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Tunisie : le ministère de l’Agriculture appelle les éleveurs à renforcer la prévention contre les maladies animales

Le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche a appelé tous les éleveurs à faire preuve de prudence et à adopter les mesures préventives nécessaires pour protéger leurs troupeaux compte tenu des conditions climatiques actuelles (température élevée et humidité) qui favorisent la prolifération des insectes, en particulier les moustiques et les mouches vecteurs de transmission des maladies animales transfrontalières.

Dans le même contexte, le département ministériel  a recommandé d’adopter l’approche « une seule santé », qui met l’accent sur l’interdépendance entre la santé humaine et animale et l’environnement, ainsi que le principe du bien-être animal, qui garantit un bon traitement et des soins, selon un communiqué publié mardi.

Les services vétérinaires ont également demandé le nettoyage quotidien des locaux  d’élevage et de leurs environs pour maintenir un environnement propre et sain pour l’animal, le séchage de l’eau stagnante à l’intérieur des étables pour éviter la prolifération des insectes, ainsi que de garder les déchets animaux et les engrais à l’écart des étables autant que possible et de les pulvériser avec des pesticides autorisés.

Ils ont  recommandé de protéger les animaux des piqûres d’insectes, surtout pendant la nuit, en les abritant à l’intérieur des étables en plaçant des moustiquaires sur les sorties d’aération, en pulvérisant des insecticides approuvés à l’intérieur des étables et sur les animaux (surtout la tête, les oreilles, les membres et l’abdomen), en plus de baigner les petits ruminants dans des bassins contenant des pesticides homologués.

La même source recommande la répétition de cette opération tous les 15 jours ou après chaque précipitation, en évitant l’acquisition d’animaux d’origine inconnue qui pourraient être porteurs des symptômes pathogènes.

En cas d’apparition de symptômes inhabituels, l’éleveur doit de contacter immédiatement un vétérinaire privé.

Le ministère a souligné que la prévention et les soins quotidiens représentent la pierre angulaire pour protéger le troupeau national et assurer son bien-être et sa santé qui impacte positivement la santé humaine et la sécurité des produits animaux, dans le cadre de l’esprit de solidarité et de responsabilité partagée entre l’éleveur, le vétérinaire et l’administration, précise le même communiqué.

Et d’ajouter que les éleveurs peuvent contacter les services vétérinaires régionaux ou les départements de production animale locaux pour obtenir des conseils supplémentaires.

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Nabeul : la récolte d’olives en hausse, une saison prometteuse pour l’huile et les olives de table

La saison de cueillette des olives a démarré lundi au gouvernorat de Nabeul où la production d’huile d’olive devrait dépasser 90 mille tonnes contre 61 mille tonnes lors de la saison écoulée.

Quant à la récolte d’olives de table dans la région, elle estimée à 6300 tonnes contre 5600 tonnes l’année dernière, a indiqué à l’Agence TAP le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (Urap), Imed El Bey.

Le responsable a appelé les agriculteurs et les propriétaires de huileries à suivre les recommandations des structures agricoles spécialisées afin de préserver la qualité du produit lors des opérations de cueillette, de transport et de stockage.

Les oliveraies dans le gouvernorat de Nabeul s’étendent sur environ 39307 hectares, soit 62% de la superficie totale dédiée aux arbres fruitiers.

Le région compte 49 unités de transformation, dont 47 huileries modernes, d’une capacité quotidienne d’extraction de 3 mille tonnes.

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Hôpital universitaire de Gabès : reprise des travaux et création d’un centre régional de lutte contre le cancer

“Le ministère de la santé œuvre à améliorer et à développer les établissements de santé dans le gouvernorat de Gabès à travers la création d’un centre de lutte contre les maladies cancéreuses, dont les travaux seront lancés au début de l’année prochaine” a déclaré le ministre de la santé, Moustafa Ferjani, au cours d’une séance de dialogue tenue, lundi après-midi, au siège de l’assemblée des représentants du peuple (ARP) en présence du ministre de l’Équipement et de l’habitat, Salah Zouari.

Il a précisé que son département s’emploie à créer un centre de lutte contre le cancer dans le gouvernorat de Gabès, dont les travaux de réalisation débuteront fin janvier ou  par une entreprise chinoise qui sera choisie ultérieurement.

“Ce centre sera fin prêt d’ici deux ans, bien que le ministère de la santé adopte essentiellement une approche préventive en ce qui concerne les maladies cancéreuses” a-t-il ajouté.

Le ministre de la santé a annoncé la reprise des travaux de l’hôpital universitaire de Gabès après une interruption de plusieurs années. “Les travaux s’achèveront en décembre prochain”, a-t-il précisé.

Il a indiqué que l’hôpital en question sera renforcé par 300 lits supplémentaires, deux appareils de scanner et un appareil d’imagerie par résonance magnétique, ainsi que l’utilisation du numérique et des technologies modernes pour la lecture des résultats médicaux à distance, afin de rapprocher les services de santé aux habitants de la région.

Ferjani a fait savoir que l’hôpital universitaire de Gabès comprend 9 spécialités universitaires, qui seront renforcées par 5 autres spécialités, notant que le ministère de la santé œuvre à trouver des solutions au manque de médecins spécialistes à l’hôpital de Gabès et dans les hôpitaux de la région à travers le renforcement des ressources humaines.

Il a indiqué que le ministère de la santé a prévu, cette année, de renforcer les ressources humaines et d’ouvrir 4000 nouveaux postes dans le secteur de la santé, selon le projet de loi de finances pour l’année 2026.

A noter que le ministre de la santé avait déclaré, au cours de la séance de la matinée, que le gouvernement a mis en place un plan à court et moyen terme pour réhabiliter le groupe chimique à Gabès et réduire les émissions de gaz.

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Bourses de stage : l’Office des œuvres universitaires pour le Nord lance l’appel à candidatures 2025

L’office des œuvres universitaires pour le nord (OOUN) a annoncé lundi, l’ouverture du dépôt des demandes pour l’obtention d’une bourse de stage destinée aux étudiants boursiers durant l’année 2024/2025, et qui ont effectué un stage obligatoire non rémunéré, pendant les mois de juillet ou août 2025.

L’office a, dans son communiqué, appelé les étudiants concernés à déposer une demande de bourse de stage via son site www.ooun.rnu.tn avant le 31 décembre prochain.

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Projet de loi de Finances 2026 : Trop d’impôt tue l’impôt, la Tunisie face à l’étouffement économique

Indigné et peiné, c’est le moins que nous puissions dire après lecture du commentaire posté par Sadok Rouai, ancien directeur général à la BCT et aussi ancien consultant au FMI. La Tunisie, selon lui s’enlise dans une spirale budgétaire préoccupante, où les bricolages successifs ont fini par éroder les fondements mêmes de la croissance. Le pays avance à contre-courant, sans cap clair, ni vision stratégique, alors que les défis économiques s’accumulent.

Les dernières prévisions du Fonds Monétaire International sont sans appel : la croissance tunisienne devrait ralentir progressivement pour se stabiliser autour d’un modeste 1,4 % d’ici 2030. Ce chiffre, loin d’être anecdotique, coïncide avec la période du nouveau Plan de développement 2026-2030, censé incarner une relance.

Or, il révèle au contraire une stagnation programmée. Le projet de loi de finances pour 2026 illustre cette impasse : aucune orientation claire en matière d’investissement, aucune impulsion pour l’innovation ou la compétitivité. Un projet qui effraye d’ores et déjà ceux qui en ont pris connaissance tant La fiscalité est devenue de plus en plus étouffante, frappant indistinctement les ménages, les entreprises, et “Tout ce qui continue encore à bouger dans le pays”.

À cela s’ajoute un recours massif au financement direct par la Banque Centrale de Tunisie, à hauteur de 11 milliards de dinars. Ce mécanisme, loin d’être neutre, alimente les inquiétudes sur la soutenabilité de la dette et la perte d’indépendance monétaire.

Le message implicite est limpide : “Nous comptons sur vous pour payer, déplore l’expert financier. Dans ce contexte, la Tunisie semble avancer sans boussole, exposée à un avenir incertain, où les citoyens sont sommés de porter le poids d’une gestion budgétaire sans vision. Il est urgent de repenser les priorités, de restaurer la confiance, et de redonner sens à l’action publique”.

« Les bricolages successifs ont érodé les fondements de la croissance. La Tunisie avance à contre-courant, sans cap clair. »

Trop d’impôt tue l’impôt : chronique d’un étouffement économique annoncé

Et si la fiscalité tunisienne était en train de scier la branche sur laquelle repose l’économie nationale ? À force de vouloir combler les déficits par des hausses d’impôts tous azimuts, le pays risque de tuer ce qui reste encore vivant dans son tissu productif.

Donc on tue les entreprises, on dépossède les citoyens et qui sont les grands gagnants ? Ce sont les contrebandiers et tout ceux qui opèrent dans le secteur informel. On désindustrialise le pays, on harcèle les opérateurs économiques travaillant dans le formel, les industriels qui produisent, qui innovent et pendant qu’on voit des entreprises fermer dans les zones industrielles, les Moncef Bey, Zahrouni, El Jem, Ben Guerdane et toutes les zones frontalières prospèrent en important des marchandises d’Algérie, de Libye, de Turquie et de Chine faisant disparaître les marchandises locales de la surface du pays !

Et comme il vaut mieux en rire qu’en pleurer, ceux qui payent l’ardoise fiscale sont ceux là mêmes qui sont les plus harcelés, les plus attaqués de toutes parts.

En 2023, l’ITES (Institut tunisien des Études Stratégiques) a publié une étude intitulée “Secteur informel, inclusion, transition et conformité”, on y parle d’une Tunisie qui fait face à une incapacité structurelle pour élargir son assiette fiscale, principalement en raison du poids du secteur informel, qui échappe presque totalement à la surveillance de l’État.

« Devenue étouffante, la fiscalité frappe tout ce qui bouge encore dans le pays. »

On taxe les mêmes et on ignore un secteur informel qui représente un gouffre fiscal de plus de 5 milliards

Selon les estimations basées sur les données de 2019 prises en compte dans le cadre de l’étude ITES, les recettes fiscales s’élevaient à 28,9 milliards de dinars. Si les mêmes taux d’imposition étaient appliqués au secteur informel, celui-ci aurait dû contribuer à hauteur de 10,9 milliards de dinars.

Cependant, tenant compte d’une pression fiscale réduite de moitié — car les activités informelles génèrent une valeur ajoutée plus faible et échappent aux taxes sur les produits de luxe — le manque à gagner fiscal réel est rapporté à environ 5,45 milliards de dinars. Autrement dit, près d’un cinquième des recettes fiscales potentielles échappe aujourd’hui à l’État.

Le travail informel, exercé principalement par des hommes (81 % contre 19 % de femmes), se caractérise par l’absence de couverture sociale, sanitaire et juridique. Il représente une part considérable de la population active âgée de plus de 15 ans. Cette économie parallèle, combinée à la contrebande sur les frontières, prive le Trésor public de ressources cruciales et renforce la dépendance budgétaire vis-à-vis de l’endettement.

« La fiscalité ne peut plus être le seul levier d’un État en quête de ressources. »

 

De 2019 à 2025, les choses ont-elles changé ? Non ! Aujourd’hui le parallèle et l’informel sont toujours les heureux gagnants du “loto” économique et fiscal national privant le pays de recettes fiscales bénéfiques qui serviraient en prime à financer les politiques publiques nécessaires à sa relance économique.

La fiscalité ne peut être le seul levier d’un État en quête de ressources. Elle doit être pensée comme un outil au service de la relance, de l’équité et de la confiance. Continuer à taxer sans vision, c’est courir à la panne sèche. Il est temps d’ouvrir le débat, de repenser les priorités, et de redonner de l’oxygène à une économie qui suffoque.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • La Tunisie s’enfonce dans une stagnation économique durable.
  • Le FMI prévoit une croissance de seulement 1,4 % d’ici 2030.
  • La fiscalité étouffe les ménages et les entreprises sans relancer la production.
  • Le secteur informel prive l’État de plus de 5 milliards TND par an.
  • Il est urgent de repenser la politique fiscale pour restaurer confiance et équité.

Lien : ITES

 

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Pluxee Tunisie : Hazar Chebbi nommée Directrice Générale, Slim Ben Ammar préside le Conseil d’administration

Pluxee Tunisie renforce sa gouvernance pour accélérer sa croissance et son innovation : Hazar Chebbi est nommée Directrice Générale et Slim Ben Ammar couronne son parcours en accédant à la présidence du Conseil d’administration.

Pluxee Tunisie, filiale du Groupe Pluxee International et leader des solutions d’avantages sociaux et d’engagement des employés, annonce une évolution de sa gouvernance pour soutenir sa dynamique de croissance et d’innovation.

Hazar Chebbi est nommée Directrice Générale de Pluxee Tunisie. Jusqu’ici Directrice Marketing, Produits et Expérience Client, elle a été un pilier dans la transformation de l’entreprise, en développant de nouvelles offres et en plaçant l’expérience client au cœur de la stratégie.

Dans ses nouvelles fonctions, elle aura pour mission de poursuivre la trajectoire de croissance de Pluxee Tunisie, de renforcer son positionnement digital et d’enrichir ses solutions au service des entreprises et de leurs collaborateurs.

Slim Ben Ammar, qui a joué un rôle déterminant dans la construction d’une solide position de leader sur le marché tunisien depuis 1998, et plus récemment au Maroc, est désormais porté à la tête du Conseil d’administration de Pluxee Tunisie. Il continuera parallèlement à se consacrer au développement de la filiale marocaine en tant que Directeur Général de Pluxee Maroc.

Cette nouvelle gouvernance illustre la volonté du groupe de s’appuyer sur des leaders engagés pour renforcer la proximité client, accélérer la transformation digitale et consolider le rôle de Pluxee comme acteur majeur du bien-être au travail en Tunisie.

À propos de Pluxee Tunisie

Pluxee Tunisie est le leader national des solutions d’avantages aux salariés (titres repas, cartes cadeaux, loisirs, habillement…). En tant que pionnière de la digitalisation de ses services depuis 2010, l’entreprise a été la première à lancer une carte multi-services, permettant de passer du format papier à une expérience 100 % numérique.

Engagée aux côtés des entreprises tunisiennes, Pluxee les accompagne dans la valorisation de leur marque employeur et la promotion du bien-être au travail grâce à des solutions innovantes, personnalisées et responsables.

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La Tunisie face à son paradoxe agricole : vers une Bourse Verte pour libérer la valeur des filières

La Tunisie dispose d’un patrimoine agricole exceptionnel, mais sa richesse reste prisonnière d’un système fragmenté et vulnérable : filières désarticulées, stress hydrique, faiblesse de la transformation locale, manque d’outils financiers et absence de transparence des prix.

Face à ces freins structurels, ce plaidoyer propose la création d’une Bourse Verte des Commodités Agricoles, conçue comme une plateforme publique-privée de fixation des prix, de contractualisation et de traçabilité environnementale.

Soutenue par des instruments financiers innovants (contrats à terme, warrants, green bonds, certificats carbone et hydriques), cette Bourse donnerait aux producteurs des revenus sécurisés, aux investisseurs des flux transparents, et à l’État un levier fiscal équitable avec la formalisation des échanges.

Le Corridor ELMED (interconnexion Tunisie–Italie) viendrait renforcer ce dispositif en fournissant une énergie verte compétitive, indispensable au dessalement, à la transformation agroalimentaire et à la conservation des récoltes.

La filière huile d’olive, déjà reconnue au niveau international, peut servir de projet pilote pour démontrer l’efficacité de cette approche, avant son extension aux agrumes, amandes, figues de barbarie, dattes, etc.

En réinventant la gouvernance, la traçabilité et le financement agricoles à l’aune du Nexus WEFE(Water–Energy–Food–Ecosystems), la Tunisie a l’opportunité de devenir le premier hub africain de la finance verte agricole et un modèle reproductible de durabilité circulaire.

I. Le paradoxe agricole tunisien

La Tunisie est à la fois une terre d’abondance et de contradictions. Depuis l’Antiquité, son terroir est célébré pour la richesse de son oléiculture millénaire et la diversité de ses productions agricoles. Aujourd’hui encore, elle conserve son rang de premier producteur mondial d’huile d’olive biologique, un label qui lui ouvre les portes des marchés européens, nord-américains et asiatiques.

Et pourtant, cette réussite emblématique masque une réalité beaucoup moins valorisante : la faible capture de valeur. Hormis la part conditionnée destinée au marché bio et premium, près de 85% des exportations d’huile d’olive tunisienne quittent encore le pays en vrac, sans indication géographique ni traçabilité.

La plupart des étapes de valorisation, raffinage, conditionnement, embouteillage, labellisation carbone ou d’origine, sont réalisées à l’étranger. Du coup, quand bien même la filière reste excédentaire en devises, elle ne capte pas toute la valeur ajoutée et peine à offrir aux producteurs une rémunération équitable ou à attirer des investissements structurants en aval.

Une agriculture encore marquée par la précarité structurelle

Cette fuite de valeur ne se limite pas à l’oléiculture. Elle traverse aussi d’autres filières stratégiques, comme les agrumes, les amandes, les abricots, les plantes aromatiques et médicinales (PAM), les dattes, les tomates, etc(voir encadré ci-après). Ces filières partagent les mêmes handicaps, à savoir :

  • Asymétrie d’information entre producteurs et acheteurs.
  • Faible intégration logistique (stockage, conditionnement, chaîne du froid).
  • Accès limité au financement pour les petits exploitants.
  • Prix instables et vulnérabilité accrue face au changement climatique.

Un paradoxe à transformer en opportunité

La Tunisie dispose pourtant d’atouts considérables :

  • un savoir-faire agricole séculaire,
  • un climat méditerranéen diversifié,
  • une proximité avec l’Europe et l’Afrique,
  • et surtout une jeunesse avide d’innovation et d’entrepreneuriat vert.

Le véritable paradoxe tunisien est donc le suivant : un potentiel agricole exceptionnel, mais une structuration défaillante des filières. S’il est bien exploité, ce contraste peut devenir un levier de transformation systémique, ouvrant la voie à une agriculture compétitive, inclusive et résiliente.

Quelques chiffres clés des principales filières agricoles tunisiennes

Huile d’olive : ~220 000 t produites en 2023/24 ; jusqu’à 340 000 t attendues en 2024/25.

  • Plus de 85 % des exportations en vrac, seulement 14–15 % conditionnées.
  • Empreinte carbone : ~1,5–2,0 kg CO₂e/L (variable selon pratiques et énergie – IOC, 2021).
  • Empreinte hydrique : ~3 000–4 400 L d’eau/L d’huile (WFN, 2019).
    Agrumes (oranges, etc.) : ~360 000 t produites en 2023/24 (+25 % vs saison précédente).
  • Exportations limitées : 12 455 t en 2025.
  • Empreinte carbone : ~0,35–0,40 kg CO₂e/kg d’oranges (FAO, 2020).
  • Empreinte hydrique : ~560–700 L/kg (WFN, 2019).

Amandes : ~70 000 t/an (2022, FAO) .

  • Faible transformation locale, valeur souvent perdue sur les marchés internationaux.
  • Empreinte carbone : ~0,8–1,0 kg CO₂e/kg (FAOSTAT, 2020).
  • Empreinte hydrique : très élevée, ~16 000 L/kg d’amandes décortiquées (WFN, 2019).

Abricots : ~37 000 t/an (2022, FAO) .

  • Potentiel important pour la 4ᵉ gamme (jus, surgelés, séchage) non exploité.
  • Empreinte carbone : ~0,3–0,4 kg CO₂e/kg (LCA – Eurostat, 2020).
  • Empreinte hydrique : ~1 200 L/kg (WFN, 2019).

Figues de barbarie (cactus) : ~600 000 ha cultivés, Tunisie = 2ᵉ producteur mondial.

  • Fort potentiel dans les cosmétiques (huile de pépins) mais structuration industrielle limitée.
  • Empreinte carbone : très faible, ~0,15–0,20 kg CO₂e/kg (ICARDA, 2021).
  • Empreinte hydrique : très faible, ~180–250 L/kg de fruits (WFN, 2018).

Plantes aromatiques et médicinales (PAM) : >500 espèces recensées.

  • 85–90 % collectées à l’état sauvage, sans organisation ni traçabilité.
  • Empreinte carbone : ~0,2–0,3 kg CO₂e/kg de biomasse sèche (moyenne méditerranéenne – FAO, 2020).
  • Empreinte hydrique : ~500–800 L/kg selon l’espèce (WFN, 2019).

Dattes (Deglet Nour, etc.) : Tunisie = 2ᵉ exportateur mondial.

  • 2024/25 : ~108 000 t exportées (≈687 MDT), dont 6 700 t de bio (≈59,5 MDT).
  • Filière énergivore et hydrovore (~20 000 m³/ha pour Deglet Nour).
  • Empreinte carbone : ~0,6–0,8 kg CO₂e/kg (ICARDA, 2022).
  • Empreinte hydrique : ~2 800–3 500 L/kg (WFN, 2019).

Tomates (fraîches, concentrées, séchées) :

  • Production annuelle : ~1,2 million de tonnes (filière stratégique).
  • Transformées : ~250–300 000 t en concentré, dont une part exportée vers l’Europe et l’Afrique.
  • Tomates séchées : spécialité tunisienne en croissance, ~15–20 000 t exportées par an.
  • Empreinte carbone :
  • Tomate fraîche : ~0,2–0,3 kg CO₂e/kg,
  • Tomate concentrée : ~0,6–0,7 kg CO₂e/kg,
  • Tomate séchée (séchage conventionnel) : jusqu’à 2 kg CO₂e/kg (FAO, 2020).
  • Empreinte hydrique : ~200 L/kg (frais) à 1 600 L/kg (séché – WFN, 2019).
  • Forte valeur ajoutée potentielle via l’énergie solaire (séchage dé-carboné) et la certification durable.

CHIFFRES CLÉS

  • 85 % — part des exportations d’huile d’olive tunisienne expédiée en vrac.
  • 400 m³/hab/an — disponibilité en eau douce, seuil de rareté absolue.
  • 30 % — part de l’énergie dans le coût de production irriguée.
  • 35 % — objectif d’énergies renouvelables dans l’agriculture d’ici 2035.
  • 10–12 % — contribution du secteur agricole au PIB national.

II. Pourquoi le Nexus WEFE comme nouveau référentiel stratégique

À l’heure où les systèmes agricoles sont confrontés à une triple crise -climatique, économique et sociale-la Tunisie ne peut plus penser son avenir agricole dans des logiques sectorielles cloisonnées. Adopter une approche systémique peut aider à relier les ressources, les usages et les acteurs de manière cohérente et durable. Et c’est précisément ce que propose le Nexus WEFE : une grille de lecture intégrée qui articule Eau, Énergie, Alimentation et Écosystèmes dans une dynamique circulaire.

A) Une interdépendance croissante entre les ressources
L’agriculture tunisienne illustre pleinement les tensions du Nexus WEFE:

  • L’eau, rare et surexploitée, indispensable à l’irrigation mais aussi à la transformation agroalimentaire. La Tunisie est aujourd’hui classée parmi les pays en stress hydrique extrême, avec moins de 400m³ d’eau douce renouvelable par habitant et par an, bien en deçà du seuil de rareté absolue (1 000 m³).
  • L’énergie, indispensable au pompage, au dessalement, au conditionnement et à la logistique. Les coûts énergétiques représentent parfois jusqu’à 30 % du coût de production dans certaines filières irriguées.
  • La sécurité alimentaire, enjeu stratégique, dépend directement de la résilience de ces deux ressources. Une hausse du prix du pétrole ou une sécheresse prolongée peut déstabiliser l’ensemble de la chaîne agroalimentaire.
  • Les écosystèmes (sols, biodiversité, couverture végétale), qui assurent des fonctions vitales : régénération, pollinisation, stockage hydrique et capture du carbone. Leur dégradation fragilise tout le système productif.

Ces dimensions ne peuvent plus être pensées isolément. Toute intervention sur l’une affecte les autres: développer l’irrigation sans énergies renouvelables aggrave la dépendance énergétique; intensifier la production sans préserver les sols accélère l’érosion et la désertification. La durabilité exige désormais une gestion concertée et intégrée du Nexus.

B) Une logique circulaire face au changement climatique
Le Nexus WEFE n’est pas seulement une contrainte : il ouvre une opportunité de régénération. Il invite à concevoir des modèles agricoles :

  • Qui réutilisent les eaux usées traitées pour l’irrigation.
  • Qui s’appuient sur des énergies vertes (solaire, éolien, biomasse) pour l’agro-transformation.
  • Qui valorisent les coproduits agricoles en biofertilisants, composts ou biogaz.
  • Qui réhabilitent les terres dégradées grâce à l’agroforesterie et à la gestion durable des bassins versants.

En intégrant ces logiques, la Tunisie peut passer d’une agriculture extractive à une agriculture circulaire, bas carbone et résiliente.

Elle peut aussi créer de nouveaux débouchés commerciaux adaptés aux exigences internationales comme la traçabilité environnementale, le Zéro Carbone et le Carbon Border Adjustment Mechanism(CBAM)de l’Union européenne.

C) Le Nexus comme boussole pour les politiques agricoles

Plus qu’un concept théorique, le Nexus WEFE doit devenir le référentiel stratégique des politiques agricoles et rurales tunisiennes.

Il permet de dépasser la vision productiviste et linéaire pour construire des territoires nourriciers interconnectés, où les infrastructures, les institutions et les innovations sont pensées ensemble, dans une cohérence avec les Objectifs de Développement Durable (ODD).

La Tunisie a aujourd’hui l’opportunité de se positionner comme pays pionnier en Méditerranée d’un modèle agricole nexus-compatible.

Mais ce saut qualitatif suppose une refondation profonde de ses outils de gouvernance, de financement et de contractualisation — qui seront exposés en détail dans ce qui suit.

Indicateurs Nexus WEFE en Tunisie

Eau

  • Ressources renouvelables : ≈ 4,6 km³/an, soit < 400 m³/habitant/an → seuil de rareté absolue (< 1 000m³).
  • Agriculture : consomme 80 % de l’eau disponible.
  • Perte par évaporation dans les périmètres irrigués : jusqu’à 30 %.

Énergie

  • Part des énergies fossiles dans l’irrigation et la transformation agroalimentaire : > 90 %.
  • Part de l’énergie dans le coût de production agricole irriguée : 20–30 % selon les cultures.
  • Cible nationale : 35 % d’énergies renouvelables en 2035 (contre ~3–5 % actuellement dans l’agriculture).

Alimentation

  • Dépendance aux importations céréalières : 50–60 % (blé tendre presque entièrement importé).
  • Contribution du secteur agricole au PIB : ≈ 10–12 %. Emploi : ≈ 15 % de la population active.

Écosystèmes

  • Superficie des sols menacés de désertification : ≈ 75 % du territoire.
  • Couverture forestière : 6,6 % du territoire (contre >30 % moyenne méditerranéenne).
  • Biodiversité agricole : plus de 500 espèces de PAM recensées, mais 85–90 % collectées en mode sauvage.

Par Mondher Khanfir, Conseiller en Politique Publique

EN BREF

  • La Tunisie veut créer une Bourse Verte des Commodités Agricoles pour formaliser et financer durablement ses filières.
  • Objectif : assurer des revenus stables, une traçabilité environnementale et une transparence des prix.
  • Le Corridor ELMED doit fournir l’énergie verte nécessaire à la transformation locale.
  • Le Nexus WEFE (Eau-Énergie-Alimentation-Écosystèmes) devient la nouvelle boussole stratégique.
  • L’huile d’olive servira de projet pilote, avant extension à d’autres produits agricoles.

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Bourse Tunis : ATB et STA tirent le marché boursier malgré un faible volume d’échanges

Le marché boursier a aligné, lundi, une deuxième séance consécutive en progression. L’indice de référence a augmenté de 0,2%, à 12365 points, dans un modeste volume de 6,5 MD. Aucune transaction de bloc n’a été réalisée sur la séance, rapporte l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre STA s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action du concessionnaire automobile de la marque chinoise Chery a affiché une embellie de 5,1 % à 35,200 D, dans un maigre flux de 129 mille dinars.

Le titre ATB poursuit sur sa lancée positive. L’action de la filiale du groupe ARAB BANK a enregistré une progression de 3,7% à 3,620 D. La valeur a animé le marché avec des échanges relativement fournis de 1,9 MD.

SFBT a été la valeur la plus dynamique de la séance. L’action du leader des boissons gazeuses et alcoolisées en Tunisie a terminé la séance en augmentation de 1,4 % à 12,680 D. La valeur a alimenté le marché avec des capitaux de 2,3 MD.

Le titre MAGASIN GENERAL a accusé la plus forte correction à la baisse de la séance. L’action du spécialiste de la grande distribution a reculé de 4,5 % à 10,500 D. La valeur a été échangée à hauteur de 3 mille dinars seulement sur la séance.

Le titre TUNISIE LEASING & FACTORING a changé de trajectoire comparativement à la séance du vendredi dernier. L’action du leader du secteur du leasing en Tunisie s’est repliée de 3,2 % à 32,310 D, en brassant un volume réduit de 43 mille dinars sur la séance.

Site web : ATB

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Théâtre de l’Opéra : Hommage à Soulef dans le cadre de “Aïn al Mahabba”

Le Théâtre de l’Opéra de Tunis organise dans le cadre de la deuxième édition de “Aïn al mahabba” et en collaboration avec le ministère des Affaires culturelles et l’Office Tunisien des droits d’auteur (OTDAV), une soirée en hommage à la grande artiste Soulef le jeudi 23 octobre 2025 à 20h00 au Théâtre de l’Opéra de la Cité de la Culture, Chedly Klibi.

Cet hommage célèbre la carrière de la grande Soulef, considérée comme l’une des voix féminines les plus marquantes de l’histoire de la chanson tunisienne et l’une des icônes qui ont enrichi la scène artistique l’âge d’or de la chanson tunisienne.

Sous la baguette du maestro Abderrahmane Ayadi, la Troupe nationale de Musique, accompagnera un bouquet de voix invitées d’honneur, à savoir Nawel Ghachem, Asma Ben Ahmed,  ihab Sghaier,  Mongia Sfaxi et Haifa Ameur.

Ce spectacle vise à mettre en lumière le patrimoine artistique laissé par l’artiste Soulef et à célébrer sa carrière qui a enrichi la musique tunisienne d’œuvres immortelles.

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Nabeul : 4ᵉ Colloque Mahjoub Ayari sur la littérature tunisienne dédié à Hayet Raïs

La quatrième édition du Colloque Mahjoub Ayari du livre et de la littérature sur le thème  “La narration du soi dans la littérature tunisienne moderne : la vie de Hayet Raïs comme modèle ” aura lieu du 24 au 26 octobre 2025 à la Bibliothèque régionale de Nabeul.

Baptisé en hommage au poète Mahjoub Ayari (1961-2010), ce forum met en relief chaque année la carrière d’un auteur tunisien à travers une série de présentations scientifiques sur son œuvre et ses écrits. La précédente édition était consacrée à l’écrivain Mohamed Issa Meddeb, alors que la deuxième édition était dédiée à l’écrivain Hassanine Ben Ammou, sachant que le premier forum a rendu hommage au poète disparu Mahjoub Ayari dont le forum porte le nom.

Cette édition démarre le vendredi 24 octobre par la présentation de la biographie de l’autrice Hayet Raïs, suivie de la première session présidée par le poète Lotfi Abdelwahed. Jalila Tritar fera une présentation sur “Hayet Raïs : traductrice de son soi”, ensuite Nour El-houda Badis, fera une lecture du recueil Leyta Hinda” suivie d’une discussion avec Rahim Ben Ameur sur les labyrinthes et les artifices du récit dans les premières expériences narratives de Hayet Raïs.

Le programme de la deuxième journée comporte une présentation de Neziha Khelifi sur “La Cité colorée et l’éveil de la mémoire dans le roman “Baghdad wa kad intasafa el leylou fiha” et le directeur de la Maison du roman, Younes Soltani, abordera le thème de la rhétorique de la narration du soi dans les textes de Hayet Raïs : le livre ” Sayidat Asrar Ishtart” comme modèle.

Le programme de la journée de clôture le dimanche 26 octobre sera consacré à une présentation de Thouraya Sithom sur le féminisme dans la première étude scientifique de l’écrivaine ” Les mères célibataires : stigmatisation ou choix ? ” qui a remporté le Prix Zoubeida B’chir pour la recherche en langue arabe pour l’année 2024. Elle sera suivie de la projection du long métrage documentaire ” حدود الله Looking for my mother” d’Anis Lassoued (65 minutes).

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Tunisie : le CEPEX prépare la participation nationale au salon SENCON 2026 à Dakar

Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) organise la participation des entreprises tunisiennes au Salon International de la Construction, de la Finition et de l’Infrastructure « SENCON» qui se tiendra, du 5 au 7 février 2026, à DAKAR au Sénégal.

Organisée en étroite collaboration avec son bureau à Dakar, la participation des entreprises tunisiennes, s’inscrit dans le cadre de la réalisation du Programme National des Foires et Expositions à l’étranger au titre de l’année 2026 du CEPEX.

Le CEPEX a lancé dans cadre un appel à participation à l’adresse des entreprises tunisiennes qui veulent prendre part au sein du Pavillon National au salon SENCON afin de mettre en avant leurs produits et services, nouer des relations d’affaires et profiter d’une visibilité internationale.

Le centre a rappelé que l’événement offre une plateforme stratégique pour valoriser le savoir-faire tunisien dans les secteurs de la construction et des BTP. Il favorisera également des rencontres avec des opérateurs économiques sénégalais, permettant ainsi d’explorer des opportunités de partenariats dans un marché en pleine expansion, a jouté la même source.

Avec 250 exposants issus de 19 pays, 12 500 visiteurs professionnels et plus de 450 rencontres B2B organisées en 2025, SENCOM se veut un véritable rendez-vous incontournable pour le secteur du BTP en Afrique de l’Ouest.

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Gabès : six projets environnementaux relancés pour réduire les émissions industrielles

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zaouari, a révélé que le non-achèvement des six projets, dont la valeur dépasse les 200 millions de dinars, programmés dans le gouvernorat de Gabès pour contrôler les émissions de gaz et améliorer la situation environnementale, a contribué à l’aggravation du problème environnemental dans la région.

Zouari a annoncé le lancement immédiat des travaux pour finaliser ces projets, dont les coûts sont déjà alloués et les études sont prêtes.

Lors d’une séance plénière tenue, lundi 20 octobre 2025, au Parlement sur la situation dans le gouvernorat de Gabès, le ministre a affirmé qu’en plus de ces interventions urgentes, d’autres projets complémentaires sont prévus, en plus des négociations avec la Banque africaine de développement (BAD) pour des financements d’une valeur de 180 millions de dinars.

Dans une deuxième phase, D’autres interventions seront réalisées pour améliorer la situation environnementale et garantir un environnement sain pour tous, a insisté le ministre.

Concernant les projets en suspens, le premier projet vise à réduire les émissions d’oxyde d’azote de l’unité de production d’acide nitrique, pour un coût de 6,2 millions de dinars. Les travaux ont atteint 98 % d’avancement, a noté le ministre précisant qu’il ne reste qu’à fournir un isolant dont le coût ne dépasse pas 15 000 dinars. L’acquisition de cet isolant se fera dans les prochaines semaines et le projet sera achevé avant la fin de l’année 2025, a-t-il dit.

Le deuxième projet concerne la réduction des émissions de dioxyde de soufre des unités d’acide sulfurique, pour un coût de 8 millions de dinars. Le taux d’avancement des travaux a atteint 70 %, a encore ajouté le ministre.

Le troisième projet porte sur l’amélioration du lavage des gaz d’ammoniac de l’unité de production d’engrais DAP, pour un coût de 18,4 millions de dinars. Ce projet a atteint 84 % d’avancement, mais il n’est pas encore entré en exploitation. Son achèvement est possible dans les six prochains mois, ce qui contribuera significativement à la réduction des émissions, selon les confirmations du ministre.

Le quatrième projet vise à réduire de manière permanente les émissions de dioxyde de soufre des unités de production d’acide sulfurique (unités 3500 B et 3500 A), pour une valeur de 30 millions de dinars.

Un entrepreneur sera sélectionné et les travaux débuteront au premier trimestre de 2026, avec un délai de six mois pour la mise en service, a encore assuré Zouari.

Le cinquième projet concerne la réduction des émissions de gaz résiduels de l’unité de production d’acide sulfurique de l’usine d’ammonitrate, pour un coût de 6,2 millions de dinars.

La première phase a consisté en l’achat et l’installation d’un système de surveillance, mais la deuxième phase n’a pas encore démarré. Elle sera lancée immédiatement et achevée dans un délai de six mois, a affirmé le ministre.

Le membre du gouvernement a fait savoir que  ces projets nécessitent des mesures exceptionnelles et urgentes pour qu’ils soient réalisés et opérationnels, indiquant que le gouvernement a eu recours à des sociétés parallèlement aux autorités compétentes pour examiner ensemble avec la partie chinoise la manière d’achever leurs travaux.

L’équipe technique chinoise rendra demain mardi une visite au site des unités relevant du groupe à Gabès. Pour ce qui concerne le rejet du phosphogypse dans la mer, qui constitue un problème majeur qui s’ajoute à celui des émissions, le ministre a insisté sur la nécessité d’arrêter immédiatement le rejet et de construire un site de stockage contrôlé mais aussi d’œuvrer à la valorisation circulaire du phosphogypse.

Il a conclu en soulignant que le problème qui se pose c’est la méthode de gestion des projets et de leur exécution dans les délais impartis , faisant observer que si les projets programmés sont réalisés, le gouvernement passe à la programmation d’autres projets pour améliorer davantage la situation environnementale et entrer dans le domaine de mise à niveau intégral et exhaustif des unités.

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Gafsa : la récolte d’olives 2025 estimée à 115 000 tonnes, en nette progression par rapport à 2024

Le coup d’envoi de la saison de cueillette des olives au gouvernorat de Gafsa a été donné, lundi, dans une ferme à El Amamia relevant de la délégation de Sidi Yaich.

Le directeur du Commissariat régional au développement agricole, Monji Aâfi a indiqué à l’Agence TAP que la production est estimée, cette année, à 115 mille tonnes d’olives, soit l’équivalent de 24,5 mille tonnes d’huile, en hausse par rapport à la récolte enregistrée en 2024 qui était de 90,5 mille tonnes, soit l’équivalent de 20,8 mille tonnes d’huile.

La région compte 85,407 mille ha d’oliveraies (59,110 mille ha en pluvial et 26257 en irriguée), 12,89 millions d’oliviers (5,77 millions en pluvial et 7,11 millions en irriguée) et 34 huileries, a ajouté la même source.

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Tunisie : le rapport national sur l’eau 2024 prône la réutilisation des eaux usées pour sauver le secteur irrigué

La mise en œuvre de l’orientation vers la réutilisation des eaux usées traitées, vu que les ressources conventionnelles sont de plus en plus rares, est une des recommandations pour contrecarrer de nombreux  risques environnementaux et techniques, dont fait face le secteur irrigué en Tunisie, a fait ressortir le  rapport national sur l’eau pour l’année 2024, dans sa 11ème édition.

Élaboré par le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, le rapport explique que la réutilisation des eaux usées traitées en irrigation reste très faible en comparaison avec les disponibilités quantitatives, soit 11,3Mm3 sur un potentiel de 295, et ce  en raison de la qualité non conforme essentiellement.

En Tunisie, en dépit d’une superficie réduite des périmètres irrigués qui ne dépasse guère 8% de la superficie agricole utile du pays, le secteur irrigué revêt un caractère stratégique eu égard à son impact sur la sécurité alimentaire et sa place sur le plan économique et social.

Cependant  le secteur irrigué rencontre des limites en termes d’intensification, en plus  la valorisation de l’agriculture irriguée reste globalement assez faible eu égard aux efforts engagés.

Ainsi, pour limiter les défis ainsi que les risques environnementaux et techniques, le rapport recommande, entre autres,  la formation des agriculteurs pour la maîtrise de la gestion de l’irrigation à la parcelle, car la méconnaissance des besoins en eau des cultures conduit à des comportements de sur irrigation, à un problème de variation de pression, à une installation non conforme du matériel d’irrigation, et à la méconnaissance des règles pour la fertilisation.

Il appelle, également, à l’octroi des incitations aux Groupement de Développement Agricole (GDA) pour améliorer leur gouvernance, notamment avec des difficultés de recouvrement des frais d’exploitation et une croissance de l’endettement.

Le rapport a mis l’accent sur l’importance d’assurer  la protection des sols contre les autres effets de dégradation, notamment l’urbanisation anarchique par l’application rigoureuse de la législation en vigueur.

Sur ce point, le rapport souligne que le développement de zones industrielles, gagne généralement sur les terres agricoles et s’effectue dans certains cas aux dépens des terres irrigables, malgré la réglementation en vigueur sur la protection de ces terres.

Il s’agit, également, de sensibiliser les agriculteurs quant aux risques de pollution suite à l’utilisation abusive ou inadéquate des engrais minéraux et des produits de traitement phytosanitaire,  car la pollution chimique menace à long terme les périmètres avec des risques de pollution.

Le rapport met en exergue l’importance de prendre en considération la composante assainissement et drainage et protection des sols contre la dégradation due à la salinisation, car en Tunisie, les ressources en eau conventionnelles sont naturellement caractérisées à des degrés divers par la salinité.

Ceci  affecte le niveau de rendement des cultures et risque de dégrader dans le long terme et d’une manière parfois irréversible la structure et la fertilité des sols irrigués.

S’agissant des infrastructures hydrauliques, le rapport a relevé qu’une partie de ces infrastructures sont devenues obsolètes, du fait de leur ancienneté et du manque d’entretien entraînant une faible efficience. D’où la nécessité de poursuivre les projets de modernisation des Périmètres Publics Irrigués (PPI) pour améliorer la qualité de service, l’efficience des réseaux, le revenu des exploitants agricoles.

Le rapport a rappelé que l’année 2024 se révèle être un tournant décisif pour la gestion des ressources en eau en Tunisie, marquée par des températures records et une sécheresse persistante.

La Tunisie vit ainsi sa cinquième année consécutive de sécheresse, avec des déficits pluviométriques variant de 7 % à 45 % dans la majorité des régions, à l’exception de quelques zones qui ont connu des surplus.

En 2024, la  température moyenne annuelle a atteint  21,5 degrés, soit 1,6 degré, au-dessus des normales, et des précipitations largement inférieures aux taux de référence, la situation hydrique du pays est préoccupante.

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Ressources en eau : la Tunisie face à sa cinquième année de sécheresse consécutive selon le rapport 2024

La mise en place d’une bonne gouvernance de l’eau par des réformes réglementaires et institutionnelles, la stabilisation de la demande en eau, l’harmonisation du suivi de la qualité de l’eau potable, sont les principales recommandations issues du rapport national sur I’ eau pour l’année 2024.

Dans sa 11ème année d’édition,  ce rapport  élaboré par le ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, vise à offrir une vue d’ensemble claire et détaillée de l’état des ressources en eau en Tunisie, des défis auxquels nous sommes confrontés, et des initiatives entreprises pour garantir la durabilité de cette ressource.

« L’année 2024 se révèle être un tournant décisif pour la gestion des ressources en eau en Tunisie, marquée par des températures records et une sécheresse persistante. Avec une température moyenne annuelle atteignant 21,5 o c, soit 1,6 o c au-dessus des normales, et des précipitations largement inférieures aux taux de référence.

La situation hydrique du pays est préoccupante », soulignent les auteurs du  rapport.

Et de rappeler que l Tunisie vit sa cinquième année consécutive de sécheresse, avec des déficits pluviométriques variant de 7 % à 45 % dans la majorité des régions,  à l’exception de quelques zones qui ont connu des surplus.

Le rapport a souligné que les événements climatiques extrêmes, tels que les pluies diluviennes d’octobre 2024, ont provoqué des inondations dans certaines régions, illustrant la vulnérabilité croissante de notre système hydrologique.

Les apports aux barrages, durant l’année hydrologique 2023-2024, n’ont atteint que 665 Mm3, soit 36 % de la moyenne, et le taux de remplissage des réserves est tombé à un niveau historiquement bas de 19 % en décembre 2024. Cette situation critique appelle à une gestion rigoureuse et innovante des ressources en eau.

Face à ces défis, des mesures significatives ont été mises en œuvre pour répondre à la crise de l’eau. La mobilisation de l’eau a été renforcée par la mise en service de nouvelles stations de dessalement, ainsi que par l’activation de forages supplémentaires.

Bien que ces efforts aient permis de garantir l’approvisionnement en eau potable, l’agriculture irriguée a subi des restrictions sévères, avec une réduction drastique des quotas d’irrigation, affectant ainsi la pérennité des cultures.

Le rapport du département de l’agriculture a, en outre, plaidé pour la protection de l’environnement et les écosystèmes, tout en  donnant la priorité à l’amélioration de la qualité des eaux traitées,  au  renforcement de l’assainissement en milieu communal rural et développer un programme de soutien à l’assainissement rural pour l’habitat dispersé.

Il s’agit, également, de prendre des dispositions efficaces contre les infractions environnementales à l’origine de la pollution avec des rejets hydriques non conformes et l’évacuation anarchique des déchets solides et des margines et tous autres déchets polluants.

Le document a révélé  qu’en plus de la rareté,  les ressources en eau souffrent  de pollution. En effet, les opérations de contrôle des infractions effectuées par l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement(ANPE) concernent plus de 80% la pollution hydrique.

D’autre part, la campagne de suivi de la qualité dans les oueds, barrages, sebkha, eaux souterraines et les analyses réalisées ont permis de mettre en exergue des situations critiques dues à la baisse du niveau d’eau dont ont souffert quelques milieux tels que Oueds et Sebkhas avec des taux élevés de salinité et DCO(la demande chimique en oxygène) .

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Gabès : le gouvernement lance un plan de réhabilitation du Groupe chimique et de réduction des émissions

“Le gouvernement a mis en place un plan à court et moyen terme pour la réhabilitation du Groupe chimique à Gabès et la réduction des émissions gazeuses”, a souligné, lundi, le ministre de la santé, Mustapha Ferjani.

Dans son intervention lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), consacrée au débat sur la situation environnementale dans la région de Gabès, le ministre a assuré que le droit à un environnement sain et propre est un droit constitutionnel garanti pour tous les citoyens dans toutes les régions du pays.

“L’État œuvre à transformer les risques environnementaux en véritables opportunités de développement durable tout en garantissant aux citoyens le droit à un environnement sûr et à une industrie moderne”, a-t-il indiqué signalant que le véritable défi est de trouver les moyens de créer le développement dans un environnement propre.

Dans ce contexte, Ferjani a rappelé que l’article 47 de la Constitution stipule que l’Etat garantit le droit à un environnement sain et équilibré et contribue à la protection du milieu et il lui incombe de fournir les moyens nécessaires à l’élimination de la pollution de l’environnement.

“En effet, le gouvernement s’emploie à traduire cet engagement constitutionnel en réalité tangible”, a-t-il dit.

Par ailleurs, le ministre a indiqué que le président de la République, Kaïs Saïed, avait souligné, lors de sa récente rencontre avec le président de l’Assemblée et le président du Conseil national des régions et des districts, que le traitement de la situation à Gabès ne peut se faire selon des approches traditionnelles, mais à travers des solutions urgentes et concrètes accompagnées d’une vision stratégique nationale. Le chef de l’État avait insisté sur le fait que « la production ne doit jamais se faire au détriment de la vie », et que la justice environnementale fait partie intégrante de la justice sociale.

Ferjani a ajouté que le ministre de l’équipement présentera, lors de la même séance plénière, le plan détaillé des solutions à court, moyen et long terme pour le traitement des émissions gazeuses du Groupe chimique, selon un calendrier précis d’exécution, de suivi et d’évaluation.

Il a souligné que le gouvernement actuel n’est pas un gouvernement de promesses, mais d’action et de réalisation, notant que les crédits financiers destinés à la lutte contre la pollution avaient déjà été alloués les années précédentes, et que les responsables de la négligence envers Gabès et ses habitants devront rendre des comptes.

Il a, en outre, souligné que l’environnement n’est pas un fardeau pour l’économie, mais un levier économique, susceptible de contribuer à l’émergence d’un nouveau modèle de développement fondé sur l’innovation industrielle propre et l’exploitation de matériaux tels que le phosphogypse dans une logique d’économie circulaire.

Selon lui, l’enjeu actuel consiste à rétablir la confiance entre les citoyens et les institutions de l’État, à travers la transparence et le suivi effectif des projets environnementaux à Gabès, rappelant que la question environnementale dans cette région a longtemps été victime de promesses non tenues, et affirmant que la prochaine étape sera placée sous le signe du sérieux et des résultats concrets.

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Tunisie–France : un colloque à Gammarth pour renforcer la coopération archéologique

Un colloque sur “la coopération archéologique tuniso-française : nouvelles orientations, nouveaux résultats” aura lieu du 23 au 25 octobre 2025 à Gammarth (banlieue Nord de Tunis) à l’initiative de l’Institut français de Tunisie (INP), en partenariat avec l’Institut national du Patrimoine et l’Agence de mise en valeur du Patrimoine et de Promotion culturelle (AMVPPC), réunira les co-directeurs tunisiens et français des missions actuellement en activité.

L’objectif de cette rencontre est de présenter les avancées récentes dans l’étude des sites et du mobilier archéologique, d’évaluer les apports des approches pluridisciplinaires et d’esquisser les perspectives de recherche à venir.

Une attention particulière sera accordée à l’évolution des sites étudiés, à leurs origines, à la typologie des mobiliers et à la complémentarité des méthodes scientifiques. Les actes du colloque feront l’objet d’une publication destinée à un large public, afin de valoriser les résultats de cette coopération exemplaire et de contribuer à la promotion du patrimoine archéologique de la Tunisie.

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Secteur industriel tunisien : 49 % des exportations vers l’UE, forte dynamique dans les industries mécaniques

Les résultats de l’enquête semestrielle sur l’investissement dans le secteur des industries manufacturières ont révélé une amélioration de l’investissement dans le secteur des industries mécaniques qui passe de 6% au cours du deuxième semestre de l’année  2024 à 23 % pendant la même période de l’année 2025.

Il convient de rappeler que l’enquête sur les investissements et leurs perspectives, menée par l’Institut national de la statistique, vise en particulier à évaluer le développement des investissements actuels dans le secteur au cours du semestre qui précède la réalisation de l’enquête et d’estimer les perspectives de développement de cet investissement au cours de la période suivante, selon les attentes des industriels.

Il est à noter que les exportations des industries mécaniques et électriques ont augmenté de 6,4 % au cours des neuf premiers mois de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente, avec une valeur estimée à environ 22,7 milliards de dinars, selon les données de l’Institut national de la statistique.

Cette augmentation est imputée principalement à la croissance des exportations des industries électriques de 10,4%, tandis que les exportations de l’industrie mécanique ont augmenté de 0,5 %.

Ce secteur contribue de manière significative aux exportations du pays, représentant 49% des exportations totales, dont 76,6% sont destinées à l’Union européenne.

D’autre part, les résultats de l’enquête semestrielle sur l’investissement dans le secteur des industries manufacturières ont révélé des opinions divergentes selon les secteurs.

Les résultats du sondage d’opinions des chefs d’entreprises ont en effet  indiqué une augmentation attendue de l’investissement dans le secteur des industries chimiques de 7%  à 28 % et le secteur des industries alimentaires et agricoles de 8% à 24%.

D’autre part, les chefs d’entreprises ont révélé une baisse attendue du développement de l’investissement dans le secteur des diverses industries et dans le secteur des matériaux de construction, de la céramique et du verre.

Quant au secteur du textile, de l’habillement et du cuir, il devrait connaître une stabilité au niveau des investissements, selon un document d’enquête de l’Institut national de la statistique, basée sur un échantillon de 1030 entreprises opérant dans le secteur des industries manufacturières.

Il est à noter que la valeur des exportations industrielles a dépassé le seuil de  38 millions de dinars fin septembre 2025.

Le gouvernement a lancé une stratégie industrielle et d’innovation qui contribuera, à l’horizon 2035, à créer 840 mille emplois, notamment dans le secteur des industries ’électroniques et à porter la valeur des exportations à 36 milliards de dinars.

La stratégie d’industrialisation et d’innovation décrit les défis et les opportunités auxquels le pays est confronté dans ce secteur industriel en général. Il propose également des solutions innovantes pour développer l’industrialisation ainsi que de nouveaux métiers et renforcer la position de la Tunisie dans les chaînes de valeur mondiales.

Le secteur industriel est un pilier fondamental de l’économie nationale et contribue à réduire le déficit commercial du pays en développant les exportations, en diversifiant les produits nationaux et en encourageant leur compétitivité. Il crée également des emplois permanents et durables, en renforçant la stabilité sociale et économique et en favorisant le climat d’investissement et la compétitivité des petites et moyennes entreprises.

Le tissu industriel national comprend 4713 entreprises qui fournissent environ 530 mille emplois, dont environ 45% sont entièrement exportés, et une capacité d’employabilité d’environ 355 mille emplois, soit environ 67 % des emplois dans le secteur industriel. La valeur des exportations des entreprises entièrement exportatrices est d’environ 45 millions de dinars par an, ce qui reflète l’importance de leur contribution à l’économie nationale, en particulier dans le secteur des industries manufacturières.

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La FNCT lance une formation pilote sur la transformation digitale des services municipaux

L’Académie des Communes relevant de la Fédération nationale des communes tunisiennes (FNCT) vient de lancer un module de formation pilote sur “la transformation digitale du service public au sein des municipalités”.

Cette formation, annoncée en marge d’un atelier de travail organisé durant le week end vise à renforcer les compétences des cadres municipaux en matière de numérisation des services publics.

Des secrétaires généraux, des représentants de l’administration municipale chargés de l’informatique et la digitalisation y ont pris part.

Elle a, également, pour objectif de développer les connaissances des parties cibles des législations tunisiennes relatives à la protection des donnés personnelles, du concept de l’Open Data et des outils de la maturité numérique.

Il est question aussi d’améliorer le rendement des municipalités à travers des pratiques numériques structurées et organisées, selon un communiqué publié par la FNCT.

D’après la même source, ce module sera suivi d’une évaluation qui permettra en suite de développer ce cours et de l’inscrire au programme de formation annuel de l’Académie des Commune et y faire participer un plus grand nombre de municipalités.

La directrice exécutive de la Fédération, Souad Sassi, a mis en avant, dans ce contexte, le souci de fournir l’accompagnement et le soutien nécessaires aux municipalités pour une meilleure qualité des services rendus aux citoyens.

Le projet de l’Académie des Communes est soutenu par l’Agence espagnole de coopération internationale au développement.

 

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