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L’OMS alerte sur la survenue d' »une nouvelle pandémie »!

« La maladie X, un concept entouré de mystère et de prudence, comme l’explique un site spécialisé, ne représente pas une maladie spécifique mais un symbole de l’inattendu, une future pandémie potentielle dont l’impact pourrait surpasser celui des maladies connues ».

Il s’agit d’une invention de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui souligne que c’est « … ce pathogène hypothétique symbolise la nature imprévisible des menaces sanitaires dans un monde connecté à l’échelle planétaire ».

L’organisme onusien en charge de la santé mondiale assure que ce « pathogène rappelle brutalement la nécessité permanente de la vigilance, de la recherche et de la préparation face à des adversaires inconnus ».

Le monde n’en a pas encore fini avec le virus Covid-19 dont l’origine exacte n’est toujours pas déterminée et qui continue de faire des ravages à travers tous les continents.

Donc, ne paniquez pas…  pour le moment, car réellement aucune pandémie ne pointe à l’horizon, toutefois, soyez sous vos gardes, semble suggérer l’OMS, car on n’est jamais à l’abri d’une infection mondiale dans un monde de plus en plus connectée, dans tous les sens.

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L’agence Capital Intelligence relève la note de 4 banques tunisiennes

L’agence de notation Capital Intelligence a annoncé, vendredi 17 octobre, avoir relevé de quatre banques tunisiennes de “négative“ à “stable“.

Il s’agit de deux banques publiques, en l’occurrence la BNA (Banque nationale agricole) et de la STB (Société tunisienne de banque), et de deux privées, à savoir la BIAT (Banque internationale arabe de Tunisie) et l’UBCI (Union bancaire pour le commerce et de l’industrie).

 

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Bourse de Tunis : le Tunindex clôture vendredi en hausse de 0,1%

Le marché boursier a terminé la séance du vendredi 17 octobre sur une progression de 0,1% à 12 341 points, dans un volume de 8,8 millions de dinars (MDT). Les échanges ont profité de la réalisation de deux transactions de bloc sur les titres d’Attijari Bank (un flux de 2,7 MDT) et de la SFBT (une enveloppe de 2,6 MDT), d’après l’analyse quotidienne de l’intermédiaire en Bourse Tunisie Valeurs.

Analyse des valeurs

Le titre Cellcom s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action du distributeur de la marque Evertek s’est appréciée de 4,3%, à 1,960 dinar, sans drainer de flux.

Le titre Assad a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action du producteur de batteries automobiles a signé une progression de 4,2% à 2,250 dinars. La valeur a mobilisé des échanges limités de 55 mille dinars.

Le titre Unimed s’est mal comporté sur la séance. L’action du fleuron national des produits stériles a reculé de 1,9% à 8,090 dinars. La valeur a brassé un flux total de 138 mille dinars.

Le titre SFBT a terminé la séance sur une note morose. L’action du leader des boissons gazeuses et alcoolisées en Tunisie a reculé de 1,6%, à 12,500 dinars.

La valeur la plus dynamique de la séance, SFBT, a alimenté le marché avec des capitaux de 3,2 MDT.

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En 2050, le Nigeria dépassera les États-Unis en population

D’ici à 2050, le Nigeria devrait devenir le troisième pays le plus peuplé au monde, avec 377 millions d’habitants, dépassant ainsi les États-Unis et se plaçant derrière l’Inde et la Chine. Mais cette croissance démographique rapide, alimentée par une fécondité encore élevée et une mortalité en baisse, pose déjà des défis majeurs en matière d’emploi, d’éducation et de sécurité alimentaire.

Aujourd’hui peuplé de 224 millions d’habitants, le Nigeria connaît l’une des plus fortes croissances démographiques au monde. Malgré des progrès dans la santé, le pays reste confronté à une forte natalité, soit 5,5 enfants par femme, mais également à une faible utilisation de la contraception. A noter d’ailleurs que les politiques publiques de régulation des naissances adoptées par les différents gouvernements du pays n’ont jusqu’ici pas réussi à inverser durablement cette tendance.

Cette explosion démographique s’accompagne de tensions socio-économiques : plus d’un tiers de la population est sans emploi et la création de 2,5 millions d’emplois par an serait nécessaire pour répondre à la demande des jeunes générations. Parallèlement, le système éducatif est sous pression, et les familles qui en ont les moyens se tournent vers l’enseignement privé pour garantir un meilleur avenir à leurs enfants.

L’enjeu alimentaire est également crucial : malgré une large population agricole, le pays dépend massivement des importations et fait face à une insécurité alimentaire aiguë touchant des millions de personnes. L’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, alerte sur la difficulté de nourrir une population en forte expansion. Sachant que la pandémie et l’insécurité ont encore fragilisé le secteur agricole.

Sur le plan culturel, le désir d’avoir des enfants, notamment des garçons, reste profondément ancré, freinant l’efficacité des politiques de planification familiale. L’éducation des filles et l’accès au planning familial sont identifiés comme des leviers majeurs pour ralentir la croissance démographique.

À travers le récit d’Eziaku, née en 2022, l’article illustre ce que pourrait être la vie d’un enfant dans le Nigeria de demain : un avenir fait d’espoirs mais aussi de profonds défis structurels – emploi, éducation, alimentation – dans un pays promis à devenir un géant démographique aux équilibres fragiles.

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Le textile du futur s’expose à INTERTEX Sousse 2025

Le Salon international du textile et de l’habillement « INTERTEX Sousse 2025 » a ouvert ses portes jeudi 16 octobre au Palais des expositions de Sousse, lors d’une cérémonie officielle présidée par le gouverneur de Sousse.

INTERTEX Sousse, qui réunit des centaines de professionnels, industriels et experts du secteur textile, constitue un espace d’échanges, d’innovation et de partenariats économiques entre la Tunisie et de nombreux pays participants.

Organisé sur plusieurs jours, INTERTEX Sousse met en lumière les dernières tendances et technologies dans le domaine du textile, de la confection, de la mode et des équipements industriels. De ce fait, le Salon regroupe des entreprises tunisiennes et étrangères, des startups innovantes, mais aussi des associations professionnelles engagées dans le développement durable et l’économie circulaire.

 

 

A cette occasion, le gouverneur de Sousse a rappelé l’importance stratégique du secteur textile tunisien, moteur de l’économie nationale et vecteur de création d’emplois, d’exportations et de savoir-faire industriel reconnu à l’international.

L’inauguration s’est déroulée en présence de nombreuses délégations économiques et institutionnelles, témoignant du rayonnement croissant de Sousse comme pôle textile méditerranéen.

Le Salon INTERTEX Sousse 2025 se poursuivra jusqu’au 18 octobre, avec un programme riche de conférences, rencontres B2B, et démonstrations technologiques, confirmant sa place parmi les événements phares du calendrier industriel tunisien.

 

Avec communiqué

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Market Focus Tunisia – Un pont économique entre la Suisse et la Tunisie

La Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Suisse (CCITNCH), en partenariat avec la fondation Swisscontact et la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG), annonce l’organisation de son événement Market Focus Tunisia, qui se tiendra le mardi 4 novembre 2025, de 11h30 à 14h00, au siège de la CCIG – Boulevard du Théâtre 4, 1204 Genève.

Fondée en 2011, la CCITNCH est le fruit d’une collaboration entre acteurs économiques suisses et tunisiens. Basée sur le droit tunisien, elle œuvre à renforcer les liens économiques, sociaux et culturels entre les deux pays, en favorisant des échanges durables et mutuellement bénéfiques.

Sa mission consiste à stimuler les échanges bilatéraux, accompagner les entreprises dans leur développement et créer un véritable pont entre la Tunisie et la Suisse.

La CCITNCH offre à ses membres une visibilité accrue et un réseau solide, un accès à l’information stratégique et aux opportunités d’affaires, ainsi que des événements exclusifs, des formations et un accompagnement personnalisé.

Forte d’une équipe biculturelle et d’un comité exécutif engagé, la CCITNCH rassemble une communauté active d’entrepreneurs, d’investisseurs et d’institutions des deux pays, unis par une même vision : bâtir ensemble un avenir économique durable entre la Tunisie et la Suisse.

Market Focus Tunisia – Objectifs & Programme

Le Market Focus Tunisia est un événement stratégique visant à valoriser la Tunisie comme destination d’investissement privilégiée pour les entreprises suisses, à travers :

  • La promotion des secteurs porteurs : technologies de l’information, textile, tourisme (notamment tourisme médical) et agroalimentaire.
  • Le renforcement des relations bilatérales économiques.
  • La valorisation des réussites tunisiennes et suisses, avec des témoignages inspirants d’entrepreneurs.
  • L’implication des startups et jeunes talents tunisiens, avec un focus sur l’innovation, le transfert de compétences et les investissements immatériels.

Le public cible de l’événement inclut les entreprises et investisseurs suisses souhaitant se développer en Tunisie, les entreprises tunisiennes désireuses de s’étendre en Suisse, les startups innovantes à la recherche de partenariats ainsi que les organismes économiques et institutionnels des deux pays.

Programme du 4 novembre 2025 – CCIG, Genève

11h45 – Accueil
12h00 – Mots de bienvenue

  • M. Mohamed Atiek, Directeur Promotion et soutien à l’économie, CCIG.
  • Mme Ahlem Bel Hadj Ammar, Présidente de la CCITNCH.
  • Intervention de l’ambassade de Tunisie en Suisse et de la FIPA.

12h15 – Témoignages d’entreprises suisses et tunisiennes
Interventions sur les secteurs : IT, Tourisme, Textile, Agroalimentaire

  • Yassine Zaied, Directeur de la stratégie chez Nexthink (IT).
  • Ikbel Jebabli, CEO Ehpad Palais Didon – Tourisme médical (Tourisme).
  • Naceur Elkotti, CEO Phamed (Agroalimentaire).
  • Textile : à confirmer.

Modération : Anis Wahabi, Expert-comptable & Trésorier CCITNCH.

12h45 – Présentation du programme Perspectives
Marc Olivier Roux, Responsable PSE, Fondation Swisscontact.

13h00 – Questions / Réponses
13h30 – Cocktail déjeunatoire.

 

Sponsors

  • Swisscontact – Programme Perspectives : Sponsor principal.
  • Novative, Bougene, SG Medical, Phoenix Mecano Elcom, Victorinox Tunisie (Tulip Distribution).

 

Partenaires institutionnels

  • Swisscontact (sponsor principal via le programme Perspectives).
  • Ambassade de Tunisie à Berne.
  • FIPA, TIA, CEPEX, CONECT.
  • ATUGE, CJD Suisse, EPFL Alumni.
  • Switzerland Global Enterprise – Zone Middle East & Africa.
  • Swiss Tunisian Network (STN) / TUNES.

Lien d’inscription à l’évènement :
https://www.ccig.ch/agenda/2025/11/Market-Focus-Tunisia-

 

Communiqué de presse de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-suisse

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Justice fiscale en France : les inquiétudes du prix Nobel d’Economie 2025, Philippe Aghion

Invité de l’émission « Tout est politique » sur France Télévision, mercredi 15 octobre, l’économiste Philippe Aghion, lauréat du prix Nobel d’Economie 2025, a mis l’accent sur la question de la justice sociale et fiscale en France. Alors que le projet de budget 2026 du gouvernement prévoit notamment une hausse de la fiscalité sur les hauts revenus.

Pour nous Tunisiens, certains des propos du nouveau prix Nobel peuvent nous intéresser.

S’il reconnaît que la France est l’un des pays les plus redistributifs au monde, le récent prix Nobel d’Economie, Philippe Aghion, estime que le véritable problème réside moins dans la répartition des richesses que dans l’inégalité d’accès à une éducation de qualité, qu’il considère comme le cœur de la fracture sociale actuelle.

L’école au centre des inégalités

Pour Philippe Aghion, les écarts se creusent dès le plus jeune âge, lorsque l’origine sociale conditionne les chances de réussite. Il souligne que les performances éducatives en France sont aujourd’hui fortement corrélées au milieu social. Et ce, comme l’attestent notamment les résultats des tests PISA.

Par conséquent, l’économiste plaide pour une réforme en profondeur du système éducatif, inspirée des modèles finlandais, voire portugais. Il estime qu’il s’agit moins d’augmenter les dépenses que de mieux les allouer : recentrer l’enseignement sur les fondamentaux (grammaire, calcul, dictée); renforcer l’encadrement avec des classes moins chargées; des enseignants mieux formés et mieux rémunérés; et développer le tutorat pour les élèves en difficulté.

Voilà un des aspects auxquels fait face le système éducatif tunisien lui aussi.

Il se prononce également contre l’usage des téléphones portables en classe et en faveur d’un retour aux manuels scolaires. Pour lui, la priorité doit être de garantir à tous les élèves les mêmes outils de réussite, quel que soit leur milieu d’origine.

Réformer plutôt que dépenser plus

Philippe Aghion évoque en exemple la Finlande, où les programmes sont conçus de manière centralisée mais la gestion des établissements reste décentralisée, permettant ainsi une meilleure adaptation locale. Les enseignants y suivent cinq années de formation après le baccalauréat et bénéficient d’une évaluation régulière.

Ce type de modèle, pense-t-il, pourrait être adapté à la France, avec une politique éducative plus structurée, moins fragmentée et centrée sur les apprentissages fondamentaux.

Fiscalité : une approche ciblée plutôt que punitive

Interrogé sur la taxation des hauts revenus et la « taxe Zucman », qui vise les patrimoines importants, l’économiste se montre prudent. S’il reconnaît l’existence de marges d’action pour une fiscalité plus juste, il met en garde contre les mesures susceptibles de freiner l’innovation et l’investissement, notamment dans des secteurs stratégiques comme l’intelligence artificielle.

Il estime qu’une taxation sur des revenus non réalisés pourrait désavantager les entrepreneurs français face à leurs concurrents étrangers. Faisant perdre par conséquent au pays des opportunités majeures dans des domaines technologiques d’avenir.

En revanche, il se dit favorable à une meilleure régulation de certains dispositifs fiscaux, comme la « niche Dutreil » ou l’usage abusif des holdings patrimoniaux, parfois détournés de leur vocation économique. Il évoque également la possibilité d’une taxe exceptionnelle sur les patrimoines très élevés, à condition de ne pas toucher à l’outil productif.

L’urgence, c’est l’égalité des chances

Philippe Aghion pense que concentrer le débat sur les seules mesures fiscales serait une erreur stratégique. L’économiste rappelle que l’essentiel de l’inégalité en France se joue dans l’accès à l’éducation et dans la capacité de chacun à développer son potentiel, indépendamment de ses origines.

Il appelle donc les responsables politiques à replacer la mobilité sociale et la réforme de l’école au cœur du débat public. Tout en estimant qu’il s’agit là du levier le plus puissant pour réduire durablement les inégalités et stimuler la croissance et l’innovation.

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Habiba Ezzahi Ben Romdhane, une scientifique tunisienne d’élite mondiale

La professeure tunisienne Habiba Ezzahi Ben Romdhane a été classée parmi les 2 % des scientifiques les plus influents au monde en 2025, selon le prestigieux classement annuel publié par l’Université Stanford (États-Unis).

L’annonce de cette distinction a été partagée par le Conseil national de l’Ordre des médecins de Tunisie sur sa page officielle, rapporte La Presse.

Ce classement, reconnu comme l’un des plus fiables et respectés dans la communauté académique internationale, mesure l’impact scientifique mondial à travers 22 domaines disciplinaires et 176 spécialités. Il prend en compte plusieurs critères tels que le nombre de citations, la qualité des publications et la portée internationale des travaux de recherche.

Professeure en médecine préventive à la Faculté de médecine de Tunis et ancienne ministre de la Santé, Habiba Ezzahi Ben Romdhane dirige un laboratoire spécialisé dans les épidémies et les maladies cardiovasculaires. Elle collabore également avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en tant qu’experte.

Diplômée de la Faculté de médecine de Tunis, elle a complété sa formation en santé publique à l’Université Laval (Canada) et à l’Université de Chicago (États-Unis). Son parcours scientifique remarquable lui a valu de nombreuses distinctions, notamment le Prix de l’Association maghrébine des sciences médicales.

Membre fondatrice de plusieurs sociétés savantes tunisiennes et internationales- parmi lesquelles la Société tunisienne d’épidémiologie et la Société internationale d’épidémiologie et de prévention des maladies cardiovasculaires- elle est une figure de référence dans son domaine.

Cette reconnaissance internationale souligne le rayonnement de la recherche tunisienne et met en lumière la contribution majeure des femmes tunisiennes à l’excellence scientifique mondiale.

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Davinah Milenge Uwella: L’Afrique doit créer les conditions de transition vers l’économie circulaire

Dans une interview accordée à l’agence TAP, Davinah Milenge Uwella, coordinatrice principale de programmes à la Banque africaine de développement (BAD), affirme que « l’Afrique dispose d’environ 4 000 milliards de dollars de ressources domestiques mobilisables, un potentiel qui pourrait servir de levier pour réduire les risques liés à l’investissement dans les innovations circulaires ».

Elle a fait cette déclaration en marge de la réunion annuelle de l’ »Alliance africaine pour l’économie circulaire » (AAEC), qui se tient du 14 au 16 octobre 2025 à Addis-Abeba, en Éthiopie).

Davinah Milenge Uwella plaide en faveur d’une approche de financement panafricaine pour accélérer la transition vers l’économie circulaire en Afrique.

A la question de savoir quels sont les obstacles qui entravent le développement de l’économie circulaire en Afrique, la coordinatrice principale de programmes à la BAD a tout seulement souligné que le principal frein au développement de l’économie circulaire en Afrique demeure le financement. « Pourtant, explicite-t-elle, le continent dispose d’environ 4 000 milliards de dollars de ressources domestiques mobilisables. Ces capitaux pourraient servir de levier pour réduire les risques liés aux investissements dans les innovations circulaires ».

Nécessité de créer un écosystème de financement intégré

Dans ce cadre, elle indique que l’institution financière africaine « … œuvre à la mise en place de mécanismes de financement innovants, capables de combiner les ressources nationales et de favoriser leur implantation à l’échelle régionale, pour d’éviter que chaque pays n’agisse de manière isolée ».

Elle reconnaît toutefois que « souvent ancrées dans le quotidien des populations, les solutions d’économie circulaire sont difficiles à financer individuellement ». De ce fait, il est nécessaire de créer « un écosystème de financement intégré », l’objectif étant de « promouvoir une approche panafricaine en matière de financement de ces innovations, en vue de réduire les risques d’investissement », ajoute la coordinatrice.

Dans son analyse, Davinah Milenge Uwella estime que « le renforcement des capacités constitue un défi majeur pour les pays africains ». Mais elle entrevoit un aspect des des solutions circulaires africaines, en ce sens qu’elles « … sont souvent le fruit d’innovations locales, directement inspirées des besoins réels du marché. Par conséquent, elles méritent d’être valorisées et développées à plus grande échelle ».

Cela dit, elle regrette le fait que « l’enseignement et la recherche restent encore insuffisamment alignés sur les exigences du marché, ce qui freine la capacité du continent à transformer son potentiel d’innovation en moteur de croissance durable ». C’est pour cette raison que les programmes de renforcement des compétences de la BAD visent à garantir que les institutions de formation préparent les jeunes Africains aux métiers, et ce, en adéquation avec les besoins réels du marché continental, souligne Uwella.

 

Les attentes de la réunion annuelle de l’Alliance

Que donnera cette réunion annuelle de l’Alliance africaine pour l’économie circulaire ? Avant de répondre à la question, Davinah Milenge Uwella a tenu à faire savoir que l’Alliance existe et est hébergée depuis cinq ans à la BAD.

Ensuite, elle explique qu’à sa création, cinq secteurs prioritaires avaient été identifiés pour accélérer la circularité sur le continent, en l’occurrence « les systèmes alimentaires durables, les déchets électroniques, le bâtiment et l’environnement bâti, les textiles, et les autres produits électroniques. Ces domaines ont été au cœur de nos discussions lors des précédentes réunions annuelles, mais aujourd’hui, nous voulons renforcer le travail accompli ».

 

« A la création de l’Alliance, cinq secteurs prioritaires avaient été identifiés pour accélérer la circularité sur le continent, en l’occurrence « les systèmes alimentaires durables, les déchets électroniques, le bâtiment et l’environnement bâti, les textiles, et les autres produits électroniques »

 

Uwella assure également que l’Alliance compte 21 pays membres sur 54 pays du continent, mais d’autres pays devraient intégrer l’Alliance très prochainement. « Chaque nouveau membre apporte son expérience et ses connaissances, ce qui enrichit cette plateforme d’échanges et de mutualisation. Notre approche n’est pas descendante, mais ascendante, pilotée par les pays eux-mêmes ».

Plus concrètement et dans le cadre de cet espace de coopération, quatre pays, à savoir le Cameroun, l’Éthiopie, le Tchad et le Bénin, ont été aidés et soutenus pour élaborer leurs feuilles de route nationales en matière d’économie circulaire. Sachant que « chaque pays définit sa vision propre, en fonction de son contexte. Les partenaires à l’instar des Nations Unies et de la BAD interviennent; ensuite; pour soutenir les priorités identifiées ».

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Le premier fonctionnaire IA au monde dévoilé au GITEX Global 2025

Abou Dhabi a dévoilé, mardi 14 octobre 2025 au GITEX Global 2025, la première fonctionnalité “AutoGov“ au monde, avec la dernière version de TAMM.

AutoGov gère automatiquement les tâches récurrentes – du renouvellement des permis de conduire et des factures de services publics à la prise de rendez-vous médicaux de routine – en arrière-plan de la vie quotidienne. Ainsi, les citoyens ont plus de temps pour leurs activités préférées et n’ont plus à se soucier des services courants.

Le lancement de la fonctionnalité AutoGov de TAMM propulse la prestation de services à un niveau supérieur, marquant une étape clé dans le parcours d’Abou Dhabi pour devenir le premier gouvernement IA au monde, représentant la nouvelle génération de services intelligents intégrés. AutoGov gère automatiquement les services récurrents, permettant aux utilisateurs de définir leurs préférences, de personnaliser l’automatisation et d’être assurés que les services seront exécutés de manière fluide et sécurisée.

Lire aussi : 44 métiers déjà transformés par l’IA : la révolution silencieuse du travail

Cela complète les capacités de l’assistant IA TAMM, permettant une prestation intuitive et fluide de plus de 1 100 services publics et privés sur une plateforme numérique unique. L’assistant IA TAMM offre un support intelligent, contextuel et proactif et peut réaliser de nombreux services pour le compte du client, améliorant ainsi la personnalisation et la proactivité de chaque parcours utilisateur.

À cette occasion, Ahmed Tamim Hisham Al Kuttab, président du Département de l’autonomisation gouvernementale d’Abou Dhabi (DGE), a déclaré : « Le lancement de TAMM AutoGov est véritablement transformateur et redéfinit le rôle de l’État dans la vie des citoyens. Ici, l’État n’est plus réactif. C’est un partenaire intelligent, centré sur l’humain et présent aux moments les plus importants. Avec le premier fonctionnaire IA transactionnel au monde, Abou Dhabi montre au monde ce qu’est un gouvernement anticipatif ».

 

Parcours anticipatifs optimisés par l’IA

Le public pourra découvrir TAMM comme un compagnon proactif, l’IA gérant l’intégralité du parcours utilisateur sur la plateforme. Plusieurs nouvelles fonctionnalités ont été lancées, en plus de TAMM AutoGov.

AI Vision et Smart Guide simplifient les processus complexes grâce à des indications vocales et visuelles étape par étape, la numérisation de documents en temps réel et des soumissions sans erreur. Les services de traduction et de commande vocale rendent les interactions inclusives, permettant une navigation mains libres en arabe et en anglais. Grâce à des tableaux de bord personnalisés, les utilisateurs reçoivent des rappels des tâches à venir, des échéances et des informations adaptées à leur quotidien. Ensemble, ils transforment des interactions qui prenaient autrefois des heures en expériences fluides et rapides.

De son côté, le Dr Mohamed Al Askar, directeur général de TAMM, affirmera : « Ces nouvelles fonctionnalités de TAMM redéfinissent la notion de gouvernement au quotidien. Nous abandonnons les transactions ponctuelles au profit de parcours intelligents qui s’adaptent aux besoins de chacun. Chacun peut se concentrer sur sa famille, son travail et ses ambitions, sachant que le gouvernement travaille discrètement en arrière-plan pour lui. C’est la véritable promesse d’un fonctionnaire doté d’IA : redonner du temps et de la tranquillité d’esprit ».

 

Redéfinir l’expérience client

Au-delà de l’automatisation, TAMM propose de nouvelles façons d’interagir avec le gouvernement, plus humaines, plus accessibles et plus participatives.

TAMM Spaces s’est enrichi de trois nouveaux pôles – Famille, Mobilité et Sahatna (santé), chacun conçu autour des étapes importantes de la vie et des besoins quotidiens. De la gestion des dossiers médicaux et des mises à jour scolaires à la planification des transports et à l’interaction avec les communautés locales, ces pôles organisent les services essentiels autour d’expériences concrètes plutôt que de structures gouvernementales.

TAMM Hologram sera également déployé dans tout l’émirat, réinventant l’interaction en face à face grâce à des modules mobiles qui permettront aux citoyens et aux résidents d’être instantanément connectés à un agent du gouvernement. Grâce à la technologie holographique, ces agents pourront fournir une assistance personnalisée en face à face, en arabe et en anglais, en temps réel. Cela préserve le confort de l’interaction humaine tout en offrant la rapidité et la commodité d’un accès numérique.

TAMM by You est également une nouvelle fonctionnalité collaborative qui sera introduite, permettant aux résidents de proposer, de voter et de façonner l’avenir des services, dans le cadre de l’Année de la Communauté d’Abou Dhabi.

Le directeur général du DGE, Saeed Al Mulla, assure que « ces améliorations apportées à TAMM visent à rapprocher l’administration du quotidien. Notre objectif principal est de créer une administration sans effort, qui simplifie la vie et qui soit plus connectée aux communautés que nous servons. Il s’agit de savoir que l’aide est toujours à portée de main, que l’administration est à l’écoute des besoins quotidiens et que les services s’adaptent aux moments les plus importants ».

 

Expansion de l’écosystème TAMM

TAMM poursuit le développement de son écosystème, intégrant désormais plus de 1 100 services provenant de plus de 90 partenaires publics et privés. Cette année, de nouveaux partenariats incluent ADX, Comera et Wio Bank, ainsi que des services inédits avec le Département judiciaire d’Abou Dhabi (ADJD) et la SAAED. Ces nouvelles intégrations permettront aux utilisateurs d’effectuer des transactions de bout en bout avec des partenaires du secteur privé directement depuis l’application.

Le lancement de TAMM AutoGov, la dernière mise à jour de la super-application de l’émirat, au GITEX Global 2025, marque une étape cruciale dans la stratégie numérique du gouvernement d’Abou Dhabi 2025-2027. Avec le premier fonctionnaire doté d’IA au monde, Abou Dhabi établit une nouvelle référence mondiale en matière de gouvernement numérique, offrant aux citoyens la garantie que chaque interaction sera fluide, inclusive et adaptée à leur quotidien.

Avec communiqué

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Stratégie 2026/2030 – Education : Noureddine Nouri dévoile le futur de l’école tunisienne

Mardi 14 octobre 2025, Noureddine Nouri, ministre de l’Education, a dévoilé, lors d’une séance plénière organisée en présence du président du Conseil national des régions et des districts (CNRD), Imed Derbali, les grandes lignes du nouveau plan stratégique de son ministère pour la période 2026-2030.

Tout d’abord, il a indiqué que le document a été finalisé afin de constituer une « référence nationale globale » qui redéfinirait l’avenir de l’école tunisienne sur des bases scientifiques et participatives.

M. Nouri a expliqué que ce plan s’inscrit dans le contexte de « défis structurels » auxquels le système éducatif reste confronté. Et ce, malgré les progrès réalisés en matière de gratuité de l’enseignement et d’augmentation des taux de scolarisation. Il estime que la détérioration de la qualité de l’enseignement, la persistance des disparités régionales et l’augmentation des taux d’abandon scolaire constituent des motivations principales pour une réforme radicale. Laquelle anticipe l’avenir et redonne à l’école son rôle dans la formation des générations futures.

En outre, le ministre a souligné que le plan stratégique a été élaboré selon une approche garantissant la participation des différents acteurs des conseils locaux et régionaux et des directions centrales. Et ce, conformément aux orientations du plan de développement national 2026-2030.

Il a indiqué que les étapes de l’élaboration du plan ont consisté à évaluer les réalisations de la période précédente (2021-2025), à identifier les problèmes structurels et à anticiper les changements éducatifs et technologiques à venir. Puis à formuler la vision, les priorités et les principaux programmes. Les conseils locaux et régionaux ont proposé des projets éducatifs répondant aux besoins des citoyens, reflétant ainsi, selon ses dires, « l’orientation sociale de l’État et sa volonté de parvenir à l’équité régionale ».

Le ministre de l’Éducation a indiqué que le ministère avait reçu 419 projets éducatifs répartis entre les créations, les extensions, les travaux d’entretien et de réaménagement, dont 5 projets achevés et 51 en cours de réalisation, tandis que 177 projets ont été inscrits au budget de l’année 2026 et 186 ont été programmés pour une période ultérieure.

Il a révélé à cet égard les cinq principaux objectifs du plan, à savoir :

  • Réaliser une amélioration qualitative de l’éducation;
  • Renforcer l’innovation;
  • Consolider l’équité et l’égalité des chances entre les différentes catégories et parties prenantes;
  • Développer les performances de l’administration éducative;
  • Et améliorer la gouvernance.

Tout en soulignant que la réalisation de ces objectifs repose sur quatre piliers fondamentaux, qui sont : des établissements éducatifs attractifs et sûrs; des programmes éducatifs renouvelés; des ressources humaines qualifiées; et une administration éducative bien organisée.

Avec TAP

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ONU-Habitat, BTE et FTED lancent une initiative verte pour Kerkennah

Un protocole d’accord a été signé, le lundi 13 octobre 2025, entre le Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) Tunisie, la Fédération Tunisienne de l’Environnement et du Développement (FTED) et la Banque de Tunisie et des Emirats (BTE). Et ce, dans l’objectif de promouvoir un développement urbain local durable, résilient et inclusif à travers l’innovation sociale et la valorisation du capital naturel, culturel et humain de l’archipel de Kerkennah.

Ce partenariat est le fruit d’une collaboration initiée dans le cadre du projet Résilience climatique et inclusion à Kerkennah, intitulé SOUMOUD, et mis en œuvre par ONU-Habitat Tunisie avec le soutien de l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID).

 

Lire aussi : Un mémorandum d’entente sera signé, mardi 31 octobre, entre ONU- Habitat et la municipalité de Tunis

 

L’initiative vise à renforcer la résilience des communautés face aux effets du changement climatique, à travers des actions concrètes basées sur la nature et co-construites avec les habitants. La signature du protocole d’accord marque une étape structurante, en réunissant des partenaires publics, privés et associatifs engagés dans le développement urbain durable du territoire, dans le cadre de la mise en œuvre de l’ODD 11 pour la Tunisie.

L’archipel de Kerkennah constitue une zone sensible et un « hotspot », non seulement en Tunisie mais également dans toute la région de la Méditerranée. Il fait partie des zones les plus affectées par les impacts des changements climatiques. Cet archipel, riche par ses caractéristiques naturelles variées et sa biodiversité terrestre et marine, subit aujourd’hui d’importantes et graves perturbations climatiques susceptibles de menacer ces atouts précieux. Cette situation se répercute négativement sur la vie des habitants, tant sur le plan économique que social.

Création de synergies

Il devient dès lors indispensable pour tous les acteurs locaux, en particulier les résidents de l’île, d’adopter de nouveaux comportements tenant compte de ces risques émergents, afin de renforcer l’adaptation et la résilience face aux changements climatiques. L’appui et l’assistance de l’ONU-HABITAT Tunisie et de la BTE pour soutenir l’initiative de la FTED entrent dans ce cadre.

L’approche adoptée repose sur la création de synergies entre les acteurs locaux, les institutions publiques, la société civile et le secteur privé, avec une attention particulière portée à l’inclusion des groupes les plus vulnérables, notamment les femmes, les jeunes, les personnes migrantes et les pêcheurs traditionnels. Ensemble, les partenaires ambitionnent de faire de Kerkennah un laboratoire d’innovation territoriale, capable d’inspirer d’autres villes et îles de la Méditerranée.

ONU-Habitat œuvre à promouvoir des villes et des communautés durables, inclusives et résilientes. En Tunisie, ONU-Habitat accompagne les acteurs nationaux et locaux dans la planification urbaine, la gestion des risques climatiques et la promotion de l’inclusion sociale. À travers le projet SOUMOUD, l’organisation soutient la municipalité de Kerkennah dans la mise en œuvre de solutions durables adaptées aux spécificités locales, tout en veillant à ce qu’aucune communauté ne soit laissée pour compte.

La BTE, par sa participation à cet accord, affirme sa volonté d’intégrer la finance responsable et verte dans son modèle économique, en appuyant les initiatives locales génératrices d’impact positif sur les plans social, économique et environnemental. Son implication illustre le rôle essentiel du secteur privé dans la transition écologique et dans la dynamisation des territoires.

La FTED est un réseau associatif national œuvrant pour la préservation de l’environnement et la promotion du développement durable en harmonie avec les droits humains et les conventions internationales. Elle promeut la coopération entre les associations environnementales, renforce leurs capacités à travers une approche participative, et encourage une meilleure intégration des questions environnementales dans les politiques publiques.

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Tunisie – 400 MDT mobilisés pour la réhabilitation des écoles 

Le ministère de l’Éducation a mobilisé une enveloppe de 400 millions de dinars (MD) pour la réhabilitation des établissements scolaires, écoles et autres, et l’amélioration de leurs infrastructures. C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, lors de la séance plénière se tenant mardi 14 octobre, en présence du président du Conseil national des régions et des districts (CNRD), Imed Derbali.

Noureddine Nouri a précisé que ces crédits ont été mobilisés pour la réalisation de projets de construction, d’entretien et d’équipement des écoles, dans différentes régions. Et ce, dans le but d’améliorer les conditions d’apprentissage et d’assurer la sécurité des élèves.

Dans le détail, il s’agit de la création de 17 nouveaux établissements (huit écoles primaires, sept collèges et un lycée). Ainsi que la construction de 66 espaces préparatoires et la réhabilitation de 325 établissements scolaires. Sans oublier l’installation de 71 salles de classe préfabriquées et la construction de 106 nouvelles clôtures jusqu’à la fin du mois de septembre dernier.

Mais ce n’est pas tout puisque des systèmes de surveillance numérique ont également été installés dans 500 établissements. L’objectif étant de renforcer la sécurité au sein des écoles.

Le ministre a indiqué que le programme spécifique d’interventions d’urgence lancé en mai 2025 avait atteint un stade avancé. Avec 134 interventions effectives sur le terrain dans 20 délégations régionales, dont 106 interventions de démolition et de reconstruction de clôtures pour un coût de 10,7 millions de dinars. Tandis que 300 interventions sont en cours de finalisation et 129 en cours d’appel d’offres estimés à un montant de 13 millions de dinars. Auxquelles s’ajoutent 72 interventions en cours d’étude estimées à 8 millions de dinars.

Collaboration avec le ministère du Transport

Par ailleurs, le ministre a mentionné la poursuite du partenariat avec le ministère du Transport. Et ce, pour fournir des bus scolaires, surtout dans les zones rurales. En plus de la numérisation des services de transport et du suivi de l’approvisionnement en eau potable dans tous les établissements scolaires.

En ce qui concerne les équipements, M. Nouri a indiqué que le département a fourni à tous les collèges et lycées des laboratoires informatiques mobiles et sophistiqués. Ils comprennent 2 260 laboratoires, 29 380 ordinateurs et 2 260 projecteurs; ainsi que 17 550 ordinateurs de bureau, 4 600 photocopieurs et 4 500 projecteurs numériques supplémentaires. En outre, 85 000 tables doubles ont été achetées pour équiper plus de 700 salles de classe et 1 500 nouveaux laboratoires pédagogiques pour les écoles primaires.

Régularisation de 24 000 professeurs suppléants

Sur le plan social, M. Nouri a annoncé la régularisation de la situation d’environ 24 000 professeurs suppléants, agents d’encadrement scolaire et des assistants de laboratoires. Et ce, dans le cadre de la décision présidentielle visant à mettre fin à la précarité de l’emploi.

Le ministre a estimé que la rentrée scolaire de cette année a été réussie et calme malgré les défis. Les établissements d’enseignement ayant accueilli 2 625 434 élèves répartis entre les cycles : préparatoire (61 000); primaire (1 161 638); collège (570 655); et lycée (532 150). Tous encadrés par près de 160 000 enseignants dans 6 164 établissements scolaires.

Enfin, il souligne que ces chiffres reflètent un véritable changement dans l’approche de l’État en matière d’investissement dans l’éducation. Grâce à la construction d’écoles modernes et sûres, qui incarnent le principe de l’égalité des chances et répondent aux aspirations des générations futures.

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Madagascar : le président dissout l’Assemblée nationale au moment où celle-ci s’apprêtait à le destituer 

Andry Rajoelina, le président malgache, vient d’opérer une contre-offensive politico-juridique; et ce, en décidant de dissoudre l’Assemblée nationale. C’est ce qu’il ressort d’un poste publié sur la page Facebook de la République de Madagascar, mardi 14 octobre 2025.

Il s’agit d’un décret « portant dissolution de l’Assemblée nationale » de Madagascar. Alors que les parlementaires se réunissaient pour entamer le processus de destitution d’Andry Rajoelina pour abandon de poste, lit-on sur le site de RFI.

Le chef de l’État de la grande île, rappelons-le, avait écarté lundi 13 octobre toute démission. Tout en appelant à « respecter la Constitution », ajoute la radio française.

« En actant la dissolution de l’Assemblée nationale, Andry Rajoelina coupe totalement l’herbe sous le pied aux députés qui étaient en train d’entamer la procédure de sa destitution. Ce choix s’impose pour rétablir l’ordre au sein de notre Nation et renforcer la démocratie », poursuit la même source.

A cet égard, notons que tout a commencé avec des manifestations ce qu’on a appelé la « Gen Z », d’abord à Tana la capitale, puis dans plusieurs provinces du pays. En réponse à ces mouvements, Andry Rajoelina a dans un premier temps renvoyé le Premier ministre et le gouvernement. Mais cela n’a pas suffit à calmer la situation. Ensuite, il a nommé un nouveau PM et procédé à plusieurs autres nominations au sein des services sécuritaires, comme la gendarmerie, la police et l’armée.

Aux dernières, nous apprenons que l’Assemblée a effectivement destitué le président Andry Rajoelina

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Impact sur l’emploi en Afrique : la nouvelle stratégie de la BM

La Banque mondiale revoit sa stratégie en Afrique. Désormais, l’impact sur l’emploi devient un critère central dans l’évaluation de ses projets. Qu’il s’agisse de santé, d’éducation, d’énergie ou de numérique, tous les programmes seront jugés à l’aune de leur capacité à créer des emplois durables et améliorer les moyens de subsistance.

Il s’agit là sans d’un important changement de paradigme mis en lumière dans un article récent de l’institution de Bretton Woods, qui s’appuie sur cinq études de cas en Zambie, Maroc, Madagascar, Côte d’Ivoire et Guinée-Bissau.

Objectif : démontrer, preuves à l’appui, que des réformes ciblées peuvent produire des résultats rapides et tangibles.

Zambie : des subventions qui changent des vies

En Zambie, par exemple, des programmes combinant transferts monétaires, formations professionnelles et mentorat ont permis une réduction de 30 % de l’extrême pauvreté parmi les femmes rurales, et une hausse spectaculaire de 80 % des revenus des micro-entreprises.

Résultat : une amélioration directe de l’autonomie économique et une montée en puissance de l’entrepreneuriat féminin, selon la BM.

Maroc : la santé comme levier d’emploi

Le Maroc, lui, transforme sa réforme de la couverture santé universelle en moteur d’emploi. En effet, en plus d’améliorer l’accès aux soins, la nouvelle gouvernance du secteur a généré de nouveaux postes pour les professionnels de santé et dynamisé l’investissement privé. Le pays illustre ainsi comment une politique sociale peut devenir un pilier économique, se félicite la Banque mondiale.

Madagascar : rigueur budgétaire et croissance inclusive

À Madagascar, la maîtrise de la dette publique a libéré des ressources pour des investissements dans les infrastructures, créant des milliers d’emplois dans le BTP et les services associés. La Banque mondiale y voit un exemple de bonne gestion macroéconomique tournée vers le développement inclusif. Cependant, ces investissements ne semblent pas avoir produit de bons résultats, comme le démontrent du reste les manifestations des jeunes et moins jeunes – la Gen Z – de la grande île.

Côte d’Ivoire : l’énergie comme accélérateur économique

Grâce au soutien de l’IFC (SFI en français) et de la MIGA, la Côte d’Ivoire a étendu son réseau électrique, générant à la fois des emplois directs dans la construction et des effets multiplicateurs sur l’ensemble de l’économie. L’accès fiable à l’électricité ouvre de nouvelles perspectives aux PME, aux ménages et à l’économie numérique.

Guinée-Bissau : le numérique comme outil d’inclusion

Enfin, en Guinée-Bissau, les investissements dans le numérique ont permis de tripler le taux de pénétration en quatre ans. Résultat : un essor de la finance mobile, di e-commerce et des emplois numériques, notamment dans les zones rurales jusque-là isolées.

Un tableau de bord pour responsabiliser tous les acteurs

Au cœur de cette nouvelle approche, le tableau de bord 2025 de la Banque mondiale mesure l’impact réel des projets sur l’emploi. L’institution de Bretton Woods ne veut plus seulement compter les emplois créés, mais s’assurer qu’ils soient décents, durables et inclusifs.

Pour les gouvernements africains, cela signifie prioriser les réformes structurelles (fiscales, éducatives, réglementaires). Pour le secteur privé, cela ouvre de nouvelles opportunités d’investissement, notamment dans l’économie verte et digitale. Pour les citoyens, enfin, cela doit se traduire par des améliorations concrètes de leur quotidien.

Un appel à l’action collective

La Banque mondiale le souligne : les réussites existent, mais restent fragmentaires. Les défis sont colossaux – inégalités persistantes, enfants sans compétences de base, recettes fiscales faibles dans une majorité de pays. Mais les solutions sont connues et les outils existent.

Le mot d’ordre est clair : chaque politique, chaque investissement, chaque réforme doit désormais répondre à une seule question essentielle : « Comment cela améliore-t-il les moyens de subsistance des populations ? »

Comme le résume Ajay Banga, président de la Banque mondiale : « Le travail n’est pas fait tant qu’il n’y a pas d’emplois ».

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Le nouveau décret-loi sur les transferts étudiants tunisiens à l’étranger entre en vigueur

Le décret-loi encadrant les transferts en devises pour les études et stages à l’étranger a été publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT) le 10 octobre 2025, actant son entrée en vigueur immédiate. Cette réforme vise à assouplir les démarches pour les étudiants tout en renforçant le contrôle des flux financiers sortants.

Le nouveau texte relève plusieurs plafonds : les frais d’installation passent de 4 000 à 6 000 dinars par an, et l’allocation de séjour est désormais fixée à 4 000 dinars par mois. Les frais de scolarité restent transférables sur présentation de justificatifs.

Le décret-loi élargit également le champ d’application aux stages académiques à l’étranger, jusqu’ici soumis à des autorisations particulières. Les transferts pourront s’effectuer via virement, chèque, carte internationale ou systèmes cash-to-cash agréés.

Autre nouveauté : les documents provisoires seront acceptés de manière transitoire, à condition d’être régularisés dans un délai de trois mois. En cas de refus de visa ou d’abandon d’études, les montants transférés devront être récupérés dans les 15 jours et rapatriés en dinars dans les 60 jours.

Un rôle renforcé pour les banques et bureaux de change

Les établissements bancaires, financiers et bureaux de change agréés deviennent des acteurs clés de ce dispositif. Ils auront pour mission de vérifier les pièces justificatives, faire respecter les plafonds, surveiller les dépassements et déclarer chaque mois les opérations à la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Selon plusieurs observateurs, la réussite de la réforme dépendra largement de la coordination entre les institutions financières et les autorités de régulation.

Entre souplesse et rigueur budgétaire

Le gouvernement cherche, à travers ce texte, à concilier facilitation de la mobilité étudiante et maîtrise des sorties de devises, dans un contexte économique où les réserves en devises restent sous pression.

La réforme a été globalement bien accueillie par les étudiants, les banques et les agences de transfert, qui saluent une démarche plus claire et adaptée aux réalités actuelles. Mais tous s’accordent sur un point : la mise en œuvre concrète devra être rapide et efficace pour tenir ses promesses.

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Guinée, locomotive d’une croissance robuste africaine entre 2025 et 2027

Malgré un contexte économique mondial incertain, l’Afrique subsaharienne montre des signes de résilience impressionnants. Selon les dernières projections de la Banque mondiale, publiées dans le rapport Africa’s Pulse, la région devrait enregistrer une croissance économique accélérée au cours des prochaines années, avec une moyenne annuelle de 4,4 % pour 2026-2027, contre 3,5 % en 2024 et 3,8 % en 2025.

Toujours selon le rapport de la BM, ce sont particulièrement neuf pays africains qui se distinguent. Ils devraient afficher des taux de croissance supérieurs à 6 % chaque année, entre 2025 et 2027. Ce groupe dynamique inclut notamment la Guinée, l’Éthiopie, le Rwanda, le Bénin, l’Ouganda, Djibouti, le Niger, la Tanzanie et la Côte d’Ivoire.

Grâce au projet Simandou, la Guinée sera la locomotive continentale

C’est la Guinée qui mènera la croissance africaine, portée par le gigantesque projet minier de Simandou. Ce projet, attendu depuis plus de 30 ans, propulsera le PIB guinéen à 7,5 % en 2025, 9,3 % en 2026, et jusqu’à 11,6 % en 2027. Et ce, grâce à l’exploitation de l’un des plus riches gisements de minerai de fer au monde. En effet, le site abrite plus de 8 milliards de tonnes de réserves à haute teneur. Avec un investissement de 21,5 milliards de dollars mobilisé par un consortium international (Rio Tinto, Chinalco, Baowu, Honqiao…).

L’infrastructure associée – dont un chemin de fer de 600 km et un port en eau profonde – permettra à la Guinée de devenir le premier producteur de fer en Afrique d’ici 2027, devant l’Afrique du Sud. À l’horizon 2030, le FMI anticipe une hausse du PIB guinéen de 26 % grâce à ce projet.

Les autres moteurs de croissance : diversification et investissements stratégiques

Éthiopie : l’économie du deuxième pays le plus peuplé du continent devrait croître à un rythme soutenu (7,2 % en 2025 ; 7,1 % en 2026 ; 7,7 % en 2027), grâce à l’agriculture, aux services, aux industries et au lancement du plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique.

Rwanda : connu pour sa stabilité économique, le pays devrait poursuivre sa trajectoire ascendante avec une croissance autour de 7,4 % par an. Les secteurs des services, du numérique et du tourisme sont les principaux moteurs, malgré des fragilités liées à l’enclavement et aux chocs climatiques.

Bénin : avec des croissances de 7,3 % en 2025, puis 7 % les deux années suivantes, le Bénin tire parti de l’agriculture, de la transformation industrielle et de l’activité portuaire de Cotonou. L’inflation y reste maîtrisée, à environ 2 %, en dessous des standards régionaux.

Ouganda et Niger : ces pays profitent d’investissements dans le secteur des hydrocarbures, dopant leurs perspectives économiques.

Tanzanie et Côte d’Ivoire : ces deux économies continueront à bénéficier de leurs ressources naturelles (mines, agriculture) et d’un secteur des services en croissance.

Djibouti : grâce à sa position stratégique et au développement de ses infrastructures portuaires et logistiques, le pays maintiendra une croissance élevée.

Facteurs clés de la croissance et défis persistants

La Banque mondiale indique que la croissance africaine est portée par plusieurs facteurs favorables, dont l’amélioration des termes de l’échange, l’appréciation de certaines monnaies locales, le recul de l’inflation dans de nombreux pays, ou l’assouplissement des politiques monétaires, stimulant la consommation et l’investissement.

Toutefois, d’importantes incertitudes subsistent, telles que la vulnérabilité des finances publiques, l’impact des droits de douane américains, les chocs climatiques et défis logistiques dans certaines régions enclavées.

Le rapport de l’Institution de Betton Woods conclut en soulignant que l’Afrique subsaharienne s’impose comme l’une des régions les plus dynamiques du monde; malgré un environnement international instable. La combinaison de projets structurants, d’une diversification économique accrue et de politiques macroéconomiques plus efficaces pourrait transformer durablement les trajectoires de développement de nombreux pays du continent d’ici 2027.

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Le prix Nobel d’Economie attribué à un Français et deux Nord-américains

Le Français Philippe Aghion et les deux chercheurs nord-américains, Joel Mokyr et Peter Howitt, ont été récompensés du prix Nobel d’Economie 2025. Et ce, pour avoir expliqué « la croissance économique tirée par l’innovation ».

Le prix Nobel a été rendu public ce lundi 13 octobre par l’Académie des sciences à Stockholm (Suède).

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COTUNACE : 40 ans et toujours débout et fière !

Il y a 40 ans était créée la Compagnie tunisienne pour l’assurance du commerce extérieur (COTUNACE). À l’occasion de cet anniversaire, le management de la compagnie, avec à sa tête Nebgha Enneifer Driss, sa PDG, va célébrer ce moment historique; et ce, le vendredi 24 octobre 2025, à l’hôtel Four Seasons, à Gammarth.

Il s’agit d’une commémoration symbolique. Car ce sont surtout « quarante années de confiance et d’excellence au service de nos assurés et partenaires » de la compagnie COTUNACE, souligne Mme Enneifer.

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