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Algérie – Arabie saoudite : accord entre Sonatrach et Medad Energy North Africa de 5,4 milliards de dollars

L’Algérie a signé le plus gros accord énergétique de son histoire avec l’Arabie saoudite, indique Energy Platform. Il s’agit d’un dossier d’exploration pétrolière et gazière très suivi dans le pays. Cette mesure soutiendra les efforts de l’Algérie visant à exploiter ses ressources naturelles pour répondre à la demande intérieure croissante et remplir ses obligations contractuelles envers ses clients à l’étranger.

Le ministre des Hydrocarbures et des Mines de l’Algérie, Mohamed Arkab, a supervisé, lundi 13 octobre 2025, la signature d’un accord de partage de production d’hydrocarbures. Il intervient entre la société publique Sonatrach et la société saoudienne Medad Energy North Africa.

Ce contrat énergétique concerne l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures dans la concession d’Illizi Sud. Elle se situe dans le bassin d’Illizi, à environ 100 kilomètres au sud d’Ain Amenas (Algérie).

Les investissements totaux prévus pour l’exploration et l’exploitation dans cette zone sont d’environ 5,4 milliards de dollars, dont 288 millions de dollars pour la recherche.

Selon Energy Platform, il s’agit du contrat d’investissement le plus important du secteur pétrolier et gazier algérien. De même qu’il a également la durée contractuelle la plus longue (40 ans avec une prolongation de 10 ans).

Le plus gros contrat énergétique d’Algérie

Ledit contrat stipule que Midad Energy North Africa financera 100 % des phases d’exploration et d’exploitation.

Le programme des travaux associés au contrat sera mis en œuvre dans le strict respect des exigences de protection de l’environnement et conformément à la réglementation algérienne applicable. Et ce, en utilisant les dernières solutions technologiques et numériques.

Le contenu local et la sous-traitance nationale seront privilégiés dans la mise en œuvre du projet. Renforçant ainsi l’intégration industrielle et développant l’expertise nationale dans le secteur des services pétroliers.

Production du bassin d’Illizi

La production prévue du projet de développement du bassin sud d’Illizi, d’ici la fin de la période contractuelle, est estimée à environ 993 millions de barils équivalent pétrole. Avec notamment 125 milliards de mètres cubes de gaz et 204 millions de barils de carburants liquides, dont 103 millions de barils de gaz de pétrole liquéfié et 101 millions de barils de condensat.

A noter que la signature du contrat constitue l’aboutissement des travaux découlant du protocole d’accord conclu entre Sonatrach et Midad Energy North Africa le 3 mars 2024. Lequel a fourni une base pour évaluer les opportunités de coopération dans le développement et l’exploitation des gisements de gaz du bassin d’Illizi.

L’appel d’offres a donné lieu à des investissements d’au moins 936 millions de dollars, dont 533 millions de dollars en financement d’exploration et de forage. En plus d’environ 403 millions de dollars en financement de développement.

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Visite du chef de la diplomatie saoudienne : Kaïs Saïed dénonce un « nouveau Sykes-Picot »

Le président Kaïs Saïed a reçu, mardi, au Palais de Carthage, le ministre des Affaires étrangères d’Arabie saoudite, Fayçal Ben Farhane Ben Abdallah Al Saoud. Cette rencontre, inscrite dans le cadre d’une visite officielle à l’invitation de son homologue tunisien Mohamed Ali Nafti, a été marquée par un échange sur la situation régionale et les relations bilatérales.

Lors de l’entretien, Kaïs Saïed a affirmé que la région arabe et islamique traverse une phase critique assimilée à un « nouveau Sykes-Picot ». Selon lui, après le morcellement des pays arabes, « le mouvement sioniste cherche désormais à effacer leur existence même », cite un communiqué de la Présidence de la République.

Faire échec au « plan criminel »

Le chef de l’État a insisté sur l’importance d’unir les efforts pour faire échec à ce qu’il a qualifié de « plan criminel », réitérant l’attachement de la Tunisie au droit du peuple palestinien à recouvrer toute la Palestine et à établir son État indépendant avec Al-Qods comme capitale.

Il a dénoncé les « crimes de l’ennemi sioniste » visant à « exterminer par la famine » et à briser la volonté de libération des Palestiniens, tout en rejetant catégoriquement le projet de déplacement forcé de populations.

Les accords Sykes-Picot

Les accords Sykes-Picot sont des accords secrets signés le 16 mai 1916 entre la France et le Royaume-Uni (avec l’aval de l’Empire russe et du royaume d’Italie), prévoyant le découpage du Proche-Orient à la fin de la guerre en plusieurs zones d’influence au profit de ces puissances, ce qui revenait à dépecer l’Empire ottoman. Les accords s’inscrivent dans le contexte d’une domination coloniale par laquelle deux pays exercent une action déterminante et durable sur les peuples d’une région étrangère.

En rupture avec des promesses antérieures d’indépendance, le Royaume-Uni et la France morcellent le Moyen-Orient en cinq zones. Chacun de ces deux pays se réserve une zone « d’administration directe » et une zone « d’influence» ; à ces quatre zones s’ajoute une cinquième, la Palestine, censée devenir une zone internationale.

À l’issue de la Première Guerre mondiale, les zones seront, pour certaines, modifiées. La Palestine sera cédée au Royaume-Uni, au lieu d’être internationalisée.

Progression des échanges commerciaux

À l’issue de la rencontre, le ministre saoudien a déclaré avoir transmis au président Saïed les salutations du roi Salmane Ben Abdelaziz et du prince héritier Mohammed Ben Salmane, ainsi que leurs vœux de prospérité pour la Tunisie. Il a mis en avant l’importance accordée par Riyad au renforcement des relations bilatérales et son soutien constant à la sécurité et à la stabilité, tunisiennes.

Il a également souligné la progression des échanges commerciaux entre les deux pays, atteignant 417 millions de dollars en 2024.

Accélérer la réalisation de projets

La visite du ministre saoudien intervient à l’occasion de la 4e session du Comité de suivi et de concertation politique tuniso-saoudien. Historiquement, Tunis et Riyad entretiennent des relations de coopération étroite dans divers domaines.

Kaïs Saïed a rappelé la profondeur de ces liens et la volonté partagée d’accélérer la réalisation de projets communs malgré certains obstacles.

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Tunisie : Visite officielle du ministre saoudien des Affaires étrangères

Par invitation de Mohamed Ali Nafati, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, le Prince Fayçal bin Farhan bin Abdullah Al Saud, ministre des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie Saoudite, effectuera une visite de travail en Tunisie le 9 septembre 2025.

Cette visite sera l’occasion de tenir la quatrième session de la Commission de suivi et de consultation politique, co-présidée par les deux ministres. Les discussions porteront sur le renforcement des relations bilatérales ainsi que sur l’intensification de la coordination et de la consultation concernant les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Cette rencontre traduit la volonté des deux pays de consolider leur partenariat stratégique et de favoriser un dialogue approfondi sur les enjeux géopolitiques et économiques régionaux.

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Le « Prince endormi » s’est éteint après 20 ans de coma

Le prince saoudien Al-Waleed bin Khaled bin Talal Al Saud, surnommé le « prince endormi », est décédé ce 19 juillet 2025, après avoir passé près de vingt ans dans un état de coma profond. L’annonce de sa mort a été faite par sa famille sur les réseaux sociaux, suscitant une vive émotion en Arabie saoudite et dans le monde arabe.

Âgé de 36 ans, le prince Al-Waleed avait été victime d’un grave accident de la route en 2005, alors qu’il étudiait à l’académie militaire de Londres. Depuis ce jour, il était maintenu en vie dans un état végétatif persistant, malgré les diagnostics médicaux affirmant l’absence d’espoir de rétablissement. Son père, le prince Khaled bin Talal, avait toutefois toujours refusé de suspendre l’assistance médicale, convaincu d’une possible guérison.

Au fil des années, des vidéos montrant de légers mouvements des doigts ou des paupières du prince avaient circulé, nourrissant l’espoir d’un miracle au sein de la famille royale et de l’opinion publique. Ces images, devenues virales, avaient renforcé la notoriété du jeune prince, affectueusement surnommé « le prince endormi ».

Les funérailles ont eu lieu ce samedi 20 juillet à Riyad, en présence de nombreux membres de la famille royale et de dignitaires saoudiens. Les prières ont été organisées dans le respect des traditions, avec des cérémonies distinctes pour les hommes et les femmes.

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