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Tunisie Leasing & Factoring émet un emprunt obligataire subordonné de 20 Mtnd

Tunisie Leasing & Factoring émettra un emprunt obligataire subordonné «TLF Subordonné 2025». L’objectif est de consolider les fonds propres de la compagnie et garder une marge de manœuvre vis-à-vis des ratios prudentiels.

L’opération annoncée hier vise à mobiliser 15 Mtnd, susceptible d’être portés à 20 Mtnd, et ce, par appel public à l’épargne. Une seule maturité est proposée, de 5 ans, à un taux fixe de 9,25% brut (soit 7,4% net l’an).

L’amortissement sera constant et commencera dès la première année. Le paiement annuel des intérêts et le remboursement du capital seront effectués à terme échu le 7 novembre de chaque année.

Les souscriptions et les versements à cet emprunt seront ouverts le 29 octobre 2025 et clôturés, au plus tard, le 7 novembre 2025. Une clôture, sans préavis, est possible dès que le montant maximum de l’émission (20 Mtnd) est intégralement atteint. En cas de placement d’un montant inférieur à 20 Mtnd à la date de clôture de la période de souscription, le montant de l’émission correspondra à celui effectivement collecté.

L’emprunt est provisoirement noté ‘BB (tun)(EXP)’ par Fitch Ratings. La notation définitive sera publiée après l’obtention du visa du Conseil du marché financier et avant le démarrage des souscriptions.

À l’instar de toutes les émissions de titres de créance, l’opération sera clôturée avec succès, surtout qu’il s’agit du leader du secteur.

Comme nos lecteurs peuvent le constater, les rendements ne cessent de reculer d’une sortie à l’autre. Si vous comptez investir dans des obligations privées, vous n’avez qu’à le faire rapidement avant que ça diminue encore. 

 

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L’ATL se dirige vers un excellent exercice 2025

L’ATL a clôturé le troisième trimestre 2025 avec des approbations en hausse de 44,7% en glissement annuel, atteignant 117,053 MTND. Tous les secteurs ont bénéficié de cette tendance positive. Du côté des mises en force, une amélioration de 10,4% a été enregistrée par rapport à septembre 2024, totalisant 100,806 MTND.

Depuis le début de l’année, les approbations cumulées s’élèvent à 390,810 MTND, soit un bond de 19,1% par rapport à fin septembre 2024. La production a gagné 4,0% à 301,251 MTND. Les engagements globaux sont de l’ordre de 719,884 MTND, contre 666,574 une année auparavant.

L’ATL a amélioré son taux de créances classées, qui a reculé à 7,8%. En valeur absolue, les créances non performantes ont diminué de 4,193 MTND sur une année glissante, une performance remarquable au vu du contexte économique actuel.

Pour soutenir son activité, la compagnie continue à mobiliser des ressources, avec un encours d’emprunts de 424,044 MTND.

Les revenus bruts de leasing ont augmenté de 9,3%, atteignant 304,880 MTND, tandis que les revenus nets ont progressé de 9,3% à 73,375 MTND. Le PNL s’élève à 44,879 MTND, en hausse de 12,1% par rapport aux neuf premiers mois 2024.

Ces chiffres solides devraient augmenter la confiance des investisseurs dans le titre, surtout avec un résultat de 11,257 MTND au premier semestre 2025. Un bon dividende est garanti. Si vous avez cette action dans votre portefeuille, préservez-la.

 

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L’Etat compte bien recruter en 2026

Le projet de loi de finances (PLF) 2026 a établi le plafond maximal des effectifs pour les administrations publiques et les établissements publics (dont le budget est annexé à celui de l’Etat) à 687 000 agents. Ce chiffre, le plus élevé depuis plusieurs années, témoigne d’une volonté de recrutement significative au cours de l’exercice 2026.

Pour apprécier la portée de cette intention, il convient de la comparer au plafond actuel. La loi de finances 2025 avait fixé ce plafond à 663 757 agents à recruter par l’Etat. Il est important de noter qu’il s’agit d’une limite autorisée et non d’un effectif effectivement en poste.

L’écart entre ces deux plafonds suggère une capacité de recrutement « net » de 23 243 personnes. Toutefois, le recrutement « brut » sera nettement plus important, puisqu’il devra compenser les départs à la retraite. Y compris ceux effectués dans le cadre des dispositifs de retraite anticipée. Ainsi, le nombre total de postes à pourvoir ne devrait pas être inférieur à 35 000.

À titre indicatif, si l’on considère que la Tunisie compte 651 000 chômeurs, une création de 35 000 emplois publics permettrait, toutes choses égales par ailleurs, de réduire le taux de chômage d’environ 90 points de base.

Ces efforts, motivés par des objectifs sociaux et la nécessité d’équilibrer les caisses sociales, ne suffiront pas à eux seuls à résorber le chômage. La contribution du secteur privé est indispensable.

Ce dernier pourra bénéficier, à compter du 1er janvier 2026, d’un système dégressif de cotisations sociales payées par l’employeur. Le plafonnement de la durée de validité du CIVP à un an a été contesté, mais le voilà compensé.

Bien que constituant un avantage significatif, cette mesure doit s’inscrire dans une réforme plus large du climat des affaires et de l’investissement. Une collaboration entre tous les acteurs est essentielle pour éviter que cette masse de jeunes et d’adultes en attente d’emploi ne reste à l’écart du marché du travail.

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La BTL augmentera son capital de 152 Mtnd

 La Banque tuniso-libyenne (BTL) procédera à une augmentation de capital conséquente de 152 Mtnd, le portant à 252 Mtnd. Les actions émises seront souscrites selon la parité de 152 actions nouvelles pour 102 actions anciennes, et porteront jouissance à compter du 1er janvier 2026. 

L’augmentation décidée est réservée aux anciens actionnaires, proportionnellement au montant de leurs actions, dans la limite de la moitié aux actionnaires représentant l’État tunisien et dans la limite de l’autre moitié à la Libyan Foreign Bank. Dans tous les cas, la condition d’égalité entre les actions souscrites par les actionnaires représentant l’État tunisien, d’un côté, et la Libyan Foreign Bank, de l’autre, doit être maintenue.

L’opération vient en application des dispositions de l’article 388 du Code des sociétés commerciales et de la décision de la Commission d’assainissement et de restructuration des entreprises à participation publique (CAREPP) du 20 décembre 2023. Elle vise principalement le redressement de la situation financière de la banque.

Par ailleurs, il est à signaler que la réalisation de l’opération d’augmentation de capital envisagée demeure tributaire d’une nouvelle décision de la CAREPP concernant le financement de la participation de l’État tunisien.

Le délai de souscription est d’un (01) mois qui commence à courir à partir de la date de parution au Journal officiel de la République tunisienne de la notice d’information relative à l’augmentation du capital. Ce délai peut être prolongé par décision du conseil d’administration de la banque tout en respectant les délais réglementaires.

Nous ne disposons pas de chiffres récents concernant les comptes de la BTL, mais une telle implication des actionnaires prouve qu’elle est bien sur la bonne voie. L’établissement financier s’est montré particulièrement dynamique ces deux dernières années, avec une extension ciblée de son empreinte géographique et des conventions-cadres avec des corps de métiers capables de générer un actif de qualité. La recapitalisation donnera bien un coup de pouce au rythme de développement et à la concrétisation des objectifs du management.

 

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Les subventions d’exploitation soutiennent les comptes de la STS et de la Soretrak

Le dossier des sociétés régionales de transport constitue une problématique complexe pour les autorités. Une majorité de ces entreprises rencontrent des difficultés structurelles, bien que certaines réussissent à opérer un redressement.

La récente publication des comptes de deux sociétés vient concrètement étayer ce constat. D’un côté, la Société de transport du Sahel a publié ses états financiers 2020, avec un grand retard. De l’autre, la Société de transport de Kairouan, plus assidue dans ses publications, a rendu publics ses résultats pour l’exercice 2024.

Les comptes de la Société de transport du Sahel affichent des pertes s’élevant à 5,999 MTND, creusant davantage les fonds propres, désormais à -46,408 MTND.

Les produits d’exploitation se sont établis à 22,572 MTND, en repli par rapport à 2019, une tendance attribuable aux restrictions de circulation imposées durant la crise sanitaire. Ce manque à gagner a été compensé par des subventions d’exploitation de 56,520 MTND. Toutefois, avec des charges d’exploitation s’élevant à 84,871 MTND, dépassant ainsi les recettes, l’EBIT ressort à -3,178 MTND.

De son côté, la Société de transport de Kairouan a annoncé un bénéfice net de 3,652 MTND pour l’exercice 2024. Ce résultat permettra un rééquilibrage des fonds propres.

Cette amélioration est principalement due à une réduction des dotations aux provisions et amortissements, limitées à 2,447 MTND. La société a réalisé une reprise de provisions sur créances douteuses de 3,539 MTND, ce qui constitue une réussite.

Dans les deux cas, sans les subventions de l’État, les deux sociétés seraient dans l’incapacité de fonctionner. L’amélioration de la flotte et des services rendus pourrait doper les recettes et augmenter l’autonomie financière de ces sociétés.

 

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La TFB (succursale de Tunis) enregistre des pertes pour la seconde année consécutive

La succursale offshore tunisienne de la Tunisian Foreign Bank (TFB) a publié ses états financiers 2022. La banque a accusé une perte de -0,177 M€, mais en amélioration par rapport à l’exercice 2023 qui a été soldé par un déficit de -0,419 MTND.

Le produit net bancaire s’est élevé à 0,003 MTND seulement. La banque a surtout vu ses intérêts encaissés augmenter de 31,6% en rythme annuel à 0,749 M€. Cela est expliqué par la baisse des intérêts sur crédits de trésorerie à 0,743 M€.

En même temps, l’établissement financier a enregistré des pertes sur les opérations financières de -0,216 M€. À noter que l’établissement ne détient pas de portefeuilles titres-commercial ou investissement. Le coût du risque de la TFB est plutôt négatif, de -203 M€, traduisant des reprises de provisions et une amélioration de la qualité de l’actif. Cela a permis de couvrir les frais du personnel et de limiter les pertes.

La banque a plus d’opérations avec des institutionnels, comme le montre un encours de crédits sur les établissements bancaires et financiers de 17,732 M€. D’ailleurs, ces créances n’affichent aucune provision pour dépréciation. Au contraire, les créances sur la clientèle s’élèvent à 20,659 M€ bruts, mais à seulement 8,351 M€ en net. C‘est une diminution significative de l’activité, puisqu’en 2021, les créances brutes étaient de 34,646 M€, celles nettes de 19,798 M€.

Les dépôts de la clientèle demeurent modestes, à 3,698 M€. L’essentiel des dépôts est de nature institutionnelle, de 7,594 M€.

Pour tirer pleinement parti du potentiel que représente la diaspora tunisienne, cette banque doit impérativement innover dans son approche. La priorité doit être donnée au développement d’une offre digitale robuste et à la création de produits financiers adaptés, complétés par une politique tarifaire compétitive.

 

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L’ATB augmentera son capital de 77 Mtnd par l’émission de certificats d’investissement

L’Arab Tunisian Bank (ATB) a annoncé que son conseil d’administration, réuni le 9 octobre 2025, a décidé de convoquer une Assemblée générale extraordinaire qui se tiendra le 28 novembre 2025 à l’effet de délibérer sur la proposition d’augmenter le capital social de 128 à 150 Mtnd.

Cette augmentation se fera par l’émission de 22 millions de certificats d’investissement réservée à l’actionnaire de référence, l’Arab Bank. L’émission se fera au prix de 3,5 Tnd le certificat, composé de 1 Tnd valeur nominale et de 2,5 Tnd de prime d’émission. Les certificats d’investissement ainsi émis porteront jouissance à partir du 1er janvier 2026.

L’émission des certificats d’investissement sera accompagnée de l’émission de 22 millions de certificats de droit de vote qui seront répartis entre les actionnaires de l’ATB au moment de l’émission et au prorata de leurs parts dans le capital.

Il est à noter qu’en cas de distribution gratuite d’actions, de nouveaux certificats doivent être créés et remis gratuitement aux propriétaires des actions nouvelles, attribuées aux propriétaires des anciennes.

En cas d’augmentation de capital en numéraire, il est émis de nouveaux certificats d’investissement et des certificats de droit de vote en nombre de sorte que la proportion qui existait avant l’augmentation entre actions ordinaires et certificats de droit de vote soit maintenue en considérant que celle-ci sera entièrement réalisée.

En cas de réduction du capital, les règles prévues pour les actions sont applicables aux certificats d’investissement.

L’opération permettra d’injecter 77 Mtnd dans les fonds propres, couvrant ainsi les résultats reportés négatifs de -65,427 Mtnd. L’Arab Bank confirme ainsi son engagement envers sa filiale tunisienne et sa confiance en ses perspectives de développement. Le titre devrait réagir positivement à cette information.

 

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La Somocer sauve ses fonds propres par une réévaluation foncière

La Somocer a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale ordinaire le 24 octobre 2025, à laquelle les comptes de l’exercice 2024 seront soumis. Le projet des résolutions montre une lourde perte en 2024, de l’ordre de 28,822 MTND. Pour rappel, au premier semestre, les pertes se sont élevées à 14,697 MTND.  Le solde du compte résultats reportés passera ainsi à -35,505 MTND. Au niveau consolidé, le résultat est également déficitaire de 48,575 MTND.

Parmi les résolutions phares, il y a le vote d’un rapport d’expertise judiciaire qui a réévalué un terrain de 179 877 m² (6 titres fonciers) à 33,009 MTND. La plus-value dégagée, de 32,169 MTND, sera inscrite au compte «réserve spéciale de réévaluation». Cela permettra d’apporter une bouffée d’oxygène aux fonds propres de la société. 

Les actionnaires seront appelés à voter le renouvellement des mandats de cinq administrateurs, à savoir Abdelmajid Aoudni, Riadh Jaidane, Yassine Laamouri (représentant de la société Agrimed), Walid Ammous (représentant de la société AB Corporation) et Saba Abdennadher. Ces mandats arriveront à échéance à l’issue de l’Assemblée générale annuelle appelée à statuer sur l’exercice 2027.

Sur le marché, le titre affiche un rendement de 17,07% depuis le début de l’année. La Somocer est toujours en proie à des difficultés opérationnelles et financières depuis 2022. La société supporte des charges financières importantes et des problèmes de recouvrement, les clients affichant des retards de paiement importants par rapport aux échéanciers contractuels.

De plus, les importations illégales de matériaux de construction à bas prix, en provenance notamment de l’Inde, ont entraîné une baisse significative des prix de vente sur le marché local. Dans ces conditions, la reprise n’est pas aussi facile en dépit d’un plan d’action 2024-2027, basé entre autres sur la diversification des produits, des marchés et des sources de financement. Pour ceux qui croient aux histoires de recovery, c’est un titre à détenir sur le long terme.

 

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Tuninvest-Sicar dope ses revenus grâce aux dividendes

Tuninvest-Sicar a inauguré la publication des indicateurs d’activité du troisième trimestre 2025. Le gestionnaire d’actifs a réalisé des revenus de 2,573 MTND au cours du dernier trimestre, portant son chiffre d’affaires cumulé depuis le début de l’année à 2,879 MTND, contre 1,060 MTND à la même période en 2024.

Cette progression est principalement attribuable à une distribution de dividendes plus généreuse de la part des sociétés figurant dans son portefeuille de participations, pour un montant total de 2,547 MTND. Par ailleurs, les placements ont généré 0,331 MTND depuis le début de l’exercice.

La société maintient une stratégie de gestion passive, marquée par l’absence de nouvelles approbations ou d’investissements. Son portefeuille d’investissements s’élève actuellement à 4,518 MDT, répartis sur huit projets.

Tuninvest-Sicar reste toujours confrontée à un différend fiscal datant de la vérification de 2008, ayant conduit à la perte de ses avantages fiscaux. Aucun jugement définitif n’a encore été rendu par la Cour de cassation dans cette affaire. Ce contentieux constitue le principal frein à une reprise active de ses opérations et contraint la société à maintenir une gestion prudente et passive.

Sur le marché, le titre affiche un rendement impressionnant de 35,89% depuis le début de l’année. En dépit des questions fiscales persistantes, le fonds a maintenu une politique de distribution stable, versant 0,500 TND par action au titre de chacun des trois derniers exercices. Les actionnaires pourraient être significativement récompensés le jour où ces contentieux seront définitivement résolus.

 

 

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Trump ajoute des droits de douane de 100% aux importations chinoises

Le président Donald Trump a déclaré hier que les États-Unis allaient imposer de nouveaux droits de douane de 100% sur les importations en provenance de Chine, en plus de tout tarif que celle-ci paie actuellement. Il a ajouté que les États-Unis mettraient en place des contrôles à l’exportation sur tous les logiciels critiques.

Cette annonce est intervenue en représailles aux nouveaux contrôles que la Chine a imposés sur l’exportation de terres rares provenant de son territoire. Le ministère chinois du Commerce a déclaré qu’à partir du 1er décembre 2025, les entités étrangères devront disposer d’une licence pour exporter des produits contenant plus de 0,1% de terres rares provenant de Chine, ou fabriqués à l’aide de technologies chinoises d’extraction, de raffinage, de fabrication d’aimants ou de recyclage.

Environ 70% de l’approvisionnement mondial en terres rares provient du géant asiatique. Ces minéraux sont essentiels aux industries de haute technologie, y compris l’automobile, la défense et les semi-conducteurs. Trump est allé plus loin, en laissant entendre qu’il annulerait une rencontre prévue avec le président chinois Xi Jinping lors du prochain sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique en Corée du Sud, en raison des nouveaux contrôles mis en place.

Les marchés devraient s’inquiéter de nouveau à l’ouverture lundi matin, et plus tôt pour les places financières asiatiques. Les indices américains ont clôturé hier en berne. Concrètement, les espoirs d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine viennent de s’envoler. De même, le prix du pétrole brut américain a chuté, les investisseurs craignant que l’augmentation des tarifs ne pèse sur la demande mondiale. À suivre.

 

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La Namibie dans l’impasse après l’abandon d’un mégaprojet d’ammoniac vert

Le fournisseur d’électricité allemand de l’énergie RWE a décidé de se retirer du mégaprojet d’ammoniac vert, Hyphen, en Namibie. Il s’agissait d’un investissement de 10 milliards de dollars. Pour le pays, et pour le continent, c’est un revers pour les ambitions de développement des énergies renouvelables.

RWE avait signé en 2022 un protocole d’accord préliminaire et non contraignant avec Hyphen pour acheter environ 300 000 tonnes d’ammoniac par an à partir de 2027.

Ce retrait illustre comment certaines entreprises reconsidèrent leurs paris coûteux sur des technologies émergentes.

C’est encore un momentum critique pour le pays, qui vient d’être rétrogradé au rang de pays à revenu intermédiaire inférieur, en raison de tensions budgétaires récentes. Pour se rattraper, le gouvernement s’est fixé un objectif de croissance ambitieux de 7%, reposant en grande partie sur l’hydrogène vert et les énergies renouvelables. Hyphen était au cœur de cette vision. L’une de ses promesses phares était la création d’emplois: 15 000 postes pendant la phase de construction et 3 000 emplois permanents, dans le cadre d’un plan plus large visant à créer 30 000 emplois verts d’ici à 2030.

Ce retrait est particulièrement dommageable. Sans un client principal comme RWE, la Namibie pourrait avoir plus de mal à attirer des financements, à sécuriser des contrats d’achat et à atteindre ses objectifs en matière d’énergie verte.

Le risque ne se limite pas à la perte d’emplois et de revenus, mais inclut aussi une perte de confiance des investisseurs dans la stratégie hydrogène du pays.

 

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Macron reconduit Lecornu, ou le risque d’un blocage de la France

Emmanuel Macron a (re)nommé, dans la soirée de vendredi 10 octobre 2025, Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre. Cette reconduction, après une démission au début de la semaine, porte l’espoir du président français que l’ex-ministre des Armées pourra obtenir suffisamment de soutien d’un Parlement profondément divisé pour faire adopter le budget de 2026.

 

Cependant, cette reconduction risque de raviver la colère de certains adversaires politiques de Macron (RN et LFI), qui estiment que la meilleure façon de sortir de la plus grave crise politique que le pays ait connue depuis des décennies était des élections législatives anticipées, voire sa démission.

 

Lire aussi: France – Premier gouvernement Lecornu : on prend (presque) les mêmes et on recommence

 

La tâche immédiate de Lecornu sera de présenter un budget à l’Assemblée nationale, et ce, dès lundi 13 octobre. Un nouvel effondrement du gouvernement augmenterait la probabilité que Macron convoque des élections anticipées, un scénario qui profiterait le plus aux extrêmes (droite et gauche).

 

Le prix est de 0,2% du PIB

La tourmente politique en France, qui a entamé la croissance et inquiété les marchés financiers, a été largement déclenchée par la décision de Macron l’année dernière de dissoudre l’Assemblée nationale et, par ricochet, de convoquer des élections législatives, un pari qui a donné un Parlement sans majorité, divisé entre trois blocs idéologiquement opposés.

 

La volonté du pays d’assainir ses finances, nécessitant des coupes budgétaires ou des hausses d’impôts sur lesquelles aucun parti ne peut s’entendre, n’a fait qu’aggraver le malaise. De même, les manœuvres des leaders politiques cherchant à succéder à Macron à l’élection présidentielle de 2027 ont fait que les calculs politiciens s’imposent.

 

Si l’Assemblée nationale ne parvient pas à trouver un terrain d’entente sur un budget dans le délai imparti, une législation d’urgence pourrait être nécessaire pour faire fonctionner le pays l’année prochaine sur la base du budget 2025.

 

La Banque de France a estimé que l’incertitude politique actuelle coûterait 0,2% de PIB à l’économie.

 

Un technocrate pour sauver le pays ?

Au cœur des récentes négociations budgétaires figuraient la volonté de la gauche d’abroger la réforme des retraites de 2023 de Macron – qui a relevé l’âge de la retraite -, et de taxer plus lourdement les riches. Ces demandes ont été difficiles à concilier avec celles des conservateurs, dont Macron a également besoin pour faire adopter un budget.

 

Macron a proposé aux partis politiques de reporter d’un an, à 2028, le relèvement de l’âge de la retraite à 64 ans. La concession a été qualifiée d’insuffisante.

 

Selon plusieurs sources, la solution serait un gouvernement de technocrates, sans ambitions présidentielles. Mais bien que, sur le papier, un tel gouvernement puisse cocher de nombreuses cases, il existe une raison essentielle pour laquelle cela a peu de chances de fonctionner en France : l’opinion publique.

 

Les Français sont connus pour être profondément, et parfois passionnément, politiques. Et avec les décisions difficiles à prendre pour faire adopter le budget 2026 et ramener le déficit du pays à environ 3% du PIB, il s’agit peut-être de l’un des moments les plus politiques que le pays ait connus ces dernières années.

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Tunisie – Pourquoi le pouvoir d’achat s’est-il effrité ?

Alors que l’inflation est en train de baisser, les Tunisiens ont un autre sentiment : elle est en train de flamber. Les deux affirmations ne sont pas antinomiques. Elles sont correctes.

Les prix continuent de grimper mais à un rythme moins élevé que celui de l’année dernière (2024). De plus, les produits de base, auxquels on touche quotidiennement, ont évolué à un rythme plus rapide que la moyenne, notamment l’alimentaire, le loyer, le textile, les services médicaux et le loisir.

Tous les citoyens, indépendamment de leurs revenus, ne cachent plus leur souffrance face à un coût de vie exorbitant. Alors que le chèque offrait un relais de financement, sa disparition a fait plus de mal aux ménages aisés que ceux à revenu faible et moyen.

Lire aussi: Ridha Chkoundali : malgré une diminution générale de l’inflation, le pouvoir d’achat du Tunisien s’effondre

Et comme les chiffres ne mentent pas, nous avons consulté les séries raccordées retraçant l’évolution des prix, ayant 2010 comme année de base, ainsi que les comptes de la nation, pour voir la perte effective de pouvoir d’achat.

 

Par rapport à 2010, le coût de la vie a été multiplié par 2,39x, ce qui est déjà énorme. En même temps, les salaires et traitements bruts servis en Tunisie ont augmenté de 2,3x, donc quasiment le même rythme. Toutefois en net, nous sommes convaincus que la progression est bien inférieure car les cotisations sociales et les taxes ont accéléré sur la période.

 

Par rapport à 2010, le coût de la vie a été multiplié par 2,39x, ce qui est déjà énorme. En même temps, les salaires et traitements bruts servis en Tunisie ont augmenté de 2,3x, donc quasiment le même rythme. Toutefois en net, nous sommes convaincus que la progression est bien inférieure car les cotisations sociales et les taxes ont accéléré sur la période.

Nous avons ainsi procédé au calcul des revenus nets des cotisations sociales et de la masse des impôts sur le revenu. La masse est passée de 16 390,7 MDT en 2010 à 33 012,7 MDT en 2024, soit un ratio de 2x.

Une partie du problème provient donc d’une croissance de revenus effectifs moins rapide que celle des prix. Mais ce n’est pas tout, car nous avons un autre mal, celui de la réduction de la production, et c’est encore plus grave.

 

Si nous voulons une vie meilleure et moins chère, nous n’avons pas besoin de réinventer la roue. Il faut des politiques publiques focalisées sur l’amélioration de la production. Et nous devons travailler plus.

 

Conclusion : si nous voulons une vie meilleure et moins chère, nous n’avons pas besoin de réinventer la roue. Il faut des politiques publiques focalisées sur l’amélioration de la production. Et nous devons travailler plus.

A bon entendeur, salut !

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Les monnaies digitales s’imposent comme une catégorie d’actifs

Les prix du Bitcoin et des principales monnaies digitales sont en train de s’envoler, touchant des pics historiques. Pour ceux qui ne le savent pas, une unité du Bitcoin s’échange à l’équivalent de 358 603 Tnd à la rédaction de ces lignes. Les investisseurs se tournent massivement vers cette catégorie d’actifs en anticipation d’une baisse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale prévue plus tard ce mois-ci.

Les marchés anticipent une baisse de 25 points de base des taux d’intérêt lors de la réunion de la Réserve fédérale du 29 octobre. Des données sur l’emploi plus faibles que prévu ont alimenté les spéculations selon lesquelles les décideurs poursuivront l’assouplissement des conditions monétaires. Les chiffres du secteur privé ont révélé une baisse inattendue de 32 000 emplois, alors que les analystes s’attendaient à une hausse de 50 000. De plus, le shutdown gouvernemental en cours empêche la publication du rapport officiel sur les emplois non agricoles de septembre.

Le mouvement haussier est également alimenté par l’accélération de l’adoption institutionnelle, notamment via les allocations de trésorerie, ainsi que les performances historiques qui renforcent ces sentiments.

Certains investisseurs peuvent encaisser leurs gains, provoquant un recul temporaire. Si cette montée repose trop sur l’espoir d’une baisse de taux ou d’événements politiques incertains, il y a un risque que le marché surréagisse à court terme.

Les facteurs sous-jacents à cette montée sont plus solides qu’en 2017 ou 2021. Ils reposent davantage sur l’adoption institutionnelle et un contexte macro favorable. Désormais, pour la diaspora, c’est une classe d’actifs à laquelle il faut sérieusement penser.

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Quel prix pour l’huile d’olive cette année?

À l’approche du coup d’envoi de la saison oléicole, l’ensemble des acteurs du secteur se prépare, y compris les établissements bancaires. Un acteur de référence s’organise également: les raffineries d’huile d’olive.

Selon la Chambre syndicale des propriétaires de raffineries d’huile d’olive, le tarif de raffinage passe désormais à 0,250 Tnd par kilogramme. Cette révision tarifaire s’explique par la hausse significative des charges opérationnelles, notamment les coûts de l’électricité, de la main-d’œuvre et des pièces de rechange. Sans cette augmentation, la viabilité financière du secteur serait compromise.

Cette décision ajoute une incertitude supplémentaire quant au prix auquel les Tunisiens pourront acheter leur huile cette année. Bien que les cours internationaux ne semblent pas devoir flamber par rapport à la campagne précédente, les contraintes locales, elles, s’intensifient.

On observe une hausse en cascade des seuils de rentabilité. Les agriculteurs supportent de lourdes charges pour l’entretien des plantations et ne peuvent plus compter uniquement sur la pluviométrie. Les raffineries, de leur côté, investissent dans de nouvelles technologies pour rendre la production conforme aux standards d’exportation. Quant aux industriels, ils doivent faire face à une pression fiscale et sociale croissante. À cela s’ajoutent des frais financiers de plus en plus importants.

Pour rappel, la baisse des prix de l’huile d’olive a contribué à une réduction de l’inflation de 44 points de base cette année. Une reprise à la hausse des prix pourrait donc entraîner des conséquences économiques plus importantes qu’on ne le pense, notamment sur le pouvoir d’achat des ménages et l’évolution globale de l’indice des prix.

 

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La Tunisie rembourse ses dettes extérieures 2025 : le vrai du faux

L’information concernant un paiement intégral de la dette par la Tunisie a circulé cet après-midi du mercredi 8 octobre. Selon les chiffres disponibles, cette affirmation est fausse.

 

Pour aboutir à cette proportion de 125%, notre agence de presse (TAP) s’est basée sur une dette extérieure de 8 469 MDT.

 

Toutefois, il s’agit du principal de la dette auquel il faut ajouter 1 924 MDT d’intérêts. Le service réel s’élève à 10 393 MDT.

 

Mais il faut bien préciser un élément : l’essentiel de la dette a été effectivement remboursé. Selon la liste des principaux rendez-vous, il nous reste au moins une tranche du crédit FMI (programme 2016-2019) pour 25,6 millions de dollars, et une quatrième et dernière tranche d’un financement obtenu après de l’Afreximbank de 64,5 MDT.

 

En tout, il nous reste l’équivalent de quelque 300 à 400 MDT à honorer cette année. Autrement dit, c’est donc plutôt le cap de 90% qui a été dépassé, pas celui de 100%.

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Les échanges sur le marché actions de la BVMT dépassent le cap du 1,5 milliard de dinars

La Bourse de Tunis est en train de signer l’un des meilleurs exercices des dernières années. Outre un Tunindex qui dépasse les attentes, il y a une dynamique dans les échanges. C’est encore plus important pour un marché, car les investisseurs attribuent une plus grande importance à la liquidité qu’à la performance globale.

Hier, le volume des capitaux traités sur la cote de la Bourse a dépassé le seuil des 1 500 MTND. Par rapport à la même date en 2024, il y a une hausse de 24,9%. À noter que les transactions de blocs ont totalisé 322,6 MTND.

La dynamique est locale. Les clients Tunisiens Libres ont assuré 71% des achats (1 065,4 MTND) et environ 76% des ventes (1 138,7 MTND). Les véhicules d’épargne collective sont des acheteurs nets, avec des acquisitions de 222,6 MTND contre des cessions de 158,6 MTND depuis le début de l’année.

Les étrangers ont nettement amélioré leur présence, auparavant timide. Leurs achats s’élèvent désormais à 57,9 MTND, après deux bons mois de juillet et septembre.

Nous insistons toujours sur le fait que le marché actions tunisien a du potentiel. Même s’il a une petite capitalisation par rapport aux marchés de la région, il est très varié du point de vue sectoriel et les sociétés ont de réelles perspectives de croissance. Il suffit d’améliorer encore la qualité de la gouvernance, au niveau des entreprises, et de respecter les délais de publication de l’information financière pour que l’attractivité du marché soit automatiquement rehaussée. Puis c’est la qualité de la croissance de l’ensemble de l’économie qui sera décisive et elle finira par arriver. Il faut donc être prêt.

 

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La Société tunisienne du sucre creuse encore ses pertes

Le sucre reste une production stratégique, pas seulement pour la consommation directe mais aussi pour des usages industriels. La fragilisation de la filière pose même des questions de souveraineté.

En Tunisie, les quelques industriels du secteur sont dans l’œil du cyclone. Ils sont incapables d’assurer l’exploitation. Les employés de la Société tunisienne du sucre ont lancé des mouvements de protestation depuis deux jours, réclamant leurs salaires et la régularisation de leurs situations professionnelles. Le gouvernement semble se pencher sérieusement sur le dossier et il a une vraie problématique à gérer.

Selon le projet de résolutions de l’Assemblée générale ordinaire, prévue pour le 14 octobre 2024, le résultat net 2020 s’est établi à -0,715 MTND. Ainsi, les résultats reportés passent à -52,263 MTND. Bien évidemment, et comme nous sommes en 2025, la situation serait encore plus difficile en 2024.

Une Assemblée générale extraordinaire sera tenue le même jour, et autorisera la continuité de l’exploitation. En fait, les fonds propres sont à -27,207 MTND, en dessous de la moitié du capital social. Les sources des difficultés sont connues. Les usines ont enregistré plusieurs arrêts, générant des pénuries récurrentes.

Mais la crise du secteur, contrairement à ce que pensent beaucoup, est mondiale. En Europe, les usines ferment les unes après les autres. Après un cycle haussier des prix entre 2021 et 2024, les prix ont commencé à baisser. Entre-temps, il y a eu une surproduction en Europe à la suite de la suppression des quotas en 2017. Une offre abondante, qui a pressé les prix, et des coûts de production plus élevés, notamment l’énergie, la main-d’œuvre et les engrais, ont causé de lourdes pertes pour les industriels.

Pour la Tunisie, il y a une capacité de production à valoriser. Nous pensons que la meilleure solution serait soit un plan de restructuration public, qui met sur la table des dizaines de millions de dinars, soit un partenariat public-privé, avec la mise en place d’un système de contrôle strict pour la production et la distribution.

 

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La BM s’attend à une croissance de 2,6 % pour la Tunisie en 2025

La Banque mondiale a relevé ses prévisions de croissance pour les économies de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord à 2,8 % en 2025. Soit une légère augmentation par rapport à ses estimations publiées en juin dernier.

Cette révision est soutenue par la suppression progressive des réductions de l’offre de pétrole décidées par l’alliance OPEP+, ainsi que par une forte expansion des activités non pétrolières dans les pays du Golfe, offrant ainsi une double impulsion aux économies de la région.

La BM prévoit que l’activité économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord continuera de s’améliorer en 2026 pour atteindre une croissance d’environ 3,3 %. Toutefois, cela représente une baisse de 40 points de base par rapport à ses prévisions de la mi-année, qui avaient également fait l’objet d’une révision à la baisse du même ordre.

Les pays du Golfe accélèrent

Les pays du Golfe sont les principaux moteurs de la croissance régionale, en tête desquels l’Arabie saoudite, qui devrait enregistrer une croissance de 3,2 % en 2025, portée par une augmentation de la production pétrolière et une forte activité dans les secteurs non pétroliers, en particulier les services. Ces prévisions représentent une révision à la hausse de 0,4 % par rapport aux estimations de juin pour la plus grande économie arabe.

La croissance devrait s’accélérer au cours des deux années suivantes pour atteindre 4,3 % en 2026 et 4,4 % en 2027. Ce qui constitue toutefois une légère baisse par rapport aux prévisions précédentes.

Quant aux Émirats arabes unis, ils maintiendront un rythme de croissance stable à moyen terme, avec une expansion de leur économie de 4,8 % en 2025. Soit une révision à la hausse de 0,2 point de pourcentage par rapport aux prévisions précédentes, grâce à des contributions notables des secteurs des services financiers, de la construction, du transport et de l’immobilier.

S’agissant de l’ensemble de la région du Golfe, la Banque mondiale a rehaussé ses prévisions de croissance économique de 20 points de base, pour atteindre 3,5 % en 2025, notant que la croissance devrait s’accélérer dans l’ensemble des pays de la région.

L’Egypte commence à voir le bout du tunnel

Pour l’Afrique, l’Egypte a bénéficié d’une vision optimiste. Le pays suit depuis l’année dernière un programme de réformes en accord avec le Fonds monétaire international.

La Banque prévoit une croissance de 4,5 % de l’économie égyptienne pour l’exercice budgétaire 2024-2025, qui s’est terminé en juin dernier — soit une hausse de 0,7 % par rapport aux prévisions précédentes.

Ces perspectives positives s’expliquent par le fait que l’Égypte commence à récolter les premiers bénéfices des réformes convenues avec le FMI. Lesquelles incluent la libéralisation du taux de change, le renforcement de la discipline budgétaire par l’instauration de plafonds aux investissements publics et la rationalisation des subventions. Sur cette lancée, la croissance moyenne devrait atteindre 4,6 % jusqu’en 2026-2027.

2,6 % de croissance pour la Tunisie en 2025

En ce qui nous concerne, la Tunisie devrait enregistrer une croissance de 2,6 % en 2025, tirée par une reprise de la production agricole, notamment de l’huile d’olive et des céréales, ainsi que par une augmentation de l’activité dans le secteur de la construction. Toutefois, sur la période 2026–2027, la croissance devrait se modérer à une moyenne de 2,4 %, en raison d’un environnement de financement restreint. Elle serait de 2,5 % en 2026 et 2,2 % en 2027.

Le rapport a également estimé l’impact des droits de douanes américains sur nos exportations. Dans le scénario qui suppose l’application de droits de douane à la fois spécifiques aux pays et aux produits, la Tunisie pourrait voir ses exportations reculer de 0,5 %. Dans un scénario alternatif où les droits de douane spécifiques aux pays sont suspendus, mais où les tarifs sur certains produits, l’effet est négligeable.

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