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Augmentations salariales : Le gouvernement va-t-il snober l’UGTT et l’UTICA ?

L’annonce contenue dans le Projet de Loi de Finances (PLF) 2026 a surpris plus d’un : des augmentations de salaires et une revalorisation des pensions y sont prévues pour la période 2026-2028. Fait inhabituel : ces dispositions apparaissent sans qu’un accord social préalable n’ait été officiellement conclu avec l’UGTT, partenaire traditionnel des négociations salariales.

Selon les premières versions du PLF 2026, le gouvernement prévoit une montée de la masse salariale, estimée par certains experts à près de 10 % pour l’année 2026. Le texte mentionne des augmentations dont les montants seraient fixés par décret présidentiel ultérieur, sans préciser le calendrier d’application.

Or, en Tunisie, ces mesures relèvent historiquement du dialogue social tripartite entre le gouvernement, l’UGTT et l’Union Tunisienne de l’Industrie (UTICA). En les intégrant directement dans la loi de finances, l’exécutif semble envoyer un double message : assurer une certaine paix sociale… mais sans passer par la table de négociation syndicale habituelle.

En effet, traditionnellement, l’UGTT négocie les augmentations dans la fonction publique et les secteurs publics à travers des rounds de discussion, protocoles d’accord et signatures officielles. Désormais, le gouvernement introduit les hausses salariales dans le cadre budgétaire, comme une politique d’État, sans mention de concertation avec les acteurs sociaux.

UGTT et UTICA mises à l’écart ?

Face à une nette tension avec le gouvernement, L’UGTT acceptera-t-elle cette nouvelle méthode ? Exigera-t-elle l’ouverture de négociations parallèles ? Le gouvernement, lui, prend le risque d’ouvrir un précédent : inscrire des hausses salariales dans la loi sans passer par l’accord syndical pourrait redéfinir, durablement, le cadre du dialogue social tunisien.

Certains observateurs voient là une tentative de reprendre la main sur le dossier social, en contournant le pouvoir de blocage ou de pression des parties syndiclaes. D’autres y lisent une volonté de calmer les tensions sociales en anticipant les revendications.

Or, le PLF 2026 ne se limite pas à l’annonce d’augmentations. Il prévoit aussi plus de 23 000 recrutements dans la fonction publique et l’intégration de contractuels. Autant de mesures qui peuvent être interprétées comme un renforcement du role social au détriment de l’encouragement de l’initative économique.

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Projet de la Loi de Finances 2026 : Exonération des frais pour les crédits des petits agriculteurs et pêcheurs

Le projet de loi des finances pour l’année 2026 (PLF2026) comprend un ensemble de mesures visant à soutenir le secteur agricole.

Exonération des contrats de crédits pour les petits agriculteurs et pêcheurs

L’article 31 prévoit l’ajout d’une nouvelle clause dans le code des frais d’enregistrement et du timbre, numéro 10, qui exempte des dispositions les contrats de crédits accordés aux petits agriculteurs et aux petits pêcheurs maritimes, tout en annulant certaines des clauses précédentes, et d’appliquer cette procédure aux contrats de prêt conclus à partir du 1er janvier 2026.

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Projet de la Loi de Finances 2026 : Prêts à taux avantageux pour petites et moyennes entreprises productives en Tunisie

Le projet de loi des finances pour l’année 2026 (PLF2026) comprend un ensemble de mesures visant à soutenir le secteur agricole et les petites et moyennes entreprises, par une série d’exonérations douanières et fiscales, en plus des incitations financières.

Appui aux crédits d’investissement pour les petites et moyennes entreprises

L’article 29 stipule que l’État doit prendre en charge la différence entre le taux imposé sur les prêts et financements destinés à l’investissement et le taux d’intérêt sur le marché monétaire, dans la limite de trois points, pour les prêts et financements accordés par des banques et établissements financiers au profit de petites et moyennes entreprises du secteur agricole et d’autres secteurs productifs, à l’exception du secteur commercial, du secteur financier, du secteur immobilier privé, et du secteur des carburants et des mines.

La marge utilisée par les banques et les institutions financières ne doit pas dépasser 3,5 %.

Cette mesure s’applique aux prêts et financements fournis à partir du 1er janvier 2026 jusqu’au 9 décembre 2027, conformément aux conditions et procédures pour bénéficier de cet avantage en vertu d’un décret.

 

 

 

 

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Projet de loi de Finances 2026 : la Tunisie table sur 52,5 milliards de ressources et 11 milliards de déficit

Le projet de la Loi de Finances 2026 (PLF 2026) prévoit des charges budgétaires s’élevant à 63,575 milliards de dinars, contre des ressources budgétaires ne dépassant pas les 52,560 milliards de dinars, provenant essentiellement, des recettes fiscales, à hauteur de 47,773 milliards de dinars (82% de l’ensemble des ressources budgétaires). Ainsi, le déficit budgétaire s’élèvera à 11,015 milliards de dinars, c’est ce qui ressort du PLF 2026, publié, récemment, par le ministère des Finances.

Toujours selon les données de ce département, les ressources de trésorerie s’élèveront, au cours de l’exercice 2026, à 27 milliards de dinars, lesquelles serviront, surtout, à financer le déficit du budget de l’Etat (11 milliards de dinars), et à rembourser les services de la dette intérieure (7,932 milliards de dinars) et extérieure (7,917 milliards de dinars).

Il convient de souligner que les ressources de trésorerie seront puisées, essentiellement, dans des emprunts intérieurs (19 milliards de dinars), et des emprunts extérieurs (6,8 milliards de dinars).

Par ailleurs, l’article 12 du PLF 2026, prévoit d’autoriser la Banque Centrale de Tunisie (BCT) à accorder des facilités de financement au profit de la trésorerie générale de la Tunisie, à hauteur de 11 milliards de dinars.

Ces facilités doivent être remboursées, sans intérêts, sur une période de 15 ans, dont une période de grâce de 3 ans.

S’agissant du budget réservé pour appuyer financièrement le secteur public (ministères et entreprises publiques), dont l’effectif s’élève à 687 mille agents, il est estimé à 1,585 milliard de dinars.

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Le Parlement convoque le gouvernement au sujet de la crise de Gabès

Le Bureau de l’Assemblée des représentants du peuple s’est réuni ce jeudi pour examiner plusieurs dossiers majeurs, dont le projet de Loi de finances pour l’année 2026. À l’issue de la séance, le Bureau a décidé de transmettre le projet à la Commission des finances et du budget, tout en le généralisant à l’ensemble des commissions permanentes, afin qu’elles se préparent à examiner les différentes missions et budgets sectoriels qui leur seront soumis.

Sous la présidence d’Ibrahim Bouderbala, le Bureau a également procédé à la répartition des missions et missions spéciales du projet de budget de l’État 2026 entre les commissions concernées, une étape cruciale avant le lancement officiel des débats parlementaires.

Par ailleurs, les députés ont longuement discuté de la situation critique à Gabès, où les tensions et les protestations persistent en raison de la dégradation environnementale causée par les unités de production du complexe chimique. Face à l’urgence de la situation, le Bureau a décidé d’organiser une séance de dialogue avec la cheffe du gouvernement, ou son représentant, le lundi 20 octobre 2025.

Cette rencontre se veut « un geste de solidarité et de soutien aux habitants de Gabès » et vise à engager un dialogue direct avec l’exécutif pour identifier des solutions rapides et durables, mettant fin à ce que le Parlement qualifie de « catastrophes environnementales ».

Suivi des questions parlementaires et diplomatie

Le Bureau a également examiné les questions écrites adressées par les députés aux membres du gouvernement et a autorisé la transmission de 101 questions aux ministres concernés.

Enfin, il a été décidé de convoquer la Conférence des présidents le vendredi 24 octobre 2025 à partir de 10h, et d’aborder plusieurs dossiers liés à l’activité internationale du Parlement.

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Projet de loi de Finances 2026 : besoins et mesures clés

Budget 2026Le gouvernement a finalisé les projets de loi de Finances et de Budget 2026. Les documents confirment une orientation « sociale » et un recours accru aux financements internes, dont une demande exceptionnelle auprès de la BCT.

Axes annoncés : cap « social » et équilibres régionaux

Le projet 2026 met en avant la justice sociale, l’amélioration des services publics (santé, éducation, transport) et l’équilibre régional. L’exécutif indique que le texte traduit les priorités du plan de développement 2026–2030.

Besoins de financement et instruments

Le gouvernement vise des besoins de financement totaux d’environ 27 milliards TND, à un niveau proche de 2025. Il envisage pour la première fois des émissions de sukuk à hauteur d’environ 7 milliards TND. Le budget global passerait d’environ 59,8 à 63,5 milliards TND.

Trésorerie : appui exceptionnel de la BCT envisagé

Le projet prévoit de solliciter en 2026 un financement direct exceptionnel du Trésor auprès de la Banque centrale, à hauteur d’environ 3,7 milliards USD, compte tenu de la rareté des financements externes. En 2025, l’État a déjà emprunté environ 2,3 milliards USD pour honorer des échéances urgentes.

Mesures sociales et fiscales à l’étude

Le texte mentionne des hausses de salaires étalées dans le public et le privé, et l’instauration d’un impôt de solidarité de 1 % sur le patrimoine au-delà d’environ 5 millions TND. Ces mesures restent à débattre au Parlement.

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Base imposable, pourvoir d’achat… les orientations budgétaires de la Kasbah

La cheffe du gouvernement, Sara Zaafrani Zenzri, a présidé ce mardi 7 octobre 2025, au Palais du gouvernement à la Kasbah, un Conseil ministériel consacré aux réformes financières structurelles visant à instaurer la justice sociale et à promouvoir un développement équitable dans l’ensemble du pays.

En ouvrant les travaux du conseil, la cheffe du gouvernement a souligné l’importance stratégique de ces réformes Kaïs Saïed, en matière de justice sociale et de développement équilibré entre les régions.

Ces réformes prennent en compte les mutations économiques nationales et internationales et s’articulent autour de plusieurs axes :

  • La concrétisation des principes constitutionnels garantissant le droit à une croissance équitable et à des services publics de qualité (santé, éducation, transport, etc.) ;
  • L’adoption d’une nouvelle approche participative, basée sur les propositions des conseils locaux, régionaux et des conseils des régions pour les projets de développement ;
  • Le renforcement du rôle social de l’État, notamment à travers la création d’emplois et l’inclusion économique ;
  • La mise en place d’un système fiscal équitable, limitant l’évasion fiscale et intégrant l’économie informelle dans le circuit organisé ;
  • L’affirmation du principe de l’autonomie nationale, en mobilisant efficacement les ressources internes et en assurant le respect des engagements de l’État, tant à l’échelle nationale qu’internationale.

La ministre des Finances, Méchkat Salama El Khaldi, a présenté un exposé détaillant les politiques envisagées dans le cadre des réformes structurelles financières, notamment celles liées à la gestion des dépenses publiques et à la mobilisation des ressources de l’État.

Les nouvelles orientations budgétaires visent à :

  • Consolider le modèle social de l’État par la création d’emplois, la réduction du chômage et la simplification des procédures au profit des entreprises locales, conformément au décret n°3 du 3 octobre 2025 ;
  • Protéger le pouvoir d’achat des citoyens et soutenir les ménages à revenu limité ;
  • Encourager l’investissement et la décentralisation, à travers des projets issus des propositions locales et régionales ;
  • Réformer et restructurer les entreprises publiques ;
  • Renforcer les secteurs vitaux tels que l’agriculture, la santé, le transport et l’éducation ;
  • Accélérer la transition énergétique et écologique ;
  • Soutenir la production nationale et l’industrie locale.

Lire aussi : Tunisie : Tensions entre le Parlement et le gouvernement

Concernant la mobilisation des ressources, le gouvernement mise sur une stratégie orientée vers :

  • La stimulation de la croissance et de l’investissement ;
  • La lutte contre l’évasion fiscale et l’intégration du secteur informel ;
  • L’élargissement de la base imposable et la réduction du poids fiscal sur les particuliers ;
  • L’incitation des Tunisiens à l’étranger à investir dans leur pays ;
  • Le développement de l’habitat social ;
  • Et la promotion de la numérisation des services publics et des paiements électroniques.

En clôturant la réunion, Sara Zaafrani Zenzri a insisté sur la nécessité de concilier la mission sociale de l’État et la relance économique, dans une vision globale visant à établir une croissance équitable et une véritable justice sociale à travers l’ensemble du territoire tunisien.

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Tunisie : Tensions entre le Parlement et le gouvernement

Une nouvelle tension s’installe entre le gouvernement et le Parlement. Le président de la commission des finances à l’Assemblée des représentants du peuple, Abdeljelil Heni, a vivement critiqué ce mardi 7 octobre le comportement du gouvernement, le qualifiant de « non éthique » vis-à-vis du pouvoir législatif.

Intervenant sur les ondes de Jawhara FM à l’occasion de l’ouverture de la quatrième année parlementaire, Heni a reproché à l’exécutif de retarder le dépôt du projet de loi de finances 2026, alors que la Constitution impose un délai au plus tard le 15 octobre. Selon lui, ce retard s’ajoute à un autre problème : le retard d’exécution du budget des six premiers mois de 2025, en violation de l’article 62.

Le député a également déploré le refus de la ministre des Finances de se présenter devant la commission durant la pause parlementaire, estimant que cette attitude constitue une entrave au travail du Parlement.

Sur le fond, Heni a critiqué le caractère « trop général et peu chiffré » des grandes orientations budgétaires présentées jusqu’ici. Les députés, dit-il, souhaitent obtenir des données détaillées sur les ressources et capacités de l’État, afin de pouvoir formuler des propositions concrètes pour améliorer le pouvoir d’achat, réduire la pression fiscale, lutter contre la vie chère, lutter contre la spéculation et réviser les sanctions liées aux vols agricoles, un phénomène qu’il estime être à l’origine de la flambée des prix alimentaires.

Il a par ailleurs appelé la Banque centrale de Tunisie à réviser à la baisse le taux d’intérêt directeur, estimant que la baisse du taux d’inflation devrait permettre une plus grande libération du marché financier et un soutien à l’investissement.

Enfin, le député a dénoncé ce qu’il appelle une « harcèlement fiscal » subi par les citoyens et les entreprises légales, contrairement au secteur parallèle qui continue à échapper au contrôle de l’État. Les députés, a-t-il ajouté, exigent également une évaluation claire des effets de la loi de finances précédente et des causes de l’excédent budgétaire constaté récemment.

Lire aussi : Tunisie – ARP : Vers une loi contre l’économie de rente

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France : Le gouvernement Bayrou renversé par un vote de défiance à l’Assemblée

Après neuf mois seulement à la tête du gouvernement, François Bayrou a été contraint de quitter Matignon. L’Assemblée nationale a adopté lundi une motion de défiance par 364 voix contre 194, mettant un terme à l’expérience fragile de son gouvernement minoritaire.

Ce revers, attendu mais retentissant, reflète l’ampleur de la crise politique que traverse la France. Nommé en décembre 2024 par Emmanuel Macron, Bayrou incarnait la tentative du président de trouver une figure de consensus au milieu d’un paysage parlementaire éclaté. Mais son passage à Matignon aura été marqué par une impopulaire politique d’austérité et une opposition persistante venue de tous les camps.

François Bayrou devient le troisième Premier ministre renversé en moins d’un an, après Élisabeth Borne et Gabriel Attal. Cette succession de crises gouvernementales traduit les difficultés d’Emmanuel Macron à stabiliser une majorité et à imposer son agenda dans une Assemblée où aucun camp ne détient seul le pouvoir.

Le président se retrouve désormais face à un dilemme : tenter une nouvelle nomination – ce serait la quatrième en moins de deux ans – ou convoquer des élections anticipées, au risque d’ouvrir encore davantage l’incertitude politique.

Un paysage politique fragmenté

Les oppositions, de la gauche à l’extrême droite, ont toutes salué la chute du gouvernement Bayrou comme une victoire contre ce qu’elles dénoncent comme une gestion technocratique et déconnectée. Mais elles ne parviennent pas pour autant à dessiner une alternative claire et unifiée.

Dans ce climat de division et d’instabilité, la France entre dans une nouvelle phase d’incertitude politique, où chaque décision présidentielle pourrait reconfigurer en profondeur le paysage institutionnel.

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Tunisie – budget économique 2026 : Feuille de route tracée

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a présidé mardi 2 septembre 2025, au palais de la Kasbah, un conseil ministériel consacré au projet du budget économique pour l’année 2026. Présenté comme une feuille de route stratégique, ce document vise à traduire la politique économique et sociale de l’État. L’accent est mis sur la justice sociale, le développement régional et la durabilité, selon la Présidence du gouvernement.

Au cours de la réunion, la cheffe du gouvernement a rappelé que le budget économique est avant tout un outil fonctionnel et prospectif, destiné à fournir une vision globale des équilibres économiques et sociaux.

Un rôle central aux conseils

Le projet 2026 s’inscrit dans le cadre de la préparation du plan de développement 2026-2030, selon une logique de planification ascendante qui accorde un rôle central aux conseils locaux, régionaux et aux conseils des régions.

Le document met en avant plusieurs objectifs stratégiques : garantir des conditions de vie dignes et une meilleure justice sociale ; encourager l’investissement et diversifier les sources de création de richesse ; renforcer la résilience économique face aux crises ; engager des réformes structurelles pour améliorer les politiques publiques ; accélérer la réalisation des projets publics et privés, notamment ceux proposés par les conseils locaux dès 2026.

Les fondements de l’État social

La cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de faire du budget économique un instrument de traduction des grandes orientations nationales, en cohérence avec la vision présidentielle. Le conseil a recommandé notamment de consolider les fondements de l’État social à travers de nouvelles embauches dans la fonction publique et la régularisation des contrats précaires ; de lutter contre le travail précaire et de garantir un revenu décent avec protection sociale ; de soutenir les familles à faibles revenus et de faciliter leur inclusion économique ; d’améliorer la qualité et la proximité des services publics, en particulier dans la santé, l’éducation et le transport.

Reprise économique et défis

Le projet de budget économique 2026 intervient dans un contexte de reprise économique fragile, marqué par les défis climatiques, énergétiques et sociaux. Il se veut un prolongement du plan quinquennal 2026-2030 et un instrument d’opérationnalisation de la « nouvelle vision de développement » fondée sur l’équilibre entre efficacité économique et justice sociale.

Le conseil a également passé en revue les perspectives économiques mondiales et nationales pour 2026, en fixant des estimations relatives à la croissance du PIB, à l’évolution des secteurs productifs (agriculture, industrie, services) ainsi qu’au développement du commerce extérieur, de l’investissement et du secteur des phosphates.

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