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Jendouba – Pour une gestion durable des ressources naturelles

L’Institut national des grandes cultures (INGC) et l’Office de développement sylvo-pastoral du nord-ouest (ODESYPANO) mobilisent les acteurs agricoles de Jendouba pour la valorisation de l’eau verte et la conservation des sols à travers la mise à échelle de mesures de gestion durable des ressources naturelles.

 

Face à la variabilité climatique croissante et à la raréfaction des ressources en eau, la Tunisie est confrontée à des défis environnementaux majeurs : hausse des températures, baisse des précipitations, sécheresses prolongées, érosion et dégradation des sols.

Ces conditions entraînent une diminution significative du niveau des barrages, aujourd’hui limités à environ 30 % de leur capacité, et imposent des mesures de rationnement qui affectent directement le secteur agricole, pilier de la sécurité alimentaire nationale.

Dans ce contexte, le renforcement des capacités techniques des agriculteurs et agricultrices et la diffusion de mesures durables de gestion des eaux et des sols constituent des leviers essentiels pour mieux conserver les eaux pluviales dans le sol et diminuer la pression sur les autres sources en eau, contribuant ainsi à l’équilibre hydrique. Ces mesures permettent également d’améliorer la productivité, restaurer les terres dégradées et renforcer la résilience du secteur face aux changements climatiques.

Renforcement de la résilience climatique à travers la gouvernance des ressources naturelles

C’est dans ce cadre qu’intervient le projet de coopération tuniso-allemande « Renforcement de la Résilience climatique à travers la Gouvernance des Ressources naturelles » (ReGnR), mandaté par le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), cofinancé par l’Union Européenne (UE) et mis en œuvre par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH, en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche (MARHP) et le Ministère de l’Environnement (ME).

Dans le gouvernorat de Jendouba, le projet accompagne les efforts de l’Institut National des Grandes Cultures (INGC) et de l’Office de développement sylvo-pastoral du nord-ouest (ODESYPANO), en coordination avec la Direction générale de l’aménagement et de la conservation des terres agricoles (DGACTA), à travers le lancement prochain de deux programmes d’appui destinés aux agriculteurs, agricultrices et acteurs locaux. Ces programmes visent la mise à l’échelle de pratiques durables de gestion des ressources en eau et des sols, en particulier la mobilisation et la valorisation de “l’eau verte” qui est l’humidité naturellement stockée dans le sol et disponible pour les plantes. Valoriser l’eau verte et promouvoir des mesures durables de gestion des ressources en eau et sols. 

Le projet ReGnR lance deux appels à participation dans le gouvernorat de Jendouba. Ils s’adressent aux agriculteurs et agricultrices, aux organisations professionnelles agricoles, aux ONG ainsi qu’aux très petites et moyennes entreprises souhaitant s’engager dans la mise en œuvre de pratiques durables de gestion de l’eau et des sols dans les grandes cultures, les parcours et les oliveraies :

  • Grandes cultures (en partenariat avec l’INGC) dans les délégations de Aïn Draham, Balta-Bouaouane et Bou Salem.

Période de candidature : du 30 septembre au 30 octobre 2025.

Lien de participation

 

  • Parcours et oliveraies (en partenariat avec l’ODESYPANO) dans les délégations de Fernana et Ghardimaou.

Période de candidature : du 9 septembre au 30 octobre 2025.

Lien de participation

 

Mobiliser et former les acteurs agricoles pour la conservation des eaux et des sols

Agissant de manière ciblée dans les zones montagneuses, l’ODESYPANO a lancé une première phase d’appel à manifestation d’intérêt qui a suscité un large engouement : 1 914 agriculteurs/trices et 22 structures intermédiaires (organisations professionnelles, ONG et petites entreprises agricoles) ont ainsi exprimé leur volonté de participer au programme.

L’ODESYPANO accompagne actuellement les candidats à travers des actions de sensibilisation et un appui à la formulation de projets de Conservation des Eaux et des Sols « CES », portant notamment sur la construction d’ouvrages CES, la réhabilitation de sols par plantation, le compostage et l’amendement organique. Après la sélection des candidat·e·s, l’ODESYPANO, en collaboration avec les acteurs impliqués, prévoit d’assurer un accompagnement spécifique durant les saisons agricoles 2025-2026 et 2026-2027, afin d’appuyer la mise en œuvre des projets retenus.

Cet appui consiste en l’organisation de sessions de formation et d’un accompagnement technique de proximité, ainsi qu’en la distribution de semences fourragères et de plants de variétés résistantes à la sécheresse.

En parallèle, l’Institut National des Grandes Cultures (INGC) lance un appel à candidature pour sélectionner 80 agriculteurs et agricultrices leaders en matière de conservation des eaux et des sols dans les grandes cultures. Les pratiques promues incluent le semis direct, l’agriculture de conservation, les cultures de couverture et les associations fourragères. Cette initiative vise à former et accompagner des agriculteurs leaders capables de diffuser à grande échelle des techniques agricoles durables et innovantes.

Les participant-e-s bénéficieront d’une formation approfondie et mettront en œuvre des parcelles de mise à l’échelle lors de la saison agricole en cours et la suivante, afin d’illustrer concrètement les bénéfices de ces pratiques sur la productivité et la durabilité des exploitations. Les agriculteurs/trices leaders sélectionnés.es sont également appelé.e.s à diffuser ces pratiques à au moins 10 agriculteurs/trices dans leurs territoires, en ancrant une approche de diffusion en cascade des compétences acquises.

Une démarche concertée et inclusive

Ces actions sont appuyées par deux comités régionaux associant les autorités locales, les structures agricoles et les organisations professionnelles. Ils assureront un accompagnement technique et participatif tout au long du processus, de la sélection des bénéficiaires jusqu’à la mise en œuvre des projets sur le terrain.

Avec communiqué

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La Tunisie expose les atouts de son tourisme médical à Istanbul

L’ambassade de Tunisie à Ankara (Turquie) a organisé, mercredi 15 octobre, à Istanbul une rencontre sur le tourisme médical et de bien-être en Tunisie, ayant pour thème « la coopération tuniso- turque dans le domaine du tourisme médical et de bien-être », en marge du Forum de coopération économique arabo-turc qui se tient du 14 au 17 octobre 2025.

 

Selon un communiqué publié sur la plateforme « Tunisia Nouveau Hub » du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger,  cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer les relations économiques et d’investissement entre la Tunisie et la Turquie et la recherche de partenariats gagnant-gagnant entre les deux parties.

 

Cette manifestation, à laquelle ont assisté plusieurs hommes d’affaires turcs et arabes,  des représentants du secteur privé, des professionnels, des experts et des représentants d’associations actives dans ce domaine, constitue une opportunité idoine pour promouvoir la Tunisie en tant que destination leader du tourisme médical et de bien-être.

Les atouts de la Tunisie en matière de tourisme médical et de bien-être explosés aux professionnels

La délégation tunisienne, représentée par l’ambassadeur de Tunisie en Turquie, Ahmed Ben Sghaier, la directrice générale chargée de l’exportation des services de santé et de soutien à l’investissement au ministère de la Santé, Bchira Rhaim, et la directrice générale de l’Office national du thermalisme et de l’hydrothérapie, Chahnaz Ayari Guizani, a fait un exposé des différentes  caractéristiques et des avantages de la Tunisie en tant que destination du tourisme médical et de bien-être et des nombreuse réussites enregistrées dans ce domaine, au cours de ces dernières années, lui permettant de se positionner sur les plans régional et mondial.

 

Les intervenants ont souligné que ces réussites sont dues aux efforts du cadre médical hautement qualifié et formé, à l’infrastructure moderne des cliniques, des hôpitaux et des centres de thalassothérapie dotés d’équipement modernes, aux prix compétitifs et à la situation géographique de la Tunisie qui se distingue par sa richesse culturelle, son patrimoine et sa diversité naturelle.

 

Les participants ont visionné une vidéo qui comporte des données sur le secteur de la santé et les services de soins offerts aux étrangers , ainsi que des images attrayants de centres de thalassothérapie en Tunisie.

 

Pour une renforcement de la coopération tuniso-turque

 

L’ancien ministre de la Santé et du Tourisme turc, Bulent Akarcali, et la présidente de l’Association turque de tourisme médical, Dr Aysun Bay, ont souligné, dans leurs interventions, l’importance de renforcer la coopération tuniso-turque dans le domaine du tourisme médical, en particulier à la lumière de l’expérience brillante des deux pays.

Ils ont exprimé leur disposition à établir des réseaux de communication et de coopération avec divers acteurs tunisiens et à établir des partenariats futurs et de participer aux manifestations organisées dans les deux pays.

A cette occasion, une exposition a été organisée qui comprend un stand sur le tourisme médical et de bien-être en Tunisie, équipé d’un écran de projection, de brochures, de documents et de graphiques sur les projets d’investissement futurs.

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Biodiversité – Tortues vertes : l’UCIN soulagée !

Auparavant surexploitées pour leur viande, leurs œufs et leur carapace, les tortues vertes ne sont plus aujourd’hui en danger d’extinction. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UCIN), qui a tenu son congrès mondial, du 9 au 15 octobre à Abu Dhabi aux Emirats arabes unis, a annoncé, officiellement, que le statut de conservation de cette espèce de tortues marines a été actualisé, passant de « en danger » à « préoccupation mineure ».

Ce changement de statut est dû à une action mondiale coordonnée de conservation, allant des patrouilles de nidification sur les plages et des lâchers de tortues, à la prévention des captures accidentelles dans les engins de pêche, indique l’UCIN.

Dans sa dernière mise à jour de sa « Liste rouge », conçue pour classer les espèces présentant un risque élevé d’extinction globale, publiée le 10 octobre 2025, l’IUCN, a fait savoir que la population mondiale de tortues vertes a augmenté de 28 %, malgré les menaces persistantes.

« Le rétablissement mondial actuel de la tortue verte est un exemple frappant de ce que des actions de conservation coordonnées à l’échelle mondiale, peuvent accomplir en plusieurs décennies pour stabiliser, voire restaurer, les populations d’espèces marines à longue durée de vie. De telles approches doivent se concentrer non seulement sur les tortues, mais, aussi, sur la préservation de la santé de leurs habitats et l’intégrité de leurs fonctions écologiques. Les tortues marines ne peuvent survivre sans des océans et des côtes sains, tout comme les humains. Des efforts de conservation soutenus sont essentiels pour garantir la pérennité de ce rétablissement », a déclaré Roderic Mast, coprésident du Groupe de spécialistes des tortues marines de la Commission de survie des espèces de l’UICN, cité par la Revue scientifique en ligne « Oceanographic« .

Les tortues vertes, nommées, ainsi, en raison de la teinte verte de leur graisse corporelle, résultat de leur régime alimentaire essentiellement herbivore, jouent un rôle crucial dans l’écosystème marin, en se nourrissant principalement d’algues et de plantes marines. Elles contribuent, ainsi, à maintenir la santé des écosystèmes côtiers et des récifs coralliens.

Elles comptent parmi les plus grandes espèces de tortues marines et sont l’une des sept espèces de tortues marines encore vivantes aujourd’hui, dont deux sont encore en danger critique d’extinction.

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Vers une nouvelle ère électrique : Toyota dévoile ses trois technologies de batteries du futur

Fidèle à sa vision d’une mobilité durable, le leader mondial réaffirme son engagement dans l’innovation électrique avec des percées technologiques inédites dans les batteries, ouvrant la voie à une nouvelle ère de mobilité.

Le constructeur japonais annonce ainsi le lancement imminent de trois nouvelles technologies de batteries destinées à ses véhicules électriques, prévues entre 2026 et 2028. Ces nouvelles batteries, dotées d’autonomies impressionnantes et de temps de recharge remarquablement réduits, visent à répondre mieux aux attentes croissantes des consommateurs en matière de performance et d’efficacité énergétique.

Deux nouvelles batteries à électrolytes liquides en développement chez Toyota

Soucieuse de la multiplication des besoins des conducteurs, Toyota développe simultanément plusieurs solutions de batteries adaptées à différents types de véhicules et usages. Parmi les trois technologies principales actuellement en développement, deux concernent les batteries à électrolytes liquides, qui sont actuellement les plus couramment utilisées dans les véhicules électriques. La première, baptisée « Performance », sera disponible dès l’année prochaine et permettra d’atteindre une autonomie maximale de 800 km grâce à des améliorations aérodynamiques et une réduction du poids des véhicules mais promettra également un temps de recharge de 10 à 80 % en seulement 20 minutes.

La deuxième batterie, nommée « Popularisation », sera lancée entre 2026 et 2027. Elle permettra également une recharge de 10 à 80 % en moins de 30 minutes sur un chargeur rapide, et pourrait devenir la solution privilégiée pour les modèles d’entrée de gamme ou urbains.

Une batterie solide révolutionnaire pour des performances exceptionnelles

La troisième et dernière batterie, « High Performance », sera commercialisée entre 2027 et 2028. Contrairement aux deux précédentes, il s’agira d’une batterie solide, dotée d’une autonomie impressionnante de 1 200 km et d’un temps de recharge ultra-rapide de seulement 10 minutes, ou au maximum 20 minutes. Cette avancée technologique pourrait marquer un tournant décisif dans l’industrie automobile, en offrant une performance inédite en matière d’autonomie et de rapidité de charge.

À travers ces innovations majeures, Toyota ne se contente pas de répondre aux défis technologiques de l’électrification, mais redéfinit les standards de l’industrie automobile notamment avec des modèles révolutionnaires, des batteries offrant une autonomie record, des temps de recharge inimaginables et une fiabilité accrue. Cette vision ambitieuse, soutenue par des partenariats stratégiques et des technologies de pointe, augure un avenir où la mobilité électrique ne sera plus une option, mais plutôt une norme.

Communiqué

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Lancement officiel du Pacte pour la Méditerranée : une nouvelle dynamique de partenariat régional

La Commission européenne et la haute représentante ont présenté une nouvelle stratégie ambitieuse pour renforcer les relations entre l’Union européenne et ses partenaires du sud de la Méditerranée. Ce Pacte pour la Méditerranée vise à construire un espace commun méditerranéen, connecté, prospère, résilient et sécurisé, fondé sur la copropriété, la cocréation et la responsabilité partagée.

Le pacte s’appuie sur trois piliers essentiels :

Les personnes comme moteur de changement, en favorisant l’éducation, la formation professionnelle, l’emploi, l’autonomisation des jeunes et des femmes, la mobilité, la culture et le tourisme durable. Un projet phare est la création d’une université méditerranéenne réunissant les étudiants des deux rives.

Des économies intégrées, durables et renforcées, avec des initiatives telles que la modernisation des échanges commerciaux, la promotion des énergies renouvelables via l’initiative T-MED, le soutien aux start-ups (StartUp4Med), ainsi que le développement de l’économie bleue et des infrastructures numériques connectées.

La sécurité, la préparation et la gestion des migrations, avec une coopération renforcée sur la sécurité maritime, la résilience des infrastructures critiques, la gestion intégrée des frontières, la lutte contre le trafic de migrants, et la mise en place d’un forum régional pour la paix et la sécurité.

Le pacte s’étend également à des partenariats au-delà de la Méditerranée, incluant le Golfe, l’Afrique subsaharienne, les Balkans occidentaux et la Turquie. Il sera soumis à approbation politique en novembre 2025, lors du 30e anniversaire du processus de Barcelone. Un plan d’action, définissant les initiatives, les pays participants et les acteurs impliqués, sera publié au premier trimestre 2026. Ce plan sera évolutif et impliquera la société civile, les organisations de jeunesse et les institutions européennes dans sa mise en œuvre.

Ce pacte s’inscrit dans la continuité des efforts entamés depuis 1995 avec le processus de Barcelone, visant à intensifier la coopération dans des domaines clés comme le développement humain, la gouvernance, la lutte contre le changement climatique et la croissance inclusive.

Avec communiqué

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Le Nouveau pacte pour la Méditerranée offrira à la Tunisie des perspectives socioéconomiques renouvelées 

« Le nouveau pacte pour la Méditerranée offrira à la Tunisie des perspectives économiques et humaines renouvelées », a affirmé Dubravka Šuica, commissaire européenne chargée de la Méditerranée. Et ce, en réponse à une question de l’Agence TAP sur l’impact de cette initiative sur la Tunisie.

Lors d’une conférence de presse tenue jeudi 16 octobre, au siège de la Commission européenne à Bruxelles, consacrée à l’annonce officielle du « Nouveau pacte pour la Méditerranée », la Commissaire a mis en avant les opportunités multiples qu’ouvrira ce cadre de coopération pour la Tunisie.

Elle a souligné que ce Pacte permettra de renforcer l’attractivité de la Tunisie pour les investissements étrangers, notamment dans les secteurs verts et technologiques, et d’améliorer les exportations tunisiennes grâce à la réduction de certaines barrières commerciales, ouvrant ainsi de nouveaux débouchés sur le marché européen.

La responsable européenne a, également, évoqué la mise en place de mécanismes de migration légale et de programmes de mobilité universitaire et de formation au profit de jeunes tunisiens. Tout en ajoutant que ces mécanismes vont de paire avec une coopération bilatérale et multipartite en matière de lutte contre la migration irrégulière.

« En tant que pays de l’espace méditerranéen, la Tunisie bénéficiera des termes de ce nouveau pacte, fruit de concertations intenses entre toutes les parties prenantes, et dont l’objectif principal est d’aboutir à des partenariats noués sur un pied d’égalité entre les pays concernés », a-t-elle dit.

« Le pacte est le résultat de tout un processus de concertations approfondies et inclusives auxquelles ont participé un large éventail de parties prenantes, y compris des pays des deux rives, des États membres et des institutions de l’UE, des pays voisins de la région au sens large, ainsi que des représentants de la société civile, du secteur privé, du monde universitaire, des groupes de réflexion et des organisations culturelles et économiques », a-t-elle insisté.

Créer des avantages mutuels

De son côté, la Haute Représentante de la Commission européenne, Kaja Kallas, a expliqué que le nouveau pacte pour la Méditerranée repose sur les principes de copropriété, de cocréation et de responsabilité conjointe. Il adopte une approche concrète, centrée sur pas moins de 100  initiatives tangibles qui apportent une valeur ajoutée aux citoyens et aux économies de toutes les rives de la Méditerranée.

L’objectif principal est de créer des avantages mutuels, allant de la production d’énergie propre au déblocage d’investissements privés, en mobilisant des projets régionaux générateurs d’opportunités, avec une attention particulière portée aux jeunes, aux femmes et aux petites entreprises.

Elle relève que le pacte met l’accent sur les citoyens comme vecteur du changement, des connexions et de l’innovation. Il englobe des actions liées à l’enseignement supérieur, à la formation professionnelle, au développement des compétences et à l’emploi.

Elle a, dans ce sens, indiqué que le pacte prévoit la création d’une Université méditerranéenne pour relier les étudiants de toutes les rives de la Méditerranée, dans un écosystème  d’enseignement innovant permettant de renforcer la formation technique et professionnelle.

Construire des économies plus fortes

D’autre part, le pacte vise à construire des économies plus fortes, durables et intégrées à travers des actions visant à la moderniser les relations commerciales et d’investissement, ainsi qu’à développer les énergies et technologies propres, a-t-elle déclaré.

La responsable européenne a ajouté que l’économie bleue, l’agriculture, la connectivité numérique et les transports sont également au centre des initiatives et des actions de ce pacte.

Elle a annoncé, dans ce cadre, des projets phares comme T-MED, initiative transméditerranéenne sur les énergies renouvelables et technologies propres, et StartUp4Med seront lancés.

Coopération militaire

Par ailleurs, Mme Kallas a souligné que la question de la sécurité, de la coopération militaire et de la gestion des flux migratoires est un autre axe majeur du pacte.

Des actions, a-t-elle enchaîné, sont prévues pour relever les défis communs en matière de sécurité et de stabilité dont notamment la mise en place d’une approche globale pour faire face au phénomène de la migration irrégulière incluant la gestion intégrée des frontières et la lutte contre le trafic de migrants, le lancement d’un forum régional sur la paix et la sécurité pour renforcer la coopération entre l’Union européenne et les pays du sud de la Méditerranée, avec une attention particulière à la promptitude et à la résilience face aux catastrophes.

La Haute représentante de la Commission européenne a indiqué que le nouveau pacte pour la Méditerrané est ouvert à l’engagement au-delà de la Méditerranée méridionale, incluant le Golfe, l’Afrique subsaharienne, les Balkans occidentaux et la Turquie. Créant ainsi un cadre élargi de collaboration régionale et de projets concrets.

A noter que selon un communiqué publié par la Commission européenne, le pacte est proposé pour approbation politique par l’UE et les partenaires du sud de la Méditerranée, en novembre 2025, à l’occasion du 30ème anniversaire du processus de Barcelone.

Les initiatives proposées dans le cadre du pacte seront transposées dans un plan d’action spécifique, qui précisera les pays participants et les parties prenantes pour chaque initiative.

Le Plan d’action initial est prévu pour le premier trimestre de 2026. Le Plan d’action sera un document évolutif auquel de nouvelles initiatives pourront s’ajouter au fil du temps. Les organisations régionales, la société civile et les organisations de jeunesse seront invitées à soutenir sa mise en œuvre. Tandis que les institutions de l’UE seront régulièrement tenues informées de son déploiement.

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Fethi Zouheir Nouri : La Tunisie a tenu bon face aux turbulences économiques mondiales

Fethi Zouheir Nouri, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), a affirmé que la Tunisie a réussi à maintenir la stabilité de son économie nationale et à assurer la pérennité des équilibres financiers. Et ce, malgré les défis liés aux fluctuations économiques internationales et à la hausse des prix mondiaux, en adoptant le principe de la responsabilité nationale et de l’autonomie.

Intervenant lors des travaux de la réunion des gouverneurs des Banques centrales et des ministres des Finances de la région Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan (MENAP), qui se tient en marge des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, du 14 au 18 octobre 2025, à Washington, Fethi Zouheir Nouri a précisé que face à une conjoncture complexe, le pays a choisi une voie difficile mais nécessaire, basée sur la responsabilité nationale, consciente que la stabilité durable ne peut être importée ou imposée de l’extérieur, mais qu’elle se construit avec patience de l’intérieur, à travers la discipline budgétaire, la cohérence des politiques publiques et le renforcement de la confiance entre les institutions.

Cette approche a permis à la Tunisie d’honorer d’importantes échéances au titre du service de la dette extérieure, a-t-il poursuivi.

Le patron de l’Institut d’émission a, également, souligné que la politique monétaire de la BCT, qui se caractérise par sa flexibilité et sa rigueur, a joué un rôle efficace dans l’ancrage des anticipations d’inflation et le maintien de la solidité du taux de change du dinar face aux principales devises étrangères. « L’amélioration de la notation souveraine de la Tunisie et la stabilité des réserves en devises, reflète la résilience du système financier et sa capacité à faire face aux crises », a-t-il noté.

Et d’affirmer que « les crises répétitives n’ont pas affaibli la Tunisie, mais l’ont rendue plus solide et plus immunisée ».

A souligner par ailleurs qu’il a eu, mercredi 15 octobre 2025, des rencontres avec le directeur général et président du Conseil d’administration du Fonds monétaire arabe, Dr Fahd Ben Mohamed Al Turki, le gouverneur de la Banque centrale des Comores, Dr Younoussa Imani, ainsi qu’un groupe d’investisseurs internationaux.

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Le PLF 2026 prévoit une hausse des salaires et des pensions

Le gouvernement envisage une augmentation des salaires dans les secteurs public et privé. Ainsi qu’une revalorisation des pensions de retraite pour les années 2026, 2027 et 2028. C’est en tout cas ce qu’il ressort du nouveau projet de loi de finances (PLF 2026).

Pour l’heure, aucun montant précis n’a filtré concernant les hausses. Lesquelles sont fixées par décret; et ce, conformément à l’article 15 du PLF 2026.

Mais ce n’est pas tout, puisque le texte introduit plusieurs mesures destinées à renforcer le secteur de la santé, un domaine jugé prioritaire. Parmi celles-ci, on note : la suspension de la TVA sur les achats locaux de réactifs; les fournitures médicales et équipements nécessaires au contrôle des médicaments, via un certificat temporaire délivré par l’administration fiscale. Cette mesure vient compléter les exonérations de TVA et droits de douane déjà accordées aux équipements importés par les hôpitaux et cliniques. Elles s’étendent désormais aux structures sanitaires militaires, conformément à l’article 17.

A noter que le PLF 2026 sera examiné par le bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) lors de sa réunion ce jeudi 16 octobre 2025. Il sera ensuite transmis à la Commission des finances et aux autres commissions spécialisées, avant d’être soumis aux séances plénières pour discussion.

Au final cette réforme budgétaire s’inscrit dans un contexte où la nécessité d’améliorer le pouvoir d’achat et de soutenir les services publics est plus que jamais au cœur des priorités nationales.

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Vers la facturation électronique obligatoire pour les cafés et restaurants en Tunisie

Le ministère des Finances a officialisé, dans le Journal officiel de la République tunisienne du 14 octobre 2025, l’instauration d’un système de facturation électronique obligatoire pour les établissements proposant des services de consommation sur place. Cette réforme s’inscrit dans la stratégie nationale de numérisation du système fiscal et vise à mieux refléter les revenus réels des commerces concernés.

Sont notamment visés par cette mesure les restaurants, cafés et salons de thé qui servent des aliments ou des boissons à consommer sur place. Et ce, conformément à l’article 59 du Code de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de l’impôt sur les sociétés.

La mise en conformité se fera progressivement, selon un calendrier. A savoir :

1er novembre 2025 : pour les entreprises exploitant des restaurants touristiques, salons de thé et cafés de 2ème et 3ème catégorie.

1er juillet 2026 : pour les autres personnes morales exerçant des activités similaires.

1er juillet 2027 : concernant les personnes physiques relevant du régime réel et soumises à la déclaration mensuelle.

1er juillet 2028 : pour les autres personnes physiques concernées.

Par ailleurs, le ministère tient à préciser que cette réforme a pour objectifs de renforcer la transparence, de moderniser la collecte des recettes fiscales et de garantir une meilleure équité entre les contribuables.

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Tunisie – Les avoirs en devises se montent à 24,6 milliards de dinars, au 14 octobre 2025

Les avoirs nets en devises ont régressé de 0,8 % à 24,6 milliards de dinars (l’équivalent de 105 jours d’importation), à la date du 14 octobre 2025 par rapport à la même période de l’année 2024, selon des indicateurs monétaires et financiers, rendus publics par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Ce niveau de 24,6 milliards de dinars, qui demeure rassurant des avoirs en devises a été favorisé par la hausse des revenus du travail de 7,8 %, à 6,7 milliards de dinars, de janvier au 10 octobre 2025, mais aussi de l’accroissement des recettes touristiques de 7,9 % à 6,5 milliards de dinars, durant la même période par rapport à celle de 2024.

Les données statistiques de l’Institut d’émission ont également fait ressortir une baisse des services de la dette extérieure de 11,9 %, passant de 12,2 milliards de dinars, au 10 octobre 2024, à 10,8 milliards de dinars actuellement.

Par ailleurs, concernant les billets et monnaies en circulation, ils poursuivent leur tendance haussière, en augmentant de 15,2 %, pour se situer à 25,3 milliards de dinars, au 13 octobre 2025, contre 22 milliards de dinas, une année auparavant.

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L’ENA à l’école japonaise de fiscalité et de la monnaie

Une conférence sur le thème « Le processus de modernisation au Japon dans les domaines fiscal et monétaire » vient d’être animée à l’École nationale d’administration (ENA), par le professeur japonais Inaba Kei-Ichiro.

Enseignant à la School of International Corporate Strategy de l’Université Hitotsubashi, il est également un ancien expert de la Banque centrale du Japon (BOJ).

Cet événement s’inscrit dans le cadre du cycle de conférences « Chaire JICA », organisé en partenariat avec l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

Le professeur Inaba a présenté les grandes lignes des réformes fiscales et monétaires qui ont marqué la modernisation du Japon. Par conséquent, la conférence a réuni des représentants du ministère des Finances et des étudiants de l’ENA.

Un débat interactif a suivi l’exposé, permettant aux participants d’échanger directement avec le conférencier.

En marge de cette manifestation, une délégation japonaise, conduite par Mayumi Miyata, représentante de la JICA en Tunisie, a été reçue par la directrice de l’ENA, Khaoula Abidi. Les deux responsables ont réaffirmé leur volonté de renforcer les programmes de coopération existants entre l’École et l’agence nippone.

Selon un communiqué publié mercredi par JICA sur sa page Facebook, le cycle « Chaire JICA » vise à partager l’expérience japonaise en matière de développement avec les étudiants tunisiens, à travers des interventions d’éminents experts dans des domaines tels que l’économie, la finance, l’industrie et l’histoire.

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Plaidoyer de la Tunisie pour le recouvrement des fonds détournés

La Mission permanente de la Tunisie auprès des Nations unies à New York a souligné, lors d’une réunion consacrée au suivi des résultats du 4e Congrès international sur le financement du développement, mardi 14 octobre, l’importance de renforcer la coopération en matière de restitution des fonds détournés.

Selon le ministère des Affaires étrangères, la Mission a indiqué que ces fonds constituent une source légitime et fondamentale pour le financement du développement, appelant par conséquent tous les pays à coopérer conformément à la Convention des Nations unies de lutte contre la corruption afin de garantir que ces ressources soient utilisées au service des populations.

Elle a appelé, une nouvelle fois, à mettre en place un système international de gestion de la dette plus équitable, comprenant des mécanismes tels que l’échange de dette contre des projets en faveur du climat.

La mission a aussi souligné la nécessité de réformer le système financier international pour qu’il soit plus équitable et réponde au mieux aux besoins des pays en développement, mettant en avant l’importance de réformer les institutions financières multilatérales afin de faciliter l’accès aux financements à taux préférentiels.

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CNAM – Déclaration : entreprises, salariés et non salariés, ceci vous concerne

La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) a annoncé la prolongation, jusqu’à lundi 20 octobre, des délais de dépôt des déclarations des salaires et de paiement des cotisations pour tous ses affiliés, salariés et non salariés au titre de l’année 2025.

Dans un communiqué publié mercredi 15 octobre, la CNAM indique que cette prolongation a été décidée vu que le dernier délai fixé pour la déclaration des salaires et le paiement des cotisations au titre du troisième trimestre de l’année 2025 a coïncidé avec un jour férié, à savoir le 15 octobre (Fête de l’Evacuation), mais aussi en raison des difficultés techniques ayant empêché le bon déroulement de cette opération.

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Tunisie – Météo : la nuit sera pluvieuse sur le nord et le centre cette nuit

Nuages parfois denses avec pluies temporairement orageuses sur le nord, le centre et localement le sud-est. Ces pluies seront parfois intenses avec des chutes de grêles par endroits. Nuages passagers sur le reste des régions.

Vent de secteur nord, relativement fort près des côtes et sur le sud, faible à modéré sur le reste des régions, dépassant temporairement les 60 km/h en rafales et sous orages.

Mer agitée. Températures maximales comprises, la nuit, entre 20 et 25 degrés, et environ 16 degrés sur les hauteurs ouest.

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Sfax : démarrage de la cueillette des olives le 29 octobre

La commission régionale chargée du lancement de la campagne oléicole à Sfax a fixé au 29 octobre 2025 la date d’ouverture officielle de la saison de récolte et de transformation des olives, qui se poursuivra jusqu’au 15 avril 2026.

Les estimations pointent vers une production de près de 515 mille tonnes d’olives, soit l’équivalent de 180 mille tonnes d’huile d’olive.

Réunie le 14 octobre au siège du gouvernorat de Sfax, en présence des différentes parties prenantes, agriculteurs, propriétaires de huileries, représentants des services agricoles, sécuritaires et d’organisations professionnelles, la commission a arrêté le prix de cueillette entre 350 et 400 millimes le kilogramme, comme plafond maximal.

 

Le prix de trituration fixé à 200 millimes/kg

S’agissant du prix de trituration, après concertation avec les propriétaires d’huileries, qui avaient proposé 250 millimes, il a été convenu de fixer un prix maximal de 200 millimes/kg d’olives transformées en huile.

Les participants ont insisté sur la nécessité d’une coordination étroite entre l’ensemble des acteurs du secteur afin d’assurer le bon déroulement de la campagne, dans le respect des intérêts des agriculteurs et des producteurs, tout en garantissant des conditions optimales pour la récolte et la transformation.

Présidant la réunion, le gouverneur de Sfax, Mohamed Hachicha, a souligné l’importance stratégique du secteur oléicole, pilier essentiel de l’économie régionale et nationale, et source majeure de revenus pour les agriculteurs.

Il a assuré que toutes les dispositions nécessaires seront prises pour garantir la réussite de la campagne.

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Kaïs Saïed préside la commémoration du 62e anniversaire de la fête de l’Évacuation

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, mercredi 15 octobre 2025, au Cimetière des Martyrs de Bizerte, la cérémonie commémorative du 62e anniversaire de la fête de l’Évacuation.

À son arrivée, le chef de l’État a passé en revue un détachement des trois armées et salué le drapeau au son de l’hymne national.

À cette occasion, il a déposé une gerbe de fleurs devant le monument commémoratif du Cimetière des Martyrs et a récité la Fatiha à la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la patrie.

Le président a également serré la main à un groupe d’anciens résistants et militants de la région présents à la cérémonie officielle.

Par la suite, en sa qualité de chef suprême des forces armées, il s’est rendu à la Place du Martyr Commandant Mohamed Béjaoui, dont il avait ordonné la réhabilitation lors de sa visite du 15 octobre 2024.

Lire aussi : Fête de l’Evacuation – Bizerte : une armée appelée “armée courage“

Cette réhabilitation a permis d’éliminer les installations anarchiques aux alentours et d’ériger un monument à la mémoire du héros.

Le président a récité la Fatiha à la mémoire du commandant Béjaoui, l’un des héros de la bataille de Bizerte. Ce dernier avait choisi de rester dans la ville pour poursuivre le combat jusqu’à ce qu’il soit mortellement touché le 21 juillet 1961, alors qu’il menait ses hommes au front.

Le président Saïed s’est également rendu, au carrefour Hassan Nouri près du quartier Echaârafa à Bizerte-ville, devant le monument dédié à l’officier martyr Hédi Ouali, tombé lui aussi lors de la bataille de l’évacuation.

Il a récité la Fatiha à la mémoire de ce jeune officier de l’armée nationale, tombé le 22 juillet 1961 à l’âge de 25 ans, alors qu’il défendait la souveraineté  nationale.

Au cours de sa visite, le chef de l’État a également pris connaissance de l’avancement des travaux de réhabilitation et de modernisation du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital de Bizerte, un projet d’un coût total de 16 millions de dinars.

Les travaux concernent notamment l’installation d’équipements modernes, les interventions techniques liées aux structures de génie civil, à la climatisation et aux réseaux électriques, ainsi que l’aménagement du sous-sol de l’établissement.

En marge de cette visite, le président a rencontré plusieurs habitants de la région et a écouté leurs préoccupations.

Y ont été présents, le ministre de la Défense nationale Khaled Sehili, le gouverneur de Bizerte Salem Ben Yaâcoub, la secrétaire générale chargée de la gestion de la municipalité de Bizerte, Imen Zawawi, ainsi que de hauts cadres militaires et administratifs.

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La CCI de Sfax organise une mission économique en Afrique du Sud

La Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (CCIS), en partenariat avec l’ambassade de Tunisie à Pretoria, organise une mission économique en Afrique du Sud, du 21 au 26 octobre 2025.

A Johannesburg et Durban, cette mission vise à explorer de nouvelles opportunités d’affaires et à renforcer la coopération économique entre la Tunisie et l’Afrique du Sud.

Cette initiative s’adresse notamment aux entreprises tunisiennes évoluant dans les secteurs des produits agricoles et alimentaires (huile d’olive, dattes, pâtes alimentaires), des engrais agricoles, des matériaux de construction, des composants automobiles, de l’énergie, des technologies, de l’artisanat, du tourisme, des produits médicaux et paramédicaux, ainsi que des produits chimiques.

Le programme comprend des rencontres institutionnelles à Johannesburg et Pretoria (21-22 octobre) avec les ministères sud-africains du Commerce, de l’Industrie, de la Concurrence et de l’Agriculture. Ces rencontres prévoient des rendez-vous d’affaires (B2B) et des visites de sites stratégiques.

La délégation se rendra ensuite à Durban du 23 au 25 octobre pour participer à la « Kwazulu-Natal Investment Conference ».

Cet événement, qui rassemble plus de mille entreprises, offrira un espace d’exposition dédié aux produits tunisiens, des visites de terrain et des rencontres B2B avec des acteurs économiques régionaux.

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Le 16 octobre 2025 est le dernier délai de dépôt de la déclaration mensuelle et trimestrielle d’impôt

La date du 16 octobre 2025 est le dernier délai de dépôt de la déclaration mensuelle des personnes physiques, a fait savoir la Direction générale des impôts (DGI).

La direction a annoncé également que le 16 octobre 2025 est le dernier délai de la déclaration trimestrielle pour les personnes soumises au régime forfaitaire et celles déclassées au régime réel trimestriel.

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Fête de l’Évacuation : l’ARP appelle à s’inspirer des luttes nationales pour la libération

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a appelé, mercredi 15 octobre 2025, à « s’inspirer des luttes et des sacrifices des martyrs de Tunisie et des dirigeants du mouvement national pour que la Tunisie jouisse de sa liberté et de son indépendance ».

Dans un communiqué publié à l’occasion du 62e anniversaire de la Fête de l’Évacuation, l’ARP affirme qu’elle demeurera « à l’avant-garde » de la concrétisation de ces principes au regard « des défis », appelant à une « coopération constructive et fructueuse » entre les différentes institutions de l’État.

L’Assemblée a aussi souligné que l’attachement à ces objectifs « constitue la meilleure garantie pour restaurer la confiance », afin de poursuivre l’édification, préserver la dignité et l’immunité du pays, défendre sa souveraineté et servir l’intérêt du peuple et ses aspirations.

« La Fête de l’Évacuation commémorée le 15 octobre 1963, date du départ du dernier soldat français de Bizerte, constitue un jalon majeur du combat national qui a conduit à l’indépendance après des années de résistance », lit-on de même source.

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