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Pour sa transformation, Nestlé va supprimer 16 000 emplois 

« Le monde change, et Nestlé doit changer plus rapidement ». C’est par ces mots que le nouveau directeur général du groupe suisse, Philipp Navratil, a justifié jeudi 16 octobre une réduction de 16 000 postes dans le monde. Soit 5,8 % de l’effectif total.

Dans le détail, 12 000 emplois cadres seront supprimés chez Nestlé. Auxquels s’ajouteront 4 000 postes concernés par les réorganisations déjà engagées dans la production et la chaîne d’approvisionnement.

Il faut souligner que le fabricant des barres KitKat, du café Nespresso et des bouillons Maggi cherche à ralentir la hausse de ses coûts et à relancer ses volumes de ventes. Alors que son endettement s’alourdit et que les investisseurs accentuent leur pression. D’ailleurs, après l’annonce de ces suppressions, l’action Nestlé a progressé de 7,5 % jeudi, à la Bourse de Zurich.

Cette annonce intervient dans un contexte de fortes turbulences au sein de la direction. Après la démission anticipée du président Paul Bulcke, remplacé par Pablo Isla (ex-Inditex)… C’est Philipp Navratil, ancien patron de Nespresso, qui a pris les rênes du groupe.

Des objectifs de réduction de coûts

Le nouveau dirigeant a affirmé que la priorité absolue de Nestlé était désormais la croissance interne réelle (RIG). Pour ce faire, l’entreprise prévoit de réduire ses effectifs sur deux ans pour « changer plus vite ». De même qu’elle a pour objectif d’accélérer son examen stratégique dans les secteurs jugés peu performants. Et notamment les eaux, les boissons haut de gamme et les compléments alimentaires à faible marge.

En outre, Nestlé a en parallèle relevé son objectif d’économies à 3 milliards de francs suisses (3,23 milliards d’euros) d’ici fin 2027.

« Nous voulons instaurer une culture de la performance, qui refuse la perte de parts de marché et récompense la réussite », affirme M. Navratil, cité dans un communiqué.

Selon les analystes de Bernstein, les derniers résultats trimestriels « alimentent le feu du redressement ». Tout en saluant une hausse de 1,5 % de la RIG au troisième trimestre, bien au-delà des 0,3 % attendus. Une performance qui pourrait offrir au nouveau patron de Nestlé un peu de répit dans sa mission de redressement.

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