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Khelil Chaibi plaide pour des mécanismes de financement plus souples et adaptés


Soixante-et-une entreprises tunisiennes en quête de financement, 45 rendez-vous organisés entre entrepreneurs et bailleurs de fonds, et un constat accablant de la Banque mondiale : 40 % des PME des économies émergentes citent l’accès au crédit comme leur principal frein. Ces chiffres ont marqué le discours d’ouverture de Khelil Chaibi, président de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française, lors de la deuxième édition des « Rencontres du Financement », tenue le 21 octobre 2025.

Cette réalité statistique trouve un écho particulier en Tunisie, où les entreprises font preuve d’agilité et d’ingéniosité mais demeurent confrontées à des contraintes structurelles majeures.

L’événement, qui s’impose désormais comme un rendez-vous de référence pour le secteur privé tunisien, a enregistré une mobilisation concrète du tissu économique national.

Pour ce faire, la Chambre de commerce a lancé une enquête auprès de ses adhérents qui a généré les 61 requêtes de financement provenant d’entreprises de tous les secteurs, analysées en amont pour organiser les rencontres bilatérales en parallèle des panels de discussion.

Dans son intervention, le président de la CCITF a défendu une vision stratégique du financement, qu’il ne considère plus comme une simple question de liquidité mais comme un véritable levier de croissance et d’innovation. Il a insisté sur la nécessité de développer des mécanismes financiers adaptés aux réalités des petites et moyennes entreprises tunisiennes, capables de soutenir leurs ambitions d’investissement et de transformation face aux défis économiques, technologiques et environnementaux actuels.

Khelil Chaibi a particulièrement souligné les recommandations des institutions internationales en faveur d’une diversification des instruments financiers. Il a évoqué la nécessité de combiner le crédit traditionnel avec des fonds propres, des mécanismes de garantie et un accompagnement technique renforcé. Selon lui, les entreprises tunisiennes ont besoin de dispositifs plus souples, plus rapides et mieux calibrés, ainsi qu’un accompagnement structuré pour élaborer leurs projets et attirer les capitaux nécessaires à leur croissance.

Le président de la Chambre a défini la mission de l’institution qu’il dirige comme celle de créer des passerelles entre l’économie réelle, les institutions financières et les bailleurs de fonds. Cette ambition repose sur trois piliers : renforcer la confiance entre les différents acteurs, favoriser les synergies et transformer les opportunités en résultats concrets pour les entreprises.

La programmation de cette deuxième édition reflète cette approche multilatérale.

Le premier panel était consacré au rôle des fonds multilatéraux en Tunisie, avec la participation de la Société financière internationale (ICF), de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, et de la Banque africaine de développement. Khelil Chaibi a salué l’engagement de ces institutions qui soutiennent à la fois les grands projets structurants et le tissu des PME, notamment en matière de compétitivité, de transition verte et numérique, et de renforcement des chaînes de valeur industrielles.

Le deuxième panel a réuni les acteurs nationaux et français du financement. Le président de la CCITF a remercié Bpifrance ainsi que le Service économique régional de l’ambassade de France pour leur engagement en faveur du secteur privé tunisien.

Il a également salué la présence de partenaires tunisiens majeurs tels que la BFI et les acteurs du capital-investissement, qui incarnent selon lui la diversité des leviers financiers disponibles et partagent la conviction que le développement du secteur privé constitue le moteur d’une Tunisie prospère et inclusive.

Khelil Chaibi a réaffirmé l’ambition de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française : répondre toujours mieux aux attentes de ses membres, renforcer leur accès au financement et générer des résultats tangibles au service du tissu économique national.

 

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SPECIAL | Equip Auto 2025 : la Tunisie à l’épreuve de la concurrence internationale, Khelil Chaibi – Président de la CCITF

Les équipementiers tunisiens affirment leur présence au salon Equip’Auto, illustrant la progression continue d’une industrie qui avance en consolidant ses réussites.

Interview avec Khelil Chaibi, Président de la CCI Tuniso-Française.

Votre statut de président de la Chambre de Commerce et d’industrie tuniso fançaise vous met en rapport de proximité avec le salon.

Ma relation avec le salon remonte à plus longtemps. Déjà dès l’année 1996 j’ai participé au salon en ma qualité d’industriel. ‘’Équipe-Auto’’ se tenait à l’époque au parc de Villepinte avant de migrer au Palais des expositions de la Porte de Versailles.

Le salon a réalisé une belle trajectoire et s’est construit une grande notoriété dans l’univers francophone.. Chemin faisant il a acquis un rayonnement beaucoup plus étendu. Et pour ce qui est des opérateurs maghrébins dans les diverses filières de la mobilité je dirais que c’est The place to Be.

Pour sa part la CCITF, partenaire de promo salons France organise la veille de chaque édition du salon qvec un point de presse et une campagne de communication à l’adresse de nos adhérents. Il s’agit de motiver les exposants à participer. Ainsi que des visiteurs notamment des importateurs de pièces de rechange.

Le salon est-il une vitrine commerciale ou une bourse d’affaires ?

C’est à la fois l’un et l’autre. Le salon a acquis une grande notoriété. Et, l’affluence est constituée majoritairement de professionnels. C’est par conséquent une plateforme commerciale d’envergure. Étant également la foire ou les équipementiers viennent exposer leurs produits, il est également une bourse d’affaires avec un grand potentiel de partenariat.

Comment appréciez vous l’offre des opérateurs tunisiens ?

Je dirais qu’elle est variée et compétitive. L’offre tunisienne cible la qualité et cet élément constitue un excellent effet d’appel pour le business. Outre que nos entreprises ont su générer une large gamme de solutions de connectivité destinée à la mobilité.

Des équipementiers tunisiens sont établis sous leur propre enseigne et d’autres sont en partenariat avec des enseignes françaises et allemandes. Cela nous donne un large spectre et donne de la consistance à notre sainte valeur. Nos opérateurs se prévalent d’une expérience riche et variée et nous avons l’ambition de toujours progresser.

Il n’existe pas de constructeur automobile en Tunisie. Est-ce un handicap pour notre chaîne de valeur de mobilité ?

Notre marché domestique n’a pas la taille critique qui motiverait un constructeur automobile. Parallèlement nous avons constitué une position forte et même en pointe dans la filière des équipements automobiles.

Par ailleurs je pense que nous gardons toutes nos chances intactes pour les voitures électriques.

De notre envoyé spécial à Paris ALI DRISS
WMC – Partenaire du Salon EQUIP AUTO 2025 & membre du Jury des Grands Prix de l’innovation

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