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Projet de loi de Finances 2026 : la Tunisie table sur 52,5 milliards de ressources et 11 milliards de déficit

Le projet de la Loi de Finances 2026 (PLF 2026) prévoit des charges budgétaires s’élevant à 63,575 milliards de dinars, contre des ressources budgétaires ne dépassant pas les 52,560 milliards de dinars, provenant essentiellement, des recettes fiscales, à hauteur de 47,773 milliards de dinars (82% de l’ensemble des ressources budgétaires). Ainsi, le déficit budgétaire s’élèvera à 11,015 milliards de dinars, c’est ce qui ressort du PLF 2026, publié, récemment, par le ministère des Finances.

Toujours selon les données de ce département, les ressources de trésorerie s’élèveront, au cours de l’exercice 2026, à 27 milliards de dinars, lesquelles serviront, surtout, à financer le déficit du budget de l’Etat (11 milliards de dinars), et à rembourser les services de la dette intérieure (7,932 milliards de dinars) et extérieure (7,917 milliards de dinars).

Il convient de souligner que les ressources de trésorerie seront puisées, essentiellement, dans des emprunts intérieurs (19 milliards de dinars), et des emprunts extérieurs (6,8 milliards de dinars).

Par ailleurs, l’article 12 du PLF 2026, prévoit d’autoriser la Banque Centrale de Tunisie (BCT) à accorder des facilités de financement au profit de la trésorerie générale de la Tunisie, à hauteur de 11 milliards de dinars.

Ces facilités doivent être remboursées, sans intérêts, sur une période de 15 ans, dont une période de grâce de 3 ans.

S’agissant du budget réservé pour appuyer financièrement le secteur public (ministères et entreprises publiques), dont l’effectif s’élève à 687 mille agents, il est estimé à 1,585 milliard de dinars.

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Projet de loi de Finances 2026 : besoins et mesures clés

Budget 2026Le gouvernement a finalisé les projets de loi de Finances et de Budget 2026. Les documents confirment une orientation « sociale » et un recours accru aux financements internes, dont une demande exceptionnelle auprès de la BCT.

Axes annoncés : cap « social » et équilibres régionaux

Le projet 2026 met en avant la justice sociale, l’amélioration des services publics (santé, éducation, transport) et l’équilibre régional. L’exécutif indique que le texte traduit les priorités du plan de développement 2026–2030.

Besoins de financement et instruments

Le gouvernement vise des besoins de financement totaux d’environ 27 milliards TND, à un niveau proche de 2025. Il envisage pour la première fois des émissions de sukuk à hauteur d’environ 7 milliards TND. Le budget global passerait d’environ 59,8 à 63,5 milliards TND.

Trésorerie : appui exceptionnel de la BCT envisagé

Le projet prévoit de solliciter en 2026 un financement direct exceptionnel du Trésor auprès de la Banque centrale, à hauteur d’environ 3,7 milliards USD, compte tenu de la rareté des financements externes. En 2025, l’État a déjà emprunté environ 2,3 milliards USD pour honorer des échéances urgentes.

Mesures sociales et fiscales à l’étude

Le texte mentionne des hausses de salaires étalées dans le public et le privé, et l’instauration d’un impôt de solidarité de 1 % sur le patrimoine au-delà d’environ 5 millions TND. Ces mesures restent à débattre au Parlement.

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DOSSIER | Campagne céréalière 2025 : des rendements en hausse et un espoir d’autosuffisance

CéréalesLa campagne céréalière 2025 en Tunisie affiche des indicateurs encourageants, tant en termes de qualité que de quantité. Mohamed Rjaïbia, vice-président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), dresse un premier bilan et partage les perspectives de la filière. Entretien

Pourriez-vous nous dresser un bilan provisoire de la campagne céréalière 2025 à ce jour en particulier pour le blé dur, le blé tendre et l’orge ?

À la date du 31 août 2025, le volume de la collecte céréalière atteint 12 millions de quintaux, répartis comme suit : 66 % de blé dur, 25 % d’orge et 5 % de blé tendre.

Comment évaluez-vous les rendements par rapport à ceux des années précédentes, notamment en termes de qualité et de quantité ? Et à combien évaluez vous la récolte globale des céréales pour l’année en cours ?

Sur toutes les régions de production, on note une augmentation remarquable au niveau du rendement par rapport à ceux des années précédentes, avec une bonne qualité et des quantités considérables. La récolte globale des céréales pour l’année en cours est estimée à 20 millions de quintaux.

Quelles régions se sont distinguées cette année par leurs performances agricoles dans les cultures céréalières ?

Les régions qui se sont distinguées cette année par leurs performances agricoles dans les cultures céréalières sont notamment : Béja, Bizerte, Jendouba, Siliana et le Kef.

Les conditions climatiques ont-elles eu un impact significatif sur le déroulement de la campagne ? Si oui, dans quelle mesure ?

Dans notre pays, 95 % de la superficie dépend de la pluie. Ainsi, les conditions climatiques favorables ont eu un impact significatif sur le déroulement de la campagne, notamment dans toutes les régions de production.

Des contraintes techniques ou logistiques ont-elles affecté la récolte cette année, comme le manque d’intrants, les maladies, ou les capacités de stockage ?

La campagne a été marquée par le retard de la mise en place des entrants et des semences, ainsi que le manque de quantités nécessaires dans certaines régions productives. S’y ajoutent les prix élevés des pesticides.

Quant au stockage, c’est l’Office des céréales qui en assure la responsabilité. Ce dernier a pris toutes les mesures nécessaires pour garantir le stockage dans de bonnes conditions.

Comment les agriculteurs ont-ils perçu le soutien apporté par les institutions publiques et les centres de collecte durant cette campagne ?

Malgré quelques difficultés, le soutien apporté par les institutions publiques et les centres de collecte, à une certaine mesure, est toujours présent, selon les agriculteurs.

À l’échelle nationale, constate-t-on une tendance vers l’amélioration de l’autosuffisance en céréales ?

L’autosuffisance en céréales, et plus particulièrement en blé dur, reste l’objectif fondamental de tous les intervenants du secteur. Tous travaillent pour l’atteindre à moyen terme.

Quels ajustements ou priorités recommanderiez-vous pour préparer au mieux la campagne 2025/2026 

Pour bien préparer la prochaine campagne, il est nécessaire :

  • Que les conditions climatiques soient favorables ;
  • De bien financer la campagne ;
  • De mettre en place les entrants et les semences tôt ;
  • Et de garantir un accompagnement continu des agriculteurs pendant le retour de la campagne.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • La collecte céréalière 2025 atteint 12 millions de quintaux à fin août.
  • La récolte totale est estimée à 20 millions de quintaux, en nette hausse.
  • Le blé dur représente 66 % de la production nationale.
  • Les régions du Nord dominent la campagne, portées par de bonnes pluies.
  • L’UTAP appelle à anticiper les intrants et renforcer l’accompagnement pour 2026.

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Les chiffres clés de la rentrée universitaire 2025/2026 en Tunisie

La rentrée universitaire pour l’année 2025/2026 a commencé début septembre avec 78.730 places disponibles pour accueillir les étudiants nouvellement admis et ceux déjà inscrits. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé une augmentation progressive de la capacité dans certaines filières, notamment médicales et paramédicales. Cette année, une nouvelle spécialité en médecine gériatrique a été introduite, en coordination avec le ministère de la Santé.

Capacité et infrastructures universitaires

Le système universitaire tunisien compte 13 universités publiques et un réseau d’instituts supérieurs de technologie offrant plus de 3700 formations couvrant l’ensemble des disciplines.

Les résidences universitaires sont au nombre de 174, dont 94 publiques et 80 privées, fournissant un total de 65.365 lits, ce qui couvre environ 82% des demandes de logement étudiant.

Services et soutien aux étudiants

Le ministère a alloué 485 millions de dinars aux services universitaires, soit environ 21% du budget général, destinés principalement aux bourses et aides financières, au logement et à la restauration, aux activités culturelles et sportives, au soutien psychologique et social des étudiants.

Cette année, 107.000 étudiants bénéficieront de bourses pour un total de 163 millions de dinars, contre 102.400 étudiants et 150 millions l’année précédente.

Des restaurants universitaires (81 établissements) assurent 70.500 repas par jour, avec un prix étudiant maintenu à 200 millimes, malgré une légère hausse du coût de revient par repas.

Des centres culturels et sportifs (17 au total) sont disponibles pour les activités extrascolaires des étudiants à travers le pays.

Développement académique et innovation

Le ministère a renforcé les capacités dans certaines filières stratégiques, en particulier dans les secteurs médical et paramédical. Une nouvelle spécialité de médecine gériatrique a été introduite afin de répondre aux besoins liés au vieillissement de la population.

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Retour des Tunisiens de l’étranger : Une saison estivale « fluide et record », selon la douane

La douane tunisienne a publié, ce lundi 1er septembre 2025, les chiffres du trafic estival des voyageurs et véhicules. Plus de 252.000 passagers et 89.237 véhicules ont été enregistrés à l’arrivée entre juin et août, un flux qualifié d’« exceptionnel » par le porte-parole de l’institution.

Selon le général Chokri Jebri, porte-parole de la douane, les services douaniers ont enregistré plus de 252.000 voyageurs et 89.237 véhicules entrants durant la saison estivale. Au départ, le nombre de passagers a dépassé 173.800, avec plus de 56.400 véhicules recensés.

Trafic record

Invité sur les ondes de Mosaique fm, le général Jebri a qualifié la saison de « remarquable » et s’est félicité de son bon déroulement :

« Cette saison s’est déroulée en toute fluidité. La rapidité des procédures a été très appréciée par notre communauté à l’étranger ».

Une nouvelle approche en douane

Pour expliquer ce succès, le porte-parole a mis en avant une stratégie de modernisation des procédures qui va de l’accélération des formalités pour réduire les délais d’attente à la gestion intelligente des flux en passant par la priorité à la sécurité des voyageurs et de leurs biens.

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