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Trump voit ses espoirs de rencontre rapide avec Poutine s’estomper révèle CNN

Les espoirs de Donald Trump d’une rencontre rapide à Budapest avec Vladimir Poutine pourraient être anéantis après la suspension cette semaine d’une réunion préparatoire entre les principaux conseillers en politique étrangère des deux dirigeants, selon un article de CNN paru ce mardi 21 octobre.

Trump a déclaré à plusieurs reprises qu’il souhaitait la paix en Ukraine, reconnaissant toutefois qu’y parvenir était plus difficile que de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza ou de mettre fin à un bref conflit entre l’Inde et le Pakistan.

Après avoir parlé avec Poutine la semaine dernière, Trump a indiqué que le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rencontreraient.

Cependant, CNN assure, citant un responsable anonyme de la Maison Blanche, que la réunion prévue a été reportée pour le moment. Rubio et Lavrov auraient des attentes différentes quant à une éventuelle fin de la guerre, selon une source…

A cet égard, Rubio et Lavrov ont eu une conversation téléphonique lundi pour discuter des prochaines étapes, selon Moscou et Washington.

Le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que les discussions avaient été « constructives ». Cependant, Tommy Pigott, porte-parole adjoint du département d’État, n’a pas utilisé le terme « constructif ». « Le ministre a souligné l’importance des prochaines réunions comme une opportunité pour Moscou et Washington de travailler ensemble pour promouvoir une solution durable à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, conformément à la vision du président Trump ».

Par ailleurs, Poutine a déclaré à plusieurs reprises qu’il était prêt à discuter de la paix et a posé les conditions pour mettre fin à la guerre.

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Près de 250.000 personnes de retour à Gaza, 9500 restent portées disparues

Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu conclu jeudi entre le mouvement Hamas et les forces israéliennes, environ 250.000 personnes ont pu rentrer dans la ville de Gaza, a annoncé samedi Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile palestinienne.

Selon le même responsable, 200.000 autres Palestiniens sont retournés dans les zones nord de l’enclave, précédemment déclarées “extrêmement dangereuses” pour les civils. Le cessez-le-feu prévoit également le retrait des forces israéliennes, l’entrée d’aides humanitaires et l’échange de prisonniers, selon un communiqué du Hamas.

Un bilan humain toujours dramatique

Malgré ce retour massif, les équipes de secours signalent que 9500 personnes restent portées disparues, après près de 735 jours de conflit. Depuis le 7 octobre 2023, les combats ont fait plus de 67.000 morts, dont une majorité de femmes et d’enfants, et environ 170.000 blessés, tandis qu’une famine a coûté la vie à 460 civils supplémentaires, dont 154 enfants.

Le Hamas a salué “la résistance héroïque du peuple palestinien dans la bande de Gaza, à El-Qods, en Cisjordanie et parmi la diaspora”, tandis que les organisations humanitaires appellent à une assistance urgente et coordonnée pour les populations toujours affectées.

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Israël écarte Marwan Barghouthi de l’accord sur Gaza

Alors que l’accord entre le Hamas et Israël prévoit l’échange de près de 2000 prisonniers palestiniens contre des otages israéliens, le nom de Marwan Barghouthi, figure emblématique de la cause palestinienne, a été explicitement exclu des négociations par le gouvernement israélien.

Barghouthi, absent d’un échange majeur

Interrogée lors d’un point de presse, la porte-parole du gouvernement israélien Shosh Bedrosian a affirmé que Marwan Barghouthi ne serait pas concerné par l’accord d’échange. « À ce stade, il ne fera pas partie de cet échange », a-t-elle déclaré, mettant fin aux rumeurs qui circulaient depuis l’annonce du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

Selon les termes de l’accord, près de 2000 détenus palestiniens doivent être libérés, dont 250 condamnés à perpétuité et 1700 arrêtés depuis le début du conflit. En contrepartie, le Hamas remettra 20 otages israéliens encore vivants et les corps de plusieurs autres prisonniers retenus à Gaza.

Un prisonnier devenu symbole

Arrêté en 2002 par l’armée israélienne, Marwan Barghouthi, aujourd’hui âgé de 65 ans, purge cinq peines de prison à perpétuité pour son rôle présumé dans la seconde Intifada. Membre influent du Fatah, il est considéré par de nombreux Palestiniens comme un symbole de résistance et un héritier politique potentiel de Yasser Arafat.

Pour ses partisans, Barghouthi incarne la lutte pour la liberté et la dignité du peuple palestinien. Dans les camps et les territoires occupés, son portrait figure aux côtés des martyrs et des prisonniers les plus célèbres. À leurs yeux, son éventuelle libération aurait marqué un tournant historique dans la réconciliation nationale palestinienne.

Les Israéliens divisés

En Israël, Marwan Barghouthi demeure une figure hautement controversée. Nombreux sont ceux qui le considèrent comme responsable d’opérations meurtrières durant l’Intifada, tandis que d’autres voient en lui un interlocuteur crédible pour un futur accord de paix.

Plusieurs anciens responsables israéliens, dont des officiers de renseignement, ont déjà plaidé pour sa libération, estimant qu’il pourrait être un interlocuteur pragmatique et légitime pour un processus politique durable.

Mais le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, dominé par la droite nationaliste et les partis religieux, rejette catégoriquement cette hypothèse. Pour lui, libérer Barghouthi reviendrait à renforcer le nationalisme palestinien, au moment où Israël cherche à consolider son avantage militaire et politique à Gaza.

Un absent qui pèse dans les négociations

Si l’accord sur Gaza représente un espoir de répit humanitaire, l’absence de Barghouthi rappelle les limites de la démarche actuelle : un compromis tactique, mais sans véritable avancée politique.

Dans les rues de Ramallah, son nom est déjà scandé dans les manifestations appelant à sa libération. Beaucoup de Palestiniens voient dans son maintien en détention la preuve qu’Israël ne cherche pas un véritable règlement politique, mais un apaisement temporaire.

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Accord sur Gaza et moment théâtral : Comment Trump a orchestré la trêve

Mercredi, Donald Trump a annoncé un accord historique entre Israël et le Hamas, marquant le début d’une trêve à Gaza. Derrière cette scène spectaculaire, le président américain a joué un rôle déterminant en combinant pressions diplomatiques, négociations secrètes et mises en scène médiatiques, pour faire accepter le plan et sécuriser la libération des otages.

Un moment théâtral à la Maison-Blanche

Mercredi, en pleine réunion télévisée à la Maison-Blanche, le secrétaire d’État a interrompu Donald Trump pour lui remettre une note confidentielle. Le président américain a alors levé les yeux vers les caméras avant d’annoncer sur son réseau Truth Social : « BÉNIS SOIENT LES FAISEURS DE PAIX ! ».

L’annonce tonitruante marquait l’aboutissement de plusieurs jours de tractations menées dans le plus grand secret, entre Washington, Doha, Le Caire et Jérusalem. Si Trump s’est empressé d’endosser le rôle de « faiseur de paix », ses équipes diplomatiques travaillaient depuis des semaines à convaincre les deux camps d’accepter la première phase du plan de paix de Gaza, centré sur un cessez-le-feu humanitaire et un échange d’otages.

Pression directe sur Benyamin Netanyahu

Officiellement allié indéfectible d’Israël, Donald Trump n’a pas offert de chèque en blanc à Benyamin Netanyahu. Lors de leur rencontre à la Maison-Blanche le 29 septembre, le président américain a surpris son hôte en lui présentant un plan de paix en 20 points, élaboré avec la participation de plusieurs dirigeants arabes et musulmans rencontrés à l’ONU quelques jours plus tôt.

Parmi les points qui ont irrité le Premier ministre israélien figure la mention explicite d’un État palestinien, une ligne rouge pour une partie de son gouvernement. Mais Trump a insisté : sans cette concession, aucun consensus régional n’était possible. En coulisses, il aurait dit à Netanyahu, selon Axios : « Bibi, c’est ta chance de victoire. Avec moi, tu n’as pas le choix. »

Une coalition arabe reconstituée

Trump a également tiré parti d’un épisode diplomatique tendu : une attaque israélienne au Qatar, survenue alors que les discussions approchaient d’un tournant. Furieux, le président américain a utilisé l’indignation des États arabes pour rallier un front commun autour de son initiative.

Il a même contraint Netanyahu à appeler l’émir du Qatar depuis le Bureau ovale pour présenter des excuses officielles. Une scène immortalisée par la Maison-Blanche : on y voit Trump tenant le combiné pendant que le chef du gouvernement israélien lit des excuses préparées à l’avance.

Peu après, Washington a signé un décret de garanties de sécurité en faveur du Qatar, preuve du rôle central que cet émirat joue dans la médiation. Ce geste illustre la nouvelle orientation de Trump, qui mise désormais sur ses alliances arabes tissées lors de ses deux mandats.

Une stratégie à double tranchant avec le Hamas

En parallèle, Trump a exercé une pression maximale sur le Hamas, lui fixant un ultimatum : accepter un accord avant le 5 octobre, sous peine de subir un « enfer total ». Le mouvement islamiste a toutefois su exploiter le désir du président américain de rapatrier les otages israéliens détenus à Gaza.

Plusieurs rencontres ont eu lieu à la Maison-Blanche entre Trump et les familles des otages, préparant une mise en scène politique à fort impact. L’annonce de leur libération prochaine, prévue pour lundi, constitue déjà une victoire symbolique pour le président.

Dans un geste inédit, il a même republié une déclaration officielle du Hamas, pourtant considéré par Washington comme une organisation terroriste, sans la commenter. Pour Trump, peu importe les nuances : ce qui compte, c’est le message d’efficacité et de puissance projeté vers l’opinion américaine.

Un calcul politique assumé

L’accord sur Gaza offre à Donald Trump une double opportunité : redorer son image internationale et imposer sa marque sur la diplomatie du Proche-Orient, à un an d’une possible nouvelle campagne électorale.

Après les Accords d’Abraham de 2020, cette percée pourrait asseoir son statut de négociateur pragmatique capable de forcer les adversaires à la table des discussions. Pour ses soutiens, c’est la démonstration que « seul Trump » pouvait briser le mur de méfiance entre Israël, le Hamas et leurs voisins arabes.

Mais pour ses détracteurs, il s’agit avant tout d’un coup politique, orchestré pour maximiser son image et peser sur les équilibres diplomatiques régionaux.

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Accord entre le Hamas et Israël pour la première phase du plan Trump pour Gaza

Un accord inédit et qualifié d’historique entre le Hamas et Israël marque une étape décisive dans la crise de Gaza. Cette première phase, fruit d’une médiation internationale intense, ouvre la voie à un cessez-le-feu temporaire et à des mesures humanitaires d’urgence, mais les défis politiques et sécuritaires restent considérables.

Une trêve progressive sous supervision internationale

L’accord conclu entre le Hamas et Israël prévoit une cessation progressive des hostilités à Gaza. Dans un premier temps, les deux camps doivent observer une trêve de six semaines, sous supervision du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis. Cette accalmie vise à permettre la libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens et à faciliter l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave dévastée.

Les livraisons de nourriture, d’eau et de carburant seront coordonnées par les Nations unies afin de répondre à la crise humanitaire sans précédent. Des corridors sécurisés doivent être mis en place pour acheminer les secours, alors que la population de Gaza, épuisée par des mois de bombardements, vit dans une situation d’urgence absolue.

Au moins 400 camions d’aide humanitaire entreront chaque jour dans la bande de Gaza pendant les cinq premiers jours du cessez-le-feu, et ce nombre augmentera au cours des jours suivants, selon une source du Hamas. L’accord prévoit également « le retour immédiat des personnes déplacées du sud de la bande de Gaza vers la ville de Gaza et le nord »,

Cet accord, salué prudemment par la communauté internationale, ne constitue que la première étape d’un plan de paix en trois phases. Les négociations futures devront aborder la reconstruction de Gaza, la mise en place d’une autorité palestinienne de transition et la perspective d’un règlement politique durable.

Réserves israéliennes et soutien égyptien

Du côté israélien, le gouvernement Netanyahou reste divisé : certains ministres craignent que cette trêve profite militairement au Hamas. Le premier ministre israélien a annoncé qu’il réunirait jeudi son gouvernement afin d’approuver l’accord. Celui-ci pourrait être signé dès jeudi en Egypte. Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a invité Donald Trump à « assister à sa signature ».

L’accord prévoit que l’échange ait lieu dans les soixante-douze heures qui suivront la signature. M. Trump a dit qu’il pensait que tous les otages, vivants et morts, seraient « de retour lundi ».

À Gaza, les factions armées expriment à la fois méfiance et soulagement, estimant que la trêve ne saurait être qu’un premier pas vers la levée du blocus. Le Hamas libérera en une fois les 20 otages vivants (sur les 47 encore à Gaza), a déclaré à l’Agence France-Presse un responsable du mouvement islamiste. Ils seront échangés contre près de 2000 détenus palestiniens, dont 250 purgent des peines à perpétuité et 1700 autres sont détenus depuis le début de la guerre.

Malgré l’espoir suscité, de nombreux observateurs appellent à la prudence. Le cessez-le-feu reste conditionné au respect strict des engagements par les deux parties et à la poursuite du dialogue diplomatique. Les médiateurs internationaux redoutent qu’un incident sur le terrain n’enflamme à nouveau le conflit.

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Italie : Au port de Ravenne, des dockers bloquent une cargaison d’armes destinée à l’entité sioniste

Jeudi 18 septembre 2025, les autorités portuaires de Ravenne, sur la mer Adriatique, ont refusé l’entrée de deux camions chargés d’explosifs à destination du port israélien de Haïfa. La décision a été prise à la demande conjointe du maire Alessandro Barattoni et du gouvernement local, dans un contexte de mobilisation syndicale et ouvrière contre la guerre à Gaza.

Un blocage soutenu par les autorités locales

Le maire de Ravenne a confirmé que la cargaison était destinée à Israël et qu’il avait lui-même appuyé l’initiative de bloquer son accès. Cette décision s’inscrit dans une volonté locale de ne pas contribuer à la poursuite du conflit.

Une mobilisation européenne croissante

Le geste des dockers italiens s’inscrit dans une vague d’actions similaires à travers l’Europe. En France, au port de Marseille-Fos, les travailleurs avaient déjà refusé en juin de charger des containers d’équipements militaires à destination de Haïfa. Des mouvements comparables ont aussi eu lieu en Suède et en Grèce, portés par des syndicats dénonçant leur implication indirecte dans la guerre.

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UE : Des sanctions contre Israël mais l’adoption reste incertaine

La Commission européenne a annoncé mercredi 17 septembre 2025 un ensemble de sanctions politiques et commerciales contre Israël, en réponse aux récentes opérations à Gaza. Mais leur mise en œuvre reste incertaine, car l’approbation requiert un large consensus parmi les États membres.

Parmi les mesures prévues figurent l’augmentation des taxes douanières sur les produits israéliens et des sanctions visant deux ministres du gouvernement israélien, Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich. La cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, a précisé : « L’objectif n’est pas de punir Israël. Il s’agit d’améliorer la situation humanitaire à Gaza ». La taxe douanière seule pourrait coûter 227 millions d’euros à l’État hébreu.

Des obstacles à l’adoption

Pour entrer en vigueur, ces sanctions doivent être approuvées par une majorité qualifiée pour les droits de douane et à l’unanimité pour les sanctions individuelles contre des ministres. Or, certains États membres comme l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie et la Hongrie ont déjà bloqué des mesures similaires par le passé. Le soutien de pays comme l’Espagne, la Slovénie ou les Pays-Bas pourrait ne pas suffire à surmonter ces blocages.

À Tel-Aviv, ces annonces ont été accueillies avec scepticisme. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a déclaré dans une lettre à Ursula von der Leyen : « La pression par des sanctions ne fonctionnera pas ». Du côté européen, Kaja Kallas reconnaît que l’adoption des mesures sera difficile malgré l’initiative de la Commission.

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Gaza : Vingt agences humanitaires pressent l’ONU d’intervenir pour stopper le génocide

Plus de vingt agences humanitaires internationales ont adressé une lettre urgente aux Nations Unies et aux chefs d’État du monde entier, réclamant une intervention immédiate pour mettre fin à l’agression génocidaire menée par Israël dans la bande de Gaza.

Les signataires s’appuient sur le rapport de la Commission d’enquête internationale indépendante des Nations Unies, qui a conclu que quatre des cinq actes constitutifs du génocide, tels que définis par la Convention de 1948, ont été commis à Gaza.

Une situation qualifiée d’inédite et meurtrière

La lettre affirme que l’actuelle offensive constitue l’épisode le plus meurtrier de l’histoire de l’enclave palestinienne. Elle met en garde contre un risque d’anéantissement total de la vie à Gaza, en raison de l’intensification des bombardements et du blocus imposé par les forces israéliennes.

Les agences dénoncent également la militarisation du système d’assistance, rappelant que des milliers de personnes ont perdu la vie simplement en tentant d’accéder à de la nourriture ou à de l’eau. Elles demandent aux gouvernements d’agir de toute urgence pour mettre fin à la violence et à l’occupation.

Cet appel intervient alors que l’armée israélienne poursuit ses raids et bombardements massifs sur la ville de Gaza, aggravant encore le bilan humain et la crise humanitaire.

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Édito : Gaza, le réveil trop tardif de l’Europe

Soixante mille morts. Vingt mille enfants. Deux cent quarante-huit journalistes assassinés. Combien fallait-il encore de victimes pour que Bruxelles sorte enfin de son mutisme ?

Il aura fallu plus de 700 jours de massacres pour que le Parlement européen adopte sa première résolution sur Gaza.

Le contraste avec l’Ukraine est saisissant. En quelques mois, l’Union européenne avait adopté plus d’une trentaine de résolutions et dix-huit trains de sanctions contre la Russie de Poutine. Face au gouvernement de Netanyahou, accusé de crimes de guerre et de violations massives du droit international, c’était le silence. Deux poids, deux mesures devenus insupportables. Comme l’a rappelé Manon Aubry, députée européenne de la Gauche, il a fallu deux ans de génocide pour que l’UE accepte d’ouvrir les yeux.

La résolution adoptée constitue une première brèche. Elle appelle à sanctionner des colons et des ministres du gouvernement israélien, à appliquer les mandats de la Cour pénale internationale, à enquêter sur l’assassinat de 248 journalistes et à suspendre les financements militaires européens. Cette avancée n’est pas le fruit d’un sursaut moral des institutions, mais celui de l’immense mobilisation populaire à travers l’Europe, relayée par quelques forces politiques au Parlement.

Mais ce premier pas reste très loin du compte. L’Union européenne refuse toujours de reconnaître le génocide, n’impose aucun embargo sur les armes et se limite à une suspension partielle de l’accord d’association avec Israël. La droite et l’extrême droite, épaulées par la Commission d’Ursula von der Leyen, continuent de protéger coûte que coûte Netanyahou, même au prix de la complicité avec ses crimes.

L’histoire jugera sévèrement l’aveuglement et l’inertie européenne. Quand il s’agit de Gaza, chaque jour de retard coûte des vies. Face à un génocide, il n’y a pas de demi-mesures.

C’est pourquoi la mobilisation doit continuer, dans la rue comme dans les institutions. La résolution votée n’est pas une fin en soi, mais la preuve que la pression populaire peut fissurer le mur du silence. Le combat doit se poursuivre, jusqu’à l’embargo, jusqu’à la fin de la complicité européenne, jusqu’à ce que la Palestine soit libre.

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Netanyahu enterre l’option des deux États : « Il n’y aura pas d’État palestinien »

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé, jeudi 11 septembre 2025, qu’il n’y aurait jamais d’État palestinien, lors d’une cérémonie de signature d’un projet majeur de colonisation en Cisjordanie occupée. Ses propos, tenus à Maalé Adoumim, colonie située à l’est d’Al Qods occupé, ont immédiatement suscité des condamnations internationales.

Lors d’un événement célébrant l’approbation d’un vaste plan de construction de 3.400 logements dans la zone dite E1, Netanyahu a proclamé :

« Nous allons tenir notre promesse : il n’y aura pas d’État palestinien, cet endroit nous appartient ».

Le chef du gouvernement a ajouté vouloir « doubler la population » de Maalé Adoumim afin de préserver l’« héritage » et la « sécurité » d’Israël.

Le projet en question, validé le mois dernier, relie Al Qods occupé aux colonies voisines, fragmentant encore davantage la Cisjordanie et menaçant la continuité territoriale d’un futur État palestinien.

Hors Al Qods-Est, occupée et annexée par Israël, quelque trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie, aux côtés d’environ 500 000 Israéliens installés dans des colonies que l’ONU juge illégales au regard du droit international.

Cette déclaration intervient alors que des pays occidentaux comme la France, l’Australie et le Canada ont annoncé leur intention de reconnaître un État de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU fin septembre. Londres a indiqué qu’il en ferait de même, sauf si Israël prenait une série d’engagements, dont celui d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Condamnations

Antonio Guterres a condamné fermement la décision israélienne, appelant à préserver la solution à deux États.

L’Autorité palestinienne a dénoncé une étape supplémentaire dans « l’annexion progressive » de la Cisjordanie.

L’extrême droite israélienne par la voix du ministre des Finances Bezalel Smotrich s’est félicitée du projet, exhortant à son accélération et à l’annexion pure et simple des territoires occupés, en réponse aux reconnaissances internationales croissantes d’un État palestinien.

Le plan E1

Le plan E1 est considéré comme l’un des plus controversés depuis des décennies. En reliant Al Qods-Est aux colonies environnantes, il diviserait la Cisjordanie en deux blocs distincts, rendant pratiquement impossible la création d’un État palestinien viable. Plusieurs gouvernements occidentaux et organisations internationales avaient déjà mis en garde Israël contre cette initiative.

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Sidi Bou Saïd : La Flottille Soumoud déterminée à briser le blocus de Gaza

A quelques heures du départ de la flottille de Sidi Bou Saïd vers Gaza, un membre de son comité organisateur, Nabil Chennoufi, assure que rien ne viendra entamer la détermination des volontaires mobilisés pour briser le blocus.

La Flottille Soumoud a confirmé le lancement officiel de ses activités ce mercredi 10 septembre 2025 depuis la Tunisie. Invité ce mercredi à Mosaique fm, Nabil Chennoufi, membre de l’instance de pilotage de la flottille baptisée « Soumoud », a affirmé que « les préparatifs se déroulent dans une ambiance d’enthousiasme » et que « les événements récents n’ont ébranlé ni la volonté ni la détermination des participants à se rendre à Gaza ».

Soutiens et enjeux

Selon lui, tous les volontaires sont « pleinement engagés et psychologiquement prêts » à entreprendre cette traversée solidaire. Il a même précisé que « des personnes figurent sur une liste d’attente pour rejoindre l’expédition », insistant sur le fait qu’« aucun participant n’a exprimé le souhait de se retirer par crainte de ce qui s’est passé ».

Chennoufi a rappelé que la gravité de la situation vécue par le peuple palestinien « appelle à une mobilisation générale en faveur d’une cause juste ». Il a également souligné que certains pays ont exprimé leur soutien à l’initiative, citant l’Italie qui s’est engagée à protéger ses ressortissants prenant part au voyage.

Événements tragiques récents renforçant la détermination

La flottille doit lever l’ancre ce mercredi 10 septembre à 16h depuis le port de Sidi Bou Saïd, en direction de Gaza après deux incidents marquants, qui ont eu lieu dans les eaux tunisiennes.

Dans la nuit du mardi 9 septembre, le bateau Alma, amarré au port de Sidi Bou Saïd, a été visé par un drone non identifié. Selon des activistes de la Global Sumud Flotilla, un engin incendiaire aurait été largué sur le pont du navire. Aucun blessé n’a été signalé, et aucun dégât structurel majeur n’a été constaté.

La veille, le lundi 8 septembre, le bateau Family, le plus imposant de la flottille, avait déjà subi un incendie à sa proue. Des témoins ont évoqué l’intervention d’un drone précédant l’incident, tandis que le ministère de l’Intérieur a attribué le début du feu à un départ accidentel, probablement causé par une cigarette.

La rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a dénoncé cette série d’attaques en mer comme « la deuxième attaque contre la flottille, encore dans les eaux tunisiennes, en deux jours ».

L’activiste tunisien Wael Naouar a affirmé que ces attaques, loin de décourager les équipages, « renforcent la mobilisation et la détermination des équipages à poursuivre la route vers Gaza ».

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De Taybeh à Glasgow : Une bière palestinienne devenue symbole de résistance et de solidarité avec Gaza

Alors que plus de 64 000 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le 7 octobre 2023 sous les bombardements israéliens, l’actualité semble chaque jour rappeler l’ampleur d’un génocide que le monde peine à arrêter. Dans cette mer de douleur et de ruines, une nouvelle inattendue est venue briser, le temps d’un instant, le cycle de désespoir : une bière palestinienne produite en Cisjordanie a réussi à atteindre les rayons britanniques, rapporte Associated Press.

Résister malgré l’occupation

La brasserie Taybeh Brewing Co., fondée il y a 34 ans dans un petit village chrétien de Cisjordanie, est une anomalie vivante. Produire de la bière dans une société majoritairement musulmane, sous l’occupation militaire, au milieu des coupures d’eau, des restrictions et des attaques de colons, relève déjà du défi. Y maintenir une activité alors que la Cisjordanie est à son tour étouffée par raids, checkpoints et violences, tient de la résistance culturelle et économique.

« Si vous réussissez en Palestine, vous pouvez réussir partout », rappelle Madees Khoury, maître brasseuse et héritière de cette aventure familiale.

Un partenariat de solidarité

C’est en Écosse qu’un soutien décisif est né. La société Brewgooder a proposé une collaboration inédite : produire à Glasgow une lager méditerranéenne baptisée Sun & Stone, brassée avec des malts et houblons européens mais pensée pour porter la voix palestinienne.

  • 180 000 canettes ont été produites.
  • Elles sont distribuées par la chaîne Co-op dans 1 600 magasins du Royaume-Uni.
  • Aucun profit n’est retenu : les recettes seront reversées à des associations locales en Cisjordanie et au Disasters Emergency Committee, qui vient en aide aux victimes de Gaza et du Moyen-Orient.

« Ce n’est qu’une bière, mais elle porte un message d’humanité et de solidarité », souligne James Hughes, cofondateur de Brewgooder.

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L’UE envisage de suspendre partiellement l’accord d’association avec l’entité sioniste

Dans son discours sur l’état de l’Union, prononcé mercredi 10 septembre 2025 à Strasbourg, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé de nouvelles mesures contre Israël. Bruxelles prévoit de sanctionner certains ministres jugés extrémistes et de suspendre partiellement l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, en ciblant en particulier les aspects commerciaux.

Des sanctions individuelles contre des responsables israéliens

La Commission européenne propose d’imposer des mesures restrictives à l’encontre de plusieurs ministres israéliens qualifiés d’« extrémistes ». L’objectif affiché est de répondre aux politiques jugées contraires aux principes démocratiques et aux engagements internationaux d’Israël.

Suspension partielle de l’accord d’association UE–Israël

Bruxelles envisage également de suspendre partiellement l’accord d’association qui régit les relations politiques et commerciales entre l’UE et Israël. Cette suspension concernerait notamment les volets liés aux échanges commerciaux, cœur de la coopération économique bilatérale.

Fin du soutien bilatéral direct

Ursula von der Leyen a par ailleurs confirmé que la Commission européenne mettrait fin à son soutien bilatéral direct à Israël. Cette mesure vient s’ajouter à la réévaluation de la participation d’Israël à certains programmes européens.

La Commission avait précédemment suggéré de limiter l’accès d’Israël à « Horizon Europe », le principal programme européen de recherche et d’innovation. Faute d’un consensus entre les États membres, la proposition n’avait pas abouti. Désormais, l’exécutif européen entend agir dans les marges de ses compétences, sans attendre l’unanimité des Vingt-Sept.

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Israël cible le Hamas à Doha : Un tournant explosif pour la médiation qatarie

Le 9 septembre 2025, l’aviation israélienne a bombardé Doha, visant des dirigeants du Hamas. C’est la première fois qu’un État médiateur du conflit israélo-palestinien est directement touché. L’attaque, qui a fait six morts selon le Hamas, a déclenché une onde de choc diplomatique dans tout le Golfe.

Mardi 9 septembre, plusieurs explosions ont secoué Doha peu avant 15 heures. D’épaisses colonnes de fumée se sont élevées dans le ciel. Les Forces de défense israéliennes ont confirmé qu’il s’agissait d’une frappe aérienne ciblant des membres de haut rang du Hamas.

Le Hamas a affirmé dans un communiqué que six personnes avaient été tuées, parmi lesquelles le fils de son négociateur en chef Khalil al-Hayya, le chef de son bureau, trois gardes du corps et un membre des forces de sécurité qataries. « Mais l’ennemi n’a pas réussi à atteindre les membres de la délégation chargée des négociations », a précisé le mouvement, ajoutant que la direction politique avait échappé à une tentative d’assassinat.

Selon un dirigeant du Hamas interrogé par Al Jazeera, la frappe a visé une réunion consacrée à une proposition de cessez-le-feu avancée par Donald Trump.

Inquiétudes

Le gouvernement qatari a condamné une « attaque lâche » et une « violation flagrante du droit international », affirmant que la sécurité des citoyens et résidents du Qatar avait été directement menacée.

Doha a aussi démenti avoir été averti par Washington avant l’opération : « L’appel d’un responsable américain a eu lieu alors que les explosions étaient entendues à Doha », a précisé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari.

Les monarchies voisines ont affiché leur solidarité. L’Arabie saoudite a dénoncé un « acte criminel », tandis qu’Abou Dhabi a parlé d’une « attaque traîtresse », malgré sa normalisation avec Israël. Ces réactions traduisent l’inquiétude partagée de voir la guerre s’étendre au cœur des monarchies du Golfe.

L’entité sioniste franchit une nouvelle étape

Depuis le 7 octobre 2023, le Qatar joue un rôle central de médiateur, à la demande de Washington, entre Israël et le Hamas, permettant deux cessez-le-feu temporaires assortis de libérations d’otages israéliens. Doha, riche émirat gazier, est à la fois allié stratégique des États-Unis et proche de mouvements islamistes, dont le Hamas, qu’il accueille en exil depuis de longues années.

Israël critique régulièrement ce double rôle et, avec cette frappe, franchit une étape : il étend désormais ses opérations au territoire d’un pays qui n’est pas un adversaire déclaré mais un intermédiaire. Pour le Qatar comme pour ses voisins, le message est clair : leur proximité avec les États-Unis ne les met pas à l’abri des répercussions directes du conflit.

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Trêve à Gaza : Israël silencieux, 60 000 réservistes rappelés

Alors que le Hamas a annoncé avoir accepté une proposition de cessez-le-feu de 60 jours, Israël n’a toujours pas donné de réponse claire. En parallèle, l’armée prépare une nouvelle phase de l’offensive à Gaza, avec la mobilisation annoncée de 60 000 réservistes.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a résumé la situation en déclarant que “la balle est dans le camp d’Israël”. Le Caire tente de sauver une négociation fragile, mais Tel-Aviv ne manifeste aucun signe concret d’adhésion à un cessez-le-feu qui impliquerait de facto une remise en cause de la poursuite de la guerre.

Mais côté israélien, le silence prévaut. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est contenté de déclarer qu’il suivait “les rapports” sur la réponse du Hamas, évoquant une “pression atomique” sur son gouvernement. Dans sa coalition d’extrême droite, des voix estiment qu’il n’a aucun mandat pour accepter un compromis.

L’ombre de Gaza City

Plutôt qu’un retrait, Tel-Aviv semble préparer une escalade militaire. L’armée a confirmé le rappel de 60 000 réservistes pour participer à la prise de Gaza City et à l’occupation du nord de l’enclave. Cette décision souligne que l’option militaire demeure prioritaire, malgré les appels internationaux à la désescalade.

Pendant ce temps, le coût humain continue de s’alourdir : au moins 31 Palestiniens ont été tués depuis l’aube par des frappes israéliennes, dont huit civils venus chercher de l’aide alimentaire.

Sur la scène internationale, les réactions révèlent un fossé diplomatique :

  • En Australie, un ministre a rappelé que “la force ne se mesure pas au nombre de vies détruites”, dénonçant la spirale meurtrière.
  • En France, le président Emmanuel Macron a fustigé les accusations “abjectes et erronées” d’antisémitisme lancées par Netanyahu.
  • Aux États-Unis, en revanche, le président Donald Trump a apporté un soutien appuyé, saluant Netanyahu comme un “héros de guerre”, alors même que le dirigeant israélien est visé par un mandat de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre à Gaza.

Lire aussi : Hamas dit oui à la trêve : l’Égypte et le Qatar renvoient la décision à Israël

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La France exige la fin des frappes et la protection des journalistes à Gaza

Le 12 août 2025, le porte-parole du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, est revenu sur la reconnaissance prochaine d’un futur État palestinien. Il a aussi réagi à deux événements majeurs liés au conflit à Gaza. La France a dénoncé la mort de cinq journalistes d’Al Jazeera, dont Anas al-Sharif, tués lors d’une frappe israélienne. Elle a également averti qu’une occupation militaire du nord de Gaza par Israël risquerait d’aggraver la situation.

Selon Paris, une telle opération mettrait en danger les civils palestiniens et les otages israéliens. Pour éviter cette escalade, le président français, Emmanuel Macron pousse à créer une mission internationale temporaire de stabilisation. Le Conseil de sécurité de l’ONU lui donnerait mandat, et des partenaires régionaux la dirigeraient. Cette mission viserait à protéger les populations, à stopper les combats et à préparer un futur État palestinien sous l’autorité de l’Autorité palestinienne.

Concernant l’attaque contre Al Jazeera, la France rappelle que plus de 200 journalistes ont perdu la vie à Gaza depuis le début du conflit. Elle insiste sur le fait que les reporters, comme tous les civils, bénéficient de la protection du droit international humanitaire. Ils ne doivent jamais devenir des cibles.

En conclusion, Paris demande à Israël de garantir un accès sûr et sans entrave aux médias étrangers. Selon elle, cette liberté est essentielle pour informer le monde sur la réalité du terrain.

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L’Egypte n’est pas contre le déploiement de forces internationales à Gaza

Le Caire a réitéré, ce lundi, sa détermination à mettre fin à l’escalade à Gaza et à relancer un processus politique menant à la création d’un État palestinien. Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue ivoirien, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a insisté sur les priorités de son pays : « Un cessez-le-feu immédiat, l’acheminement de l’aide humanitaire, la libération des otages et des prisonniers, et la prévention de toute extension des opérations militaires et de l’occupation israélienne ».

Abdelatty a rappelé que l’Égypte ne verrait aucun obstacle au déploiement de forces internationales, à condition qu’une feuille de route claire soit établie pour garantir la concrétisation d’un État palestinien dans un délai déterminé.

Le chef de la diplomatie égyptienne a annoncé l’intention de son pays d’organiser, dès l’instauration d’un cessez-le-feu, une Conférence internationale pour la reconstruction de Gaza. Celle-ci viserait une relance rapide et durable de la bande côtière, tout en posant les bases d’un processus politique concret en faveur de la solution à deux États.

Acheminement d’une aide vitale malgré les obstacles

Le ministre a affirmé que l’Égypte n’avait jamais interrompu ses efforts, aussi bien sur le plan diplomatique que logistique, pour soutenir la population gazaouie. L’aide humanitaire transite quotidiennement par le poste-frontière de Rafah, ouvert en permanence côté égyptien, ainsi que par celui de Karam Abu Salem.

Cependant, Abdelatty a dénoncé les restrictions imposées par Israël à l’entrée de ces convois, compliquant l’acheminement des vivres, médicaments et fournitures essentielles. Face à cette situation, les forces armées égyptiennes procèdent également à des largages aériens afin de pallier les blocages et atténuer la crise humanitaire.

Ces déclarations interviennent alors que de nouveaux convois franchissent Rafah pour rejoindre Gaza, poursuivant un effort que Le Caire affirme vouloir maintenir « sans relâche » tant que la catastrophe humanitaire persiste.

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L’Allemagne suspend ses exportations d’armes vers Israël

L’Allemagne a suspendu « jusqu’à nouvel ordre » toute exportation d’équipements militaires susceptibles d’être utilisés dans la bande de Gaza. Cette mesure marque un tournant significatif dans la politique de Berlin envers Israël, et fait suite à l’annonce par le gouvernement israélien de son intention d’occuper totalement la bande de Gaza.

Dans un communiqué, le chancelier Friedrich Merz a expliqué qu’il devient « de plus en plus difficile pour le gouvernement allemand de voir comment les objectifs de libération des otages et de cessez-le-feu peuvent être atteints » dans le contexte actuel. L’Allemagne, historiquement l’un des alliés les plus fidèles d’Israël et son deuxième plus grand fournisseur d’armes, exprime ainsi de sérieuses réserves sur la stratégie militaire israélienne.

Un soutien historique remis en question

Cette suspension intervient sous une pression croissante, tant internationale que nationale. L’Allemagne a longtemps justifié son soutien militaire à Israël en invoquant une « raison d’État » liée à son passé historique, notamment l’Holocauste. Cependant, la gravité de la catastrophe humanitaire à Gaza a provoqué une réévaluation profonde de cette posture, avec plusieurs voix, y compris au sein de la coalition gouvernementale allemande, demandant un réexamen de la politique d’exportation d’armes.

L’Allemagne est un fournisseur clé pour Israël, notamment avec la vente de systèmes de défense antimissile (comme le système Iron Dome), de véhicules blindés, ainsi que d’armes légères et de pièces détachées.

Dans sa déclaration, Berlin a exprimé sa « profonde préoccupation » face aux souffrances de la population civile à Gaza, insistant sur la responsabilité accrue de l’État hébreu dans l’approvisionnement humanitaire.

Cette décision fait suite à des années de débats et de contestations, notamment de la part d’ONG de défense des droits humains, et traduit une prise de conscience allemande des limites de son soutien inconditionnel face à une crise humanitaire jugée intenable.

Lire aussi: Netanyahu obtient le feu vert pour occuper Gaza-Ville : un nouvel acte du génocide en cours

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Netanyahu obtient le feu vert pour occuper Gaza-Ville : un nouvel acte du génocide en cours

Le cabinet de sécurité israélien a validé jeudi soir, puis officialisé vendredi, le plan du Premier ministre Benyamin Netanyahou visant à l’occupation militaire totale de Gaza-Ville. Cette décision implique le déplacement forcé de dizaines de milliers de civils palestiniens déjà affamés, vers des camps précaires du centre de la bande de Gaza.

Présentée comme une « étape nécessaire » pour vaincre le Hamas, cette opération s’inscrit dans une stratégie plus vaste de nettoyage ethnique et de destruction systématique de la société palestinienne. Depuis des mois, Israël mène une guerre qui ne distingue plus cibles militaires et population civile, violant ainsi le droit international humanitaire.

Un bilan qui traduit une politique d’extermination

Depuis le 7 octobre 2023, plus de 62 600 Palestiniens ont été tués, selon les données officielles. Des estimations indépendantes évoquent plus de 80 000 morts si l’on inclut les disparus sous les décombres. Les enfants représentent une part écrasante des victimes, et la famine – conséquence directe du blocus israélien – a déjà coûté la vie à près de 200 personnes.

Les infrastructures civiles sont méthodiquement détruites : hôpitaux, écoles, réseaux d’eau et d’électricité. Les organisations humanitaires parlent d’une famine fabriquée servant d’arme de guerre, et de la plus grave catastrophe humanitaire de ce siècle.

Les “cinq conditions” : un manifeste colonial

Pour mettre fin au conflit, le gouvernement israélien impose cinq conditions : désarmement complet du Hamas, libération des otages, démilitarisation de Gaza, contrôle sécuritaire permanent par Israël, et création d’une administration “alternative” excluant à la fois le Hamas et l’Autorité palestinienne.

Ce plan n’est rien d’autre que la feuille de route d’une occupation coloniale à long terme, sans horizon politique pour les Palestiniens et avec l’objectif implicite de briser toute possibilité d’autodétermination.

Vives critiques en Israël et à l’étranger

Même à Tel-Aviv, la contestation monte. Yair Lapid, chef de l’opposition, dénonce “un désastre qui en engendrera d’autres”, accusant Netanyahou de céder aux extrémistes de son gouvernement.

À l’étranger, les condamnations sont sans équivoque. Des responsables palestiniens qualifient la décision de “crime de guerre” et de “génocide”. La diplomatie australienne avertit que cette voie “ne fera qu’aggraver la catastrophe humanitaire” et rappelle que la seule solution viable reste la coexistence de deux États.

Les analystes militaires rappellent que l’occupation passée de Gaza (1967-2005) avait déjà échoué, confrontant Israël à une résistance constante. La stratégie actuelle risque de créer un cycle infini de violences, alimenté par des générations de Palestiniens privés de terre, de droits et de futur.

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