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Huile d’olive: 2025/2026, une saison prometteuse pour la Tunisie

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, a annoncé que la production d’huile d’olive pour la saison 2025/2026 en Tunisie devrait atteindre des niveaux «très satisfaisants».

Ces prévisions optimistes ont été partagées lors d’une séance de dialogue au Conseil national des régions et des districts.

Selon le ministre, les premiers indicateurs suggèrent une campagne oléicole particulièrement favorable. Sur le plan international, il a précisé que la production mondiale d’huile d’olive pour la saison 2025/2026 devrait légèrement dépasser celle de l’année précédente, bien que cette hausse soit modérée.

Cette tendance positive pourrait avoir des répercussions importantes sur les marchés mondiaux et influencer les stratégies d’exportation, notamment pour des pays comme la Tunisie, qui est l’un des principaux producteurs d’huile d’olive au monde.

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Nouveau billet de 10 dinars: le 17 octobre marque le lancement d’une version mise à jour

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a officiellement annoncé, ce 17 octobre 2025, la mise en circulation d’un nouveau billet de 10 dinars, qui coexistera avec les billets déjà en circulation. Bien que le design et les éléments de sécurité restent inchangés par rapport à l’ancienne version, quelques ajustements notables méritent d’être soulignés.

Tout d’abord, la date d’émission a été mise à jour: le billet affiche désormais «25-07-2025» au lieu de «20-03-2020», avec des caractères plus grands pour une meilleure lisibilité.

De plus, les signatures ont été actualisées et portent désormais celles du gouverneur de la BCT, Fethi Zouhaier Nouri, et du vice-gouverneur, Mourad Abdessalem, remplaçant ainsi les précédentes. Ces changements n’affectent en rien le pouvoir libératoire ni le cours légal du billet, qui continuera de circuler en parallèle avec les autres billets de même valeur et type, assurant ainsi une transition en douceur pour les citoyens.

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Le ministère des Finances lance un espace virtuel pour les fournisseurs de caisses enregistreuses

Le ministère des Finances a récemment annoncé la création d’un nouveau système d’information pour la gestion des caisses enregistreuses, spécialement destiné aux opérations de consommation sur place. Dans ce cadre, un espace virtuel a été mis en place pour permettre aux fournisseurs de tester les fonctionnalités essentielles telles que le stockage, la sécurité et le transfert des données vers la plateforme centrale. Cette initiative s’inscrit dans le respect des exigences techniques précisées dans le cahier des charges.

Dans un communiqué publié ce vendredi, la Direction générale des impôts a précisé que cet espace virtuel offre plusieurs services pratiques pour les fournisseurs. Ils pourront y consulter et télécharger le «Cahier des charges techniques et fonctionnelles» ainsi que le «Manuel des procédures techniques», qui facilite la mise à jour des programmes des caisses enregistreuses. Les fournisseurs auront également la possibilité de réaliser des tests d’intégration afin de vérifier la compatibilité de leurs logiciels avec le système central d’information, et de soumettre leurs demandes d’accréditation.

Les entreprises intéressées par la fourniture de ces caisses enregistreuses sont invitées à procéder à leur inscription via la plateforme dédiée. Ce système vise à renforcer la sécurité et la fiabilité des transactions commerciales tout en modernisant les outils de gestion fiscale.

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Agriculture 4.0: comment les nouvelles technologies peuvent transformer l’avenir agricole en Tunisie

L’agriculture tunisienne, comme celle de nombreux pays, se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. Face aux pressions du changement climatique, à l’épuisement des ressources naturelles et à la nécessité d’assurer la sécurité alimentaire, le secteur agricole doit se réinventer. Si les défis sont nombreux, les nouvelles technologies offrent des leviers concrets pour construire une agriculture plus performante, plus durable et mieux adaptée aux réalités du pays.

L’un des changements majeurs repose sur l’émergence de l’agriculture de précision. Cette approche, rendue possible par la collecte et l’analyse de données en temps réel, permet d’adapter les interventions agricoles aux besoins spécifiques de chaque parcelle. Grâce à des capteurs installés dans les sols, les agriculteurs peuvent suivre avec précision des paramètres essentiels comme l’humidité, la température ou encore la salinité. Ces données permettent d’optimiser l’irrigation, de mieux doser les engrais et de réduire les gaspillages. Ce type de technologie est particulièrement adapté aux conditions tunisiennes, marquées par le stress hydrique croissant et des ressources limitées.

Les drones agricoles viennent compléter cette révolution. Équipés de caméras multispectrales, ils survolent les cultures et détectent rapidement les signes de maladies, de stress hydrique ou de carences. Ces informations permettent une intervention ciblée, rapide, et souvent plus économique. L’agriculteur gagne ainsi en efficacité tout en limitant les pertes. Certaines exploitations tunisiennes ont déjà commencé à expérimenter ces outils, notamment dans les régions de cultures maraîchères et arboricoles.

En parallèle, la robotisation commence à transformer certaines tâches agricoles. Des machines autonomes sont capables de désherber, semer ou récolter avec une grande précision, sans intervention humaine permanente. Dans un contexte où la main-d’œuvre agricole se fait de plus en plus rare, notamment dans les zones rurales, ces technologies représentent une réponse concrète. Elles allègent le travail physique, améliorent les rendements et permettent d’économiser sur l’usage des intrants chimiques. Ce n’est plus une question de luxe, mais une solution pragmatique pour maintenir la productivité et la rentabilité des exploitations.

L’intelligence artificielle prend également une place croissante dans le pilotage des exploitations agricoles. En analysant de grandes quantités de données météorologiques, agronomiques et économiques, elle permet de prendre des décisions éclairées. Des systèmes peuvent désormais prédire les rendements, identifier les meilleures fenêtres de semis ou de récolte, anticiper les attaques parasitaires ou même ajuster les besoins en irrigation selon la météo à venir. Ces outils sont d’autant plus utiles dans un contexte comme celui de la Tunisie, où les aléas climatiques peuvent compromettre une saison entière.

Il faut admettre que la technologie ne remplacera jamais le savoir-faire de l’agriculteur, mais elle peut l’augmenter, le sécuriser et le rendre plus résilient face aux incertitudes. À condition d’être bien accompagnée.

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Rencontres positives de Mohamed Ali Nafti à Kampala pour renforcer la coopération internationale

Lors de la réunion ministérielle du mouvement des Non-Alignés, tenue les 15 et 16 octobre 2025, à Kampala, en Ouganda, Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, a mené une série de rencontres bilatérales fructueuses avec plusieurs de ses homologues.

Ces échanges ont permis de réaffirmer l’importance des principes fondateurs du mouvement, tout en adaptant ses mécanismes aux enjeux actuels. Ils ont aussi ouvert des perspectives concrètes pour un développement durable, notamment dans les secteurs de l’investissement, du commerce, du tourisme, de la culture, de l’enseignement supérieur et des énergies renouvelables.

Le ministre a insisté sur la nécessité de renforcer les cadres juridiques bilatéraux et de dynamiser les échanges de haut niveau, avec des actions prévues dès la fin 2025.

Ces rencontres ont également permis de renouveler le soutien du Mouvement à la cause palestinienne.

Mohamed Ali Nafti a ainsi échangé avec ses homologues d’Algérie, d’Autriche, d’Ouganda, d’Iran, de Serbie, du Venezuela et de Cuba, illustrant une volonté commune de renforcer la coopération internationale pour une prospérité partagée.

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La Tunisie ambitionne de conquérir le marché européen du médicament

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a récemment présidé une séance de travail au siège du département avec une délégation du groupe pharmaceutique portugais RCRedol, conduite par Rui Redol, et le directeur exécutif Pedro Redol, en présence de hauts responsables du ministère.

Cette rencontre a permis d’explorer les opportunités d’enregistrement et de commercialisation des médicaments tunisiens sur le marché européen. Les échanges ont également porté sur la mise en conformité des unités de production et des laboratoires tunisiens avec les normes européennes, condition essentielle pour accéder à ces marchés.

Par ailleurs, les deux parties ont discuté des perspectives de renforcement des investissements dans le secteur à travers des partenariats public-privé, dans le but de stimuler la compétitivité de l’industrie pharmaceutique nationale.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une stratégie nationale visant à consolider la souveraineté sanitaire de la Tunisie, tout en encourageant l’ouverture du secteur pharmaceutique sur les marchés internationaux.

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SFBT: une entreprise tunisienne en pleine transformation durable

La Société de fabrication des boissons de Tunisie (SFBT) continue d’évoluer pour répondre aux défis d’aujourd’hui. Présente dans 14 gouvernorats à travers plus de 25 filiales, l’entreprise emploie environ 5 702 personnes. Elle s’appuie depuis plusieurs années sur une stratégie ESG (Environnement, Social, Gouvernance) pour allier performance économique et respect du développement durable.

En 2024, la SFBT a mis en place plusieurs actions concrètes pour moderniser ses activités. Parmi elles, on peut citer la réduction de la consommation d’eau et d’électricité, une meilleure gestion des déchets, la diminution de la teneur en sucre dans certaines boissons, ainsi que le développement de l’énergie solaire. L’entreprise encourage aussi l’utilisation de bouteilles en verre réutilisables et mène des campagnes de sensibilisation auprès du public.

Ces efforts montrent l’engagement de la SFBT à adopter des pratiques responsables, tout en restant performante. Leader sur les marchés de la bière, des boissons gazeuses et de l’eau minérale en Tunisie, elle renforce sa crédibilité grâce à une gestion transparente et un bon rapport avec ses actionnaires et les autorités.

Grâce à cette démarche durable et à sa solide position sur le marché, la SFBT s’impose aujourd’hui comme une valeur sûre de l’industrie tunisienne.

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Tunisie: reprise des recrutements dans la fonction publique en 2026

Le gouvernement tunisien a annoncé, dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) 2026, une série de mesures visant à relancer l’emploi dans la fonction publique et à renforcer le rôle social de l’État. Le document a été transmis au Parlement pour examen.

Selon le PLF 2026, de nouveaux postes seront ouverts dans la fonction publique dès l’année prochaine. Ces recrutements concerneront principalement les diplômés de l’enseignement supérieur et les chômeurs de longue durée.

Le gouvernement prévoit également de régulariser la situation de plusieurs catégories de travailleurs, notamment les agents contractuels, les ouvriers des chantiers ainsi que les enseignants et instituteurs suppléants, qui seront intégrés progressivement dans la fonction publique.

L’article 9 du projet fixe à 687 000 le nombre total d’agents autorisés dans la fonction publique pour l’année 2026. Ce chiffre inclut les employés des ministères, des services régionaux et des établissements publics rattachés au budget de l’État.

Au-delà de l’emploi public, le gouvernement met également l’accent sur la promotion du droit au logement. Le PLF prévoit d’élargir le champ d’intervention du Fonds de promotion du logement au profit des salariés.

Ce fonds pourra désormais contribuer au financement de logements sociaux et à l’aménagement de lots résidentiels en partenariat avec la Société nationale immobilière de Tunisie (Snit), la Société de promotion des logements sociaux (Sprols) et l’Agence foncière de l’habitat (AFH). Les modalités seront précisées par décret.

Le bureau de l’Assemblée se réunit ce jeudi 16 octobre 2025 pour examiner le projet de loi de finances, le transmettre aux commissions spécialisées et fixer le calendrier des séances plénières consacrées à sa discussion et à son adoption.

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La 9e édition du Festival du Grenadier célèbre l’identité andalouse

La ville de Testour (gouvernorat de Béja) accueillera, du 29 octobre au 2 novembre 2025, la 9ᵉ édition du Festival du Grenadier, un rendez-vous destiné à valoriser ce fruit symbole de la région. Cet événement s’inscrit aussi dans la perspective d’obtenir une Appellation d’origine contrôlée (AOC) pour la grenade de Testour.

Pendant cinq jours, le festival proposera un programme varié mêlant culture, agriculture et patrimoine andalou. L’ouverture se fera avec une cérémonie officielle, suivie d’une exposition de produits dérivés et de conférences scientifiques sur l’importance économique et patrimoniale de la grenade.

Les journées suivantes mettront en avant l’héritage andalou à travers des présentations sur les anciennes pratiques agricoles et hydrauliques, notamment avec l’intervention du professeur Ali Al-Tayeb. Le 1er novembre, un cooking show andalou fera découvrir des plats traditionnels où la grenade occupe une place centrale. Le festival se terminera par des spectacles folkloriques célébrant l’identité locale.

Avec plus de 12 000 hectares cultivés et une production annuelle avoisinant 91 000 tonnes, la grenade est un pilier de l’agriculture tunisienne. Ce festival représente ainsi une vitrine agricole et culturelle pour la région de Testour et un moyen de transmettre son héritage andalou aux jeunes générations.

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À Washington, la Tunisie affiche sa résilience économique sur la scène internationale

Lors de la réunion des gouverneurs des Banques centrales et des ministres des Finances de la région MENAP (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan), tenue en marge des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI (14-18 octobre 2025), le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouheir Nouri, a mis en avant la capacité de la Tunisie à maintenir la stabilité de son économie nationale malgré une conjoncture mondiale incertaine.

Face aux pressions inflationnistes internationales et à la volatilité des marchés, Nouri a souligné que la Tunisie a fait le choix stratégique d’une voie d’autonomie et de responsabilité nationale, convaincue que «la stabilité durable se construit de l’intérieur, par la discipline budgétaire, la cohérence des politiques publiques et la confiance institutionnelle».

Cette approche, a-t-il expliqué, a permis au pays d’honorer ses engagements extérieurs et de consolider ses équilibres financiers.

Le gouverneur a mis en avant le rôle central de la politique monétaire dans l’ancrage des anticipations d’inflation et la stabilisation du dinar face aux principales devises. Cette solidité s’est traduite, entre autres, par l’amélioration de la notation souveraine de la Tunisie et le maintien des réserves en devises, témoignant de la résilience du système financier tunisien.

«Les crises répétitives n’ont pas affaibli la Tunisie, mais l’ont rendue plus solide et plus immunisée», a-t-il déclaré, saluant les efforts conjoints des institutions nationales dans la préservation de la stabilité macroéconomique.

En marge de cette réunion internationale, Fethi Zouheir Nouri a également eu des entretiens avec le directeur général du Fonds monétaire arabe, Dr Fahd Ben Mohamed Al Turki, le gouverneur de la Banque centrale des Comores, Dr Younoussa Imani, ainsi qu’un groupe d’investisseurs internationaux, confirmant ainsi la volonté de la Tunisie de renforcer ses partenariats économiques et financiers.

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Amen Bank obtient une ligne de crédit verte de 10 M€ pour soutenir la transition écologique des PME tunisiennes

Engagée dans la promotion d’une économie plus durable, Amen Bank vient de franchir une nouvelle étape en signant une ligne de crédit verte de 10 millions d’euros. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme GEFF (Green Economy Finance Facility), mis en œuvre par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et soutenu financièrement par l’Union européenne.

Ce financement vise à accompagner les petites et moyennes entreprises tunisiennes dans leurs efforts de transition écologique, en facilitant l’accès à des financements dédiés aux projets à fort impact environnemental.

Le programme GEFF a pour vocation de soutenir les entreprises souhaitant investir dans des solutions durables. À travers cette ligne de crédit, Amen Bank pourra financer des projets liés à la production d’énergies renouvelables, à l’efficacité énergétique, ainsi qu’à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

L’enveloppe de 10 millions d’euros accordée à Amen Bank s’accompagne d’un financement identique pour l’UBCI, portant à 20 millions d’euros le montant total destiné à la finance verte en Tunisie dans le cadre de ce programme.

Le programme ne se limite pas à un soutien financier. Il propose également une assistance technique gratuite pour les entreprises bénéficiaires, leur permettant d’identifier les meilleures solutions technologiques et de structurer leurs projets.

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L’ENA s’inspire du modèle japonais pour moderniser ses politiques fiscale et monétaire

L’École nationale d’administration a accueilli, mardi, une conférence importante sur le thème: «Le processus de modernisation au Japon dans les domaines fiscal et monétaire». Cet événement s’inscrit dans le cadre du cycle de conférences «Chaire JICA», organisé en partenariat avec l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

L’invité principal était le professeur japonais Inaba Kei-Ichiro, expert en économie et ancien cadre à la Banque centrale du Japon (BOJ). Il enseigne actuellement à la School of International Corporate Strategy de l’université Hitotsubashi.

Devant un public composé d’étudiants de l’ENA et de représentants du ministère tunisien des Finances, le professeur Inaba Kei-Ichiro a présenté les grandes étapes des réformes fiscale et monétaire qui ont accompagné la modernisation du Japon. Ces réformes ont été cruciales dans le développement économique rapide du pays.

Après la présentation, un débat interactif a permis aux participants d’échanger directement avec l’expert japonais, posant des questions sur les applications possibles dans le contexte tunisien.

En marge de la conférence, la directrice de l’ENA, Khaoula Abidi, a reçu une délégation japonaise conduite par Mayumi Miyata, représentante de la JICA en Tunisie. Les deux parties ont exprimé leur volonté de renforcer la coopération entre l’ENA et la JICA, notamment à travers des programmes d’échange et de formation.

Selon un communiqué publié par la JICA sur sa page Facebook, le cycle «Chaire JICA» a pour objectif de partager l’expérience japonaise en matière de développement avec les étudiants tunisiens. Il couvre plusieurs domaines clés comme l’économie, la finance, l’industrie et l’histoire.

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Tunisie: réserves en devises stables grâce au tourisme et aux transferts des expatriés

Au 14 octobre 2025, les avoirs nets en devises de la Tunisie s’élèvent à 24,6 milliards de dinars, couvrant 105 jours d’importation. Ce niveau, bien que légèrement en baisse de 0,8% par rapport à la même période en 2024, est jugé rassurant selon les données publiées par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Cette relative stabilité est portée par deux leviers principaux:

-Les revenus du travail, notamment les transferts des Tunisiens à l’étranger, ont progressé de 7,8%, atteignant 6,7 milliards de dinars entre janvier et le 10 octobre 2025.

-Les recettes touristiques ont, elles aussi, connu une hausse de 7,9%, atteignant 6,5 milliards de dinars sur la même période.

Autre indicateur positif: les services de la dette extérieure ont reculé de 11,9%, passant de 12,2 milliards de dinars (au 10 octobre 2024) à 10,8 milliards de dinars actuellement.

En revanche, la masse monétaire en circulation poursuit sa hausse. Les billets et pièces en circulation ont augmenté de 15,2%, pour atteindre 25,3 milliards de dinars au 13 octobre 2025, contre 22 milliards un an auparavant.

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Pêche au poulpe: le ministère de l’Agriculture prolonge la fermeture de la saison pour préserver les ressources marines

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, le mercredi 15 octobre, l’extension de la fermeture de la saison de pêche au poulpe pour la période 2024/2025. Initialement prévue du 15 octobre 2023 au 15 octobre 2025, cette interdiction est prolongée d’un mois supplémentaire, soit jusqu’au 15 novembre 2025.

Dans un communiqué officiel, le ministère a précisé que cette décision s’inscrit dans une stratégie de préservation des ressources halieutiques et de garantie de la durabilité des pêcheries de poulpe dans les eaux tunisiennes. Cette mesure vise à permettre un meilleur renouvellement de l’espèce, fortement exploitée ces dernières années.

Le ministère a également rappelé un point essentiel de la réglementation en vigueur: la taille minimale autorisée pour la pêche au poulpe est fixée à 1 kilogramme.

Cette décision s’inscrit dans une série de mesures de gestion durable des ressources marines, alors que plusieurs experts tirent la sonnette d’alarme sur la raréfaction progressive du poulpe en Méditerranée.

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Le PLF 2026 renforce massivement le financement des entreprises pour stimuler l’emploi et la croissance

Dans le cadre de l’Axe 2 de la loi de finances pour l’année 2026, dédié au soutien aux institutions économiques et à la promotion de l’investissement pour un développement équitable, le gouvernement tunisien franchit un nouveau cap ambitieux. Le deuxième module de cet axe vise spécifiquement à accélérer la création d’entreprises privées, à soutenir leur développement et à renforcer leur capacité à créer de l’emploi durable, en s’appuyant sur des mécanismes financiers concrets et élargis.

Conformément à l’article 25 de la loi de finances 2026, une mesure clé consiste en la prolongation de la période de validité des avantages offerts par l’article 29 du décret n° 79 de 2022 relatif à la loi de finances 2023. Initialement valable jusqu’au 31 décembre 2025, cette période est désormais étendue au 31 décembre 2027, permettant ainsi à un plus grand nombre d’entrepreneurs de bénéficier de ces facilités.

Cette prolongation témoigne d’une volonté claire de l’État de maintenir un climat incitatif à l’investissement privé, en donnant aux porteurs de projets plus de temps pour planifier, lancer et consolider leurs initiatives économiques.

L’une des annonces majeures réside dans l’augmentation substantielle des ressources allouées. Une allocation additionnelle de 35 millions de dinars, prélevée sur le Fonds national pour l’emploi, est dédiée à la ligne de financement des entreprises privées. Cette ligne a été initialement créée par l’article 29 du décret de 2022, et se voit aujourd’hui renforcée afin de répondre à une demande croissante et aux nouveaux défis de l’économie post-crise.

Ce financement vise notamment 3 points importants:

-La création rapide de petites et moyennes entreprises (PME) dans divers secteurs d’activité;

-Le soutien au développement des entreprises existantes, en leur permettant de moderniser leur outil de production ou d’élargir leur champ d’action;

-Le renforcement de la capacité d’embauche, avec une priorité donnée aux jeunes diplômés et aux régions connaissant un taux de chômage élevé.

Ce deuxième module complète harmonieusement le premier pilier de l’Axe 2, qui cible prioritairement les entreprises économiques dans les régions les moins développées. Ensemble, ces deux volets tracent une stratégie intégrée visant plusieurs objectifs, dont:

-Réduire les disparités régionales en matière d’accès au financement;

-Créer un tissu économique équilibré et plus résilient à travers le pays;

-Soutenir une croissance inclusive, créatrice d’opportunités pour tous les Tunisiens.

Avec cette extension de la durée des aides et cette injection de fonds supplémentaires, la loi de finances 2026 marque une nouvelle étape décisive dans la stratégie nationale de soutien à l’entrepreneuriat privé. Elle offre un levier puissant pour ceux qui souhaitent créer ou développer

leur entreprise en Tunisie, tout en consolidant le rôle de l’investissement privé comme moteur d’un développement économique équitable et durable.

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CCIS: une nouvelle plateforme pour digitaliser l’émission des certificats d’origine

La Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (CCIS) s’apprête à franchir un pas important vers la modernisation de ses services. Elle lancera très prochainement une nouvelle plateforme numérique dédiée à l’émission des certificats d’origine, un document essentiel pour les entreprises exportatrices.

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme d’assistance technique mené en partenariat avec la GIZ, l’agence allemande de coopération internationale. Il vise à moderniser les services administratifs, à faciliter les procédures commerciales et à renforcer la transparence des échanges internationaux.

Avant sa mise en service, la Chambre a organisé un atelier de travail pour tester les fonctionnalités de la plateforme. Cette rencontre a permis de présenter les différentes étapes du processus numérique, de simuler l’émission des certificats et d’évaluer la performance du système en situation réelle.

L’atelier s’est déroulé en présence de plusieurs parties prenantes: des représentants du ministère du Commerce et du Développement des exportations, des responsables de la CCIS et de la Chambre de commerce et d’industrie du Sud-Est, un représentant de la douane tunisienne, ainsi qu’une représentante de la GIZ.

Grâce à cette nouvelle plateforme, les entreprises pourront obtenir leurs certificats d’origine en ligne, sans se déplacer, et dans des délais beaucoup plus courts. Cela représente un gain de temps important et une réduction des formalités administratives.

La digitalisation de ce service contribuera aussi à renforcer la sécurité et la transparence des transactions commerciales, un point clé dans les échanges internationaux.

Ce projet reflète la volonté de la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax de s’adapter aux nouvelles exigences du commerce mondial en misant sur des solutions numériques innovantes. La plateforme sera officiellement mise en ligne dans les prochaines semaines, marquant ainsi une nouvelle étape vers la dématérialisation totale des services liés à l’exportation.

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Déficit commercial: le secteur énergétique, principal facteur de déséquilibre

À la fin du mois de septembre 2025, le déficit commercial de la Tunisie a atteint 16,7 milliards de dinars, contre 13,5 milliards un an plus tôt. Cette aggravation s’explique par une baisse du taux de couverture des importations par les exportations, passé de 77,5 à 73,5%. Autrement dit, la Tunisie importe beaucoup plus qu’elle n’exporte, ce qui creuse le déséquilibre de sa balance commerciale.

L’un des principaux éléments à l’origine de ce déficit est le secteur de l’énergie. À lui seul, le déficit énergétique représente 8,1 milliards de dinars, soit près de la moitié du total. Cette situation résulte de plusieurs facteurs: la baisse de la production nationale, le ralentissement dans l’octroi des permis d’exploration, une gouvernance jugée insuffisante du secteur, et un manque de confiance des investisseurs. Le pays se retrouve ainsi obligé d’importer davantage d’énergie pour couvrir ses besoins.

À côté de cela, la Tunisie enregistre également un déficit dans les importations de biens d’équipement (2,7 milliards de dinars) et de matières premières ou semi-manufacturées (4,99 milliards). Cependant, ces déficits sont considérés comme “productifs”, car ils traduisent une dynamique d’investissement et de production industrielle, nécessaire au développement économique.

Fait intéressant: malgré le déficit global, les produits alimentaires et de consommation enregistrent un excédent de 620 millions de dinars. Cela montre que le problème ne vient pas d’une consommation excessive, mais bien d’un déséquilibre structurel lié à la dépendance énergétique.

En somme, la structure du déficit commercial tunisien révèle un problème énergétique majeur, qui freine la stabilité de la balance extérieure. Cependant, des signes encourageants existent: performance des exportations industrielles, dynamisme du tourisme, flux financiers extérieurs et réorientation progressive des échanges commerciaux. Comprendre ces dynamiques est essentiel pour envisager des solutions durables

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Kerkennah: un partenariat inédit pour un avenir durable

ONU-Habitat Tunisie, la Fédération tunisienne de l’environnement et du développement et la Banque de Tunisie et des Émirats (BTE) ont signé, le 13 octobre 2025, un accord pour soutenir un développement durable à Kerkennah. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Soumoud, financé par l’Agence espagnole de coopération internationale.

Kerkennah, archipel riche en biodiversité mais fortement touché par le changement climatique, est au cœur de ce projet. L’objectif est de renforcer la résilience des habitants à travers des solutions locales, respectueuses de l’environnement et construites avec la population.

Ce partenariat public-privé-associatif vise à valoriser le capital naturel, culturel et humain de l’île. Il encourage l’innovation sociale, la participation citoyenne et la transition écologique, en lien avec les Objectifs de développement durable, notamment l’ODD 11. L’implication de la BTE marque aussi un tournant vers une finance plus verte et responsable.

ONU-Habitat apporte son expertise en urbanisme durable, la FTED mobilise la société civile, et la BTE soutient l’investissement dans des projets à impact social et environnemental. Le partenariat met un accent particulier sur l’inclusion des groupes vulnérables: femmes, jeunes, migrants et pêcheurs.

Ensemble, ces acteurs souhaitent faire de Kerkennah un modèle d’innovation écologique et sociale, capable d’inspirer d’autres territoires méditerranéens face aux défis climatiques.

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76ᵉ mondiale, la Tunisie accélère sa transformation numérique

La Tunisie marque des points dans le domaine du numérique surtout dans le dernier rapport 2025 de la Banque mondiale sur l’économie digitale où le pays grimpe à la 76ᵉ place mondiale, gagnant 6 rangs par rapport à 2023. Une progression qui confirme sa volonté de s’imposer comme un acteur innovant sur la scène internationale.

Le rapport met en avant plusieurs avancées clés: une administration électronique en amélioration, le développement des services financiers digitaux et un meilleur accès à Internet haut débit. La Tunisie se distingue aussi dans des secteurs stratégiques comme la fintech, le e-commerce et l’éducation numérique, considérés comme des moteurs de croissance pour les années à venir.

Au niveau régional, la Tunisie occupe la 2ᵉ place au Maghreb, juste derrière le Maroc, et devance largement l’Algérie. Ce classement reflète des efforts concrets pour moderniser l’économie et renforcer l’innovation.

Le rapport encourage la Tunisie à poursuivre sur cette lancée en renforçant ses infrastructures numériques, en accélérant la formation aux compétences digitales et en soutenant les partenariats public-privé.

Avec ces avancées, la Tunisie prouve qu’elle est sur la bonne voie pour devenir un pôle numérique compétitif en Afrique et dans le monde arabe

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