, soulignent qu’il s’agit d’une priorité de santé publique. Elle a pour objectif d’améliorer la qualité de vie des femmes tunisiennes et de réduire le poids de la maladie.

Dans ce contexte, cette initiative vise à transformer la prévention en un acte collectif permanent. Renforçant de ce fait l’accès au diagnostic précoce et à l’innovation médicale.

Au final, « Dépister tôt, agir vite » : c’est ce message simple mais vital qui se donne à entendre aujourd’hui. Et ce, pour que chaque femme retrouve le pouvoir de la parole et du geste préventif.

Avec communiqué

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La BADR, première banque publique algérienne à adopter l’ISO 20022

La Banque de l’Agriculture et du Développement Rural (BADR), une banque publique algérienne, vient de déployer la norme ISO 20022. Elle devient ainsi le premier établissement financier algérien à se conformer à la norme mondiale en matière de messagerie financière. Ce jalon marque une étape majeure dans le parcours de modernisation numérique et réglementaire de la BADR. Il a été réalisé en partenariat avec Eastnets, un leader mondial des solutions de messagerie financière, de conformité et de paiement.

Le lancement des opérations s’est déroulé le 17 octobre 2025, à la suite d’une phase de tests, d’essais d’acceptation des utilisateurs et d’implémentation menée conjointement par les équipes de la BADR et d’Eastnets. Ce succès s’inscrit dans la stratégie nationale algérienne de transformation numérique de son secteur financier public, qui vise à renforcer l’efficacité, la transparence et la sécurité de l’écosystème national des paiements.

Sous la direction de Mohand Bourai, directeur général de la BADR et président de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers (ABEF), ce projet témoigne de l’engagement institutionnel de la BADR en faveur de l’innovation, de la conformité et de l’excellence opérationnelle au sein du secteur bancaire de l’Algérie.

 

 

Le projet a également bénéficié de la collaboration étroite de Amina Bensmaine, cheffe de division des opérations internationales à la BADR. Ainsi, sa coordination et son expertise ont joué un rôle déterminant dans la réussite de la migration vers la norme ISO 20022.

« Cet accomplissement reflète l’engagement continu de la BADR en faveur de l’innovation, de la conformité et de l’excellence opérationnelle », déclare Mohand Bourai, Directeur Général de la BADR. « En tant que banque publique algérienne, nous avons la responsabilité de diriger la modernisation du secteur bancaire national. Notre migration réussie vers la norme ISO 20022 renforce notre position en tant qu’acteur clé de la modernisation financière de l’Algérie et nous permet d’effectuer des transactions transfrontalières plus rapides, plus transparentes et plus efficaces pour nos clients. »

A cet égard, notons que la norme ISO 20022 est la norme internationale pour la messagerie financière. Elle permet des échanges de données plus riches, plus rapides et plus sûrs entre les établissements financiers.

En outre, dans le cadre de la migration globale des anciens messages MT vers le nouveau format MX, tous les établissements financiers connectés à SWIFT sont tenus d’adopter la norme ISO 20022 pour renforcer l’interopérabilité, la transparence et l’efficacité des systèmes de paiement.

PaymentSafe, la plateforme de paiement complète d’Eastnets, a fourni la base technique pour la migration de la BADR vers la norme ISO 20022.

Grâce à son architecture modulaire et flexible, la plateforme est conçue pour intégrer, au moyen de connecteurs dédiés, divers flux de paiement, y compris des systèmes locaux (ACH, RTGS), des réseaux internationaux tels que SWIFT et des plateformes régionales telles que Buna. Et ce, tout en offrant une interface fluide avec les systèmes centraux ou de back-office de la banque.

Ainsi, l’équipe d’Eastnets a travaillé en étroite collaboration avec la BADR, en utilisant le convertisseur ISO de PaymentSafe pour garantir un alignement total avec les normes internationales SWIFT et un processus de migration fluide.

Pour sa part, Raja Said, directeur du succès client chez Eastnets déclare : « Nous sommes fiers d’aider la BADR à franchir cette étape importante ». « Ce lancement opérationnel couronné de succès démontre la maturité technologique de la BADR et l’engagement commun des deux établissements à moderniser les paiements en Algérie et dans toute la région », poursuit-il.

Au final, cette collaboration entre la BADR, un établissement bancaire public en Algérie, et Eastnets, met en évidence la manière dont les partenariats stratégiques peuvent stimuler la transformation financière nationale et renforcer la position de l’Algérie dans l’écosystème bancaire international.

Avec communiqué

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Dette publique : un ratio de 83,41 % du PIB prévu pour 2026

Le volume de la dette extérieure de l’État a enregistré une baisse notable. En effet, il passe de 66 874 millions de dinars en 2023 à 62 539 millions de dinars en 2024. Un rapport du ministère des Finances souligne que cette tendance se poursuivra avec une dette publique extérieure prévue à 56 971 millions de dinars en 2025 et 56 486 millions de dinars en 2026.

Le volume total de la dette publique devrait atteindre 156 704 millions de dinars à la fin de l’année 2026, contre 145 032 millions de dinars en 2025. Soit une augmentation de 11 672 millions de dinars. Le rapport du ministère relatif au projet de budget de l’État pour l’année 2026 précise que cette hausse s’explique par le financement du déficit budgétaire, qui représente 11 015 millions de dinars. Mais aussi par l’impact des taux de change, évalué à 650 millions de dinars.

À la fin de l’année 2026, la dette de l’État devrait représenter 83,41 % du Produit Intérieur Brut; contre 84,02 % prévus pour l’année 2025 et 84,9 % enregistrés en 2024.

Selon les prévisions de financement extérieur pour 2025-2026, l’impact de la hausse des taux de change sur le volume de la dette de l’État est estimé à raison d’une augmentation de 0,01 dinar pour les cours du dollar américain et de l’euro, et de 0,1 dinar pour le cours de 1000 yens japonais. Globalement, une hausse de 1 % des taux de change des devises étrangères par rapport au dinar, selon les prévisions établies pour fin 2026, entraînerait une augmentation du volume de la dette de l’État d’environ 593 millions de dinars, soit 0,32 % du Produit Intérieur Brut.

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Ministère de la Santé – Amen Bank : signature d’un accord pour moderniser les hôpitaux publics

Un accord de coopération visant à financer l’acquisition d’équipements médicaux pour les hôpitaux publics et à améliorer leurs infrastructures a été conclu mercredi entre le ministère de la Santé publique et Amen Bank.

Cet accord a été signé par Mustapha Ferjani, ministre de la Santé publique, et le président directeur général de la banque, en présence des cadres du département de la santé.

Lors de la signature, le ministre a souligné l’importance d’accélérer la mise en œuvre des projets prévus afin d’améliorer la qualité des services de soins dans les établissements hospitaliers publics.

Avec TAP

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Temps nuageux avec pluies orageuses localisées au Nord-Ouest

Des nuages passagers couvriront la plupart des régions, devenant progressivement plus denses en fin de journée et durant la nuit sur le Nord, où des pluies éparses, temporairement orageuses, sont attendues dans les régions du Nord-Ouest. Telles sont les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM).

Le vent soufflera du Nord-Ouest au Nord dans le Centre et le Nord, et du Sud-Ouest près des côtes du Nord où il sera relativement fort à localement fort. Tandis qu’il restera faible à modéré dans les autres régions.

Quant à la mer, elle s’annonce très agitée à houleuse au Nord et peu agitée à onduleuse le long des autres côtes. Les températures maximales varieront généralement entre 26 et 31 degrés, atteindront environ 24 degrés dans les hauteurs de l’Ouest, et monteront jusqu’à 34 degrés à l’extrême Sud-Est, d’après les prévisions de la même source.

Avec TAP

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Tunisie et Libye renforcent leur coopération économique

Lors d’une rencontre à Tunis ce mercredi 22 octobre 2025, la cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzri et le ministre libyen de l’Économie ont réaffirmé leur volonté commune de lever les obstacles au commerce et d’élaborer une feuille de route stratégique pour renforcer leur partenariat, en s’appuyant sur la ZLECAf et le COMESA.

Cette rencontre s’inscrit dans le suivi des recommandations de la commission commerciale conjointe tuniso-libyenne tenue à Tripoli en décembre 2024.

arra Zaâfrani Zenzri a souligné la solidité des liens historiques entre la Tunisie et la Libye et a réaffirmé l’engagement tunisien à renforcer la coopération économique et commerciale bilatérale.

Elle a insisté sur la nécessité d’appliquer les recommandations pour lever les obstacles aux échanges et redynamiser le partenariat, notamment dans le commerce et l’investissement. La cheffe du gouvernement a aussi rappelé que la solution à la crise libyenne doit être menée par les Libyens eux-mêmes, sans ingérence extérieure, et a insisté sur l’indissociabilité de la sécurité nationale des deux pays face aux défis communs.

Sarra Zaâfrani Zenzri a proposé l’élaboration d’une feuille de route commune destinée à accroître et diversifier les échanges, bâtir des partenariats stratégiques et préparer une action conjointe sur le marché africain, notamment à travers la ZLECAf et le COMESA.

Le ministre libyen Mohamed Al-Huwayj a exprimé la volonté de Tripoli d’intensifier la coopération bilatérale. Il a mis en avant l’importance d’harmoniser les normes, de numériser les services et de lever les barrières administratives pour faciliter les échanges et stimuler le rôle du secteur privé.

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Bourse : La clôture de mercredi en hausse

La bourse a terminé la séance de mercredi en territoire positif. L’indice principal, Tunindex, a augmenté de 0,4%, atteignant 12 428 points, ce qui porte la performance annuelle à +25,6%, selon l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.
Les volumes échangés ont atteint 10,1 millions de dinars, dynamisés par deux transactions en bloc sur le titre POULINA GROUP HOLDING, représentant une enveloppe totale de 3,4 millions de dinars.
Le titre STB a dominé la séance. L’action de cette banque publique a bondi de 5%, clôturant à 4,030 dinars, avec un volume de 261 milliers de dinars échangés.
Dans le même vert, le titre UBCI a enregistré une hausse de 4,5%, clôturant à 21,790 dinars dans un volume modeste de 12 milliers.
Le titre POULINA GROUP HOLDING a été l’acteur majeur de la séance. La valeur a terminé en territoire positif avec une progression de 3,1%, à 16,160 dinars, sous l’effet de capitaux représentant 4,6 millions de dinars.
L’action EURO-CYCLES a enregistré la plus forte baisse de la séance. Le producteur de vélos a perdu 6%, clôturant à 12,410 dinars, avec un flux d’échange de 454 milliers de dinars.
Enfin, Carthage Cement a connu une journée décevante, avec une chute de 2,7%, à 1,810 dinars, sur un volume de 409 milliers de dinars échangés.

 

Avec TAP

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