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Pétrole : les cours restent stables malgré les tensions géopolitiques

Les cours du pétrole ont montré peu de variation mardi, les investisseurs évaluant l’impact potentiel des évolutions géopolitiques sur le marché pétrolier mondial. Les prix ont oscillé dans un intervalle étroit, reflétant un équilibre fragile entre l’offre excédentaire et les inquiétudes sur la demande.

Brent et WTI quasi inchangés

Avant midi, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, affichait une quasi-stabilité, perdant seulement 0,05 % pour atteindre 60,98 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre — dernier jour de cotation —, gagnait légèrement 0,02 % à 57,53 dollars. Ces niveaux restent proches des plus bas constatés depuis plusieurs mois en début de semaine.

Surabondance de l’offre et ralentissement économique

Les prix bas s’expliquent par les préoccupations concernant une surabondance de l’offre, conjuguée à un ralentissement de la croissance économique mondiale. Les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis accentuent ces craintes, freinant la demande et pesant sur le marché pétrolier.

Prévisions de l’Agence internationale de l’énergie

Dans son dernier rapport mensuel, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) projette un excédent de l’offre pétrolière d’environ 2,2 millions de barils par jour (mb/j) pour 2025. Elle avertit également que cet excédent pourrait atteindre près de 4 mb/j en 2026. Ces chiffres soulignent le déséquilibre croissant entre production et consommation anticipée.

Analyse des experts

Certains analystes estiment que le marché pétrolier est effectivement en situation de surproduction, mais jugent que l’ampleur n’atteint pas les niveaux extrêmes projetés par l’AIE. Cette divergence reflète l’incertitude qui domine le marché face aux facteurs économiques et géopolitiques qui influencent la demande et l’offre à court et moyen terme.

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Du Palais de l’Élysée à la prison: Pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il été incarcéré à la Santé ?

L’ancien président français, Nicolas Sarkozy, a été incarcéré mardi à la prison parisienne de la Santé, près d’un mois après sa condamnation dans l’affaire du financement occulte de sa campagne électorale de 2007. L’homme politique, âgé de 70 ans, est arrivé dans la matinée à l’établissement pénitentiaire situé dans le sud de Paris, selon les médias.

Condamnation à cinq ans de prison

Nicolas Sarkozy avait été condamné le 25 septembre dernier à cinq ans de prison. La condamnation fait suite à sa reconnaissance de culpabilité dans le cadre de l’affaire concernant le financement occulte de sa campagne présidentielle de 2007. Selon les juges, des fonds libyens, fournis sous la direction du Colonel Mouammar Kadhafi, auraient été utilisés pour soutenir sa campagne, sans que ces transactions aient été déclarées légalement.

Une affaire qui marque l’histoire politique française

Cette incarcération intervient presque un mois après le verdict, marquant un événement rare pour un ancien président français. L’affaire avait déjà suscité de nombreuses procédures judiciaires et un suivi médiatique intense depuis plusieurs années. L’incarcération de Nicolas Sarkozy soulève des questions sur la responsabilité des dirigeants politiques et sur la transparence des campagnes électorales. [cohérence à vérifier : durée exacte avant incarcération]

Réactions et contexte

L’arrivée de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé a été suivie par plusieurs médias, mais aucun détail n’a été communiqué concernant ses conditions de détention ou les aménagements possibles liés à son âge et à sa santé. L’ancien président a exercé ses fonctions entre 2007 et 2012 et reste une figure politique influente en France, malgré sa condamnation. Le suivi judiciaire et politique de cette affaire reste sous haute attention.

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Tunisie : lancement de la 20ᵉ conférence internationale EUTIC 2025 sur les enjeux des TIC à l’IPSI

L’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI) organise, à partir de demain 22 octobre et jusqu’au 24, la 20ᵉ Conférence internationale du Réseau de recherche international et pluridisciplinaire sur les enjeux et usages des TIC (EUTIC 2025).

Organisée par le projet “Communication des organisations” en partenariat avec le laboratoire “Médias, communication et transition” (LR24SE01), la conférence aura pour thème « Orchestration des intelligences et dynamiques organisationnelles ».

La conférence traitera six axes importants, à savoir, les aspects épistémologiques de la convergence des intelligences, les Intelligences humaines et les machines : complémentarité, interaction et/ou concurrence, l’intelligence artificielle et la reconfiguration des organisations humaines, l’éthique et la responsabilité dans l’orchestration des intelligences, l’intelligence collective et numérique : vers des systèmes de collaboration augmentée et les stratégies pour la complémentarité des intelligences.

Des chercheurs, des praticiens et des penseurs de tous domaines et de différents pays participeront à la conférence qui se veut un espace ouvert d’échanges transdisciplinaires.
19 conférences ont été organisées avec les partenaires du Réseau EUTIC, constitué en association en juin 2023. L’objectif de ces conférences est de sensibiliser à la nature interdisciplinaire de la recherche sur les développements des TIC.

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Agriculture durable : la coccinelle, alliée naturelle contre la cochenille des figues de barbarie à Kasserine

Quelque 6000 coccinelles ont été dispersées dans la région de Zelfen à Kasserine, dans le cadre de la lutte biologique contre la cochenille de figues de barbarie.

Une source au commissariat régional au développement agricole (CRDA) a indiqué, à l’Agence TAP, que 15 mille coccinelles ont été libérées sur les plantations affectées par cet insecte nuisible, jusqu’à présent.

La coccinelle est utilisée comme un agent de lutte naturelle pour faire face à la prolifération de la cochenille.

A noter que Zelfen est la plus grande localité productrice de figue de barbarie dans le gouvernorat de Kasserine.

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Forum méditerranéen au Caire : la société civile unie pour l’action climatique et la protection de l’environnement

Une centaine de représentants d’ONG et d’organisations de la société civile (OSC), ainsi que des parlementaires, des journalistes, des associations de femmes et de jeunes, des chercheurs et des acteurs du secteur privé de la région méditerranéenne prennent part au Forum méditerranéen des parties prenantes sur l’environnement et l’action climatique qui se tient du 21 au 23 octobre au Caire.

Organisé sur le thème « Favoriser le changement de comportement », le forum vise à soutenir la société méditerranéenne, en renforçant les compétences des groupes de la société civile en matière de plaidoyer et en leur permettant de mieux s’y retrouver, lit-on sur le portail de l’événement.

Il s’agit, également, de renforcera la capacité des réseaux, organisations et praticiens participants à s’engager efficacement auprès des communautés ciblées et à communiquer sur les défis environnementaux ; tels que la prévention de la pollution, la pénurie d’eau, la perte de la biodiversité, la sécurité alimentaire, l’efficacité énergétique et d’autres impacts négatifs liés au climat.

Au programme figure la présentation des dernières avancées scientifiques et techniques en matière de défis climatiques, de pressions et de progrès en termes de solutions disponibles.

Le Forum bénéficie du soutien de l’Union européenne, du Plan d’action pour la Méditerranée du PNUE, de l’Union pour la Méditerranée, de la Ligue des États arabes et du ministère égyptien de l’Environnement.

Il est rendu possible grâce au soutien du projet WES-BCA financé par l’Union Européenne, et du programme MedProgramme, financé par le FEM, en étroite collaboration avec la Délégation de l’Union Européenne en Égypte, RAED et divers partenaires engagés pour l’action climatique.

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Tunisie : l’ONSR lance un atelier pour renforcer la stratégie nationale de sécurité routière

Les travaux d’un atelier de  travail organisé par l’observatoire national de la sécurité routière (ONSR) ont démarré lundi en vue d’échanger les expertises et de développer les stratégies nationales pour des routes plus sûres pour tous.

Colonnel Aymen ben Brahim,  chef de la division régionale du Nord-Est de l’observatoire a déclaré mardi à la TAP que l’objectif majeur de cette rencontre est débattre d’un plan de suivi et d’évaluation des indicateurs de performance relatifs aux activités en lien avec la stratégie nationale multisectorielle de la sécurité routière.

Il a expliqué que cet atelier de travail s’inscrit dans le cadre de la stratégie multisectorielle dont l’élaboration a démarré en juillet 2023. Une approche participative a été adoptée dans la mise en place de cette stratégie, en association avec les différentes parties concernées par la sécurité routière.

Cette stratégie, a-t-il précisé, ambitionne de réduire de 10 pc, sur le court terme (2025/2027) le nombre des décès et des graves blessures provoqués par les accidents de la route, de 25 pc sur le moyen terme (2027/2030) et de 50 pc à l’horizon 2034.

Des représentants de la présidence du gouvernement, des ministères de la Santé, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de l’Equipement et de l’Habitat participent à cet atelier de deux jours, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé. Des représentants  de la sécurité et de la Garde nationales et de l’Agence d’Urbanisme y sont, également, présents.

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Tunisie : le ministère de l’Agriculture appelle les éleveurs à renforcer la prévention contre les maladies animales

Le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche a appelé tous les éleveurs à faire preuve de prudence et à adopter les mesures préventives nécessaires pour protéger leurs troupeaux compte tenu des conditions climatiques actuelles (température élevée et humidité) qui favorisent la prolifération des insectes, en particulier les moustiques et les mouches vecteurs de transmission des maladies animales transfrontalières.

Dans le même contexte, le département ministériel  a recommandé d’adopter l’approche « une seule santé », qui met l’accent sur l’interdépendance entre la santé humaine et animale et l’environnement, ainsi que le principe du bien-être animal, qui garantit un bon traitement et des soins, selon un communiqué publié mardi.

Les services vétérinaires ont également demandé le nettoyage quotidien des locaux  d’élevage et de leurs environs pour maintenir un environnement propre et sain pour l’animal, le séchage de l’eau stagnante à l’intérieur des étables pour éviter la prolifération des insectes, ainsi que de garder les déchets animaux et les engrais à l’écart des étables autant que possible et de les pulvériser avec des pesticides autorisés.

Ils ont  recommandé de protéger les animaux des piqûres d’insectes, surtout pendant la nuit, en les abritant à l’intérieur des étables en plaçant des moustiquaires sur les sorties d’aération, en pulvérisant des insecticides approuvés à l’intérieur des étables et sur les animaux (surtout la tête, les oreilles, les membres et l’abdomen), en plus de baigner les petits ruminants dans des bassins contenant des pesticides homologués.

La même source recommande la répétition de cette opération tous les 15 jours ou après chaque précipitation, en évitant l’acquisition d’animaux d’origine inconnue qui pourraient être porteurs des symptômes pathogènes.

En cas d’apparition de symptômes inhabituels, l’éleveur doit de contacter immédiatement un vétérinaire privé.

Le ministère a souligné que la prévention et les soins quotidiens représentent la pierre angulaire pour protéger le troupeau national et assurer son bien-être et sa santé qui impacte positivement la santé humaine et la sécurité des produits animaux, dans le cadre de l’esprit de solidarité et de responsabilité partagée entre l’éleveur, le vétérinaire et l’administration, précise le même communiqué.

Et d’ajouter que les éleveurs peuvent contacter les services vétérinaires régionaux ou les départements de production animale locaux pour obtenir des conseils supplémentaires.

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Nabeul : la récolte d’olives en hausse, une saison prometteuse pour l’huile et les olives de table

La saison de cueillette des olives a démarré lundi au gouvernorat de Nabeul où la production d’huile d’olive devrait dépasser 90 mille tonnes contre 61 mille tonnes lors de la saison écoulée.

Quant à la récolte d’olives de table dans la région, elle estimée à 6300 tonnes contre 5600 tonnes l’année dernière, a indiqué à l’Agence TAP le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (Urap), Imed El Bey.

Le responsable a appelé les agriculteurs et les propriétaires de huileries à suivre les recommandations des structures agricoles spécialisées afin de préserver la qualité du produit lors des opérations de cueillette, de transport et de stockage.

Les oliveraies dans le gouvernorat de Nabeul s’étendent sur environ 39307 hectares, soit 62% de la superficie totale dédiée aux arbres fruitiers.

Le région compte 49 unités de transformation, dont 47 huileries modernes, d’une capacité quotidienne d’extraction de 3 mille tonnes.

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Hôpital universitaire de Gabès : reprise des travaux et création d’un centre régional de lutte contre le cancer

“Le ministère de la santé œuvre à améliorer et à développer les établissements de santé dans le gouvernorat de Gabès à travers la création d’un centre de lutte contre les maladies cancéreuses, dont les travaux seront lancés au début de l’année prochaine” a déclaré le ministre de la santé, Moustafa Ferjani, au cours d’une séance de dialogue tenue, lundi après-midi, au siège de l’assemblée des représentants du peuple (ARP) en présence du ministre de l’Équipement et de l’habitat, Salah Zouari.

Il a précisé que son département s’emploie à créer un centre de lutte contre le cancer dans le gouvernorat de Gabès, dont les travaux de réalisation débuteront fin janvier ou  par une entreprise chinoise qui sera choisie ultérieurement.

“Ce centre sera fin prêt d’ici deux ans, bien que le ministère de la santé adopte essentiellement une approche préventive en ce qui concerne les maladies cancéreuses” a-t-il ajouté.

Le ministre de la santé a annoncé la reprise des travaux de l’hôpital universitaire de Gabès après une interruption de plusieurs années. “Les travaux s’achèveront en décembre prochain”, a-t-il précisé.

Il a indiqué que l’hôpital en question sera renforcé par 300 lits supplémentaires, deux appareils de scanner et un appareil d’imagerie par résonance magnétique, ainsi que l’utilisation du numérique et des technologies modernes pour la lecture des résultats médicaux à distance, afin de rapprocher les services de santé aux habitants de la région.

Ferjani a fait savoir que l’hôpital universitaire de Gabès comprend 9 spécialités universitaires, qui seront renforcées par 5 autres spécialités, notant que le ministère de la santé œuvre à trouver des solutions au manque de médecins spécialistes à l’hôpital de Gabès et dans les hôpitaux de la région à travers le renforcement des ressources humaines.

Il a indiqué que le ministère de la santé a prévu, cette année, de renforcer les ressources humaines et d’ouvrir 4000 nouveaux postes dans le secteur de la santé, selon le projet de loi de finances pour l’année 2026.

A noter que le ministre de la santé avait déclaré, au cours de la séance de la matinée, que le gouvernement a mis en place un plan à court et moyen terme pour réhabiliter le groupe chimique à Gabès et réduire les émissions de gaz.

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Bourses de stage : l’Office des œuvres universitaires pour le Nord lance l’appel à candidatures 2025

L’office des œuvres universitaires pour le nord (OOUN) a annoncé lundi, l’ouverture du dépôt des demandes pour l’obtention d’une bourse de stage destinée aux étudiants boursiers durant l’année 2024/2025, et qui ont effectué un stage obligatoire non rémunéré, pendant les mois de juillet ou août 2025.

L’office a, dans son communiqué, appelé les étudiants concernés à déposer une demande de bourse de stage via son site www.ooun.rnu.tn avant le 31 décembre prochain.

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Projet de loi de Finances 2026 : Trop d’impôt tue l’impôt, la Tunisie face à l’étouffement économique

Indigné et peiné, c’est le moins que nous puissions dire après lecture du commentaire posté par Sadok Rouai, ancien directeur général à la BCT et aussi ancien consultant au FMI. La Tunisie, selon lui s’enlise dans une spirale budgétaire préoccupante, où les bricolages successifs ont fini par éroder les fondements mêmes de la croissance. Le pays avance à contre-courant, sans cap clair, ni vision stratégique, alors que les défis économiques s’accumulent.

Les dernières prévisions du Fonds Monétaire International sont sans appel : la croissance tunisienne devrait ralentir progressivement pour se stabiliser autour d’un modeste 1,4 % d’ici 2030. Ce chiffre, loin d’être anecdotique, coïncide avec la période du nouveau Plan de développement 2026-2030, censé incarner une relance.

Or, il révèle au contraire une stagnation programmée. Le projet de loi de finances pour 2026 illustre cette impasse : aucune orientation claire en matière d’investissement, aucune impulsion pour l’innovation ou la compétitivité. Un projet qui effraye d’ores et déjà ceux qui en ont pris connaissance tant La fiscalité est devenue de plus en plus étouffante, frappant indistinctement les ménages, les entreprises, et “Tout ce qui continue encore à bouger dans le pays”.

À cela s’ajoute un recours massif au financement direct par la Banque Centrale de Tunisie, à hauteur de 11 milliards de dinars. Ce mécanisme, loin d’être neutre, alimente les inquiétudes sur la soutenabilité de la dette et la perte d’indépendance monétaire.

Le message implicite est limpide : “Nous comptons sur vous pour payer, déplore l’expert financier. Dans ce contexte, la Tunisie semble avancer sans boussole, exposée à un avenir incertain, où les citoyens sont sommés de porter le poids d’une gestion budgétaire sans vision. Il est urgent de repenser les priorités, de restaurer la confiance, et de redonner sens à l’action publique”.

« Les bricolages successifs ont érodé les fondements de la croissance. La Tunisie avance à contre-courant, sans cap clair. »

Trop d’impôt tue l’impôt : chronique d’un étouffement économique annoncé

Et si la fiscalité tunisienne était en train de scier la branche sur laquelle repose l’économie nationale ? À force de vouloir combler les déficits par des hausses d’impôts tous azimuts, le pays risque de tuer ce qui reste encore vivant dans son tissu productif.

Donc on tue les entreprises, on dépossède les citoyens et qui sont les grands gagnants ? Ce sont les contrebandiers et tout ceux qui opèrent dans le secteur informel. On désindustrialise le pays, on harcèle les opérateurs économiques travaillant dans le formel, les industriels qui produisent, qui innovent et pendant qu’on voit des entreprises fermer dans les zones industrielles, les Moncef Bey, Zahrouni, El Jem, Ben Guerdane et toutes les zones frontalières prospèrent en important des marchandises d’Algérie, de Libye, de Turquie et de Chine faisant disparaître les marchandises locales de la surface du pays !

Et comme il vaut mieux en rire qu’en pleurer, ceux qui payent l’ardoise fiscale sont ceux là mêmes qui sont les plus harcelés, les plus attaqués de toutes parts.

En 2023, l’ITES (Institut tunisien des Études Stratégiques) a publié une étude intitulée “Secteur informel, inclusion, transition et conformité”, on y parle d’une Tunisie qui fait face à une incapacité structurelle pour élargir son assiette fiscale, principalement en raison du poids du secteur informel, qui échappe presque totalement à la surveillance de l’État.

« Devenue étouffante, la fiscalité frappe tout ce qui bouge encore dans le pays. »

On taxe les mêmes et on ignore un secteur informel qui représente un gouffre fiscal de plus de 5 milliards

Selon les estimations basées sur les données de 2019 prises en compte dans le cadre de l’étude ITES, les recettes fiscales s’élevaient à 28,9 milliards de dinars. Si les mêmes taux d’imposition étaient appliqués au secteur informel, celui-ci aurait dû contribuer à hauteur de 10,9 milliards de dinars.

Cependant, tenant compte d’une pression fiscale réduite de moitié — car les activités informelles génèrent une valeur ajoutée plus faible et échappent aux taxes sur les produits de luxe — le manque à gagner fiscal réel est rapporté à environ 5,45 milliards de dinars. Autrement dit, près d’un cinquième des recettes fiscales potentielles échappe aujourd’hui à l’État.

Le travail informel, exercé principalement par des hommes (81 % contre 19 % de femmes), se caractérise par l’absence de couverture sociale, sanitaire et juridique. Il représente une part considérable de la population active âgée de plus de 15 ans. Cette économie parallèle, combinée à la contrebande sur les frontières, prive le Trésor public de ressources cruciales et renforce la dépendance budgétaire vis-à-vis de l’endettement.

« La fiscalité ne peut plus être le seul levier d’un État en quête de ressources. »

 

De 2019 à 2025, les choses ont-elles changé ? Non ! Aujourd’hui le parallèle et l’informel sont toujours les heureux gagnants du “loto” économique et fiscal national privant le pays de recettes fiscales bénéfiques qui serviraient en prime à financer les politiques publiques nécessaires à sa relance économique.

La fiscalité ne peut être le seul levier d’un État en quête de ressources. Elle doit être pensée comme un outil au service de la relance, de l’équité et de la confiance. Continuer à taxer sans vision, c’est courir à la panne sèche. Il est temps d’ouvrir le débat, de repenser les priorités, et de redonner de l’oxygène à une économie qui suffoque.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • La Tunisie s’enfonce dans une stagnation économique durable.
  • Le FMI prévoit une croissance de seulement 1,4 % d’ici 2030.
  • La fiscalité étouffe les ménages et les entreprises sans relancer la production.
  • Le secteur informel prive l’État de plus de 5 milliards TND par an.
  • Il est urgent de repenser la politique fiscale pour restaurer confiance et équité.

Lien : ITES

 

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Pluxee Tunisie : Hazar Chebbi nommée Directrice Générale, Slim Ben Ammar préside le Conseil d’administration

Pluxee Tunisie renforce sa gouvernance pour accélérer sa croissance et son innovation : Hazar Chebbi est nommée Directrice Générale et Slim Ben Ammar couronne son parcours en accédant à la présidence du Conseil d’administration.

Pluxee Tunisie, filiale du Groupe Pluxee International et leader des solutions d’avantages sociaux et d’engagement des employés, annonce une évolution de sa gouvernance pour soutenir sa dynamique de croissance et d’innovation.

Hazar Chebbi est nommée Directrice Générale de Pluxee Tunisie. Jusqu’ici Directrice Marketing, Produits et Expérience Client, elle a été un pilier dans la transformation de l’entreprise, en développant de nouvelles offres et en plaçant l’expérience client au cœur de la stratégie.

Dans ses nouvelles fonctions, elle aura pour mission de poursuivre la trajectoire de croissance de Pluxee Tunisie, de renforcer son positionnement digital et d’enrichir ses solutions au service des entreprises et de leurs collaborateurs.

Slim Ben Ammar, qui a joué un rôle déterminant dans la construction d’une solide position de leader sur le marché tunisien depuis 1998, et plus récemment au Maroc, est désormais porté à la tête du Conseil d’administration de Pluxee Tunisie. Il continuera parallèlement à se consacrer au développement de la filiale marocaine en tant que Directeur Général de Pluxee Maroc.

Cette nouvelle gouvernance illustre la volonté du groupe de s’appuyer sur des leaders engagés pour renforcer la proximité client, accélérer la transformation digitale et consolider le rôle de Pluxee comme acteur majeur du bien-être au travail en Tunisie.

À propos de Pluxee Tunisie

Pluxee Tunisie est le leader national des solutions d’avantages aux salariés (titres repas, cartes cadeaux, loisirs, habillement…). En tant que pionnière de la digitalisation de ses services depuis 2010, l’entreprise a été la première à lancer une carte multi-services, permettant de passer du format papier à une expérience 100 % numérique.

Engagée aux côtés des entreprises tunisiennes, Pluxee les accompagne dans la valorisation de leur marque employeur et la promotion du bien-être au travail grâce à des solutions innovantes, personnalisées et responsables.

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La Tunisie face à son paradoxe agricole : vers une Bourse Verte pour libérer la valeur des filières

La Tunisie dispose d’un patrimoine agricole exceptionnel, mais sa richesse reste prisonnière d’un système fragmenté et vulnérable : filières désarticulées, stress hydrique, faiblesse de la transformation locale, manque d’outils financiers et absence de transparence des prix.

Face à ces freins structurels, ce plaidoyer propose la création d’une Bourse Verte des Commodités Agricoles, conçue comme une plateforme publique-privée de fixation des prix, de contractualisation et de traçabilité environnementale.

Soutenue par des instruments financiers innovants (contrats à terme, warrants, green bonds, certificats carbone et hydriques), cette Bourse donnerait aux producteurs des revenus sécurisés, aux investisseurs des flux transparents, et à l’État un levier fiscal équitable avec la formalisation des échanges.

Le Corridor ELMED (interconnexion Tunisie–Italie) viendrait renforcer ce dispositif en fournissant une énergie verte compétitive, indispensable au dessalement, à la transformation agroalimentaire et à la conservation des récoltes.

La filière huile d’olive, déjà reconnue au niveau international, peut servir de projet pilote pour démontrer l’efficacité de cette approche, avant son extension aux agrumes, amandes, figues de barbarie, dattes, etc.

En réinventant la gouvernance, la traçabilité et le financement agricoles à l’aune du Nexus WEFE(Water–Energy–Food–Ecosystems), la Tunisie a l’opportunité de devenir le premier hub africain de la finance verte agricole et un modèle reproductible de durabilité circulaire.

I. Le paradoxe agricole tunisien

La Tunisie est à la fois une terre d’abondance et de contradictions. Depuis l’Antiquité, son terroir est célébré pour la richesse de son oléiculture millénaire et la diversité de ses productions agricoles. Aujourd’hui encore, elle conserve son rang de premier producteur mondial d’huile d’olive biologique, un label qui lui ouvre les portes des marchés européens, nord-américains et asiatiques.

Et pourtant, cette réussite emblématique masque une réalité beaucoup moins valorisante : la faible capture de valeur. Hormis la part conditionnée destinée au marché bio et premium, près de 85% des exportations d’huile d’olive tunisienne quittent encore le pays en vrac, sans indication géographique ni traçabilité.

La plupart des étapes de valorisation, raffinage, conditionnement, embouteillage, labellisation carbone ou d’origine, sont réalisées à l’étranger. Du coup, quand bien même la filière reste excédentaire en devises, elle ne capte pas toute la valeur ajoutée et peine à offrir aux producteurs une rémunération équitable ou à attirer des investissements structurants en aval.

Une agriculture encore marquée par la précarité structurelle

Cette fuite de valeur ne se limite pas à l’oléiculture. Elle traverse aussi d’autres filières stratégiques, comme les agrumes, les amandes, les abricots, les plantes aromatiques et médicinales (PAM), les dattes, les tomates, etc(voir encadré ci-après). Ces filières partagent les mêmes handicaps, à savoir :

  • Asymétrie d’information entre producteurs et acheteurs.
  • Faible intégration logistique (stockage, conditionnement, chaîne du froid).
  • Accès limité au financement pour les petits exploitants.
  • Prix instables et vulnérabilité accrue face au changement climatique.

Un paradoxe à transformer en opportunité

La Tunisie dispose pourtant d’atouts considérables :

  • un savoir-faire agricole séculaire,
  • un climat méditerranéen diversifié,
  • une proximité avec l’Europe et l’Afrique,
  • et surtout une jeunesse avide d’innovation et d’entrepreneuriat vert.

Le véritable paradoxe tunisien est donc le suivant : un potentiel agricole exceptionnel, mais une structuration défaillante des filières. S’il est bien exploité, ce contraste peut devenir un levier de transformation systémique, ouvrant la voie à une agriculture compétitive, inclusive et résiliente.

Quelques chiffres clés des principales filières agricoles tunisiennes

Huile d’olive : ~220 000 t produites en 2023/24 ; jusqu’à 340 000 t attendues en 2024/25.

  • Plus de 85 % des exportations en vrac, seulement 14–15 % conditionnées.
  • Empreinte carbone : ~1,5–2,0 kg CO₂e/L (variable selon pratiques et énergie – IOC, 2021).
  • Empreinte hydrique : ~3 000–4 400 L d’eau/L d’huile (WFN, 2019).
    Agrumes (oranges, etc.) : ~360 000 t produites en 2023/24 (+25 % vs saison précédente).
  • Exportations limitées : 12 455 t en 2025.
  • Empreinte carbone : ~0,35–0,40 kg CO₂e/kg d’oranges (FAO, 2020).
  • Empreinte hydrique : ~560–700 L/kg (WFN, 2019).

Amandes : ~70 000 t/an (2022, FAO) .

  • Faible transformation locale, valeur souvent perdue sur les marchés internationaux.
  • Empreinte carbone : ~0,8–1,0 kg CO₂e/kg (FAOSTAT, 2020).
  • Empreinte hydrique : très élevée, ~16 000 L/kg d’amandes décortiquées (WFN, 2019).

Abricots : ~37 000 t/an (2022, FAO) .

  • Potentiel important pour la 4ᵉ gamme (jus, surgelés, séchage) non exploité.
  • Empreinte carbone : ~0,3–0,4 kg CO₂e/kg (LCA – Eurostat, 2020).
  • Empreinte hydrique : ~1 200 L/kg (WFN, 2019).

Figues de barbarie (cactus) : ~600 000 ha cultivés, Tunisie = 2ᵉ producteur mondial.

  • Fort potentiel dans les cosmétiques (huile de pépins) mais structuration industrielle limitée.
  • Empreinte carbone : très faible, ~0,15–0,20 kg CO₂e/kg (ICARDA, 2021).
  • Empreinte hydrique : très faible, ~180–250 L/kg de fruits (WFN, 2018).

Plantes aromatiques et médicinales (PAM) : >500 espèces recensées.

  • 85–90 % collectées à l’état sauvage, sans organisation ni traçabilité.
  • Empreinte carbone : ~0,2–0,3 kg CO₂e/kg de biomasse sèche (moyenne méditerranéenne – FAO, 2020).
  • Empreinte hydrique : ~500–800 L/kg selon l’espèce (WFN, 2019).

Dattes (Deglet Nour, etc.) : Tunisie = 2ᵉ exportateur mondial.

  • 2024/25 : ~108 000 t exportées (≈687 MDT), dont 6 700 t de bio (≈59,5 MDT).
  • Filière énergivore et hydrovore (~20 000 m³/ha pour Deglet Nour).
  • Empreinte carbone : ~0,6–0,8 kg CO₂e/kg (ICARDA, 2022).
  • Empreinte hydrique : ~2 800–3 500 L/kg (WFN, 2019).

Tomates (fraîches, concentrées, séchées) :

  • Production annuelle : ~1,2 million de tonnes (filière stratégique).
  • Transformées : ~250–300 000 t en concentré, dont une part exportée vers l’Europe et l’Afrique.
  • Tomates séchées : spécialité tunisienne en croissance, ~15–20 000 t exportées par an.
  • Empreinte carbone :
  • Tomate fraîche : ~0,2–0,3 kg CO₂e/kg,
  • Tomate concentrée : ~0,6–0,7 kg CO₂e/kg,
  • Tomate séchée (séchage conventionnel) : jusqu’à 2 kg CO₂e/kg (FAO, 2020).
  • Empreinte hydrique : ~200 L/kg (frais) à 1 600 L/kg (séché – WFN, 2019).
  • Forte valeur ajoutée potentielle via l’énergie solaire (séchage dé-carboné) et la certification durable.

CHIFFRES CLÉS

  • 85 % — part des exportations d’huile d’olive tunisienne expédiée en vrac.
  • 400 m³/hab/an — disponibilité en eau douce, seuil de rareté absolue.
  • 30 % — part de l’énergie dans le coût de production irriguée.
  • 35 % — objectif d’énergies renouvelables dans l’agriculture d’ici 2035.
  • 10–12 % — contribution du secteur agricole au PIB national.

II. Pourquoi le Nexus WEFE comme nouveau référentiel stratégique

À l’heure où les systèmes agricoles sont confrontés à une triple crise -climatique, économique et sociale-la Tunisie ne peut plus penser son avenir agricole dans des logiques sectorielles cloisonnées. Adopter une approche systémique peut aider à relier les ressources, les usages et les acteurs de manière cohérente et durable. Et c’est précisément ce que propose le Nexus WEFE : une grille de lecture intégrée qui articule Eau, Énergie, Alimentation et Écosystèmes dans une dynamique circulaire.

A) Une interdépendance croissante entre les ressources
L’agriculture tunisienne illustre pleinement les tensions du Nexus WEFE:

  • L’eau, rare et surexploitée, indispensable à l’irrigation mais aussi à la transformation agroalimentaire. La Tunisie est aujourd’hui classée parmi les pays en stress hydrique extrême, avec moins de 400m³ d’eau douce renouvelable par habitant et par an, bien en deçà du seuil de rareté absolue (1 000 m³).
  • L’énergie, indispensable au pompage, au dessalement, au conditionnement et à la logistique. Les coûts énergétiques représentent parfois jusqu’à 30 % du coût de production dans certaines filières irriguées.
  • La sécurité alimentaire, enjeu stratégique, dépend directement de la résilience de ces deux ressources. Une hausse du prix du pétrole ou une sécheresse prolongée peut déstabiliser l’ensemble de la chaîne agroalimentaire.
  • Les écosystèmes (sols, biodiversité, couverture végétale), qui assurent des fonctions vitales : régénération, pollinisation, stockage hydrique et capture du carbone. Leur dégradation fragilise tout le système productif.

Ces dimensions ne peuvent plus être pensées isolément. Toute intervention sur l’une affecte les autres: développer l’irrigation sans énergies renouvelables aggrave la dépendance énergétique; intensifier la production sans préserver les sols accélère l’érosion et la désertification. La durabilité exige désormais une gestion concertée et intégrée du Nexus.

B) Une logique circulaire face au changement climatique
Le Nexus WEFE n’est pas seulement une contrainte : il ouvre une opportunité de régénération. Il invite à concevoir des modèles agricoles :

  • Qui réutilisent les eaux usées traitées pour l’irrigation.
  • Qui s’appuient sur des énergies vertes (solaire, éolien, biomasse) pour l’agro-transformation.
  • Qui valorisent les coproduits agricoles en biofertilisants, composts ou biogaz.
  • Qui réhabilitent les terres dégradées grâce à l’agroforesterie et à la gestion durable des bassins versants.

En intégrant ces logiques, la Tunisie peut passer d’une agriculture extractive à une agriculture circulaire, bas carbone et résiliente.

Elle peut aussi créer de nouveaux débouchés commerciaux adaptés aux exigences internationales comme la traçabilité environnementale, le Zéro Carbone et le Carbon Border Adjustment Mechanism(CBAM)de l’Union européenne.

C) Le Nexus comme boussole pour les politiques agricoles

Plus qu’un concept théorique, le Nexus WEFE doit devenir le référentiel stratégique des politiques agricoles et rurales tunisiennes.

Il permet de dépasser la vision productiviste et linéaire pour construire des territoires nourriciers interconnectés, où les infrastructures, les institutions et les innovations sont pensées ensemble, dans une cohérence avec les Objectifs de Développement Durable (ODD).

La Tunisie a aujourd’hui l’opportunité de se positionner comme pays pionnier en Méditerranée d’un modèle agricole nexus-compatible.

Mais ce saut qualitatif suppose une refondation profonde de ses outils de gouvernance, de financement et de contractualisation — qui seront exposés en détail dans ce qui suit.

Indicateurs Nexus WEFE en Tunisie

Eau

  • Ressources renouvelables : ≈ 4,6 km³/an, soit < 400 m³/habitant/an → seuil de rareté absolue (< 1 000m³).
  • Agriculture : consomme 80 % de l’eau disponible.
  • Perte par évaporation dans les périmètres irrigués : jusqu’à 30 %.

Énergie

  • Part des énergies fossiles dans l’irrigation et la transformation agroalimentaire : > 90 %.
  • Part de l’énergie dans le coût de production agricole irriguée : 20–30 % selon les cultures.
  • Cible nationale : 35 % d’énergies renouvelables en 2035 (contre ~3–5 % actuellement dans l’agriculture).

Alimentation

  • Dépendance aux importations céréalières : 50–60 % (blé tendre presque entièrement importé).
  • Contribution du secteur agricole au PIB : ≈ 10–12 %. Emploi : ≈ 15 % de la population active.

Écosystèmes

  • Superficie des sols menacés de désertification : ≈ 75 % du territoire.
  • Couverture forestière : 6,6 % du territoire (contre >30 % moyenne méditerranéenne).
  • Biodiversité agricole : plus de 500 espèces de PAM recensées, mais 85–90 % collectées en mode sauvage.

Par Mondher Khanfir, Conseiller en Politique Publique

EN BREF

  • La Tunisie veut créer une Bourse Verte des Commodités Agricoles pour formaliser et financer durablement ses filières.
  • Objectif : assurer des revenus stables, une traçabilité environnementale et une transparence des prix.
  • Le Corridor ELMED doit fournir l’énergie verte nécessaire à la transformation locale.
  • Le Nexus WEFE (Eau-Énergie-Alimentation-Écosystèmes) devient la nouvelle boussole stratégique.
  • L’huile d’olive servira de projet pilote, avant extension à d’autres produits agricoles.

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Bourse Tunis : ATB et STA tirent le marché boursier malgré un faible volume d’échanges

Le marché boursier a aligné, lundi, une deuxième séance consécutive en progression. L’indice de référence a augmenté de 0,2%, à 12365 points, dans un modeste volume de 6,5 MD. Aucune transaction de bloc n’a été réalisée sur la séance, rapporte l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre STA s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action du concessionnaire automobile de la marque chinoise Chery a affiché une embellie de 5,1 % à 35,200 D, dans un maigre flux de 129 mille dinars.

Le titre ATB poursuit sur sa lancée positive. L’action de la filiale du groupe ARAB BANK a enregistré une progression de 3,7% à 3,620 D. La valeur a animé le marché avec des échanges relativement fournis de 1,9 MD.

SFBT a été la valeur la plus dynamique de la séance. L’action du leader des boissons gazeuses et alcoolisées en Tunisie a terminé la séance en augmentation de 1,4 % à 12,680 D. La valeur a alimenté le marché avec des capitaux de 2,3 MD.

Le titre MAGASIN GENERAL a accusé la plus forte correction à la baisse de la séance. L’action du spécialiste de la grande distribution a reculé de 4,5 % à 10,500 D. La valeur a été échangée à hauteur de 3 mille dinars seulement sur la séance.

Le titre TUNISIE LEASING & FACTORING a changé de trajectoire comparativement à la séance du vendredi dernier. L’action du leader du secteur du leasing en Tunisie s’est repliée de 3,2 % à 32,310 D, en brassant un volume réduit de 43 mille dinars sur la séance.

Site web : ATB

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Théâtre de l’Opéra : Hommage à Soulef dans le cadre de “Aïn al Mahabba”

Le Théâtre de l’Opéra de Tunis organise dans le cadre de la deuxième édition de “Aïn al mahabba” et en collaboration avec le ministère des Affaires culturelles et l’Office Tunisien des droits d’auteur (OTDAV), une soirée en hommage à la grande artiste Soulef le jeudi 23 octobre 2025 à 20h00 au Théâtre de l’Opéra de la Cité de la Culture, Chedly Klibi.

Cet hommage célèbre la carrière de la grande Soulef, considérée comme l’une des voix féminines les plus marquantes de l’histoire de la chanson tunisienne et l’une des icônes qui ont enrichi la scène artistique l’âge d’or de la chanson tunisienne.

Sous la baguette du maestro Abderrahmane Ayadi, la Troupe nationale de Musique, accompagnera un bouquet de voix invitées d’honneur, à savoir Nawel Ghachem, Asma Ben Ahmed,  ihab Sghaier,  Mongia Sfaxi et Haifa Ameur.

Ce spectacle vise à mettre en lumière le patrimoine artistique laissé par l’artiste Soulef et à célébrer sa carrière qui a enrichi la musique tunisienne d’œuvres immortelles.

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Nabeul : 4ᵉ Colloque Mahjoub Ayari sur la littérature tunisienne dédié à Hayet Raïs

La quatrième édition du Colloque Mahjoub Ayari du livre et de la littérature sur le thème  “La narration du soi dans la littérature tunisienne moderne : la vie de Hayet Raïs comme modèle ” aura lieu du 24 au 26 octobre 2025 à la Bibliothèque régionale de Nabeul.

Baptisé en hommage au poète Mahjoub Ayari (1961-2010), ce forum met en relief chaque année la carrière d’un auteur tunisien à travers une série de présentations scientifiques sur son œuvre et ses écrits. La précédente édition était consacrée à l’écrivain Mohamed Issa Meddeb, alors que la deuxième édition était dédiée à l’écrivain Hassanine Ben Ammou, sachant que le premier forum a rendu hommage au poète disparu Mahjoub Ayari dont le forum porte le nom.

Cette édition démarre le vendredi 24 octobre par la présentation de la biographie de l’autrice Hayet Raïs, suivie de la première session présidée par le poète Lotfi Abdelwahed. Jalila Tritar fera une présentation sur “Hayet Raïs : traductrice de son soi”, ensuite Nour El-houda Badis, fera une lecture du recueil Leyta Hinda” suivie d’une discussion avec Rahim Ben Ameur sur les labyrinthes et les artifices du récit dans les premières expériences narratives de Hayet Raïs.

Le programme de la deuxième journée comporte une présentation de Neziha Khelifi sur “La Cité colorée et l’éveil de la mémoire dans le roman “Baghdad wa kad intasafa el leylou fiha” et le directeur de la Maison du roman, Younes Soltani, abordera le thème de la rhétorique de la narration du soi dans les textes de Hayet Raïs : le livre ” Sayidat Asrar Ishtart” comme modèle.

Le programme de la journée de clôture le dimanche 26 octobre sera consacré à une présentation de Thouraya Sithom sur le féminisme dans la première étude scientifique de l’écrivaine ” Les mères célibataires : stigmatisation ou choix ? ” qui a remporté le Prix Zoubeida B’chir pour la recherche en langue arabe pour l’année 2024. Elle sera suivie de la projection du long métrage documentaire ” حدود الله Looking for my mother” d’Anis Lassoued (65 minutes).

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Tunisie : le CEPEX prépare la participation nationale au salon SENCON 2026 à Dakar

Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) organise la participation des entreprises tunisiennes au Salon International de la Construction, de la Finition et de l’Infrastructure « SENCON» qui se tiendra, du 5 au 7 février 2026, à DAKAR au Sénégal.

Organisée en étroite collaboration avec son bureau à Dakar, la participation des entreprises tunisiennes, s’inscrit dans le cadre de la réalisation du Programme National des Foires et Expositions à l’étranger au titre de l’année 2026 du CEPEX.

Le CEPEX a lancé dans cadre un appel à participation à l’adresse des entreprises tunisiennes qui veulent prendre part au sein du Pavillon National au salon SENCON afin de mettre en avant leurs produits et services, nouer des relations d’affaires et profiter d’une visibilité internationale.

Le centre a rappelé que l’événement offre une plateforme stratégique pour valoriser le savoir-faire tunisien dans les secteurs de la construction et des BTP. Il favorisera également des rencontres avec des opérateurs économiques sénégalais, permettant ainsi d’explorer des opportunités de partenariats dans un marché en pleine expansion, a jouté la même source.

Avec 250 exposants issus de 19 pays, 12 500 visiteurs professionnels et plus de 450 rencontres B2B organisées en 2025, SENCOM se veut un véritable rendez-vous incontournable pour le secteur du BTP en Afrique de l’Ouest.

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Gabès : six projets environnementaux relancés pour réduire les émissions industrielles

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zaouari, a révélé que le non-achèvement des six projets, dont la valeur dépasse les 200 millions de dinars, programmés dans le gouvernorat de Gabès pour contrôler les émissions de gaz et améliorer la situation environnementale, a contribué à l’aggravation du problème environnemental dans la région.

Zouari a annoncé le lancement immédiat des travaux pour finaliser ces projets, dont les coûts sont déjà alloués et les études sont prêtes.

Lors d’une séance plénière tenue, lundi 20 octobre 2025, au Parlement sur la situation dans le gouvernorat de Gabès, le ministre a affirmé qu’en plus de ces interventions urgentes, d’autres projets complémentaires sont prévus, en plus des négociations avec la Banque africaine de développement (BAD) pour des financements d’une valeur de 180 millions de dinars.

Dans une deuxième phase, D’autres interventions seront réalisées pour améliorer la situation environnementale et garantir un environnement sain pour tous, a insisté le ministre.

Concernant les projets en suspens, le premier projet vise à réduire les émissions d’oxyde d’azote de l’unité de production d’acide nitrique, pour un coût de 6,2 millions de dinars. Les travaux ont atteint 98 % d’avancement, a noté le ministre précisant qu’il ne reste qu’à fournir un isolant dont le coût ne dépasse pas 15 000 dinars. L’acquisition de cet isolant se fera dans les prochaines semaines et le projet sera achevé avant la fin de l’année 2025, a-t-il dit.

Le deuxième projet concerne la réduction des émissions de dioxyde de soufre des unités d’acide sulfurique, pour un coût de 8 millions de dinars. Le taux d’avancement des travaux a atteint 70 %, a encore ajouté le ministre.

Le troisième projet porte sur l’amélioration du lavage des gaz d’ammoniac de l’unité de production d’engrais DAP, pour un coût de 18,4 millions de dinars. Ce projet a atteint 84 % d’avancement, mais il n’est pas encore entré en exploitation. Son achèvement est possible dans les six prochains mois, ce qui contribuera significativement à la réduction des émissions, selon les confirmations du ministre.

Le quatrième projet vise à réduire de manière permanente les émissions de dioxyde de soufre des unités de production d’acide sulfurique (unités 3500 B et 3500 A), pour une valeur de 30 millions de dinars.

Un entrepreneur sera sélectionné et les travaux débuteront au premier trimestre de 2026, avec un délai de six mois pour la mise en service, a encore assuré Zouari.

Le cinquième projet concerne la réduction des émissions de gaz résiduels de l’unité de production d’acide sulfurique de l’usine d’ammonitrate, pour un coût de 6,2 millions de dinars.

La première phase a consisté en l’achat et l’installation d’un système de surveillance, mais la deuxième phase n’a pas encore démarré. Elle sera lancée immédiatement et achevée dans un délai de six mois, a affirmé le ministre.

Le membre du gouvernement a fait savoir que  ces projets nécessitent des mesures exceptionnelles et urgentes pour qu’ils soient réalisés et opérationnels, indiquant que le gouvernement a eu recours à des sociétés parallèlement aux autorités compétentes pour examiner ensemble avec la partie chinoise la manière d’achever leurs travaux.

L’équipe technique chinoise rendra demain mardi une visite au site des unités relevant du groupe à Gabès. Pour ce qui concerne le rejet du phosphogypse dans la mer, qui constitue un problème majeur qui s’ajoute à celui des émissions, le ministre a insisté sur la nécessité d’arrêter immédiatement le rejet et de construire un site de stockage contrôlé mais aussi d’œuvrer à la valorisation circulaire du phosphogypse.

Il a conclu en soulignant que le problème qui se pose c’est la méthode de gestion des projets et de leur exécution dans les délais impartis , faisant observer que si les projets programmés sont réalisés, le gouvernement passe à la programmation d’autres projets pour améliorer davantage la situation environnementale et entrer dans le domaine de mise à niveau intégral et exhaustif des unités.

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