Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Le yen en repli, le dollar stable : quelles perspectives monétaires ?

Le yen a poursuivi sa baisse jeudi, affecté par les spéculations autour d’un possible report de la prochaine hausse de taux d’intérêt par la Banque du Japon. Au même moment, le dollar stagnait, les investisseurs gardant un œil sur la publication imminente d’un indicateur clé de l’inflation américaine.

La devise japonaise en repli

Vers 19h15 GMT, la monnaie japonaise reculait de 0,36 %, s’échangeant à 152,52 yens pour un dollar. Ce nouveau repli reflète les anticipations du marché selon lesquelles la Première ministre Sanae Takaichi pourrait accroître le déficit national, incitant ainsi la Banque du Japon à retarder son resserrement monétaire.

L’institution monétaire japonaise doit se réunir la semaine prochaine pour examiner la situation économique et statuer sur sa politique de taux, alors que la pression s’intensifie face à une inflation encore modérée et à une croissance fragile.

Le dollar stable avant les chiffres de l’inflation

De son côté, le Dollar index, qui mesure la valeur du billet vert face à un panier d’autres devises, progressait légèrement de 0,07 %, à 98,97 points.
Les cambistes attendent les données sur les prix à la consommation, reportées à vendredi en raison de la paralysie budgétaire (« shutdown ») aux États-Unis.

La Réserve fédérale américaine (Fed) reste attentive à cet indicateur, essentiel pour ses décisions futures. Son double mandat lui impose de maintenir un marché de l’emploi dynamique tout en stabilisant l’inflation autour de 2 % à long terme.

Marchés de l’or et de l’argent en rebond

Après deux jours de forte correction, les métaux précieux ont retrouvé des couleurs. L’or gagnait 0,90 %, à 4 135,34 dollars l’once, tandis que l’argent progressait de 1,12 %, à 49,03 dollars l’once. Ce mouvement traduit un regain d’intérêt des investisseurs pour les valeurs refuges, dans un contexte d’incertitude monétaire internationale.

Selon l’outil CME FedWatch, les marchés anticipent une baisse d’un demi-point des taux de la Fed d’ici la fin de l’année, ramenant ceux-ci dans une fourchette comprise entre 3,50 % et 3,75 %.

L’article Le yen en repli, le dollar stable : quelles perspectives monétaires ? est apparu en premier sur WMC.

Bourse Tunis : la Banque de Tunisie renforce sa dynamique de croissance à fin septembre 2025

Banque de TunisieLa Banque de Tunisie a publié ses indicateurs d’activité relatifs au troisième trimestre 2025. L’ensemble des indicateurs affiche une progression soutenue, portée par une croissance notable des dépôts de la clientèle et une évolution positive des crédits.

Crédits en hausse de 6,7 %

Au 30 septembre 2025, les crédits à la clientèle, nets des provisions constituées, s’élèvent à 6,235 milliards de dinars, contre 5,845 milliards un an plus tôt. La hausse atteint 389,9 millions de dinars, soit +6,7 %. Cette progression traduit une activité de financement dynamique sur le marché domestique.

Forte croissance des dépôts de la clientèle

Les dépôts enregistrent une hausse marquée de +15,6 %, passant de 6,164 milliards de dinars à 7,126 milliards. L’augmentation, de 961,8 millions de dinars, provient principalement de la progression des dépôts à terme (+23,3 %) qui atteignent 2,423 milliards de dinars, ainsi que des dépôts à vue en hausse de +15,3 %, représentant un accroissement de 309,2 millions de dinars.

Baisse des ressources spéciales

L’encours des ressources spéciales s’établit à 138,7 millions de dinars à fin septembre 2025, contre 202,9 millions à la même date en 2024.

Produit Net Bancaire en progression

Les produits d’exploitation bancaire atteignent 681 millions de dinars, en hausse de +4,7 % sur un an. Cette progression découle notamment des revenus du portefeuille commercial et d’investissement, en croissance de +19,5 %.

Les charges d’exploitation bancaire augmentent de +8,5 %, passant de 274,2 millions à 297,6 millions de dinars. Le Produit Net Bancaire (PNB) ressort ainsi à 383,4 millions de dinars, contre 376,2 millions un an plus tôt, soit une progression de +1,9 %.

Hausse des charges opératoires

Les charges opératoires augmentent de +7,3 %, atteignant 122,3 millions de dinars à fin septembre 2025, contre 114 millions à la même période de 2024.

Site web : Banque Tunisie

 

L’article Bourse Tunis : la Banque de Tunisie renforce sa dynamique de croissance à fin septembre 2025 est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : succès de deux opérations de transplantation d’organes sauvant cinq vies cette semaine

Deux opérations de transplantation d’organes au profit de cinq patients ont été effectuées avec succès par des équipes médicales tunisiennes, au cours de cette semaine, sous la supervision du Centre national pour la promotion de la transplantation d’organes (CNPTO) en collaboration avec plusieurs hôpitaux publics, a souligné vendredi la coordinatrice nationale du Centre, Bouthaina Zannad.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Zannad a indiqué que la première opération a été réalisée le 21 octobre au Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, en partenariat avec l’hôpital Rabta et l’hôpital Mongi Slim, sur une femme de 72 ans qui a fait don de son foie et de son cœur à deux patients.

La deuxième opération a eu lieu le 22 octobre dernier à l’hôpital universitaire Ibn Al Jazar de Kairouan, sur un homme âgé de 42 ans qui a fait don de ses deux reins et de son cœur à trois patients, en collaboration avec les hôpitaux de Sahloul Sousse, Habib Bourguiba de Sfax, et Charles Nicolle et l’hôpital militaire de Tunis, selon Bouthaina Zannad.

Elle a rappelé qu’au cours du mois dernier, quatre personnes décédées ont fait don de leurs organes en faveur de dix personnes dont la vie a ainsi été sauvée.

Elle a souligné que 50 citoyens ont ajouté le mot « donneur » sur leur carte d’identité nationale lors de la manifestation de sensibilisation organisée par le CNPTO à La Marsa les 18 et 19 octobre 2025, à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au don d’organes, célébrée chaque année le 17 octobre.

Elle a rappelé que plus de 1 500 patients sont toujours en attente d’un donneur, tandis que chaque année, près de 50 patients vivent dans l’espoir de bénéficier d’une greffe de foie et 50 autres patients attendent une greffe du cœur.

L’article Tunisie : succès de deux opérations de transplantation d’organes sauvant cinq vies cette semaine est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : 2 854 décisions de confiscation depuis 2011, le ministère détaille le suivi et la restitution

Le ministère des domaines de l’Etat et des Affaires foncières a rappelé que, depuis sa création en 2011, la commission de confiscation a rendu 2854 décisions dans ce domaine.

Le département répondait à une question écrite adressée par des membres du parlement.

Ces décisions ont englobé des biens immobiliers et mobiliers, des comptes bancaires, des participations dans le capital de sociétés, des portefeuilles de valeurs mobilières, des actifs commerciaux et des comptes courants d’associés, selon un communiqué publié vendredi par le parlement sur son site officiel.

Abordant la question du suivi du système de confiscation, des députés ont soulevé révision et l’actualisation du dispositif juridique organisant ce dossier de manière à surmonter les difficultés rencontrées, en ce qui concerne, notamment, la gestion des biens confisqués et la restitution des fonds spoliés et placés à l’étranger.

Les élus se sont, également, interrogés sur la démarche qui sera adoptée par le gouvernement dans le traitement de ce dossier ainsi que sur sa stratégie pour résoudre tous les problèmes qui se posent et tirer le meilleur profit des résultats des rapports de contrôle effectués dans ce domaine.

Ils ont demandé des précisions sur le plan mis en œuvre par le gouvernement pour garantir la transparence et l’efficience du régime de confiscation, de gestion et de restitution, demander des comptes en cas de manquements et remédier aux lacunes d’exécution.

Dans sa réponse, le ministère a expliqué que la décision de confiscation est transférée, après sa publication, à la commission nationale de gestion d’avoirs et des fonds objets de confiscation, relevant du département.

Des actions de concertation sont menées entre la Présidence du gouvernement et les départements concernés pour parvenir à des solutions efficaces à cette question, ajoute le ministère qui évoque, notamment, l’élaboration d’un projet de texte législatif unifié relatif au système de confiscation et de restitution, visant à combler les lacunes et les problèmes juridiques constatés, à assurer une meilleure coordination entre les différentes parties prenantes et à adopter une nouvelle approche fondée sur la souplesse de gestion et l’efficacité.

L’article Tunisie : 2 854 décisions de confiscation depuis 2011, le ministère détaille le suivi et la restitution est apparu en premier sur WMC.

Tunisie–Pologne : première mission économique tunisienne à Varsovie et Skierniewice pour renforcer la coopération bilatérale

Une mission économique tunisienne a participé, les 21 et 22 octobre 2025, à Varsovie et à Skierniewice (Pologne), au premier Forum économique tuniso-polonais, suivi d’une visite de terrain destinée à renforcer la coopération commerciale et industrielle entre les deux pays.

Organisé conjointement par l’ambassade de Tunisie en Pologne, la Chambre de commerce de Varsovie (WIG) et la Chambre de commerce et d’industrie de Tunisie (CCIT), ce forum a rassemblé des représentants d’entreprises tunisiennes et polonaises autour de secteurs, tels que le textile, l’agroalimentaire, les technologies de l’information, les composants automobiles, les cosmétiques, l’industrie pharmaceutique  et les services. Des rencontres B2B, des présentations institutionnelles et des sessions de networking ont permis d’identifier des opportunités concrètes de partenariats.

Conduite par le président de la CCIT, Moncef Ben Jomâa, la délégation tunisienne a été accompagnée par l’ambassadeur de Tunisie à Varsovie, Taoufik Chebbi, ainsi que par des représentants du Centre de promotion des exportations (CEPEX), de l’Agence de Promotion des Investissements Extérieurs (FIPA-Tunisie), et de l’Office national tunisien du tourisme (ONTT).

Selon la page officielle de l’ambassade de Tunisie à Varsovie, Taoufik Chebbi a souligné le caractère stratégique de cette initiative, première mission d’affaires tunisienne organisée à Varsovie, visant à dynamiser les échanges économiques et à explorer les pistes de renforcement de la coopération économique et commerciale entre les deux pays.

Le deuxième jour, la délégation s’est rendue à Skierniewice, dans la voïvodie de Łódź, où elle a rencontré les autorités locales, notamment le vice-président de la région, Piotr Wojtysiak. Les discussions ont porté sur l’élargissement de la coopération dans les domaines de l’agriculture, de la recherche scientifique et des industries stratégiques. La mission a également visité l’entreprise VEFI, spécialisée dans l’emballage et les systèmes agricoles innovants, ainsi que l’Institut national de recherche horticole (InHort), afin d’explorer des synergies technologiques et agronomiques.

Cette mission économique marque une étape significative dans le renforcement des relations économiques bilatérales et ouvre la voie à des projets concrets de collaboration entre les opérateurs privés et les institutions des deux pays.

L’article Tunisie–Pologne : première mission économique tunisienne à Varsovie et Skierniewice pour renforcer la coopération bilatérale est apparu en premier sur WMC.

Patrimoine archéologique : le réseau NAHAN réunit Europe et Afrique du Nord sur une plateforme multilingue

Les archives du patrimoine archéologique d’Afrique du Nord sont désormais accessibles sur une plateforme multilingue réunissant un réseau d’institutions européennes et nord-africaines baptisée NAHAN (North African Heritage Archives Network).

En accès livre depuis 2023, Nahan a été développée sous la direction technique du laboratoire français AOROC (Archéologie et Philologie d’Orient et d’Occident, CNRS-ENS-PSL).

Utilisant des modules de traduction automatique, la plateforme est disponible en français, anglais, allemand, espagnol, italien et arabe. L’ensemble des contenus sera progressivement traduit d’ici fin décembre avec la localisation des objets et des institutions d’archives.

Ce projet a été présenté dans le cadre du colloque international sur “la coopération archéologique tuniso-française : nouvelles orientations, nouveaux résultats” tenu les 23 et 24 octobre à Gammarth, en présence d’experts en patrimoine et archéologues tunisiens et français. L’évènement organisé à l’initiative de l’Institut français de Tunisie (IFT), se déroule en partenariat avec l’Institut national du Patrimoine (INP) et l’Agence de mise en valeur du Patrimoine et de Promotion culturelle (AMVPPC).

Intervenant par visioconférence, le chercheur français Christophe J. Godard (CNRS-ENS-PSL, AOROC, UMR 8546, Paris), a présenté les grandes lignes de ce Projet élabore en 2020 sous l’égide de l’ICCROM (International Centre for the Study of the Preservation and Restoration of Cultural Property / UNESCO).

Il a expliqué le mode de navigation et d’usage des données mise en ligne, régies par un cadre juridique bien clair et consultables à l’adresse suivante : https://nahan.huma-num.fr/.
Fruit d’un dialogue entamé en 2016 entre plusieurs institutions archéologiques du Maghreb, notamment la Tunisie, et leurs partenaires européens (près de 20 aujourd’hui), la plateforme rassemble plus 48 000 données issues des archives numérisées conservées par chaque institution participante. Elle vise à valoriser et conserver numériquement les archives archéologiques pour mes générations futures et les chercheurs travaillant sur des sites historiques, y compris ceux issus d’anciennes coopérations remontant à la période coloniale.

Pour les institutions ne disposant pas de leur propre serveur, les bases de données nationales françaises peuvent être utilisées pour le dépôt numérique des documents. Cependant, chaque institution est responsable de la qualité de ses documents et en conserve l’intégralité de ses droits d’auteur et de ses copyrights.

Toujours en développement, la plateforme s’appuie sur des métadonnées pour agréger des données multisites et des documents déjà disponibles en ligne. Elle permet également de référencer des entrées de catalogue lorsque les documents n’ont pas encore été numérisés.

En 2025, la plateforme a intégré de nouveaux outils :  un module épigraphique, un module de traduction automatique des notices, un module cartographique via chronocarto.eu, ainsi qu’un système de géolocalisation des données archéologiques du Maghreb (photos, archives, rapports) incluant des détails sur la source et l’auteur.

Selon Christophe J.Godard, le principal défi reste la question de la propriété à plusieurs niveaux : celle du chercheur, de l’institution et parois du pays. Une amélioration de la localisation cartographique des sites partenaires est prévue d’ici février 2026, afin d’offrir une recherche plus fluide par type de document, éditeur ou pays.

L’article Patrimoine archéologique : le réseau NAHAN réunit Europe et Afrique du Nord sur une plateforme multilingue est apparu en premier sur WMC.

Sécurité alimentaire : la Tunisie se dote d’une plateforme numérique pour renforcer la souveraineté alimentaire

La Tunisie a lancé la plateforme nationale pour le suivi de la sécurité alimentaire, conçue pour être un espace numérique qui collecte des données et des indicateurs liés à la sécurité alimentaire et renforce la coordination entre les différentes parties intervenantes.

La sécurité alimentaire représente une priorité nationale et un axe stratégique pour le développement durable et la souveraineté nationale. Les récentes crises mondiales ont mis en évidence la nécessité d’établir un système national exhaustif de suivi et de surveillance de la sécurité alimentaire, basé sur des données précises et mises à jour pour gérer efficacement les politiques publiques, a confirmé le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche chargé de l’eau, Hamadi Habib, à l’ouverture jeudi, de l’atelier national sur la sécurité alimentaire.

Lors de cette rencontre le responsable a souligné que la réalisation de la souveraineté alimentaire nécessite une approche globale qui inclut le développement de la production locale, la rationalisation de l’exploitation des ressources en eau, l’amélioration de la gouvernance des stocks stratégiques, et l’encouragement de la recherche et de l’investissement dans l’agriculture moderne et la technologie.

Le secrétaire d’État a affirmé, par la même occasion, l’engagement du ministère de l’Agriculture à continuer à soutenir les stratégies nationales de sécurité alimentaire d’ici 2030 et 2035, dans une vision visant à construire un système alimentaire durable et intégré pour garantir à la Tunisie une alimentation sûre et un avenir stable.

Ont participé à cette rencontre notamment des représentants du Programme Alimentaire Mondial, de l’Observatoire National de l’Agriculture, et nombre de structures nationales et internationales.

L’article Sécurité alimentaire : la Tunisie se dote d’une plateforme numérique pour renforcer la souveraineté alimentaire est apparu en premier sur WMC.

Machines agricoles italiennes : l’Italie confirme sa position en Tunisie et irrigue la ferme du futur

TUNIS — Le séminaire « Solutions italiennes pour la ferme du Futur », du 22 octobre au Novotel Lac, confirme la dynamique de rapprochement commercial et technologique entre l’Italie et la Tunisie dans le secteur agricole. Organisé par l’Agence ICE de Tunis en collaboration avec FEDERUNACOMA et le Bureau des Biens d’Équipement de Rome, l’événement a été inauguré par l’Ambassadeur d’Italie, la direction de l’ICE et une représentante de l’APIA tunisienne.

L’Italie demeure le premier fournisseur de machines agricoles pour la Tunisie, avec une part de marché de 30,5 % en 2024 (+35,7 % par rapport à 2023).

Huit entreprises italiennes à la rencontre du marché tunisien

Huit fabricants italiens — ANNOVI REVERBERI, ARGO TRACTORS, CIFARELLI, CIMA, MASCAR, RM, SELVATICI et SIMOL — ont pris part au cycle de deux jours. La délégation doit rencontrer plus d’une centaine d’opérateurs locaux (importateurs, distributeurs et acteurs de terrain) pour nouer des partenariats commerciaux et explorer des solutions adaptées aux exploitations tunisiennes, majoritairement familiales et privées.

L’ambassadeur Alessandro Prunas rappelle que « l’innovation et la durabilité sont au cœur de la coopération agricole italo-tunisienne », dans la continuité du programme TANIT.

Agenda : séminaire technique et visites professionnelles

La première journée (22 octobre) a été consacrée à un séminaire technique impliquant acteurs italiens (FEDERUNACOMA, AICS, CIHEAM) et institutions tunisiennes (INAT, APIA, CTAB). Les sessions ont mis l’accent sur l’innovation, la durabilité et l’adaptation des machines aux besoins locaux. La deuxième journée (23 octobre) était consacré aux visites chez des distributeurs et importateurs tunisiens de poids (MATEB, Domaine Neferis, HMT, Groupe Loukil, SOCOOPEC, OIS Tracteur, SOSEC), pour des démonstrations et rencontres B2B.

Chiffres clés du secteur agricole tunisien

La présentation conjointe d’APIA fait apparaître un profil agricole solide mais vulnérable :

  • Superficie totale de la Tunisie : 16 millions d’ha ;
  • terres labourables : 5,3 Mha (4,5 Mha cultivées) ;
  • forêts et parcours : 5,7 Mha.
  • 92 % des surfaces cultivées sont pluviales, seulement 8 % irriguées.
  • Le secteur agricole et agro‑alimentaire représente environ 13 % du PIB.
  • Produits phares : huile d’olive (place mondiale notable ; 2ᵉ producteur mondial sur le premier semestre 2025), dattes, fruits et légumes, produits de la pêche.
  • Croissance des échanges : sur les 9 premiers mois de 2024, les exportations depuis la Tunisie vers l’Italie dans l’agro-industrie ont atteint 1,1 Md€ (+17,4 % vs 2023).

Défis et perspectives : innovation et services

Au‑delà de la qualité technique des machines italiennes — unanimement saluée — les intervenants ont insisté sur la nécessité de structurer le service après‑vente. « Le véritable enjeu commercial se déplace désormais de l’excellence du produit vers l’excellence du service », a rappelé Bernard Prevete, directeur du bureau ICE de Tunis. Disponibilité de pièces, assistance technique sur l’ensemble du territoire et formation des réparateurs locaux figurent parmi les priorités pour transformer la vente en relation durable.

L’APIA affirme que « les projets durables et les financements verts constituent une priorité pour renforcer la compétitivité du secteur agricole tunisien ».

Déclarations et messages clés

L’Ambassadeur d’Italie, Alessandro Prunas, a mis en avant les synergies entre entreprises et institutions italiennes et tunisiennes, ainsi que le rôle du programme TANIT dans le cadre du « Piano Mattei ». Il a souligné l’importance de l’innovation et de la durabilité comme leviers de la coopération bilatérale. Côté tunisien, l’APIA accompagne l’investissement privé agricole et met l’accent sur les projets durables, l’accès aux financements verts et l’accélération des filières à haute valeur ajoutée.

Bernard Prevete souligne que « le véritable enjeu commercial se déplace désormais de l’excellence du produit vers l’excellence du service », insistant sur la formation et la disponibilité des pièces.

Vers la ferme du futur : durabilité, formation et opportunités

L’événement illustre une opportunité pour moderniser l’agriculture tunisienne : irrigation économe en eau, motorisation adaptée, solutions de précision et énergies renouvelables.

L’APIA, engagée dans des processus d’accréditation auprès du Fonds Vert pour le Climat, se positionne pour catalyser des investissements qui combinent performance économique et résilience climatique. Pour les industriels italiens, la Tunisie offre un marché porteur — mais exigeant — où après‑vente, formation et adaptation locale feront la différence.

Les organisateurs ont souligné que les « Solutions italiennes pour la ferme du Futur » est plus qu’un salon B2B : c’est un signal de renforcement des chaînes de valeur euro‑méditerranéennes autour d’un enjeu majeur — nourrir durablement et efficacement — et d’un appel à construire des partenariats service‑oriented.

Le succès dépendra désormais de la capacité des acteurs à transformer échanges commerciaux en coopération industrielle et en transferts de compétences durables.

CHIFFRES CLES

  • 30,5 % — L’Italie conserve une part dominante du marché tunisien des machines agricoles. Cette position reflète la solidité des échanges techniques et commerciaux bilatéraux. Elle confirme l’ancrage italien dans la modernisation agricole du pays.
  • 1,1 Md€ — Les exportations tunisiennes vers l’Italie dans l’agro-industrie ont progressé de 17,4 % sur un an. Cette tendance illustre la vitalité du commerce bilatéral et la montée en gamme des produits tunisiens.
  • 13 % — Le secteur agricole et agroalimentaire représente une part importante du PIB tunisien. Il demeure un levier essentiel de croissance et d’emploi, mais reste vulnérable au climat et à l’accès à l’eau.
  • 92 % — Les surfaces cultivées tunisiennes dépendent presque entièrement des pluies. L’irrigation limitée (8 %) met en avant la nécessité d’investir dans des technologies économes en eau.
  • 8 entreprises — Les fabricants italiens présents à Tunis cherchent à renforcer leur ancrage local par des partenariats et des services de proximité.

L’article Machines agricoles italiennes : l’Italie confirme sa position en Tunisie et irrigue la ferme du futur est apparu en premier sur WMC.

UBCI : progression soutenue des indicateurs au troisième trimestre 2025

L’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI) a publié ses indicateurs d’activité pour le troisième trimestre 2025, confirmant une dynamique de croissance dans ses principaux agrégats financiers.

Croissance du portefeuille de crédits

Au 30 septembre 2025, l’encours des crédits à la clientèle, net de provisions et d’agios réservés, s’élève à 3 649,541 millions de dinars tunisiens (MTND). Ce volume marque une hausse de 19,21 % par rapport à la même période de 2024, soit une progression de 588,154 MTND.

Évolution positive des dépôts

Les dépôts de la clientèle atteignent 3 960,535 MTND, contre 3 707,111 MTND un an auparavant. Cette augmentation de 6,84 % résulte principalement d’une croissance de 6,03 % des dépôts à vue et de 7,50 % des dépôts d’épargne, traduisant une confiance accrue des clients particuliers et entreprises.

Résultats d’exploitation en hausse

Les produits d’exploitation s’établissent à 423,504 MTND, enregistrant une progression de 10,38 % sur un an. Les charges d’exploitation, quant à elles, s’élèvent à 163,282 MTND, en hausse de 10,28 % par rapport à fin septembre 2024, traduisant un équilibre entre la progression des produits et celle des charges d’exploitation.

Produit net bancaire en progression

Le produit net bancaire (PNB) ressort à 260,222 MTND, soit une hausse de 10,44 % en glissement annuel.

Charges opératoires maîtrisées

Les charges opératoires enregistrent une progression de 8,80 %, principalement liée à l’augmentation des frais de personnel (+11,16 %). Cette évolution reflète les investissements consentis par l’UBCI dans son capital humain et le développement de ses capacités opérationnelles, afin d’accompagner sa dynamique de transformation et de croissance.

Site web : UBCI

L’article UBCI : progression soutenue des indicateurs au troisième trimestre 2025 est apparu en premier sur WMC.

Bourse de Tunis : City Cars, évolution des indicateurs au troisième trimestre 2025

KIA City CarsLa société City Cars (KIA), concessionnaire automobile en Tunisie, a publié ses indicateurs d’activité relatifs au troisième trimestre 2025. L’entreprise enregistre une progression de ses revenus, une baisse de ses charges financières.

Revenus en légère progression

Au terme des neuf premiers mois de 2025, les revenus de City Cars se sont établis à 271,421 millions de dinars, contre 262,943 millions de dinars sur la même période en 2024. Cette hausse de 3,2 % traduit une évolution stable de l’activité commerciale.

Les produits des placements ont atteint 7,151 millions de dinars, en hausse de 4,3% par rapport à 2024. Cette performance reflète une meilleure valorisation des placements financiers de l’entreprise.

Charges financières en nette baisse

Les charges financières nettes ont reculé à 1,948 million de dinars, contre 3,056 millions de dinars un an plus tôt, soit une diminution de 36,3 %. Cette évolution traduit une amélioration du coût de financement et une meilleure gestion de la structure financière.

Trésorerie en forte contraction

La trésorerie de City Cars s’est établie à 38,715 millions de dinars à fin septembre 2025, contre 67,658 millions de dinars un an auparavant, marquant une baisse de 42,8%.

Effectif renforcé et hausse des charges de personnel

L’effectif de la société a atteint 97 employés au 30 septembre 2025, contre 73 collaborateurs à la même date de 2024, soit une hausse de 32,9 %. Cette évolution résulte principalement de l’intégration du personnel intérimaire au sein de la structure permanente.

Conséquence directe, les charges de personnel ont progressé de 11,7 %, passant de 3,087 millions de dinars à 3,447 millions de dinars sur un an.

Site web : City Cars

L’article Bourse de Tunis : City Cars, évolution des indicateurs au troisième trimestre 2025 est apparu en premier sur WMC.

PLF 2026 : Ce qu’il faut savoir sur les nouvelles mesures

Contrairement aux généralités de la première version du projet de loi de finances 2026 (PLF 2026 ) présentée, auparavant, par le gouvernement, une mouture chiffrée a été soumise pour examen, le 16 octobre 2026,  à l’Assemblée des représentants du peuple. En voici les principales caractéristiques.

Orientation générale : Sans s’inscrire dans le cadre d’une vision cohérente sur le long terme, voire sans boussole, le projet se propose de réaliser, l’espace d’une année, des mesures sociales audacieuses, des réformes fiscales structurantes et un recours plus prononcé à l’endettement intérieur pour cofinancer le budget.

Les dispositions phares : Hausse des salaires, impôt sur la fortune, cofinancement direct du budget par la Banque centrale, création de 23 mille emplois dans le secteur public, la filière oléicole promue au rang de priorité nationale…

Montant du budget : Il est fixé à 79,624 milliards de dinars pour l’exercice 2026.

Il sera financé par des recettes estimées à 52,560 milliards de dinars dont 47,773 milliards proviendront de ressources fiscales, soit 82 % du total. Il s’agit d’une augmentation  de 5,2% par rapport à l’exercice 2025.

Le budget servira à financer des dépenses évaluées à 63,5 Milliards de dinars soit une hausse de 6,4% par rapport à l’exercice précédent.

Déficit budgétaire : il  atteindrait, en 2026, 11,015 milliards de dinars contre 10 milliards de dinars dans la loi de finances 2025.

Financement du budget :  les besoins de financement en emprunt intérieur et extérieur sont estimés à 27 Milliards de dinars contre 28 Milliards de dinars une année auparavant.

Ce montant est destiné à couvrir le déficit et le remboursement du principal de la dette , estimé à 7,9 milliards de dinars pour la dette intérieure et autant pour la dette extérieure.

Ces besoins d’emprunt seront couverts par des ressources intérieures 19 milliards de Dinars dont une nouvelle facilité de prêt sera fournie par le nouveau garant de la soutenabilité du budget tunisien, la Banque centrale de Tunisie (BCT) les ressources d’emprunt extérieures devraient être limitées à 6,8 milliards de dinars.

« Le PLF 2026 fixe le budget à 79,624 milliards de dinars, dont 82 % proviennent des recettes fiscales, une hausse de 5,2 % sur un an. »

 

Emploi : Le PLF2026 prévoit le recrutement net de 23.000 agents publics ce qui porterait l’effectif total de la fonction publique à 687 mille agents en 2026.

Le projet met l’accent sur le rôle social de l’État dans la la création d’emplois et l’incitation au recrutement des diplômés de l’enseignement supérieur dans le secteur privé, avec une prise en charge progressive de leurs cotisations sociales par l’État.

Il prévoit également de renforcer le Fonds national de l’emploi, en donnant priorité aux chômeurs de longue durée et en finançant des programmes de formation pour les jeunes diplômés et les étudiants en fin d’études. Des dispositions exceptionnelles ciblent l’emploi des chômeurs de longue durée, avec des programmes de formation et d’intégration adaptés.

Salaires :  Le PLF 2026 prévoit des majorations salariales par décret dans les secteurs public et privé ainsi que pour les pensions de retraites pour les années 2026, 2027 et 2028. Les taux de majoration ne sont pas précisés. Cette mesure exclut les traditionnelles négociations salariales avec les partenaires sociaux.

« Les 23 000 recrutements prévus dans la fonction publique portent les effectifs à 687 000 agents. »

 

Réforme des caisses de sécurité sociale : le PLF 2026 prévoit principalement un plan de sauvetage des caisses sociales. Deux mesures majeures soint prévues. Il s’agit de diversifier leurs sources de financement et de créer un fonds spécial pour stabiliser leur équilibre.

Une série de nouvelles micro-taxes ont été instituées pour renflouer les caisses sociales : timbre sur les factures des grandes surfaces, contribution sur les recharges téléphoniques, taxe sur les jeux en ligne, prélèvement sur la location automobile.

L’Etat au chevet d’entreprises publiques déficitaires : Le PLF 2026 prévoit un soutien aux grandes entreprises publiques, telles que la Compagnie des Phosphates de Gafsa, Office du commerce, Sucre Tunisie : effacement de dettes et de pénalités fiscales, exonération de TVA et de droits de douane… Le budget alloué au soutien du secteur public (ministères et entreprises publiques), est estimé à 1,585 milliard de dinars.

Le PLF 2026 se veut aussi écologique

D’importantes mesures sont prises pour renforcer la transition écologique :

  • Elargissement du champ du Fonds de transition énergétique, qui subventionnera jusqu’à 3 points d’intérêt pour les prêts liés à l’efficacité énergétique et à l’achat de véhicules électriques.
  • Réduction de 15% des droits de douane prélevés sur l’importation des panneaux solaires,
  • Exonération de TVA et de droits de douane les batteries lithium et leurs composants,
  • Réduction jusqu’à 50% des taxes sur les voitures hybrides rechargeables,

Secteurs : la filière oléicole est promue au rang de priorité nationale, avec suspension de la TVA et exonération douanière sur les intrants du conditionnement (mise en bouteille).

« Le déficit budgétaire atteindrait 11,015 milliards de dinars, contre 10 milliards dans la loi précédente. »

 

Mesures fiscales : le PLF2026 institue également plusieurs réformes :

  • un impôt sur la fortune. applicable à partir de 3 millions de dinars de patrimoine, avec un taux progressif de 0,5 % à 1 %,
  • généralisation de la facture électronique à tous les prestataires de services (création des caisses enregistreuses  et leur connexion à une plateforme de l’administration du fisc),
  • régularisation des biens saisis par la douane moyennant une amende de 20 %,
  • suppression de l’article limitant les paiements en espèces, marquant une libéralisation encadrée des transactions.
  • hausse des droits d’enregistrement (3 % au lieu de 1 %) et doublement du droit fixe à 200 dinars pour les transferts immobiliers non enregistrés,

Investissement : le PLF 2026 a prévu des financements ciblés pour les PME, voire un ensemble de lignes de crédit sociales et productives, confiées principalement à la Banque tunisienne de solidarité (BTS) et à la BFPME.

Près de 80 millions de dinars seront consacrés à : la création d’emplois dans les régions défavorisées, au financement sans intérêt de jeunes porteurs de micro-projets, des prêts saisonniers pour les petits exploitants agricoles.

Les pauvres ne sont pas oubliés : une enveloppe de 20 millions de dinars pour les ménages à faibles revenus, avec des prêts plafonnés à 10.000 dinars sur six ans.

Le PLF2026 se veut écolo : Le PLF 2026 se veut aussi écologique.

  • Il élargit le champ du Fonds de transition énergétique, qui subventionnera jusqu’à 3 points d’intérêt pour les prêts liés à l’efficacité énergétique et à l’achat de véhicules électriques.
  • Les panneaux solaires voient leurs droits de douane réduits à 15 %, les batteries lithium et leurs composants sont exonérés de TVA et de droits de douane, et les voitures hybrides rechargeables bénéficient de réductions de taxes allant jusqu’à 50 %.
  • Des incitations ambitieuses sur le papier, mais limitées dans leur portée macroéconomique, tant que la transition énergétique reste dépendante d’importations et d’un cadre industriel balbutiant.
  • Soutien ciblé aux entreprises publiques et aux secteurs stratégiques
  • Autre pan du projet de la Loi de finances 2026 : le sauvetage discret des entreprises publiques.
  • La Compagnie des phosphates de Gafsa obtient une exonération totale des droits de douane et de TVA sur ses importations et achats locaux.
  • L’Office du commerce de la Tunisie et la Société tunisienne de sucre bénéficient, eux, d’un effacement de dettes et de pénalités fiscales.
  • Enfin, la filière oléicole est promue au rang de priorité nationale, avec suspension de la TVA et exonération douanière sur les intrants d’embouteillage, sous supervision directe de la présidence.

EN BREF

  • Budget total : 79,624 milliards de dinars, financé à 82 % par les impôts.
  • Déficit budgétaire en hausse à 11,015 milliards de dinars.
  • 23 000 recrutements publics et hausse salariale prévue par décret.
  • Nouvelles micro-taxes pour renflouer les caisses sociales.
  • Soutien de 1,585 milliard de dinars aux entreprises publiques.
  • Mesures écologiques : allégement fiscal sur les véhicules électriques et panneaux solaires.

L’article PLF 2026 : Ce qu’il faut savoir sur les nouvelles mesures est apparu en premier sur WMC.

Rana Taha et l’ARP : vers un développement durable, inclusif et axé sur le capital humain

La coordinatrice résidente de l’Organisation des Nations Unies en Tunisie, Rana Taha, a déclaré, jeudi, lors de sa rencontre avec le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala, que les institutions de l’organisation continueront à soutenir la Tunisie et à promouvoir les projets communs avec le pays, indique un communiqué publié par l’ARP sur sa page Facebook.

La responsable onusienne a mis en avant l’ampleur de la coopération et la concrétisation des programmes prévus, soulignant la détermination à la poursuivre dans le cadre de l’engagement des organisations onusiennes à soutenir la Tunisie dans son processus de développement, conformément aux programmes de travail et aux priorités nationales.

Elle montré la volonté d’inciter les partenaires et tous les pays donateurs à concrétiser ces objectifs.

Elle a, dans ce contexte, indiqué que la stratégie d’action jusqu’à l’année 2030 repose sur trois axes fondamentaux. Le premier concerne l’investissement dans le capital humain à travers des programmes liés notamment à l’éducation, à l’enseignement et à la santé.

Le deuxième concerne l’économie inclusive à travers l’ouverture des horizons et la création d’opportunités pour toutes les parties, a-t-elle indiqué, soulignant  l’importance de la justice sociale et saluant l’expérience de la Tunisie qu’elle a considérée comme pionnière dans ce domaine.

Quant au troisième axe, il concerne les changements climatiques et leurs impacts, mettant en avant l’importance d’instaurer une nouvelle vision pour le développement, basée sur la prise de conscience de tous les dangers environnementaux afin de protéger la société.

Rana Taha s’est aussi penchée sur la coordination dans le domaine de l’action parlementaire dont « les institutions de l’Organisation des Nations Unies accordent une grande importance », soulignant les progrès accomplis à cet égard et la nécessité de s’appuyer sur ceux-ci pour continuer à soutenir l’Assemblée des représentants du peuple, « compte tenu du rôle central qu’elle joue dans le processus de développement de la Tunisie », selon le communiqué..

Pour sa part, Brahim Bouderbala a réaffirmé l’importance que la Tunisie accorde à sa coopération avec les institutions des Nations Unies, soulignant sa profonde conviction des principes sur lesquels repose l’action de l’Organisation des Nations Unies et son engagement dans les différentes initiatives et efforts internationaux visant à renforcer la coopération entre les peuples et à soutenir la sécurité et le développement dans le monde et ce, selon une approche qui tient compte de la dimension humaine et s’adapte aux changements que connaît le monde aujourd’hui.

Il a  souligné la détermination de poursuivre la coopération commune notamment dans les domaines économique, social et environnemental, saluant le programme de travail et les objectifs fixés pour 2030.

Il a, en outre, insisté sur la nécessité de renforcer la coopération établie entre la Tunisie et les différentes organisations et institutions des Nations unies « conformément aux principes de bonne gouvernance et de transparence».

Bouderbala a, sur un autre plan, souligné l’importance de la coopération établie entre l’ARP et les différentes institutions des Nations Unies, tout particulièrement le Programme des Nations Unies pour le développement, l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et le Programme des Nations Unies pour les établissements humains.

Et de souligner la nécessité de la poursuivre conformément aux objectifs et aux programmes de l’institution parlementaire visant à développer davantage le travail parlementaire à tous les niveaux.

L’article Rana Taha et l’ARP : vers un développement durable, inclusif et axé sur le capital humain est apparu en premier sur WMC.

Arab Reading Challenge 2025 : les sœurs Bissan et Bilsan Kouka offrent à la Tunisie le premier prix du concours à Dubaï

Les jumelles tunisiennes Bissan et Bilsan Kouka ont remporté le premier Prix du Défi de la lecture arabe “Arab Reading Challenge 2025” (ARC ) lors de la cérémonie de clôture organisée jeudi à Dubaï aux Emirats arabes Unis.

Son Altesse Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, vice-président et Premier ministre des Émirats arabes unis et Souverain de Dubaï, a décerné le Prix aux jumelles Bissan et Bilsan Kouka, élèves en sixième année du primaire à l’Ecole du 8 février 1958 à Sakiet Sidi Youssef, dans le gouvernorat du Kef.

La neuvième édition du Défi de la lecture arabe, est le plus grand événement de lecture en langue arabe au monde organisé chaque année depuis 2015 par la Fondation Initiatives Globales de Mohammed bin Rashid Al Maktoum.

Cette édition a enregistré selon les organisateurs, une participation record avec 32.231.000 participants et participantes, de 50 pays représentant 132.112 écoles, encadrés par 161 004 superviseurs.

L’article Arab Reading Challenge 2025 : les sœurs Bissan et Bilsan Kouka offrent à la Tunisie le premier prix du concours à Dubaï est apparu en premier sur WMC.

Nabeul : plus de 1 000 coureurs attendus au marathon Run For Brave Heart 2025

Le marathon Run For Brave Heart (courir pour un cœur vaillant) met le cap sur Nabeul le 2 novembre prochain pour une journée placée sous le signe du sport, de la solidarité et de la santé cardiovasculaire.

Anis Mabrouki, membre du comité d’organisation, a indiqué que plus de 1 000 participants prendront part à cette deuxième édition, qui comprend trois courses : une épreuve d’1 km pour les enfants, une de 5 km ouverte à tous, et une de 10 km réservée aux coureurs professionnels.

Le parcours du marathon longera la route touristique de Nabeul, a-t-il indiqué dans une déclaration à l’agence TAP, précisant que l’événement s’étalera sur deux jours (1er et 2 novembre) avec la mise en place d’un village médico-sanitaire dédié à la prévention et à la sensibilisation aux risques liés aux maladies cardiovasculaires.

Un grand nombre de cardiologues du secteur public et privé seront présents, et deux ateliers de dépistage gratuit seront mis à la disposition des participants, axés notamment sur le diabète et l’hypertension, deux des principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires.

Mabrouki a souligné l’importance de l’activité physique “qui doit être ancrée dans la culture et le mode de vie des Tunisiens”, rappelant que le sport joue un rôle essentiel dans la prévention du durcissement des artères, des thromboses et des accidents cardiaques.

Il a ajouté que cette 2e édition s’adresse principalement aux adultes, alors que la 1re édition “Run For Little Heart” (courir pour les petits cœurs), organisée à Carthage, était dédiée aux enfants souffrant de malformations cardiaques congénitales.

Les recettes du marathon “Run For Brave Heart” seront reversées au financement des caravanes médicales et au soutien des efforts de l’État dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires, a-t-il souligné.

L’article Nabeul : plus de 1 000 coureurs attendus au marathon Run For Brave Heart 2025 est apparu en premier sur WMC.

Oléiculture : Sidi Bouzid prévoit 500 000 tonnes d’olives pour la saison 2025-2026

Le coup d’envoi de la campagne de récolte des olives au titre de la saison agricole 2025-2026, a été donné, jeudi, lors d’une cérémonie organisée au domaine n°20 relevant de l’Office des terres domaniales (OTD).

Selon les estimations du commissariat régional au développement agricole (CRDA), la production d’olives dans la région devrait atteindre 500 mille tonnes, contre 310 mille tonnes la saison précédente, 200 mille tonnes en 2023-2024, 193 mille tonnes en 2022-2023 et 150 mille tonnes en 2021-2022.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, Chokri Aouji, commissaire régional au développement agricole, a souligné que la filière oléicole constitue l’un des piliers de l’économie agricole locale, tant par l’étendue des superficies cultivées que par sa contribution à la production nationale et à la création d’emplois.

Le secteur génère en effet près de 1,6 million de journées de travail, stimulant ainsi la dynamique économique régionale.

Les préparatifs de la campagne ont débuté plusieurs semaines à l’avance, à travers des réunions de coordination et des visites de terrain visant à combler les lacunes relevées.

Une enveloppe de 40 millions de dinars a été allouée pour appuyer les petits exploitants et garantir le bon déroulement des opérations de récolte.

Le gouvernorat de Sidi Bouzid compte 119 huileries d’une capacité d’extraction quotidienne de plus de 6 000 tonnes, et des capacités de stockage totalisant 20 448 tonnes.

Les oliveraies, qui s’étendent sur plus de 307 000 hectares (dont 19% en irrigué), couvrent près des trois quarts des terres cultivées et constituent 93% du verger régional, soit plus de 23 millions d’oliviers.

Ce poids illustre la place stratégique de la filière oléicole dans l’économie agricole du gouvernorat.

L’article Oléiculture : Sidi Bouzid prévoit 500 000 tonnes d’olives pour la saison 2025-2026 est apparu en premier sur WMC.

Santé numérique : la Tunisie mise sur la télé-radiologie pour rapprocher les soins des régions

Le ministre de la santé Mustapha Ferjani a souligné jeudi, que la numérisation du secteur de la santé a été dictée par le développement des technologies et le besoin des patients de bénéficier de services de santé rapides et simplifiés incluant la réduction des délais d’attente et l’encombrement.

Ferjani a précisé, au cours d’un point de presse tenu à l’hôpital régional de Tabarka après avoir  visionné les consultations à distance par scanner dans cet établissement, que la télé- radiologie permettra de connecter les médecins spécialistes aux hôpitaux et d’exploiter la numérisation de manière optimale afin d’assurer l’accès aux soins de santé pour tous, en particulier dans les régions.

Dans le cadre de sa visite à l’hôpital régional de Tabarka, deuxième étape de sa visite de terrain dans le gouvernorat de Jendouba, le ministre de la santé s’est engagé à doter cet établissement d’un appareil d’imagerie pour le dépistage du cancer du sein, en raison de l’augmentation du nombre des patients dans la région.

Dans le même contexte, il a annoncé que l’hôpital régional de Jendouba sera doté d’un second  scanner,  pour renforcer les opérations de dépistage et de traitement.

L’article Santé numérique : la Tunisie mise sur la télé-radiologie pour rapprocher les soins des régions est apparu en premier sur WMC.

Coopération tuniso-française : vers une nouvelle ère de recherche archéologique

Un colloque international sur “la coopération archéologique tuniso-française : nouvelles orientations, nouveaux résultats” a démarré jeudi 23 octobre 2025 à Gammarth (banlieue Nord de Tunis) à l’initiative de l’Institut français de Tunisie (IFT), en partenariat avec l’Institut national du Patrimoine (INP) et l’Agence de mise en valeur du Patrimoine et de Promotion culturelle (AMVPPC), en présence de co-directeurs tunisiens et français des missions actuellement en activité.

L’objectif de cette rencontre organisée durant deux jours est de présenter les avancées récentes dans l’étude des sites et du mobilier archéologique, d’évaluer les apports des approches pluridisciplinaires et d’esquisser les perspectives de recherche à venir. Une attention particulière sera accordée à l’évolution des sites étudiés, à leurs origines, à la typologie des mobiliers et à la complémentarité des méthodes scientifiques. Les actes du colloque feront l’objet d’une publication destinée à un large public, afin de valoriser les résultats de cette coopération exemplaire et de contribuer à la promotion du patrimoine archéologique de la Tunisie.

“A travers ce colloque, nous avons l’occasion de dresser un bilan et surtout de tracer de nouvelles perspectives. Car la coopération ne doit pas seulement célébrer son passé, aussi prestigieux soit-il : elle doit inventer son avenir, en intégrant les outils numériques, les approches pluridisciplinaires et la valorisation auprès du grand public” a déclaré le Directeur général de l’Institut national du patrimoine (INP) Tarek Baccouche, à l’ouverture des travaux du colloque.

“Depuis les premières missions conjointes au lendemain de l’indépendance, jusqu’aux programmes les plus récents, cette coopération a permis d’écrire des pages décisives de l’histoire archéologique de la Tunisie. Des sites emblématiques en portent la marque : Dougga, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, où fouilles et études ont permis de révéler l’urbanisme et la vie quotidienne d’une cité romano-africaine ; Ammaedara, l’actuelle Haïdra, dont les recherches sur la forteresse byzantine et l’urbanisme antique continuent d’enrichir notre connaissance de l’Afrique romaine et tardo-antique ; Carthage enfin, capitale prestigieuse également classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, où les fouilles franco-tunisiennes ont largement renouvelé notre compréhension des phases punique, romaine et chrétienne” a-t-il tenu à rappeler.

Pour sa part, l’ambassadrice de France en Tunisie Anne Gueguen, a souligné l’aspect dynamique de la coopération entre les deux pays “construite de manière exemplaire avec nos partenaires tunisiens, notamment I’INP, en pensant toujours d’un côté à l’action concrète sur le terrain et de l’autre, à l’échange et la formation, académique et pratique qui se décline en de multiples projets.

Elle a évoqué le lancement d’un nouveau chantier avec un Fonds Equipe France sur les enjeux de préservation, de formation de valorisation du patrimoine en Tunisie, qui permettra la mise en place d’un master en archéologie et patrimoine, en lien avec l’INP et passé en revue la coopération et les projets à savoir ceux menés sur le site punique de Kerkouane, et sur le site Thaenae à Sfax, l’ambassadrice a indiqué avoir inauguré le Fonds équipe France HAYA BIN THYNA en avril 2024 qui couvrait de manière inédite trois volets de formation, de recherche et de valorisation. Ce projet a permis de livrer concrètement pour un peu plus de 500.000 tnd de matériel nécessaire aux fouilles archéologiques de Thaenae, une partie de ce matériel étant utilisé par les archéologues tunisiens de I’INP et français d’Aix-Marseille-Université et ajouté que l’ambassade et le Service de Coopération et d’Action Culturelle ont à cœur d’appuyer ces projets au cœur de la relation bilatérale Tuniso-française.

Le représentant de l’AMVPPC Daouda Sow, a relevé que cette rencontre donnera l’occasion d’éclairer davantage des aspects jusque-là peu connus ou insuffisamment étudiés de l’histoire de la Tunisie qui a joué des rôles de premier plan dans celle du Nord de l’Afrique voire de la Méditerranée “même si nous savons déjà que c’est une somme de connaissances incontournables et une littérature fort utile qui ont été récoltées” notant que cette rencontre, prolongement de traditions scientifiques précieuses et séculaires, “témoigne de l’engagement constant de nos institutions en faveur de la continuité, de la recherche et de la valorisation du patrimoine archéologique et historique tunisien”.

“Un partenariat exemplaire avait été noué entre les ministères tunisiens et français de la culture à travers la direction de l’Architecture et du Patrimoine à Bordeaux et l’Institut National du Patrimoine et l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle qui ont été couronnées par deux publications majeures sur le site archéologique d’Uthina, « Oudhna(Uthina) la redécouverte d’une ville antique de Tunisie » et « Oudhna(Uthina) colonie de vétérans de la XIII e légion- histoire, urbanisme, fouilles et mise en valeur des monuments » réunies par feu Habib Ben Hassen et Louis Maurin dans la collection « Mémoires » d’AUSONNIUS( Institut de Recherche sur l’Antiquité et le Moyen Age(CNRS-UMR.507) at-il souligné.

Le directeur des recherches archéologiques et historiques à l’INP Samir Aounallah a déclaré à l’agence TAP que l’objectif de ce colloque est d’être une réflexion sur patrimoine et en tant que chercheur ”nous attendons une réflexion sur la méthodologie de travail”.

L’article Coopération tuniso-française : vers une nouvelle ère de recherche archéologique est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : la dette extérieure en baisse, la dette totale en hausse d’ici 2026

Le volume de la dette extérieure de l’État a enregistré une baisse notable, passant de 66 874 Md en 2023 à 62 539 MD en 2024. La baisse de la dette extérieure se poursuivra pour atteindre 56 971 MD en 2025 et 56 486 MD en 2026, selon un rapport du ministère des Finances.

Le volume total de la dette de l’État à la fin de l’année 2026 devrait s’élever à 156 704 MD, contre 145 032 MD en 2025, soit une augmentation de 11 672 MD.

Cette hausse est attribuable au financement du déficit budgétaire (11 015 MD) et en raison de l’impact des taux de change (650 MD), précise le rapport du ministère relatif au projet de budget de l’État pour l’année 2026.

A la fin de l’année 2026, la dette de l’État devrait atteindre 83,41% du Produit Intérieur Brut (PIB), contre 84,02 % prévus pour l’année 2025 et 84,9 % enregistrés en 2024.

Selon les prévisions de financement extérieur pour 2025-2026, l’impact de la hausse des taux de change sur le volume de la dette de l’État est estimé à raison d’une augmentation de 0,01 dinar pour les cours du dollar et de l’euro, et de 0,1 dinar pour le cours de 1000 yens japonais, ajoute la même source.

Globalement, une hausse de 1% des taux de change des devises étrangères par rapport au dinar, selon les prévisions établies pour fin 2026, entraînerait une augmentation du volume de la dette de l’État d’environ 593 MD, soit 0,32 % du Produit Intérieur Brut.

 

L’article Tunisie : la dette extérieure en baisse, la dette totale en hausse d’ici 2026 est apparu en premier sur WMC.

❌