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L’économie sans complexe ou l’architecture du réel : quand la Tunisie dépense sans construire et administre sans penser

L’économie tunisienne souffre moins d’un manque de moyens que d’un excès de désordre. Nos villes en sont la preuve : chaque erreur d’aménagement, chaque espace public mal conçu, chaque infrastructure inachevée est une fuite invisible des deniers de l’État.

 

L’architecture, loin d’être un luxe, est l’économie du réel – celle qui relie l’usage, le sens et la durée.

L’économie, c’est aussi une architecture

Toute économie devrait être un acte d’architecture : ordonner, prévoir, équilibrer. Mais en Tunisie, on a confié la conception du territoire à des gestionnaires qui comptent sans comprendre. Les architectes ne réclament pas des privilèges : ils réclament qu’on cesse de confondre gestion et vision. Car une ville mal pensée coûte plus cher qu’une ville bien bâtie. Les erreurs spatiales sont les déficits invisibles de la République.

L’État dépense beaucoup pour penser peu

L’État tunisien agit trop souvent comme un particulier : il veut tout, vite et à moindre coût. Mais ce “moins cher” est un mirage : la précipitation, la sous-qualité, les appels d’offres sans suivi créent des pertes durables. Le gâchis économique est structurel, pas accidentel. Chaque rond-point inutile, chaque trottoir refait trois fois, chaque immeuble administratif vide est un budget de la négligence. On croit économiser, mais on multiplie les réparations. La vraie économie n’est pas celle des coupes budgétaires : c’est celle du sens durable. Quand un espace fonctionne, il rapporte en dignité, en fluidité, en énergie humaine. Quand il dysfonctionne, il épuise et il coûte.

 

Halfaouine et Bab Souika : leçon d’économie urbaine

Prenons deux lieux voisins, deux visages d’une même ville : Halfaouine et Bab Souika. La première incarne la réussite discrète d’une mésoéconomie urbaine; la seconde, son échec contemporain.

Halfaouine est un modèle de cohérence. Elle régule depuis des décennies la circulation des personnes, des biens et des échanges dans une harmonie naturelle. Ici, l’économie n’est pas calculée : elle est vécue. L’espace parle le langage du lien. La place, par sa conception, a su conjuguer le mouvement et la mémoire, le commerce et la convivialité. Chaque pas y a un sens, chaque façade une intention, chaque ombre une fonction. C’est cela l’économie réelle – une architecture du rythme et de la mesure.

À quelques mètres de là, Bab Souika témoigne de l’inverse. Ce lieu historique, chargé de sens, a perdu son caractère sous les coups d’un réaménagement maladroit. Ce qui fut un centre de gravité populaire est devenu un espace disloqué, agressé par la confusion entre modernisation et effacement. Là où la ville respirait, on a bâti des formes sans âme. Là où se transmettait une culture, on a planté un décor administratif.

Ironie amère : on dépense aujourd’hui des sommes colossales pour maintenir en vie ces erreurs, pour entretenir le corps d’une place en mort cérébrale. Comme si l’on voulait donner l’apparence d’une vitalité à ce qui n’est plus qu’un artifice.

Ces deux lieux résument à eux seuls la situation du pays : une Tunisie qui a su jadis faire de la rue une économie du lien; et qui désormais dépense pour réparer ce qu’elle a détruit. Halfaouine est l’intelligence de la vie, Bab Souika la facture du désordre.

L’économie n’est pas la finance

Il n’y a que les esprits restreints qui voient dans l’économie un dogme ou une idéologie. L’économie n’est pas un champ fermé, mais un langage commun : celui du partage, de la mesure, du lien entre les choses. Elle ne se réduit ni au commerce ni à la finance. Acheter pour vendre n’a jamais fait une civilisation.

L’économie appartient à la même sphère que le social et le culturel. Elle les prolonge, elle les rend possibles, elle leur donne une forme. Sans prétendre tout résoudre par les chiffres, il faut dire une fois pour toutes que la finance n’est pas l’économie – elle n’en est qu’un reflet déformé, souvent sans racine.

Repenser la dépense publique comme une œuvre

Il est temps d’assumer une économie sans complexe, mais non sans conscience. Investir dans la qualité architecturale n’est pas un luxe : c’est une stratégie nationale. La France, le Maroc, même le Rwanda l’ont compris – chaque projet public y devient une vitrine du pays. En Tunisie, au contraire, la dépense publique s’éparpille : on construit sans projet de société, sans vision de long terme, sans éthique de l’espace.

Repenser la dépense, c’est bâtir autrement. C’est comprendre qu’un mètre carré bien conçu vaut dix mètres carrés gaspillés. C’est voir dans chaque plan non une ligne de coût, mais une promesse de lien social et de productivité collective.

Pour une économie du soin et de la cohérence

Malgré l’aveuglement de certains, il existe encore en Tunisie des leviers capables de soigner et de consolider l’économie. Mais ces leviers ne se trouvent pas dans les bureaux ni dans les formulaires : ils sont dans la qualité de l’espace, la circulation du sens, la confiance dans le travail bien fait. C’est là que réside la véritable réforme – celle qui répare sans détruire, qui relie au lieu de cloisonner.

Je propose donc, au lieu de suivre la voie stérile d’une administration qui confond ordre et autorité, de construire une économie du soin : celle qui réhabilite le rôle de l’architecte, du citoyen, du bâtisseur, de l’artisan, et qui replace l’humain au centre de la dépense publique.

L’administration seule ne sauvera rien ; elle ne fait que retarder la chute. Mais une vision collective, fondée sur la beauté, la mesure et la responsabilité, peut redonner à la Tunisie son souffle et son équilibre.

Car une nation qui soigne ses espaces soigne aussi ses blessures. Et l’économie du futur sera architecturale ou ne sera pas.

Épilogue : se remettre à l’architecture du temps

Du coup, notre pays n’a pas seulement besoin d’architectes : il a besoin de répondre à une architecture, de se replacer dans un cadre de sens, de durée, de responsabilité.

Nous, architectes, sommes habitués au temps long, à cette lenteur qui permet à la matière de prendre forme et à la pensée de devenir espace. Mais l’État, lui, s’est habitué à l’instant, à la réaction, à l’improvisation. Il gère au lieu de construire, il répare au lieu de prévoir.

La Tunisie doit donc se réapprendre à penser comme une œuvre, non comme un chantier permanent. Elle doit se remettre, non pas aux architectes, mais à l’architecture elle-même : à cette discipline de la mesure, de la clarté, de l’ordre vivant.

Tant qu’elle refusera cette architecture du temps, elle continuera de payer le prix de la précipitation et du désordre. Mais le jour où elle acceptera d’écouter les lieux avant de les dominer, elle retrouvera enfin sa cohérence et sa beauté.

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Ilyes Bellagha — Architecte, fondateur d’Architectes Citoyens

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Gabès-Pollution : la grève générale très suivie

Au gouvernorat de Gabès, une forte participation à la grève générale régionale, à laquelle a appelé le syndicat régional de travail mardi 21 octobre et soutenue par l’UGTT, a été constatée notamment dans la région du grand Gabès, atteignant un taux de 95%, a affirmé Salim Nasfi, membre du bureau exécutif de l’URT.

En effet, les espaces commerciaux, les marchés, les magasins et les cafés ont fermé leurs portes aujourd’hui et les cours ont été suspendus dans tous les établissements scolaires et universitaires. Dans la ville de Gabès, les rues désertes et la circulation interrompue dès les premières heures de la matinée témoignent de l’ampleur du mouvement, tandis que certaines activités vitales, comme les services d’urgence, continuent de fonctionner.

Le représentant de l’URT a indiqué à l’Agence TAP, que la forte participation des habitants et des divers secteurs reflète un grand consentement sur la question environnementale dans la région et la nécessité de trouver une solution radicale à ce dossier de manière à mettre fin à la pollution industrielle au gouvernorat de Gabès.

La décision de grève a été prise samedi 18 octobre par la commission administrative régionale de la centrale syndicale, après une réunion d’urgence consacrée à la crise environnementale.

Le mot d’ordre vise à dénoncer la poursuite des activités polluantes du GCT et le silence des autorités face à la dégradation alarmante de la situation écologique dans la région.

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Medjez El Beb inaugure sa station d’épuration réhabilitée et agrandie

La Station d’épuration des eaux usées (STEP) de Medjez El Beb a été inaugurée le 20 octobre 2025, en présence de Habib Abid, ministre de l’Environnement, Takeshi Osuga, ambassadeur du Japon en Tunisie, Abdelmajid Bettaieb, PDG de l’Office national de l’assainissement (ONAS) et Miyata Mayumi, représentante-résidente de la JICA en Tunisie.

 

Après l’achèvement des travaux de réhabilitation et d’extension, la station est entrée en exploitation en octobre 2024. Les travaux permettront d’augmenter la capacité de traitement de la station, de 2 391 m3 d’eaux usées par jour actuellement à 6 300 m3 par jour à l’horizon 2041. « Ceci va également élargir le nombre de bénéficiaires de 22 735 à plus de 29 000 bénéficiaires à l’horizon de 2041, soit 6 500 bénéficiaires de plus », a expliqué Mme Miyata.

 

La réhabilitation et l’extension de la STEP de Medjez El Beb s’inscrivent dans le cadre du « Projet d’amélioration de l’environnement des eaux dans les villes locales », financé par la JICA à travers un prêt concessionnel de 10 871 millions de yens, soit l’équivalent de 212 millions de dinars. Ce projet, mis en œuvre par l’ONAS, vise le renforcement des systèmes d’assainissement et l’amélioration des conditions de vie dans des villes de dix gouvernorats tunisiens, à savoir Béja, Bizerte, Jendouba, Kasserine, Kébili, Le Kef, Siliana, Sidi Bouzid, Sfax et Zaghouan, bénéficiant à 688 000 habitants.

 

Cérémonie d’inauguration de la station d’épuration de la station de Medjez El Beb.

Il permettra la réhabilitation et l’extension de quatre stations d’épuration, de 31 stations de pompage et de 288 km de réseaux dans les dix gouvernorats concernés par le projet sur la période 2018-2027, ainsi que l’acquisition d’équipements d’exploitation et de maintenance.

 

Il est à noter que les travaux de réhabilitation de la STEP de Siliana ont été achevés en septembre 2023. La STEP de Jendouba est actuellement en période d’essai suite aux travaux de réhabilitation et d’extension dont elle a bénéficié. Ceux relatifs à la STEP de Tabarka sont en cours d’exécution.

Avec communiqué

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Pluxee Tunisie : Hazar Chebbi, nouvelle DG, et Slim Ben Ammar, président du Conseil d’administration

Pluxee Tunisie, filiale du Groupe Pluxee International et leader des solutions d’avantages sociaux et d’engagement des employés, annonce une évolution de sa gouvernance pour soutenir sa dynamique de croissance et d’innovation.

Ainsi, Hazar Chebbi est nommée directrice générale de Pluxee Tunisie. Jusqu’ici directrice marketing, produits et expérience client, elle a été un pilier dans la transformation de l’entreprise, en développant de nouvelles offres et en plaçant l’expérience client au cœur de la stratégie.

Dans ses nouvelles fonctions, elle aura pour mission de poursuivre la trajectoire de croissance de Pluxee Tunisie, de renforcer son positionnement digital et d’enrichir ses solutions au service des entreprises et de leurs collaborateurs.

Quant à Slim Ben Ammar, qui a joué un rôle déterminant dans la construction d’une solide position de leader sur le marché tunisien depuis 1998, et plus récemment au Maroc, il est désormais porté à la tête du Conseil d’administration de Pluxee Tunisie. Il continuera parallèlement à se consacrer au développement de la filiale marocaine en tant que directeur général de Pluxee Maroc.

Cette nouvelle gouvernance illustre la volonté du groupe de s’appuyer sur des leaders engagés pour renforcer la proximité client, accélérer la transformation digitale et consolider le rôle de Pluxee comme acteur majeur du bien-être au travail en Tunisie.

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Gabès sera prochainement doté d’un centre de lutte contre le cancer 

« Le ministère de la Santé œuvre à améliorer et à développer les établissements de santé dans le gouvernorat de Gabès à travers la création d’un centre de lutte contre les maladies cancéreuses, dont les travaux seront lancés au début de l’année prochaine », a promis le ministre de la Santé, Moustafa Ferjani.

Il en a fait l’annonce au cours d’une séance de dialogue tenue dans l’après-midi du lundi 20 octobre, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), en présence de son homologue  de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari.

M. Ferjani a précisé que son département s’emploie à créer un centre de lutte contre le cancer dans le gouvernorat de Gabès, dont les travaux de réalisation débuteront fin janvier 2026 et par une entreprise chinoise qui sera choisie ultérieurement.

« Ce centre sera fin prêt d’ici deux ans, bien que le ministère de la Santé adopte essentiellement une approche préventive en ce qui concerne les maladies cancéreuses », a-t-il ajouté.

Fin des travaux de l’hôpital universitaire de Gabès

Par ailleurs, le ministre de la Santé a annoncé la reprise des travaux de l’hôpital universitaire de Gabès après une interruption de plusieurs années. « Les travaux s’achèveront en décembre prochain », a-t-il précisé.

L’hôpital en question sera renforcé par 300 lits supplémentaires, deux appareils de scanner et un appareil d’imagerie par résonance magnétique, ainsi que l’utilisation du numérique et des technologies modernes pour la lecture des résultats médicaux à distance, afin de rapprocher les services de santé aux habitants de la région.

M. Ferjani a fait savoir que l’hôpital universitaire de Gabès comprend neuf spécialités universitaires, qui seront renforcées par cinq autres.

En outre, notons que le ministère de la Santé œuvre à trouver des solutions au manque de médecins spécialistes à l’hôpital de Gabès et dans les hôpitaux de la région; et ce, à travers le renforcement des ressources humaines.

Création de 4 000 nouveaux postes…

Ainsi, il a indiqué que le ministère de la Santé a prévu, cette année, de renforcer les ressources humaines et d’ouvrir 4 000 nouveaux postes dans le secteur de la santé, selon le projet de loi de finances pour l’année 2026.

Enfin, relevons que le ministre de la Santé a déclaré, au cours de la séance de la matinée, que le gouvernement a mis en place un plan à court et moyen terme pour réhabiliter le Groupe chimique tunisien à Gabès et réduire les émissions de gaz.

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Les communes tunisiennes à l’école de la digitalisation du service public

L’Académie des Communes relevant de la Fédération nationale des communes tunisiennes (FNCT) lance un module de formation pilote. Il traite de « La transformation digitale du service public au sein des municipalités ».

Annoncée en marge d’un atelier de travail organisé durant le week-end du 18 octobre, cette formation vise à renforcer les compétences des cadres municipaux; et ce, en matière de numérisation des services publics.

Des secrétaires généraux, des représentants de l’administration municipale chargés de l’informatique et la digitalisation y ont pris part.

On l’aura compris, cette formation a pour objectif de développer les connaissances des parties cibles des législations tunisiennes relatives à la protection des données personnelles, du concept de l’Open Data et des outils de la maturité numérique.

Il est question, aussi, d’améliorer le rendement des municipalités à travers des pratiques numériques structurées et organisées, explique la FNCT dans un communiqué.

D’après la même source, ce module sera suivi d’une évaluation qui permettra ensuite de développer ce cours et de l’inscrire au programme de formation annuel de l’Académie des Communes et y faire participer un plus grand nombre de municipalités.

La directrice exécutive de la Fédération, Souad Sassi, a mis en avant, dans ce contexte, le souci de fournir l’accompagnement et le soutien nécessaires aux municipalités pour une meilleure qualité des services rendus aux citoyens.

A souligner que le projet de l’Académie des Communes est soutenu par l’Agence espagnole de coopération internationale au développement.

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Championnat du monde de « Battle of Robots » de Moscou: une équipe tunisienne pour la finale

Une équipe d’ingénieurs tunisiens s’est qualifiée pour la finale du Championnat du monde de robots de combat « Battle of Robots » dans la catégorie des 110 kg, qui se tiendra en décembre prochain à Moscou. Cette qualification fait de la Tunisie le premier pays arabe et africain à atteindre ce niveau dans l’une des compétitions d’ingénierie les plus prestigieuses au monde.

L’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT) a salué cette performance historique sur sa page officielle Facebook, y voyant la preuve que l’investissement dans l’ingénierie constitue une voie essentielle pour stimuler la croissance économique nationale.

Composée de jeunes ingénieurs tunisiens, l’équipe conçoit et développe elle-même ses robots de combat. Elle avait déjà représenté la Tunisie lors de compétitions internationales en Inde et au Maroc.

Organisée chaque année, la « Battle of Robots » réunit des équipes du monde entier qui rivalisent en concevant des machines capables de relever des défis techniques complexes dans une arène. La compétition met en avant les avancées en intelligence artificielle, en mécanique de pointe et en systèmes de télécommande.

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La Tunisie compte quinze permis de recherche et de prospection en cours de validité

A fin août 2025, le nombre total de permis en cours de validité s’est élevé à 15, dont 14 de recherche et 1 de prospection, indique l’Observatoire National de l’Energie dans son rapport sur la conjoncture énergétique.

Le nombre total de concessions est de 56, dont 44 en production. L’État participe à travers l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolière (ETAP) dans 34 de ces concessions en production et directement dans trois autres. Aucune nouvelle opération d’acquisition sismique n’a été enregistrée à fin août 2025.

Enfin, il y a eu forage d’un puits d’exploration à fin août 2025 et le forage de deux nouveaux puits de développement à fin août 2025.

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39es Journées de l’Entreprise : comprendre, anticiper, agir face aux mutations économiques

Les Journées de l’Entreprise, dans leur 39ème édition, évènement annuel de l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) se tiendra cette année du 11 au 13 décembre à Sousse, sous le thème « L’entreprise et le nouvel ordre économique ».

Ces Journées se veulent un espace de réflexion, d’échange et d’inspiration pour accompagner les entreprises dans cette phase de transition et leur permettre de s’approprier pleinement ce nouvel ordre économique.

Au programme figure une session spéciale sur « L’Administration d’une économie agile » qui portera sur les réformes annoncées et primordiales pour la promotion de l’investissement en Tunisie à savoir la numérisation de l’administration, la promulgation du nouveau code des changes, du nouveau code d’investissement et la logistique portuaire.

Les panélistes discuteront également de la « Nouvelle économie internationale » afin d’analyser les mutations géopolitiques avec la constitution de nouveaux blocs et de nouvelles règles et de « la Tunisie et la nouvelle économie internationale ».

Le programme prévoit, en outre, l’organisation de plusieurs panels axés sur « l’interaction entre la sphère entrepreneuriale et la sphère politique ? », « La nouvelle économie nationale » et « Les nouvelles pistes d’investissement » qui permettront de proposer des projets structurants tirant profit des nouveaux ordres et de disséminer des nouvelles opportunités d’investissement.

 

Quid de l’économie tunisienne dans la pleine transformation

Le paysage économique tunisien et mondial est en pleine transformation, a rappelé l’IACE. Une nouvelle gouvernance, de nouvelles régulations, l’émergence de nouveaux acteurs et l’apparition de nouvelles priorités structurent ce qui peut être qualifié de « nouvel ordre économique ».

Cette évolution se caractérise par sa complexité, sa multiplicité et son cloisonnement, et elle impose aux entreprises de repenser leurs stratégies et leurs modes de fonctionnement, a ajouté le think tank.

 

Nécessité d’adaptation pour l’entreprise tunisienne

Dans ce contexte, l’entreprise doit plus que jamais s’adapter aux mutations à différents niveaux: au plan international, où les règles du commerce et de l’investissement se réinventent; au plan national, où les réformes économiques et administratives redéfinissent l’environnement des affaires; et au sein même de l’entreprise, où l’intégration des nouvelles technologies, et notamment de l’intelligence artificielle, modifie les processus, les postes de travail et les produits.

Saisir ces transformations représente autant un défi qu’une opportunité. Les entreprises doivent se repositionner, tirer parti des nouvelles opportunités et établir des relations plus efficaces et constructives avec l’administration, le pouvoir exécutif et leurs propres équipes, a recommandé l’Institut.

La capacité à instaurer un dialogue transparent, à gérer le changement et à mutualiser intelligemment les compétences humaines et technologiques devient un facteur clé de réussite.

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Décès de l’amiral Mohamed Chedly Cherif

Le ministère de la Défense nationale a annoncé le décès du contre-amiral à la retraite, Mohamed Chedly Cherif (83 ans), survenu samedi 19 octobre à l’aube.

Le ministère a précisé que le défunt est né le 2 juillet 1942 à Radès (gouvernorat de Ben Arous) et qu’il a rejoint les rangs de l’armée nationale en septembre 1965. Il a reçu sa formation militaire en France, où il a obtenu une spécialisation en commandement de navires, avant de suivre des cours à l’École de guerre en France et à l’Institut de défense nationale en Tunisie.

Tout au long de sa carrière, le défunt a occupé plusieurs postes de responsabilité, notamment celui de chef d’état-major de la Marine nationale de 1989 à 1997, d’inspecteur général des forces armées, d’attaché militaire adjoint auprès de l’ambassade de Tunisie en France, ainsi que d’attaché militaire naval et aérien à l’ambassade de Tunisie aux États-Unis.

Le ministère a ajouté que le contre-amiral Mohamed Chedly Cherif a été décoré de l’Ordre militaire, du Grand Cordon de l’Ordre de la République, du deuxième grade de l’Ordre du Mérite de la sûreté nationale, du troisième grade des ordres français de la Légion d’honneur et du Mérite, ainsi que du deuxième grade de l’Ordre du Mérite américain.

Le défunt avait quitté les rangs de l’armée nationale le 1er février 2001.

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Investissements industriels : une forte reprise attendue au second semestre 2025

Selon une enquête de l’Institut national de la statistique, les secteurs manufacturier, agroalimentaire et électromécanique annoncent des hausses à deux chiffres. Les investissements dans le secteur manufacturier devraient fortement progresser au second semestre 2025.

Ainsi, entre +7 % et +28 % d’augmentation sont attendus, notamment dans l’industrie manufacturière globale, l’agroalimentaire (+8 % à +24 %) et les industries mécaniques et électriques (+6 % à +23 %).

L’enquête de l’INS fait également état de secteurs porteurs, mais d’autres à la traîne. En effet, le climat d’investissement s’améliore nettement dans certaines filières. Le solde d’opinions favorables des industriels en mécanique et électricité bondit de 6 % à 22 %, tandis que celui des industries chimiques passe de 10 % à 18 %.

En revanche, les industries diverses enregistrent un recul brutal, avec des investissements en chute de 30 % à 9 %. Le secteur des matériaux de construction, céramique et verre se contracte, lui, légèrement (–2 %), alors que celui du textile-habillement-cuir reste stable.

A rappeler que cette enquête conjoncturelle, lancée en 2001, est réalisée deux fois par an pour anticiper les tendances d’investissement industriel en Tunisie.

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Tunisie – Météo: quel temps ce dimanche 19 octobre?

Selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie (INM) pour ce dimanche 19 octobre 2025, le temps sera marqué par des nuages parfois denses accompagnés de pluies éparses sur les régions du nord, qui atteindront ensuite celles du centre, du sud-est.

Quant aux températures, elles connaîtront une baisse relative par rapport à celles enregistrées samedi 18 courant.

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GCT de Gabès – Matières dangereuses : une catastrophe évitée de justesse

Les unités de la Garde nationale sont parvenues, lors des manifestations qui ont éclaté dans le gouvernorat de Gabès, à protéger le siège du Groupe chimique tunisien (GCT) et à sécuriser plus de 100 000 tonnes de matières dangereuses. C’est ce qu’a indiqué le porte-parole officiel de la direction générale de la Garde nationale, le colonel-major Houssem Eddine Jebabli.

Ces matières auraient pu provoquer une « catastrophe » si les semeurs de troubles avaient réussi à s’infiltrer parmi les manifestants et à piller les locaux du GCT, a-t-il ajouté

Intervenant sur le plateau du journal télévisé de 20h à la chaîne Wataniyya 1, Jebabli a rendu hommage aux citoyens « honnêtes » de la région qui ont fait face aux tentatives d’infiltration menées par des semeurs de troubles dans le dessein de récupérer le dossier de la situation environnementale dans la région à des fins suspectes au service de parties opérant à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Ces personnes sont fichées par les services de sécurité et de la justice et font actuellement l’objet d’un suivi, a assuré le porte-parole. Des enquêtes sont menées aux fins de les traduire en justice.

Évoquant les arrestations opérées sur fond de ces manifestations, Jebabli a affirmé que le parquet a donné l’ordre de procéder à l’arrestation de deux personnes impliquées dans des affaires de droit commun en attendant de faire traduire les autres en justice.

Le porte-parole a par ailleurs salué les forces de sécurité qui ont veillé à protéger les différentes manifestations et marches pacifiques organisées par les citoyens de Gabès dans le cadre du respect du texte de la Constitution, faisant état de plusieurs agressions ayant visé les forces de sécurité et perpétrées par des manifestants au moyen de 500 feux d’artifice incendiaires et de 800 cocktails Molotov ainsi que d’armes blanches.

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Grève générale régionale mardi 21 octobre 2025 à Gabès

L’Union générale tunisienne du travail ( UGTT) de Gabès a décidé de lancer une grève générale régionale le mardi 21 octobre 2025.

Cette décision fait suite à une réunion d’urgence de la commission administrative régionale, en réponse à la grave crise environnementale qui affecte durement la région.

La mobilisation vise principalement à dénoncer la continuité des activités polluantes du Groupe chimique tunisien ( GCT) ainsi que l’inaction persistante des autorités face à la dégradation alarmante des conditions sanitaires et écologiques.

Ce mouvement est perçu comme un cri d’alarme collectif destiné à susciter un dialogue national urgent sur l’avenir industriel et environnemental du gouvernorat.

Depuis plusieurs jours, les habitants de la région , des militants se mobilisent à travers des marches et des sit-in pour exiger la fermeture des unités polluantes et la mise en œuvre effective des engagements de l’État en matière de justice environnementale.

L’ UGTT a exprimé son soutien explicite à ce mouvement civil pacifique, qualifiant les revendications de « légitimes et urgentes » tout en dénonçant ce qu’elle considère comme un crime environnemental ayant gravement affecté la santé des habitants.

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Prolongation des inscriptions au programme d’appui aux PME en difficulté

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a annoncé samedi la prolongation de trois jours, du lundi 20 au mercredi 22 octobre, de la période d’inscription au troisième volet du programme d’appui aux PME en difficulté.

Cette extension fait suite à la demande de nombreux entrepreneurs n’ayant pas pu s’inscrire dans les délais impartis pour bénéficier de ce dispositif. Les inscriptions se font exclusivement via le lien suivant : https://acces-financement.emploi.gov.tn/.

Ce programme, mené en partenariat avec la Banque tunisienne de solidarité et l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du projet de soutien à la formation et à l’insertion professionnelle (PAFIP), vise à encourager l’entrepreneuriat, soutenir la réalisation et le développement des projets des entrepreneurs, ainsi qu’à assurer leur pérennité.

Il offre aux entreprises bénéficiaires la possibilité de préserver leurs emplois et de créer de nouvelles opportunités, en facilitant le rééchelonnement de leurs dettes et l’accès à de nouveaux prêts à des conditions avantageuses.

Avec TAP

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Plus de 40% des commissaires aux comptes dénoncent des faits délictueux

Plus de 41% des commissaires aux comptes ont signalé des faits délictueux au procureur de la République au cours des trois dernières années, révèle une enquête menée auprès de 60 professionnels par le Centre tunisien de gouvernance d’entreprise (CTGE) lors de la 7ème édition du Forum de la gouvernance.

Une étude complémentaire réalisée auprès de 60 entreprises non financières non cotées s’inscrit dans le cadre d’une appréciation de l’application de la loi 2005-96 du 18 octobre 2005, relative au renforcement de la sécurité des relations financières, dont les résultats ont été présentés à Tunis.

Fayçal Derbel, président du CTGE, souligne l’importance de réviser cette loi, jugée inefficace en l’absence d’une application rigoureuse, malgré la solidité de ses principes et la clarté de ses objectifs. Cette loi avait pour ambition d’inscrire la Tunisie dans le mouvement international de transparence et de sécurité financière, offrant une réponse forte aux dérives économiques survenues à l’époque.

Cependant, vingt ans après sa promulgation, le bilan reste préoccupant, avec plus de dix scandales financiers majeurs recensés ces dix dernières années, dont la faillite d’une banque, d’une compagnie aérienne et de trois sociétés cotées en bourse en une seule année.

Parmi les dérives relevées figurent également des arnaques financières. Derbel cite notamment des intermédiaires en bourse qui ont escroqué de nombreux épargnants via leurs employés, ainsi qu’un courtier spécialisé dans l’exportation d’huile d’olive, qui a fui le pays après avoir laissé des dettes colossales, mettant en péril des centaines d’huileries et créant un important préjudice économique.

Avec TAP

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Intenses précipitations et orages attendus samedi et dimanche

Ce samedi, des précipitations s’annoncent dans les régions du Sud, avant de gagner le centre et le Nord-Ouest, où elles seront temporairement orageuses et parfois très fortes, selon un bulletin de l’Institut National de la Météorologie (INM). Les cumuls de pluie devraient varier entre 40 et 60 mm, avec des pointes locales jusqu’à 80 mm, particulièrement dans les gouvernorats de Sfax, Gabès et Mahdia, où des épisodes de grêle sont possibles. Un vent violent, pouvant souffler jusqu’à 80 km/h, accompagnera ces averses orageuses.

Dimanche 19 octobre 2025, de nouvelles pluies toucheront la majorité des régions, avec des orages temporaires et des averses abondantes surtout l’après-midi dans les zones du Nord-Ouest, du Centre et du Sud-Est.

Avec TAP

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Le Smart Invest Summit 2026 aura lieu à Tunis les 28 et 29 janvier 2026

Le Smart Invest Summit 2026, grande conférence internationale axée sur l’investissement intelligent et l’innovation, se déroulera les 28 et 29 janvier 2026 au Palais des Congrès de Tunis, sous le thème « Smart Invest, Smart Future ». Cet événement a pour ambition de positionner la Tunisie en tant que hub stratégique de l’investissement en Afrique et de promouvoir une vision ambitieuse pour le continent à l’horizon 2050.

Rassemblant investisseurs internationaux, fonds d’investissement, startups, entrepreneurs, décideurs économiques, institutions et diplomates, le sommet offrira une plateforme complète dédiée au networking, au financement et à la coopération. Le programme proposera des conférences thématiques, des sessions de pitch, des rendez-vous B2B via une application spécialisée, des expositions sectorielles ainsi qu’une soirée tunisienne exclusive.

Selon un site officiel, le sommet repose sur trois objectifs principaux : connecter les acteurs de l’écosystème entrepreneurial, encourager l’innovation à travers des projets disruptifs, et accélérer les partenariats stratégiques B2B et B2G. Cette initiative s’inscrit dans la cadre de la « Vision Afrique 2050 », qui valorise l’intelligence économique, la coopération panafricaine et le leadership des jeunes.
La première journée sera dédiée à des plénières et ateliers sectoriels portant sur la Santé, l’Énergie, la FinTech et la Cybersécurité, tandis que la deuxième journée mettra l’accent sur les pitchs de startups et les rencontres d’affaires, avec comme point d’orgue la signature d’accords concrets.

Organisé comme un événement incontournable pour les acteurs de l’investissement et de l’innovation, le Smart Invest Summit 2026 vise à catalyser une croissance durable en Tunisie et sur le continent africain.

Avec TAP

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Le Smart Invest Summit 2026, à en janvier 2026

Le Smart Invest Summit 2026, grande conférence internationale dédiée à l’investissement intelligent et à l’innovation, se tiendra les 28 et 29 janvier 2026 au Palais des Congrès de Tunis, sous le slogan « Smart Invest, Smart Future ». L’événement vise à positionner la Tunisie comme hub stratégique pour l’investissement en Afrique et à promouvoir une vision ambitieuse pour le continent à l’horizon 2050.

Réunissant investisseurs internationaux, fonds d’investissement, startups, entrepreneurs, décideurs économiques, institutions et diplomates, le sommet offrira une plateforme complète de networking, de financement et de coopération. Au programme : des conférences thématiques, des sessions de pitch, des rencontres B2B via une application dédiée, des expositions sectorielles et une soirée tunisienne exclusive.

Selon un site dédié à cet événement, le sommet poursuit trois objectifs clés : connecter les acteurs de l’écosystème entrepreneurial, stimuler l’innovation via des projets disruptifs, et accélérer les partenariats stratégiques B2B et B2G. Il s’inscrit dans la « Vision Afrique 2050 », fondée sur l’intelligence économique, la coopération panafricaine et le leadership des jeunes.

La première journée sera consacrée à des plénières et ateliers sectoriels (Santé, Énergie, FinTech, Cybersécurité), tandis que la deuxième journée mettra l’accent sur les pitchs de startups et les rencontres d’affaires, avec pour point d’orgue la signature d’accords concrets.

Organisé comme un rendez-vous incontournable pour les acteurs de l’investissement et de l’innovation, le Smart Invest Summit 2026 ambitionne de catalyser une croissance durable en Tunisie et en Afrique.

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