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La Tunisie compte quinze permis de recherche et de prospection en cours de validité

A fin août 2025, le nombre total de permis en cours de validité s’est élevé à 15, dont 14 de recherche et 1 de prospection, indique l’Observatoire National de l’Energie dans son rapport sur la conjoncture énergétique.

Le nombre total de concessions est de 56, dont 44 en production. L’État participe à travers l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolière (ETAP) dans 34 de ces concessions en production et directement dans trois autres. Aucune nouvelle opération d’acquisition sismique n’a été enregistrée à fin août 2025.

Enfin, il y a eu forage d’un puits d’exploration à fin août 2025 et le forage de deux nouveaux puits de développement à fin août 2025.

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39es Journées de l’Entreprise : comprendre, anticiper, agir face aux mutations économiques

Les Journées de l’Entreprise, dans leur 39ème édition, évènement annuel de l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) se tiendra cette année du 11 au 13 décembre à Sousse, sous le thème « L’entreprise et le nouvel ordre économique ».

Ces Journées se veulent un espace de réflexion, d’échange et d’inspiration pour accompagner les entreprises dans cette phase de transition et leur permettre de s’approprier pleinement ce nouvel ordre économique.

Au programme figure une session spéciale sur « L’Administration d’une économie agile » qui portera sur les réformes annoncées et primordiales pour la promotion de l’investissement en Tunisie à savoir la numérisation de l’administration, la promulgation du nouveau code des changes, du nouveau code d’investissement et la logistique portuaire.

Les panélistes discuteront également de la « Nouvelle économie internationale » afin d’analyser les mutations géopolitiques avec la constitution de nouveaux blocs et de nouvelles règles et de « la Tunisie et la nouvelle économie internationale ».

Le programme prévoit, en outre, l’organisation de plusieurs panels axés sur « l’interaction entre la sphère entrepreneuriale et la sphère politique ? », « La nouvelle économie nationale » et « Les nouvelles pistes d’investissement » qui permettront de proposer des projets structurants tirant profit des nouveaux ordres et de disséminer des nouvelles opportunités d’investissement.

 

Quid de l’économie tunisienne dans la pleine transformation

Le paysage économique tunisien et mondial est en pleine transformation, a rappelé l’IACE. Une nouvelle gouvernance, de nouvelles régulations, l’émergence de nouveaux acteurs et l’apparition de nouvelles priorités structurent ce qui peut être qualifié de « nouvel ordre économique ».

Cette évolution se caractérise par sa complexité, sa multiplicité et son cloisonnement, et elle impose aux entreprises de repenser leurs stratégies et leurs modes de fonctionnement, a ajouté le think tank.

 

Nécessité d’adaptation pour l’entreprise tunisienne

Dans ce contexte, l’entreprise doit plus que jamais s’adapter aux mutations à différents niveaux: au plan international, où les règles du commerce et de l’investissement se réinventent; au plan national, où les réformes économiques et administratives redéfinissent l’environnement des affaires; et au sein même de l’entreprise, où l’intégration des nouvelles technologies, et notamment de l’intelligence artificielle, modifie les processus, les postes de travail et les produits.

Saisir ces transformations représente autant un défi qu’une opportunité. Les entreprises doivent se repositionner, tirer parti des nouvelles opportunités et établir des relations plus efficaces et constructives avec l’administration, le pouvoir exécutif et leurs propres équipes, a recommandé l’Institut.

La capacité à instaurer un dialogue transparent, à gérer le changement et à mutualiser intelligemment les compétences humaines et technologiques devient un facteur clé de réussite.

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Décès de l’amiral Mohamed Chedly Cherif

Le ministère de la Défense nationale a annoncé le décès du contre-amiral à la retraite, Mohamed Chedly Cherif (83 ans), survenu samedi 19 octobre à l’aube.

Le ministère a précisé que le défunt est né le 2 juillet 1942 à Radès (gouvernorat de Ben Arous) et qu’il a rejoint les rangs de l’armée nationale en septembre 1965. Il a reçu sa formation militaire en France, où il a obtenu une spécialisation en commandement de navires, avant de suivre des cours à l’École de guerre en France et à l’Institut de défense nationale en Tunisie.

Tout au long de sa carrière, le défunt a occupé plusieurs postes de responsabilité, notamment celui de chef d’état-major de la Marine nationale de 1989 à 1997, d’inspecteur général des forces armées, d’attaché militaire adjoint auprès de l’ambassade de Tunisie en France, ainsi que d’attaché militaire naval et aérien à l’ambassade de Tunisie aux États-Unis.

Le ministère a ajouté que le contre-amiral Mohamed Chedly Cherif a été décoré de l’Ordre militaire, du Grand Cordon de l’Ordre de la République, du deuxième grade de l’Ordre du Mérite de la sûreté nationale, du troisième grade des ordres français de la Légion d’honneur et du Mérite, ainsi que du deuxième grade de l’Ordre du Mérite américain.

Le défunt avait quitté les rangs de l’armée nationale le 1er février 2001.

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Investissements industriels : une forte reprise attendue au second semestre 2025

Selon une enquête de l’Institut national de la statistique, les secteurs manufacturier, agroalimentaire et électromécanique annoncent des hausses à deux chiffres. Les investissements dans le secteur manufacturier devraient fortement progresser au second semestre 2025.

Ainsi, entre +7 % et +28 % d’augmentation sont attendus, notamment dans l’industrie manufacturière globale, l’agroalimentaire (+8 % à +24 %) et les industries mécaniques et électriques (+6 % à +23 %).

L’enquête de l’INS fait également état de secteurs porteurs, mais d’autres à la traîne. En effet, le climat d’investissement s’améliore nettement dans certaines filières. Le solde d’opinions favorables des industriels en mécanique et électricité bondit de 6 % à 22 %, tandis que celui des industries chimiques passe de 10 % à 18 %.

En revanche, les industries diverses enregistrent un recul brutal, avec des investissements en chute de 30 % à 9 %. Le secteur des matériaux de construction, céramique et verre se contracte, lui, légèrement (–2 %), alors que celui du textile-habillement-cuir reste stable.

A rappeler que cette enquête conjoncturelle, lancée en 2001, est réalisée deux fois par an pour anticiper les tendances d’investissement industriel en Tunisie.

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Tunisie – Météo: quel temps ce dimanche 19 octobre?

Selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie (INM) pour ce dimanche 19 octobre 2025, le temps sera marqué par des nuages parfois denses accompagnés de pluies éparses sur les régions du nord, qui atteindront ensuite celles du centre, du sud-est.

Quant aux températures, elles connaîtront une baisse relative par rapport à celles enregistrées samedi 18 courant.

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GCT de Gabès – Matières dangereuses : une catastrophe évitée de justesse

Les unités de la Garde nationale sont parvenues, lors des manifestations qui ont éclaté dans le gouvernorat de Gabès, à protéger le siège du Groupe chimique tunisien (GCT) et à sécuriser plus de 100 000 tonnes de matières dangereuses. C’est ce qu’a indiqué le porte-parole officiel de la direction générale de la Garde nationale, le colonel-major Houssem Eddine Jebabli.

Ces matières auraient pu provoquer une « catastrophe » si les semeurs de troubles avaient réussi à s’infiltrer parmi les manifestants et à piller les locaux du GCT, a-t-il ajouté

Intervenant sur le plateau du journal télévisé de 20h à la chaîne Wataniyya 1, Jebabli a rendu hommage aux citoyens « honnêtes » de la région qui ont fait face aux tentatives d’infiltration menées par des semeurs de troubles dans le dessein de récupérer le dossier de la situation environnementale dans la région à des fins suspectes au service de parties opérant à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Ces personnes sont fichées par les services de sécurité et de la justice et font actuellement l’objet d’un suivi, a assuré le porte-parole. Des enquêtes sont menées aux fins de les traduire en justice.

Évoquant les arrestations opérées sur fond de ces manifestations, Jebabli a affirmé que le parquet a donné l’ordre de procéder à l’arrestation de deux personnes impliquées dans des affaires de droit commun en attendant de faire traduire les autres en justice.

Le porte-parole a par ailleurs salué les forces de sécurité qui ont veillé à protéger les différentes manifestations et marches pacifiques organisées par les citoyens de Gabès dans le cadre du respect du texte de la Constitution, faisant état de plusieurs agressions ayant visé les forces de sécurité et perpétrées par des manifestants au moyen de 500 feux d’artifice incendiaires et de 800 cocktails Molotov ainsi que d’armes blanches.

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Grève générale régionale mardi 21 octobre 2025 à Gabès

L’Union générale tunisienne du travail ( UGTT) de Gabès a décidé de lancer une grève générale régionale le mardi 21 octobre 2025.

Cette décision fait suite à une réunion d’urgence de la commission administrative régionale, en réponse à la grave crise environnementale qui affecte durement la région.

La mobilisation vise principalement à dénoncer la continuité des activités polluantes du Groupe chimique tunisien ( GCT) ainsi que l’inaction persistante des autorités face à la dégradation alarmante des conditions sanitaires et écologiques.

Ce mouvement est perçu comme un cri d’alarme collectif destiné à susciter un dialogue national urgent sur l’avenir industriel et environnemental du gouvernorat.

Depuis plusieurs jours, les habitants de la région , des militants se mobilisent à travers des marches et des sit-in pour exiger la fermeture des unités polluantes et la mise en œuvre effective des engagements de l’État en matière de justice environnementale.

L’ UGTT a exprimé son soutien explicite à ce mouvement civil pacifique, qualifiant les revendications de « légitimes et urgentes » tout en dénonçant ce qu’elle considère comme un crime environnemental ayant gravement affecté la santé des habitants.

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Prolongation des inscriptions au programme d’appui aux PME en difficulté

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a annoncé samedi la prolongation de trois jours, du lundi 20 au mercredi 22 octobre, de la période d’inscription au troisième volet du programme d’appui aux PME en difficulté.

Cette extension fait suite à la demande de nombreux entrepreneurs n’ayant pas pu s’inscrire dans les délais impartis pour bénéficier de ce dispositif. Les inscriptions se font exclusivement via le lien suivant : https://acces-financement.emploi.gov.tn/.

Ce programme, mené en partenariat avec la Banque tunisienne de solidarité et l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du projet de soutien à la formation et à l’insertion professionnelle (PAFIP), vise à encourager l’entrepreneuriat, soutenir la réalisation et le développement des projets des entrepreneurs, ainsi qu’à assurer leur pérennité.

Il offre aux entreprises bénéficiaires la possibilité de préserver leurs emplois et de créer de nouvelles opportunités, en facilitant le rééchelonnement de leurs dettes et l’accès à de nouveaux prêts à des conditions avantageuses.

Avec TAP

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Plus de 40% des commissaires aux comptes dénoncent des faits délictueux

Plus de 41% des commissaires aux comptes ont signalé des faits délictueux au procureur de la République au cours des trois dernières années, révèle une enquête menée auprès de 60 professionnels par le Centre tunisien de gouvernance d’entreprise (CTGE) lors de la 7ème édition du Forum de la gouvernance.

Une étude complémentaire réalisée auprès de 60 entreprises non financières non cotées s’inscrit dans le cadre d’une appréciation de l’application de la loi 2005-96 du 18 octobre 2005, relative au renforcement de la sécurité des relations financières, dont les résultats ont été présentés à Tunis.

Fayçal Derbel, président du CTGE, souligne l’importance de réviser cette loi, jugée inefficace en l’absence d’une application rigoureuse, malgré la solidité de ses principes et la clarté de ses objectifs. Cette loi avait pour ambition d’inscrire la Tunisie dans le mouvement international de transparence et de sécurité financière, offrant une réponse forte aux dérives économiques survenues à l’époque.

Cependant, vingt ans après sa promulgation, le bilan reste préoccupant, avec plus de dix scandales financiers majeurs recensés ces dix dernières années, dont la faillite d’une banque, d’une compagnie aérienne et de trois sociétés cotées en bourse en une seule année.

Parmi les dérives relevées figurent également des arnaques financières. Derbel cite notamment des intermédiaires en bourse qui ont escroqué de nombreux épargnants via leurs employés, ainsi qu’un courtier spécialisé dans l’exportation d’huile d’olive, qui a fui le pays après avoir laissé des dettes colossales, mettant en péril des centaines d’huileries et créant un important préjudice économique.

Avec TAP

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Intenses précipitations et orages attendus samedi et dimanche

Ce samedi, des précipitations s’annoncent dans les régions du Sud, avant de gagner le centre et le Nord-Ouest, où elles seront temporairement orageuses et parfois très fortes, selon un bulletin de l’Institut National de la Météorologie (INM). Les cumuls de pluie devraient varier entre 40 et 60 mm, avec des pointes locales jusqu’à 80 mm, particulièrement dans les gouvernorats de Sfax, Gabès et Mahdia, où des épisodes de grêle sont possibles. Un vent violent, pouvant souffler jusqu’à 80 km/h, accompagnera ces averses orageuses.

Dimanche 19 octobre 2025, de nouvelles pluies toucheront la majorité des régions, avec des orages temporaires et des averses abondantes surtout l’après-midi dans les zones du Nord-Ouest, du Centre et du Sud-Est.

Avec TAP

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Le Smart Invest Summit 2026 aura lieu à Tunis les 28 et 29 janvier 2026

Le Smart Invest Summit 2026, grande conférence internationale axée sur l’investissement intelligent et l’innovation, se déroulera les 28 et 29 janvier 2026 au Palais des Congrès de Tunis, sous le thème « Smart Invest, Smart Future ». Cet événement a pour ambition de positionner la Tunisie en tant que hub stratégique de l’investissement en Afrique et de promouvoir une vision ambitieuse pour le continent à l’horizon 2050.

Rassemblant investisseurs internationaux, fonds d’investissement, startups, entrepreneurs, décideurs économiques, institutions et diplomates, le sommet offrira une plateforme complète dédiée au networking, au financement et à la coopération. Le programme proposera des conférences thématiques, des sessions de pitch, des rendez-vous B2B via une application spécialisée, des expositions sectorielles ainsi qu’une soirée tunisienne exclusive.

Selon un site officiel, le sommet repose sur trois objectifs principaux : connecter les acteurs de l’écosystème entrepreneurial, encourager l’innovation à travers des projets disruptifs, et accélérer les partenariats stratégiques B2B et B2G. Cette initiative s’inscrit dans la cadre de la « Vision Afrique 2050 », qui valorise l’intelligence économique, la coopération panafricaine et le leadership des jeunes.
La première journée sera dédiée à des plénières et ateliers sectoriels portant sur la Santé, l’Énergie, la FinTech et la Cybersécurité, tandis que la deuxième journée mettra l’accent sur les pitchs de startups et les rencontres d’affaires, avec comme point d’orgue la signature d’accords concrets.

Organisé comme un événement incontournable pour les acteurs de l’investissement et de l’innovation, le Smart Invest Summit 2026 vise à catalyser une croissance durable en Tunisie et sur le continent africain.

Avec TAP

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Le Smart Invest Summit 2026, à en janvier 2026

Le Smart Invest Summit 2026, grande conférence internationale dédiée à l’investissement intelligent et à l’innovation, se tiendra les 28 et 29 janvier 2026 au Palais des Congrès de Tunis, sous le slogan « Smart Invest, Smart Future ». L’événement vise à positionner la Tunisie comme hub stratégique pour l’investissement en Afrique et à promouvoir une vision ambitieuse pour le continent à l’horizon 2050.

Réunissant investisseurs internationaux, fonds d’investissement, startups, entrepreneurs, décideurs économiques, institutions et diplomates, le sommet offrira une plateforme complète de networking, de financement et de coopération. Au programme : des conférences thématiques, des sessions de pitch, des rencontres B2B via une application dédiée, des expositions sectorielles et une soirée tunisienne exclusive.

Selon un site dédié à cet événement, le sommet poursuit trois objectifs clés : connecter les acteurs de l’écosystème entrepreneurial, stimuler l’innovation via des projets disruptifs, et accélérer les partenariats stratégiques B2B et B2G. Il s’inscrit dans la « Vision Afrique 2050 », fondée sur l’intelligence économique, la coopération panafricaine et le leadership des jeunes.

La première journée sera consacrée à des plénières et ateliers sectoriels (Santé, Énergie, FinTech, Cybersécurité), tandis que la deuxième journée mettra l’accent sur les pitchs de startups et les rencontres d’affaires, avec pour point d’orgue la signature d’accords concrets.

Organisé comme un rendez-vous incontournable pour les acteurs de l’investissement et de l’innovation, le Smart Invest Summit 2026 ambitionne de catalyser une croissance durable en Tunisie et en Afrique.

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Indépendance énergétique : la Tunisie plafonne à 36 % (ONEM)

Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 36 % à fin août 2025 contre 41% à fin août 2024, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines (ONEM).

 

Le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin août 2025, un déficit de 4,1 millions de tonne équivalent pétrole (Mtep), enregistrant ainsi une hausse de 14 % par rapport à fin août 2024. Ce déficit a été enregistré, en comptabilisant la redevance sur le transit du gaz algérien, laquelle a enregistré une baisse de 11 % à fin août 2025 par rapport à la même période 2024.

 

Le rapport a, également, montré que sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 27 %, à fin août 2025 contre 31 % durant la même période de 2024. Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 2,4 Mtep, à fin août 2025, enregistrant ainsi une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 8 %.

 

Cette régression est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

 

Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 68 % de la totalité des ressources d’énergie primaire. La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) reste timide et ne représente que 3% des ressources primaires.

 

En contrepartie, la demande d’énergie primaire a enregistré entre fin juillet 2025 et fin août 2024, une hausse de 5 %.

 

Ainsi, la demande du gaz naturel a augmenté de 8 % et celle des produits pétroliers a enregistré une légère hausse de 1 %. Selon le rapport sur la conjoncture énergétique, la structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement. En effet, la part de la demande des produits pétroliers est passé de 49 %, à fin août 2024 à 47 %, durant la même période de 2025. La part du gaz naturel a augmenté cependant de 50 % à fin août 2024 à 52 à fin août 2025.

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Baisse de 3 % du déficit de la balance commerciale énergétique

Le déficit de la balance commerciale énergétique, en tenant compte de la redevance du gaz algérien exportée, a enregistré à fin août 2025, une baisse de 3 % pour se situer à 7,550 milliards de dinars contre 7,775 milliards de dinars à fin août 2024, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Les exportations des produits énergétiques ont enregistré une régression en valeur de 37 % accompagnée par une baisse des importations en valeur de 11 %. Les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont très sensibles à trois facteurs; à savoir les quantités échangées, le taux de change du dollar par rapport au dinar et les cours du Brent, qualité de référence sur laquelle sont indexés les prix du brut importé et exporté ainsi que les produits pétroliers.

En effet, au cours du mois d’août 2025, les cours du Brent ont enregistré une baisse de 13 $/bbl par rapport au mois d’août 2024. Au cours de la même période, le taux de change du dinar tunisien par rapport au dollar a enregistré une diminution de 5 % par rapport au Dollar américain, principale devise d’échange des produits énergétiques en comparaison avec la même période de l’année dernière.

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L’Université de Carthage parmi les plus intègres au monde, selon un indice international

L’Université de Carthage se distingue à l’échelle internationale en affichant un niveau de risque très faible en matière d’intégrité scientifique, avec un score de 0,250 sur le Research Integrity Risk Index (RI²), selon la dernière mise à jour publiée en septembre 2025.

Cet indice, qui évalue plus de deux mille universités mondiales, analyse les pratiques académiques et les vulnérabilités potentielles liées à l’éthique en recherche. Le score exceptionnellement bas de l’Université de Carthage la place parmi les institutions les plus rigoureuses et transparentes au monde, et en fait un modèle au sein du paysage universitaire tunisien.

Le RI² n’a pas vocation à établir un classement compétitif, mais plutôt à fournir aux établissements des indicateurs leur permettant d’identifier les axes d’amélioration et de renforcer une culture de l’intégrité scientifique.

L’Université de Carthage appelle ainsi l’ensemble de sa communauté (chercheurs, enseignants, étudiants et personnel administratif) à consulter ces données et à poursuivre les efforts collectifs pour maintenir ces hauts standards d’intégrité en vue d’une recherche éthique, responsable et de haute qualité.

Avec TAP

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Crise environnementale de Gabès : Kaïs Saïed a, enfin, parlé et promis!

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, vendredi 17 octobre, au palais de Carthage, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala, et le président du Conseil national des districts et des régions (CNRD), Imed Derbali.

La rencontre a porté sur plusieurs dossiers, dont notamment la politique sociale de l’État et le projet de loi de finances de 2026 qui vient d’être soumis aux deux Chambres du Parlement, informe un communiqué. La situation environnementale dans la ville de Gabès a été également largement débattue lors de cette réunion.

Dans ce contexte, le chef de l’État a affirmé qu’il suit de près l’évolution de la situation, soulignant que celle-ci ne peut être traitée selon des approches classiques et que le travail est en cours afin de trouver des solutions « urgentes » et « immédiates » à la pollution, en attendant de mettre sur pied une stratégie globale ciblant la région de Gabès en particulier, et toutes les régions du pays.

Hommage aux habitants de Gabès !

Il a saisi l’occasion pour rendre hommage aux habitants de Gabès et à l’ensemble des Tunisiens pour la conscience élevée dont ils ont fait preuve, citant en exemple l’initiative audacieuse d’une femme originaire de la ville de Gabès qui est intervenue auprès d’une foule de manifestants pour les exhorter à débloquer les routes où ils manifestaient entre Ain Salem, Sidi Boulbeba et Chentch.

Il a, à ce propos, appelé les citoyens à se tenir aux côtés des forces de sécurité pour faire front commun face à ceux qui s’évertuent à récupérer la situation environnementale catastrophique à Gabès à des fins personnelles et bien connues.

Par ailleurs, le chef de l’État a souligné que la Tunisie a réussi à relever d’innombrables défis, réaffirmant la détermination inflexible à aller de l’avant en misant sur les capacités nationales, les choix purement nationaux ainsi que sur les acquis engrangés dont les chiffres sont la meilleure illustration.

Tout en fustigeant les manœuvres orchestrées par des comploteurs « dans l’impasse » et « à la solde de l’étranger », le président Saïed a souligné que le peuple tunisien sera certes au rendez-vous avec l’histoire et qu’il poursuivra le chemin qu’il a choisi jusqu’à la libération définitive.

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Fiscalité mondiale en mutation : colloque international à Tunis les 23 et 24 octobre

« La coopération fiscale internationale à l’aune du nouvel ordre fiscal international ». C’est le thème d’un colloque international qui se tiendra les 23 et 24 octobre 2025 à Tunis.

Organisé par l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE), en partenariat avec le Laboratoire des sciences constitutionnelles, administratives et financières (LSCAF) de la Faculté de droit et des sciences politiques de Tunis, cet événement vise à explorer les défis contemporains et les réponses possibles à la transformation du système fiscal mondial.

D’après le site de l’Observatoire, la coopération fiscale internationale s’impose aujourd’hui comme un champ de réflexion et d’action prioritaire, en raison des mutations profondes de l’économie mondiale. La mondialisation, la digitalisation de l’économie et l’intensification de la concurrence fiscale entre États ont fragilisé les systèmes fiscaux nationaux, entraînant des pertes de ressources significatives.

Un engagement crucial…

Le colloque analysera les réponses à ces défis, notamment le cadre BEPS 2.0 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), considéré comme insuffisant, et l’avancée décisive que représente le processus en cours aux Nations unies pour l’élaboration d’une convention-cadre sur la coopération fiscale internationale. Pour des pays comme la Tunisie et ceux d’Afrique du Nord, confrontés à la nécessité d’accroître leurs recettes fiscales, l’engagement dans cette dynamique est crucial.

La première journée sera consacrée à l’étude du nouvel ordre fiscal international, en explorant le rôle respectif de l’OCDE et de l’ONU, ainsi que les défis et perspectives des réformes pour les systèmes fiscaux des pays d’Afrique du Nord.

 

Les défis spécifiques de la coopération fiscale

La deuxième journée portera sur les défis spécifiques de la coopération fiscale, tels que l’évasion fiscale, l’économie numérique et le financement d’un développement équitable. Les panels aborderont des thèmes comme l’adaptation des standards de droit fiscal international, la taxation du numérique, la résolution des différends et l’articulation entre conventions bilatérales et objectifs de développement.

Cet événement réunira des universitaires, des experts, des praticiens et des représentants de la société civile pour débattre des contours et des enjeux de ces réformes majeures du système fiscal international.

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Baisse hebdomadaire de 0,2% de l’indice phare de la Bourse de Tunis 

L’indice phare de la Bourse de Tunis a clôturé la semaine du 16 octobre sur une note négative, glissant de –0,2 % à 12 340,7 points. Depuis le début de l’année en cours, le TUNINDEX ramène, ainsi, sa performance à 24,7 %.

Les échanges transigés sur la semaine ont été de l’ordre de 23 MDT. Notons, à cet effet la réalisation de deux transactions de bloc sur les titres ATTIJARI BANK (2,7 MDT) et SFBT (2,6 MDT).

Analyse des valeurs

▪ Le titre TUNINVEST s’est offert la meilleure performance de la semaine. L’action de la société d’investissement s’est envolée de 13,9 % à 13,170 DT, dans un flux anémique de mille dinars.

▪ Le titre TUNISIE LEASING & FACTORING a réussi à se distinguer sur la semaine. L’action du leader du secteur du leasing en Tunisie a pris 8,8 % à 33,380 DT. La valeur a drainé un volume de 497 mille dinars sur la semaine.

▪ Le titre STIP s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. Sans faire l’objet de transactions, l’action de l’unique producteur de pneus en Tunisie a accusé une correction de -15,5 % à 2,840 DT.

▪ Le titre UADH s’est mal comporté sur la semaine. L’action du pôle automobile du groupe LOUKIL a régressé de 5,1 % à 0,560 DT. La valeur a amassé de maigres échanges de 11 mille dinars sur la semaine.

▪ Le titre SFBT a chapeauté le palmarès des volumes. L’action du géant agroalimentaire a accusé une baisse de 2,3 % à 12,500 DT. La valeur a alimenté le marché avec des capitaux de 4,8 MDT sur la semaine.

Les nouvelles du marché

▪ ATB : augmentation de capital en numéraire réservée à l’actionnaire de référence en vue

L’ATB informe le public que son Conseil d’Administration réuni le 9 octobre 2025 a décidé de convoquer une Assemblée Générale Extraordinaire qui se tiendra le 28 novembre 2025 à l’effet de délibérer sur la proposition d’augmenter le capital social de 128 MDT à 150 MDT.

Cette augmentation se fera par l’émission de 22 millions de certificats d’investissement réservée à l’actionnaire de référence l’ARAB BANK. L’émission se fera au prix de 3,500 DT le certificat, composé de 1,000 DT valeur nominale et de 2,500 DT de prime d’émission.

Les certificats d’investissement ainsi émises, porteront jouissance à partir du 1er janvier 2026.

L’émission des certificats d’investissement, sera accompagnée par l’émission de 22 de millions certificats de droit de vote qui seront répartis entre les actionnaires de l’ATB au moment de l’émission et au prorata de leurs parts dans le capital.

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Appel à la résolution de la crise environnementale à Gabès

Le mouvement La Tunisie en avant, la Coalition Soumoud, l’Ordre national des avocats de Tunisie et le Syndicat national des journalistes tunisiens ont appelé, vendredi 17 octobre, dans des déclarations, à trouver rapidement une solution au problème environnemental dans le gouvernorat de Gabès afin de stopper les dangers de l’infiltration d’émissions toxiques provenant du complexe chimique.

Dans ce cadre, ils estiment nécessaire de lancer le débat avec les habitants et éviter l’occultation dans la couverture médiatique.

Le mouvement La Tunisie en avant met en garde, dans sa déclaration, le pouvoir exécutif contre l’adoption d’une approche sécuritaire pour faire face aux manifestations qui se déroulent dans la région, appelant à « accélérer la prise de mesures combinant des solutions immédiates pour stopper les dangers et d’autres radicales pour créer un environnement sain et des conditions de vie décentes».

Le parti attribue l’aggravation de la situation environnementale dans le gouvernorat et les dommages causés sur la santé à la « vision des gouvernements successifs qui ont considéré la région comme une source financière, sans aucune considération aux autres aspects ».

Le parti condamne ce qu’il qualifie de « tentatives d’exploiter ces manifestations par certains pour vandaliser les biens publics et privés et inciter à la destruction et au chaos, dans le seul but de discréditer le militantisme populaire légitime ».

De son côté, la Coalition Soumoud a appelé à activer « l’accord de 2017 » dans le cadre d’un calendrier clair, avec la participation des représentants de la région et de la société civile dans le suivi et l’exécution.

En effet, l’accord de 2017 prévoit « le démantèlement des unités polluantes du complexe chimique de Gabès, leur transfert hors des quartiers résidentiels et l’arrêt du rejet en mer du phosphogypse ».

La coalition demande le lancement immédiat d’une « transition environnementale et développementale équitable et durable qui place la vie humaine et sa dignité au-dessus de toute autre considération ».

Pour sa part, l’Ordre des avocats a annoncé sa « disposition à soutenir les habitants de Gabès et à suivre la situation par l’intermédiaire de la section régionale de l’Ordre des avocats », estimant que « les mesures sécuritaires qui ont accompagné les mouvements populaires étaient non adaptées au caractère pacifique des manifestations ».

Quant au traitement médiatique des mouvements de protestation à Gabès, le Syndicat national  des journalistes tunisiens a insisté sur la nécessité « d’éviter l’occultation médiatique ou la couverture sélective », estimant que cela est de nature « à porter un coup à la confiance du public dans les médias et au droit des citoyens à l’information ».

Le syndicat a aussi appelé les médias publics à respecter le principe du service public de l’information basé sur l’objectivité, le pluralisme et le droit à l’information, à éviter toute forme de censure et à considérer que le silence sur les questions qui préoccupent les citoyens est une forme d’autocensure qui « fragilise le service public et lui fait perdre sa crédibilité auprès du public ».

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