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Les services cloud d’Amazon rétablis après une panne qui a affecté les applications mondiales

Amazon.com a indiqué ce 21 octobre que ses services cloud étaient de nouveau en ligne. Et ce, après une panne d’Internet qui a provoqué une perturbation mondiale sur des milliers de sites Web. Y compris certaines des applications les plus populaires comme le site de réservation de logements Airbnb, le site communautaire Reddit, les jeux vidéo en ligne Roblox et Brawl Stars…

Amazon a noté que certains de ces services, connus sous le nom d’Amazon Web Services, ont un arriéré de messages dont le traitement peut prendre plusieurs heures.

A cet égard, Amazon Web Services fournit des applications et de la puissance de calcul aux entreprises du monde entier. Selon Reuters, la panne a perturbé le service pour les employés de Londres à Tokyo et a empêché d’autres d’effectuer des tâches quotidiennes comme payer les coiffeurs ou changer leurs billets d’avion.

En effet, les utilisateurs se sont plaints lundi après-midi de difficultés persistantes à utiliser des services tels que le portefeuille numérique Venmo et le site d’appel vidéo Zoom.

Il s’agit de la panne Internet la plus importante depuis celle de CrowdStrike l’année dernière, qui a paralysé les systèmes technologiques des hôpitaux, des banques et des aéroports, soulignant la fragilité des technologies interconnectées dans le monde entier. Cependant, c’est au moins la troisième fois en cinq ans qu’un centre de données Amazon Web Services dans le nord de la Virginie provoque une panne Internet majeure.

Traitement des messages accumulés

« Tous les services Amazon Web Services fonctionnent à nouveau normalement. Cependant, certains services ont encore des messages en attente qui seront traités dans les prochaines heures », a déclaré Amazon.

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Trump voit ses espoirs de rencontre rapide avec Poutine s’estomper révèle CNN

Les espoirs de Donald Trump d’une rencontre rapide à Budapest avec Vladimir Poutine pourraient être anéantis après la suspension cette semaine d’une réunion préparatoire entre les principaux conseillers en politique étrangère des deux dirigeants, selon un article de CNN paru ce mardi 21 octobre.

Trump a déclaré à plusieurs reprises qu’il souhaitait la paix en Ukraine, reconnaissant toutefois qu’y parvenir était plus difficile que de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza ou de mettre fin à un bref conflit entre l’Inde et le Pakistan.

Après avoir parlé avec Poutine la semaine dernière, Trump a indiqué que le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rencontreraient.

Cependant, CNN assure, citant un responsable anonyme de la Maison Blanche, que la réunion prévue a été reportée pour le moment. Rubio et Lavrov auraient des attentes différentes quant à une éventuelle fin de la guerre, selon une source…

A cet égard, Rubio et Lavrov ont eu une conversation téléphonique lundi pour discuter des prochaines étapes, selon Moscou et Washington.

Le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que les discussions avaient été « constructives ». Cependant, Tommy Pigott, porte-parole adjoint du département d’État, n’a pas utilisé le terme « constructif ». « Le ministre a souligné l’importance des prochaines réunions comme une opportunité pour Moscou et Washington de travailler ensemble pour promouvoir une solution durable à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, conformément à la vision du président Trump ».

Par ailleurs, Poutine a déclaré à plusieurs reprises qu’il était prêt à discuter de la paix et a posé les conditions pour mettre fin à la guerre.

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La Russie occupe la première place en Europe pour la cryptographie

Le pays a enregistré plus de 370 milliards de dollars de transactions cryptographiques au cours de l’année écoulée, surpassant le Royaume-Uni et l’Allemagne.

La Russie a dépassé ses pairs pour devenir le plus grand marché de crypto-monnaie d’Europe en termes de volume de transactions. C’est ce qu’il ressort des données de la société d’analyse de blockchain Chainalysis, publiées samedi 18 octobre.

Dans son rapport, l’entreprise indique qu’entre juillet 2024 et juin 2025, la Russie a reçu 376 milliards de dollars en cryptomonnaies. Et ce, contre 256,5 milliards de dollars un an plus tôt. Dépassant ainsi les 273 milliards de dollars du Royaume-Uni. Ces deux pays sont considérés comme les principaux marchés cryptographiques d’Europe. L’Allemagne suit avec 219 milliards de dollars, l’Ukraine avec 206,3 milliards de dollars et la France avec 180,1 milliards de dollars.

Ainsi, Chainalysis attribue l’essor de la Russie à une forte augmentation des transferts institutionnels et à l’adoption rapide de la DeFi (un terme générique qui désigne les services financiers de pair à pair « P2P » sur les blockchains publiques, principalement l’Ethereum). Les transactions supérieures à 10 millions de dollars ont bondi de 86 % sur un an. Soit près du double de la croissance européenne de 44 %. Tandis que l’activité de détail a également dépassé la moyenne régionale.

Le stablecoin russe A7A5, libellé en roubles, a contribué à améliorer le classement du pays, devenant un « véhicule essentiel pour les paiements transfrontaliers ». Lancé en février, il est devenu le mois dernier le premier en Russie à être qualifié d’actif financier numérique (DFA). Ce qui confère aux importateurs et exportateurs le droit légal de l’utiliser pour les règlements internationaux.

La Russie a adopté une position prudente, mais évolutive, concernant les cryptomonnaies. Les actifs numériques ne sont pas reconnus comme monnaie légale. Et la loi sur les actifs financiers numériques interdit leur utilisation sur le territoire national, tout en les classant comme biens imposables. Cependant, les cryptomonnaies sont autorisées pour les transactions transfrontalières. Et la Banque centrale a créé un cadre expérimental permettant aux investisseurs qualifiés d’échanger des actifs numériques.

Le président Vladimir Poutine a qualifié la réglementation des cryptomonnaies de « domaine prometteur ». Tout en appelant à la création de cadres juridiques et technologiques pour son utilisation nationale et transfrontalière.

La Banque centrale reste toutefois prudente. Lors du forum Finopolis organisé plus tôt ce mois-ci, le premier vice-gouverneur Vladimir Chistyukhin a déclaré qu’une nouvelle législation réglementant les investissements en cryptomonnaies était attendue pour 2026, instaurant des sanctions administratives et pénales en cas de circulation illégale. Il a ajouté que les investissements devraient être limités aux investisseurs qualifiés et que les intermédiaires devraient être agréés.

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Appel à l’annulation de l’accord migratoire franco-britannique

L’accord migratoire conclu par la France et le Royaume-Uni « crée un système cynique et inhumain ». C’est ce qu’estime la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), dans un avis publié dimanche 19 octobre. 

La CNCDH est « préoccupée par les violations des droits fondamentaux et des obligations internationales des deux pays ». Lesquelles résultent de la mise en œuvre de l’accord migratoire qui vise à prévenir les « traversées dangereuses », indique-t-elle dans un avis non contraignant.

A cet égard, l’accord, signé fin juillet, prévoit l’expulsion vers la France des migrants arrivés sur les côtes britanniques par bateau via la Manche. Et ce, en échange de l’accueil par Londres des migrants se trouvant en France, sur la base du principe du « un pour un ».

Jusqu’à présent, 26 migrants ont été expulsés vers la France et 18 ont été acceptés en Grande-Bretagne, selon le gouvernement britannique.

Cependant, la CNCDH estime que « ce mécanisme crée un système particulièrement cynique et inhumain. Puisque le passage légal d’une personne vers l’Angleterre dépend de l’expulsion et du passage dangereux d’une autre avec l’aide de passeurs ».

Selon la même source, l’objectif de l’accord est de « détourner le droit d’asile » et de « favoriser un transfert logique des demandes d’asile au-delà des frontières »…

Aussi, la CNCDH demande que « l’accord soit abrogé » et « a minima, qu’il ne soit pas renouvelé après juin 2026 ».

En outre, elle réitère sa recommandation pour « la création de voies d’accès légales et sûres au territoire britannique, respectueuses des droits fondamentaux, notamment du droit d’asile ».

Dans ce contexte, le 14 octobre, une quinzaine d’organisations, dont Utopia 56, Médecins du Monde et le Secours catholique, ont demandé au Conseil d’État l’annulation de cet accord.

A noter que plus de 8 400 migrants ont atteint les côtes anglaises à bord d’embarcations de fortune depuis le 12 août dernier.

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Gaz russe : l’Europe s’apprête à fermer définitivement le robinet

Lundi 20 octobre pourrait être une étape importante dans l’histoire énergétique de l’Europe, alors que les ministres de l’énergie des États membres de l’Union européenne se préparent à approuver un embargo total sur les importations de gaz russe à partir du 1er janvier 2028. Cette décision marquera la fin d’une ère de dépendance qui a duré des décennies et a été au centre de tensions géopolitiques, notamment après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

La position que devrait adopter le Conseil des ministres est largement conforme à la proposition de la Commission européenne, présentée le 17 juin 2025, qui prévoyait une sortie progressive de la dépendance au gaz russe à partir de 2026. La différence est que les ministres semblent privilégier un calendrier plus réaliste, reportant l’interdiction complète à 2028.

L’objectif du processus est de finaliser un cadre européen commun d’ici la fin de l’année, afin que la décision devienne contraignante. Parvenir à un accord nécessite un consensus entre la Commission, le Conseil et le Parlement, la présidence danoise actuelle de l’UE assumant un rôle de coordination pour les négociations finales.

Fenêtre pour les États enclavés

Selon le projet de décision, une période transitoire sera prévue pour certains pays d’Europe centrale qui restent dépendants des approvisionnements par gazoducs russes, comme la Hongrie et la Slovaquie. Ces pays pourront conclure des contrats à court terme de moins d’un an jusqu’au 1er janvier 2028, afin de compenser la perte d’approvisionnements à long terme transitant par l’Ukraine.

Toutefois, même pour ces contrats à court terme, une limitation stricte s’appliquera : les quantités importées ne pourront pas augmenter, quelles que soient les clauses de flexibilité prévues dans les contrats. Les fournisseurs pourront uniquement ajuster leurs prix, conformément aux conditions d’indexation de chaque contrat.

Au contraire, la proposition du Parlement européen ne prévoit aucune exception ni prolongation de délai pour ces pays, insistant sur une mise en œuvre universelle et simultanée de l’embargo.

La dimension stratégique de la décision

La décision à venir revêt non seulement une importance énergétique, mais aussi une profonde signification géopolitique. L’Europe tente de se désengager complètement d’un fournisseur qui, pendant des décennies, couvrait jusqu’à 40 % de la consommation de l’Union, investissant désormais dans des sources alternatives de GNL et des itinéraires diversifiés depuis la Norvège, les États-Unis, l’Azerbaïdjan et l’Afrique du Nord.

Parallèlement, l’UE cherche à protéger le marché intérieur du « commerce gris » de GNL russe, qui transite par des pays tiers avec des marquages ​​d’origine altérés. En vertu du nouveau cadre, chaque mètre cube de gaz naturel entrant en Europe devra être accompagné d’un certificat d’origine non russe.

La décision attendue des ministres de l’Énergie marque la phase finale d’un processus entamé immédiatement après la guerre en Ukraine. Depuis 2022, la dépendance de l’UE au gaz russe a considérablement diminué, passant de plus de 40 % à moins de 10 %.

Si tout se déroule comme prévu, 2028 sera la première année de l’histoire de l’UE sans gaz naturel russe. Un tournant historique qui déterminera non seulement la politique énergétique, mais aussi l’orientation géopolitique de l’Europe pour les décennies à venir.

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Pékin tend la main à Washington pour relancer les négociations commerciales

La Chine est favorable à de nouvelles négociations commerciales avec les États-Unis « dès que possible ». Alors que les deux pays cherchent à éviter une nouvelle escalade des tarifs douaniers. C’est ce que rapporte l’agence de presse Xinhua.

Cette annonce fait suite à une vidéoconférence entre le principal négociateur commercial de la Chine, le vice-Premier ministre, He Lifeng, et le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent. Au cours de laquelle des discussions « franches, approfondies et constructives » ont eu lieu, a indiqué l’agence de presse chinoise.

En effet, les tensions commerciales entre les deux plus grandes économies du monde se sont récemment intensifiées. Et ce, après que Pékin a annoncé des contrôles plus stricts sur les exportations de terres rares et des technologies nécessaires à leur raffinage.

Ainsi, Scott Bessent a déclaré, vendredi 17 octobre, qu’il rencontrerait He Lifeng cette semaine pour préparer de nouvelles négociations. Ceci montre donc que le gouvernement américain semble jouer la carte de la désescalade. Puisque le président américain indique une fois de plus qu’il est prêt à rencontrer prochainement son homologue chinois, Xi Jinping.

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L’Europe promeut un plan pour protéger son industrie

L’Union européenne peine à sauver son industrie, menacée par la concurrence des États-Unis et de la Chine. Lesquels ont érodé les systèmes de défense et économiques qui ont soutenu le Vieux Continent pendant 70 ans, rapporte Bloomberg.

Toutefois, les récentes contre-mesures européennes– allant de l’imposition de mesures commerciales protectionnistes à des tactiques agressives de sécurité économique– pourraient s’avérer insuffisantes et trop tardives si l’UE ne changeait pas de vitesse.

Un haut responsable de Commission européenne a averti, lors d’un entretien avec Bloomberg, que le bloc des 27 n’avait pas encore pris la pleine mesure du problème et que la situation semblait empirer. L’UE a adopté une approche fragmentaire pour protéger son industrie et se concentre davantage sur la résolution des problèmes du passé que sur l’élaboration d’une stratégie tournée vers l’avenir, a-t-il averti.

L’Europe a besoin d’un plan pour « ne pas se noyer », a déclaré Maria Demertzis, directrice du Centre d’économie, de stratégie et de finance du groupe de réflexion The Conference Board, basé à Bruxelles. « Nous devons mettre en œuvre des politiques favorables à l’industrie et faire preuve d’impartialité », a-t-elle déclaré. « Nous devons cesser de nous préoccuper de défendre un système multilatéral incapable de lutter contre les pratiques déloyales ».

Par ailleurs, les dirigeants européens, qui se réuniront à Bruxelles cette semaine, discuteront donc de ces questions, pour chercher les moyens à même de réduire les « dépendances stratégiques » du bloc et de renforcer sa « base technologique et industrielle de défense ».

Si le concept d’autonomie européenne n’est pas nouveau, il a pris une importance particulière après le déclenchement de la guerre en Ukraine en 2022, renforcée par la réduction des engagements sécuritaires américains envers l’Europe par le président Trump.

Le système commercial multilatéral– un principe fondamental de l’UE– est en pleine désorganisation face aux guerres commerciales multi-fronts de Trump et au nationalisme économique de plus en plus affirmé de la Chine.

Pour ces raisons, la Commission européenne envisage de contraindre les entreprises chinoises à transférer des technologies à leurs homologues européennes, afin qu’elles puissent opérer à l’échelle européenne, relève encore Bloomberg, imitant ainsi la politique de Pékin. L’UE envisage également d’accorder un traitement préférentiel aux entreprises européennes soumissionnant pour des marchés publics d’une valeur de 2 500 milliards d’euros par an.

Enfin, elle prévoit de publier d’ici la fin de l’année une doctrine de « sécurité économique » qui indiquerait comment et quand l’Union peut recourir à des mesures commerciales.

L’UE a également discuté avec ses alliés du G7 de la mise en commun des ressources et de la coordination des efforts pour se procurer des minéraux critiques et des terres rares auprès de sources autres que la Chine.

Cependant, tout cela prendra des années à mettre en œuvre, selon le responsable, et l’Europe n’a plus beaucoup de temps.

Parallèlement, la Chine a connu une forte croissance dans des secteurs tels que les véhicules électriques et les technologies propres, s’intégrant ainsi aux chaînes d’approvisionnement européennes. Pékin a également renforcé les restrictions sur les exportations de terres rares et imposé des exigences contraignantes aux entreprises étrangères opérant en Chine.

Pour l’instant, l’UE ne peut pas faire grand-chose face aux actions de la Chine : les entreprises européennes ont besoin d’accéder à son marché et à ses intrants pour fabriquer des biens.

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L’intérêt de la Chine pour le GNL russe reste intact malgré les sanctions

L’intérêt de Pékin pour les approvisionnements énergétiques de Moscou semble intact, malgré les efforts de l’Occident pour les « limiter ».

Une cargaison de gaz naturel liquéfié russe est arrivée à un terminal chinois pour la première fois depuis que le Royaume-Uni a imposé des sanctions sur les installations portuaires, rapporte Bloomberg vendredi 17 octobre.

L’Arctic Mulan LNG 2, transportant du carburant provenant de l’usine russe, déjà inscrite sur la « liste noire », est arrivé vendredi au terminal GNL de Beihai, selon les données de suivi des navires compilées par Bloomberg…

Cette décision intervient alors que Washington est en proie à une guerre commerciale croissante avec Pékin, et que Donald Trump tente de négocier un accord de paix avec la Russie concernant la guerre en Ukraine…

Bien que les sanctions prévoient une période de retrait progressif jusqu’au 13 novembre, au moins une cargaison apparemment en route depuis l’Arctique vers le sud de la Chine pourrait arriver après cette date, signe que Pékin ne devrait pas ralentir ses échanges commerciaux avec la Russie…

La Russie et la Chine avaient anticipé d’éventuelles représailles occidentales contre Beihai. Le pays asiatique a désigné le terminal comme point d’entrée unique pour les cargaisons d’Arctic LNG 2, un projet russe déjà approuvé par les États-Unis et le Royaume-Uni…

Selon les données de suivi des navires, l’Arctic Mulan a chargé début octobre une cargaison de GNL depuis un entrepôt flottant situé dans l’est de la Russie…

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Le pétrole enregistre une perte hebdomadaire de 3 %…

Les prix du pétrole ont enregistré de légères hausses lors de la négociation de vendredi 17 octobre, mais ont enregistré une perte hebdomadaire d’environ 3 % après que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a prévu une surabondance de l’offre et que les présidents américain, Donald Trump, et russe, Vladimir Poutine, ont convenu de se rencontrer à nouveau pour discuter de la fin de la guerre en Ukraine.

Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent ont augmenté de 23 cents, soit 0,38 %, pour s’établir à 61,29 dollars le baril, tandis que les contrats à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) américain ont augmenté de 8 cents, soit 0,14 %, pour atteindre 57,54 dollars.

Les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) concernant une offre excédentaire croissante en 2026 ont été l’un des facteurs principaux limitant la hausse des prix du brut. L’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) rapporte que les stocks américains de brut ont augmenté de 3,5 millions de barils pour atteindre 423,8 millions de barils la semaine dernière, alors que les analystes tablaient sur une hausse de 288 000 barils, ce qui a pesé sur les prix.

Trump et Poutine ont convenu de tenir un autre sommet sur la guerre en Ukraine dans les deux prochaines semaines en Hongrie. Cet événement intervient alors que le cessez-le-feu se poursuit dans la bande de Gaza.

Parmi les raisons de la baisse des prix figurent l’escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, qui a accru les inquiétudes concernant un ralentissement de l’économie et une baisse de la demande énergétique.

Rappelons enfin que l’augmentation plus importante que prévu des stocks de pétrole brut est en grande partie due à une baisse de la production des raffineries en raison des travaux de maintenance effectués durant l’automne.

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S&P abaisse la note de la France de AA- à A+

L’agence de notation S&P Global Ratings a dégradé, vendredi 17 octobre 2025, la note de la France, alors que le gouvernement de Lecornu tente de faire passer un budget de resserrement budgétaire pour faire face à la dette publique élevée.

Dans une évaluation non programmée, l’agence a abaissé la note de la France de AA- à A+, expliquant que l’incertitude autour du budget du pays « reste élevée » malgré la soumission d’un projet de budget pour 2025.

Cette dégradation signifie que la France a perdu sa note double A de deux des trois principales agences de notation en l’espace de quelques semaines, autrement dit, certains fonds aux critères d’investissement extrêmement stricts vont se précipiter pour vendre des obligations d’État françaises.

Grâce à sa nouvelle notation, S&P place désormais la France au même niveau que l’Espagne et le Portugal, six crans au-dessus de la catégorie « junk »…

Reconnaissant le coup porté par la dégradation de la note, le ministre de l’Economie et des Finances, Roland Lescure, a réaffirmé la détermination du gouvernement à atteindre l’objectif de déficit de 5,4% cette année et a déclaré que la France restait déterminée à réduire le déficit en dessous de 3% du PIB d’ici 2029.

« Il est désormais de la responsabilité collective du gouvernement et du Parlement d’assurer l’approbation d’un budget compatible avec ce cadre avant la fin de 2025 », a déclaré R. Lescure dans son communiqué.

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Les États-Unis ne fourniront pas de Tomahawks à l’Ukraine

Le président américain Donald Trump a appelé la Russie et l’Ukraine à arrêter immédiatement la guerre là où se trouvent les fronts aujourd’hui. Conséquence, il a refusé de donner à Zelensky les missiles Tomahawks qu’il réclamait.

« Ils doivent s’arrêter là où ils sont », a écrit Trump dans un message publié sur sa plateforme de réseau social Truth Social après sa rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, dans la soirée de vendredi 17 octobre.

« Qu’ils revendiquent tous deux la victoire, que l’Histoire décide ! », a-t-il ajouté. « Plus de meurtres, plus de morts, plus de dépenses de sommes d’argent énormes et insupportables…».

« La rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été très intéressante et cordiale, mais je lui ai dit, comme je l’ai fortement suggéré au président Poutine, qu’il était temps d’arrêter les massacres et de conclure un ACCORD », a noté Trump dans son message sur Truth Social.

De son côté, le président ukrainien a déclaré qu’il était « réaliste » quant à la possibilité de livrer des missiles américains Tomahawks à son pays, soulignant que son homologue américain « n’a pas dit ‘non’, mais pour l’instant il n’a pas dit ‘oui’ ».

Et d’ajouter : « Je pense que la Russie a peur des Tomahawks, vraiment peur, parce que c’est une arme puissante ». Ces missiles permettraient à l’Ukraine de frapper profondément en Russie…

L’espoir de Budapest ?

Trump et Poutine ont convenu de se rencontrer prochainement à Budapest, en Hongrie, lors de leur conversation, qualifiée de « très productive » par la partie américaine, « extrêmement franche et pleine de confiance » par la partie russe.

Donald Trump a estimé « possible » que Vladimir Poutine ait cherché à gagner du temps, en réponse à une question d’un journaliste de l’AFP, mais il a également noté : « Toute ma vie, les meilleurs ont essayé de jouer avec moi. Et je l’ai très bien fait ».

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BCE : les taux d’intérêt sont « en bonne position », déclare Christine Lagarde

Les taux d’intérêt sont « à un bon niveau », déclare la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde. D’ailleurs, elle a reçu le soutien de la quasi-totalité de ses collègues.

Les décideurs politiques s’exprimant en marge des réunions annuelles du FMI dans la capitale américaine ont fait écho aux propos de Christine Lagarde, la présidente de la BCE. Tout en suggérant qu’il est peu probable que son institution réduise son taux de dépôt, qui est à 2 % depuis juin.

« Nous sommes en bonne position. Cependant, nous devons être prêts à toute éventualité », soulignait-elle jeudi 16 octobre, lors d’une interview sur CNBC. « Nous sommes en mesure de réagir à toute éventualité », poursuivait-elle.

Lorsqu’on lui demande si l’assouplissement monétaire est terminé, elle répond : « Je ne dirais jamais cela, car je crois que le travail d’un banquier central ne se termine jamais. »

Opinions divergentes

Certains avertissent que les risques d’inflation sont davantage orientés à la baisse et soutiennent qu’une baisse des taux est la prochaine mesure la plus probable. D’autres expriment leur inquiétude quant à une pression sur les prix plus forte que prévu et ouvrent la voie à une hausse des taux comme prochaine étape pour la BCE.

D’autres encore, qui souffrent toujours des effets des instruments non conventionnels utilisés pour faire face aux crises précédentes, veulent conserver leur puissance de feu. De même qu’ils croient que la BCE a rempli sa mission; à moins qu’elle ne soit confrontée à un autre choc majeur.

Pour sa part, l’économiste en chef Philip Lane a maintenu le scénario concernant la politique monétaire future. « Nous sommes sérieux lorsque nous affirmons que cela dépend des données, réunion après réunion », reprenant ainsi la position officielle de la BCE.

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Cette déclaration du chancelier Merz sur les migrants qui ne passe pas

L’expression « problème du paysage urbain » utilisée par le chancelier Friedrich Merz pour décrire la situation des immigrés en Allemagne suscite des réactions, même au sein du Parti chrétien-démocrate (CDU).

Lors d’une conférence de presse à Potsdam, dans le Brandebourg, mercredi 15 octobre, le chancelier Friedrich Merz répondant à une question sur la politique migratoire, a déclaré que « nous avons parcouru un long chemin », mais « nous avons toujours ce problème dans le paysage urbain, bien sûr. Et c’est pourquoi le ministre de l’Intérieur est maintenant en train de procéder à des retours à très grande échelle ».

La cheffe du groupe parlementaire des Verts a qualifié cette déclaration de « partiale » et « indécente […] Le fait qu’il a offensé tant de personnes divise la société et nuit à l’Allemagne. Il est temps de faire preuve de plus de décence. Retirez cette déclaration », a-t-elle déclaré.

Le chef de son parti, Felix Banaszak, cité par l’agence de presse allemande DPA, abonde dans le même sens. « Si le chancelier tire des conclusions sur la nécessité de nouvelles expulsions en milieu urbain, il envoie un message fatal, irrespectueux, dangereux et indigne d’un chancelier. A savoir remettre en question la véritable appartenance des personnes issues de l’immigration à l’Allemagne; même si elles y sont nées, y vivent, y travaillent et y paient des impôts ».

Prenant la défense du chancelier, le chef du groupe parlementaire de l’Union chrétienne-démocrate (CDU/CSU), Jens Spahn, a répondu à la cheffe des Verts : « J’ignore dans quelle région d’Allemagne vous voyagez, mais dans les gares centrales et sur les marchés de ce pays, les conséquences de l’immigration clandestine sont bel et bien visibles. Elles inquiètent et nous devons bien sûr discuter de ce que cela signifie en Allemagne ».

Le maire de Berlin, Kai Wegner, également membre de la CDU, est lui aussi intervenu dans le débat public : « Berlin est une ville diverse, internationale et cosmopolite. Et cela se reflétera toujours dans le paysage urbain. Il existe des problèmes de violence, de déchets et de criminalité, mais ils ne sont imputables à aucune nationalité », selon le journal Tagesspigel.

Pour le Parti social-démocrate (SPD), le candidat du parti à la mairie de Berlin pour les élections régionales de 2026, Steffen Krach, a accusé Merz d’imiter le ministre-président bavarois Markus Söhner. En effet, celui-ci avait récemment utilisé la même expression. Tout en appelant à une augmentation des expulsions « afin de modifier le paysage urbain. Que le chancelier fasse une telle déclaration après Markus Söhner me laisse sans voix », a-t-il déclaré.

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Pour sa transformation, Nestlé va supprimer 16 000 emplois 

« Le monde change, et Nestlé doit changer plus rapidement ». C’est par ces mots que le nouveau directeur général du groupe suisse, Philipp Navratil, a justifié jeudi 16 octobre une réduction de 16 000 postes dans le monde. Soit 5,8 % de l’effectif total.

Dans le détail, 12 000 emplois cadres seront supprimés chez Nestlé. Auxquels s’ajouteront 4 000 postes concernés par les réorganisations déjà engagées dans la production et la chaîne d’approvisionnement.

Il faut souligner que le fabricant des barres KitKat, du café Nespresso et des bouillons Maggi cherche à ralentir la hausse de ses coûts et à relancer ses volumes de ventes. Alors que son endettement s’alourdit et que les investisseurs accentuent leur pression. D’ailleurs, après l’annonce de ces suppressions, l’action Nestlé a progressé de 7,5 % jeudi, à la Bourse de Zurich.

Cette annonce intervient dans un contexte de fortes turbulences au sein de la direction. Après la démission anticipée du président Paul Bulcke, remplacé par Pablo Isla (ex-Inditex)… C’est Philipp Navratil, ancien patron de Nespresso, qui a pris les rênes du groupe.

Des objectifs de réduction de coûts

Le nouveau dirigeant a affirmé que la priorité absolue de Nestlé était désormais la croissance interne réelle (RIG). Pour ce faire, l’entreprise prévoit de réduire ses effectifs sur deux ans pour « changer plus vite ». De même qu’elle a pour objectif d’accélérer son examen stratégique dans les secteurs jugés peu performants. Et notamment les eaux, les boissons haut de gamme et les compléments alimentaires à faible marge.

En outre, Nestlé a en parallèle relevé son objectif d’économies à 3 milliards de francs suisses (3,23 milliards d’euros) d’ici fin 2027.

« Nous voulons instaurer une culture de la performance, qui refuse la perte de parts de marché et récompense la réussite », affirme M. Navratil, cité dans un communiqué.

Selon les analystes de Bernstein, les derniers résultats trimestriels « alimentent le feu du redressement ». Tout en saluant une hausse de 1,5 % de la RIG au troisième trimestre, bien au-delà des 0,3 % attendus. Une performance qui pourrait offrir au nouveau patron de Nestlé un peu de répit dans sa mission de redressement.

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Le Qatar brandit la menace d’un arrêt des livraisons de GNL à l’Europe

Le Qatar ne pourra pas poursuivre ses activités commerciales dans l’Union européenne – y compris les approvisionnements en GNL pour combler le déficit énergétique de l’Europe. Et ce, à moins que de nouveaux changements ne soient apportés aux réglementations sur la durabilité des entreprises fixées par l’UE. C’est ce qu’a déclaré jeudi 16 octobre le ministre qatari de l’Energie, Saad al-Kaabi, cité par à Reuters.

Le Qatar, l’un des plus grands exportateurs mondiaux de gaz naturel liquéfié (GNL), a exprimé sa vive inquiétude concernant la directive sur la diligence raisonnable en matière de durabilité des entreprises (CSDDD) , adoptée par l’UE en 2024. Selon Doha, cette directive représente un risque sérieux pour l’entreprise publique QatarEnergy.

 

Lire aussi: Les pays de l’UE achètent d’importants volumes de GNL russe

 

En effet, le règlement européen oblige les plus grandes entreprises opérant au sein de l’UE à identifier et à résoudre les violations des droits de l’Homme et les problèmes environnementaux dans leur chaîne d’approvisionnement, sous peine de se voir imposer d’importantes sanctions financières.

D’ailleurs, la Commission des affaires juridiques du Parlement européen a voté en faveur d’un assouplissement des dispositions de la directive, sous la pression des milieux d’affaires. Cependant, M. Kaabi a souligné que ces amendements ne répondaient pas aux principales préoccupations du Qatar.

Ainsi, M. Kaabi, qui est également PDG de QatarEnergy, a déclaré à Reuters que sa principale préoccupation était la possibilité d’imposer des amendes allant jusqu’à 5 % du chiffre d’affaires mondial aux entreprises qui n’ont pas mis en place un plan de transition vers le changement climatique, compatible avec l’objectif de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à moins de 1,5 °C .

Par ailleurs, depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, le Qatar a couvert entre 12 % et 14 % des besoins européens en GNL. QatarEnergy a conclu des contrats d’approvisionnement à long terme avec des entreprises européennes telles que Shell (Royaume-Uni), TotalEnergies (France) et ENI (Italie).

« Nous tentons d’entretenir un dialogue constructif avec la Commission européenne et tous les États membres de l’UE depuis près d’un an au sujet de la directive CSDDD », a encore déclaré M. Kaabi. Mais, regrette-t-il, la Commission n’a pas répondu aux préoccupations du Qatar.

« L’Europe doit décider »

Alors, M. Kaabi a averti que l’Europe est confrontée à un choix crucial : soit apporter de nouvelles modifications à la CSDDD pour continuer à attirer les investissements; soit risquer de saper sa compétitivité et d’aggraver sa situation économique.

« QatarEnergy ne sera pas en mesure de justifier la poursuite de ses activités commerciales dans l’UE, qu’elles impliquent du GNL ou d’autres produits », a ajouté M. Kaabi. Tout en soulignant que les réglementations proposées sont trop intrusives et présentent de grands risques, nuisant en fin de compte au consommateur européen.

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À l’ombre des Tomahawks, Trump et Poutine ouvrent un canal de communication

Volodymyr Zelensky rencontrera ce vendredi 17 octobre Donald Trump à la Maison Blanche. Et ce, quelques heures après l’appel téléphonique du président américain avec Vladimir Poutine.

Lors de sa visite à la Maison Blanche, Volodymyr Zelensky demandera notamment à Donald Trump des armes à longue portée, notamment des missiles Tomahawk, capables d’atteindre des cibles stratégiques situées au cœur du territoire russe.

Cependant, Zelensky a également exprimé son espoir que le moment soit venu de résoudre la guerre en Ukraine, citant l’élan donné par l’accord de paix dans la bande de Gaza initié par le président américain.

Il estime que Moscou semble disposé à revenir à la table des négociations « dès qu’il entendrait parler des Tomahawks (missiles) » que Kiev cherche à acquérir… « Il ne devrait y avoir aucune autre alternative que la paix et une sécurité garantie de manière fiabl. Et il est vital de protéger la population des attaques russes le plus rapidement possible », a-t-il souligné.

Rencontre Trump-Poutine à Budapest pour mettre fin à la guerre en Ukraine

La Maison Blanche a annoncé que lors de l’appel téléphonique de Donald Trump avec Vladimir Poutine, qui a duré plus de 2 heures, qu’un nouveau sommet américano-russe a été convenu à Budapest, sans donner de date précise, afin de discuter de la fin de la guerre en Ukraine.

Le président américain, dans un message publié sur Truth Social, a parlé d’énormes progrès, décrivant même une rencontre Poutine-Zelensky comme possible.

« Le président Poutine m’a félicité pour l’instauration de la paix au Moyen-Orient, qu’il avait, selon lui, imaginée depuis des années. Je suis convaincu que le succès au Moyen-Orient facilitera les négociations visant à mettre fin à la guerre russo-ukrainienne », a écrit le président américain.

« La semaine prochaine, la délégation américaine sera conduite par le secrétaire d’État Marco Rubio. Et le lieu de la réunion reste à déterminer. Je rencontrerai ensuite Vladimir Poutine à Budapest, comme convenu, pour voir si nous pouvons mettre fin à cette guerre sans gloire. Demain, lors de notre rencontre avec le président ukrainien dans le Bureau ovale, nous discuterons du contenu de ma conversation avec le président russe et de nombreux autres sujets ».

Dans le même message, Donald Trump affirme avoir également discuté avec son homologue russe des futures relations commerciales « lorsque la paix sera obtenue entre la Russie et l’Ukraine »…

Poutine : di des Tomahawks sont donnés à l’Ukraine, les relations russo-américaines seront sérieusement entamées

Vladimir Poutine a dit à Donald Trump lors de leur conversation téléphonique que la fourniture de missiles de croisière Tomahawk américains à l’Ukraine nuirait au processus de paix et aux relations américano-russes, rapporte aux journalistes le conseiller du Kremlin, Youri Ouchakov.

A rappeler que Trump et Poutine s’étaient rencontrés le 15 août dernier, sur une base militaire en Alaska. Mais leurs discussions n’ont débouché sur aucune perspective concrète de résolution de la guerre déclenchée en février 2022 par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

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L’OMM met en garde : les émissions de gaz à effet de serre ont atteint un nouveau sommet en 2024

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a publié, mercredi 15 octobre, un rapport. Il montre que les niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère ont atteint un nouveau sommet en 2024, exacerbant la hausse à long terme des températures mondiales.

Le taux d’augmentation du CO2 a triplé depuis les années 1960, passant d’une augmentation annuelle moyenne de 0,8 ppm à 2,4 ppm au cours de la décennie 2011-2020. De 2023 à 2024, la concentration moyenne mondiale de CO2 a grimpé de 3,5 ppm. Soit la plus forte augmentation depuis le début des mesures modernes en 1957, indique le rapport de l’OMM.

Environ la moitié des émissions annuelles totales de dioxyde de carbone restent dans l’atmosphère, le reste étant absorbé par les écosystèmes terrestres et les océans. Cependant, ce stockage n’est pas permanent. Avec la hausse des températures mondiales, les océans absorbent moins de dioxyde de carbone en raison de sa solubilité réduite à des températures plus élevées. Parallèlement, les puits de carbone terrestres subissent divers impacts, notamment le risque de sécheresses plus longues.

En outre, lors des années El Niño, les niveaux de CO2 ont tendance à augmenter. Car l’efficacité des puits de carbone terrestres est réduite par la dessiccation et les incendies de forêt. Comme en témoignent la sécheresse inhabituelle et les incendies en Amazonie et en Afrique australe en 2024.

Par ailleurs, le Bulletin des gaz à effet de serre de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) indique que les émissions continues de dioxyde de carbone dues aux activités humaines et la recrudescence des incendies de forêt, combinées à la réduction des puits de carbone tels que les écosystèmes terrestres et les océans, ont contribué à des niveaux de dioxyde de carbone constamment élevés. Ce qui pourrait entraîner un cercle vicieux.

Dans le même temps, comme le dioxyde de carbone a une longue durée de vie dans l’atmosphère, ses émissions affectent non seulement le climat mondial aujourd’hui, mais leur impact se poursuivra pendant des centaines d’années.

Les autres émissions de gaz à effet de serre n’entrainent pas à l’optimisme

Les concentrations de méthane et d’oxyde nitreux, les deuxième et troisième gaz à effet de serre les plus importants associés aux activités humaines, ont également atteint des niveaux records.

Ainsi, le méthane est responsable d’environ 16 % de l’impact des gaz à effet de serre persistants sur le réchauffement climatique, avec une durée de vie d’environ neuf ans. La concentration moyenne mondiale de méthane en 2024 était de 1 942 parties par milliard (ppb). Soit une augmentation de 166 % par rapport aux niveaux préindustriels (avant 1750).

Quant à l’oxyde nitreux, il est le troisième gaz à effet de serre le plus important et provient à la fois de sources naturelles et d’activités humaines telles que la combustion de biomasse, l’utilisation d’engrais et divers processus industriels.

La concentration moyenne mondiale a atteint 338,0 ppb en 2024. Soit une augmentation de 25 % par rapport aux niveaux préindustriels.

Appel à une surveillance accrue

La secrétaire générale adjointe de l’OMM, Ko Barrett, avertit que la chaleur emprisonnée par le dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre accélère le réchauffement climatique et provoque des phénomènes météorologiques plus extrêmes. La réduction des émissions est donc importante non seulement pour le climat mondial, mais aussi pour la sécurité économique et le bien-être des populations.

« Une surveillance continue et renforcée des gaz à effet de serre est essentielle pour soutenir ces actions », déclare pour sa part Oksana Tarasova, coordinatrice du bulletin sur les gaz à effet de serre. « Compte tenu des inquiétudes concernant la diminution de l’efficacité des puits de carbone terrestres et océaniques, l’augmentation de la quantité de dioxyde de carbone piégée dans l’atmosphère et l’accélération du réchauffement climatique, une surveillance continue et renforcée des gaz à effet de serre est essentielle pour comprendre ces étapes du cycle. »

Le bulletin annuel sur les gaz à effet de serre de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), son rapport scientifique phare, en est à sa 21e édition. Ce dernier bulletin fournit des informations scientifiques de référence pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Belém, au Brésil, en novembre, et qui sera axée sur l’intensification de l’action climatique.

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Vers une envolée des ventes de voitures chinoises en Europe d’ici 2028

Les entreprises chinoises sont entrées sur le marché européen il y a environ deux ans. En mettant en œuvre des stratégies et des plans, elles ont réussi à capturer un pourcentage assez important des ventes en Europe.

Les marques chinoises devraient représenter jusqu’à 6 % des ventes totales d’ici 2028 sur le marché européen. Cela correspond à environ 860 000 unités par an…

Dans cette perspective, les groupes BYD et Chery prennent une longueur d’avance sur la concurrence en construisant des usines en Europe. Le premier, avec ses usines en Hongrie et en Turquie, souhaite atteindre une capacité de production de 340 000 véhicules par an. Quant au second, grâce à l’exploitation de l’ancienne usine Nissan de Barcelone, il pourra produire plus de 200 000 unités par an.

Au cours des cinq prochaines années, Renault connaîtra une croissance de 90 % de ses lignes de production. Tandis qu’en sept ans, selon les prévisions de S&P Global, elle atteindra 76 %. Volkswagen affichera une croissance de 89 % dans les cinq prochaines années, avec une prévision de 82 % dans sept ans. Hyundai restera stable à 88 %. À l’inverse, BMW passera de 88 % en cinq ans à 85 % en sept ans…

Ce qui est certain, c’est que les marques chinoises investissent actuellement en Europe. Elles souhaitent s’implanter localement dans le but ultime de réduire les coûts de transport, les droits de douane et la rapidité de livraison. Parallèlement, les entreprises traditionnelles s’efforcent de concilier coûts et performances. Cependant, ce sont elles qui, en exploitant l’infrastructure existante et en proposant des offres abordables aux consommateurs, seront en mesure de réunir toutes les conditions pour atteindre leurs objectifs futurs.

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S. Miran : l’incertitude commerciale rend la baisse des taux de la Fed plus urgente

Les récentes tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine ont accru l’incertitude quant aux perspectives de croissance. Ce qui rend encore plus important, pour les décideurs politiques, de réduire les taux d’intérêt. C’est ce qu’a déclaré Stephen Miran, le gouverneur de la Réserve fédérale. 

« Les risques de baisse sont plus importants aujourd’hui qu’il y a une semaine. Et je pense qu’il est de notre devoir, en tant que décideurs politiques, de reconnaître que cela doit se refléter dans nos politiques », a-t-il affirmé mercredi 15 octobre lors du forum CNBC « Invest in America » à Washington. Et d’ajouter que l’incertitude croissante entourant les politiques commerciales entre la Chine et les États-Unis a créé un nouveau risque.

« Je ne dirais pas que je souhaite des taux d’intérêt encore plus bas aujourd’hui qu’il y a une semaine ou un mois », a-t-il noté. Tout en poursuivant : « Cependant, avec le changement dans l’équilibre des risques, je pense qu’il devient encore plus urgent d’arriver rapidement à une position politique plus neutre. »

Par ailleurs, les entreprises de la chaîne d’approvisionnement des semi-conducteurs se préparent à une véritable guerre commerciale. Et ce, après que Donald Trump a menacé la semaine dernière d’imposer des droits de douane supplémentaires de 100 % à la Chine. Cette décision fait suite aux restrictions imposées par ce pays asiatique sur les exportations de terres rares, auxquelles les États-Unis ont répliqué en déclarant qu’ils envisageraient également de contrôler les ventes de « tous les logiciels critiques ».

Avant même la dernière escalade de la guerre commerciale, S. Miran était favorable à une baisse supplémentaire de 1,25 % du taux directeur de la Fed d’ici la fin de l’année. La prévision médiane de 19 responsables de la Fed tablait sur deux baisses supplémentaires de 0,25 % en 2025.

De son côté, le président de la Fed, Jerome Powell, a réaffirmé mardi ses attentes d’une deuxième baisse consécutive des taux de 0,25 % lors de la réunion des responsables politiques. Les craintes d’un ralentissement de l’embauche susceptible d’entraîner une hausse du chômage pèseront probablement sur cette décision; même si l’inflation reste supérieure à l’objectif de 2 % de la Fed.

M. Miran a été critiqué pour sa décision de prendre un congé de son poste de président du Conseil des conseillers économiques de la Maison Blanche pour assumer des fonctions temporaires à la Fed. Ce qui suscite des inquiétudes quant à son indépendance vis-à-vis de l’administration Trump.

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