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Projet de loi de Finances 2026 : besoins et mesures clés

Budget 2026Le gouvernement a finalisé les projets de loi de Finances et de Budget 2026. Les documents confirment une orientation « sociale » et un recours accru aux financements internes, dont une demande exceptionnelle auprès de la BCT.

Axes annoncés : cap « social » et équilibres régionaux

Le projet 2026 met en avant la justice sociale, l’amélioration des services publics (santé, éducation, transport) et l’équilibre régional. L’exécutif indique que le texte traduit les priorités du plan de développement 2026–2030.

Besoins de financement et instruments

Le gouvernement vise des besoins de financement totaux d’environ 27 milliards TND, à un niveau proche de 2025. Il envisage pour la première fois des émissions de sukuk à hauteur d’environ 7 milliards TND. Le budget global passerait d’environ 59,8 à 63,5 milliards TND.

Trésorerie : appui exceptionnel de la BCT envisagé

Le projet prévoit de solliciter en 2026 un financement direct exceptionnel du Trésor auprès de la Banque centrale, à hauteur d’environ 3,7 milliards USD, compte tenu de la rareté des financements externes. En 2025, l’État a déjà emprunté environ 2,3 milliards USD pour honorer des échéances urgentes.

Mesures sociales et fiscales à l’étude

Le texte mentionne des hausses de salaires étalées dans le public et le privé, et l’instauration d’un impôt de solidarité de 1 % sur le patrimoine au-delà d’environ 5 millions TND. Ces mesures restent à débattre au Parlement.

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Loi de finances 2026 | De nouvelles taxes à la consommation

La taxe de 100 millimes sur chaque achat effectué dans les grandes surfaces ne sera pas augmentée dans le projet de loi de finances pour 2026. En revanche, d’autres taxes à la consommation sont prévues.

C’est ce qu’a explique le conseiller fiscal Anis Ben Said lors de son intervention ce jeudi 2025 dans l’émission matinale ‘‘Ahla Sabah’’, sur Mosaïque, ajoutant que l’application des taxes de 1,5 dinar par facture de 50 dinars ou plus et de 2 dinars par facture de 100 dinars ou plus, prévue à l’article 21 du projet de loi de finances 2026, ne concerne pas le ticket de caisse, mais bien la facture de paiement demandée par le client aux caissiers des magasins.

Ces nouvelles taxes visent à renforcer les ressources des caisses sociales qui sont fortement déficitaires depuis de nombreuses années.  

I. B.

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Tunisie | Les caisses enregistreuses seront généralisées le 1er juillet 2028

Une décision du ministre des Finances en date du 14 octobre 2025 et publiée sur le Journal officiel de la République Tunisienne (Jort), porte sur l’obligation de mise en place de la caisse enregistreuse pour les services de consommation sur place.

La mise en œuvre de cette décision s’établit selon les dates suivantes :

1. A partir du 1er novembre 2025 : les personnes morales exerçant les activités suivantes :

– restaurants classés touristiques,

– salons de thé,

– cafés de deuxième et troisième catégorie.

2. A partir du 1er juillet 2026 : les autres personnes morales exerçant les activités de prestation de services de consommation sur place mentionnées à l’article premier du présent arrêté.

3. A partir du 1er juillet 2027 : les personnes physiques soumises au régime réel et au dépôt des déclarations mensuelles d’impôts et exerçant les activités de prestation de services de consommation sur place mentionnées à l’article premier du présent arrêté.

4. A partir du 1er juillet 2028 : les autres personnes physiques exerçant les activités de prestation de services de consommation sur place mentionnées à l’article premier du présent arrêté.

On rappellera que cette décision avait été prise une première fois en 2016 mais elle n’a pu être mise en œuvre pour des raisons que l’on ignore. Y a-t-il eu des interventions politiques pour empêcher la mise en œuvre de ce dispositif ? Ou bien les services techniques du ministère des Finances n’avaient pas la compétence nécessaire pour le gérer efficacement ? Et d’ailleurs, dans le meilleur des cas, les fameuses caisses enregistreuses, en vigueur dans de nombreux pays depuis des décennies, ne seront généralisées en Tunisie qu’au 1er juillet 2028. Espérons-le, quoique nous avons de bonnes raisons d’avoir des doutes à ce sujet…

I. B.

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PLF 2026 : Une ligne de financement de 15 MD pour l’investissement régional

Le projet de loi de finances pour l’année 2026, dans son axe consacré au soutien des entreprises et à la promotion de l’investissement pour un développement équitable, introduit une nouvelle mesure visant à stimuler l’activité économique dans les régions les moins développées, à travers la création d’une ligne de financement dédiée à l’investissement régional.

Selon l’article 24 du projet de loi, il sera créé une ligne de financement d’un montant de 15 millions de dinars, alimentée par le Fonds national de l’emploi, destinée à accorder des prêts à des conditions préférentielles pour financer des activités économiques dans divers secteurs, en fonction des indicateurs de développement régional.

Cette mesure couvrira la période allant du 1er janvier 2026 au 31 décembre 2027, avec une priorité accordée aux régions les moins développées lors de l’octroi des crédits.

Gestion confiée à la BTS

La gestion de cette ligne sera confiée à la Banque tunisienne de solidarité (BTS), dans le cadre d’une convention conclue entre le ministère des Finances, le ministère de l’Emploi et la BTS. Cette convention fixera les conditions et modalités de gestion du financement, y compris les critères d’éligibilité, les procédures d’octroi et les mécanismes de suivi.

Cette initiative s’inscrit dans la politique économique du gouvernement visant à renforcer la justice régionale et à encourager l’entrepreneuriat et l’emploi autonome, en orientant les ressources publiques vers les zones intérieures et défavorisées souffrant d’un déficit d’investissements et d’infrastructures.

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Tunisie – 2026 : nouvelle taxe de 2 dinars par jour sur la location de voitures

Tunisie – 2026 : nouvelle taxe de 2 dinars par jour sur la location de voitures

Le projet de loi de finances pour l’année 2026 prévoit la mise en place d’une nouvelle contribution de deux dinars par jour pour chaque véhicule loué par les agences de location. Ce montant sera prélevé sur le tarif journalier de location et versé mensuellement, selon les mêmes modalités que la taxe sur la valeur ajoutée […]

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Budget 2026 : Hausse des salaires, retraites revalorisées et impôt sur la fortune

Les premières données du projet de loi de finances pour 2026 confirment une orientation sociale claire, visant la justice sociale, la protection des catégories vulnérables et le renforcement du pouvoir d’achat, tout en maintenant l’équilibre financier global de l’État, rapporte Mosaique fm..

Une augmentation générale des salaires et des retraites

Le projet prévoit une revalorisation des salaires et des pensions dans les secteurs public et privé sur la période 2026-2028, selon l’article 15 du texte, fixée par décret. Ces mesures visent à consolider le pouvoir d’achat des travailleurs et des retraités et à renforcer la cohésion sociale.

Emploi et plan de sauvetage social

Des dispositions exceptionnelles ciblent l’emploi des chômeurs de longue durée, avec des programmes de formation et d’intégration adaptés. Le projet inclut également un plan de sauvetage des caisses sociales, basé sur la diversification de leurs sources de financement et la création d’un fonds spécial pour stabiliser leur équilibre.

Le gouvernement prévoit également un soutien aux grandes entreprises publiques, telles que la Compagnie des Phosphates de Gafsa et Sucre Tunisie, afin d’assurer leur redressement et leur pérennité.

Nouvelles mesures fiscales et douanières

Pour renforcer la justice fiscale, le budget introduit un impôt sur la fortune. Des mesures douanières et fiscales exceptionnelles permettent par ailleurs la régularisation des biens saisis dans des conditions facilitées. Des aides spécifiques sont également prévues pour les personnes en situation de handicap et les petits agriculteurs.

Le projet de budget prévoit un soutien particulier au système de santé, notamment :

  • Exonération de la TVA sur les achats locaux de réactifs, solutions, équipements et fournitures médicales destinés à la surveillance et au contrôle des médicaments,
  • Attribution de ce même avantage fiscal sur présentation d’un certificat temporaire d’exonération délivré par les services fiscaux,
  • Extension des exemptions douanières et fiscales aux équipements médicaux importés, y compris pour les structures sanitaires militaires.

L’article 17 stipule la suspension de la TVA et des droits de douane sur les équipements médicaux importés directement ou via le ministère de la Défense.

Le bureau de l’Assemblée des représentants du peuple se réunira jeudi 16 octobre 2025 pour examiner le projet, le transmettre à la commission des finances et fixer le calendrier des séances plénières consacrées à la discussion du budget et des missions ministérielles.

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Loi de finances 2026 : Kais Saïed insiste sur la dimension sociale et la rationalisation des dépenses

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu mercredi au palais de Carthage la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, et la ministre des Finances, Mischkat Slama Khaldi, pour discuter du projet de loi de finances 2026. Il a réaffirmé que ce texte doit avant tout refléter le rôle social de l’État et promouvoir la justice sociale.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’adopter « une pensée novatrice » et de concevoir le projet de loi de finances autour de nouveaux concepts afin de répondre aux attentes sociales.

Deux objectifs majeurs ont été fixés : offrir de nouvelles perspectives aux jeunes marginalisés et rationaliser les dépenses publiques en réduisant les financements destinés aux institutions jugées peu rentables.

Lutte contre la corruption et l’évasion fiscale

Au cours de la réunion, Kais Saïed a critiqué la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF), estimant qu’elle n’a pas assumé pleinement son rôle. Il a également évoqué les défis liés à l’évasion fiscale et aux réseaux de corruption, réitérant l’engagement de la Tunisie à avancer dans la voie des réformes.

Le président a souligné que la politique du « compter sur soi » reste pertinente, malgré les critiques. Face à l’héritage de mauvaise gestion accumulé au fil des décennies, il a affirmé sa détermination à ouvrir de nouvelles opportunités pour les jeunes, instaurer une véritable justice et relancer une croissance durable. « Le peuple tunisien n’acceptera plus jamais les solutions à demi-teinte », a-t-il martelé.

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Tunisie: La cheffe du gouvernement présente les orientations du budget 2026

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a présidé ce mardi 23 septembre 2025, au Palais de la Kasbah, un conseil ministériel dédié à l’examen du projet de loi de finances pour l’année 2026 (dispositions et budget).

Dans un communiqué publié sur la page Facebook officielle de la Présidence du Gouvernement, il est précisé que cette réunion s’inscrit dans le cadre de la préparation des grandes orientations budgétaires et sociales de l’État pour l’année à venir.

En ouverture de la séance, Mme Zaafrani Zenzri a affirmé que ce projet de loi constitue un instrument essentiel pour concrétiser les choix de l’État et pour traduire les principes de la Constitution en matière de développement équitable et solidaire entre les régions.
Elle a souligné que le texte s’inscrit dans la logique du Plan de développement 2026-2030, visant à :

  • réduire les disparités sociales et régionales,
  • garantir l’égalité des chances,
  • stimuler l’investissement et la création de richesses,
  • consolider la culture du travail et de l’autonomie.

Trois grands axes du projet

La ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi, a présenté les grandes lignes du projet de loi, structuré autour de trois axes principaux :

1-Consolider l’État social

  • Extension de la couverture sociale et diversification du financement des caisses.
  • Renforcement de la santé publique et de la sécurité alimentaire.
  • Allègement de la pression fiscale et soutien au pouvoir d’achat.
  • Création d’emplois et régularisation de situations administratives en 2026.
  • Lutte contre la précarité et interdiction du recours à la sous-traitance abusive.
  • Encouragement des Tunisiens de l’étranger à investir en Tunisie.

2-Soutenir les entreprises et l’investissement

  • Incitations à l’investissement et accompagnement des entreprises.
  • Mise en œuvre du Plan de développement 2026-2030 avec des projets régionaux.
  • Appui aux entreprises publiques et promotion de l’industrie nationale.
  • Développement du secteur touristique.
  • Accélération de la transformation numérique et promotion de la transition énergétique.

3-Réformer le système fiscal et lutter contre l’évasion

  • Réforme de la fiscalité et intégration de l’économie parallèle.
  • Digitalisation des services fiscaux et généralisation du paiement électronique.
  • Renforcement des ressources propres de l’État.

À l’issue des travaux, le conseil a recommandé de soumettre la version finale du projet de loi de finances 2026 au Conseil des ministres, avant son transfert pour examen et adoption au Parlement et au Conseil national des régions et des districts.

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Bonne nouvelle: Révision à la hausse… des frais pour les études à l’étranger!!!

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Banque centrale de Tunisie (BCT) vient de réviser les montants des transferts pour études à l’étranger, conformément à une nouvelle circulaire fixant les conditions et modalités des transferts en devises au titre des frais d’études et de stages académiques à l’étranger, publiée vendredi.

En effet, la BCT a établi de nouveaux plafonds :

  • Le montant alloué aux frais d’installation passe de 4 000 à 6 000 dinars par année universitaire ou scolaire.
  • Les frais de séjour sont désormais fixés à 4 000 dinars par mois, contre 3 000 dinars auparavant.
  • Les stages académiques à l’étranger sont désormais éligibles aux transferts en devises pour frais d’études et de séjour, alors qu’ils nécessitaient auparavant des autorisations spéciales et n’étaient pas pris en charge par les circulaires précédentes.
  • Les transferts peuvent être effectués non seulement par virements et chèques, mais également via des cartes de paiement internationales nominatives, spécialement dédiées aux allocations d’installation et de séjour.

Enfin, la circulaire instaure de nouvelles garanties. Les étudiants devront fournir un dossier simplifié, avec possibilité d’utiliser des documents provisoires en cas d’absence du certificat d’inscription, mais avec obligation de régulariser sous trois mois.

En cas de refus de visa ou d’abandon des études, les fonds transférés devront être récupérés dans un délai de 15 jours et rétrocédés en dinars dans les 60 jours.

Mise en garde du CMF et… appel aux investisseurs à être vigilants!!!

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le Conseil du marché financier (CMF) a appelé les investisseurs à s’informer en amont de toute décision d’investissement et à faire preuve d’une vigilance accrue face à toute offre d’investissement attractive, en particulier lorsqu’elle promet des rendements anormalement élevés.

Dans un communiqué, le CMF, garant de l’intégrité du marché et ayant pour mission permanente de protéger l’épargne investie en valeurs mobilières, a recommandé aux investisseurs d’appliquer certaines règles de vigilance avant tout placement, rappelant à ce titre qu’aucun rendement élevé ne peut être obtenu sans un niveau de risque élevé. Les investisseurs doivent s’assurer de disposer d’un minimum d’informations sur les produits proposés, lire attentivement les conventions avant de les signer, en portant une attention particulière aux conditions tarifaires, et ne doivent engager leurs fonds que dans des placements qu’ils comprennent clairement.

Les investisseurs doivent, par ailleurs, s’interroger sur les modalités de valorisation du produit proposé, de sa revente et sur les délais qui y sont associés, ainsi qu’à prendre contact avec le professionnel au cours de l’investissement afin de vérifier que celui-ci correspond toujours à leurs objectifs et à leur profil.

Il est enfin conseillé aux investisseurs d’exiger la mise à disposition d’un accès internet sécurisé permettant de suivre au quotidien les opérations effectuées sur leur compte.

Bonne nouvelle: Révision à la hausse… des frais pour les études à l’étranger!!!

Bonne nouvelle: Révision à la hausse... des frais pour les études à l’étranger!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Banque centrale de Tunisie (BCT) vient de réviser les montants des transferts pour études à l’étranger, conformément à une nouvelle circulaire fixant les conditions et modalités des transferts en devises au titre des frais d’études et de stages académiques à l’étranger, publiée vendredi.

En effet, la BCT a établi de nouveaux plafonds :

  • Le montant alloué aux frais d’installation passe de 4 000 à 6 000 dinars par année universitaire ou scolaire.
  • Les frais de séjour sont désormais fixés à 4 000 dinars par mois, contre 3 000 dinars auparavant.
  • Les stages académiques à l’étranger sont désormais éligibles aux transferts en devises pour frais d’études et de séjour, alors qu’ils nécessitaient auparavant des autorisations spéciales et n’étaient pas pris en charge par les circulaires précédentes.
  • Les transferts peuvent être effectués non seulement par virements et chèques, mais également via des cartes de paiement internationales nominatives, spécialement dédiées aux allocations d’installation et de séjour.

Enfin, la circulaire instaure de nouvelles garanties. Les étudiants devront fournir un dossier simplifié, avec possibilité d’utiliser des documents provisoires en cas d’absence du certificat d’inscription, mais avec obligation de régulariser sous trois mois.

En cas de refus de visa ou d’abandon des études, les fonds transférés devront être récupérés dans un délai de 15 jours et rétrocédés en dinars dans les 60 jours.

Mise en garde du CMF et… appel aux investisseurs à être vigilants!!!

Mise en garde du CMF et… appel aux investisseurs à être vigilants!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le Conseil du marché financier (CMF) a appelé les investisseurs à s’informer en amont de toute décision d’investissement et à faire preuve d’une vigilance accrue face à toute offre d’investissement attractive, en particulier lorsqu’elle promet des rendements anormalement élevés.

Dans un communiqué, le CMF, garant de l’intégrité du marché et ayant pour mission permanente de protéger l’épargne investie en valeurs mobilières, a recommandé aux investisseurs d’appliquer certaines règles de vigilance avant tout placement, rappelant à ce titre qu’aucun rendement élevé ne peut être obtenu sans un niveau de risque élevé. Les investisseurs doivent s’assurer de disposer d’un minimum d’informations sur les produits proposés, lire attentivement les conventions avant de les signer, en portant une attention particulière aux conditions tarifaires, et ne doivent engager leurs fonds que dans des placements qu’ils comprennent clairement.

Les investisseurs doivent, par ailleurs, s’interroger sur les modalités de valorisation du produit proposé, de sa revente et sur les délais qui y sont associés, ainsi qu’à prendre contact avec le professionnel au cours de l’investissement afin de vérifier que celui-ci correspond toujours à leurs objectifs et à leur profil.

Il est enfin conseillé aux investisseurs d’exiger la mise à disposition d’un accès internet sécurisé permettant de suivre au quotidien les opérations effectuées sur leur compte.

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!!

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!! | Univers News

  • La Banque traîne un passif lourd –notamment l’affaire BEN ROMDHANE– qui menace sa stabilité et son image
  • La BH Bank prête moins et peine à jouer son rôle moteur dans le financement de l’économie.
  • Une dépendance accrue à une épargne plus coûteuse traduisant la perte de confiance d’une partie de la clientèle
  • La BH Bank pourra-t-elle restaurer la confiance sans une refonte profonde de sa gouvernance et de ses pratiques de gestion du risque ?

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Les comptes publiés par la BH Bank au 30 juin 2025 confirment une tendance préoccupante : la banque souffre d’une érosion marquée de sa rentabilité, d’une qualité d’actifs dégradée et d’un environnement réglementaire défavorable.

Une croissance d’actifs sans véritable dynamisme

Les actifs atteignent 15 022 MDT, en hausse modeste par rapport à 14 414 MDT en juin 2024. Mais derrière cette progression comptable se cache une réalité moins reluisante : les créances sur la clientèle reculent de 10 820 MDT à 10 292 MDT en un an. Autrement dit, la BH Bank prête moins et peine à jouer son rôle moteur dans le financement de l’économie.

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!! | Univers News

Dépôts en hausse, mais fragiles

Les dépôts de la clientèle progressent à 9 461 MDT contre 9 274 MDT un an plus tôt. Cependant, cette évolution masque un déséquilibre inquiétant : les dépôts à vue – traditionnellement stables – se contractent fortement, remplacés par des dépôts à terme et bons rémunérés. Cette dépendance accrue à une épargne plus coûteuse traduit la perte de confiance d’une partie de la clientèle.

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Le PNB chute, les marges sous pression

Le produit net bancaire tombe à 343 MDT au premier semestre 2025, contre 363 MDT un an auparavant. Les causes sont multiples :

  • Une pression réglementaire liée à l’application de la loi 41/2024 plafonnant certains taux d’intérêt,
  • Des gains financiers en forte baisse,
  • Et surtout, une structure de revenus trop dépendante des marges d’intérêt.

La BH Bank montre ainsi ses limites en matière de diversification de ses revenus.

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Résultat net en forte dégringolade

Le résultat net s’établit à 54 MDT, contre 78 MDT en juin 2024. Cette baisse de près de 30 % résulte en grande partie de la hausse des provisions pour créances douteuses, qui dépassent désormais 1,8 milliard de dinars.

Mais l’ombre la plus lourde reste l’affaire BEN ROMDHANE, révélée fin 2024, qui a fait perdre près de 450 MDT à la banque. Cette opération mal maîtrisée, toujours entourée d’incertitudes judiciaires et prudentielles, continue de peser sur la confiance des investisseurs et sur les perspectives de la BH Bank.

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Une rentabilité compromise et un risque réputationnel majeur

Avec un résultat par action réduit à 1,14 dinar, la BH Bank voit sa rentabilité s’éroder dangereusement. L’institution fait face à un triple défi :

  1. Maîtriser un portefeuille de créances fragilisé par une hausse inquiétante des contentieux,
  2. Surmonter l’impact durable de l’affaire BEN ROMDHANE, qui entame sa crédibilité,
  3. Et retrouver une capacité réelle de financement de l’économie dans un contexte de forte concurrence bancaire.

Conclusion :

Les chiffres au 30 juin 2025 envoient un signal d’alerte. Derrière une façade d’actifs en progression et de dépôts en hausse, la BH Bank accumule des faiblesses structurelles et traîne un passif lourd –notamment l’affaire BEN ROMDHANE– qui menace sa stabilité et son image. La question qui se pose désormais est claire : la BH Bank pourra-t-elle restaurer la confiance sans une refonte profonde de sa gouvernance et de ses pratiques de gestion du risque ?

Appel au chef de l’Etat pour mettre fin aux poursuites pénales contre les chefs de PME en difficulté

Appel au chef de l’Etat pour mettre fin aux poursuites pénales contre les chefs de PME en difficulté | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Fédération tunisienne des artisans et petites et moyennes entreprises (FTAPME) a appelé, mercredi dans un communiqué, le président de la République, Kaïs Saïed à ouvrir une enquête sur les poursuites pénales visant des chefs d’entreprise en difficulté, tout en prenant en considération les suggestions des organisations professionnelles et des chefs d’entreprises.

La Fédération a appelé le chef de l’Etat à intervenir pour annuler les procès-verbaux relatifs aux infractions fiscales pénales, estimant que ces derniers ont été établis en violation de l’article 37 du Code pénal, lequel exige la preuve d’une intention de fraude, alors que de nombreuses sociétés n’ont pas réussi à honorer leurs engagements fiscaux, à cause des crises financières aiguës qu’elles traversent.

Et d’ajouter que même des sociétés en difficulté financière ayant adhéré à l’amnistie fiscale, continuent à faire objet d’un harcèlement persistant, alors que l’article 74 stipule clairement la suspension des poursuites.

Selon la FTAPME, certains procès-verbaux ont même été rédigés, en 2021, pendant la pandémie de COVID-19, à l’encontre d’entreprises menacées de faillite, contrairement aux directives appelant à soutenir les entreprises et à préserver les emplois.

Ces pratiques peuvent, a souligné la Fédération, « détruire les entreprises, étouffer l’esprit d’initiative et d’investissement et plonger le pays dans une crise économique et sociale ».

Dans le même contexte, elle a indiqué que les efforts des services de contrôle fiscal auraient dû se concentrer sur les contrebandiers et les fraudeurs fiscaux, qui se comptent par millions, afin de consacrer le principe d’égalité.

Levée de fonds réussie en une journée pour BTK Leasing

Levée de fonds réussie en une journée pour BTK Leasing | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – BTK Conseil vient d’annoncer que les souscriptions à l’emprunt obligataire subordonné « BTK LEASING SUBORDONNE 2025-1 », émis par Appel Public à l’Epargne pour un montant de 30 MD, ouvertes au public le 29 août 2025, ont été clôturées le même jour, pour un montant de 30 MD, sur le marché obligataire, prouvant sa position crédible et sa solidité financière.

L’opération a été un succès total et reflète la capacité de financement de la société, de manière à lui offrir des ressources supplémentaires pour soutenir ses activités stratégiques et son développement futur, ainsi que la confiance des investisseurs envers BTK Leasing.

Renouvellement de la convention entre la STB et l’Association Al Madanya

Renouvellement de la convention entre la STB et l’Association Al Madanya | Univers News

  • Programme de transport rural des écoliers « Fatma » – 2 septembre 2025
  • Une nouvelle étape pour renforcer l’accès à l’éducation des enfants des zones rurales en Tunisie

Tunis, UNIVERSNEWS (Social) – La Société Tunisienne de Banque (STB) et l’Association Al Madanya viennent d’officialiser, mardi 2 septembre 2025, le renouvellement de leur partenariat pour le financement du programme de transport rural des écoliers « Fatma ». Cette convention porte sur une nouvelle période de trois années scolaires, avec pour objectif de soutenir le transport quotidien de 1500 élèves dans les zones rurales et défavorisées des gouvernorats de Nabeul, Tataouine, Kairouan, Kasserine, Bizerte, Béja, Mahdia et Le Kef.

Le programme « Fatma », une réponse concrète à un enjeu national majeur

Le programme vise à faciliter l’accès à l’école des enfants dont le domicile se trouve entre 3 et 13 kilomètres de l’établissement scolaire le plus proche, grâce à une organisation logistique utilisant les taxis ruraux. L’objectif est clair : faire du droit à l’enseignement un droit réel, accessible à tous, et réduire significativement l’abandon scolaire.

Depuis son lancement en 2011 par l’Association Al Madanya, le programme a permis de réduire le taux d’abandon dans les écoles desservies, tout en améliorant la réussite scolaire des élèves. Parmi les résultats notables figurent une progression de la moyenne générale des élèves de 3,8 points, un taux de présence de 98%, et un temps de loisir gagné d’environ 4 heures par jour.

Un engagement fort de la STB pour l’avenir éducatif de la Tunisie

Par ce renouvellement, la STB confirme son rôle d’acteur social engagé, en finançant le transport scolaire de 1500 élèves dans huit gouvernorats ciblés. La Banque entend ainsi contribuer concrètement à réduire les inégalités d’accès à l’éducation, levier essentiel pour le développement durable et la cohésion sociale du pays.

En complément du financement, la STB offre à Al Madanya une solution digitale de paiements des transporteurs. Cette technologie permettra d’assurer des transactions sécurisées, transparentes, sans frais supplémentaires, et une meilleure efficacité dans la gestion des paiements périodiques.

Un appel à renforcer la mobilisation des partenaires

La STB et l’Association Al Madanya lancent un appel à leurs partenaires, à adhérer à cette initiative pour élargir la couverture du transport scolaire. Ensemble, ils visent à répondre aux besoins de transport de près de 60 000 élèves à travers la Tunisie, afin d’assurer un accès élargi et équitable à l’éducation pour tous.

Bons du Trésor: La Tunisie privilégie le long terme au détriment du court terme

Bons du Trésor: La Tunisie privilégie le long terme au détriment du court terme | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – À la date du 29 août 2025, l’encours des Bons du Trésor a atteint 30,15 milliards de dinars, contre 26,73 milliards de dinars un an auparavant, soit une hausse de 12,82 % (+3,43 milliards de dinars), selon les derniers chiffres publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Mais derrière cette progression globale se cache une transformation profonde de la structure de la dette publique.

Effondrement du court terme

Les Bons du Trésor à court terme (BTC), instrument historiquement utilisé pour couvrir rapidement les besoins de liquidité de l’État, se sont contractés de manière spectaculaire. Leur encours est passé de 10,53 milliards de dinars en août 2024 à seulement 2,95 milliards un an plus tard, soit une chute de 71,98 % (-7,58 milliards).

Explosion du long terme

À l’inverse, les Bons du Trésor Assimilables (BTA), à moyen et long terme, ont bondi de 67,94 %, atteignant 27,20 milliards de dinars contre 16,2 milliards un an plus tôt. L’État tunisien privilégie désormais l’allongement des maturités, traduisant une volonté de lisser son profil d’endettement et de réduire la pression immédiate sur la trésorerie publique.

Confiance et coût de financement

Les Bons du Trésor représentent une part essentielle de la dette publique tunisienne, constituant un baromètre de la confiance des investisseurs. En général, les BTC sont plus coûteux pour l’État en raison de leurs taux d’intérêt plus élevés. Le basculement vers les BTA pourrait ainsi refléter une double stratégie : sécuriser un financement plus stable et limiter les charges d’intérêt à court terme.

Un signal à décrypter

Si cette restructuration peut être interprétée comme une gestion plus prudente de la dette, elle révèle également les tensions persistantes sur les liquidités de l’État et son besoin de financement croissant. Avec plus de 30 milliards de dinars de Bons du Trésor en circulation, la Tunisie reste fortement dépendante de ce mécanisme pour couvrir ses déséquilibres budgétaires.

STB : Une dynamique positive confirmée au 1er semestre 2025

STB : Une dynamique positive confirmée au 1er semestre 2025 | Univers News

  • Une dynamique de redressement confirmée et un Produit Net Bancaire résilient
  • Les résultats intermédiaires augurent d’une poursuite de la dynamique positive pour la fin de l’exercice 2025
  • Des agrégats bilanciels en progression : Croissance du bilan et dynamisme des dépôts

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Société Tunisienne de Banque (STB) a publié ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025, confirmant une trajectoire de consolidation de ses fondamentaux malgré un contexte économique exigeant.

Le total bilan atteint 15,2 milliards de dinars, en progression de 6,3 % par rapport à juin 2024. Cette évolution illustre la capacité de la banque à maintenir une trajectoire ascendante.

Les dépôts de la clientèle ont franchi la barre des 11,7 milliards de dinars, en hausse de 10,6 % sur un an, confirmant la confiance renouvelée des déposants.

Les capitaux propres s’élèvent à 1,3 milliard de dinars, en progression de 7 % par rapport à fin juin 2024, confortant la solidité financière de la banque.

STB : Une dynamique positive confirmée au 1er semestre 2025 | Univers News

Une rentabilité en amélioration

Les capitaux propres de la banque se consolident à 1 303 millions de dinars, contre 1 216 millions un an auparavant. Ce renforcement reflète la stratégie de solidification du bilan et la prudence dans la gestion des risques.

Le Produit Net Bancaire (PNB) s’établit à 350 MDT, en croissance de près de 11 % par rapport à juin 2024. Malgré l’impact de la loi 2024-41 qui a pesé sur les marges d’intérêt, la banque a su préserver ses équilibres.

Cette performance traduit, aussi, la diversification des sources de revenus et une meilleure maîtrise du coût des ressources.

Enfin, le résultat net ressort à 22,3 MDT, en nette amélioration par rapport aux 14,4 MDT de juin 2024, confirmant le redressement de la rentabilité.

STB : Une dynamique positive confirmée au 1er semestre 2025 | Univers News

Des indicateurs de solidité rassurants

La STB affiche un ratio de liquidité record de 583 %, très largement supérieur aux exigences réglementaires (100 %), attestant d’une gestion prudente et proactive de sa trésorerie.

Avec des fonds propres renforcés, une progression notable des dépôts et un résultat net en amélioration, la STB démontre sa capacité à conjuguer solidité financière et rentabilité.

 Ces résultats intermédiaires augurent d’une poursuite de la dynamique positive pour la fin de l’exercice 2025, consolidant la place de la STB comme acteur de référence du secteur bancaire tunisien.

Avec ces résultats, la STB confirme qu’elle est engagée dans une trajectoire positive, marquée par la solidité de son bilan, la croissance de ses dépôts et la progression de sa rentabilité. La banque semble avoir franchi un cap important dans son plan de redressement, et se positionne aujourd’hui comme un acteur clé du secteur bancaire tunisien.

BTE : Des signes clairs de redressement malgré un contexte exigeant

BTE : Des signes clairs de redressement malgré un contexte exigeant | Univers News

  • Des chiffres augurant d’une sortie progressive des difficultés au 30 juin 2025

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Banque de Tunisie et des Émirats (BTE) a publié ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025. Ces résultats traduisent une dynamique positive, marquée par la consolidation des fondamentaux et une amélioration progressive de la performance opérationnelle, dans un environnement bancaire particulièrement exigeant.

Une progression soutenue des dépôts et des actifs

Au 30 juin 2025, le total actif de la BTE atteint 1 646 MDT, en hausse par rapport aux 1 456 MDT de juin 2024 et aux 1 540 MDT de décembre 2024. Cette progression témoigne de la confiance renouvelée de la clientèle et de la capacité de la Banque à mobiliser de nouvelles ressources.

Les dépôts de la clientèle confirment cette tendance avec un encours de 1 198 MDT, contre 1 035 MDT un an plus tôt, soit une croissance de plus de 15 % en glissement annuel.

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Amélioration de la rentabilité malgré un contexte tendu

Le Produit Net Bancaire (PNB) s’établit à 34,8 MDT, supérieur au niveau de juin 2024 (32 MDT), confirmant une progression de l’activité.

Surtout, le résultat net s’améliore nettement : -5,5 MDT au 30 juin 2025, contre -11,3 MDT un an auparavant et -27,9 MDT fin 2024. Cette réduction significative de la perte traduit les premiers effets des mesures de restructuration et de maîtrise des risques mises en place par la Banque.

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Une trajectoire encourageante

Si des efforts restent nécessaires, notamment sur le plan du renforcement des fonds propres et de l’amélioration de la solvabilité, les résultats semestriels confirment que la BTE est engagée dans une trajectoire de redressement.

La progression des dépôts, la consolidation des produits d’exploitation et la nette réduction du déficit constituent des signaux tangibles de rétablissement, augurant d’une sortie progressive des difficultés.

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