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Tunisie : La tension à son apogée entre le Bardo et la Kasbah

La tension politique atteint un nouveau sommet entre le Parlement et le gouvernement. Lors de la séance plénière tenue lundi au Bardo pour débattre de la situation environnementale à Gabès, le député Bilal Mechri a lancé un appel sans équivoque à ses collègues pour « assumer leurs responsabilités » et « présenter une motion de censure contre le gouvernement ».

Dans une intervention virulente, l’élu a accusé l’exécutif « de mettre en jeu le pays » et d’avoir perdu toute légitimité populaire. « Le peuple en a marre, Monsieur le Président », a-t-il lancé du perchoir, dans une atmosphère électrique où les critiques contre la Kasbah se multiplient.

Bilal Mechri est allé plus loin en évoquant un « complot interne au sein des hautes sphères de l’État », pointant du doigt « ceux qui ont vendu la récolte des dattes, des céréales et des olives à la mafia étrangère » et « ceux qui ont coupé l’eau et l’électricité aux citoyens dans les régions ».

Ces déclarations incendiaires traduisent le profond malaise qui s’installe entre le Bardo et la Kasbah. Alors que la colère sociale enfle et que plusieurs régions menacent d’entrer en grève, le fossé se creuse entre un Parlement en quête d’affirmation et un gouvernement accusé d’impuissance et de favoritisme.

La crise politique semble désormais s’inviter ouvertement dans l’hémicycle, et les appels à la rupture avec l’actuel exécutif se font de plus en plus insistants.

Lors de cette meme plénière de nombreux députés ont appelé à la démission de la ministre de l’Industrie sur fond de crise environnementale à Gabès.

Cette escalade intervient à quelques jours de l’ouverture attendue des débats sur la loi de finances, un texte crucial pour l’équilibre économique du pays. Plusieurs observateurs s’interrogent désormais : cette tension politique risque-t-elle de perturber les discussions budgétaires ? Des élus craignent que le climat conflictuel entre les deux institutions ne compromette le dialogue nécessaire pour adopter le budget dans les délais, d’autant que les priorités économiques et sociales s’annoncent particulièrement sensibles cette année.

Lire aussi : Le Parlement convoque le gouvernement au sujet de la crise de Gabès

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Elyes Kasri : accord Tunisie-Algérie, entre attentes et interrogations !

À l’occasion de la commémoration de l’évacuation de Bizerte, des rumeurs circulent sur un prétendu accord sécuritaire entre la Tunisie et l’Algérie. C’est ce qu’a fait savoir Elyes Kasri, analyste politique, via son post Fb.

Elyes Kasri part du constat que l’absence de débat national et de communication officielle alimentent méfiance et inquiétudes, ravivant des blessures historiques et suscitant la crainte que « la Tunisie perde son autonomie face à un voisin au passé et au présent controversés. Face à ces spéculations alarmantes, il est urgent de clarifier la situation. »

Vous trouverez ci dessous le post d’Elyes Kasri.

« La commémoration de l’évacuation de Bizerte par les forces françaises le 15 octobre 1963 est chahutée cette année par des rumeurs qui circulent au sujet d’un prétendu accord sécuritaire avec l’Algérie qui, faute d’un débat national ou d’une communication officielle sur ses motifs, modalités et objectifs, donnent à certains l’opportunité de semer un sentiment d’appréhension et d’amertume, incitant insidieusement à une assimilation au traité du Bardo du 15 mai 1881 imposé par la France et qui a abouti à une colonisation et une répression dures qui ont duré trois quarts de siècle et fait des dizaines de milliers de martyrs tunisiens.
De nombreux observateurs reprochent aux relations tuniso-algériennes depuis le départ de Bourguiba et de Ben Ali un caractère considéré déséquilibré, comme si le principal bénéficiaire de la pseudo révolution de la liberté et de la dignité était un pays voisin dont les autorités semblent vouer une aversion pathologique à toute velléité démocratique sur leur sol et dans leur voisinage.
Il serait tragique qu’en plus de la dégradation socio-économique et du recul de sa stature internationale, la Tunisie devienne, comme certains en Tunisie et en Algérie veulent le faire croire, l’appendice d’un régime voisin contesté à l’intérieur pour de bonnes raisons apparemment et à l’extérieur pour ce qui est considéré comme des velléités déstabilisatrices et hégémoniques.
Certaines rumeurs insidieuses, que le bon sens rejette avec vigueur et effroi, annoncent le prochain stationnement permanent en Tunisie de plusieurs milliers de soldats et sécuritaires algériens à partir du 20 octobre 2025.
Espérons vivement qu’il ne s’agit que d’une fake news à démentir officiellement et dans les faits. »

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