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L’ONFP confie à l’ENA le renforcement des compétences de ses cadres 

L’Office national de la famille et de la population (ONFP) et l’École nationale d’administration (ENA) ont signé un accord de partenariat, jeudi 16 octobre à Tunis, visant à renforcer les compétences des cadres de l’ONFP en matière de leadership, de gouvernance et de gestion moderne des ressources.

L’accord a été paraphé par le président-directeur général de l’ONFP, Mohamed Ali Douaâji, et la directrice générale de l’ENA, Khaoula Abidi.

Selon la page officielle de l’ONFP sur Facebook, cette collaboration vise également à adapter les pratiques de l’Office aux exigences de l’administration moderne, à travers l’échange d’expériences, de savoir-faire et l’organisation de programmes de formation conjoints dans les domaines du développement humain et de la gestion administrative.

Les deux institutions ont souligné l’importance stratégique de ce partenariat pour améliorer la performance institutionnelle, renforcer les ressources humaines et promouvoir une culture de qualité et d’efficacité au sein de leurs structures respectives.

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Afrique : un atelier à l’ONU pour renforcer les capacités des journalistes sur l’économie circulaire

Une dizaine de journalistes issus de différents pays africains dont la Tunisie participent, du 13 au 16 octobre, à un atelier de formation consacré à l’économie circulaire, organisé au siège des Nations unies, à Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie.

L’objectif principal de cette formation est de renforcer les capacités des journalistes africains, afin qu’ils puissent couvrir de manière précise, attractive et constructive la transition du continent vers un modèle économique circulaire.

Au-delà du développement des compétences, l’atelier vise à valoriser les initiatives circulaires en Afrique, en montrant comment la circularité peut créer des emplois durables, renforcer la compétitivité des économies africaines et accroître leur résilience face aux défis climatiques.

Cette initiative est portée par le réseau international de journalistes africains spécialisés dans les questions environnementales, “Africa 21”, et mise en œuvre sur mandat de l’Alliance africaine pour l’économie circulaire (AAEC), dont le Secrétariat est basé au sein de la Banque africaine de développement (BAD). L’atelier bénéficie, également, du soutien de la Facilité pour l’économie circulaire de la BAD, et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).

Amplifier la voix du continent sur l’économie circulaire 

Lors de l’ouverture de l’atelier, lundi, Bonmwa Fwangkwal, responsable de programme au sein de l’AAEC a souligné que la formation ambitionne de fournir aux participants des outils d’analyse et des cadres narratifs leur permettant de produire des récits centrés sur l’humain, tout en vulgarisant les opportunités offertes par l’économie circulaire auprès des décideurs, des investisseurs et du grand public.

De son côté, Charles Akol, responsable des affaires environnementales à la CEA, a appelé les journalistes à amplifier la voix du continent africain dans les débats mondiaux sur la circularité, en valorisant ses expériences et en reliant les réussites nationales aux priorités continentales.

Il les a également encouragés à placer l’économie circulaire au cœur du débat public et des politiques, afin de mobiliser le soutien des décideurs, des entreprises et des communautés.

À cet égard, il les a appelé à simplifier les concepts techniques et la terminologie liés à la circularité, pour les rendre accessibles à des publics divers.

Cet atelier se tient en marge des Assemblées générales de l’AAEC, qui réuniront, du 14 au 16 octobre à Addis-Abeba, institutions et partenaires autour d’une ambition commune : faire de l’économie circulaire un pilier de la future trajectoire de croissance de l’Afrique.

Créée en 2016 lors du Forum économique mondial, l’Alliance africaine pour l’économie circulaire (AAEC) est une coalition dirigée par les gouvernements africains.

Comptant 21 pays membres, elle a mission est de stimuler la transformation du continent vers une économie circulaire génératrice de croissance, d’emplois et d’effets positifs sur l’environnement, en développant l’écosystème africain de la circularité et en tirant parti des opportunités offertes par ce modèle de développement.

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Tunisie : Le Conseil de Presse réaffirme le droit à l’information

Dans une déclaration publiée mardi, le Conseil de Presse a dénoncé l’absence quasi totale de couverture des récentes manifestations organisées par l’opposition, l’UGTT et des associations civiles. Il a rappelé que l’accès à l’information est un droit constitutionnel et a appelé les médias publics et privés à respecter les normes éthiques et professionnelles.

Une inquiétude face au manque de couverture

Le Conseil de Presse dit :

« suivre avec « inquiétude » l’absence de couverture médiatique d’événements d’envergure nationale, notamment les manifestations récentes de l’opposition, de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), d’organisations de la société civile et d’associations citoyennes dans plusieurs régions ».

Selon lui, une absence quasi totale de couverture a été constatée dans plusieurs médias publics et privés, une situation qui affaiblit la crédibilité du paysage médiatique.

Risques de rumeurs et de désinformation

Pour l’instance, le traitement sélectif ou l’occultation d’événements majeurs ouvre la voie à la propagation de rumeurs et de fausses informations sur les réseaux sociaux, accentuant le chaos informationnel déjà présent dans le pays.

Appel au respect de la déontologie

Le Conseil a rappelé la responsabilité de l’État, des propriétaires de médias, de la société civile et des journalistes dans la production d’une information objective et pluraliste. Il a appelé les journalistes à préserver leur indépendance, à activer les mécanismes d’autorégulation et à respecter le code de déontologie professionnelle face aux pressions et tentatives de manipulation.

Réaction à la fermeture de l’INAI et au gel de la HAICA

Réagissant à la fermeture du siège de l’Instance d’accès à l’information (INAI) et au gel des activités de la HAICA, le Conseil a insisté sur le droit public à l’information, la transparence et la redevabilité. Il a également souligné la nécessité d’une régulation efficace du secteur audiovisuel afin de lutter contre le chaos médiatique.

Mise en garde contre les dérives professionnelles

Le Conseil a enfin mis en garde contre la prolifération de « formations rapides » autoproclamées pour devenir journaliste et la présence d’« intrus » dans la profession, estimant que cela fragilise davantage la crédibilité du journalisme en Tunisie.

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Tunisie : La fermeture de l’Instance d’accès à l’information dénoncée par la société civile

La décision des autorités tunisiennes de fermer le siège de l’Instance d’accès à l’information et de transférer ses employés à la présidence du gouvernement suscite une vive réaction au sein de la société civile.

Le SNJT (Syndicat national des journalistes tunisiens) dénonce « une atteinte directe au droit constitutionnel d’accès à l’information et un pas supplémentaire vers l’opacité ».

Le SNJT accuse

Le SNJT a annoncé, dans un communiqué publié ce mercredi 20 août, avoir été surpris par la fermeture du siège de l’Instance d’accès à l’information, considérant « qu’il s’agit d’une mise à l’arrêt de facto de son rôle en tant qu’autorité publique indépendante ». Les employés ont été transférés vers les locaux de la présidence du gouvernement.

Selon le syndicat, « cette mesure s’inscrit dans la continuité de précédentes décisions jugées arbitraires, comme la fermeture de l’Instance nationale de lutte contre la corruption et la mise en sommeil de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) ».

Le syndicat a condamné « une politique délibérée d’opacité et de musèlement », accusant le pouvoir d’imposer un fait accompli qui fragilise les piliers démocratiques.

Il estime que cette décision prive les journalistes d’un instrument essentiel dans leur bataille quotidienne contre la bureaucratie et la rétention d’information.

La SNJT met également en cause « une violation des prérogatives de l’Assemblée des représentants du peuple, seule habilitée par la loi à nommer ou renouveler les membres de l’Instance ». Elle appelle les députés à assumer leurs responsabilités et à élire rapidement les membres vacants afin de rétablir le fonctionnement de l’institution.

I WATCH dénonce

Dans un communiqué publié hier, l’organisation I WATCH a exprimé sa vive indignation face aux mesures visant l’Instance d’accès à l’information, qu’elle qualifie de « dernier bastion de la transparence en Tunisie ».

Selon I WATCH, « cette institution a été progressivement et méthodiquement paralysée », annonçant ainsi son refus catégorique de la fermeture et de la mise à l’arrêt de l’INAI, estimant qu’il s’agit d’une atteinte grave à un droit garanti par la loi et d’une violation de l’indépendance d’un organe juridictionnel. L’ONG a exigé la réouverture immédiate de l’Instance.

Selon la loi organique n°22 de 2016 qui consacre l’accès aux données officielles, l’Instance d’accès à l’information avait permis d’imposer un minimum de transparence aux administrations, souvent accusées de pratiques de rétention et de dissimulation. Sa mise à l’arrêt est perçue comme un retour en arrière.

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