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En 2050, le Nigeria dépassera les États-Unis en population

D’ici à 2050, le Nigeria devrait devenir le troisième pays le plus peuplé au monde, avec 377 millions d’habitants, dépassant ainsi les États-Unis et se plaçant derrière l’Inde et la Chine. Mais cette croissance démographique rapide, alimentée par une fécondité encore élevée et une mortalité en baisse, pose déjà des défis majeurs en matière d’emploi, d’éducation et de sécurité alimentaire.

Aujourd’hui peuplé de 224 millions d’habitants, le Nigeria connaît l’une des plus fortes croissances démographiques au monde. Malgré des progrès dans la santé, le pays reste confronté à une forte natalité, soit 5,5 enfants par femme, mais également à une faible utilisation de la contraception. A noter d’ailleurs que les politiques publiques de régulation des naissances adoptées par les différents gouvernements du pays n’ont jusqu’ici pas réussi à inverser durablement cette tendance.

Cette explosion démographique s’accompagne de tensions socio-économiques : plus d’un tiers de la population est sans emploi et la création de 2,5 millions d’emplois par an serait nécessaire pour répondre à la demande des jeunes générations. Parallèlement, le système éducatif est sous pression, et les familles qui en ont les moyens se tournent vers l’enseignement privé pour garantir un meilleur avenir à leurs enfants.

L’enjeu alimentaire est également crucial : malgré une large population agricole, le pays dépend massivement des importations et fait face à une insécurité alimentaire aiguë touchant des millions de personnes. L’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, alerte sur la difficulté de nourrir une population en forte expansion. Sachant que la pandémie et l’insécurité ont encore fragilisé le secteur agricole.

Sur le plan culturel, le désir d’avoir des enfants, notamment des garçons, reste profondément ancré, freinant l’efficacité des politiques de planification familiale. L’éducation des filles et l’accès au planning familial sont identifiés comme des leviers majeurs pour ralentir la croissance démographique.

À travers le récit d’Eziaku, née en 2022, l’article illustre ce que pourrait être la vie d’un enfant dans le Nigeria de demain : un avenir fait d’espoirs mais aussi de profonds défis structurels – emploi, éducation, alimentation – dans un pays promis à devenir un géant démographique aux équilibres fragiles.

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81 % Tunisiens disposent d’une couverture maladie, mais…

Plus de huit Tunisiens sur dix (81,0 %) disposent d’une couverture maladie, qu’elle soit contributive ou assistancielle. Par contre, environ 2,2 millions de personnes, soit 19 % de la population, restent totalement non couvertes. Ce taux traduit une légère progression de 0.5 point de pourcentage par rapport au taux enregistré en 2014 (80,5 %).

Selon le « Flash Protection sociale » du mois de septembre 2025 publié par l’Institut national de la statistique (INS), les résultats du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) 2024 montrent que la population occupée effectivement couverte par un régime contributif de sécurité sociale s’élève à 2,40 millions de personnes, soit 65,6 % de l’ensemble des actifs occupés âgés de 18 ans et plus. Ce taux marque une progression de 1 point de pourcentage par rapport au taux qui prévalait en 2014 (64.6%).

Une différence notable apparaît entre les sexes. Chez les hommes, 1,56 million d’actifs occupés sont effectivement couverts, soit un taux de couverture de 63,5 %, alors que chez les femmes, 834 000 actives occupées sont couvertes, représentant un taux de 69,8 %.

 

Lire aussi: INS – Main-d’oeuvre : Des progrès … mais pas pour tout le monde!

Cartographie de la couverture de maladie en Tunisie

La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) constitue le vecteur principal de l’ordre de couverture maladie en Tunisie, dans la mesure où elle permet de couvrir plus de 7,2 millions de personnes, soit 60,6 % de la population. Le programme « Amen Social » représente 18 % de la couverture, dont 6,9 % pour carte de soin gratuit (AMGI) et 11,1 % pour carte de soins à tarif réduit (AMGII), tandis que les mutuelles et autres dispositifs ne concernent que 2,4 %.

L’analyse par sexe révèle que les femmes sont globalement mieux protégées, avec un taux de couverture de 85,3 % contre 76,5 % pour les hommes – ces derniers étant proportionnellement plus nombreux à rester en dehors de tout système de couverture (23,5 % contre 14,7 % pour les femmes).

Taux de couverture sociale selon la structure par âge de la population tunisienne

L’analyse par groupe d’âge révèle une trajectoire en forme de U inversé du taux de couverture sociale effective. Les jeunes de 18 à 29 ans enregistrent les niveaux les plus faibles de couverture sociale effective (45,4 %), en particulier les hommes (37,3 %), traduisant leur forte exposition à des emplois précaires et informels.

Approche géographique et territoriale du taux de couverture sociale effective

L’analyse territoriale des taux de couverture sociale fait ressortir des contrastes marqués entre gouvernorats. Les niveaux les plus élevés sont observés dans le Grand Tunis (Ben Arous 77 %, Tunis 73,8 %, Ariana 72,3 %), alors que certains gouvernorats de l’intérieur affichent les taux nettement les plus faibles (Kairouan 48,4 %, Sidi Bouzid 46,6 % ).

La lecture selon les districts met en relief une géographie différenciée de la couverture sociale effective en Tunisie. Avec un taux global de 72 %, le district 2 enregistre la meilleure couverture du pays, porté par les pôles industriels et de services, tandis que le district 5 affiche la performance la plus faible (56 %) dénotant de la prédominance des emplois agricoles et informels.

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Octobre rose 2025 : l’ONFP lance une vaste campagne nationale de dépistage du cancer du sein

Octobre rose 2025 : l’ONFP lance une vaste campagne nationale de dépistage du cancer du sein

L’Office national de la famille et de la population (ONFP) a entamé son programme national et régional de célébration de l'”octobre rose” 2025, afin de sensibiliser au cancer du sein et à l’importance du dépistage clinique et précoce pour augmenter les chances de guérison. Le programme comprend une série de manifestations et d’activités sanitaires et […]

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Tunisie : Quand les berceaux se vident et les seniors s’accumulent

La Tunisie est entrée dans une phase démographique sans précédent. Selon les conclusions du recensement général de la population et de l’habitat 2024, publiées par l’INS en 2025, le pays connaît un vieillissement accéléré et une baisse historique de sa natalité. Près de 17 % de la population a désormais plus de 60 ans, un record, tandis que les mariages et les naissances sont en chute libre. Cette mutation profonde de la société tunisienne pose une question cruciale : comment le pays peut-il absorber un tel choc sans fragiliser son équilibre socio-économique ?

Une pyramide des âges modifiée

Les données de l’Institut National de la Statistique (INS) dessinent une Tunisie qui change de visage à un rythme inédit. L’augmentation de la part des seniors est spectaculaire, passant de 14 % il y a dix ans à 17 % aujourd’hui.

Dans le même temps, les fondements du renouvellement démographique s’effondrent :

  • Le nombre de nouveaux-nés a chuté de 8 % par rapport à la décennie précédente.
  • Le nombre de mariages annuels a diminué de près de 12 %, l’âge moyen au mariage progressant.

Cette réorganisation n’est pas uniforme. Elle est exacerbée par l’exode intérieur qui concentre les jeunes dans les grandes villes et laisse les régions de l’intérieur face à un vieillissement encore plus marqué. Ces chiffres traduisent un changement structurel bien au-delà des variations conjoncturelles.

Une réponse politique face à l’urgence

Face à la décrue des naissances, le gouvernement tunisien cherche activement à inverser la tendance. En juin 2025, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a insisté sur l’urgence d’établir une « stratégie nationale » claire. L’objectif est double : relancer la natalité et améliorer les indicateurs de croissance démographique, considérés comme vitaux pour l’équilibre socio-économique du pays.

Cette baisse démographique a déjà des répercussions concrètes et immédiates, notamment sur le système de santé. M. Ferjani a mis en garde sur la viabilité des services de maternité : pour être efficace et respecter les normes scientifiques, un service de gynécologie-obstétrique doit enregistrer au moins 300 naissances par an. Avec le recul actuel, ce seuil minimal risque de ne plus être atteint dans plusieurs structures hospitalières, menaçant la qualité et la continuité des soins.

Lire aussi: Tunisie : Le gouvernement veut que les Tunisiens fassent des bébés

La société en mutation : Quand les jeunes retardent le foyer

Les raisons de ce recul démographique sont intrinsèquement liées à la modernisation de la société tunisienne et à ses difficultés économiques.

  • Obstacles économiques : Le chômage, la précarité et l’explosion du coût du logement freinent la capacité des jeunes couples à envisager l’enfant.
  • Facteurs socioculturels : L’émancipation des jeunes femmes est un facteur clé. Mieux éduquées et plus insérées sur le marché du travail, elles choisissent de retarder le mariage et la maternité, priorisant leur carrière et leur indépendance.
  • Urbanisation : L’exode rural modifie les modes de vie et la structure familiale, les grandes villes offrant moins d’incitations aux familles nombreuses.

La Tunisie se retrouve ainsi à payer le prix d’un déséquilibre intergénérationnel complexe.

Lire aussi: Tunisie : mariages et naissances en chute libre, la démographie bascule

Conséquences et perspectives : Le risque d’un vieillissement précoce

Si la Tunisie n’est pas la seule au Maghreb à vieillir (le Maroc et l’Algérie sont également concernés), elle le fait à un rythme plus soutenu et, surtout, sans disposer des filets sociaux robustes de certaines nations européennes qui présentent une pyramide des âges similaire.

Les conséquences sont lourdes :

  • Pression fiscale : Le vieillissement met les systèmes de retraite et de santé sous une pression budgétaire sans précédent.
  • Marché du travail : Le pays fait face au spectre d’une pénurie de jeunes actifs et d’une hausse de la dépendance des retraités.

Toutefois, ce défi peut se transformer en avantage stratégique. Une population plus réduite, si elle est mieux qualifiée grâce à des réformes éducatives et économiques, pourrait transformer ce risque en opportunité.

Lire aussi: Le mariage en net recul au Maghreb

La Tunisie est à la croisée des chemins. Pour surmonter ce défi inédit, elle doit trouver des réponses structurelles et durables qui permettront de préparer une société où la solidarité intergénérationnelle peut être maintenue face aux impératifs de l’économie et de la modernité.

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Tunisie : La gériatrie devient enfin une spécialité médicale

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a annoncé ce 25 août 2025 l’ouverture officielle d’une spécialité de gériatrie. Une réforme jugée « historique » pour répondre au défi du vieillissement de la population tunisienne.

Réunis au siège du ministère de la Santé, responsables médicaux, experts et autorités ont validé l’intégration de la gériatrie comme nouvelle spécialité médicale.

La réforme prévoit un cursus universitaire de cinq ans, une révision de l’article 341 et la mise en place d’une instance nationale de pilotage.

Un pas décisif pour renforcer la prise en charge des seniors en Tunisie.

Adapter le système de soins…

Le ministère de la Santé souligne que cette initiative répond à la nécessité d’adapter le système de soins au vieillissement de la population tunisienne.

Les représentants de l’Ordre des médecins et de la Société tunisienne de gériatrie parlent d’une avancée majeure pour l’offre de soins. Ils estiment que cette reconnaissance permettra de « retenir les compétences » et de structurer une discipline jusque-là marginalisée.

… au vieillissement de la population

Avec le vieillissement rapide de la population tunisienne, les pathologies liées à l’âge prennent de plus en plus de place dans le système de santé. Jusqu’à présent, l’absence de spécialité officielle en gériatrie obligeait les praticiens à se former à l’étranger ou à travailler sans cadre reconnu.

Selon l’Institut national de la statistique (INS), l’espérance de vie des Tunisiens dépassera les 82 ans à l’horizon 2030. Selon les mêmes projections, les plus de 60 ans constitueront 15,2% de la population en 2030 et même 20% en 2040.

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