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Tunisie : Tentative de trafic d’antiquité déjouée

Les services de la douane tunisienne, en coordination avec les forces de sécurité, ont déjoué une tentative de sortie illégale d’une pièce archéologique du territoire national, dans le cadre de la protection du patrimoine culturel tunisien.

Selon un communiqué publié jeudi par la Douane tunisienne, une sculpture en pierre représentant une tête de lion a été saisie à l’aeroport d’Enfidha auprès d’un voyageur de nationalité étrangère, qui s’apprêtait à l’embarquer dans ses bagages pour l’exporter illicitement.

La pièce a été soumise à un examen par l’Institut national du patrimoine, qui a confirmé sa valeur historique et archéologique.

Un procès-verbal a été dressé, et la sculpture a été remise aux services de l’Institut national du patrimoine pour sa conservation et pour les démarches nécessaires concernant son statut légal.

Cette opération souligne l’importance des contrôles douaniers et la vigilance des autorités tunisiennes pour la préservation du riche héritage culturel du pays.

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Tunisie – Fonction publique : Seuls 26 retraités ont obtenu un contrat d’activités occasionnelles en 2025

Selon les données communiquées par le président de la Haute autorité de la fonction publique, Hatem Aïchaouia, le nombre de contrats autorisant des retraités à exercer des activités occasionnelles dans le secteur public s’est limité à 26 durant l’année 2025. Cette précision a été donnée en réponse à une question écrite du député Hlim Bousma.

Le recours à ces contrats, explique Hatem Aïchaouia, n’est autorisé que dans des cas exceptionnels, lorsque l’intérêt du service l’exige, et doit être préalablement approuvé par la Haute autorité de la fonction publique, chargée d’apposer son visa sur ces engagements.

Le décret n°338 de 1987 définit le cadre juridique de ces “travaux occasionnels” que peuvent accomplir les retraités dans le secteur public. Ces activités peuvent être exercées à mi-temps et donnent droit à un cinquième du salaire correspondant. Elles concernent notamment la recherche scientifique, les consultations, la production d’œuvres scientifiques, littéraires ou artistiques, ainsi que la formation professionnelle.

Les dérogations à l’emploi après la retraite, strictement encadrées

Par ailleurs, les services de la fonction publique ont reçu 38 projets de décrets relatifs à l’octroi d’autorisations exceptionnelles pour continuer à travailler dans le secteur public après la retraite. Seuls 9 décrets ont finalement été publiés au Journal officiel.

Un circulaire (n°19 du 31 octobre 2022) a par ailleurs restreint la présentation des propositions de dérogation à certains corps spécifiques :

  • les enseignants universitaires,
  • les médecins et pharmaciens exerçant dans les zones prioritaires,
  • les ingénieurs,
  • ainsi que les cadres supérieurs militaires, douaniers et des forces de sécurité intérieure.

Cette politique traduit la volonté des autorités de rationaliser le recours aux retraités dans la fonction publique, tout en maintenant la possibilité de mobiliser leurs compétences dans des domaines jugés sensibles ou stratégiques.

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La Tunisie veut transformer ses déchets en énergie verte

L’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) a organisé, ce jeudi 23 octobre 2025, à Tunis, un atelier consacré à la présentation des résultats de l’étude sur le potentiel national de valorisation énergétique des déchets dans les secteurs prioritaires. Cet événement s’inscrit dans le cadre du projet « Appui à l’accélération de la transition énergétique en Tunisie (TETA) », mené en collaboration avec la GIZ, l’Agence allemande de coopération internationale.

La rencontre s’est déroulée en présence de Nafaa Baccari, directeur général de l’ANME, et Mohamed Khaoued, coordinateur du pôle Énergie et Climat à la GIZ, ainsi que de plusieurs cadres de l’agence et de représentants des secteurs concernés.

L’étude stratégique, réalisée par des experts tunisiens et internationaux, a livré des résultats prometteurs. Elle a notamment analysé les expériences réussies en France et en Allemagne, tout en évaluant le potentiel technique, économique et environnemental de technologies telles que la digestion anaérobie et l’incinération avec récupération d’énergie. Deux études de faisabilité préliminaires ont également été menées dans des entreprises tunisiennes opérant dans les secteurs laitier et agroalimentaire. Ces travaux ont débouché sur l’élaboration d’une stratégie nationale et d’une feuille de route à l’horizon 2050 pour le développement de ce secteur émergent.

Cette initiative s’inscrit dans la volonté du pays d’atteindre plusieurs objectifs clés :

  • Accélérer la transition énergétique grâce à l’intégration de nouvelles sources d’énergie durable ;
  • Améliorer la santé publique en réduisant les impacts environnementaux des décharges ;
  • Attirer les investissements par la mise en place d’un cadre réglementaire favorable ;
  • Renforcer l’économie circulaire en transformant les déchets en ressources énergétiques et économiques.

À travers cette démarche, la Tunisie réaffirme son engagement concret en faveur d’une transition énergétique juste et durable, conjuguant protection de l’environnement, innovation et développement économique, tout en contribuant activement aux efforts internationaux de lutte contre les changements climatiques.

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Tunisie : Sur 1900,1600 médecins généralistes et de famille s’envolent vers l’Europe

Lors du 8ᵉ congrès national de médecine générale et de médecine familiale, organisé du 23 au 25 octobre 2025 à Hammamet, un constat glaçant a été dressé : la fuite massive des médecins tunisiens vers l’étranger.

Selon le docteur Abdelaziz Hamdane, membre de l’Association tunisienne de médecine générale et de médecine familiale, 1 600 médecins sur 1 900 issus de la dernière promotion ont choisi de s’installer en Europe.

Ce chiffre illustre à lui seul l’ampleur du phénomène migratoire qui touche le corps médical tunisien, notamment les jeunes praticiens fraîchement diplômés, attirés par de meilleures conditions salariales, un environnement professionnel plus valorisant et des perspectives de carrière plus stables.

Le président de l’association, le docteur Habib Jerbi, a rappelé que le pays traverse déjà une phase critique marquée par le vieillissement de la population – les plus de 60 ans représentent désormais 17 % des Tunisiens – et qu’il sera bientôt urgent de renforcer la médecine de proximité et la prise en charge des maladies chroniques. Or, cette mission devient quasi impossible avec un exode continu des compétences médicales.

Les participants au congrès ont tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences directes de cette hémorragie humaine : raréfaction des médecins dans les régions intérieures, surcharge dans les hôpitaux publics et difficultés d’accès aux soins primaires.

Le docteur Hamdane a insisté sur le paradoxe que vit aujourd’hui la Tunisie : « Notre formation est reconnue et recherchée à l’étranger, mais notre système ne parvient plus à retenir ses talents ».

Face à cette fuite continue, les experts appellent à une réforme structurelle de la politique de santé, axée sur la valorisation du rôle du médecin généraliste, l’amélioration des conditions de travail et la reconnaissance de la médecine familiale comme pilier de la couverture sanitaire universelle.

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La Tunisie mise sur la réinsertion des personnes de retour des zones de conflit

La question sensible des Tunisiennes et Tunisiens de retour des zones de conflit refait surface. En marge d’un séminaire organisé à Sfax pour présenter la stratégie nationale 2023-2027 de prévention de l’extrémisme violent et de lutte contre le terrorisme, le représentant de la présidence du gouvernement au sein de la commission nationale, Mourad Mahjoubi, a annoncé que « un projet est en cours d’élaboration pour attirer et réintégrer ces personnes ».

Ce programme, a-t-il expliqué, mobilise plusieurs ministères et institutions, et repose sur une approche inclusive, mêlant accompagnement social, psychologique et éducatif. L’objectif affiché est clair : éviter la marginalisation et prévenir toute récidive vers la violence, en misant sur la réhabilitation plutôt que l’exclusion.

« Le succès de la lutte contre l’extrémisme ne peut se limiter à la seule approche sécuritaire. Il faut s’appuyer sur les forces locales, la société civile et le secteur privé », a souligné Mahjoubi.

Selon lui, la première stratégie nationale, appliquée depuis 2016, a permis de contenir la menace terroriste sur le plan sécuritaire et militaire — la Tunisie n’ayant connu aucun attentat majeur depuis 2015. Mais la nouvelle feuille de route veut désormais consolider une approche globale, intégrant les dimensions éducative, sociale, culturelle et religieuse.

Mahjoubi a également insisté sur l’importance du travail local et régional, gage d’une meilleure application des politiques de prévention et de sensibilisation. Il a cité plusieurs indicateurs de réussite, parmi lesquels la réduction de l’abandon scolaire, la diminution des divorces et le renforcement du tissu familial, autant de leviers de résilience face à la radicalisation.

Le séminaire de Sfax, tenu en partenariat avec le Centre international pour l’excellence dans la lutte contre l’extrémisme violent (Hedayah), s’inscrit dans une tournée nationale couvrant les cinq grands pôles régionaux. Ces rencontres visent à former des acteurs locaux au discours religieux modéré, à la communication stratégique et à la promotion des valeurs humanistes communes.

Alors que le dossier des revenants des zones de tension continue de susciter de vifs débats politiques et sociétaux, la démarche gouvernementale semble vouloir conciler sécurité et réinsertion — un équilibre délicat, mais nécessaire, pour tourner la page des années noires du terrorisme en Tunisie.

Lire aussi : Tunisie : Mesures en faveur d’enfants rapatriés des zones de conflit

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Le secrétaire d’État à la Sécurité nationale dépêché à Gabès pour apaiser la tension

Après la marche pacifique qui a rassemblé des centaines de citoyens dans les rues de Gabès, le secrétaire d’État à la Sécurité nationale, Sofiane Belsadek, s’est rendu sur place, ce mardi 21 octobre 2025, pour rencontrer des acteurs de la société civile et écouter les revendications locales, rapporte Mosaique FM.

Cette visite intervient dans un contexte de forte mobilisation environnementale. Les habitants de la région dénoncent depuis des années le déversement du phosphogypse — un sous-produit toxique de l’industrie du phosphate — dans la mer, qu’ils accusent d’avoir détérioré gravement l’écosystème côtier et d’avoir des répercussions sur la santé publique.

Lors de la marche citoyenne organisée la veille, les participants ont exigé le démantèlement progressif des unités polluantes du Groupe Chimique Tunisien (GCT) et la mise en œuvre de solutions de dépollution réelles, maintes fois promises mais rarement concrétisées.

La présence du secrétaire d’État à Gabès semble répondre à une volonté de désamorcer la tension et de rétablir le dialogue entre les autorités et les habitants, dans une région où la colère sociale se mêle à la détresse écologique.

Selon plusieurs sources locales, les représentants de la société civile auraient insisté, lors de la réunion, sur la nécessité d’un engagement gouvernemental clair pour stopper les rejets de phosphogypse et amorcer un plan de reconversion industrielle durable.

Pour l’heure, aucune annonce officielle n’a été faite à l’issue de la visite, mais celle-ci pourrait marquer le début d’une nouvelle phase de concertation autour du dossier environnemental explosif de Gabès, l’un des plus sensibles du pays.

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Dattes tunisiennes : Sans le nommer, Kaïs Saïed fustige l’exclusion du Maroc

Lors d’une rencontre tenue mardi au palais de Carthage avec le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Kaïs Saïed a profité de l’occasion pour commenter, sans le citer explicitement, le récent communiqué du Groupement interprofessionnel des dattes (GID) excluant le Maroc de la liste des marchés concernés par le lancement de la campagne d’exportation 2025-2026.

Le chef de l’État a vivement critiqué ce qu’il a qualifié de « communiqué irresponsable », évoquant un acte qui « exige de son auteur des explications » et dénonçant « l’exclusion d’un pays frère ».

« Nos frères restent nos frères, comment un frère pourrait-il en exclure un autre, même en cas de divergence dans les approches ou les positions ? Nos choix nous appartiennent, nul n’a à s’y immiscer, mais les liens de fraternité sont notre histoire, voire notre destin », a déclaré Saïed, dans une allusion à peine voilée à la polémique qui a opposé la Tunisie au Maroc.

Cette sortie intervient après une décision controversée du GID datée du 10 octobre 2025, annonçant le démarrage de la saison d’exportation des dattes à partir du 13 octobre vers tous les marchés sauf le marché marocain, sans préciser les raisons de cette exclusion. Une précision ultérieure du même organisme a toutefois affirmé que les exportations vers le Maroc débuteront à la fin du mois d’octobre, le temps que les variétés tardives — notamment celles issues de la région de Kébili — atteignent leur maturité.

Une saison prometteuse, mais sous tension diplomatique implicite

Le président de la République a également mis en avant la récolte record attendue cette année, non seulement pour les dattes, mais aussi pour le blé, l’huile d’olive et d’autres cultures stratégiques. Il a remercié « la pluie bienfaitrice après des années de sécheresse qui ont pesé lourdement sur la sécurité alimentaire nationale ».

Concernant l’huile d’olive, Kaïs Saïed a ordonné au gouvernement de soutenir davantage les petits agriculteurs, notamment en facilitant l’accès aux crédits et en améliorant les capacités de stockage. Il a aussi appelé à une stratégie d’exportation diversifiée :

« Il faut conquérir de nouveaux marchés, en Amérique latine comme en Asie, et encourager le conditionnement en Tunisie pour que nos produits portent fièrement le drapeau national. »

Lire aussi : Maroc : La jeunesse en colère, trois morts et plus de 350 blessés

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Tunisie : La tension à son apogée entre le Bardo et la Kasbah

La tension politique atteint un nouveau sommet entre le Parlement et le gouvernement. Lors de la séance plénière tenue lundi au Bardo pour débattre de la situation environnementale à Gabès, le député Bilal Mechri a lancé un appel sans équivoque à ses collègues pour « assumer leurs responsabilités » et « présenter une motion de censure contre le gouvernement ».

Dans une intervention virulente, l’élu a accusé l’exécutif « de mettre en jeu le pays » et d’avoir perdu toute légitimité populaire. « Le peuple en a marre, Monsieur le Président », a-t-il lancé du perchoir, dans une atmosphère électrique où les critiques contre la Kasbah se multiplient.

Bilal Mechri est allé plus loin en évoquant un « complot interne au sein des hautes sphères de l’État », pointant du doigt « ceux qui ont vendu la récolte des dattes, des céréales et des olives à la mafia étrangère » et « ceux qui ont coupé l’eau et l’électricité aux citoyens dans les régions ».

Ces déclarations incendiaires traduisent le profond malaise qui s’installe entre le Bardo et la Kasbah. Alors que la colère sociale enfle et que plusieurs régions menacent d’entrer en grève, le fossé se creuse entre un Parlement en quête d’affirmation et un gouvernement accusé d’impuissance et de favoritisme.

La crise politique semble désormais s’inviter ouvertement dans l’hémicycle, et les appels à la rupture avec l’actuel exécutif se font de plus en plus insistants.

Lors de cette meme plénière de nombreux députés ont appelé à la démission de la ministre de l’Industrie sur fond de crise environnementale à Gabès.

Cette escalade intervient à quelques jours de l’ouverture attendue des débats sur la loi de finances, un texte crucial pour l’équilibre économique du pays. Plusieurs observateurs s’interrogent désormais : cette tension politique risque-t-elle de perturber les discussions budgétaires ? Des élus craignent que le climat conflictuel entre les deux institutions ne compromette le dialogue nécessaire pour adopter le budget dans les délais, d’autant que les priorités économiques et sociales s’annoncent particulièrement sensibles cette année.

Lire aussi : Le Parlement convoque le gouvernement au sujet de la crise de Gabès

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Gabès malade de sa pollution : Le gouvernement répond par un pôle anticancer

Alors que Gabès suffoque toujours sous le poids de la pollution industrielle, le gouvernement tunisien tente de rassurer. Lors d’une séance plénière consacrée à la situation environnementale de la région, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a assuré que « la question de Gabès n’est pas seulement locale ou environnementale, mais une question nationale », rappelant qu’elle touche directement à « la santé des citoyens et à leur droit à un environnement sain ».

Le ministre a promis des « solutions pratiques » pour concilier développement économique et santé publique, évoquant le choix de « l’industrie propre » comme unique voie possible. Selon lui, il n’est plus question d’« opposer le droit au travail et le droit à la santé ». Une affirmation qui sonne comme un vœu pieux pour de nombreux habitants, lassés des promesses non tenues depuis des décennies.

Ferjani a également insisté sur la « responsabilité collective » et la « nécessité d’une coordination entre les ministères » afin d’assurer un suivi régulier de la situation environnementale et de garantir la mise en œuvre rapide des projets annoncés.

Mais au milieu de cette crise chronique de confiance et de gouvernance, une annonce a particulièrement retenu l’attention : celle de la création, d’ici deux ans, d’un pôle spécialisé dans les maladies cancéreuses à Gabès. Ce complexe médical, présenté comme une mesure phare, vise à offrir des soins intégrés aux patients de la région et à désengorger les grands hôpitaux.

Une annonce qui ne manque pas de soulever des interrogations. Car si la construction d’un centre anticancer témoigne d’une volonté de répondre à une urgence sanitaire, elle révèle surtout une réalité amère : Gabès est devenue, au fil des ans, l’un des foyers les plus exposés aux maladies chroniques liées à la pollution. Investir dans le traitement des cancers sans s’attaquer de manière radicale à leurs causes revient à panser les plaies sans fermer la blessure.

Le ministre a par ailleurs misé sur la « numérisation » pour améliorer la gestion des données médicales et le suivi des patients, évoquant le futur « hôpital numérique » du ministère. Mais sur le terrain, les habitants de Gabès attendent d’abord un air respirable, une mer non toxique et une industrie qui ne tue pas à petit feu.

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Des élus de Kasserine réclament la révocation du gouverneur

Une vive tension secoue de nouveau la scène locale à Kasserine. Dans un communiqué rendu public lundi 20 octobre 2025, plusieurs députés du Conseil national des régions et des districts représentant la région, rejoints par des membres du conseil régional et des conseils locaux, ont appelé à la révocation immédiate du gouverneur de Kasserine.

Dans un communiqué les élus affirment que « le travail avec le gouverneur est devenu impossible en raison de son attitude d’exclusion et de marginalisation à leur égard ».

Cette prise de position met en lumière un nouveau bras de fer entre les représentants élus et l’autorité régionale, dans un contexte marqué par des tensions récurrentes autour de la gouvernance locale et du partage des compétences entre institutions.

Selon plusieurs sources locales, les tensions entre les élus et le gouverneur ne datent pas d’hier. Des désaccords sur la gestion des projets de développement et la répartition des ressources auraient progressivement détérioré les relations entre les deux parties. Certains élus dénoncent notamment un manque de transparence et de concertation dans la prise de décision, estimant que le gouverneur « agit de manière unilatérale, sans tenir compte des instances représentatives issues des élections locales ».

Aucune réaction officielle du gouverneur n’a encore été publiée. Mais cette nouvelle fronde des élus locaux met en évidence un climat de méfiance grandissant entre l’administration régionale et les représentants du peuple, dans une région déjà marquée par des retards de développement et un fort sentiment de marginalisation.

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Hannibal Mejbri visé par une enquête après une accusation de crachat sur des supporters

Le milieu international tunisien Hannibal Mejbri, actuellement joueur de Burnley, fait l’objet d’une enquête après de graves accusations survenues lors du match contre Leeds United, disputé le 18 octobre 2025 au Turf Moor. Selon plusieurs médias britanniques, dont le Daily Mail, un supporter présent dans le parc visiteurs aurait affirmé que le joueur aurait craché en direction des fans adverses, déclenchant une procédure officielle.

La police du Lancashire a confirmé être « informée d’un incident impliquant un joueur de Burnley en seconde période » et a annoncé collaborer avec le club et les autorités compétentes pour vérifier les faits. En parallèle, la Football Association (FA) suit le dossier de près et pourrait, en cas de confirmation, déclencher une procédure disciplinaire.

Aucune sanction n’a pour l’instant été prononcée, mais si l’acte est avéré, Hannibal Mejbri encourt une suspension importante, le crachat étant considéré comme l’un des gestes les plus sévèrement réprimés dans le règlement du football anglais.

Burnley FC n’a publié aucun communiqué officiel à ce stade. Des témoins affirment qu’un geste a été aperçu à proximité de la ligne de touche, mais aucune vidéo claire n’a encore circulé pour confirmer ou infirmer l’incident. Le joueur lui-même n’a fait aucune déclaration publique.

Cette affaire intervient quelques semaines après une autre controverse, lorsque Mejbri avait lui-même déposé plainte pour des insultes racistes présumées d’un adversaire. Cette fois, c’est lui qui se retrouve au cœur d’une polémique.

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Le Kef : Deux agents de l’Éducation placés en détention pour falsification de contrat de travail

Le porte-parole du tribunal de première instance du Kef, Mohamed Amine Ayari, a annoncé ce lundi que le parquet a ordonné la mise en détention de deux individus, dont un fonctionnaire à l’Inspection de l’enseignement primaire et un employé à la délégation régionale de l’Éducation du Kef. Ils sont soupçonnés d’avoir falsifié un contrat de travail au profit d’une détentrice de diplôme universitaire.

Selon la même source, citée par l’agence TAP, la décision a été prise après la présentation des deux suspects devant le parquet, qui a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire auprès du premier juge d’instruction. Les chefs d’accusation portent notamment sur l’exploitation d’un poste public à des fins personnelles, l’acceptation de dons ou promesses de dons en échange de prétendues facilités, la falsification par un agent public, l’usage de faux et l’escroquerie.

Mohamed Amine Ayari a souligné que ces mesures visent à « révéler toutes les circonstances d’une affaire qui a fortement secoué l’opinion publique dans la région du Kef, en raison de sa gravité sur le fonctionnement du service public ».

Les premières investigations indiquent que les deux mis en cause auraient, il y a quelque temps, fourni à une jeune diplômée un faux contrat de travail lui attribuant un poste à l’Inspection de l’enseignement primaire. La supercherie n’a été découverte qu’au moment où elle a réclamé le versement de son salaire.

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Gabès se prépare à une grève générale : L’étau se resserre autour du dossier environnemental

À la veille d’une grève générale annoncée, la tension monte à Gabès. Plusieurs organisations nationales et ordres professionnels du gouvernorat ont publié ce lundi un communiqué affirmant leur soutien aux mobilisations civiles et pacifiques contre la pollution industrielle qui empoisonne la région depuis des décennies.

Les signataires — parmi lesquels l’Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, la représentation locale de l’Union nationale de la femme tunisienne, l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche, ainsi que les ordres régionaux des avocats, comptables, ingénieurs et pharmaciens — expriment une position claire : la défense de Gabès et du droit de ses habitants à une vie dans un environnement sain et sécurisé.

Ils mettent en garde contre la dégradation alarmante de la situation dans la région, due à la persistance du pollution industrielle et à l’absence de solutions structurelles. Ces organisations affirment leur engagement dans une action collective organisée, en insistant sur le respect du cadre légal et la protection des biens publics et privés.

Cette déclaration de soutien intervient alors que l’Union générale régionale du travail (UGTT) a confirmé la tenue d’une grève générale pour ce mardi 21 octobre, motivée par la détérioration environnementale et l’inaction des autorités face à une catastrophe écologique devenue insoutenable.

Une région à bout de souffle

Gabès, longtemps considérée comme la capitale environnementale oubliée, vit aujourd’hui au rythme des fumées toxiques, des nappes polluées et des terres stérilisées. Les habitants dénoncent une situation où l’emploi industriel s’est transformé en menace sanitaire permanente.

Cette mobilisation interprofessionnelle marque un tournant : le dossier écologique de Gabès n’est plus une revendication locale, mais une cause régionale et nationale. La grève générale s’annonce comme un signal fort adressé au gouvernement, accusé de lenteur et d’inaction.

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Béja : Inauguration d’une station d’épuration avec traitement tertiaire

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, et l’ambassadeur du Japon en Tunisie, Takeshi Osuga, ont inauguré ce lundi le projet de rénovation et d’extension de la station d’épuration à Mjez El Bab (gouvernorat de Béja), équipée désormais de la technologie de traitement tertiaire. Ce projet, réalisé dans le cadre de la coopération tuniso-japonaise, a mobilisé un budget d’environ 22 millions de dinars.

Lancée en 2022, cette modernisation a été conçue pour répondre aux besoins de la région jusqu’en 2041, au profit de près de 30 000 habitants. Le ministre de l’Environnement a salué la solidité d’un partenariat environnemental de plus de 70 ans entre les deux pays, soulignant le rôle du Japon comme l’un des principaux partenaires de la Tunisie dans les domaines de la technologie, de la valorisation des déchets et de la lutte contre le changement climatique.

Le traitement tertiaire est une étape avancée dans le traitement des eaux usées, réalisée après le traitement primaire (décantation) et secondaire (traitement biologique). Son objectif est d’obtenir une eau de très haute qualité, suffisamment propre pour des usages spécifiques comme l’irrigation agricole, l’alimentation des nappes ou même certains usages industriels.

Le ministre a également annoncé l’arrivée prochaine d’entreprises japonaises privées dans le secteur de l’énergie solaire en Tunisie. Il a par ailleurs précisé qu’un appel d’offres sera lancé en décembre pour permettre aux agriculteurs de Mjez El Bab d’utiliser les eaux traitées de la station pour irriguer environ 100 hectares de cultures fourragères et d’arbres fruitiers.

De son côté, l’ambassadeur japonais Takeshi Osuga a rappelé que l’environnement constitue l’une des priorités de la coopération entre les deux pays, se félicitant de la réalisation de ce deuxième projet d’assainissement dans le cadre de ce partenariat.

Selon Mohamed Abid, directeur central à l’ONAS, le projet de réhabilitation de la station de Mjez El Bab s’inscrit dans un programme global mené avec l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), visant à moderniser quatre stations d’épuration et à renouveler les réseaux d’assainissement dans dix gouvernorats, pour un montant total supérieur à 300 millions de dinars.

Construite dans les années 1990, la station nécessitait une remise à niveau afin d’intégrer de nouvelles infrastructures compatibles avec le développement urbain à long terme. L’introduction du traitement tertiaire vise à garantir une meilleure qualité des eaux rejetées, protégeant ainsi l’oued Medjerda.

La station a été repensée en tenant compte de l’évolution démographique, avec une capacité d’accueil portée à plus de 6 000 m³ par jour. Plusieurs projets supplémentaires d’assainissement ont été proposés et devraient être examinés dans le cadre de la prochaine loi de finances, à la demande des conseils locaux du Nord-Ouest.

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Vol spectaculaire au Musée du Louvre : Des joyaux historiques dérobés en plein jour

Le Musée du Louvre à Paris a été le théâtre d’un vol audacieux ce dimanche 19 octobre 2025. Des malfaiteurs ont dérobé des bijoux historiques d’une valeur inestimable dans la Galerie d’Apollon, avant de s’enfuir à moto.

Vers 9h30, alors que le musée venait d’ouvrir, trois à quatre individus ont accédé à l’étage supérieur du musée en utilisant un monte-charge stationné à proximité, vraisemblablement dans le cadre de travaux en cours. Ils ont forcé une fenêtre de la façade côté Seine à l’aide d’une disqueuse, pénétrant ainsi dans la galerie. En l’espace de sept minutes, ils ont dérobé neuf pièces précieuses, dont des joyaux ayant appartenu à Napoléon et à l’impératrice Eugénie. Les voleurs ont ensuite pris la fuite à bord de scooters T-Max en direction de l’autoroute A6.

Parmi les pièces dérobées, on compte des joyaux ayant appartenu à Napoléon et à l’impératrice Eugénie. Une couronne, supposée être celle de l’impératrice Eugénie, a été retrouvée endommagée à proximité du musée. Les autres objets restent introuvables à ce jour.

Le ministère de l’Intérieur et la ministre de la Culture, Rachida Dati, ont exprimé leur consternation face à la sophistication du vol. Une enquête est en cours pour identifier les responsables. Le musée a été fermé pour la journée en raison de l’incident.

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Cessez-le-feu fragilisé : Israël bombarde Rafah

Les forces de l’occupation ont mené des raids sur Rafah, au sud de la bande de Gaza, sous prétexte de répondre à une violation du cessez-le-feu, selon la chaîne israélienne Channel 14.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré samedi que le poste-frontière de Rafah, entre la bande de Gaza et l’Égypte, resterait fermé jusqu’à nouvel ordre, et que sa réouverture dépendrait de la remise par le mouvement palestinien de résistance Hamas des corps des otages décédés. Pendant ce temps, les deux parties ont continué à s’accuser mutuellement d’avoir violé l’accord de cessez-le-feu.

Cette déclaration de Netanyahou est intervenue après que l’ambassade de Palestine au Caire a annoncé la réouverture du passage de Rafah à partir de ce lundi « afin de permettre aux Palestiniens résidant en République arabe d’Égypte et souhaitant retourner dans la bande de Gaza de voyager ».

Depuis plusieurs jours, le gouvernement israélien et le mouvement Hamas échangent des accusations de violation de l’accord de cessez-le-feu, négocié avec la médiation des États-Unis.

Le département d’État américain a indiqué tard samedi avoir reçu « des informations crédibles faisant état d’une violation imminente de l’accord de cessez-le-feu par le Hamas contre les habitants de Gaza ».

Il a ajouté que l’attaque prévue contre des civils palestiniens constituerait « une violation directe et grave de l’accord de cessez-le-feu ».

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Tunisie : Quantités de pluies enregistrées en 24h

L’Institut National de la Météorologie (INM) a annoncé ce dimanche l’enregistrement de quantités variables de pluie au cours des dernières 24 heures, avec les volumes les plus élevés relevés dans le gouvernorat de Bizerte :

  • 60 mm à El Alia,
  • 55 mm dans la région d’El Azib,
  • 54 mm à Mateur,
  • 51 mm à Tinja.

Par ailleurs, 43 mm ont été enregistrés à Sakiet Eddayer, dans le gouvernorat de Sfax.

Voici la répartition des plus fortes quantités de pluie enregistrées durant les dernières 24 heures :

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Tunisie : La dépollution de Gabès confiée aux Chinois ?

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a reçu ce samedi 18 octobre 2025 l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie, Wan Li. La rencontre, tenue au siège du ministère, a été entièrement consacrée à la situation environnementale critique à Gabès, et plus précisément à la réhabilitation des unités de production du complexe chimique implanté sur la zone du Chott Essalem.

Le complexe chimique de Gabès, cœur industriel mais aussi source de fortes nuisances pour la région, est depuis des années au centre des critiques en raison des émissions polluantes, des fuites gazeuses et du déversement de phosphogypse en mer. Ce site, symbole d’industrialisation mais aussi d’abandon environnemental, a provoqué une dégradation des écosystèmes marins, de l’air et de la santé des habitants.

Face à la colère grandissante des populations locales et à la multiplication des protestations, l’État s’est trouvé contraint d’accélérer la recherche de solutions durables. C’est dans ce cadre que s’inscrit le recours à l’expertise chinoise.

Pékin, partenaire clé pour la dépollution?

Selon le communiqué du ministère, les discussions ont porté sur la possibilité d’impliquer des entreprises chinoises dans la modernisation des installations industrielles du Groupe chimique tunisien (GCT), notamment au niveau du traitement des émissions toxiques, de la filtration des gaz et de la gestion des déchets industriels.

La partie chinoise, déjà présente en Tunisie à travers des projets d’infrastructure (autoroutes, hôpitaux, ponts), pourrait apporter des technologies avancées en matière de dépollution industrielle – un domaine dans lequel elle possède une solide expérience après avoir elle-même affronté des crises de pollution similaires.

L’enjeu est double : restaurer la qualité de vie d’une région longtemps marginalisée et redonner une crédibilité au Groupe chimique tunisien, acteur stratégique pour l’économie nationale mais affaibli par des années de controverses.

Si la coopération avec la Chine se confirme, il pourrait s’agir de l’un des projets environnementaux les plus significatifs de la décennie. Toutefois, de nombreuses questions restent en suspens :

  • Quel financement ?
  • Quelles garanties pour les populations locales ?
  • Quel calendrier de mise en œuvre ?

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À Gabès, une catastrophe évitée, selon la Garde Nationale

Le porte-parole de la Garde nationale, Houssemeddine Jebabli, a affirmé que les unités de la Garde nationale ont réussi, lors des récentes protestations dans le gouvernorat de Gabès, à protéger le siège du Groupe chimique tunisien et à sécuriser environ 100 000 tonnes de matières dangereuses, qui auraient pu provoquer une catastrophe si des « groupes saboteurs » avaient réussi à s’infiltrer parmi les manifestants pour s’en prendre à l’installation.

Intervenant au journal télévisé principal sur la première chaîne nationale, Jebabli a souligné « l’importance du rôle des citoyens honnêtes » dans la prévention de toute tentative d’infiltration par certains fauteurs de troubles, qui ont tenté d’exploiter le dossier environnemental dans la région à des fins personnelles, internes ou externes. Il a précisé que ces individus sont connus des services de sécurité et de la justice et font actuellement l’objet d’un suivi. Des enquêtes et investigations ont été ouvertes en vue de les traduire devant la justice.

Le porte-parole a également indiqué que le calme est revenu dans l’ensemble des régions du gouvernorat de Gabès, après la vague de protestations des derniers jours, grâce aux efforts déployés par les forces de sécurité et à la contribution des habitants.

Concernant les arrestations, Jebabli a précisé que le parquet n’a ordonné la mise en détention que de deux personnes, impliquées dans des affaires de droit commun, tandis que les autres interpellés ont été laissés en liberté en attendant leur présentation devant la justice.

Il a ajouté que les unités sécuritaires ont assuré la protection de toutes les manifestations et marches pacifiques organisées par les citoyens de Gabès, conformément à la Constitution. Toutefois, il a souligné que des agressions ont été enregistrées contre les forces de l’ordre, avec l’utilisation d’environ 500 fumigènes incendiaires, 800 cocktails Molotov, ainsi que des armes blanches et d’autres moyens dangereux. Des actes de violence, de pillage et d’atteintes aux biens publics et privés ont également été recensés.

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