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Gouvernance d’entreprise : 49 % des commissaires aux comptes désignés sans réelle indépendance, selon le CTGE

Une enquête réalisée par le Centre tunisien de gouvernance d’entreprise (CTGE), a révélé que la désignation des commissaires aux comptes, dont l’une des principales missions est de contrôler la régularité des états financiers de l’entreprise et attester la conformité de ses comptes aux règles et normes en vigueur, ne se fait pas d’une manière totalement indépendante.

Dans 49% des cas, la désignation du commissaire aux comptes, se fait sur la base d’une recommandation d’un tiers, dans 15% des cas de façon arbitraire, dans 21% des cas, sur la base d’une consultation, et dans 15% des cas dans le cadre de la rotation, indique cette enquête réalisée par le Centre tunisien de gouvernance d’entreprise (CTGE), à l’occasion de la 7ème édition du Forum de la gouvernance et dont les résultats ont été présentés, samedi, à Tunis.

Il s’agit d’une deuxième enquête s’inscrivant dans le cadre d’une étude d’appréciation concernant l’application des dispositions de la loi 2005-96 du 18 octobre 2005 relative au renforcement de la sécurité des relations financières.

Selon cette enquête, 9% des répondeurs déclarent avoir changé de commissaire aux comptes suite à des soupçons de conflits d’intérêt (manque d’indépendance). En ce qui concerne la gouvernance, 64 % des entreprises n’ont pas créé un comité d’audit.

Fayçal Derbel, président du Centre tunisien de gouvernance d’entreprise (CTGE), a appelé, à cet effet, à la nécessité de se doter d’un organe de supervision indépendant du contrôle légal des comptes, à l’instar de ce qui se pratique dans les économies matures.

“Cet organe devrait être placé sous l’autorité du public et non celle des professions”, a-t-il insisté

Il a également mis l’accent sur l’obligation d’oeuvrer à restaurer la confiance, à moderniser les institutions de contrôle et à redonner du sens à la gouvernance d’entreprise, comme pilier de la compétitivité et de la crédibilité économique de la Tunisie

De son côté, le professeur universitaire, Sabri Boubaker a recommandé, pour une bonne gouvernance des entreprises, d’accorder le pouvoir au conseil d’administration pour qu’il joue pleinement ses missions et avec compétence .

Il a également appelé à revoir le statut du membre du conseil d’administration, en termes d’indépendance et de compétences pour pouvoir prendre les décisions, et d’inclure d’autres missions au conseil d’administration, liées au développement durable et à la gestion des risques (les risques cybernétiques… ).

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