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Sécurité routière et perturbations météorologiques | L’ONSR appelle à la prudence

L’Observatoire national de la sécurité routière (ONSR) a appelé les usagers de la route à la prudence maximale en raison des perturbations météorologiques attendues dimanche dans différentes régions.

De fortes pluies ont en effet été annoncées par l’Institut national de la météorologie, pouvant provoquer des difficultés de circulation sur les routes de différentes régions du sud et du centre ainsi qu’au nord-ouest du pays, où des chutes de grêle sont également prévues.

L’ONSR a appelé les usager de la route à réduire leur vitesse, à augmenter les distances de sécurité, à vérifier l’état de leurs véhicules et à impérativement éviter toute tentative de franchir oueds et/ou routes inondées.

La même source a aussi appelé les piétons à rester vigilants et à s’éloigner des bords de route.

Y. N.

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Rentrée scolaire : La circulation sous haute surveillance à Tunis

* Trafic dense attendu dès le 15 septembre

À l’occasion de la rentrée scolaire, le ministère de l’Intérieur met en garde contre une forte densité de circulation à partir du lundi 15 septembre 2025. Les perturbations devraient être particulièrement marquées à l’entrée sud de la capitale, en raison du retour des automobilistes de l’intérieur du pays et des travaux d’aménagement toujours en cours sur cet axe stratégique.

Itinéraires alternatifs proposés

Pour limiter les embouteillages, les autorités recommandent plusieurs parcours de substitution :

  • Par la route nationale n°1 : emprunter la bretelle en direction du stade de Radès, puis passer par le carrefour de la Nouvelle Médina et celui de Radès-Choucha, avant de rejoindre le pont Radès–La Goulette. Cet itinéraire permet d’accéder aussi bien au centre de Tunis qu’à la banlieue nord. Une autre option consiste à utiliser la bretelle située près de la Banque de l’Habitat, menant également au pont Radès-Choucha.
  • Par le pont de La Cagna : traverser ensuite les carrefours Ouardia 1 et 2 en direction de la place Bab Alioua, puis emprunter le pont Révolon, la rue Moncef Bey et enfin la rue du Maghreb arabe (route Z4).

Appel à la vigilance et à la discipline routière

Le ministère de l’Intérieur exhorte tous les usagers de la route à respecter le code de la route et les règles de sécurité. Des équipes et moyens matériels supplémentaires ont été mobilisés afin de fluidifier le trafic et assister les automobilistes.

En cas de besoin, les usagers peuvent contacter les services compétents aux numéros suivants : 71.343.201 ou 71.342.787.

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Tunisie : Les cinq axes de la nouvelle stratégie de la sécurité routière

Le comité de pilotage multisectoriel s’est réuni, mercredi, pour finaliser la « Stratégie nationale pour la sécurité routière », visant à rendre les routes plus sûres pour tous.

Selon un communiqué de l’Observatoire national de la sécurité routière, cette stratégie repose sur des interventions globales touchant plusieurs secteurs essentiels, notamment l’aspect légal et législatif, avec la révision et le développement des lois pour renforcer la dissuasion et la sécurité.

Elle met également l’accent sur la formation et le perfectionnement afin d’améliorer les compétences de tous les acteurs du secteur du transport, qu’ils appartiennent aux ministères ou aux différentes institutions.

La stratégie prévoit aussi des investissements dans les infrastructures et les véhicules, afin d’améliorer l’état des routes et de garantir que les véhicules, qu’ils soient fabriqués localement ou importés, respectent les normes de sécurité et soient plus sûrs.

Les ateliers de travail ont porté sur cinq axes principaux : l’infrastructure et les vitesses sûres, en concevant des routes adaptées et en définissant des limitations de vitesse appropriées ; les comportements des usagers de la route, via la sensibilisation et la modification des comportements à risque des conducteurs et des piétons ; le développement et la promotion de transports publics sûrs ; le renforcement du contrôle des normes de sécurité des véhicules ; et enfin, la gestion post-accident, pour améliorer la rapidité et l’efficacité des interventions et sauver des vies.

Le communiqué souligne que cette stratégie nationale, qui prend en compte l’ensemble des acteurs impliqués, poursuit un objectif ambitieux : réduire de 50 % le nombre de victimes d’accidents de la route d’ici 2034.

Lire aussi : Tunisie : Autoroute de La Marsa, un danger public en pleine capitale !

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Tunisie : les accidents de la route repartent à la hausse en 2025

En Tunisie, les accidents de la route ont déjà coûté la vie à plus de 760 personnes entre janvier et août 2025. Cela représente une hausse de près de 9 % par rapport à 2024. Derrière ces chiffres, des familles brisées, des drames humains et une facture économique de 8 000 millions de dinars. Pourquoi nos routes continuent-elles d’être parmi les plus meurtrières ?

L’évolution en chiffres (2022–2025)

AnnéeAccidentsMortsTendances
2022~5 670~1 050Baisse des décès
20235 5721 188Moins d’accidents mais plus de morts
2024~5 510~1 140Léger répit
2025* (janv–août)+8,79 % vs 2024761 (partiel)Tendance dramatique

*Données arrêtées au 21 août 2025.

Des vies derrière les chiffres

Au-delà des statistiques, chaque accident est un drame. Le terrible accident survenu le 30 juillet dernier, sur l’autoroute de La Marsa (route nationale 9), au niveau de Sidi Daoud était tellement violent que des témoins sur place ont fondu en larmes. Les secours sont intervenus rapidement, mais n’ont pu que constater les dégâts humains et matériels.

Ces récits, invisibles dans les bilans officiels, rappellent que la crise routière n’est pas qu’un problème de chiffres mais une plaie sociale et psychologique qui touche des milliers de familles chaque année.

Le facteur humain : inattention, téléphones, vitesse

Selon l’Observatoire de la sécurité routière, 40 % des accidents en 2025 sont liés à l’inattention. Cela inclut :

  • Appels et messages au volant,
  • Fatigue au retour du travail,
  • Excès de vitesse et imprudence.

Rien qu’entre janvier et août, 237 morts sont directement attribués à ce manque de vigilance.

Pour l’expert, le Colonel major Chamseddine Adouani, chef du Bureau de communication de l’Observatoire national de la sécurité routière :

« La première cause des accidents reste l’inattention et le téléphone au volant. »

L’excès de vitesse constitue par ailleurs la principale cause de mortalité, étant responsable de près de 30-33 % des décès sur les routes.

Autres causes des accidents de la route (par ordre d’importance)

  1. Distraction et imprudence des conducteurs
  2. Excès de vitesse
  3. Traversée piétonne imprudente
  4. Non-respect des règles de priorité
  5. Défaillances des infrastructures routières
  6. Infractions diverses, telles que le non-port de la ceinture de sécurité, conduite sous influence de l’alcool ou dépassements dangereux
  7. Faiblesse des contrôles routiers et application insuffisante des lois

Le coût caché des accidents

Les routes tunisiennes tuent, mais elles ruinent aussi. Chaque année, les pertes économiques liées aux accidents sont estimées à 8 000 millions de dinars, soit 5,6 % du PIB national.
Cela inclut :

  • Frais médicaux et hospitaliers,
  • Pertes de productivité,
  • Dégâts matériels et infrastructures.

En comparaison, c’est plus que le budget annuel de la Santé.

Que faire ? L’échec des politiques de prévention

Depuis dix ans, les campagnes de sensibilisation se succèdent, mais les résultats restent limités. Les experts pointent :

  • Le manque d’entretien des routes,
  • L’insuffisance des contrôles,
  • L’absence de pédagogie dans la formation des conducteurs.

En résumé :

  • En 2025, la Tunisie a déjà enregistré 761 morts sur les routes (janv–août), en hausse de 9 % par rapport à 2024.
  • La tendance inquiétante avait commencé en 2023 : moins d’accidents mais plus de morts.
  • L’inattention reste la première cause (40 % des cas).
  • Les pertes économiques annuelles s’élèvent à 8 000 millions de dinars.
  • Les familles endeuillées et les experts demandent une réforme structurelle et non plus des mesures ponctuelles.

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Tunisie : 86 % des victimes d’accidents sont des hommes

Le dernier rapport du Observatoire national de la sécurité routière met en lumière une tendance inquiétante : le nombre de décès liés aux accidents de la route en Tunisie a augmenté de 9,13 % depuis le début de l’année jusqu’au 7 août 2025, par rapport à la même période en 2024.

Les données montrent que les hommes constituent l’écrasante majorité des victimes : près de 86 %, contre 13,79 % pour les femmes. Les jeunes et les adultes de 18 à 59 ans sont les plus touchés. Depuis le début de l’année, 458 personnes de cette tranche d’âge ont perdu la vie dans des accidents de la route.

L’Observatoire signale aussi cinq zones particulièrement dangereuses. Elles se situent dans les gouvernorats de L’Ariana, de La Manouba, de Ben Arous et de Sfax. Les routes nationales n°1 et n°14 y enregistrent le plus grand nombre d’accidents.

Ces chiffres confirment l’urgence d’intensifier la prévention et d’améliorer la sécurité routière.

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Accidents de la route en Tunisie : 663 morts depuis janvier, malgré la baisse du nombre d’accidents

Les routes tunisiennes ont fait 663 victimes depuis le début de 2025, selon l’Observatoire national de la sécurité routière. Une hausse inquiétante de la mortalité, malgré une baisse du nombre d’accidents et de blessés.

Entre le 1er janvier et le 29 juillet 2025, 663 personnes ont perdu la vie sur les routes tunisiennes, soit une augmentation de 6,8% par rapport à la même période en 2024. C’est ce que révèle le dernier bilan de l’Observatoire National de la Sécurité Routière.

Le nombre d’accidents en baisse

Paradoxalement, le nombre total d’accidents est en baisse : 2863 cas recensés contre 3428 en 2024. De même, le nombre de blessés a diminué, passant de 4623 à 3781, soit une baisse de 18,2%.

L’inattention et la distraction au volant arrivent en tête des causes d’accidents (40,3%), suivies par la vitesse excessive, le non-respect des priorités et les changements de direction dangereux.

Le record à Sfax

Tunis est le gouvernorat le plus touché en nombre d’accidents (369) et de blessés (423), tandis que Sfax détient le triste record du plus grand nombre de décès (72). Mahdia, pour sa part, est deuxième en nombre d’accidents (225) et de blessés (302).

Le mois de janvier a connu le plus grand nombre d’accidents (470), tandis qu’avril s’est révélé le plus meurtrier avec 105 décès et 596 blessés. Ces données confirment la nécessité de renforcer les campagnes de prévention et les contrôles routiers.

Révision des sanctions

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a présenté il y a quelques jours un plan national intégré de sécurité routière visant à réduire de 50% les accidents de la route d’ici 2034. Ce plan, dévoilé lors d’une session au Conseil National des Régions et des Districts, sera mis en œuvre en trois étapes : -10% d’ici 2027, -25% d’ici 2030, puis -50% à l’horizon 2034.

La stratégie repose sur le traitement des causes principales des accidents, une réforme législative, et une application plus rigoureuse des lois. Elle prévoit aussi des campagnes de terrain ciblées, l’élargissement du réseau de radars, la numérisation des systèmes et une analyse approfondie des données statistiques.

La tolérance zéro arrive

Le ministère de l’Intérieur a également annoncé un durcissement du Code de la route avec le retrait automatique du permis en cas d’excès de vitesse ou de feu rouge franchi. Le texte attend l’approbation du Parlement.

Ce nouveau projet de loi sur la sécurité routière, élaboré en coordination avec les ministères des Transports et de l’Équipement prévoit des sanctions plus sévères, notamment le retrait automatique du permis de conduire dans les cas suivants :

  • 1 mois de retrait dès 10 km/h de dépassement par rapport à la vitesse autorisée,
  • 2 mois à partir de 20 km/h,
  • 3 mois au-delà de 30 km/h,
  • Franchissement de feu rouge : retrait automatique du permis

Ce nouveau cadre légal s’inscrit dans une stratégie plus large de lutte contre l’insécurité routière en Tunisie, où les accidents de la route restent l’une des principales causes de mortalité.

Pour appuyer cette réforme, l’article 100 du Code de la route sera modifié afin d’autoriser la constatation des infractions via des caméras de surveillance et autres technologies modernes.

En parallèle, le ministère de l’Intérieur travaille avec l’Observatoire national de la sécurité routière sur des campagnes de sensibilisation, notamment ciblant les jeunes conducteurs, trop souvent impliqués dans les excès de vitesse ou la conduite en état d’ivresse.

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Tunisie – Vitesse, feux rouges : La tolérance zéro arrive sur les routes

Le ministère de l’Intérieur a annoncé un durcissement du Code de la route avec le retrait automatique du permis en cas d’excès de vitesse ou de feu rouge franchi. Le texte attend l’approbation du Parlement.

Invité sur les ondes de la Radio Nationale ce lundi 28 juillet 2025, Sami Rachiko, directeur de la police de la circulation, a dévoilé les grandes lignes d’un nouveau projet de loi sur la sécurité routière, élaboré en coordination avec les ministères des Transports et de l’Équipement.

Sanctions plus sévères

Le texte prévoit des sanctions beaucoup plus sévères, notamment le retrait automatique du permis de conduire dans les cas suivants :

  • 1 mois de retrait dès 10 km/h de dépassement par rapport à la vitesse autorisée,
  • 2 mois à partir de 20 km/h,
  • 3 mois au-delà de 30 km/h,
  • Franchissement de feu rouge : retrait automatique du permis

Le projet de loi, déjà approuvé en Conseil ministériel

Le projet de loi, déjà approuvé en Conseil ministériel, doit encore être examiné par l’Assemblée des représentants du peuple après les vacances parlementaires. Son entrée en vigueur est attendue dans les plus brefs délais.

Du côté des autorités, ce durcissement est présenté comme une mesure de dissuasion face aux comportements dangereux sur les routes. « Il faut que la peur du retrait de permis change les habitudes », a résumé Sami Rachiko.

Ce nouveau cadre légal s’inscrit dans une stratégie plus large de lutte contre l’insécurité routière en Tunisie, où les accidents de la route restent l’une des principales causes de mortalité. Pour appuyer cette réforme, l’article 100 du Code de la route sera modifié afin d’autoriser la constatation des infractions via des caméras de surveillance et autres technologies modernes.

En parallèle, le ministère de l’Intérieur travaille avec l’Observatoire national de la sécurité routière sur des campagnes de sensibilisation, notamment ciblant les jeunes conducteurs, trop souvent impliqués dans les excès de vitesse ou la conduite en état d’ivresse.

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En Tunisie, plus de 30% des jeunes conduisent sous l’effet de l’alcool

En Tunisie, le problème de l’alcool au volant chez les jeunes demeure préoccupant. Face à cette réalité, les autorités viennent de moderniser les contrôles avec des alcootests électroniques de nouvelle génération.

Le colonel Chamseddine Adouani, chef du bureau de coordination et de communication à l’Observatoire national de la sécurité routière, a déclaré ce lundi 28 juillet 2025 sur les ondes de Mosaïque FM que plus de 30% des jeunes Tunisiens prennent le volant en état d’ébriété.

Les accidents mortels sont souvent liés à l’alcool

Il a précisé que la plupart d’entre eux conduisent dans des lieux et à des moments spécifiques, soulignant que les accidents mortels, tant en Tunisie qu’à l’étranger, sont souvent liés à l’alcool : les conducteurs sous influence sont beaucoup plus susceptibles d’être à l’origine d’un accident que les conducteurs sobres.

Le colonel Laâdouani a martelé qu’« un accident peut survenir en une seconde », et a incité les citoyens à prendre conscience des dangers liés à la conduite sous alcool, rappelant que « ta vie et celle des autres sont prioritaires ».

Par ailleurs, une campagne nationale de sensibilisation, lancée en décembre 2024, est en cours et vise à informer le public avant la publication d’un décret réglementaire encadrant les contrôles.

Nouveaux outils de contrôle

Dans ce contexte, le colonel Sami Saoudi, porte-parole de l’Observatoire national de la sécurité routière, avait annoncé le 17 juillet, le déploiement de dispositifs électroniques de détection d’alcoolémie à travers le pays.

Ces appareils de nouvelle génération mesurent le taux d’alcoolémie dans l’air expiré avec une grande précision et en temps réel, contrastant avec les anciens éthylotests chimiques. Le résultat étant immédiat, les agents peuvent engager les procédures légales sans attendre.

Ce dispositif s’inscrit dans une stratégie nationale progressive de réduction des accidents de la route liés à l’alcool.

Cadre légal

Depuis 2016, la législation tunisienne a abaissé la limite légale d’alcoolémie à 0,3 g/l de sang (contre 0,5 g/l auparavant). Certains conducteurs, notamment les jeunes permis (< 2 ans), les chauffeurs de poids lourds ou de transport collectif, sont soumis à une tolérance zéro.

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Tunisie : Les alcootests intelligents attendent le feu vert

Le directeur de la police de la circulation, Sami Rchikou, a annoncé ce lundi 21 juillet 2025 que la législation relative à l’utilisation d’appareils intelligents pour mesurer le taux d’alcool dans le sang chez les usagers de la route est dans sa phase finale et sera publiée prochainement.

Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le général Rchikou a précisé qu’en attendant l’adoption officielle de la loi par l’Assemblée des représentants du peuple, des campagnes de sensibilisation ont déjà été lancées pour familiariser le public avec ces nouveaux dispositifs.

Il a souligné que la détection actuelle de l’état d’ébriété est une procédure éprouvante, tant pour les agents que pour les automobilistes concernés. Les nouveaux appareils permettront, selon lui, d’établir plus rapidement, efficacement et de manière plus fiable la présence d’alcool dans le sang.

Le responsable a également rappelé que le taux légal d’alcoolémie en Tunisie est actuellement fixé à 0,3 g/l de sang, contre 0,5 g/l avant 2016. Il a précisé que les conducteurs en période probatoire, les chauffeurs de transports publics ainsi que les conducteurs de poids lourds ne bénéficient d’aucune tolérance en la matière.

Ce que dit la loi en Tunisie

Depuis 2016, la législation tunisienne a abaissé le taux d’alcoolémie autorisé à moins de 0,3 g/l de sang, contre 0,5 g/l auparavant. Ce durcissement vise à renforcer la prévention des comportements à risque.

Certaines catégories de conducteurs sont soumises à une tolérance zéro :

  • Les jeunes conducteurs (moins de 2 ans de permis),
  • Les chauffeurs de poids lourds transportant des marchandises,
  • Les conducteurs de véhicules de transport collectif (bus, minibus, etc.).

Un verre standard contient environ 10 g d’alcool pur, soit l’équivalent de :

  • Un demi de bière (25 cl à 5°),
  • Un verre de vin (10 cl à 12°),
  • Un petit verre d’alcool fort (3 cl à 40°).

Lire aussi: Tunisie : Moins d’accidents, mais plus de morts en 2025

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Tunisie – Réforme du MI : Biométrie, radars, volontariat… un vaste chantier est lancé

Le ministre de l’Intérieur Khaled Nouri a présenté, lundi 14 juillet 2025, une série de réformes et de projets en cours lors d’une session au Conseil national des régions et des districts. Il a notamment annoncé l’introduction prochaine du passeport et de la carte d’identité biométriques, la modernisation des infrastructures de sécurité, et des mesures contre les accidents de la route et les catastrophes naturelles. Ces projets visent à renforcer la sécurité, améliorer les services aux citoyens et adapter l’action publique aux défis technologiques et climatiques.

Lors de son intervention, le ministre a détaillé plusieurs chantiers engagés par son département :

Plus de 570 projets d’aménagement et de construction de locaux pour les services de la sûreté nationale, de la garde nationale et de la protection civile sont actuellement en cours à travers tout le pays.

Dématérialisation des démarches administratives

Le ministère travaille au lancement de nouvelles pièces d’identité et de voyage biométriques, conformes aux normes internationales, notamment celles de l’Organisation de l’aviation civile internationale. Ces documents seront renforcés contre les risques de falsification.

La dématérialisation des démarches administratives se poursuit : les demandes du bulletin n°3 pourront désormais être numérisées dans les commissariats et postes de la garde nationale, et les citoyens recevront des notifications par SMS pour le retrait de leurs documents.

Un réseau de caméras de surveillance interurbain est en cours d’installation pour renforcer l’efficacité du suivi sécuritaire.

Dans les aéroports et au port de La Goulette, la carte d’embarquement a été totalement supprimée, au profit d’un système numérique intégré au poste frontière.

Khaled Nouri a insisté sur la nécessité d’améliorer la qualité des services sécuritaires et d’accroître la rapidité d’intervention sur le terrain. Un programme exceptionnel a permis de fournir plus de 130 nouveaux véhicules aux unités régionales dépourvues de moyens de transport.

Sécurité routière : révision des textes législatifs

Le ministre a également rappelé les grandes lignes de la stratégie nationale de sécurité routière 2025–2034, qui vise à réduire de 50% les accidents mortels d’ici 10 ans. Cette stratégie est déployée en trois étapes : réduction de 10% d’ici 2027 ; réduction de 25% d’ici 2030 ; réduction de plus de 50% d’ici 2034.

Elle s’appuie notamment sur la révision des textes législatifs, l’intensification des contrôles sur les zones à risque, le renforcement des radars automatiques, et le développement des systèmes d’information. Un projet pilote de numérisation de la constatation des accidents et d’analyse des données a également été lancé.

Enfin, dans le domaine de la protection civile, plusieurs projets sont en cours comme la création de nouvelles équipes et centres d’intervention, avec trois unités déjà opérationnelles et sept autres en cours d’aménagement ou de programmation ; la construction d’une école spécialisée dans les incendies de forêt et le volontariat à Nebeur (Kef) et d’un centre de formation au sauvetage en milieu urbain à Zriba (Zaghouan) ; la poursuite du développement du volontariat, avec une montée en puissance des associations de la protection civile sur tout le territoire.

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